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RENE MALLIEUX - Namaste Mountainguides

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Le service militaire<br />

En 1930, René Mallieux fait son service militaire à l’Aviation, à l’époque des biplans.<br />

Un livre d’Emile WITMEUR, intitulé « Contact !... Enlevez les cales ! » décrit très bien<br />

les heures drôles, exaltantes, angoissantes et parfois tristes, vécues à l’Aéronautique<br />

militaire.<br />

René et Mimile étaient de vrais amis.<br />

René a terminé ce parcours en tant que capitaine-commandant de réserve de la<br />

Force aérienne.<br />

« Une manière un peu compliquée d’aller de Bierset à la rue Burenville ! On peut rire<br />

puisqu’aussi bien il n’y eut pas de casse. Or donc, lundi après-midi vers 15 heures,<br />

un avion militaire évoluait à basse altitude, sur le coteau des bires, vers le haut du<br />

quartier de l’Ouest. Les habitants, nez en l’air, perçurent soudain des pétarades<br />

anormales ; le moteur avait des ratés. Et l’on vit, tout-à-coup, se détacher de la<br />

machine volante, une forme humaine sur laquelle un grand parapluie ne tarda pas à<br />

s’ouvrir. Au gré des vents, ce champignon bizarre et son appendice se balancèrent<br />

plusieurs minutes tout en se rapprochant de la terre… puis ils touchèrent le sol, dans<br />

les « cot’hais » appartenant à M. Bovy, rue Burenville. Tandis que le parachutiste<br />

entrait à Liège de cette manière, l’aviateur avait réussi à maîtriser sa machine et lui<br />

relevant le nez, il la conduisait sans encombre jusqu’à l’aérodrome de Bierset. La<br />

version officielle était celle-ci : le lieutenant Paul Wilmart, accompagné d’un<br />

observateur, le sous-lieutenant de réserve René Mallieux, effectuait un vol sur un<br />

avion militaire, quand, aux ratés du moteur, il crut discerner une panne d’essence.<br />

Craignant le pire, il ordonna à son observateur de boucler son parachute et de<br />

descendre ; le sous-lieutenant obéit et sauta. N’empêche que cette façon d’entrer<br />

dans notre bonne ville a suscité des commentaires passionnés. En Burenville, on<br />

chante maintenant sur l’air de « La mascotte » : « Les envoyés du paradis,<br />

Parachutistes, mes amis…. ».<br />

Extrait du Journal de la Wallonie, février 1937.<br />

N.B. Il y a une version officielle et une autre version. René avait envie de sauter en<br />

parachute, sport qui ne se pratiquait pas à l’aviation à cette époque. Avec son<br />

copain, Paul Wilman, il a réalisé ce saut, en évitant tous les deux d’être punis.<br />

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