L'Algérie aux

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Les pr o blèm es na t ionaux à caractère social ont dominé les ; eprés ent at io ns. lVl ostaganem. Le coup d'envoi a ete tees . Dans la plupart des cas, la donne le 19 août 1980 à la salle « Afri- recherche des th éâtres est plutôt colque " . Ce festival constitue pou r les lective qu'ind ividuelle. Ce qui denote amateurs un pari et un critère pou r une certaine option et un certain conna itre la position du théâtre ama- espr it. Ne découle-t -il pas du système teur en Algérie. On considère ce fes- de gest ion adopté déjà aux secteurs tival comme l'une des manifestations industriel et agricole. En outre, les qui se perpétuent pour faire promou- thèm es qui ont été choisis, sont exvoir t'art Eifamatique dans notre pays. traits du rép ert oire mondial et ne reflèt ent pas à forti ori les réalités Cette année, le taux de partic ipation aux éléminatoires a été élevé; 80 troup es théâtra les y ont participé ; ce qui dénofe la préoccu pati on des jeunes 24 trou pes seulement ont été sélectionnées. Parmi cell es-ci, neuf devaient donner des représentati ons à la salle Afrique. Les autres se sont vues confier l'animation culturelle dans la wilaya de Mostaganem, notamment au sein des unités de production et des villag es socialistes. A travers les repr ésentati ons théâtrales, on peut noter les remarques suivantes relati ves à la thématique. Les pièces qui ont été présentées, ont traité : - les sujets po litiques et internationaux relatifs aux prob lèmes des pays du Tiers-M onde et des mouvements de libération nationale ; - des problèmes à ca rac tè re social ; - des problèmes politiques et économiques dissimulant des buts politiques et économiques. Il y a lieu de souligner aussi qu'à tr avers le choix de la thémati que, le théâtre amateur est confronté au problème de l'œuvre littéraire. La pauvreté des text es inci te les amateurs à des recherches individuelles puis collecti ves. Les textes cho isis peuvent être soit des œuvres algériennes, soit des œuvres étrangères mais adap- quo tidiennes de l'Algérie. Par ailleurs, la question de la langue a fait l'objet d'un déb at. La langue pop ulaire reste usitée par le théâtre amateur. Toutefois, le dilemne - dialect e langue arabe - est un faux problème. A notre avis, il est plus important de rechercher une langue théâtrale étud iée et expressive, qu'elle soit populaire ou litt érair e. Peu importe, la langue populaire demeure une , ques tion momentanée et liée à notre avis à l'analphabétisme dont la disparit ion émoussera le problème. On remarque enfin que le dialog ue sur scène apparaît comme un mélange de langue populaire et étrangère avec l'argot. LES PROBLÈMES INTERNATioNAUX ET POLITIQUES , Ce phénomène n'a pu être maîtrisé par le théâtre amateur qui nous révèle ce rtaines faiblesses. La faiblesse de la critique découle du niveau intellectuel superficiel et de l'ignorance des problèmes politiques. Auc un effo rt n'est fait en direction du spectateur qui pressent que le messag e doit porter un sens incarnant le niveau de l'acteur à la hauteu r du th ème. LES PROBLÈMES NATIONAUX A CARACTÈRE SOCIAL Dans toutes leurs représentati ons, les amateurs ont essayé de traiter différe nts problèmes sans pour autant po lariser leur attention sur les plus essentiels . Les suggestions et solutions proposées dans les différents thèmes sont assez superficielles voire même faibles. • Le théâtre amat eur reste toujours co nfronté à ce rtains prob lèmes qui font obstacle à son évolution : absence de ·culture, sous-culture, absence de formation dramatique. Ces problèm es peuvent êtr e résolus avec peu d'efforts. En effet, des solutions assez simples sont à envisager telles que les stages et séminaires ainsi que les rencontres artistiques. En dépit de to us ces problèmes, le théâtre amat eur présen te certains avantages par rapport au théâtre professionnel. L'un de ce s avantages réside dans le jeun e âge des acteurs. Cette sorte de « mat ière premi ère" do it faire l'objet d'une attenion part iculiè re de la part des resp onsables co ncernés. Cette génération sera dans les année s à venir une énergie nouvell e laquell e, si elle est consci ente , remplira à bon escient sa mission artisti que. Grâc e à l'expé rlence qu'il s auron t ac quise , les futurs acteurs pr ofessionnels feront l'éloge et la gloir e du théâtr e algérien, et ser ont à l'abri du vedettariat. Les problèmes que rencontre le thé âtre amateur ne doiv ent pas ce pendant nous en désin téresser. Il faut au contraire encourager l'expérienc e de l'art' dramatique en Algérie en y contribuant peu ou prou afin que le nouveau théâtre algérien ne soit pas altéré par une espèce de culture d'alié nation de la soci été algérienne. 42 EL-DJEICH No 208 - Septem bre 1980 S.M.
Sports Jeux olympi ques de Moscou UN Dc nos envoyé s spéciaux à M oscou : A. HIC HA rvl B. RA MDA NE MOSCOU 80 * c üuus - Alti s - Fo rtius , ces mots magiques ont transcendé durant quinze jours les athlètes des cinq continents. Hicham A., notre en voyé spécial à Moscou relate ci-après les exploits les plus en vue de ces jeux où l'am biance propre aux grands événements a régné de bout en bo ut. Il s'interroge par ailleurs sur la partlclpa tion algérienne à ces joutes universelles. Dimanche 3 août 1980, il était 20 heure s 59 minutes à l'horloge du maje stueux stade de Lénine lorsque le rideau tombait sur la 22ème édition de s jeu x olympiques. Des j eux qui, pou r tou s ceu x qui les ont suivis de prè s ou de loin , res tero nt un merveilleux sou venir. Leu r parfaite réu ssite s'insc rira à jamais dans les annales de l'histoire de s jeux mode rnes . De la cé rémo nie d'ouverture, une véritable fê te gymn ique, à celle de c lôture que beaucoup d'observateurs ont qual if ié de sommet de la perfection , la 22ème ol ympiade aura été de loin la me illeure de tou te s les précédentes éditions. Ou'on en juge. Au plan de l'organisation, que ce soit sur les stades ou en dehors, le succès a été tota l. Le s organisateurs ont tou t mis en œu vre , supports logistiques, i humains et matériel s, pour un bon déroulement de s compétitions. Ouant aux disposit ions offertes pour rendre le séj our des plus agréables aux athlètes, accompagnateurs, journaliste s et visiteurs, pas la moindre insuffi sance n'a pu être re levée. Au plan purement sporti f, les 36 records mondiaux établis à c ôté de s 76 . autres olympiques illustrent on ne peut mieux, un niveau technique qui fut des plu s élevés. Par con séquent l'ab sence des América ins, Japonais et autres Allemand s de l'Oue st - une absen c e qui a fait couler beau coup d'encre et de salive à la presse occidentale - n'a pa s eu la moindre incidenc e sur le dé roul ement de s compétitions Aut re rec ord à relever, celui de l'as- sistanc e qui éta it de l'ordre de 4,8 mil lions de spectate urs. De même, il est à sig naler que pour la première fo is depuis la deu xième guerre mo ndia le aucun cas de dop age n'a été enregi stré DES REC ORDS PRESTIGIEUX Des nombreux records pul vérisés à Moscou, c ertains on t vraiment défr ayé la chronique. Il fau t di re que les JO. 1980 ont connu eux aussi leurs 43
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