FONCTIONS RÉGULUES Table des matières 1. Introduction 2 2 ...
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<strong>FONCTIONS</strong> <strong>RÉGULUES</strong> 19<br />
est un sous-ensemble k-régulument fermé de R 3 qui n’est pas localement fermé<br />
au sens de Zariski. En effet, la clôture de Zariski de F est égale à C × R. Le<br />
sous-ensemble F de C × R n’est pas Zariski ouvert pour la topologie induite<br />
car son intersection avec {O} × R est réduite à l’origine de R 3 et n’est pas<br />
ouvert dans {O} × R.<br />
Dans le cas k = ∞, l’énoncé du Corollaire 4.10 peut être considérablement<br />
renforcé car les fermés sont alors les fermés de Zariski.<br />
Le Théorème 4.9 a encore l’énoncé suivant comme conséquence :<br />
Corollaire 4.12. Soient ℓ, m, n <strong>des</strong> entiers naturels et k un entier surnaturel.<br />
Soient<br />
f : R n →R m et g : R m →R ℓ<br />
deux applications k-régulues. Alors la composition g ◦f : R n →R ℓ est k-régulue.<br />
Démonstration. L’application g ◦ f est bien-sûr de classe Ck . Soit U l’intersection<br />
<strong>des</strong> domaines <strong>des</strong> fonctions coordonnées de f. La restriction de f à U est<br />
donc une application régulière dans Rm . D’après le Théorème 4.9, il existe une<br />
stratification<br />
R m p<br />
=<br />
en sous-ensembles localement fermés de R m au sens de Zariski telle que la<br />
restriction g |Si est régulière, pour tout i. Soit i tel que U ∩ f −1 (Si) est Zariski<br />
dense dans U. Soit U ′ un ouvert Zariski dense dans U avec f(U ′ ) ⊆ Si. La<br />
restriction à U ′ de g ◦ f est alors régulière. <br />
Corollaire 4.13. Soient m, n <strong>des</strong> entiers naturels et k un entier surnaturel.<br />
Une application k-régulue de R n dans R m est continue pour la topologie krégulue.<br />
Démonstration. Soit f : R n →R m une application k-régulue et F un fermé krégulu<br />
de R m . Il existe une fonction k-régulue g sur R m dont l’ensemble <strong>des</strong><br />
zéros est égal à F . D’après le Corollaire 4.12, g ◦ f est k-régulue. L’image<br />
réciproque<br />
f −1 (F ) = Z(g ◦ f)<br />
est donc un fermé k-régulu de R n . <br />
Grâce au Corollaire 4.12, on est en mesure de montrer que l’anneau R k (R n )<br />
n’est pas noetherien, lorsque k est fini, même si la topologie k-régulue est<br />
noethérienne :<br />
Proposition 4.14. Soient n et k <strong>des</strong> entiers naturels. L’anneau R k (R n ) n’est<br />
pas noethérien lorsque n ≥ 2.<br />
Démonstration. Pour m ∈ N, soit fm la fonction k-régulue sur R n définie par<br />
fm =<br />
i=1<br />
Si<br />
x 3+k<br />
2<br />
x2 2 + (x1<br />
.<br />
− m) 2<br />
Soit Im l’idéal de R k (R n ) engendré par les fonctions f0, . . . , fm. On montre<br />
comme dans [22, Ex. 6.11] que la suite d’idéaux croissante I0, I1, . . . n’est