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L'Algérie aux

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Économie<br />

Activités de production<br />

La production globale<br />

Les déséquilibres sectoriels des<br />

investissements ont certainement été<br />

à l'origine de disfonctionnem ents de<br />

structure de l'éco nomi e nati onale , et<br />

ont perpétué la mauvaise querelle de<br />

" l'environnement inadéquat " ou des<br />

" goulots d'étranglement ".<br />

Les déséqu ilibres sectoriels ne furent<br />

pas étrangers à la naissance et à<br />

l'agg ravation des déséquilibres interrégion<strong>aux</strong><br />

et.intra-région<strong>aux</strong>.<br />

Pendant la pér iod e 1967-1978, les<br />

investisseu rs publics ont dépensé,<br />

calcu lé au prix constant, une masse<br />

de l'ordre de 300 milliards de dinars,<br />

dont plus de 150 en dev ises .<br />

La production intérieure brute, résultat<br />

annueJ de la mis e en œuvre des<br />

capit<strong>aux</strong> investis et des forces de travail,<br />

ne s'est accrue, en termes constants<br />

, qu'au rythme de croissance<br />

moyen de 7,2. Elle est passée de la<br />

sorte, d'un peu plus de 40 milliards de<br />

dinars en 1967 à 86,8 milliards de dinars<br />

en 1978.<br />

Il est évident qu'u ne telle croissance<br />

de la pr oduction intérieure<br />

brute est bien faib le comparativement<br />

<strong>aux</strong> efforts déployés, et notamment au<br />

volume des investi ssements engagés.<br />

Hydrocarbures : un nécessaire relai<br />

pour l'après épuisement de nos<br />

réserves. La production des hydrocarbures<br />

est demeurée él evée pendant<br />

la pé riode et a entrainé une<br />

chute non négligeable dans le niveau<br />

de nos réserves d'hydrocarbures sans<br />

que parallèlement une pol itique énergique,<br />

à long te rme , po ur prendre le<br />

relai après épuisement cie nos réserves,<br />

n'ait été mise en œuvre. Il est loin<br />

d'être considéré, non plus, -que les<br />

pri x a l'exploitation de nos hydrocarbur<br />

es aient atteint leur niveau optimum<br />

qu'il s'agisse des hydrocarbures<br />

liquides ou gazeux .<br />

L'agri culture a stagné<br />

ques et climatiques ni par quelque<br />

forme de gestion qui lui serait<br />

inada ptée.<br />

Normalement l'aut og estion bien<br />

appliquée aurai t dû libé rer considé rablement<br />

les forces de production par<br />

rapport <strong>aux</strong> forces de salariat agricole<br />

donc, pour l'autogestion ; c'est l'application<br />

qui est a revoir et non pas la<br />

conception.<br />

Au second motif, le secteur public<br />

dans l'agriculture (autogestion et secteur<br />

de la Révolution agra ire) ne<br />

compte que pour 27 % dans la valeur<br />

ajoutée totale, évaluation faite en prix<br />

courants. Dès lors, accuser l'autogestion<br />

du marasme de l'agriculture pro-<br />

cè de à la fo is d'une analyse superficie<br />

lle et d'une méconnaissance<br />

grave des conditions co nc rètes du<br />

monde rural.<br />

Les productions des serv ices : en<br />

hausse. mais insuffisantes :<br />

Les transports et commerces ont<br />

connu, quant à eux, des évolutions en<br />

hausse , mais insuffisantes pour parer<br />

<strong>aux</strong> phén omènes par fois simultannés<br />

d'engor gem ent et de pénurie.<br />

D'une ma nière générale, les pro ­<br />

ductions des services ont reflété la<br />

part rela tivement trop grande dans<br />

nos activités des importations de<br />

biens et leur distributions.<br />

Les productions industrielles: nos<br />

hydrocarbures. ont été médiocres<br />

dans l'ensemble, pendant la pér iode.<br />

Les nive<strong>aux</strong> atteints, très en decà des<br />

objectifs et des capacités de production<br />

, ont retardé l'intégration indu strielle<br />

et économique visée et il n'est<br />

pas inexac t d'aff irmer que de ce fait,<br />

elles ont aggravé l'extraversion de<br />

l'économie.<br />

En effet, les insuffisances et les carences<br />

évoquées se sont traduites au<br />

niveau d'importations de bien s et de<br />

services de plu s en plus accrue s jus ­<br />

qu'à atte indre, t<strong>aux</strong> pratiquement<br />

inégalé dans le monde, la mo itié ou<br />

plus de notre production intérieure<br />

brute.<br />

Le marasme qui la caractérise n'est<br />

expl icable ni par' les conditions physi- L'intégrat ion économ ique nécessaire à une rée lle indépendance,<br />

Réanimer nos productions et les<br />

32 FI O.IFICH "Jo 708 . Septembre 1980

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