13 Edition originale d’un ouvrage important sur l’histoire du pétrole. Précieux exemplaire relié à l’époque aux armes du marquis de Ménars. PATIN, Charles. Traité des tourbes combustibles. Par Charles Patin, Docteur Regent en la Faculté de Médecine de Paris. A Paris, chez Jean du Bray & Pierre Variquet, 1663. [Relié avec :] MENTEL, Jacques. Patricii, Castro-Theodoricensis, de Vera Typographiae origine paraenesis. Paris, Robert Ballard, 1650. Petit in-4 de : I/ (8) pp., 119 ; II/ (20) pp. pour le titre, la dédicace, la préface, la table des chapitres, le portrait de l’auteur, 122, (6) pour la table. Relié en plein veau blond de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, armes dorées frappées au centre, dos à nerfs orné d’un chiffre couronné répété dans les caissons, tranches rouges. Coiffes anciennement restaurées. Reliure de l’époque. 215 x 157 mm. RARE ÉDITION ORIGINALE DE CET OUVRAGE IMPORTANT SUR L’HISTOIRE DU PÉTROLE. Kress n° 1116 ; Brunet, IV, 438 ; Ward & Carozzi 1741 ; Wellcome 1252. “First edition of an important early book on the history of petroleum” (Weil, XXII, 228). Charles Patin (1633-1693), médecin, antiquaire et numismate, fils du célèbre médecin et écrivain parisien Gui Patin, était un enfant prodige. A 14 ans il soutint des thèses sur les différentes parties de la philosophie en grec et en latin. Reçu docteur régent de la faculté de médecine de Paris à 23 ans, il fut forcé de s’exiler en 1668 pour échapper à une lettre de cachet lancée par Colbert qui l’accusait d’avoir débité quelques exemplaires d’un ouvrage satirique interdit en France. Il se fixa finalement à Padoue où il enseigna la chirurgie. LE PRÉSENT OUVRAGE EST UN IMPORTANT TRAVAIL SUR L’HISTOIRE DE LA PARAFFINE. L’AUTEUR Y TRAITE DES DIFFÉRENTS TYPES DE TOURBES, de leur formation, de leur matière, de leurs cendres et de leurs fumées, de l’utilité de leur confection… Il traite aussi de quelques gisements qu’il situe à Babylone et à Zante (Grèce). Il est illustré d’une vignette sur le titre et du portrait de l’auteur gravé à pleine page par Le Febure. L’ouvrage de Jacques Mentel relié avec ce texte est L’ÉDITION ORIGINALE D’UN TRAITÉ dans lequel il prétend être le descendant de Jean Mentel qui aurait selon lui inventé l’imprimerie. Jacques Mentel (1597-1671), savant médecin français, prétendait appartenir à la famille de Jean Mentel, à qui plusieurs écrivains ont attribué l’invention de l’imprimerie, et il fit tous ses efforts pour accréditer cette opinion. Il étudia la médecine à Paris et s’appliqua principalement à l’anatomie ». Cet ouvrage « conserve toujours, aux yeux du bibliographe sérieux, une certaine autorité » (Brunet, supp. I, 1010). 34
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE DE CET OUVRAGE RARE, RELIÉ À L’ÉPOQUE AUX ARMES ET AU CHIFFRE DE Jean- Jacques Charron, marquis de Ménars (1643 -1718). « Jean-Jacques Charron, vicomte, puis marquis de Ménars, baron de Conflans-Sainte-Honorine, seigneur de Neufville et autres lieux, fils de Guillaume, trésorier de l’extraordinaire des guerres, et beau-frère du grand Colbert, naquit en 1643, devint conseiller au Parlement de Paris, puis maître des requêtes, fut créé marquis en septembre 1676 et nommé président à mortier le 11 janvier 1691 ; il mourut le 16 mars 1718 près de Blois. Il avait épousé Françoise de la Grange-Trianon. Ce personnage fut un grand bibliophile ; il acquit vers 1679 la collection des de Thou qu’il vendit en 1706 au cardinal de Rohan, alors évêque de Strasbourg ; le reste de sa bibliothèque, qui était fort riche, fut vendue à La Haye après sa mort ». (Olivier 185). 35