RENE MALLIEUX - Namaste Mountainguides
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La guerre 1914-1918<br />
Nous voici en 1914. L’Allemagne envahit la Belgique.<br />
C’est le départ de René, d’André, de la maman et de la grand-mère pour l’Angleterre.<br />
La maman rentre en Belgique retrouver son mari ; les enfants restent seuls avec leur<br />
grand-mère, Madame Renkin-Fetu. André a 9 ans, René en a 7.<br />
Ils fréquentent le St John’s College à Brixton SW. Ci-joint, copie d’un bulletin du 21<br />
avril 1915 et d’un document du 10 septembre 1915.<br />
Pour ne pas vivre à Liège durant l’occupation, Fernand Mallieux a loué une maison à<br />
Tilff.<br />
Jean-Claude Vittoz écrit dans la revue « Ardennes et Alpes », n° 93 :<br />
« 1915, c’est la première guerre mondiale, les Allemands sont chez nous. Cette<br />
année-là, la famille Mallieux quitte Liège pour venir s’installer à Tilff, région plus<br />
paisible à cette époque troublée. Le fait serait tout à fait banal, si ce n’est que cette<br />
famille avait deux garçons : André et René. Ce denier deviendra un des pionniers de<br />
l’escalade liégeoise. Habitant non loin des rochers, avenue de la Grotte, René et<br />
André vont souvent jouer à Ste-Anne, munis de bougies et de boîtes d’allumettes. Ils<br />
font quelques incursions dans la grotte, mais jamais très loin, précise René. Ce qui<br />
intéresse surtout les frères Mallieux, ce sont les rochers situés à gauche de la grande<br />
dalle, ils sont inclinés et présentent de nombreux gradins. Un terrain de choix qu’ils<br />
gravissent à moultes reprises, non sans se faire enguirlander par les passants surpris<br />
par l’audace de ces effrontés. Leur plus grand « exploit » est d’avoir par le même<br />
chemin poursuivi l’escalade en louvoyant entre les parties les plus raides (solo) et de<br />
rejoindre, fiers comme Artaban, le château de Brialmont et son verger orienté plein<br />
sud, afin de s’adonner à la traditionnelle partie de maraude. Il fallait cependant se<br />
méfier du garde plutôt sectaire. Cela se passe en 1918, René a 12 ans, son frère<br />
André est d’un an son aîné. La famille Mallieux retournera à Liège en 1920.»<br />
La paix retrouvée<br />
De retour à Liège, André et René font leurs études à l’Athénée et sous l’influence de<br />
leurs parents, ils découvrent la nature. Certains dimanches, le professeur de<br />
botanique emmène en promenade quelques élèves dont les frères Mallieux pour leur<br />
montrer les fleurs et la faune de leur région.<br />
A cette époque déjà, René aime la hauteur. Il établit un circuit autour de la salle à<br />
manger : buffet, cheminée, appuis de fenêtres, commode, et chaises ; sans mettre<br />
les pieds au sol ! Un jour, les deux frères imaginent se mettre nus dans la gouttière,<br />
en faisant semblant de se battre. Le voisin assis sur un banc au fond de son jardin<br />
les voit et s’affole. Il se précipite pour prévenir les parents. La maman court à<br />
l’étage et trouve ses deux fils « studieusement » assis dans leurs chambres.<br />
Poursuivant leurs études, André devient avocat et René obtient le diplôme de<br />
licencié en sciences commerciales et consulaires de la Haute École Commerciale et<br />
Consulaire (H.E.C.C.).<br />
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