N°6 - SLAM
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La collection de vases formée par Sir Hamilton à Naples entre 1764 et 1772 en 362 planches.<br />
Paris, 1785-1788.<br />
HANCARVILLE, Pierre-François-Hugues / DAVID. Antiquités étrusques, grecques et romaines.<br />
Gravées par F. A. David. Avec leurs explications par D’Hancarville.<br />
Paris, chez l’Auteur, 1785-88.<br />
5 volumes in-4 ornés de 5 titre-frontispices et de 362 planches (dont 2 répétées deux fois). Reliés en<br />
plein veau jaspé de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de<br />
tomaison de maroquin rouge et vert, tranches dorées. Reliures de l’époque.<br />
255 x 188 mm.<br />
SECONDE ÉDITION DE CETTE PUBLICATION PRÉSENTANT LA COLLECTION DE VASES FORMÉE PAR SIR<br />
HAMILTON A NAPLES ENTRE 1764 ET 1772.<br />
Blackmer 847 ; Graesse, Trésor de livres rares, 340 ; Vinet, Bibliographie méthodique et raisonnée des<br />
Beaux-Arts, 1528 ; Cohen, 474 ; Brunet, II, 536.<br />
Ambassadeur d’Angleterre à Naples à partir de 1764, Sir William Hamilton prit une part active aux<br />
recherches exécutées dans les ruines d’Herculanum et de Pompéi.<br />
Il eut à cœur de réunir des richesses artistiques de l’Antiquité et acquit notamment une extraordinaire<br />
collection de vases antiques, de la maison Porcinari, qu’il céda ensuite au British Museum.<br />
DURANT SON SÉJOUR À NAPLES, SIR HAMILTON CHARGEA PIERRE-FRANÇOIS-HUGUES D’HANCARVILLE,<br />
dont il appréciait l’érudition et le talent artistique, DE RÉALISER UNE MAGNIFIQUE PUBLICATION POUR<br />
PERMETTRE AU PUBLIC LETTRÉ ET AMATEUR D’ART D’ADMIRER SA COLLECTION.<br />
« Il y a ici plus qu’une transition, il y a un progrès réel, et c’est ce que sentait Millin quand il faisait<br />
partir de la publication de d’Hancarville l’étude un peu sérieuse des vases peints. Si l’uniformité<br />
d’exécution, la coloration fantaisiste de certains vases donnent une idée assez fausse de leurs peintures,<br />
ces images sont bien supérieures à celles données par Passeri, Montfaucon ou Caylus. Si le luxe de ce<br />
livre est mal employé …, il témoigne de l’importance accordée aux vases peints, précédemment si<br />
négligés. Ne l’oublions pas, le chevalier Hamilton a été une sorte d’initiateur de cette branche d’étude.<br />
Sa fortune et son temps, pendant les quarante années, ou peu s’en faut, qu’il résida à Naples, comme<br />
ambassadeur anglais, furent employés à faire des fouilles, à récolter des vases, à former deux superbes<br />
collections et à les mettre en lumière. Il vendit la première au Musée Britannique, où elle est encore,<br />
mais avant de l’envoyer, il chargea d’Hancarville, homme d’esprit et d’imagination vive, de la publier,<br />
et de là le livre ci-dessus. » (Vinet).<br />
« Il y en a une seconde édition sous la même date en 5 volumes in-8 » (Graesse).<br />
CE SUPERBE OUVRAGE EST ORNÉ DE 362 PLANCHES DESSINÉES ET GRAVÉES PAR F.A. DAVID, LA PLUPART<br />
COLORIÉES À LA MAIN À L’ÉPOQUE.<br />
“This is an inexpensive version of Antiquites & tirees du Cabinet du M. Hamilton which first appeared<br />
in 1766. David and d’Hancarville have offered the contents of that work in a more accessible form,<br />
mainly for the use of artists and designers“ (Blackmer).<br />
BEL EXEMPLAIRE FINEMENT RELIÉ À L’ÉPOQUE DANS DES RELIURES UNIFORMES EN VEAU JASPÉ.<br />
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