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monographie - Histogen Dol

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Dans cette glorieuse descendance, le sang des Jarnoüen se rencontrait avec celui de leurs anciens rois. La maison<br />

de Coëtquen figurait avec beaucoup d’honneur depuis le XIII e siècle. Originaire du dit lieu, paroisse de Saint-<br />

Hélen, elle donna des gouverneurs de places fortes et des capitaines renommés. Françoise de Coëtquen, par sa<br />

mère Françoise de Malestroit, descendait des anciens rois de Bretagne. La très illustre maison de Châtillon, alliée<br />

à la maison royale de France, avait fourni entre autres : Urbain II, premier pape français, promoteur de la<br />

première croisade au concile de Clermont ; Jean, connétable de France ; Gaucher, qui se signala au siège de Saint<br />

Jean d’Acre en 1191, et à la bataille de Bouvines en 1214 ; Jean, évêque de Saint-Malo, mis au rang des saints ;<br />

Charles, dit de Blois, qui disputa la couronne de Bretagne à Jean de Montfort, et fut tué à Auray en 1364, inscrit<br />

lui-même au catalogue des Bienheureux.<br />

Jacquemine Jarnoüen, demoiselle de la Geguaye, entra vers le milieu du XVI e siècle 38 dans la famille du Fournet,<br />

en épousant écuyer Jean du Fournet. Cette ancienne maison originaire du Fournet, dans la paroisse de Saint-<br />

Judoce, blasonnait d’argent à trois pelles de four de gueules. Deux de ses membres, Jean et Perrot du Fournet<br />

s’étaient illustrés en France sous les ordres de du Guesclin qui les avait honorés d’une particulière amitié et les<br />

avait mis au nombre de ses légataires. Jean du Fournet avait aussi déposé pour la béatification de Charles de<br />

Blois. Cette famille devait être maintenue d’ancienne extraction à la réformation de 1668, sur preuves de onze<br />

générations nobles.<br />

Dernière représentante de son rameau du Beau-Rocher et de sa maison au pays de Dinan, Jacquemine Jarnoüen 39<br />

mourut à Guenroc en 1574 (Registres paroissiaux de Guenroc). Son époux décéda en 1585.<br />

Les premières alliances que l’on constate dans la branche de Villartay sont celles de Jeanne Jarnoüen avec Robin<br />

Richer vers 1555, et de Raoullette Jarnoüen avec Guillaume Richer le 29 septembre 1570 40 . Cette alliance de<br />

1555 est confirmée par les registres de la paroisse. Ils figurèrent en effet dans l’acte de mariage de leur fils, Jean<br />

Richer, en 1578.<br />

Ces Richer, originaires de l’Avranchin, se disaient issus des seigneurs de Cerisy-la-Salle en Cotentin. Toutefois,<br />

leur situation nobiliaire n’était pas très nette. Ils portaient d’or à trois chevrons d’azur, chargés chacun de trois<br />

besants d’or. Un membre de ce rameau établi à La Bouessac, évêché de <strong>Dol</strong>, se fit maintenir dans sa noblesse en<br />

1668.<br />

Marie Jarnoüen avait épousé vers le milieu du XVI e siècle Guillaume Grohand, de Roz-sur-Couesnon. De cette<br />

union, Julien né le 8 décembre 1555 décéda le 22 mars 1610 (Registre paroissial de Roz).<br />

Le 7 novembre 1571, Noble Pierre Jarnoüen écuyer, sieur de Villartay, épousa Jeanne Gaslain demoiselle de<br />

Villemarie 41 , et devint l’auteur du rameau de Villemarie. Il eut Pierre, Mathurin, Guillaume, ligueurs, Jeanne et<br />

François sieur de la Galmandière. Robert Jarnoüen, sieur de Villartay et de la Gloriaye entre dans la famille<br />

Gauthier par son mariage avec Guillemette Gauthier le 1 er août 1588. La même année, Robert Jarnoüen épouse<br />

M. Guerche, et Julienne Jarnoüen est mariée à B. Lambert le 23 mai.<br />

Quelques années plus tard, Jean Jarnoüen, écuyer, sieur de Villartay, se marie à Jeanne Bouvier.<br />

Jeanne Gaslain décéda en 1618. Sa pierre tombale se voit encore en bas de la nef de l’église de Pleine-Fougères<br />

et porte l’inscription suivante « De par Guillaume Jarnoüen sur Jeanne Gaslain Villemarie 1618 Son époux<br />

décéda 1620 ».<br />

38<br />

Le mariage fut célébré en 1566. Jacquemine Jarnoüen apportait en dot à son époux les métairies nobles de la Jéguaye, du Beau-Rocher et<br />

de la Gilbert.<br />

L’église de Guenroc possède une pierre tombale où les armes des Jarnoüen figurent en alliance (Gilles de Villartay, communication<br />

personnelle, 2004).<br />

39 Jacquemine Jarnoüen est plusieurs fois mentionnée sur les registres de Guenroc. En 1570, elle tient sur les fonts du baptême Julien Neveu.<br />

40<br />

Le plus ancien registre de Pleine-Fougères est celui des mariages ouvert en 1542 et commence par l’acte de mariage de Raoullette<br />

Jarnoüen et de Guillaume Richer.<br />

« Le Vingt neuff ye jour de sepbre an mil …[cinq] soixan dix Guille Richer de la dite par de … [Pleine-Fougères] Roulette Jarnoen sa feme<br />

espouserent en leglise de pl[eine-Fougères] … baniz et Solennisez par troys dimache lun apres lautre [sans] intervalle de jour de dimache et<br />

sans opo.on an 15[70] » signé : R. RICHER (traduction R. Lebois, communication personnelle, Michel Pelé, 2003).<br />

41 Village situé en Pleine-Fougères.<br />

21

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