25 décembre 1896 - Bibliothèque de Toulouse

More documents

Recommendations

Info

ÉTAT CIVIL QE TOaî-OUSS Décès du 23 décembre. — Jeanne Espagnat, Si ans. rue Sainte Philomène, 28. Durantou, (inouse Grimaud,' 56 ans, à. Saint-Martin du Tbuch. Jeanne Comboul, 5 ans, Pont des Demoiselles. Pierre Fabre, 60 ans, rue du Mouton ; Bertrand Mailleàu, 81-ans, rue Maiaret, 13. Marie Rougale, 3 ans, rue Béteille. Jean Beaumont, 43 ans, à la Poudrerie-Nationaie. Carbonnei, veuve Saint-Gertnier, Sa ans, rue Puymaurin. 15. Hospice, 2. Décès du 23 décembre. — Elisabeth Escoubas. 83 an.--, olaco Saint-Raymond, 43 ; Domimo.ue Roques, 87 ans, rue Damés ; Edouard I.e Lamor, 27 ans, rue Temnonières, G ; Raymond Cany, 71 ans, rue des Récoilets. 9 ; Jeanne Aspe. 00 ans, barrière Montoeliier ; Bélisaire. épouse Fonquernie. 51 ans, rue Saint-Denis, 20 ; Alzicu, épouse de Colomb, 70 ans, rue du Taur. 52 ; Frédéric Rev, 3S ans, rue de la Croix. 3 ; Pierre Boubilla, 2 ans. route do Baronne ; Marie Bosc, 3 jours, rue de la Fonderie. 14 ; Pierra Deicous, 07 ans, rue Térre-Cabade, 13. Publications de mariages du 20 décembre. — Jean Aribant. forgeron, grand'rue Saint Michel, et Marie Baylac, lingère, rue Saint Roch, 20. Joseph Boudin, employé, à Saint Laurent de la Salanque, et Gabrielie Meunier, a. Toulouse. Jean Cabuzac, menuisier, rue Traversièrô Saint Georges, 42, et Marie Mculong, sans profession, rue Saint Bertrand, 5. Augustin Caodéville, sandalier, route de Balma, et Georgettê Sarthe, domestique, rue Riauet, 36. Henri Castex, employé, me des Poimaires, 23. et Jeanne Mestre, •sans profession, même rue. 9. Jean Cayrou, serrurier, route de Lavaur, 17, et Marie Hébrard, noiisseuse, à Croix Daurade. Jean Cornet, journalier, rue du Canal. 47. et Catherine Briot, ménagère, même maison. Henri Cortade, à Philip- pevilie (Algérie) et Louise Carrieu, sans profession, rue de la Daibade. 21. Auguste Daydé, propriétaire à Portet Saint Simon, et Marguerite Milhau, sans profession, rue des Puits Clos, 13. Oscar Dufour," cordonnier, chemin Lapujade, et Jeanne Clamenï, piqueusc do bottines, rueGambetta. 55. Jean Evrard, employé d'octroi, chemin Assalit, et Julie Soulié, lingère, rue Mage, 7. François Fanateu. cordonnier, rue Maiaret, 16, et Mario Labourbaae, tailleuse. même rue. 19. Jules Fosserie3, coiffeur, rue Gramat, 1. et Maria Fourment, modiste à Saint Cautions. Joseph Gaillard, négociant, rue des Trente six Ponts. 5S, et Emilie Former, sans profession, allée Saint Etienne, 27. Jean d'Hervé, ébéniste, allée Saint Agne, et Marie Clotat, sans profession, rue du Port Garaud, 41. Henii lzaac, professeur de l'Université, quai de Tounis. 70, èt Marie Grapin, sans profession, rue Aragon, 33 bis. JoseDh Laffon, typographe, rue d'Astorg, 21, et Anna, Manieu, lingère, même rue, 1S. "Jean Laouiade, maréchal des logis au 6e hussards, à Bordeaux, et Marie Cataia, sans Di-ofession, rue de la Pomme, 4L Jean Lavaur,"cordonnier, rue Sainte Blanche, 13 bis, et Florentine Clamens, piqueuse de bottines, rue du Taur, 39. Bernard Pédoussant, chaudronnier, rue des Bûchers, 17. et Jeanne Pujol, ouvrière, 4. rue Puvmaurin. Henri Périssé, peintre sur porceiaino, rue d'Orléans, 3, et Hortenso Lacanal, tricoteuse, rue Négreneys, 20. Aron Philipasski, ferblantier, rue Roquelaine, 24, et Françoise Trégou, ménagère, rue Constantine, 19. François Puntous, pêcheur do sable, rue des Bûchers, 17, et Anna Péduss»nt, lisseuse, même rue. Léon Sagné, peintre, rue Raspail.3, et Marie Peytou, ouvrière, rue Ingres, 15. Antoine Soula, sandalier, rue Viilenouvelle, 13, et Marie Llados. journalier, rue des Arcs Saint Cyprien. Jean Subra, cultivateur, quartier Lafourguette, Une visiie d ES nos Magasins vous convaincra ds la modi ité de nos Prix VISON Yâlil EST LA PLUS VASTE ET LA MIEUX ASSORTIE DU fi J'E'Vt'ïIIP!? bijoutier fabricant, fait une oxnoîlil/AA-.wttBi sition permanente de sa fabricaâîeur pourra se rendre compte que. livrant ces août aux clients, tout est vendu au prix de fabrique, amure 1er titre — Réparations d'horlogerie — au dessus de 10 francs, recevra broche fantaisie ilo.ee Victor- Hugo, Toulouse. VEUBSZ PAS ¥0S "FORTIS"! ^^#%fp. elles no cotent que s francs, mais elles reverront le cours de N' Sî t, Bourse de Commères, — PAHK, **" Son goût délicieux, sa valeur nutritive. M la facilité de sa digestion, sa facils préparation en font Ê ls CHOCOLAT PAS EXÛEJLLEftÛE consomni: LiiiiN m PARIS CAPDENAG-BRIVE M aiin (omn.) ;iin (expr.) Mat in (Albi) Soir fi cl.) Soir xemri.) Soir Soir (direct). TOULOC iiu t. (Cahors) r (expr.J 4 Mttia fou i.) 41045 6 55 Matin {Vill.)085560 7 13 Matin fl'° cl. 49 7 1 03 Soir (direct) )5 2 10 Soir (St-Snlp.) 4 4 20 Soir (Paris) " 8 32 5 25 Soir (omn.) 10 35 O 42 Soir (expr.) rain.15 il 30 I A CAHORS ET PARIS 6 »» Matin (espR) 8 59 9 40 Soir 1 14 2 43 Soir 7 43 3 15 Soir expr. 10 39 LE FORTUNÉ DU BOiSGOBEY X (Suite) Vous êtes bien bon. Alors, c'était ilonc vrai. On s'est servi de l'épingle pour commettre un crime pommé. — On a assassiné une jeune fille dans un omnibus. \ — Dans l'omnibus de la place Pigalle, peut-être. J'ai lu cmelque chose comme ça sur le Pelil Journal. t — Justement, mon vieux. Et depuis ce jour-la, mon ami Freneuse et moi, nous cherchons la coquine qui a fait le coup et le brigand qui l'a aidée. Freneuse était dans la voiture. 11 les a vus. Malheureusetneiit. il a cru à un accident... et il ne s'est plus occupé d'eux; moi qui m'en occupais, je m'en suis rapporté à Piédouche, si bien que nous en sommes toujours au même point. Et pendant ce temps-là, les scélérats fea,;— Pourquoi? qu'est-ce qu'ils ont donc ïontre ces enfants-iàî LIGNE DE BORDEAUX DÉPARTS: ARRIVÉES Malin (rap.) 4 55 Matin (dir.) 3 51 Matin (dir.) 6 CO Matin (omn.) 8 25 Matin (omn) 9 40 Soir (expr.) 12 39 Soir (expr.) Soir (omn.). Soir (dir.) 1 06 Soir (omnib.) 3 15 Soir (direct). 4 55 Soir (Mont.). 1 14 4 49 7 43 Soir(Agen). 5 45 Soir (omnib.) 9 12 Soir (dir.) 11 35 Soirjrapid li 05 Matin (dir. Matin (omn) Matin (exp.) Matin (omn) Soir (expr.) Soir (omn.). LIGNE DE CETTE 4 1' Matin rap. 7 »» Matin (omn.) 9 37 Matin (exp.) 10 06 Matin (omn. 12 49 Soir (expr.) 2 55 Soir (omn.). 4 8 9 11 12 et Jeanne Busca. Saint Etienne. Jear bas. et Jeanne Del de Strasbourg, 45. D, 300 3 0/0 amortis.. 1 2 0 0. 1894. Dette tunisien. Anglais consol. Com.nat.d esc. V.dePansl365 — 1869 — 1871 — 1875 — 1876 — 1886 — 1892 Foncières 1877 _ 1879 — 1823 — 1885 Communal.1879 — I8S0 Midi 3 O.'O 300 31 2 0/0. 1894. Egyptien, unif. Italien 5 0 0... Espag. i 0 Oext. Portugais 40/0 RussieiO 01S80 — ' 1883 — 1889 O Riç i 24 décembre 102 30 , Orléans 101 25 Nord 105 70 I.von ifusion).. 499 »» ! Ouest.' 111 r>70 10 572 »» 431 50 424 »» f>79 50 578 50 40 J »>« Est Bone-Gueima.. Est-Algérien... Ouest-Algérien Saragosse Kord-Ksnagne. Lombard anc. Portugais Sue/..! , Panama 5 0 '0.. 503 '5 . Panama'd.OOO). •iûS »» | Panama à lots. î>0l »» \ Pan. a 1. nom 504 »» ! Comptoir anc. 501- 50 : Russe consoii. 480 »» ' cem. 1891.. .. A TtîPH .isiS 102 45 j Banq. imp. aut. »»» ntt 105 80 » » » » » 93 45 60 05 »)))> »» i) 1) » » Il glacés de ilO l'Ardèche Bancî. Ottoman. Nord Orléans Midi P.-I..-M Ouest Est Bone-Guelma. Est-Algérien.. avec joli coffret métallique. 4 fr. 50 le kilo, franco gare, contre mandat-poste. Bergeron, 10, rueRodî'igues-Pereire, Bordeaux. Iran franco-américaines JUlSia riparias gloire racines, rinariâs grand Glabre et Viollet," ruoestris du Lot et Monticola, "rupestris Martin et Gan/.in, gamay Couderc, otheilos, aramon rupestris Gan/.in. Grands lots de boutures pour pépinières. Variétés déniants greffés-soudes sur riparias'et rupestris. Belles marchandises. Prix courants sur demandes. J. Castes, viticulteur, à Lavelanet (Hte-Gar 4 Pi?ni?î» ls fond d ' un S' 1 ' a ' ld .4 ViEiîlaalt café de premier ordre. Très bonne clientèle. — S'adresser à M. Frézouis, notaire à Albi (Tarn). 1111 jeune actif, accepterait poste régis- seur dans le dép. du Tarn-et- Garonne ou dép. limitrophe. S'ad. bureau du Ralliement à Montauban. PEGPEiÉîÉ 4 wmm à 4 kil. de Montauban, dix hëet. ; rapport et agrément, vignes, prés, terres labourables, bois, maison d'habitation bordée par route Nationale. UNE AUTRE PROPRIÉTÉ à 2 kil. de Montauban, treize hectares, même composition I de terrain et d'habitation. Facilités de paiement. S'adres ser bureau du Ralliement, Jl Montauban. 43 34 26 16 30 I — Ce serait trop long à vous expliquer, et ça ne vous intéresserait pas. Il y a une histoire d'héritage. Un bourgeois qui était le père naturel des deux petites et qui leur a laissé sa fortune en mourant. ! — Et alors les parents de ce bourgeois ont payé des chenapans pour les en débarrasser? I — C'est possible, quoique... non... le défunt n'a qu'un frère, un M. Paulet, qui est très riche et qui ne se serait pas fourré dans une affaire pareille. — On ne sait pas. L'argent fait faire tant de choses ! Vous dites qu'il s'appelle Paulet... à votre placé, moi, je chercherais de ce côté là... vous devez avoir son adresse? — Non, mais Freneuse l'a. Freneuse le connaît beaucoup. Et vous me rappelez une chose qu'il a dite ce matin devant moi. II paraît que M. Paulet a employé autrefois un agent d'affaires qui pourrait bien être le complice de la femme à l'épingle. Freneuse a vu cet homme dans un théâtre, le lendemain ou le surlendemain du crime... et il l'a reconnu pour avoir voyagé avec lui dans l'omnibus... seulement, il ne sait pas son nom. — Il n'a qu'à le demander à M. Paulet, — C'est ce qu'il doit faire aujourd'hui, et tout à l'heure, quand je vous ai aperçu; je m'en allais, rue des Abbesses, voir une femme qui a logé la morte... et je comptais pousser ensuite jusque chez Freneuse pour savoir où nous en sommes. — Voulez-vous que nous v allions ensemble? J t Comment, père Pigache, vous pensez &/„° U Y l n 6 l ei 'de çal Voil * du nouveau, par /exempte , j,* conçois que ça vous amuse.l LOCATION DE rsrruques oeiis m mm Loups, Dominos. Masciûeseu tousg -en res. Bonnets dits Têtes-Suisse. POUR SE' flIîlHF.R Bâtons de fards, toutes nuances : noirs, blatics, roufres, raeh f, vieillards, bohémiens, nègres, tartarcs, pierrots, etc. Boites complètes pou 1' Artistes et Sociétés PIUX RÊDl'ITS PEÏTOO m Boulevard Camol. 4? TOULOUSE du Rempart atour.'à'Ai- , boulevard iSi •'•> 4SI 50 483 50. 483 50 485 »» 477 » C66 »» 23 »» »» 129 50 257 50 » » » » » 101 55 : 512 ..» 529 »» 1860 ..» 1669 »» 3330 »» :1612 Hong. 40 0 or. »»» »» Autric i 0 0 or Turc 40 0 20 60 Bano deKrance »»»» »» Crédit Foncier 6'i'i »» ComDloird esc »>;» »» Banc, de Pari3 809 »» Crédit lyonnais 705 »» Société'génsr.. 510 Banque d'esc. . Band.franco ég Crédit mobilier - „ a pst '?s 30,0... 102 50 3 0:0 amortissa. 3 1(2 Ban. ottomane. 5Ù0 »» M'ridoniauj;. Autrichiens.... Lombards Saragosse Nord-Espagne. Portugais Panama Gaz de Paris . . Rio Tinto Mines deùaltao . Tharsis... v... ' Panama Ester. Espagne Rio-Tinto Egyptienne, Turc nouveau. . 20 V5 1 Hongrie 635 778 nui» 141 91 3365 b30 153 60 l32 035 BOURSE DS TOiïLOuSa Fonds d Etat Fran ais.— 3 0O porteur, 102 lo. ^SOiOnomin — 3 It20t0 porteur.. 10.> f>>. _ 3 diO amortissable, 101 25. — Annam et Tonki 1 n 2 *ii2* Fonds i'èiai F.lranoers. — Congo, 80 ... — Autriche -Extérieur 4 0/0, Russe 1891, lS9t; 101 20- Russe 4 OiO — Russe 18S0 — Pusse ,-, Oip — Turc D, 4. 0 /0, 20 40 — Honsrrio 4 0/0, 10a 00. — Chinois 4 0j0, 106 30.— Domaniale d'Autriche, " Valeurs diverses (Actions!.— Est, 9S1 ... — P.-L.-M.. 1037 ...— Nord, 1659 ...— Midi. 1323. — Orléans. 1669 Ouest, 1115 Crédit Foncier. 651 •.. Obligations diverses. — Est 3 QrO nouvelle, - Midi ancienne, — Nord 1 ancienne, 486 ..— Orléans anc, 4SI- . ..— Ouest î ancienne anciei 483 59— Nord Espagne le série le hynot. 221 Lombarde ancienne, 373 ..— Ville Etude de M 0 Paul BEPMALE, avoué, rue du Sénéchal, numéro 10, à Toulouse. AUX ENCHÈRES PUBUIQUES, COM- ME BIENS DÉPENDANT DE SUC- CESSION BÉNÉFICIAIRE. Le jeudi! janvier 1897, à midi précis ; A l'audience des criées du tribunal civil de Toulouse. IMMEUBLES Situés dans les communes de Launac et de Grenade, divisés en six lots, composés d'une maison avec écurie" et remise, terres labourables, prairies, d'une . contenance totale d'environ 2 hectares 70 ares, dépendant de la succession de M. Jeaa Barrué. Pours tous renseignements, s'adresser . à M" "Bepmale, avoué poursuivant la vente. P. BEP.MA'LE , avoué, signé. im RS 1", 2e et 3° étages Quai de Jouais, 108 S'adresser à Mlle Simorre, au sous-sot; du 20 au 25 décembre au propriétaire. RENTE M On prendrait de 5 à 10,000 fr. garantis sur première hypothèque. Ecrire K. M. G. -3 : poste restante, Toulouse. nAlUC Exnosition 1900, ur.17fr.75 OVlW Tirage 26 décembre. 158 lots, dont un de 100.000 francs. Moyennant 1 fr. 50 par chaque Bon, on neut participer a ce tirage. Gi Moiina, 33. rue I.afayette. Toulouse. Le bureau restera ouvert le vendredi matin 25 décembre. l IfFSHUlIr 011 a uo,ine1 ' a ft |!liilll|fi recto viagère une propriété de 30 arpents environ située dans un magnifique site à 4 kilomètres d'une barrière. S'adresser à Mme Raymond, rue des Paradoux, 31, dc midi à deux heures. mm imm 5, Rue St-Pantaléou, Toulouse Location. d'appartements meublés ca non meublés, malsons, villas, etc. Affichage à Toulouse et la banlieue." w e Sirop phéni- «| : I qué de Vial :\ 1 combat les mi- B j I crobes ou germes S 11 de maladies de noi- n{| trine, réussit mervoil- g lensement dans le Toux, Rhumes, Ca- || j (arrhes , Brou chites , Grippe, Enrouements, Influença, La Pâte phéniquée de Vial g possède ies mêmes pro- B,]|! priétés. B |i i,ipot : Sans tsstas tasftersnetii. M .il de Toulouse 1868, 520 50r Ville de Toulouse 373 n" nn'w — Vile de Toulouse. J 'V., 5*' %T l W.:- Société Toulousaine d'élcctr.c.to 97.1 ! Ville de Paris 1309. 433 TiHo de p ',, i ..- Co i n uales 3 0\0 1880, 504 25 - ÇoramnanfO 1891 — Communales, o 0 0 ciôres 18S3, 406 50- Foncières 189a, h0" ciété ariégeoise d'électricité, - vil.o do Paris 1869 . . ..- P.L.M. fusWb nouv., 4(55" L- Ville dè Marseille 3 0 L0 1877 - Ville de Lvon 1880, Nord Espagne. 2e sono 2e hyoot ...... •* Moulin du Bazaclo, 84J .. J. P!i i0 H0USALE.1 S.r.Ëreuol, i «ra Romèdanoii'/oreœc''=JH/gra/fJflS t M£ïrà/û'iS5;f'io.Bo:ts3,oO En venta dans toutes les bonnes pharmacies Dans toutes les familles, VEmulsion Scott douce et agréabie, trois fois plus efficace que l'imiie de foie de morue simple, est indispensable, Outre ses propriétés reconstituantes, elle guérit les rhumes, toux, bronchites et les autres affections de poitrine. «es 5«Kï23utanîa , —rvu vm vm*m otios ï"orBonii»;s faibles uo la puitrme, uc i eslomao ou atteintes dc Chlorose, & Anémie, le meilleur et le plus agréable déjeuner est lo Ra.CAHOtTX des ABA!SES , aliment nutritif et reconstituant préparé par Delà !iyronier,ïi Paris.— Soméflo» ûe» Coatrsfaeons. — DéaSt dans Chauue ville. ... B».Nt ' "~ m Wi-OSeCt- - " -'^MgwgSscSSWÏ^Sa* wfÇ S(> y::':> vïC-. ^ C : A ",. r! ' il Petit' format de poche, | fr. g|Q dans les bureaux 4e l'Express du Midi, Toulouse ; § fr. "^g par la poste. Grand format de bureau, g fr. g@ dans les bureaux de l'Express Uu Midi, Toulouse ; II par poste Si"'?- -^• ^-^^-M^^lSUKi^ e le @rancl Régénérateur dn „ Sucs vését&ux concentrés de * • Cresson, et de Salse-oareille rouâ FORTIFIE, REHCUVEIIELESJUIII —«as Bossela Saatâ.Ia Forée, la Vis il Méâailles d'Or et Biplômsa d'Huaasi* A TOUTES LEB FÏTOSlTIOSS Bemaiideî 11 Broctaw tnr U R:XÉKtF.AT10H i a %^ 0épîtGénéral:fiBARIOLECHAUX,PhariS8ciei!.(iiit|ri,i Ruo Sainte-Catherine. 16^, BORDEAliy Détail clans toutoB Ica bonne» Fhe -n.,» — — r,.ûDie, w ÎVlon t a UL1> an- O as e t! s apras j ïa Principaux F nts [ une nia ires Pâtés ti|$iBe. ISesiftouts*; FB»HÎ
E NUMERO 5 CENTIMES i Oêra-ra© czuotidiexi cle Î3éfense Sociale et, T tuf & ie, rue elicjieu.se oquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIMES ABONNEMENTS Trois mois Six mois Haute-Garonne et départements limitrophes.... 6 fr Départements non limitrophes ' W ©ranger (Union postale) 10 fr. Les abonnements partent des 1" et 16 de chaque mois et sent payables d'avance Tante demande de ckanaemott d'adresse doit être, accomvaanec de M centimes 11 fr. 13 fr 20 fr Un an 20 fr. 24 fr. 40 fr. ÉDITIONS RÉGIONALES „ , , , Ta„n n,iHe UéPâulti Pyrénées-Orientales Lot, Aveyron, Corrèze Cantal j nuae, nvruun,— j Gers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes \ Tarn-ei-Garonne. Lot-et-Garonne» I Haute-Garonne, Ariège Edition du matin spéciale à Toulouse ANNONCES â RÉCLAMES, FAITS DIVERS & LOCALES et de l'étranger FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL Vendredi 25 ©écembre 18dG. — 66 Année. — N° 17511. Bureaux â Paris : 26, rue Feydeau. Nos ateliers étant fermés aujour- d'hui à cause des fêtes de la Noël le journal ne paraîtra pas samedi matin. Nous avons la bonne fortune de recevoir deux articles de nos bons amis J. Bonnet et Francis Maratuech. Ces deux articles ayant été inspirés par la grande fête chrétienne d'aujour- d'hui, nous cédons volontiers la place à nos amis, en les remerciant d'avoir lecteurs et à nous. J. R.-M. Au pied d'un contrefort des Vosges, a forée de la forêt, une maisonnette de garde chasse tranche, comme un jouet en bois dé- coupé, perdu dans un paysage de neige. Au nord, le Ballon d'Alsace, rosé encore au sommet par le soleil qui vient de se cou- shër là-bas, vers la France. Au midi, Bel- fort inviolée, — la ville au Lion de granit. Dans la maisonnette, un vieillard noueux ît desséché, — tels le Temps ou la Mort des antiques estampes, — contemple dou- •oureusement une femme, encore belle, im- mobile en face de lui sous le manteau noir le la haute cheminée. Ce sont deux épaves des jours mauvais. Le fils tomba, troué do balles, dans les défilés de l'Argonne ; la bru, qui avait vail- lamment suivi son mari pour faire le coup de l'eu aveo les francs-tireurs, mourut aussi, nous n'osons dire comme, — crevée :1e coups de pieds. Hilda, leur fillette, avait quinze ans à peine e jotir où elle dut se sauver — pauvre bi cho au bois — dans un antre de la monta- gne où les échos d'alentour répétèrent longtemps le grondement sourd des canons, le crépitement des fusillades, — tandis que la Savoureuse roulait des eaux sanglantes. La petite-fille du garde-chasse put s'é chauner . immaculée comme la neige des Baufes cirnes mais, depuis, son amc est ail leurs... Et c'est lugubre de voir celte robuste jeune femme, muette et sans tendresses, frôler le vieillard décrépit. Hilda marche perpétuellement dans un rêve, sous l'ob- session d'une idée fixe qu'elle ne traduit pas. Devant Pâtre flambant où la sotietie s em- brase sur un lit cle pommes de pins rutilan- tes, pareilles à de féeriques bijoux de rubis et d'or incandescents, — leurs silhouettes se découpent vivement, enlevées en clair obscur, comme un tableau de maître Fla- mand . Une cloche teinte faiblement dans le loin- tain du désert cle neige, et le vieux se souvient que c'est aussi l'anniversaire de ia mort de son fils. Doucement il s'en va prendre, dans le double fond d'un coffre de chêne, une reli- que retrouvée jadis dans une fondrière, — le chassepot du partisan qu'il fourbit pieusement chaque année à la même époque. Seulement, sur la crosse ébréchée, il y a une tache de sang qu'on ne lava jamais ! Hilda regarde droit devant elle d'un œil ardent et fixe, pendant que l'aïeul parle de sa petite-fille comme, si elle était absente. Plus amèrement que jamais, avec une co- lère montante, il rabâche son éternelle plainte exaspérée par cet infrangible silence — énigme inexpliquée dont il vou drait avoir la clef avant de mourir ! — « Je sais comment les autres sont morts et je ne sais rien de la survivante. Depuis la catastrophe, elle n'a pas parlé ; elle n'a plus souri ! Où est son cœur? Où vont ses pensées ?...Jene sais rien de mon enfant!.. Oh ! si elle avait aimé un étranger, mal- heur 1... Si quelqu'un de là-bas avait enjôlé sa jeunesse?... Dis que tu n'aimes pas; que tu n'as jamais aimé, au moins, dis-le 1... Il faut que tu parles à la fin ! Que désires- tu? Qu'atlends-tti, fille sans âme!... » L'exaltation du vieillard tomba peu à peu avec la flamme mourante. Il s'assoupissait dans la torpeur de sa douleur coutumière, faciné par cette folie du silence qui l'é- nerve depiws un quart de siècle. Cependant la veillée s'écoulait, — la souf- france aussi abrège les heures. Un bour- donnement de cloches passait là-haut, tout là-haut, apporté par des bouffées de vent. Dans le tuyau do la cheminée se répercutait le bruit intermittent et lugubre des légè- res avalanches tombant du sommet des grands arbres secoués de frissons. Des pas nombreux s'avançaient rapide- ment en faisant craquer les aiguilles de sa- pins durcies par la glace. — Noël ! Noël ! père Gruddher ; ce sont des amis : Kautz, Spitz, KaDpler ! us entrèrent eu cuuruiiRAi, agitant des sonnailles, portant des torches et des falots, gambadant. Toute la jeunesse qui ne sait rien du passé, — rien que les joyeuses cou- tumes reprises. Par la porte soudain ouverte, la flamme du brasier rougeâtre, ravivée, rayonna tout à coup sur le champ de neige coupé par l'horizon bleu sombre. Ce fut comme un éblouissement des trois couleurs impérissables enveloppant la fo rèt... galvanisée, superbe, — telle une fan tastique incarnation de l'idée de Patrie évo- quée, — la folle se leva tendant les bras vers les arbres, girandoles géantes diaman- tée par l'éclat des torches : — Là, mes amis, fit-elle, voici vos arbres de Noël ! Ils sont hérissés de baïonnettes et de fusils, prenez !... J'ai dormi en vous at- tendant, mais je m'éveille et je suis forte.. Entendez-vous le tocsin ? Et plus loin, vers Strasbourg, le canon? C'est comme un vol can qui éclate, la France va passer!... En vérité, je ne croyais pas qu'il restât tant de jeunes hommes au pays... Suivez-moi, je vais vous guider !... Elle courait déjà sous la futaie, dans un tunnel de neige, vers le col cle Valdieu. Les jeunes gens, stupéfaits, s'étaient dé- couverts malgré la bise : — CaDoral Gruddher. fit l'aîné, excusez- nous, nous la croyions plus calme.. . rsous pensions rire un brin et vous égayer... il y a si longtemps de cela. Mais le vieux, amèrement, répondit : — Si elle se souvient, elle en peut mourir. Par pitié, suivez-là... pour la sauver ' Francis MARATUECH. aiaue Le Réveil du Dauphiné annonce que tous les instituteurs de Yoirop, sans exception, viennent d'adresser au maire do cette" ville une lettre collectivejannonçant qu'en suite de la réduction de leur traitement, supplémen- taire, ils cesseraient tous à partir du 1er janvier, les cours supplémentaires donnes de 4 à 6 heures pour les études appliquées, « rendant l'administration municipale" res- ponsable du tort immense que ce "fait allait faire subir aux écoles laïques ». Cette grève d'instituteurs ne manqué pas de piquant ; elle est également des plus "suggest ives, car elle précise le point exact où s'arrête le dé- vouement du personnel laïque enseignant. D'autre part, le bruit court que les emuloyés de commerce ou d'industrie de Voiron qui travaillent jusqu'à 7 et même 8 heures du soir, ont l'intention de faire.grève s'il ne leur est pas alloué un traitement supplémentaire pour toutes les heures de travail "faites anrès 4 heures de l'après-midi. On craint égale- ment qu'ils n'arrivent à exiger le congé heb- domadaire du jeudi et deux mois de vacan- ces par an, sans préjudice des petites vacan- ces "dc Pâques et autres fêtes de l'année. En un mot, ils demandent à être aussi mal traités que le sont lesinfortunés instituteurs laïques de leur bonne ville de Voiron ! Mazas et Qhtrefe Sous ce titre, Cassagnac écrit ce qui suit sur. l'élection de Pontarlier : Qu'on laisse circuler ce monsieur, avec son burnous, ses salamalecs, ses ablutions et sa conversion à l'islamisme, nous n'y voyons pas d'inconvénient, puisque ce dé- traqué est doux et soigne gratuitement les malades, faisant du bien au lieu de faire du mal. Mais de là à l'envoyer siéger au Parle- ment, pour qu'il s'y prosterne et invoque Allah, en pleine séance et aux heures de la prière, et qu'il y entasse les propositions les plus saugrenues, il y a loin, et nous estimons que les républicains qui l'ont nommé, même sans lê vouloir, ont témoi- gné, rien qu'en lui donnant leurs voix, quel mépris leur inspirait le suffrage universel. Nous avions déjà contemplé diverses es- pèces d'élus. Il y a d'abord celui qui achète sa circons- cription, comme on achète une lorgnette ou des cochons à la foire. La Chambre renferme quelques-uns de ces négociants politiques, juifs ou pas juifs. Il y a le député qui a promis la lune à des imbéciles qui l'ont cru sur parole et qui ne lui demandent même pas de la leur mon- trer à dix mètres, ainsi que voulait le faire mon ancien collègue Deloncle. Il y a celui qui a volé son mandat comme on vole un porte-monnaie et qui a détroussé son concurrent au coin de l'urne. Ces deux dernières espèces abondent et la majorité du Parlement brille par le nombre dos députés menteurs et voleurs. Il y a enfin celui qui a été proclamé sans être élu, parce que "l'on a fait voter pour lui les absents elles morts, elles vivants deux fois plutôt qu'une. Tous ces élus-là rentrant dans les catégo- ries créées et inventées par la République, suffisaient déjà bien largement à déconsi- dérer et à avilir le suffrage universel. Mais il manquait le député de Pontar- lier. C'est le fou qui s'ajoute aux coquins. C'est Charenton donnant la main à Mazas. La réunion est désormais complète. n'outnnt au a Art l'nn. do Pontarlier aDDorte au Palais-Bourbon des habitudes inconnues et dos sentiments nouveaux. Il sera le seul républicain religieux ayant la foi et pratiquant. Encore est-ce en qualité de mahométan. Et il sera le seul so lavant plusieurs fois par jour. Il est vrai que la religion l'ordonne, ce cpti lui enlève un peu de son mérite. Entre les mains des républicains, le suffrage universel est décidément devenu une belle chose ! Quand ils ne le salissent pas, ils s'en mo- quent. Paul de CASSAGNAC. arrêtés municipaux, cette coutume a survécu à peu près partout. Mais je ne sache pas qu'en aucune autre région que les Landes existe cette autre tradition des feux de Noël — Las LLailles de Nadaou — non moins populaire et non moins pieusement gardée que celle des feux de la Saint- Jean. * * K A quelle date remonte l'origine de cette coutume ? Nul ne le sait. Com- ment l'expliquer ? Plusieurs versions ont cours à ce sujet. D'aucuns ont voulu voir dans ces feux de joie une manifestation païenne : la célébration du Solstice d'hiver, comme les feux de la Saint-Jean seraient la célébration du Solstice d'été. Nous pensons, au contraire, qu'aux premiers temps du christianisme le peuple alluma les feux de la Saint- Jean pour fêter l'anniversaire de la ve- nue du Précurseur du Christ. A plus forte raison les feux de Noël furent-ils, à l'origine, des manifestations de la joie populaire célébrant, en la veille de cette nuit inoubliable, la naissance de l'Enfant-Dieu, du Rédempteur qui allait régénérer le monde, racheter et sauver l'Humanité. Quoi qu'il en soit, les feux de Noël s'allument régulièrement chaque an- née clans cette pittoresque région du .Sud-Ouest qui embrasse à la fois les pignadars aux sombres feuillages de la bande sablonneuse et les fertiles et riants coteaux de la Chalosse baignés par i'Adotu. gne — Capux Vasconià — pittores- ques coteaux de la Chalosse qui vont s'échelonnant jusques aux bords du Gave, étalant sur leurs flancs des bois ombreux de chênes, de coquettes mé- tairies et des champs pleins de fertilité. C'est dans ce superbe décor, si varié et si vaste, que les feux de Noël, s'al- lumant par milliers aux premiers sons de Y Angélus, le soir du 24 décembre, éveillent de profondes impressions dans l'âme du chrétien. Si l'œil est ébloui, en effet, par la magie de ce spectacle peu banal, de ce flamboiement de feux à perte de vue, à travers la plaine et sur les monts, dans l'immensité noire de la nature endor- mie, d'autre part on devine, on sent que ces manifestations extérieures de la joie populaire sont l'expression pal- pable de la foi profonde qui, grâce à Dieu, reste encore bien vivante dans le cœur de ces catholiques populations. Et, malgré les tristesses du temps présent, malgré la campagne acharnée entreprise par les francs-maçons et les libres-penseurs pour arracher des en- trailles même du peuple cette foi qui faisait la grandeur et la force de la France, on espère et on croit en l'ave- nir J. BONNET l'ami de tous les hommes de bien, quelles aue soient leurs croyances ». * Le docteur Grenier a confirmé à notre con- frère qu'il siégera à la Chambre avec son. burnous et qu'il fera ses prières là où il se trouvera. Dans la salle des séances, dans les cou- loirs ou dans la rue ? lui a demandé son interviewer. Pourquoi pas? a rénondu le député de Pontarlier. Ici, au début", 011 s'étonnait ; on me traita même de fou, mais bientôt on s'y habitua et aujourd'hui, dans les campagnes, on m'annorte l'eau et le linge nécessaires à mes ablutions. A Paris, sans doute, m'ac- cordera-t-on la même tolérance. Je pratique et pratiquerai toujours, s'il plait à Dieu, les préceptes de ma religion. Sans doute aurais- je des" désillusions, mais je n'en continuerai pas moins la lutte, avec la foi ardente qui m'anime et la sincérité do mes convictions, pour faire l'humanité meilleure , moins égoïste, plus indulgente ; s'il plait à Dieu, jc- réussirai. Par Fil SDéoiai LAS MAILLES DE NADAOU Dans presque toutes les provinces de notre vieux pays de France la tradi- tionnelle coutume des feux cle la Saint- Jean s'est perpétuée, vivace et populaire. En dépit du progrès de ce matéria- lisme scientifique qui prétend suppri- mer, au nom de la raison humaine, tous les vieux liens, poétiques et religieux, qui rattachaient les générations au sol où elles avaient pris naissance et à la foi chrétienne, héritage des aïeux, — en dépit même d'imbéciles Et c'est vraiment un magique spectacle, le 24 décembre, alors que le soleil a disparu â l'horizon dans les bru- es hivernales, de voir, aux premiers tintements de VAygelus du soir, des feux surgir un peu partout et s'épar- piller dans l'ombre noire des champs — pareils à ces étoiles lumineuses que, dans les belles ,nuits d'été, on voit suc- cessivement apparaître et se multiplier devant les yeux éblouis quand on contemple le firmament. Car ce ne sont pas seulement les villes et les bourgades, les villages et les hameaux qui allument ces feux... -"Dans chaque métairie, si petite et si isolée soit-elle, flambe un petit bûcher, ici de pignes, de gémelles, de branches de pins desséchées et pétillantes, là de clairs fagots de tauzins mêlés de fou- gères.,. Et, autour de ces foyers étin- celants, les enfants forment des rondes joyeuses, chantant encore en certains endroits les vieux couplets : Hailie dè Nadaou, Las tripas aou paou, ^Lou porc aou salin, 'ôurat.-é bézin ' A Saint-feevei tout particulièrement, centre de la région où s'est conservée la coutume des feux de Noël, le tableau est réellement féerique, émouvant. Du haut cle cette nsagnifique prome- nade- de Morlanne qui surplombe i'Adour aux capricieux méandres, la vue s'étend jusqu'aux limites de l'horizon sur des "forêts de pins qui donnent presque l'illusion de l'Océan, tandis que, sur l'autre rive du fleuve se dessi- nent les coteaux aux sommets desquels est perchée la jolie petite ville qui porte sijustement et si fièrement dans ses ar- moiries ce surnom de Cap de Gasco- P DE LA MM TllRQlil llflMBlJl IMS M Paris, 24 décembre. Le parti de la jeune Turquie a célébré, hier soir, le vingtième anniversaire de la promulgation de la Constitution ottomane en un banquet au restaurant Voltaire : plus cle soixante convives ont pris part à ce banquet qui était présidé par Mourad-Bey et Halil- Ganem. A la fin du" banquet, et après quelques mots cle bienvenue d'Ahmed-Piza," aux hôtes de la jeune Turquie, Mourad-Bey a ex- posé l'état déplorable cle la Turquie sous le règne Abdul-Hamid. H.alil'Ganem fait voir ensuite qu'il aurait suffi d'appliquer loyalement la Constitution de 1876 pour préserver l'empire Ottoman des maux auxquels il est en proie depuis vingt ans. .A. L'ELTSEE âris, 24 décembre. Le Gaulois croit savoir que d'importante? modifications seraient à la veille de se pro- duire dans la composition de la Maison du président de la République. Le général Tournier serait divisionnaire au printemps prochain et irait prendre le commandement d'une division dans l'Est. D'autre part, M. Félix Fatire aurait enfir,. constaté que le système mixte qu'il avait adopté pour les services intérieurs de l'Ely- sée ne constituait pas l'idéal d'une bonne organisation et. aurait prit le parti de sup- primer le double mécanisme d'un cabinet civil et d'un secrétariat général militaire. Revenant au système choisi par M. Casimir Périer, le président aurait décidé que les at- tributions de secrétariat général reviendraient au cabinet civil —M. Le Gall prenant le titre de secrétaire général — et que le nouveau général de brigade qui viendrait à l'Elysée, serait seulement le chef de la Maison militaire. Cet officier supérieur ne serait pas encore désigné, mais on parie à mots couverts d'un ancien officier de " la Maison militaire pré- sidentielle qui serait sur le point de recevoir les deux étoiles. II! Paris, 24 décembre. Le correspondant du Soleil à Rome écrit que Mgr Clari, le nouveau nonce, ne se dis- simule nullement les difficultés de sa situa- tion, mais il espère, à force de tact et de douceur, dissiper peu à peu ies préventions de beaucoup de catholiques à l'endroit non- seulement do la politique pontificale, mais de la'façon dont on a prétendu l'interpréter jusqu'ici. L'Election de Pontarlier Paris, 24 décembre. Le docteur Grenier, élu à Pontarlier, est décidément l'homme du jour et, comme on ne tarit pas de détails sur ce singulier per sonnage, le Matin a fait interviewer le "dé puté musulman par un envoyé spécial, et le récit cle cette conversation nous fournit quelques indications sur le rôle que le non vel élu compte jouer à la Chambre. Ses tendances, a-t-il dit, le porteront i siéger à la gauche radicale, si on" veut l'ad- mettre ; cependant, jaloux de sa liberté, il restera peut-être indépendant. Quoiqu'il en soit partisan au point "de vue théorique, il ne votera pas la séparation des églises et de l'Etat, il estime que ce n'est pas "l'heure de prend/e une telle mesure, qui*amènerait cer tainement des troubles dans le pays. En matière reiigieu.se, ii se proclame d'ailleurs Paris, 24 décembre. Les tableaux d'avancement paraîtront sous très peu de jours. Dans la gendarmerie, la commission supé- rieure a classé le colonel Moreau pour le grade de général de brigade, et pour le grade de colonel, les lieutenants-colonels : Serres, Prévôt, Lancelot, Guyon, Boule, et Laussac La gendarmerie n'a plus de divisionnaire ; elle n'est plus représentée dans l'état-majoj. dc notre armée, que par sept généraux de brigade, dont le général" Potelleret, qui pré- side le comité de gendarmerie, et les géné- raux Amade, Olivier et Risbourg, qui sont adjoints aux gouverneurs de nos forteresses de'l'Est. Tous les ans, le ministre de la guerre est obligé de confier, à des généraux d'artillerie, l'inspection de quelques arrondissements de gendarmerie. Le Matin dit que la retraite du ^général Poilloue de Saint-Mars ne sera définitive que dans quelques mois. A ia demande du géné- rai Billot, il aurait consenti à rester à la tète du 12e corps, jusqu'au moment où sera dé- signé son successeur. La Petite République prétend que le géné- ral Billot et l'amiral Besnard ont pris de récentes dispositions relatives à la mobili- sation. Le ministre de la guerre a décidé aue la brigade de gendarmerie de Saint-Pafgoire (Hérault) sera transférée à Paulhan. Ecole Saint-Maixent Sont admis à Saint-Maixent: 12e corps. — 14e d'infanterie : Chazal, Marroi et Talin d'Eyzac, serjreàts. 50e -. Moudon, Roliin et Rouzade. sareeilt" majors . 63e : Angelby, Brissaud, Hanoteau, Menain et Proust, sergents. 78e : Ceron et Dorville, sergents • Petit sergent major ; Thévcnot. sergent. ' 80e : Gauthier, Mégret de Devise, baste et Vallette, sergents ; \'éne> major. 107e: Chevalier, Lassalmonie, Marc et Vallette Picard, Ta- au, sergent sergents. 3 Feuilleton du "25 décembre 1890 Pli Par Pierre MAEL PREMIÈRE PARTIE LIS MYSTÈRE 1 Car, en vérité, si dissemblables qu'elles fussent, ces deux femmes étaient merveil- leusement belles, et le plus méticuleux ar- tiste, le dillettante le plus pointilleux, n'aurait su décider laquelle des deux l'emportait sur l'autre. Blonde et brune, elles offraient entre elles un contraste aussi séduisant que com- plet et qui les faisait mutuellement valoir. Leurs costumes sombreslaissaientlesbras nus depuis l'épaule, et elles apparaissaient, dans l'éclat de leur teint doré par le uttle de la mer, l'une sous sa couronne d'or fauve, «autre dans ses lourds bandeaux d'un noir fcleu. telles que des .créatures évoquées de fuelque légende du moyen âge ou d'un conte arabe enrichi nar l'imagination hvper- "Ohque du conteur." j ''; llc £ passèrent, et le voyageur demeura fiouipo à Sa p1acC ' Sans P ;u ' oleet sans Ce fut l'hôte qui tira Lebrcton de la rê- verie où l'avait plongé ce tableau fasci- nant. — Vous ne vous plaindrez pas, celle fois, j'imagine, — dit-il avec un sourire mali- cieux, — que les étrangers ont tout pour eux. Voilà, certes, une fière revanche de la France, et, qui plus est, delà Bretagne, sur les Anglaises, les Américaines, les Autri- chiennes, les Espagnoles ou les Russes qui encombrent nos "plages. — Ah ! — lit Lebreton, — ces dames sont des Bretonnes ? _ — Oui, monsieur, et même de nos voi- sines. Elles habitent Morlaix, où leur fa- mille occupe un rang considérable. Leur père, en effet, est un ancien magistrat cpii a pris sa retraite et vit dans ses terres. — Mais, — interrogea Colman, — ces dames m'ont paru avoir tous les dehors d'aisance, je dirai même dc... liberté, qui caractérise des Parisiennes tout à fait clans le « mouvement ». — Tout â fait « fin-de-siècle », voulez- vous dire ? souligna l'hôtelier avec un nouveau sourire. — Beaucoup do gens pen- sent comme vous, et les prudes laides cri- tiquent à qui mieux mieux le décollelé de leurs toilettes. C'est tant pis pour les cri- tiques. — Prenez garde, fit Lebreton, vous m'avez tout l'air, en ce moment, de plaider les circonstances atténuantes en faveur de ces deux splendides créatures. Pour moi, je vous l'avouerai, j'accorde trop volontiers mon admiration à la beauté pour qu'il mc vienne jamais à l'esprit de lui chercher des excuses. L'hôte cessa dc plaisanter, et ce fut d'un accent de profond respect qu'il reprit: — Non, monsieur, jo ne cherche aucune excuscà labeautô, peut-être trop« voyante », dos dames Kcrrcix. Quoi qu'essaient d'insi- nuer les langues les plus venimeuses, il n'y a rien, absolument rien à dire sur leur compte, et n'était leur éducation manifeste- ment parisienne, ainsi que vous l'avez tout de suite remarqué, on n'aurait qu'à les louer sur tous les tons. Elles sont belles, et elles le savent. Est-ce un si gros péché de le laisser voir? Ce qui est certain, c'est que dans ces corps superbes logent des âmes plus belles encore, et que la beauté de ces jeunes femmes ne les empêche pas d'être la providence des malheureux. _— Ah ! dit le voyageur avec une nuance d'émotion dans la voix, elles sont aussi bonnes que belles ! Tant mieux, et gloire à notre terre bretonne qui voit s'épanouir de telles fleurs ! Il se tut. Les deux jeunes femmes, objet rie leur entretien, avaient repris leurs loi-' ettes do ville, de simples et élégantes ro- bes de toi e et des chapeaux de la plus mo- deste paille. Elles s'avancèrent vers l'hôtel et parurent hésiter en voyant l'hôte en conversation suivie aveo le voyageur. Lebreton les lira d'embarras en s'écar- tant discrètement. Alors, la dame blonde s approcha de 1 hôtelier et demanda : — Monsieur Kerjan, savez-vous si la voiture pourra être prête à deux heures ? Kerjan salua et gardant son chn-peau à la main, répondit avec une sympathie très marquée : — Mademoiselle, j'ai donné mes ordres en conséquence, et je ne vois rien qui s'op pose à votre désir. La phrase était fort 1 ri en tournée et amena un sourire sur la jolie bouche rose. La jeune fille s'écria : — Bravo, monsieur Kerjan ! On voit bien que vous êtes poète à vos heures. Vous parlez le français comme un Norman lien. Cela fut dit avec un accent de gaieté char- mante et conununicative qui mit l'hôte en bonne humeur. Lebreton 'mi avait penché la lête et s'était détourné un instant, releva les yeux. Il tressaillit. » Celle des deux jeunes filles qui n'avait point parlé, ia brune, le considérait avec attention du fond de ses prunelles sombres. II La Légende de Rosmeur Colman Lebreton se détourna derechef, afin de rompre le charme. Il lui avait sem- blé que de ces beaux yeux se dégageait un fluide subtil qui l'enveloppait et lo pénétrait en même temps. Un son do cloche venu de l'hôtel émut tous les spectateurs de la plage. Kerjan, s'é- loignant de la jeune fille blonde, tandis que celle-ci se rapprochait de sa sœur, vint à son hôte de passage. — Voici le déjeuner qui sonne, monsieur. Vous pouvez prendre, si vous le voulez, votre place à la table d'hôte. — Merci, monsieur, répondit Colman. Après déjeuner, je vous demanderai quelques renseignements. — Je vous les donnerai de grand cœur, monsieur, si j'y puis satisfaire. Les deux hommes se séparèrent sur cette parole et le voyageur entra dans la salle à manger, bientôt suivi par l'alfluence des baigneurs, au nombre desquels se trou- vaient les belles jeunes filles. Auprès d'elles vint s'asseoir une dame à cheveux blancs, dont la beauté encore florissante et la sou- veraine distinction disaient assez qu'elle devait être leur mère. Tout en mangeant silencieusement, le jeune homme percevait des bribes de con- versations engagées près de lui. 11 est assez rare que ces entretiens de table d'hôte roti- fent sur des sujets d'une grande élévation. Cctn dti publie cosmopolite qui Créunentait la grève de Satnt-El'flam ne faisait point exception u la règle. puuut .v On parlait du pays des alentours, des sta- tions similaires et des avantages qu'y trou- vent les voyageurs. Les uns vantaient la beauté des plages, les autres le confortable ou lo bon marché des hôtels. Quelqu'un éleva la voix et dit : — Pour le bon marché et même le confortable, à ce prix-là, bien entendu, aucune maison ne peut lutter contre celle des frères Garmin, à Keravilio. — C'est vrai, — répliqua un autre. — Mais les patrons de l'hôtel sont si désagréa- bles qu'on ne se plait guère à entrer en re- lations avec eux. Co sont de véritables bru- tes. — L'année dernière, ils ont à moitié as- sommé un voyageur qui leur avait fait de très légitimes remontrances. Les voituriers ne se soucient pas d'y descendre et ils sont la (erreur des environs. Une troisième personne, une femme celte fois, appuya les dires des deux interlocu- teurs. — Ce que vous dites, monsieur, est tout à fait exact. Moi qui vous parle, j'ai dû m'enfuir de l'hôtel, il y a deux ans, tant j'ai eu peur que ces deux méchant» hommes me fissent un mauvais parti. Et cela parce que je les payais en billets de banque. Une exclamation interrompit la voix de la narratrice. sibT ° h ! V ° US exagérez? Cen ' est paspos- Mais la dame, piquée peut-être par ce doute de l'auditoire, reprit avec vivacité • — J exagère si peu, que si vous voulez interroger à ce sujet le garçon qui no us sort et qu, était témoin du la t, il 1 0 ônria vouslo répéter, et même vous 1 rï ,'il m a conduite à Lannion, où j'ai d à il ', pour « inirc de la monnaie. » J jllei cile. Il confhma o'nVn ' n ° ° Veiliéo cl do- ne- rinq cela, t, - cette mais Lan- tails il expliqua que ces Garmin n'étaient point du pays, qu'ils venaient d'Alsace peut-être do plus loin, ainsi que l'indiquait leur accent allemand très prononcé, et taient établis à Keravilio que depuis ou six ans. environ un an après le crime commis à Rosmeur. — Quel crime ? quel crime ? réclamèrent les baigneurs, alléchés par l'espoir d'un ré- cit palpitant. — Je ne saurais pas vous raconter , messieurs, — répondit l'adolescent parce que je n'étais pas au pavs à o cv époque, j'étais chez un oncle à Brest. Mais je sais seulement qu'on trouva dans les bois du château une jeune femme assassi- née, que personne ne put reconnaîtrt qu'on avait vu la veille de passage à nion. — Et l'assassin, est-ce qu'on ne le prit pas ? — Non, messieurs, on ne découvrit jamais l'assassin. Ce ne devait pas être 'un homme du pays. Les curieux étaient désappointés. Le premier des baigneurs qui avait parlé de ravilio essaya de les consoler. • 7 P a , h ! , J ' n 'y a pas d'imporlance £ cher à de te s récits. Chaque point, fûte de Bretagne peut enWr féuuiva ont .Les histoires do ces régions ont S tes plus sanglantes et plu^,gX s le unes quo es autres Mni= ;• ^ " )us 108 toujours une [Vmmo inv-l,,,,. L , tôrieusement assassin. , " iys - ^T"' 1 , fa, 'tci'oiro (pie la polio**» mai lait 0 dans ces parles, ou -i"" ''" B "ai' -y sont ljicn'itml»«i'''"lls ': Ke- . atta- de la rire d l> Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Page 1 and 2: LE NUMÉRO 5 CENTIMES dxxotiaiozx d
Page 3 and 4: NOUVELLES MILITAIRES ta conseil des
Page 5 and 6: Organe cniotîdieia. de Défense So
Page 7: à une politique colo- , à ia supp
Page 11 and 12: l'économie, à une politique colo-

25 décembre 1896 - Bibliothèque de Toulouse

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?