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2ème congrès sur la non-prolifération nucléaire Peut-on dompter le géant atomique? Le 2e congrès qui est chargé de dresser le bilan des recommandations du " traité de non -prolifération nucléaire" a débuté ses travaux à Genève à la fin de la première moitié du mois d'Août 1980, en présence des 60 pays signataires de ce traité. Les États-Unis, l'URSS et la Grande-Bretagne ont ratifié le tra ité en 1970 après de longues négociations qui ont abouti en 1968 à sa forme finale. Par contre la Chine et la France se .sont abstenues ; néanmoins, la France a déclaré qu'elle s'engage à respecter les différentes clauses de ce traité . La Chine a conservé son mut isme. Le premier congrès de ce genre a été tenu à Genève en 1975 . Le problème le plus épineux auquel ont été confrontés les congressistes était, à l'époque, la bombe atomique indienne. En effet, le secret de l'arme nucléaire est sorti de l'enceinte du " Club " des cinq géants (les U.S.A., l'URSS, la G.B., la France et la Chine) . Le congrès de cette année se tient quant à lui dans un climat plus tendu encore. Les participants vont débattre de plus ieurs problèmes, tel celu i de la prolifération des armes nucléaires dans plusieurs autres pays. Le Pakistan par exemple, est sur le point de se doter de l'arme atomique, Israël la possède déjà, pense-t-on. Au Moyen Orient, plusieurs pays arabes sont en train de développer les recherches dans ce sens dont l'Irak , que ses relations avec la France dans ce domaine · suscite une campagne d'intoxication' ?? sans vergogne déclenché par les moyens de propagande sionistes en Israël et les autres mass-media occidentaux à sa solde. Dans un passé récent, le service de renseignement sioniste le "Mossad " a réussi à détruire les deux réacteurs français " Osirak et Osirak Il " destinés à l'Irak avant leur acheminement vers .ce pays. L'assassinat d'un éminent physicien égyptien travaillant pour le gouvernement irakien a été aussi l'œuvre du " Mossad ". En Afrique, et avec la bénédiction des États-Unis, le parrainage des Français, le concours technologique d'Israël, l'Afrique du Sud raciste possède déjà sa bombe A ou sa bombe N. Les deux géants d'Amérique Latine marquent des pas décisifs dans ce sens, à savoir le Brésil et l'Argentine. Les efforts des 113 pays partic ipants à ce congrès vont-ils enfin réus sir à dompter le géant atomique qui est sorti déjà de son bocal et que personne ne peut obliger à y retourner. La tâche est difficile, mais elle n'est pas impossible ! L'énergie atomique est une arme à double tranchant ; pour la dompter, il faut être sage et rationnel. Comme elle est l'arme la plus terrifiante que l'humanité ait jamais connu tout au long de son histoire. Elle est en même temps une sour- , ce intarissable de bonheur et de pros pér ité si on l'ut ilise à des fins pacifi ques davantage d'électricité, élément moteur de tout progrès scientifique, technique :et technologique, qui peut se répercuter sur la production des biens de consommation et la satisfaction des besoins humains, que ce soit dans le monde développé ou en voie de développement. Ainsi, l'énergie atomique est le destin des générations futures. La question qui se pose est de savo ir si les forces de la justice, du progrès et de la paix dans le monde peuvent ame ner les relations internationales à évo luer dans le sens de la détente où les maigres résultats enregistrés ne sont pas irréversibles. Notons enfin que les clauses du traité de non prolifération nucléaire énoncent que tous les peuples ont le droit d'exploiter l'énergie atomique à des fins pacifiques. Mais la marge entre ce droit et l'utilisation martiale de l'énergie atomique est très " vague ". Comme nous l'avons déjà dit, plu sieurs pays dont la France et la Chine n'ont pas paraphé ledit traité. Ainsi , " l'Agence internationale de l'énergie atomique ne peut pas contrôler leurs installations atomiques, d'une part, d'autre part, l'acquisition par certains régimes fascistes et raciaux, tels Israël et l'Afrique du sud, de l'arme nucléaire est sans aucun doute, une menace directe contre la paix , la stab i- . lité mondiale et contre les peuples en lutte pour leur affranchissement du joug colonialiste et impérialiste. Aissa Siouda EL-DJEICH 0 208 - Septembre 1980
Brèves militaires internationales Selon le guide des flottes mondiales londonien: la flotte soviétique surpasse son homologue américaine Selon le guide des fl ott es maritimes mondiales appe lé « Genis " pub lié le mois d'août 1980, à Londres, l'URSS est en tra in de mettre au po int quatre port e-avions géants de 75.000 tonnes à propulsion nucléaire. Les USA, selon le guide , ont déj à quatre por te-avions. Le cinquième sera mis au point d'ic i l'an 198 5. Le guide précise que jusqu'à une époque récente l'URSS ne fabri quait que des porte-hélic optères. Il ajoute que l'URSS met en fonct ion chaque année 10 sous-marins à pr opulsion nucl éaire et qu'e lle possède act uellement 240 sous-marins dont la moitié est à pr opulsion nuc léaire. Elle possède en outre 70 autres sous -marins lance-missiles qui peuvent lanc er des missiles inter-continentaux pou vant atteindre n'importe quel objectif dans l'hémi sphère nord du globe terrestre à partir des eaux territoriales sovi étiques. Par contre l'OTAN , toujours selon le guide , ne possède que 150 sous-marins do nt la mo itié est à pro pulsion ato mique . Il paraît que la diminution des for ce s de l'OTAN est une politique voulue par les éditeu rs de ce guide en vue de fair e paye r les contribuabl es occidentaux davantage pou r pouvoir lancer d'aut res complexe s militaro-i ndustriels et augmenter les dépenses militaires . Le guide londonien a est imé que l'année 1978 a été l'année de l'équ ilibre des forces maritimes soviétiques et américaines et que cet équilibre est actuellement r ompu au profit de l'URSS. La flotte sov iéti que ne cesse de se renforcer depuis. L'am iral For chkov a passé 25 ans de son service à bâtir cette flotte « géan te " . La France, ajoute le guide , œuvre depu is longtemps à occuper une place de cho ix parm i les grandes puissances et elle possèdera pro chainement une flotte de prem ier degré. La base de Berbèra concédée officiellement aux USA Un accord permettant aux USA d'utiliser la base soma lienne de Ber bera, sur le Golf d'Aden , a été paraphé jeudi 21 août 1980, à Wash ington. Ains i, la Somalie permettrait aux forces américaines d'utiliser l'importante base aérienne et navale de Berbera en échange d'une aide militaire US d'envi ron 25 millions de dollars pour l'année en cours. Mogadiscio avait initialement déclaré une aide militaire de 2 mill iards de dollars. Cet accord fait suite à ceux conclus depu is le début de l'année entre les Etats-Unis, le Kenya et le sulta nat d'Oman . Ainsi les USA visent à renforcer leur potentiel militaire dans la région du Golf, près des réserves pétrolières et dans l'Océan Indien qui devient une zone de ten sion surtout après le triomphe de la révoluti on iranienne. Avion américain non détectable M. Harold Brown, secrétaire d'Etat amé ricain à la Défense a révélé le 22 août 1980, que les Etats -Unis ont réussi à mettre au po int un nouvel . avio n de combat que les radars ennemis ne peuvent pas détecter. Ce nouvel avion, para ît- il, va bouleverser la balance des forces entre les USA et l'URSS. Aucune autre précision n'a été donnée en ce qui concerne les · caractéristiques de cet avion ni le procédé employé pour pouvoir échapper à la détection radar enne mie. Des bases Pershing US en Egypte Selon la revue koweitienne «EI Hade t » , les Etats -Unis d'Amérique procèderont prochainement à la mise en place de bases pou r les missiles « Persh ing " en Egypte et en Palestine occupée. La revue se basant sur des sources diplomatiques bien informées à Damas, a précisé que ces missiles ne disposeront pas d'ogives nucléaires, mais ils pourraientfen être dotés à partir de la 6ème flotte US qui se trouve en Mer Méditerranée, en cas de conflit nécessitant le recours à l'arme nucléaire. La Grande-Bretagne s'apprète à produire de nouvelles ogives nucléaires Selon la revue britannique « Sunday Times » . la Grande-Bretagne s'apprete à produire une nouvelle og ive nucléaire et ce , avant l'acquisition des missiles «Trident" qui remplaceront dans dix ans les « Polaris " . La revue a révélé que la Grande Bretagne est en train d'entreprendre des expériences mo ins espacées qu'auparavant. .La revue a est imé que la durée entre deux expériences est ramenée de 40 à 8 mois seulement. Le cc Front de libération de l'Egypte arabe» revendique l'explosion d'un cc Phantom » américain Le Front de Libération de l'Egypte Arabe a revendiqué le 23 août 1980, à Beyrouth, l'explosion de l'un des deux
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