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6<br />

du fermer sa pharmacie pendant<br />

six mois parce que les gens<br />

ne pouvaient plus payer leurs<br />

médicaments. Nous étions déjà<br />

deux enfants à la maison. Ma<br />

mère avait été obligée d’arrêter<br />

ses études, après la huitième<br />

année, pour soutenir sa propre<br />

mère dont la santé était vacillante.<br />

Après son mariage, elle<br />

demeura un soutien précieux<br />

et, <strong>dans</strong> ces nouvelles circonstances<br />

de crise économique, elle<br />

se retrouva bientôt à la tête<br />

d’<strong>une</strong> grande maisonnée.<br />

Une douzaine d’années que<br />

la mémoire engrangerait pour<br />

fonder mon engagement à venir<br />

sur des valeurs plus solides que<br />

l’argent.<br />

Une <strong>autre</strong> histoire<br />

d’argent<br />

En 1944, la seconde guerre<br />

mondiale bat toujours son plein<br />

et pèse lourd sur l’économie. Je<br />

désirais devenir prêtre diocésain<br />

et j’avais passé quelques<br />

tests en vue d’obtenir <strong>une</strong><br />

bourse d’étude pour entreprendre<br />

les études «classiques»<br />

nécessaires à cet effet. Mais je ne<br />

fus pas choisi parmi les je<strong>une</strong>s<br />

boursiers.<br />

Sur les entrefaites, un incident<br />

bizarre allait me faire<br />

découvrir la Congrégation de<br />

Sainte-Croix. Chaque année,<br />

l’école des infirmières d’un<br />

grand hôpital de Montréal,<br />

l’Hôpital Notre-Dame, organisait<br />

un pèlerinage à l’Oratoire<br />

Saint-Joseph du Mont-Royal.<br />

Une des sœurs de maman, religieuse,<br />

dirigeait cette école de<br />

formation des infirmières. Lors<br />

du pèlerinage du printemps<br />

1944, l’<strong>une</strong> des étudiantes<br />

oublia son sac à main <strong>dans</strong> la<br />

chapelle de la crypte. Ma tante<br />

appela les religieux de l’Oratoire<br />

<strong>dans</strong> l’espoir de retrouver<br />

ce sac à main. Ce qui fut fait.<br />

Par la même occasion elle se<br />

hasarda à demander si la Congrégation<br />

avait un petit séminaire<br />

et s’il serait possible d’y<br />

admettre son neveu que j’étais.<br />

Et voilà qu’en septembre<br />

1944 je me retrouvais sur les<br />

bancs du Séminaire Sainte-<br />

Croix <strong>dans</strong> l’espoir de réaliser<br />

mon désir de servir la société<br />

comme prêtre.<br />

Une expérience<br />

heureuse<br />

«J’étais heureux au petit séminaire<br />

et, le temps venu de faire un<br />

choix de vie, je décidai naturellement<br />

d’entrer au noviciat de la<br />

Congrégation de Sainte-Croix à

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