— 52 — Les premiers documents que l'on trouve sur la pêche du Hareng en France remontent à 9 3 2, époque à laquelle les salines de Capécure, près de Boulogne, fournissaient déjà les ateliers de salaison du port. La charte de fondation de l'abbaye Sainte-Catherine, près de Rouen, fondée en io3o, établit encore qu'il y avait dans la vallée de Dieppe cinq salines et cinq «habitations» dont la redevance annuelle était de cinq milliers de harengs. I ne seconde preuve, presque aussi ancienne, de la pêche de ce poisson se trouve dans le titre que ROBERT, duc de Normandie. accorda en 1088, pour permettre un jour de foire à l'Abbaye de la Sainte-Trinité de Fécamp tant que durerait la pêche du Hareng. Dans le siècle suivant, les débouchés de cette pêche ne se bornent plus à une simple consommation faite sur les lieux. Le commerce du poisson, et notamment celui du hareng salé, commence à prendre de l'extension. Dès 1121, cette pêche paraît à Boulogne en pleine organisation : les bateaux y étaient armés à la part et un règlement allouait aux patrons jusqu'à concurrence de la moitié d'une part sur chacun <strong>des</strong> bateaux pendant la saison du Hareng et du Maquereau; mais, sous PHILIPPE- AUGUSTE, Dieppe avec ses salines, Fécamp par sa pêche, Rouen par sa position sur la Seine, faisaient alors la plus grande partie du commerce de ce poisson. Un acte de 1170 fait également mention de la pêche du Hareng au Tréport, dans la concession de droit accordée à l'Abbaye d'Eu, d'acheter tous les ans vingt mille harengs frais ou salés exemptés de tous droits; un autre acte établit aussi que la pêche de ce poisson se faisait aussi à Calais et sur toute la côte maritime du Calaisis. Dans le courant du xu e siècle, plusieurs donations faites à <strong>des</strong> maisons religieuses portent à croire que la pèche du Hareng se pratiquait aussi près <strong>des</strong> Iles Jersey et Guernesey, puisque HENRI <strong>II</strong> relate dans les «privilèges de la ville de Pontorson», les droits à percevoir sur les harengs frais ou salés qui passaient de là en Normandie. On a aussi de fortes présomptions pour croire qu'elle se faisait également sur les côtes de Bretagne, entre la Vilaine et la Loire, et différents actes, en particulier les Lois dites d'Oléroti. établissent aussi qu'elle se pratiquait encore au Sud de la Loire. Louis IX accorda une très grande protection au commerce <strong>des</strong> poissons de mer à la faveur <strong>des</strong> Ordonnances de 1260, 12 54 et 12 58. La seconde surtout fut un <strong>des</strong> plus grands encouragements que reçut la pêche du Hareng. Il y est fait mention pour la première fois de harengs «frais», «en. secs», ou «salés»» 1 ). ;i) Une erreur typographique qui s'est glissée dans le <strong>Fascicule</strong> Premier (lu <strong>Manuel</strong> <strong>des</strong> Péehes Maintîntes nous a laissé écrire page -'"Si : tfOr nous voyons — dit en 181 5 ÎNOKI. DE M MOBINIEUE ,— par une ordonnance rendue en i38o par PUIL<strong>II</strong>H'E I.K LONG, c'est-à-dire plusieurs années avant la naissance de lîeukcls. . . Il faut lire 1320 et non. 1380, PJUILUTK LK LOKG étant mort en J.322. Il parait .bien d'après celle ordonnance où les harengs sont distingués en poissons saurs, blancs et Irais et par celle plut récente de i35o , (pie l'on saunssait à cette époque Je hareng en France et. à Parts même. Les Historiens ne sont pas d'accord sur ia date et Je lieu de naissance de W. BEUKEES. Selon les uns il est né en 18/17, se l°n les autres en 1387 ou 1397 ; les uns veulent que ce soit à BIERVUET, les autres à FNCHUSEN. Quoi qu'il en soit, il ne peut être considéré comme l'inventeur du saurissage puisque les deu\ Ordonnances de 1820 et de i35o, éditées, l'une d'elle avaut sa naissance et l'autre quelques années après, si l'on accepte la dote de 13/17, ' oul - u( 'F l ' 01 l ' e Iwenjjs saurs préparés et vendus eu France. M. G. VASSE, Président de la Chambre de Commerce de Fécamp, qui. nous a permis de relever celle erreur l\pographique en nous la signalant aimablement, nous l'ait encore remarquer que, (lès le xnC siècle, d'après l'Abbé Cocu ET,
— 53 — La pèche allait ainsi se développant sans cesse, en même temps que se répandait dans toutes les classes de la société, la consommation du hareng salé comme '.{marchandise de carême ». L'importation et le commerce du hareng devenaient un objet de commerce important. Les villes du INord envoyaient à Dieppe et à Rouen le hareng salé de leur pêche, il était ensuite exporté dans le Levant et les Dieppois lurent presque seuls pendant longtemps en possession de ce commerce. Ki);. 3N. l'n Hvrk on pèrbe (d'après rie JOTC, 0.. H. kniu:r, nml M. SAJ.IKI H
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