L'INSTITUT ARCHÉOLOGIQUE - Ialg.be

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LELARGE, Jacques-Georges. 1713 - après 1793.
Sixième enfant de Jean Le Large et de Jeanne Maréchal, b. à
N. D. F., paroisse Saint-Etienne, le 15 avril 1713. Les cinq premiers
enfants, nés entre 1702 et 1709, avaient été baptisés à N. D. F.,
paroisse Sainte-Aldegonde. Les noms des parrains et marraines
ne nous donnent aucune indication sauf pour Jacques-Georges
dont le parrain, Jacques-Georges Schepers, est chanoine de Saint-
Paul. Il y atout lieu de croire que, le moment venu, il a fait entrer
l'enfant à la collégiale Saint-Paul comme choral. Dans ce cas, Jacques-
Georges aurait eu comme professeurs le maître de chant Corneille
de Tiège, à qui Henri Hamal attribue la formation de nombreux
élèves et son frère Nicolas-Henri de Tiège, organiste depuis 1723
au moins.
Les archives ne nous permettent de repérer J. G. Lelarge que le
4 juin 1734 : il est nommé organiste de Saint-Martin, aux gages de
12 fl., en remplacement de feu Henri Plasman. A cette époque (de
1730 à 1735), le succentor de Saint-Martin est le jeune Hubert Renotte.
qui deviendra organiste de Saint-Lambert le 18 mars 1735.
Le nom de Lelarge revient à différentes reprises dans les actes
ou les comptes de Saint-Martin (par exemple le 12 novembre 1736;
en 1740 lors de l'acceptation de la bulle Unigenitus). En 1743, le
chapitre de la collégiale envisage l'achat de nouvelles orgues, à
payer par un emprunt à la compterie des Anniversaires. L'affaire
doit avoir été conclue car la collégiale revend à l'église paroissiale
de Saint-Gangulphe l'orgue placé sur le jubé pour la somme de
400 fl. bbt. et vingt billets « de la loterie » (recès du 2 septembre
1744). C'est probablement pourquoi Henri Hamal écrit :
«A Saint-Martin, orgue de Picard père (remplacé aujourd'hui)»
(Tableaux... p. 223). Malheureusement nous n'avons pas trouvé
d'autres renseignements à ce sujet.
Si la collégiale a été dotée d'un nouvel instrument, l'abbé Lelarge
n'a guère eu le temps d'en profiter car, le 7 juillet 1745, il remplace
feu Hubert Renotte à l'orgue de Saint-Lambert, tandis que
Nicolas-Léonard Pennas lui succède à Saint-Martin.
La maîtrise de Saint-Lambert est dirigée à ce moment par le jeune
Jean-Noël Hamal dont le caractère impulsif n'est pas sans provoquer
quelques incidents qui nécessitent l'intervention du Chapitre.
L'abbé Lelarge, qui semble avoir été un homme paisible, reste en