L'Algérie aux

12) La valo risation de la production
agricole en particulier de la tomate et
des dattes, par la multiplic ation des
unités décentralisées de conditionnemen
t, de fabricati on de conserves et
de transformation en tenan t compte
lors de leur implantation, des spécifici
té s régionales.
Encou rage r et réun ir les c onditl ons
favorables à l'intégration des frères
émigrés dans le secteur agricole.
En matière d'organisation du secteur
agric ole
LE CONGRÈS DEMANDE :
13) La décentralisation des structures
de recherc he et de développement
de la production animale et végétale.
14) Le renforcement des capacités
des CAPCS afin d'assurer correctement
leur mission de sout ien à tous
les producteurs y compris à la petite
paysannerie.
15) La restructuration des exploitati
ons autogérées et coopératives en
vue de leur assurer une gestion rationnelle
et une pleine efficacité économi
que,
16) L'or ientat ion et l'encourage-'
ment de la petite paysannerie à s'or·
ganiser dans des groupements coopératifs
et pré coopératifs de production
et de co mmercialisation sur la
base de l'ad hésion volontaire.
17) La simp lification des procédùres
d'octroi de crédits à l'ensemble
des producteurs, la décentralisation
effectiv e des structures de financement,
ainsi que des or ganes chargés
de con trô le et du suivi des investissernents
plan ifiés.
,1B)' La réorganisati on du système
actuel de commercialisation dans 113but
d'assurer une plus grande fluldlt é
de la distribution et une meilleure protec
tion des intérêts des producteurs
et du consommateur.
3) INDUSTRIE
LE CONGRÈS DEMANDE :
1) La. mise en œuvre d'une po litique
énergétique à même de concilier les
besoins actuels et prévisibles de
l'économie nationale et ceux des générations
futu res. Compte tenu du
ca ractère limité et non renouvelable
des ressources en hydrocarbures, le
développement d'une politique d'ut ilisation
des énergies de substitution
s'impose, de même 'qu'une po litique
d'économie d'é nerg ie.
2) Le Congrè s affirme la nécessité
de la participation progressivement
croissante de l'industrie à l'accumulation
nationale, appelle à la mobilisation
des travailleurs, des élus et des
cadres gestionnaires pour gagner la
bataille de la production et de la gestion,
pou r accroître l'effi cacité de l'outil
de production et de diminuer les
coûts de production pour atténuer le
coût des investissements.
3) L'élaboration d'une politique de
développement industriel national et
régional à même de développer la
participation des collectivités locales
à la satisfaction des besoins prioritaires
en produits industriels et de service
et accroître leur rôle dans l'intégration
de l'économie.
LE CONGRÈS DEMANDE:
4) Le Congrès souligne que la taille
des unités et complexes ne doit être
décidée à l'avenir qu'en fonction
d'exigences éconornlques.fechniques
et de planification.
5) La maturation complète des pro ­
jets et la mise en place progressive
des structures spécialisées constituant
un des moyens d'encadrement
de l'acquisition de technologie, devront
créer les conditions de plus en
plus larges des capacités nationales,
d'étude et de réalisation et leurdéveloppement.
6) Le Congès demande, dans Il'! respect
d'une politique industrielle à
moyen et long termes assurant une
plus grande indépendance et une plus
grande intégration économique, d'ex- ;
plorer la possibilité de développement
d'une industrie de montage afin
de satisfaire les besoins en biens de
consommation ou d'équipements
jugés nécessaires en vue d'une économie
effective de devises.
7) Le Congrès demande en outre,
d'encourager et de développer notamment
au niveau local et du secteur
privé, l'artisanat de serv ice de biens et
d'art traditionnel.
B) D'achever dans les meilleurs délais
et les meilleures conditions les
projets en cours de réalisation .
9) D'entreprendre les investissements
de valorisation du potentiel
existant en vue de lever ies goulots
d'étranglement observés dans les
cyc les de production. .
10) D'orienter les investissements
nouveaux vers les activités liées aux
secteurs prioritaires notamment :
l'habitat et les aménagements urbains,
l'agriculture et l'hydraulique, les in- ,
frastructures économiques et socia- ;
les, l'éducation et la formation, la' maturation
des projets susceptibles
d'être lancés dans les prochains
plans, notamment pour la production
des biens d'équipements et les projets
favorisant l'exportation de biens
et de services.
11) LE CONGRÈS DEMANDE que
les activités planifiées de production,
de biens et de services ainsi que d'investissements
s'exécutent sans entraves
d'aucune sorte et que soient levés
les obstacles bureaucratiques dans
l'approvisionnement des unités et la
réalisation des projets. Les procédures
administratives doivent de ce fait
évoluer et s'adapter aux impératifs
d'une pratique effective de la planification
à tous les niveaux.
12) LE CONGRÈS DEMANDE l'in ­
tégration du secteur privé dans les
plans en vue de le faire contribuer de
manière positive à l'effort de développement
du secteur industriel. Cet investissement
d'appoint doit se faire
dans des conditions qui garantissent
que le secteur privé n'acquiert dans
aucune des activités des situations de
monopole de fait.
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