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monographie - Histogen Dol

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qui surveille les travaux fait une chute et un wagon lui broie le bras gauche. Les chirurgiens de Mayenne devront<br />

lui désarticuler l’épaule. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur. Entré au service de Paris, il mettra en œuvre<br />

le chantier du métropolitain dont la première ligne sera inaugurée le 19 juillet 1900. Jusqu’en 1932, il a poursuivi<br />

sa tâche comme inspecteur général à l’Hôtel de Ville de Paris et présidé à la construction de cent vingt-huit<br />

kilomètres de voies. Il mourut à Paris le 3 août 1936 et son nom est désormais accouplé à celui de la station<br />

Montparnasse pour souhaiter (bien des voyageurs le croient) à nos gens de l’Ouest qui descendent du train …<br />

« la bienvenüe à Paris ».<br />

Postérité de Gilette Jarnoüen, demoiselle des Nouettes, et de Charles de la Cornillère<br />

Des nombreux enfants de Gilette Jarnoüen et de Charles de la Cornillère, deux au moins doivent nous retenir :<br />

Françoise et Pierre de la Cornillère.<br />

Françoise de la Cornillère épousa à Saint-Marcan en 1685 Messire Jacques de Québriac 87 , seigneur de la Cour et<br />

du Flachay en Sains, de la maison des grands écuyers de Bretagne. En 1780, leur descendant direct « haut et<br />

puissant messire Jean François de Québriac, chevalier, chef de nom et d’armes, comte dudit nom, seigneur de<br />

Blossac, de Halouze, de Patrion et autres lieux, fils majeur de feu haut et puissant messire Jean François Xavier<br />

comte de Québriac, et de haute et puissante dame Jeanne Chobé, dame comtesse de Québriac » épousa « haute et<br />

puissante demoiselle Bénigne Jeanne de Châteaubriant », alors que le comte de Marigny s’unissait à Marie de<br />

Châteaubriant (Registre paroissial de Combourg). Toutes les deux étaient filles de très haut et très puissant<br />

seigneur René de Châteaubriant, comte de Combourg, descendant des anciens souverains de Bretagne et de Saint<br />

Louis. « Elles reçurent la bénédiction nuptiale à Combourg, le même jour, la même heure, au même autel, dans<br />

la chapelle du château. Elles pleuraient, ma mère pleurait. » a écrit leur frère René, qui assista à la cérémonie et<br />

signa les deux actes de mariage.<br />

Pierre de la Cornillère eut l’honneur d’être tenu sur les fonts par Haute Dame Anne de Châteaubriant, sa tante 88 .<br />

Son caractère peu facile et batailleur lui valut une vie assez mouvementée. De son mariage avec Jeanne de<br />

Rabasté, il eut un fils Charles qui fut député de la noblesse aux états de Bretagne.<br />

Tout en s’acquittant de sa charge de député, Charles de la Cornillère s’occupa de ses propres intérêts. Héritier de<br />

l’humeur belliqueuse de son père, il soutint contre la ville de <strong>Dol</strong> et contre l’évêque deux longs procès, et obtint<br />

gain de cause.<br />

Marié à Jeanne Toullier de la Villemarie, Charles eut douze enfants. En 1739, il maria sa fille Jeanne à Messire<br />

Gabriel Blanchard, capitaine de cavalerie, seigneur de la Buharaye, et Jeanne-Pétronille, une autre de ses filles, à<br />

Messire Julien Cheville-Vaulerault, seigneur de Tressé. Pétronille-Jeanne de la Cornillière et Julien Cheville,<br />

seigneur de Tressé, laissent un fils Messire Pierre Cheville, seigneur de Tressé, marié dans l’église de Saint-<br />

Jouan-des-Guérets en 1770 à Demoiselle Magdeleine de Pontual, fille de Haut et Puissant Messire Sébastien,<br />

comte de Pontual. Pierre Cheville mourut sans postérité en 1818.<br />

René, marquis de la Cornillère, fils de Charles, fut comme son père député aux Etats de Bretagne, et s’intéressa<br />

beaucoup à l’agriculture (Bellenger, Maison de la Cornillère).<br />

Postérité de Jeanne Jarnoüen et de Maître Marin Portais<br />

Jeanne Jarnoüen naquit le 27 juin 1612 à Châteaubourg de Guy Jarnoüen, sieur de Villartay marié à Gilette Le<br />

Meslif. Le 18 janvier 1635, elle épousa à Châteaugiron Maître Marin Portais, sieur de Montflou, originaire de la<br />

paroisse de Rannée près de la Guerche. D’après monsieur de Coucy, la famille Portais blasonnait d’azur au<br />

chevron d’or, accompagné en chef de deux roses de mêmes et en pointe d’un aigle au vol abaissé d’argent alias<br />

de sinople à trois pals aiguisés d’argent, à la fasce vivrée d’or, brochante. De cette union, pas moins de sept<br />

enfants naquirent 89 :<br />

87 Jacques de Québriac fut père de Charles, né à Sains en 1686, lequel fut père de Jean, comte de Québriac, né à Roz-sur-Couesnon en 1711,<br />

et marié à Fougères en 1740 à Jeanne Chabé.<br />

88 Anne de Châteaubriant était fille de Jean, de la tige de Beaufort, seigneur de Vaumuran en Pleine-Fougères. Elle était mariée à Jacques de<br />

la Cornillère, frère de Charles marié à Gilette Jarnoüen.<br />

89 René le 9 mars 1641, mort enfant ; René le 8 juin 1642 ; Armelle ; Olive le 5 février 1646 ; François le 26 août 1645 ; Guillaume le 21<br />

février 1649 et Suzanne en novembre 1653. Marin Portais avait épousé en premières noces Jeanne Perrin, mais il semble qu’il n’y a pas eu<br />

postérité de cette union.<br />

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