13 août 1896 - Bibliothèque de Toulouse

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AB ONNKMiSNT9 

n8 et départ**»»* »mItroï> h TroiB mois Six mois Un an 

*«- • • • • il fr. 20 fr. 

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FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL 

gfl vnAÉ(HATURE 

rdes. — Le chœur des mi- 

Encore 1,011 Quelques réflexions. — 

neuïS- — Toujours la pluie. — 

BiarrlîZ '»^de-Luz. — On demande 

Saint-Jea , Un gribouille de Ladu 

soleil- - 

Ï>0VXB. ' aoralement furieux quand on 

On est g

chambre à coucher et d'un cabinet de toi- 

lette. 

L'ameublement du château ne vise que le 

confort. Point de meubles anciens, d'étoffes 

de prix, de bibelots rares. Le grand luxe du 

domaine est réservé aux merveilleux jar- 

dins et au parc à l'anglaise qui contient tous 

les arbres d'essences que l'on a pu acclima- 

ter dans le climat hongrois. Leur végétation 

est superbe. Les jardins, les pelouses et les 

prairies sont arrosés deux fois par jour, le 

matin et le soir. Ce domaine et le château 

furent créés par l'archiduc Joseph, palatin 

de Hongrie, qui épousa la duthesse Marie- 

Dorothée de Wurtemberg et mourut en 1855. 

Son fils, l'archiduc Joseph, y mène une vie 

patriarcale. Avec lui, tout le monde est lové 

à six heures. A sept heures, on sert le petit 

déjeuner dans la grande salle à manger. 

Fuis, on va respirer l'air matinal dans les 

jardins. Les enfants rentrent ensuite pour 

suivre leurs cours sous la surveillance de 

leur mère. L'archiduc, qui porte toujours sa 

petite tenue de général, s'occupe de son 

commandement en chef de la landwehr hon- 

groise. Il charme ses loisirs en lisant beau- 

coup pour se tenir au courant de toutes les 

nouveautés scientifiques et littéraires. On 

sait qu'il est membre honoraire de l'Acadé- 

mie hongroise des sciences. Le déjeuner est 

servi à midi. Dans l'après-midi, on se pro- 

mène à pied, en voiture ou à cheval. L'archi- 

duc, qui est général de cavalerie, monte à 

merveille, et son écurie, un modèle du gen- 

re, contient les plus beaux spécimens de la 

production chevaline hongroise et étrangère. 

On dîne à sept heures, et les causeries qui 

suivent le repas ne sont pas longues, car le 

couvre-feu sonne à dix heures. 

On commence à chasser à Alcsuth, dont le 

parc est très giboyeux. Les perdreaux, les 

faisans et les lièvresyfoisonnent. Très nom- 

breux les cerfs et les chevreuils, qui sont 

tirés à balle. L'archiduc est un fusil de pre- 

mier ordre ; mais la chasse ne le passionne 

plus depuis la mort de son second fils, l'ar- 

chiduc Ladislas qui, l'an dernigr, mourut, à 

l'âge de vingt et un ans, à la suite d'un acci 

dent de chasse. 

La tristesse qui a régné pendant un an à 

Alcsuth a disparu depuis les fiançailles de 

l'archiduchesse Marie-Dorothée avec Mon 

sieur le duc d'Orléans. 

Par Fil Spécial 

Lancement 

Comment ont été faites ces fiançailles ? Ni 

par raison d'Etat, ni par raison de convenan- 

ces, mais uniquement par le cœur. 

Monsieur le duc d'Orléans, encore enfant 

de douze à quatorze ans, avait connu sa pe- 

tite cousine au château d'Eu où avait lieu 

une réunion de famille. Les deux enfants fu- 

rent attirés par une mutuelle sympathie. Us 

se rencontrèrent une seconde fois à Kings- 

ton, lors du mariage de Mgr le duc d'Aoste 

avec la princesse Hélène d'Orléans. L'archi- 

duchesse Marie-Dorothée, qui avait été très 

impressionnée du bel acte eccompli par son 

cousin lorsque, bravant la loi d'exil, il vint à 

Paris réclamer sa place de soldat dans l'ar- 

mée française, et qui l'avait ensuite suivi 

dans toutes ses autres manifestations patrio- 

tiques, fut saisie de sa mâle figure, de son 

esprit primesautier et de l'énergie de son ca- 

ractère. Le prince, de son côté, en revoyant 

sa gentille petite cousine, l'ut épris de sa 

beauté, de sa grâce et de son intelligence 

sûrè et pondérée. 

Cette seoonde rencontre ne fut point 

oubliée. 

Dans les derniers jours du mois de juillet, 

le prince se trouvant avec sa grand'tante, la 

princesse Clémentine de Saxe-Cobourg, com- 

. m*mça à la questionner sur sa petite-fille, 

l'archiduchesse Marie-Dorothée. 

« Va la voir, lui dit-elle, tu sauras ainsi 

plus que je ne puis t'en dire. » 

Et Monsieur le duc d'Orléans alla tout 

droit à Alscuth. Là, son choix fut définitf. 

A ce moment, l'empereur François-Joseph 

jvint à Budapest et le prince s'y rendit pour 

le saluer. L'Empereur, en apprenant qu'il ve- 

nait d'Alscuth, eut un pressentiment,et, lors- 

que le prince lui parla du plaisir que lui 

avait fait sa visite, il répondit en souriant 

finement et en l'embrassant: «Retournez donc 

là où est votre bonheur. » 

Le prince, fixé sur les sentiments de l'Em- 

pereur, retourna quelques jours après à 

Alscuth, avec la princesse Clémentine, pour 

faire sa demande. Elle fut accueillie avec 

joie. 

Il fallait seulement îd consentement du 

chef de la maison d'Habsbourg-Lorraine. 11 

arriva, par une dépêche très affectueuse. 

L'empereur François-Joseph, en le donnant, 

disait que cette nouvelle union de la Maison 

. de France avec sa Maison impériale réalisait 

un de ses plus vifs désirs. 

Le lendemain Monsieur le duc d'Orléans 

passait au doigt de l'archiduchesse Marie- 

Dorothée la bague des fiançailles ornée d'un 

splendide rubis. La porte du salon fut aussi 

tôt ouverte, et les fiancés, avec leurs parents 

reçurent les membres do leurs familles et 

les personnes de la suite du prince. Le com 

.te de Gramont et le comte do Chcvilly, en 

, baisant la main de l'auguste fiancée,lui expri- 

mèrent, avec leurs vœux de bonheur, ceux 

de tous les amis de la Maison ne France 

On passa ensuite dans la salle à manger 

où était servi le déjeuner de la famille, au 

quel furent retenus le comte de Gramont, le 

comte de Chcvilly, l'aumônier du château, le 

directeur du domaine et le secrétaire de 

l'archiduc. On porta la santé des fiancés. 

Depuis ce jour Monsieur le duc d'Orléans 

est resté auprès de sa fiancée. C'est seule 

ment vers le milieu de ce mois qu'il la quit- 

tera pour se rendre dans le Tyrol, dans une 

propriété qu'il a achetée pour y chasser le 

chamois. De là Monsieur le duc d'Orléans 

passera, dans les premiers jours de septem- 

bre, en Angleterre, en ne faisant aucun sé- 

jour à Bruxelles. Au château de Woodnor- 

ton, il réunira toute sa famille et recevra ses 

amis de France pour leur présenter sa fian- 

. eée qui s'y trouvera avec ses parents. Le 8 

septembre, tous se rendront à la petite cha- 

pelle de AVeybridge pour asister à la messe 

de Requiem qu'on célébrera pour le troisième 

anniversaire de la mort de Monsieur le Comte 

de Paris. 

„ Rien encore n'a été décidé pour le lieu et 

la date du mariage. On croit toutefois qu'il 

aura lie, ttu palais impérial de Sohœnbrunn, 

tu-en. o,'" 1 "" " H,is »''«'«•. ou dans les 

Piem.ers JUMVS ,1e novembre, 

On prête S la ftitfcte duchesse d'Orléans 

1 intention de venir passer quelque temps ft 

Paris, pour y iaire la connaissance de 'tous 

les amis de la Maison de France. 

Un témoin. 

A.\x IDa.tLorrxo*y 

Paris, 12 août. 

On lit dans le Malin : 

Il y a quelques jours, nous reproduisions un 

extrait d'un article dans lequel un de nos con- 

frères réclamait du ministère des colonies une 

enquête sur la mission confiée à M. Fonssagri- 

ves, administrateur du Dahomey, chargé de re- 

trouver les restes de M. Forget, assassiné par 

les Baribas au cour3 d'une tournée d inspection 

à Abomey, Savalou, Carnotville et à quelques 

postes situés au nord de la colonie. 

Suivant notre confrère M. Fonssagrives, après 

avoir retrouvé les restes de M. Forget. attrait, 

sans motif et malgré les protestations d'amitié 

des peuplades indigènes, ouvert le feu contre 

les cavaliers envoyés par les chefs dos villages 

Baribas que la colonne devait traverser. 

Enfin, grave accusation : M. Fonssagrives au- 

rait abandonné en route MM. Berini, Carré et 

Boron blessés pendant le combat ou exténués de 

fatigue au cours d'une marche forcée ordonnéo 

par M. Fonssagrives. 

En attendant que les résultsts do l'enauète or- 

donnéo par M. Lebon soient connus, nous avons 

demandé â M. l'abbé Fonssagrives, frère de 

l'administrateur du Dahomey, ce qu'il pensait 

des accusations portées contre son frère. 

M. l'abbé Fonssagrives a énergiquement 

pris la défense de son frère, il a montré à 

notre confrère des lettres de l'administrateur 

du Dahomey dans lesquelles celui-ci relatait 

les faits qui lui sont imnutés ; voici sommai- 

rement comment M. Fonssagrives les pré- 

sente : 

Je suis arrivé à Yag-Bassou le 1er mai. Dès 

mon arrivée dans le village, j'ai été attaqué par 

89 cavaliers et 150 hommes armés ; j'ai aussitôt 

ordonné un feu de salve qui a abattu une cin- 

quantaine d'ennemis dont plusieurs chefs 

malheureusement, dès les premières flèches re 

çues, les porteurs ont perdu la tête ; ils se sont 

précipités, abandonnant leur charge, au milieu 

des gardes civiles, dont ils ont rompu les rangs, 

et pendant dix minutes, cela a été ùne véritable 

débandade, malgré tous mas efforts, ceux du 

docteur Berini et des deux gardes principaux, 

qui m'accompagnaient. 

Pendant lè temps que nous avons mis â les 

rallier, j'ai eu sept gardes civils tués, autant de 

porteurs, plus quinze gardes civils blessés plus 

ou moins grièvement et une vingtaine de poj 

teurs et de hamacaires : un des gardes princi- 

paux a été blessé au genou et moi j'ai reçu 

dans le bras gauche une flèche qui a pénétré 

assez profondément dans les chairs ; "j'ai dû 

l'arracher av»c les dents, car le bois m'est resté 

dans la main au premier effort et le poison n'a 

pas eu le temps de pénétrer dans ia circulation 

sans quoi j'y 'étais. 

A la suite de cette affaire j'ai dû changer de 

route ayant perdu mes bagages que mes guer 

Fiers u'ont Jamais voulu aller chercher ; nou 

avons été privés pendant cinq jours de vivres et 

d'eau ; nous avons tous failli mourir de soif. Par 

dessus le marché, le troisième jour deux garde 

principaux se sont égarés avec quelques homme, 

et j'ai sur leur compte les plus grandes inquié 

tudes ; je les ai attendus vingt-quatre heures. 

Quand nous avons trouvé un point d'eau, j'ai 

envoyé à leur recherche avec " de i'eau, mais 

malheureusement inutilement. 

En résumé, je me suis assuré de la mort de M. 

Forget et j'ai châtié les coupables, mais cela 

m'a coûté cher. 

J'espère encore que les deux gardes princi- 

paux auront pu gagner le Nigerauquel cas ils se- 

raient sauvés", j-ai d'ailleurs envoyé, depuis mon 

retour à Carnotville des émissaires dans toutes 

les directions. J'ai la certitude qu'ils ne sont 

pas aux mains des Baribas; si donc, ils ont pu 

résister aux fatigues auxquelles nous avons tous 

failli succomber et rencontrer une rivière, ils 

doivent être en route pour redescendre à la côte, 

mais je suis très inquiet, J'attends ici les ordres 

du gouverneur et je pense rentrer à Portonovo 

d'ici quelques jours." 

Pour le 'moment, ajoute l'abbé Fonssagrives, 

je n'en dis pas davantage; je laisse l'opinion 

faire justice des procédés et des calomniés soi- 

gneusement préparées dans le silence et le re- 

cueillement du cabinet contre un vaillant soldat 

de la France. 

Telles sont, fidèlement reproduites, ter- 

mine le rédacteur du Matin, les déclarations 

faites nar M. l'abbé Fonssagrives. 

du « Potauan » 

Le Havre, 12 août, 

te croiseur cuirassé Votiniau, construit 

dans notre port, est parti à 11 heures l.t2. . 

C'est ce croiseur qui avait été lancé l'an 

dernier mais, à cette époque, l'opération 

n'avait point réussi et on avait dû remettre 

ur cale ce bâtiment ; cotte fois-ci, tout s'est 

bien passé. Une foule nombreuse se pressait 

sur la jetée où jouait la musique du 119e de. 

ligne. 

Au passage du sémaphore se trouvaient 

MM. Siegfried, député, Marais, maire du lia-: 

vre, le eolonel Barry, le chef du service mari- 

ime, et diverses autorités locales. Les sa-' 

luts ont été échangés entre la foule et l'équi- 

page du Vothuau. 

Paris, 12 août. | ; 

D'après la Petite République on a reçu au- 

ministère de l'intérieur un rapport bien 

curieux du préfet de la Haute-Saône sur les' 

agissements du libéré Baïhaut. 

Celui-ci, non seulement saisit avec èm- s 

pressentent toutes les occasions de mani-' 

rester dans des banquets mais encore tend ai 

revendiquer publiquement le titre d'ancien 

député et ancien ministre ; il a même, p%r 

raft-il, écrit à un conseiller général. 

Vous pouvez compter sur mon concours et sur 

mon appui quand vous on aurez besoin (sic). 

Le préfet a fait, en outre, connaître oue le 

maire de Lure a assisté au premier banquet 

en l'honneur de Baïhaut, ce qui a motivé la 

démission d'un certain nombre de conseillers 

municipaux. 

LES INCIDENTS D'ORIENT 

Londres, 12 août. 

A la Chambre des communes, M. Curzoh 

dit qu'il a reçu un télégramme du consul 

d'Angleterre en Crète, disant que le monas- 

tère de Saint-Jean, à Anopolis, près d'Héra- 

cléon, a été attaqué; vingt-neuf personnes, 

hommes, femmes et enfants, ont été tués et 

plusieurs autres blessés ; le -monastère et' 

quatre églises ont été détruits ; de nom-: 

breuscs têtes de bétail ont été enlevées. 

La nouvelle envoyée par le consul '.de' 

Grèce en Crète, disant qu'un prêtre avait été' 

brûlé, n'est confirmée par aucune dépêche' 

de source anglaise. * 

Rome, 12 août. 

La Sampa publie la dépêche suivante, de 

Cattaro : 

On affirme qu'il est probable que le tsar se 

rendra à Cettigne après'avoir visité Paris. 

De source autorisée, on affirme encore que le 

tsar, en quittant Paris, fera une visite aux sou- 

verains d'Italie, à Monza ; il passerait par 'f rieste 

pour se rendre dans le Monténégro. 

* On assure, enfin, que la proclamation oflicieile 

du prince de Naplcs se fera le 20 sentembre pro- 

chain. 

Berlin, 12 août. 

On confirme que l'empereur de Russie et 

l'impératrice de Russie assisteront à la re- 

vue qui aura lieu à Gœrlitz. 

On ajoute qu'ils partiront le 7 septembre, 

sans avoir visité Berlin. Ou a donne comme 

raison de cette abstention, la crainte qu'il ne 

se produise dans cette ville, des manifesta- 

tions encore plus hostiles aue celles oui se 

sont produites à Vienne contre le tsar." 

cesse au contact de ce foyer puissant et rayon- 

nant, l'Université de Rennes, qui l'enveloppera 

et le pénétrera chaque jour davantage. 

C est ainsi que l'école nationale de Rennes ne 

tardera pas a prendre sa place, et une place 

a nonneur. à côté de sea deux grandes s'oeurs 

aînées, l'école da Gristnan et l'école de Mont- 

pellier. 

Et le président du conseil termine par 

cette phrase : 

Je suis convaincu qu'elle fera plus d'une fois 

parler d'elle, et que l'enfant que vous allez bap- 

tiser, M. le président, sera digue de son par- 

in. 

Après divers discours, le chef de l'F.tat a 

remis la croix du Mérite agricole à l'archi- 

tecte des bâtiments. 

La matinée s'est terminée par une visite à 

la caserne d'artillerie et par un déjeuner of- 

fert parle président de la Rénublique, dans 

les salons de la préfecture. 

Examens et Concours 


Le diplôme supérieur d'ingénieur civil des 

mines est accordé aux élèves externes fran- 

çais et étrangers sortant de l'Ecole nationale 

supérieure des mines dont les noms sui- 

vent : 

Elèves français : Marillier, Waton, de Ejam- 

bure, Tostivinr, Desprès. Douchy. Siquot, Bri- 

card, Gerville-Réaclie. Greanet, Henry Daydé, 

Warnod. Chapot, Breton, de France, Bouquerel, 

Saglio. Marmôttan, Duportal, da Chaignon, Mou- 

tet, Vilot et Joannes Faure. 

Elèves étrangers ; Fanos, Counas, Feslau, Mal- 

tezos, Negulici et Vassialiadi. 

Voici la liste des candidats à l'emploi de 

vétérinaire stagiaire ayant composé dans les 

villes de Paris, Lyon et Toulouse admis à 

subir les épreuves orales à Paris au minis- 

tère de la guerre le 24 août courant, à huit 

heures précises du matin : 

Antoine. Bélanger, Birou, Bonniot, Boule, 

Chappat, Eteihn, Fort, Ganeval, Gobert, Gotibi- 

nat, Guyot, Hans, Hardy. Henry, Lafargue, Lar- 

deyret. Lavaux. Leroy. Mesnager, Metifiot, Mous- 

silïac, Pressard, Schùler, Vantillard, Waskovit. 

Les candidats ci-dessus désignés, qui n'au- 

ront pas obtenu leur diplôme en fin d'année 

dans les écoles vétérinaires ne seront pas 

admis à subir les épreuves orales. 

« OFFICIEL 


L'Officiel publie les décrets par lesquels : 

1' M. Rémion, sous-directeur de lrc classe 

des contributions indirectes à Reims, a été nom- 

mé directeur de 3e classe des contributions 

indirectes à Mont-rie-Marsan. en remplacement 

de M. Chapuzet, mis a la retraite sur sa de- 

mande ; 

2- M. Brac, directeur de 3e classe de l'enre- 

gistrement, des domaines et du timbre à Quim- 

en la même qualité à Poitiers, 

per, a ete nomme 

en remplacement 

nardie.' mis à la 

honoraire. 

de M. de Bondet de La Ber 

rotL-aile et nommé directeur 

GREVE DE BOU .ANGERS 

Lyon 12 août. 

Les ouvriers boulangers, au nombre de 

500, ont décidé do se mettre en grève, ce 

soir, si les patrons ne leur accordent pas sa- 

tisfaction ; ils demandent une augmentation 

de salaire et une diminution de travail. 


D'après une dépêche de Lyon, la grève des 

garçons boulangers aurait bien été votée à 

mains levées, mais le président ayant de- 

mandé le vote par bulletin, les garçons bou- 

langers se sont retirés par petits groupes, 

abandonnant les membres du bureau. 


Le Malin dit que dans la séance de ven- 

dredi prochain, le conseil des ministres sta- 

tuera probablement sur la proposition du 

ministre de la guerre, tendant à l'occupation 

d'In-Salah et de l'oasis du Touat et" Gou- 

rara : 

Il ne s'agit oas d'une expédition militaire, dans 

le sud algérien, mais d'installer des chefs in- 

digènes chargés de nous représenter et d'orga- 

nisé^ La domination effective de la Franco, dans 

s. 

II 

eu 5 

DE 

1 que nous tenons pour très 

V8»?;-WeA; 0 e«^ indiscrétions. 

f>»P> n 3 a rait démontré au pré- 

Kj^^gSSSS la culpabilité de 

de lJ «ocainn de l'avocat 

ru 

[de " t-a»nression de l'avocat 

S^j^*ssS rt doncpoint 

> riai'.^'horTf 13 ' comment f 

.1-1,. nnla Inc «ie- 

; du 

tête du 

lia".. 

•„éri"'. ii "fâce- g de la note, les ] 

îiï< îc>^tl étab» les mobiles 

d sVdossier ^1= ont sauvé la tête 

biles ont 

c&t&- a 'tts existaient contre Barthés 

^é^nbileS' f.-nnante, existaient-ils con- 

I "ce»!&e »«SîS.e massacrée dans son 

t^m» e M« encore contre cette fillette 

£ rJ.Snt-ils les petits bras que 

pour la pro- 

cès mobiles 

^âelroyâ les petit 

tti^MB M tt \ e "L* w. tête p 

0 

uvage nt 

vincendie qui n'atteignait plus 

l^SSi- nnr des cadavres. 

la sorte le chef de 

l'avocat que l'on a 

les deux valait cent 

Tentative o. Meurtre 

Je \ Graulhet (Tarn) 

• a , & la suite d'une discus- 

s.medi dern^'ifin M . Amalric, le sieur 

i^ avec s°«Jo 0 S àns habitant Moulayrés. 

S è ^s?r 

d r's à «on adversaire, qui ne 

! a a tteignu'ent P a n s \ ou Amalric se retournait, 

1 at !° au O0»e?i°.,M;t à environ vingt-cinq 

poi- 

lui tira un ' 

MoU^f^ç "defusil en pleine 

Frine il ,-Kisez grande et l'arme, 

lU L 

tta distance etanUsse| Bnt des m ^ 

unfusil Lefaucneux, n.«arDiuée, fort heu 

leures, l^f s ; qui n

MARCHE DK TOULOUSE 12 août 

Denrées.— Bladette at biés fins siiDériours les 

iSO kil., do 15 50 à 15 75, bladettes et'blés bonne 

oualité. do 15 »» à 25 »»; bladettes et blés ordi- 

naires, de 14 50 à 15 »»: biés mitadins fins, de 

15 50 il 00 00: bles mitadins ordinaires, do 00 00 

à 00 00; seigle, les 75 kilos, 9 00 à 0 00; orge, 

les 60 kilos, do 7 50 a 8 00: avoine, les 50 kil. de 

7 25 à 7 50- maïs blanc les 75 kilos de 00 03 à 

HO 00- maïs roux, les 75 kilos, de 00 00 à 00 00; 

haricots, l'hectolitre, de 00 00 a 00 00; fevos, les 

65 kil., 0 00 à 00 00; vesces noires, les 80 

kih.de 0000 à 00 00: vesces rousses, les 83 kil., 

de OU 00 à OU 00; grain de iin, les 65 kilos de 

00 00 à 00 00. .. 

Farines et Issues. — Premières, les 122 lui., 

31 50, Secondes, les 122 kil., 32 50. 

Fourrages. — Foin nouveau los 50 kil., de o w 

à. 3 50: sainfoin, Ire couoe nouv.. les 50 kilos de 

.t »» à 4 50; 2e et 3e COUDO. los 50 kilos de 3 »» a 

1 30; oaille, les 50 kilos"do 1 50 à l 75. 

Kofs à brûler.— Bois, stère, première quaiité, 

de 20 00 a 00 00; bois, le stère, deuxième 'qualité 

de 18 00 a 00 00; bois, les 50 kil. de 1 35 à 1 40; 

nouveau, les 50 kil., 1 25. 

GERS 

Mauvezin. 

Peu important; foirail vide. 

Quelques veaux vendus à 70 et 75 c. le kilo, 

poids vif. 

Marché à la volaille, de 700 à 800 paires, aux 

prix suivants : 

Volaille. — Poules, de 4 a 5 fr.; poulels.de 

2 50 à 3 50: canards, de 2 50 à 3 50; pigeon, O S0. 

(Eufs, 0 50 la douzaine. 

Blé nouveau, Ire qualité, 15 fr.; 2e. 14 50 à 

S i fr. 75: avoine, de 6 fr. 75 à 7 fr.; maïs, de 12 

à 13 ir.: fèves, do 9 a 9 fr. 50; orge, de 8 à 8 fr. 50. 

Sons,' de 6 à 7 fr.; repasses, 7àSfr., les 50 

kilos. 

ETAT CIVIL. DE TOULOUSE 

Publications de mariages. — Octave Carrère 

économe au lycée de Tarbes, et Jeanne Julien 

rue de la Balance ; Jean Clermon, maréchal-fer- 

rant. allée Saint-Agno. et Marie Jourda, allée 

Sainl-Aeno; Jean Caraben. sculpteur, Côto-Pavèe 

SEontaudran, 72, et Joséphine Balard, boulevan 

de la Gare, 33; Emile Ca'mel, boulanger, barrièr 

des Arcs-Saint-Cyprien, 20, et Marie Capdefosse, 

ÛBgère, rue d'Antîpoul, 88; Jean Cabau." cordon 

nier, barrière des Arcs-Saint-Cyprien. et Jeanne 

Saisine, piqueuse de bottines, rue Sainte-Croix 

17; Jean Caùauil, ferblantier, rue Réciusane, 16, 

et Marie Faussât, même, maison; Laurent de Coral, 

urooriétaire il" Marçay, Vienne, et' Lucile Da- 

guii'hon-Pnjol, rue Rivais, 12. 

Eugène Chrétien, docteur en droit, à Paris et 

Marie de Vvelfen de Riols de Fonclau. à Tou- 

louse : Arnaud Daubert, menuisier, rue Sairit- 

Uoch, 22, et Justine Ramond, lingère, rue Pha- 

raon, 21 ; Paul Darné, négociant, rue de Cu- 

g.naux,31, et Anna Duclos, propriétaire, à Quran; 

Paul Desclaux, roulier, à Saveitiun, et Amiolonie 

Haulier, couturière, rue Saint-Denis, 12 ;' "Joseuh 

Dubois, propriétaire, à Moniaudran, et Antoi- 

nette Thomas, àBalma; Raymond Eninès, Pont- 

des-Demoiselles. et Claire Bosc. piqueuse de 

bottines, même lieu ; Edouard Fuch, maréchal 

des logis, au 18e d'artillerie, à Toulouse, et Aune 

Noguès, modiste, rue Saint-Rome, 3. 

Alphonse Gay, propriétaire, rue de la Pomme, 

et Marthe Jacqueline, à Lézan ; Jean Géraud, 

employé au chemin de fer, rue V: rsovie, 40. et 

Sophie Tresside, tailleusc, rue Varsovie ; Jean- 

Marie Lacroix, cultivateur à Lamasquôre, ot Jo- 

séphine Ro/ier. rue des Chapeliers. H; Paul 

Lagarosse, employé, rue Garhb'étta, et Pauline 

Magnos, tailleuse à Lardenne; Dominique Les- 

selingue, charpentier, à l'Embouchure, et Anna 

Rodier, ruo Dëbax ; Louis Lions, employé à l'ar- 

senal maritime, à Toulon, et Jeanne Lajous, rue 

du Musée, 18; François Moraud, employé au 

chemin de fer' allée du Cimetière, 29, et José- 

phine Bouineau. lisseuse, même maison. 

Raphaël Martinpé, cordonnier, rue Réciusane, 

n° 59", et Maria Rey, rue Port-Saint-Etienne, 70; 

Joseph Pou/.ergues, cultivateur à Paiceley, et 

Julie Taillefer, à Toulouse; Léon Regagnon, 

maçon, allée Saint-Simon, 60. et Marie Mouys- 

set,' couturière, rue Fieux; Jean Rivière, em- 

ployé, rue Cantegril, 2, et Jeanne Vié, à Nar- 

bonne ; Raymond Rognon, répétiteur au lycée 

d'Auch, et Germaine Agrelli, place Saint-Geor- 

ges, 26: Pierre Soulignac, place des Carmes, 41. 

et Marie Merle, à Olonzac ;" Jean Signorel, em- 

ployé, rue Sainte-Ursule, 19, et Anne Richard, 

rue des Champs-Elysées, 39. 

Décès du 10 aaUt : Jean Lanta, 66 ans, route do 

Ginestous; François Pouvillon. 53 ans. à Saint- 

Martin du Touch; Théophile Zwang, 54 ans, al- 

lée des Zéphirs, 28 ; Màynadier, énouso Tour- 

nier, 56 ans. allée de Garonné, 10; Jacques 

Leboiloche, 79 ans, rue Raymond IV, 15 : Ma- 

thurin Gaide-Chevronnay , 52 ans, rue Saint- 

Jérôme, 15; Roumieu. épouse Alary, 30 ans, rue 

Boulbonne, 5; Etienne Azéma, 59 ans, rue No- 

tre-Dame, 19; Françoise Bonzom, 73 ans, rue des 

Arcs-Saint-Cyprien, 3; Louis Gautier, 18 jours, 

rue Gatien-Arhoult, 26; Françoise Lerat, 78 ans. 

rue Sainte-Croix, 4: Lucie Dutech. 9 ans, rue des 

Trente-six-Ponts, 83; Pierre Pujol, 6 mois, quar- 

tier du Raisin; Louis Bénech, 80 ans, rue du 

Rempart-Saint-Etienne, 7 ; Pérès, veuve Mar- 

quet,*79 ans, avenue de Muret, 83; Jeannel Loz.es. 

66 ans, rue Traversière-Saint-Georges, 10; René 

Bénech, 7 mois, rue Belle-Paule, 9"; hosDiaes, 3. 

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(Service doté depuis le 1 er juillet) 

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Matin : 6 h.: 9 h. 40. [CàhorsV. 

Soir : Express, 2 h.43, omn. 3 h. 15, expr., 8 h. 

Trains arrivant à Toulouse 

Matin : Exnrose, S h. 59. 

Soir : 12 h". 39 ; 1 h. 14; 7 h. 43 express 

10 h. 39. 

TOI) LOI! SE-CAPDE N AC-P A RIS 

Trains partant de Toulouse 

Matin: Direct, 12 h. 10; Candcnac.i h. 55 (Brive); 

exDress.Oh. 55, 7 h. 13 (Albi. 

Soir : Exoress 1 h. 3, 2 h. 10, 5 h. 25 (Albi), 

6 h. 12 (Viilefranche;. 

Trains arrivant à Toulouse M> 

Matin : 12 h. 4. Exp, 8 h.45. Om.(Albi;; 9 h. 50 

(Viilefranche) : exoress 10 h. 57. 

Soir: Omnibus : '4ta. 5 ; 8 h. 32, 10 h. 35 (Albi. 

LIGNE DE BORDEAUX 

Tr.iins partant de Toulouse 

Matin : Ranida, 4 h. 55 ; direct, 6 h.; omnibus 

mixte, 9 h. 40. 

Soir : Express. 1 h. 6 : Agon. omnibus. 3 h. 15; 

express, 4 h. 55 ; Agen,5 h. 45; express, IL h. 35. 

trains arrivant à 'Toulouse 

Matin : Exoress. 3 h. 5 : omnibus, 8 h. 25. 

Soir : Exoress. 12 h, 39. 1 h. 14; express, 

4 h. 49 , Montauban, 7 h. 43 ; omnibus, O "h. 12; 

rapide, 1 h. 5. 

LIGNE DE CETTE 

Trains parlant de Toulouse 

Matin : Express, 4 h. 1 ; omnibus, 7 h., ex- 

oress, 9 h. 37 : omnibus, 10 h. 6. 

Soir : Express. 12 h. 49; omnibus. 2 h. 55 ; 

express, 5 h. 6 ; omnibus,»; h. 30; raDide, II h. 

17"; messageries, 11 h. 50. 


Matin : Rapide. 4 h. -13 ; omnibus, S h. 31; 

express, 9 h. 26 : omnibus, 11 h. 16. 

Soir: Express, 12 h. 35 ; omnibus. 3 h.: ex- 

press, 4 h. '35 : messageries, 6 h. 53i; omnibus, 

9 h. 1 ; express, 11 h. 25. 

CASTELN AUDARY- CARMAUA 


Matin: 4 h. 1 ; 7 h.; 10 h. 6. 

Soir : 12 h. 49 ; 2 h. 55 : 5 h. 6 ; 6 h. 30. 


Matin : 8 h. 34 : 9 h. 26. 

Soir : 12 h. 86 ; 3 h.; 4 h. 35 ; 9 h. 1. 

T1 i IIIMBBMI,,, _ LL 

LIGNE D'AUCH 


Matin (Matabiaul : Omnibus, 5 h. 55; (Saint-Cv- 

prlên), 6 h. 23; (Matabiau), niessag.,'' 9 b fi" 

(Saint-C.vprien). 10 h. Ï0. ' ' 

Soir (Matabiau) : omnibus. 1 b. 22; (Saint- 

CyDrien), 1 h. 13; (Matabiau), 5 h. is (Saint-Cv- 

prien), 5 h. 41. 

J 


Matin (Saint-Cyorion) : Omnibus, 8 h. 1- 'Mata- 

biaul; 8 h. 22. 

Soir (Saint-Cyprlen( ; 1 h. 12: (Matabiaul, 1 h. 

30; (Saint-Cypiieri), mess.. 7 h. 15; (Saint-Cy- 

nnén(i omnibus, 8 h. 30 ; (Matabiau), 8 h. 51. 

BOUSSENS-SA1NT-GIRONS 


M.itin : 6 h. 30: 9 h. 58. 

Soir : 1 h. 9; 1 h. 48; 6 h. 2. 


Matin : S h. 4L 

Soir : 4 h. 43 ; 7 n. 33 ; midi 20 (Pau). 

MONTRÉJEAU-LUCHON 


Matin : 6 h. 30. 

Soir : 1 h. 9; 1 h. 43. 

Trains arrivant â Toulouse 

Soir : Midi 20; Bayonne, 3 h. 34: exoress, 

4 h. 43; 7 h. 33. 

LIGNE DE FOIX-AX-I.ES-THERMES 


Matin : Omnibus. 6 h. 18: 9 h. 31. 

Soir : 1 h. 55 ; 6 h. 12. 


Matin : Omnibus. 8h. 51 ; 11 h. 55. 

Soir : 4 h. 25; 10 h. 10. 

NARBONNE-FRONTIERE-D'ESPAGNE 


Matin : 4 h. 1 : 7 h. : 9 h. 37 : 10 h. 0. 

Soir: 11 h. 17, midi 49; 2 h. 55 ; 5 h. 6. 

Trains arrivant à. Toulouse 

Matin: 9 h. 26: 11 h. 16; 4 h. 43. 

Soir; Midi 36; :! h. ; 9 h. 1 ; 11 b. 25. 

LIGNE DE BAYONNE 


Maiin : Direct. 12h. 21; omnibus-mixte. 6 h. 30; 

express, 9 h. 49, Puyoo, omnibus mixte, 9 b. 58; 

Soir: Exoress, 1 h. 9; Pau omnibus, 1 b VS; 

6 h. 2 (Moritréjeau) . 


Matin : Omnibus, 8 h. 41: MontréieM, omni- 

bus. 10 h. 22. 

Soir : Pau.'12 h. 20; Bayonne. omnibus. 3 h. 34; 

express, 4 h. 43: Pau, omnibus, h. 33: Bayonne, 

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Béziers, Hôtel du Commerce, le 14 août. 

Carcassonne, Hôtel B-rnard, le 15 août. 

Toulouse, hôtel do l'Europe, place Lafayette, 

les 16 et 17 août. 

Agen, hôtel Bonneville, le 19 août. 

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sat, n- S. 

D'hypothéqués légales 

D'un exploit de Caussé,huis- 

sier à Toulouse, en date du six 

août 1896, enregistré, il ré- 

sulte aue : 1: Le sieur Ber- 

trand Quintin, couvreur ; 2° et 

3° les sieurs Exupère Estory, 

peintre sur porcelaines, et 

François Estory, sculpteur, 

tous domiciliés à Toulouse, 

agissant conjointement et so- 

lidairement, ont fait signifier : 

1* à la dame Mario Constans, 

revendeuse, épouse du sieur 

François Estory,ouvrier sculp- 

teur, domiciliée avec ce der- 

nier à Toulouse ; 2° à la dame 

An gèle Lecocq, artiste pein- 

tee, épouse du sieur Kxupère 

Estory, peintre sur porcelai- 

nes, domiciliée avec ce der- 

nier à Toulouse ; 3 e et à M. le 

procureur do la République 

ItfttêS lo tribunal civil de pre- 

. mi ère instance de Toulouse, y 

demeurant, pris en cette qua- 

lité. Copie de l'expédition d'un 

acte dressé au çrreffe dudit 

tribunal le 27 juillet 1896, 

constatant le dépôt fait au 

greffe, ledit jour, de deux co- 

pies eollationnées, dûment en- 

registrées, de deux ordonnan- 

ces d'adjudication, rendues le. 

dix-huit juin dernier par M. 

Deiquié, juge suppléant au dit 

tribunal,desquelles il résulte : 

1° De la première,que le sieur 

Quintin s'est rendu adjudica- 

taire moyennant le prix de 

quatorze mille quatre cents 

francs, outre les clauses et 

conditions du cahier des char- 

ges,, d'une maison à trois 

corps, avec cours et dépen- 

dances, située à Toulouse",pla- 

ce Extérieure-Saint-Michel.un, 

et rue des Labots, deux, figu- 

rant sur le plan cadastral de 

ladite commune sous le n° 23, 

section H. H., pour une conte 

ft$nce de deux cent cinquante 

deux mètres carrés, formant 

le premier lot des biens licités 

à. là requête de : 1° M. Exupè- 

re Estory, peintre sur porce- 

laines ; 2° M. François" Esto 

n, sculpteur, contre : 1° le 

«K.iir Jean-François Estory, 

père, charpentier ; 2° la dame 

Marguerite Ferrand, veuve 

olivier ; 3 e la dame Pétronille 

Estory, revendeuse, épouse 

Eïmest-Bernard Chabanon, ou 

vrier menuisier ; 4° ce dernier 

comme mari ; tous les sus- 

nommés domiciliés à Tou 

louse. 

2° De la deuxième que les 

sieurs Exupère et François Es- 

tory se sont rendus adjudica- 

taires moyennant le prix de 

six mille cents francs outre 

les clauses et conditions du 

cahier des charges d'une mai- 

son avec cour et jardin, située 

à Toulouse, rue du Canon d'Ar- 

cole, 11, ayant une sortie rue 

Laforgue, portée au cadastre 

sousle numéro 166sectionL. L. 

C'est en conformité de cette 

dernière clause qu'est dressé 

le présent pour arriver à pur- 

ger lesdits immeubles de tou- 

tes les hypothèques légales 

inconnues, lesquelles devront 

être inscrites dans le délai de 

deux mois à dater d'aujour- 

d'hui. 

Pour extrait : 

ROUCAUD, signé. 

(CITES 

pour une contenance de sept 

cent vingt mètres carrés "et 

confrontant : du levant, rue du 

Canon d'Arcole; du couchant, 

rue Laforgue; et du nord, Laf- 

font; et du midi, demoiselle 

Guilhem, formant le deuxième 

lot des biens ci-dessus dési 

gnés. 

Le même exploit portait 

sommation aux "daines Exu- 

père et François Estory et à 

M. le procureur de la Républi- 

que es-qualités d'avoir à pren- 

dre sur les immeubles vendus 

dans les délais de deux mois â 

dater de sa date telles inscrip- 

tions d'hypothèques légales 

qu'ils aviseraient avec décla- 

ration que faute de ce faire et 

passé ledit délai, lesdits im- 

meubles seraient et demeure- 

raient définitivement purgés 

entre les mains des "acqué- 

reurs de toutes hypothèques 

de cette nature tant du chef 

des vendeurs déjà nommés 

que des précédents proprié- 

taires, qui sont : Pour l'im- 

meuble acquis par M 0 Quintin: 

Madame Lafforienard dite aus- 

si Laffont, quand vivait, épou- 

se du sieur Jean-François lis- 

tory père, charpentier, : Mon- 

sieur'Domi nique Laffontenard, 

quand vivait propriétaire, tous 

domiciliés a Toulouse. 

Pour l'immeuble acquis par 

les sieurs Exupère et Fran- 

çois Estory : Monsieur Fran- 

çois Estory père, charpentier 

et la dame* Marguerite Laffon- 

tenard, dite aussi Laffont, 

quand vivaient mariés, domi- 

nés à Toulouse. Monsieur 

Jean-Paul-Jérôme-Augustin de 

Fériol, avocat et propriétaire, 

domicilié à Cintcgabelle, ar- 

rondissement de "Muret. Ma- 

dame Françoise de Montault 

Miglas, épouse de Monsieur 

Louis-Hyacinthe de Vendôme, 

propriétaire- à Toulouse. 

Et que tous ceux du chef 

desquels il pourrait être pris 

inscription d'hypothèques lé- 

gales n'étant pas connus des 

acquéreurs, ils feraient pu- 

blier ledit exploit par extrait 

dans l'un des journaux de Tou 

louse, conformément à la loi 

et à l'avis du conseil d'Etat 

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S80 > 

307 » 

347 y 

347 » 

377 » 

414 )) 

&'"ADgl«» 

294 » 

324 » 

358 » 

[lu Améf 

281 » ; 

311 » 

350 » 

25 ans 

30 — 

35 — 

44.7 » 

4S2 » 

4SO » 

505 » 

514 » 

528 D 

477 » 

486 » 

502 » 

487 » 

406 » 

509 » 

60 ans 

70 — 

80 — 

37 i 

I3S 80 

Ë!9 10 

84 » 

118 30 

143 70 

87 30 

124 40 93 80 

127 84 

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ainsi fti* toutes les agences de piiblloîté d» Parts, socialistes ont con- 

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ta ioi,„ i? nt Ia 

France expiera cruellement, 

. , " M Connaissement. 

Cette 

Cette note du Temps arrache des cris 

de désespoir au Peuple français : 

Il faut vraiment que M. Rambaud soit 

tombé bien bas. 

> Au temps du ministère Bourgeois, nous 

avons déploré les déconcertantes incartades 

de langage d'un Combes. M. Rambaud est 

plus correct. Il est même poli, généralement 

Cependant, il nous fera regretter son prédécesseur. 

' 

» Pendant deux mois, la bande hypocrite 

dont M. Méline est le chef, a mendié la bouche 

pleine de promesses, de modération et 

d'apaisement, les suffrages de droite qui 

l'ont fait vivre. » 

La Gazette de France , après avoir 

cité cet extrait du Peuple français , 

ajoute : 

Bande hypocrite — est presque injuste ; 

car enfin le ministère a toujours dit qu'il 

appliquerait intégralement les lois qui sont 

le « patrimoine de la Républiaue ; » le ministère 

a toujours affirmé très haut qu'il n'avait 

besoin d'aucune voix de Droite. 

Il l'avait dit ; il le prouve. 

Et puis, en supposant que M. Méline fût 

un «hypocrite»,* comment qualifier uoliment 

ceux qui ont pu se laisser prendre 

à des « promesses » en contradiction avec 

les pratiques républicaines usitées jusqu'à 

ce jour. 

Nous cherchons ; nous ne trouvons pas. 

Les Fiançailles du duc d'Orléans 

î.e Figaro nous donne sur les fiançailles du 

dnr d'Orléans et sur la vie que mènent que les 

hôtes du château d'Alcsuth, les intéressants détails 

qui suivent : 

Alcsuth, ce magnifique domaine de dix 

mille hectares, propriété de l'archiduc Joseph, 

en Hongrie, est à une heure de chemin 

de fer de Budapest est à six heures de 

Vienne. U est desservi par la gare de Bickse. 

Le château, une immense construction qui 

ne ressemble nullement aux châteaux de 

France, se compose d'un rez-de-chaussée et 

d'un premier étage bas. L'immense cour carrée 

du milieu est flanquée de deux grandes 

ailes. Au rez-de-chaussée sont les vastes 

salons de réception, une grande salle à manger 

qui prend toute la hauteur du bâtiment 

et est toute décorée de fresques copiées 

d'après celles de Pompéi. Là sont encore les 

appartements de l'archiduc et de l'archidu- 

chesse et ceux de leurs dernières filles, lee 

archiduchesses Elisabeth et Clotilde, âgées 

l'une de treize ans, l'autre de douze. 

Les appartements de l'archiduchesse Marie 

-Dorothée, la fiancée de M. le duc d'Orléans, 

sont à l'étage supérieur. 

Le château contient plus de cent chambres, 

car l'archiduc Joseph aime à donner la 

plus large hospitalité. 

L'appartement de M. le duc d'Orléans, an 

premier étage, se compose d'un salon, d'une 

courut vers sir Roberts et voulut lui prendre 

des mains la valise que nous convoitions 

; mais comme il refusait obstinément 

de s'en dessaisir, Jack et moi essayâmes à 

notre tour de la lui arracher. 

Il se défendit d'abord comme un beau 

diable, puis, voyant qu'il n'était pas de 

force à lutter, il abandonna le précieux colis, 

dont Benoît s'empara sur le champ. 

Nous croyions en avoir fini avec cet enlêlé, 

lorsqu'un coup de feu retentit et Benoît 

tomba comme une masse, le nez en 

avant, tandis que la valise s'échappait de 

ses mains défaillantes et roulait dans la 

poussière. 

L'Américain n'avait lâché prise que pour 

courir à des arguments plus convaincants. 

Il avait tiré son revolver et avait commencé 

par brûler la cervelle de celui qui tenait la 

valise. 

Pauvre Benoit ! Il ne poussa pas un cri. 

Jack et moi restions seuls en i'aco de> 

celte fortune que nous étions menacés ù» 

perdre. 

Pâris écoutait d'un air distrait et avec un 

dégoût marqué. 

Gallois no s'en aperçut même pas. U était 

dans le feu du récit. Il s'animait au souvonir 

de cotte lutte de trois hommes autour 

de cette fortune. 

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do Hongrie, qui épousa la duthesso Marie- 

Dorothée de "Wurtemberg et mourut en 1855. 

Son fils, l'archiduc Joseph, y mène une vie 

patriarcale. Avec lui, tout le monde est levé 

a six heures. A sept heures, on sert le petit 


Puis, on va respirer l'air matinal dans les 






groise. 11 charme ses loisirs en lisant beau- 








merveille, et son écurie, un modèle du gen 


production chevaline hongroise et étrangère 

On dine à sept heures, et les causeries qui 


couvre-feu sonne â dix heures. 



faisans et les lièvresyfoisonnent. Très nom 





chiduc Ladislas qui, l'au dernigr, mourut, à 

l'âge de vingt et uu ans, à la suite .d'un acci- 







Gomment ont été faites ces fiançailles ? Ni 

par raison d'Etat, ni par raison de convenan 


Monsieur le duc d'Orléans, encore entant 

de douze à-quatorze ans, avait connu sa pe 



rent attirés par une mutuelle sympathie. Ils 

se rencontrèrent une seconde fois à Kings 









tiques, fut saisie de sa mâle figure, de son 



sa.gentille petite cousine, fut épris de sa 


sûre et pondérée. 

Cette seconde rencontre ae fut point 

oubliée. 



.princesse Clémentine de Saxe-Gobourg, com- 

mença à la questionner sur sa petite-iille, 

l'archiduchesse Marie-Dorothée . 






'.vint à Budapest et le prince s'y rendit pour 


,nait d'Alscuth, eut un pressentiment.et, lors- 





Le prince, fixé sur les sentiments de l'Em 




joie. 

U fallait seulement 16 consentement du 

chef de la maison d'Habsbourg-Lorraine. Il 

arriva, par une dépêche très affectueuse 



de France avec sa Maison impériale réalisait 



passait au doigt de l'archiduchesse Marie 


splendidc rubis. La porte du salon fut aussi- 

tôt oui crto, et les fiancés, avec leurs parents 

reçurent les membres do leurs familles et 

les personnes de la suite du prince. Le com 

to de Gramont et le comte de Chevilly, en 

baisant la main de l'auguste fiancée,lui expri- 


de tous les amis de la Maisorf'he Franco 


où était servi le déjeuner de lo famille, au- 


comte de Chevilly, l'aumônier du château, le 




est resté auprès de sa fiancée. C'est seule- 


tera pour se rendre dans lo Tyrol, dans une 


chamois. De là Monsieur le duc d'Orléans 





amis de Franco pour leur présenter sa fian- 

cée qui s'y trouvera avec ses parents. Le S 


pelle de Weybririgo pour asister à la messe 




Rien encore n'a été décidé pour le lieu et 


aura lieu au palais impérial de Schœiibru'nn, 

vers la lin au mois d'octobre, ou dans les 

l>iomiers jours «le novembre 

On prête à la f„turo duchesse d'Orléans 

intention de venir passer quoique te m us a 

Paris, pour y faire la connaissance de "toua 


Un témoin. 

A.UL Dahomey 


On lit dans le Matin : 

Il y a quelques jours, nous reproduisions un 


frères réclamait du ministère des colonies une 

enquête sur la mission confiée à M. Fonssag ri- 


trouver les restes do M. Forget, assassiné par 

les Baribas au cours d'une tournée d inspection 


postes situés au nord de la colonie. 


avoir retrouvé les restes de M. Forget, aurait, 


des peuplades indigènes, ouvert le feu contre 

les cavaliers envoyés par les chefs des villages 



rait abandonné en route MM. Berini, Carré et 


fatigue au cours d'une marche forcée ordonnée 


En attendant que les résultsts de l'enquête or- 

donnée par M. Lebon soient connus, nous avons 

demandé â M. l'abbé Fonssagrives, frère de 







les faits qui lui sont imputés ; voici sommai- 

rement comment M. F'onssagrives les pré- 

sente : 

Je suis arrivé à Yag'-Bassou le 1er mai. Dès 


S9 cavaliers et 150 hommes armés ; j'ai aussitôt 


quantaine d'ennemis dont plusieurs chefs ; 

malheureusement, dès les premières flèches re- 

çues, les porteurs ont psrdii la tête ; ils se sont 



et pendant dix minutes, cela a été une véritable 

débandade, malgré tous mes efforts, ceux du 

docteur Berini et des deux gardes principaux 


Pendant le temps que nous avons mis à les 



ou moins grièvement et une vingtaine de poj- 




assez profondément dans les chairs ; "j'ai du 

i'arracher avec les dents, car le bois m'est resté 


pas eu le temps de pénétrer dans la circulation, 

sans quoi j'y étais. 

A la suite de cette affaire j'ai dû changer de 

route ayant perdu mes bagages que mes guer 

riei's u'ont jamais voulu aller chercher ; nous 


d'eau ; nous avons tous failli mourir de soif. Par 

dessus le marché, le troisième joui* deux gardes 

principaux se sont égarés avec quelques hommes 

èt j'ai "sur leur compte les plus grandes inquié- 

tudes ; joies ai attendus vingt-quatre heures. 


envoyé à leur recherche avec " de l'eau, mais 


En résumé, je me suis assuré de ia mort de M. 




paux auront pu gagner le Nigerauquel cas* ils se- 

raient sauvés", j-ai d'ailleurs envoyé, depuis mon 


les directions. J'ai la certitude qu'ils ne sont 

pas aux mains des Baribas ; si donc, ils ont pu 

résister aux fatigues auxquelles nous avons tous 



mais je suis très inquiet. J'attends ici les ordres 



Pour le moment, ajoute l'abbé Fonssagrives, 


faire justice" des procédés et des calomnies soi- 

gneusement préparées dans le silence et le re- 

ueillement du cabinet contre un vaillant soldat 



mine le rédacteur du Matin, les déclarations 

faites nar M. l'abbé Fonssagrives. 

Lancement du « Pothnan D 

Le Havre, 12 août. 

Le croiseur cuirassé Polhuau, construit 

dans notre port, est parti à 11 heures lr2. 




sur cale ce bâtiment ; cette l'ois-ci, tout s'est 


sur la jetée où jouait la musique du 1 lue de 

ligne. 


MM. Siegfried, député, Marais, maire du Ha- 

vre, le colonel Barry, le chef du service mari- 

time, et diverses autorités locales. Les sa : 

luts ont été échangés entre la foule et l'équi- 

page du Polhuau. 


D'après la Petite République on a reçu au 

ministère de l'intérieur un rapport bien 

curieux du préfet de la Haute-Saône sur les 

agissements du libéré Baïhaut. 

Celui-ci, non seulement saisit avec em- 

pressement toutes les occasions de mani- 

fester dans des banquets mais encore tend à 

revendiquer publiquement le titre d'ancien 

député et ancien ministre ; il a même, pa- 

rait-il, écrit à un conseiller général. 

Vous pouvez compter sur mon concours et sur 

mon appui quand vous en aurez besoin (sic). 

Le préfet a fait, en outre, connaître que le 

maire de Lure a assisté au premier banquet 

en l'honneur de Baïhaut, ce qui a motivé la 

démission d'un certain nombre de conseillers 

municipaux. 

LES INCIDENTS D'ORIENT 

Londres, 12 août. 

A la Chambre des communes, M. Curzon 

dit qu'il a reçu un télégramme du consul 

d'Angleterre en Crète, disant que le monas- 

tère de Saint-Jean, à Anopolis, près d'Héra- 

cléon, a été attaqué; vingt-neuf personnes, 

hommes, femmes et enfants, ont été tués et 

plusieurs autres blessés ; le monastère et 

quatre églises ont été détruits ; de nom 

breuses têtes de bétail ont été enlevées. 

La nouvelle envoyée par le consul de 

Grèce en Crète, disant qu'un prêtre avait été 

brûlé, n'est confirmée par aucune dénêchô 

de source anglaise. 



Cattaro : 


rendra à Cettigne après avoir visité Paris. 

De source autorisée, ou affirme encore que le 


verains d'Italie, à Monza ; il passerait par Trie:, te 

pour se rendre dans le Monténégro. 

On assure, enfin, que la proclamation officielle 

du prince do Naples se fera le 20 septembre pro- 

chain. 




vue qui aura lieu àGœrlitz. 

On ajoute qu'ils partiront le 7 septembre, 

sans avoir visité Berlin. On a donné comme 

raison de cette abstention, la erainte qu'il ne 


tions encore plus hostiles que celles qui se 

sont produites à Vienne contre le tsar. 

termine par 

tardera pas à prendre sa place, et une- Place 

a honneur, à côté de ses deux grandes sœurs 

aînées, l'école de Grignan et l'école de Mont- 

pellier. 

Et le président du conseil 


Je suis convaincu qu'elle fera dits d'une fois 

parler d'elle, et que l'enfant que Vous allez bap- 

tiser, M. le président, sera digne de son par- 

rain. 

Après divers discours, le chef de l'Etat a 



La matinée s'est terminée car une visite à 

la caserne d'artillerie et par ûn déjeuner of- 

fert par le président de la Rénublique, clans 


Officiers Allemands en Chine 


La situation des officiers allemands, char- 

gés de l'instruction des troupes chinoises, a 

Nankin est devenue intenable en présence 

de l'hostilité que les soldats et la population 

manifestent contre ces officiers. Le vice-roi 

s'est vu dans l'obligation de renoncer à 

leurs services. Les officiers allemands ont 

réclamé le prix du dédit qui leur avait été 

promis mais, pour éviter d'en arriver à des 

extrémités, le gouvernement de Berlin s'est 

décidé à les conserver à son service. Cer- 

tains do ces officiers seront employés à sur- 

veiller la construction des forts destinés à 

protéger l'embouchure du Yan-Tsé-Kiang ; 

les autres seront placés comme instructeurs 

à Pékin. 

if: Il ïiî 




mines est accordé aux élèves externes fran- 

çais et étrangers sortant de l'Ecole nationale 

supérieure des mines dont les noms sui- 

vent : 

Elèves français : Marinier, Vvaton. de Ejam- 

bure, Tostivint, Desprès. Douchy, Siquot, Bri- 

card, Gervilie-Réaclie, Greanet, Henry Daydé, 

Warnod. Chapot, Breton, de France, Bouquerel, 

Saglio. Marmottan, ûuportal, de Chaignon, Mou- 

tet, Vilot et Joannes Faure. 

Elèves étrangers ; Fanos, Counas, Feslau, Mal- 

tezos, Negulici et Vassialiadi. 



villes de Paris, Lyon et Toulouse admis à 




Antoine, Bélanger, Birou, Bonniot, Boule, 

Chappat, Etellui, Fort, Oaneval, Gobert, Goubi- 

nat.Guyot, flans, Hardy, Henry, Lafargue. I.ar- 

deyret, Lavaux, Leroy. Mesnager, Metifiot, Motis- 

sillac, Prcssard, Schuler, Vantillard, Waskovit. 



dans les écoles vé'-érinaires ne seront pas 

admis à subir ies épreuves orales. 

OFFICIBI-! » 


VOfficiel publie les décrets par lesquels : 

1' M. Remion, sous-directeur de lro classe 


mé directeur de 3e classe des contribution 

indirectes à Mont-de-Marsan, en remplacement 

de M. Chapuzet, mis à ia retraite sur sa de- 




per, a été nommé en la même aitalité à Poitiers, 

ên remplacement de M. de Bôndet de La Ber- 

nardie. mis à la retraite et nommé directeur 

honoraire. 

GREVE DE BOULANGERS 



500, ont décidé de se mettre en grève, ce 

soir, si les patrons ne leur accordent uas sa- 










Il Mil 


Le Matin dit que dans la séance de ven- 



ministre do la guerre, tendant à l'occupation 

d'In-Saliih ot de l'oasis du Touat et* Gou- 

rara : 

Il ne s'agit pas d'une expédition militaire dans 


digènes chargés de nous représenter et d'orga- 

niser la domination effective de la France, dans 

ces régions sahariennes. Il suffira de réunir 

quelques compagnies et escadrons, d'ailleurs 

empruntas aux garnisons du sud algérien ; néan- 

moins, pour la bonne règle du gouvernement, il 

est décidé da demander nour la rentrée des 

Çn.ambres. le vote d'un crédit spécial SMl imnor 

tant pour co uvrir les frais de 


M. Arthur Meyer, absent de Paris, a 

adressé hier à M. Adrien Hébrard, président 

du syndicat de la presse parisienne, avec 

prière de la soumettre à la réunion du co- 

mité général des Associations ie la presse 

française, une dépêche que le Gaulois publie 

in extenso, et dans iaquelle M. Arthur Moyer 

propose : 

1- La constitution, snr l'initiative dn président 

du syndicat de ia presse, d'un comité composé 

des présidents des cinq grands cercles de Pa- 

ns, "des présidents des Sociétés des courses de 

Longchamos et d'Auteuil, des clubs de l'Om- 

nium et de l'Automobile, du président du tribu- 

nal de commerce de la Seine, du gouverneur 

militaire de Paris, du grand chanceiier de la 

Légion d'honneur, des présidents des cinq gran- 

des Compagnies des chemins de fer, des prési- 

dents des deux sociétée artistiques des Champs- 

Elysées et du Champ-de-Mars, du chancelier en 

exercice à l'Académie française, des directeurs 

de l'Onéra et de la Comédie-Française, MM. Gar- 

nier et Bouvard, de cinq directeurs de journaux ; 

2- Ce comité, dont ia présidence revient natu- 

aellement au présideni du syndicat de la presse 

parisienne, organiserait, à l'Opéra, un bal de 

gala par souscription. 

3- Seuls seraient invités avec l'empereur, l'im- 

pératrice et les personnages de leur suite, le 

président de la Réoubliaue et le président du 

conseil ; toutes les autres loges seraient mises 

aux enchères ; les entrées seraient fixées à 40 

francs; 

4- Comme cette fête pourrait coûter moins de 

200,000 francs et. en rapporter 500,000, l'excédent 

des recettes serait emo'ibyé dès le soir du même 

bal à une dislribution de pain, de soupe, de vin 

et autres objets de consommation aux pauvres 

de Paris, distribution qui serait continuée pen- 

dant tout le séjour du souverain ; 

5" Il faudrait obtenir que le gouvernement, 

d'accord avec l'ambassade russe, nous donnât 

pour notre bal la soirée du samedi ; la fête pour- 

rait être donnée aussi le lendemain dimanche 

dans les mêmes conditions, mais cette fois avec 

un caractère populaire et moyennant une .entrée 

de 1 franc ou 2 francs ; 

6» Le comité pourrait constituer à ses cotes tin 

comité de dames patronesses, dont la présidence 

serait offerte à la'baronne de Mohrenheim. 

Nous sommes allé interviewer le syndic 

du conseil municiual de Paris, M. Bellan, et 

lui avons demandé ce que ferait la ville de 

Paris, uour la réception de S. M. Nicolas II. 

Bien "que rien d'officiel ne soit encore ar- 

rêté, M. Bellan pense qu'il y aura un grand 

banquet et une retraite aux flambeaux. Los 

crédits aue votera le conseil, s'élèveront 

probablement à 400,000 fr., car, nous a dit 

M. Bellan, la ville de Paris ne marchandera 

ni son argent, ni sa sympathie. 

M. Bellan croit toutefois que la foule sera 

moins enthousiaste qu'à l'époque des fetes 

des marins russes, car on ne pourra s'appro- 

cher du tsar, lequel sera strictiment gardé 

par le service dé la Sûreté. 

Nous avons interviewé ensuite le prési- 

dent de la Société des compositeurs de mu- 

sique, M. Victorien Jonciéres, qui va ouvrir 

un concours parmi ses collègues pour un 

morceau de musique à composer en l'hon- 

neur du tsar. 

A la direction des beaux-arts, M. Roujon à 

répondu qu'aucun ordre officiel ne lui était 

parvenu. 

A l'association des membres de l'ensei- 

gnement, même réponse. 

A l'association do secours mutuels des 

artistes dramatiques, il nous a été répondu 

que les statuts interdisaient de prendi e part 

a tinc manifestation. 

Enfin, à l'association des peintres et sta- 

tuaires, on s'est montré disposé à participer 

aux fêtes qui se préparent" 

Calais, 12 août. 

On envisage à Calais l'éventualité du dé- 

barquement' de l'empereur de Russie dans 

notre nort lors de son arrivée en Franco 

Dans lè cas où cette éventualité se réalise 

rait, il est certain eue les Calaisions réser 

veront au tsar un" accueil enthousiaste. Il 

importe do remarquer toutefois que M 

maire de Calais, aiiisi que la majorité du 

conseil municipal, appartient au parti socia- 

liste. Le maire"est un collectiviste, ami do 

Licbnecht, soumis aux volontés du comité 

central marxiste. 

On se demande s'il sera bien qualifié pour 

souhaiter la bienvenue à l'empereur de Rus- 

sie. On rappelle à ce propos que pal cille tâ- 

che est déçue déjà à un maire socialiste : M. 

Flaissièros, maire do Marseille, reçut l'ami- 

ral Avelian et les ofiieiers de l'escadre russe 

et on se souvient que, pour ne pas choquer 

M. FELIX FAURE M WïkiM 

Rennes, 12 août. 

Le président a remis une médaille d'hon- 

neur à la Sœur supérieuré de l'hôpital. 

Aux réceptions," Mgr Labouré, archevêque 

de Rennes, s'est exprimé en ces termes : 

Les hommages que j'ai l'honneur de vous pré- 

senter en mon nom et au nom de mon clergé, 

s'inspirent de notre profond attachement au 

pays". 

Le Breton aime la France, moins pour son 

avantage que pour ies idées généreuses dont 

elle prend volontiers l'initiative ou la tutelle ; 

elles" enchantent son âme éprise d'idéal, ravie de 

se dévouer pour la liberté et la justice. Nulle 

province, plus que notre Bretagne, n'a contribué 

k faire de ces nobles instincts une partie inté- 

grante de l'âme nationale. 

Notre clergé s'attache à maintenir et ces fières 

traditions et la foi du Dieu qui les soutient et 

les explique. Nous croyons que l'on ne saurait 

rendre aujourd'hui un pius grand ni plus néces- 

saire servico à la patrie. Sachant combien vous 

prenez à cœur tout ce qui fait sa force, nous 

sommes assurés que l'expression de ces senti- 

ments, comme celle de nos respects, sera agréée 

du chef de l'Etat, du président honoré de la Ré- 

publique. 

M. Félix Faure a répondu : 

Vous êtes pénétré, monseigneur, des senti- 

ments qui doivent faire la France grande et 

forte. Votre patriotisme, bien connu, est un sur 

garant que les pensées de concorde et d'union 

sont la base des instructions que vous donnez à 

votre clergé. 

Le général de Jesse, commandant le 10 e 

corps, a fait, en présentant les officiers de 

la garnison, un vif éloge des soldats bre- 

tons. 

Le président de là République a remis la 

cravate de commandeur de la Légion.d'hon- 

neur à M. Poulain, maire de Rennes. 

Le banquet offert par la ville au président 

a eu lieu dans la salle d'honneur du palais 

de justice ; peu de motifs de décoration dans 

la salle ; aucune tenture n'a été jetée sur les 

murs; au-dessus de la table d'honneur seu- 

lement, les armes de Rennes et un écusson 

surmonté d'un drapeau. 

M. Félix Faure a à sa droite le maire de 

Rennes et le garde des sceaux; à sa gauche, 

le président du conseil et le général com- 

mandant le 10e corps. 

Le maire de Rennes, M. Poulain, porte un 

toast au président de la République. 

Je vous" télégraphie les principaux passa- 

ges du discours du président eh réponse au 

toast du maire : 

Dans cette ville de Rennes, capitale de la 

vieille et illustre Bretagne, je veux vous dire 

d'abord queile impression profonde je garde du 

pays que je viens de voir et combien je suis 

touché de l'accueil que ses populations, si droi- 

tes et si sûres, ont fait au président de la Répu- 

blique, combien aussi je comprends l'amour du 

Breton pour son pays et les qualités de ce peu- 

pie donc ie caractère loyal et réfléchi a de 'tout 

temps résisté aux influences étrangères. (Applau- 

dissements.) 

La lutte que, sans se lasser, le Breton de la 

côte soutient chaque jour contre i'Ocean, les 

guerres maritimes qui l'ont si souvent mis aux 

prises avec ies flottes ennemies, la résistance 

"aue le Breton de l'intérieur a dû opposer aux 

tentatives de l'étranger maître de la Normandie 

et de l'Anjou, ont créé entre les fiers habitants 

do cette région un lien puissant, né de dangers 

communs, une sorte de défiance instinctive de 

tout ce qui vient du dehors, un particularisme 

curieux se traduisant par l'attachement au sol 

natal ; ie maintien des traditions et la consécra- 

tion de cette vieille langue celtique dans laquel- 

le se racontent encore vos légendes tendres ou 

héroïques. 

Mais, lui-même, ce particularisme est le pitre 

sûr garant de l'amour des Bretons pour la 

grande patrie française qu'ils se sont donnée et 

pour laquelle ils 'ont s souvent combattu. 

(Applaudissements.) 

ils sont nés sur ie sol de votre Bretagne, et ce 

rude chevalier Bertrand Dnguesclin qui, incar- 

nant la patrie comme la noble fille lorraine à 

l'éuoaue'la plus sombre de notre histoire, sauva 

le "royaume et avec lui la nation française encore 

au berceau, et La Tour d'Auvergne dont nous sa- 

PD'aprês M. 

mena", qui a accompagi 

B'est embarqué sur un paquebot an»Ki 

la crainte de se voir **t"° - 

les bateaux français. 

Le Myre de Vilers, R alf , - 

pagne le pasteur K,-°ta- 

runpaqueootanglai, 

I e -J.°if refuser le îwSsa^ 

K "%6? 

dan*, 

sur 

Faits Divers 

dan 

De Paris à Royan par mer 

canot en papier """"s .«n 

Paris, 12 „,,.,. 

raie \r\ ao >"t. 

Une 

— L»,» i uwie centrale, M Tr,„~" 

Genuac, a résolu d'entreprendre la trav - 

s"êt. 

canot «r,*" 1 » 

Paris à 

pier 

Ce canot, 

élève de l'Ecole 

d 

Royan par mer"dans un 

ong de quatre mètres, a 

-te ' 

et 

en 

mature en bois de teck" recouverte ~dè feuuî* te 5* 

papier du Japon superposées 

elles par un vernis spécial. 

Cette petite 

pénétration. I.a colc 

l'automne. 

cette œuvra de 

mettra en maicho à 

le sentiment public, il s'acquitta de s tache 

luions. l'autre iour, lo monument à Carhaix, de 

ce soldat gentilhomme qui, lui, servit jadis dans 

l'armée de Condé. et les zouaves de Patay, et vos 

mobiles, et vos mobilisés qui, à Pariset il l'armée 

de la Loire, ont si noblement et si courageuse- 

ment défendu la France envahie. 

Oui, cette province a le droit d'être fière des 

enfants quelle a donnés à la patrie. 

Vous m'avez rappelé, monsieur le maire, en 

termes qui nous ont ému, l'histoire du Parlement 

de Rennes, éclairant de si courageuse et libérale 

attitude les dernières années de l'ancien ré- 

gime. 

Dès ces premiers jours de ia Révolution, n'est- 

ce pas un Breton. Le Guen de Kérangal, qui, 

dans la nuit du -i août, fit voter d'acclamation 

l'abandon des privilèges de ia noblesse ? 

Pouvons-nous oublier les séances du club Bre 

ton formé par l'initiative du député de cette pro- 

nce et dont les déclarations eurent une réelle 

influence sur les décisions de l'Assemblée na- 

tionale de 1789 ! 

Les sentiments de résistance au pouvoir per- 

sonnel, les aspirations libérales sont demeurés 

inébranlables dans le cœur du breton et depuis 

un quart de siècle, nous pouvons l'affirmer le 

mouvement qui porte la Bre"tagne vers la Répu- 

blique ne s'est pas un instant démenti. 

Toutes les consultations du corps électoral 

marquent une étape vers un régime de liberté, 

de tolérance, d'union et de solidarité sociales 

dont les institutions républicaines sont le plus 

merveilleux instrument. 

Vos beaux cfépartements constituent pour la 

France nouvelle un élément puissant par 

l'exemple qu'ils ont donné de volonté et de fer- 

meté "dans les desseins; ce sont tes vertus es- 

sentielles d'une démocratie qui, désormais, unie 

dans une pensée d'anaisement, de concorde et 

de justice'veut demeurer grande et forte. 

En saluant la ville do Rennes je salue lo no- 

bie génie de la vieille Armoriqua fait tout en- 

semble de passion pour la liberté, la loyauté et 

le patriotisme. 

Il faut avoir un tounet de président de la 

République pour oser parler ainsi, au milieu 

des populations bretonnes, restées fidèles à 

leur fol politique et à leurs croyances reli- 

gieuses et chez lesquelles la République, 

malgré la pression officielle, ne peut faire 

triompher ses candidats. 

M. Félix Faure est blâmé même par son 

entourage, qui estime que le président eut 

pu être "mieux inspiré. 

C'est aussi notre avis. Rennes, 12 août. 

Le ciel est gris ; il tombe une petite pluie 

fine ; les rues"sont presque désertes quand, 

à 8 heures, le président de la République se 

rend à l'Hotel-Dieu, où il remet des médail- 

les d'honneur à deux ménages hospitalisés. 

Le président, après avoir visité l'école dé- 

partementale d'agriculture des Trois-Croixet 

i'école. de fromagerie do Coet.logon, se rend 

à l'école d'agriculture, qu'il va inaugurer, on 

se rappelle "que le transfert de cette école, 

qui était à Grandjouan (Loirc-lnfcrieurc), a 

été décidé non sans de vives protestations de 

la part de ce dernier département. 

Peu d'empressomont sur le passage du 

président, pas un cri, pas une manifestation. 

Le préfet Leroux remet, au nom du dépar- 

tement, l'école à l'Etat; puis M. Méline, pré- 

sident du conseil, ministre de l'agriculture, 

prend la parole : 

La région de l'Ouest va être dotée d'une véri- 

table école modèle réunissant, au Point de 

L'Affaire Cauvin 

Devant la cour d'assises du Rhône 

Lyon, 12 août. 

L'audition des témoins continue. 

Mme Theramatte déclare que -Mme Mouttet lui 

avait fait part de son intention d'aller passer 

l'hiver, à Toulon, chez son frère. 

A son tour, M. Auguste Theramatte déclare 

que personne n'est venu dans la nuit lui faire 

part de la mort de Mme Mouttet. 

Nous avons été très peinés, dit-il, dû ne pas 

avoir été appelés auprès d'elle. 

Un coupable n'aurait pas agi autrement que ne 

l'a fait Cauvin en cette circonstance, ajoute le 

témoin en se retirant. 

L'audience est levée à 6 heures 1(4, sans inci- 

dent, et est renvoyée à ce matin. 

L'audience de la cour d'assises est ouverte à 

9 h. 1[4. La salle est comble. Cauvin, introduit, 

jette un long regard du côté de sa mère, une 

dame âgée, toute vêtue de noir, qui assiste à ces 

longs débats. 


Au cours de la déposition de M. Stettler, an 

cien employé du Comptoir d'escompte de Mar- 

seille, sur l'attitude de Cauvin après la mort de 

Mme Mouttet, le président des assises annonce 

qu'il ne se passe pas de jour sans qu'il reçoive 

des lettres anonymes pour ou contre Cauvin. 

A l'instant même, dit-il, on vient de m'en faire 

parvenir une nouvelle. (Hilarité.) 

La fille Brun, ancienne domestique de3 époux 

Stettler, affirme que des tentatives ont été faites 

auprès d'elle, à Montpellier notamment, par Mme 

Jumiilin, pour l'amener à déposer autrement 

qu'elle ne "l'avait fait devant le jury d'Aix. Mme 

Jumelin qui croit à l'innocence de Cauvin, en- 

tendue contradictoirement, déclare qu'elle a sim- ; 

plement dit: «Si vous avez menti à Aix,'ne. 

mentez plus à Montpellier. « 

Une vive discussion s'engage sur ce point en- 

tre les témoins. Le président doit intervenir 

pour calmer leur irritation. 

Mme Sennemail, qui dépose ensuite, affirme 

avoir rencontré Cauvin lé soir du crime, vers .i8 

heures, se dirigeant vers sa demeure. 

M" Décor; . — Cauvin venait de quitter Mme 

Mouttet. ainsi qu'il l'a toujours déclaré. Je prie 

le jury de retenir cette déposition très impor- 

tante. 

Lecture est donnée par le greffier des déposi- 

tions des témoins non comparants, mais voici 

une dame Braillard, proche voisine de la famille 

Cauvin, qui vient déclarer formellement avoir 

entendu la sonnette vers minuit, Sa fille tconfir- 

me sa déposition. 

Cauvin "se levant. — Et c'est ce COUP de son- 

nette qui m'a réveillé. (Mouvement). 

Mme'Stettler qui est dans la salle, interrogée 

sur ce pointtémoigne que sa voisine ne lui fit part 

de cette particularité qu'une quinzaine de jours 

après le crime. 

L'impression produite par ces déclarations très 

nettes, est très "vive. 

Après la déposition des époux Carcassonne, 

voisins de Mme Mouttet, celle" du cocher Lieu- 

taud et celle du gardien chef de la prison des 

femmes à Marseille, qui concernent certains 

points déjà acquis aux débats, l'audience-est sus- 

pendue à midi, sans incident, et renvoyée à 

2 heures pour les dernières dépositions des té- 

moins à charge. 

EPI ANGLETERRE 

Londres. 12 août. 

Li-Hung-Chang a visité hier la Post-Office 

et la Banque d'Angleterre. En visitant le 

téléphone Li-Hung-Cbang a demandé que la 

communication fut envoyée à M. Hanotaux 

auquel il a adressé ses compliments. Li- 

Hung-Chang a fait demander à M. Gladstone 

une audience avant do retourner en Chine. 

Il est probable que cette entrevue aura lieu 

à son retour d'Ecosse. 

La reine Victoria, en exprimant sa recon- 

naissance à ceux de ses sujets qui ont pro- 

posé de célébrer au mois de septembre le 

plus long règne de l'histoire de l'Angleterre, 

a fait savoir qu'elle désirait que cette célé- 

bration fût remise à l'année prochaine, qui 

sera la soixantième de son règne. 

Un acteur, nommé Franks, comparaissait, 

hier, devant le juge de Bow-Street," sous l'in- 

culpation d'homicide par imprudence. Dans 

la dernière scène d'un mélodrame représenté 

au Novelty-Theater, Franks devait poignar- 

der le traître dont le rôle était tenu "par l'ac- 

teur nommé Temple-Crozier. L'arme n'était 

pas émoussée ; Franks frappa en pleine poi- 

trine le malheureuxCrozier, qui mourut quel- 

ques minutes plus tard. L'affaire a été re- 

mise. 

embarcation est pontée et d;,- 

eu cinq compartiments étanches, dont denV sé » 

complètement remplis de liège, ce oui u So &t 

insubmersible. H le reaj 

Jouasset-Gentrac est parti aujourd'hui • 

du bassin de Courbevoie, pour acconini mi(1i 

audacieuse tentative. 

uu »Phr 5ott 

Vaguemestre en conseil de gu errâ 

., . Grenoble, 12 an.. 

Le conseil de guerre vient de condam„ 

cinq ans de réclusion ot à la dégradation r * 

taire, le sergent-major Charles Gaillarrt mUl- 

phssant les fonctions de vaguemestre aui reiïl * 

nie, reconnu couoablo de trente-trois vni 

mandats et d'une lettre chargée s'élevant » 

d9 

à 611 francs; de faux sur son registre et\uY 0u ' 

ration do feuillets -pqur dissimuler ou efft 

é" 

trace de ses malversations. Gaillard est * 

et père d'un enfant; il laissait sans soins 

reseource son ménage et se livrait à la boisson* 

Suicide après boire 

Un nommé Le Govaer, ouvrie/briquêti 1 ^, 

ngine belge, était attablé avec quelques r-T °" 

rades chez un marchand de vin d'iv-v ,a- 

iui demanda de payer des consommations ? u 011 

tour. * * sa 

— Je veux bien, dit-il, 

on trois minutes et vous allez rire!.. 

Les minutes passèrent. Lo Govaer' ne ren 

pas. Enfin ses'eamarades allèrent à sa reH ru ' 

etie et trouvèrent, dans la cour de l'établisse" 

des barreau 

ma« attendez moi de« 

erent, 

ment, son cadavre pendu 

d'une échelle. 

Un joli 

cour 

à un 

La Répression du Braconnage 


Par l'organe de la presse un certain nom- 

bre de chasseurs ont*manifesté de vives ap- 

préhensions au sujet du braconnage qui 

s'exerce tous les ans, d'une façon désastreuse, 

dans lesquelques jours qui précèdent l'ouver- 

ture de la chasse et quelle que soit la date 

fixée pour l'ouverture. 

Il n'est pas inutile de faire connaître que 

la direction de la sûreté générale, s'est préoc- 

cupée rérieusement de cette question êt que 

tous les moyens dont dispose l'autorité ad- 

ministrative seront employés pour mettre un 

obstacle, dans les campagnes, aux dévasta- 

tions des braconniers et pour empêcher le 

transport et le colportage et la vente du gi- 

bier avant l'heure Légalo d'ouverture. 

Non seulement le ministère de l'intérieur 

a transmis dès le 4 août aux préfets des ins 

truetions tendant à faire exercer une sur 

veillance rigoureuse des campagnes et des 

villes pourvues d'un octroi pendant les der- 

niers jours de clôture ; mais encore il s'est 

entendu avec le ministère de la guerre pour 

que des rondes de nuit fussent organisées 

par la gendarmerie durant la semaine précé 

daut l'ouverture. 

TJu Avertissement 


M. Le Myre de Vilers nous communique 

le texte de'la lettre qu'il vient d'adresser 

ministre des colonies : 

Etretat, 11 août. 

Monsieur le ministre des colonies, 

J'ai l'honneur de vous informer de la prochaine 

arrivée à Bordeaux du prince Rakotamena, ne 

veu et héritier de la reine d'Emyrne, qui, en mars 

1891, fit assommer, par ses esclaves, un français 

de l'escorte du résident général, ainsi qu'il ré- 

sulte du procès-verbal d'enquête dressé 

quatuor 


La dixième chambre correctionnelle du tribu 

nal de la Seine, présidée par M. Fabre, j ,w 

aujourd'hui quatre jeunes" gens de dir-sem^ 

vingt ans, nommés Bouvard, Collignon, l>es»J. 

ot Gastal, qui, le 14 juillet, avaient organi»è in» 

manifestation au Père-Lachaise dans les cir° 

constanées suivantes, exposées par la prévea!! 

tion. 

La consigne avait été donnée au sous-brigadiêt 

Hertrich et à ses agents de service près fa mu t 

des fédérés d'empêcher les rassemblements et 

de maintenir l'ordre. 

Vers 3 h. 1(2, un groupe d'individus se nré- 

senta, qui paraissait guidé par Gastal ; près da 

ce dernier marchait Desayes, porteur d'un dra- 

peau roulé dans sa gaine ; la "plupart des maai- 

festants étaient armés de cannes. 

Comme Desayes déroulait son drapeau, le bri- 

gadier Hertricht l'interpella. Pour toute réponse 

Desayes lui lança un coup de poing qui jj 

blessa, à l'œil gauche. 

Hertrich s'empara du drapeau et fut à ce mo- 

ment frappé de "deux coups 'de canne, l'un det- 

rière la tête, l'autre dans le dos par des indivi- 

dus restés inconnus. 

Desayes fut arrêté ; Gastal traita alors les 

agents de fainéants et s'écria : « A bientôt la 

revanche ! « Il fut à son tour conduit au noste. 

Les manifestants restés au cimetière protesté- 

rent contre cette double arrestation ; deùx d'en- 

tre eux, Collignon et Bouvard, s'adressant aux 

agents, crièrent : o Assassins! La revanche à 

bientôt ! « Ils furent également arrêtés. 

C est dans ces conditions que ces quatre jeu- 

nes gens sont poursuivis pour rébellion et 

trage. 

PETITES NOUVELLES 

12 août. 

Le maire de Marseille, après avoir consulté 1« 

conseil municipal, a interdit toutes les cour» 

de taureaux sous quelque forme qu'elles se pré- 

sentent. 

 

des provisions et des munitions t 

période de trois mois. , in°n°L v 

* Le compromis intervenu sur ie_ d-Ainu 

des tabacs" et le fermage des' «» u tre » ^ 

de» était le résultat d'un ^ c0 \ a cvne n^ 

binet et les libérai^^^Sea^',. ' 

pourra pas accepter les ameni at. 

Barcelone, i-' s „jr 

La temnê 

Barcelone. IScuf ouv 

la foudre. 

te s'est déchaîné^ 

•riers ont éto 

13 °° at- f 

Xérès, 0ft 

/individu que l'on suçait 

éq| 

ement quia _ secrète^ 

du mouv 

était 

ouvei îei.u u , rél ,nion sej;- 

nnarchiste., Uneîe^^ La 

tenue, 

merjç 

hier, par les an arc 

fait une enquête. 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

ta 

DE - revenir sur la note 

» 1 que nous tenons pour très 

ïori se :/lâcheh0"g„ u in discretion.s. 

^%^rKt oar durait démontre au pro- 

KÎAÏÏîr/ossiel' a - - »« «iilnftbilité de 

la 

1*2 " 

;0 B épubiiq^ la culpabilité de 

„ l'expression de l'avocat 

-Ws, s e L°au forfait n'a donc point 

^Wf«f 

d c 

U orn ment? .. 

ini^'U» grilCîations de la note les pic- 

ur^Vies reveJn établi les mobiles du 

C 5 

"SgSSg^SflJ'Siit ûvé la tête du 

,V WK. m- existaient contre Barthôs 

>tobi leS' fixante, existaient-ils coh- 

"V Case attenu.u acrec dans son 

Jfffme ^ôrc contre cette fillette 

^ Wifi11 ' ,tef broya les petits bras que 

kfS*? S devant sa. tête pour ia pro 

je» 13 

cii 1 

devant sa.^^ . 

ent "àt S feu à" nouveau pour l'a- 

, mendie qui n'atteignait plus 

» eve n'ns sur^-e par dM cadavres. 

Prison habita^pa chef d 

>'- P défend pas 

On Di %ccable ; 

• iroflt pour îcs deux valait cent 

Ifc'est 


l'avocat que l'on a 

silence 

Meurtre 

ja suite d'une disons 

Samedi M- Amalric, le sieur 

•ÇgsSS» * 5011 

Tilais 

* son, V °s S Lns7habitant Moulayrés, 

adversaire, qui ne 

Moîières, qui se 

' „„t oii \malric se retournait, 

aU momen ait à environ vingt-cinq 

SSSl*»U en pleine poi- 

tant assez grande et l'arme, 

n'étant pas des meil- 

" fa distance e 

aa tos^l^^%arpdlée, fort heu 

leures, «.«Âmalric, qui n a reçu que 

w«SuT e lls peu importantes. . 

fci«SSS£éd«i a permis, , a l'arrivée 

i>tst *" T rec onstituer la scène qui s est 

du M-?** - 

^Ttff les hauteurs de 

Sfflsun çhamp dépendant de la E 

Lafflo" 1 ' 1 ^ Molièros fut poursuivi de 

Ie tribunal correctionnel de Lavaur poui 

IvoirfrSpé Amalric d'un coup de couteau 

Il y a 

les Fraudes électorales 

AVEYRON 

ARRONDISSEMENT DE RODEZ 

RODEZ. — Licence ès lettres. — M. l'abbé 

Molinié, élève a l'Institut catholique (le Tou- 

louse, a été reçu licencié ès lettres. Toutes nos 

félicitations. 

Orage. — Un orage a encore éclaté mardi, 

vers midi. Il est tombé une pluie torrentielle. 

La persistance de ce temps pluvieux aggravée 

par de multiules tempêtes est une vraie cala- 

mité. 

Les "blés coupés g-erment dans les champs; 

le black-rot fait des ravages terribles dans cer- 

taines vignes du vallon de Marcillac. Nous con- 

naissons plusieurs vignerons qui ont vu les 

trois quarts de la récolte disparaître en quelques 

jourr. 

Au cours de l'orage dont nous parlons, la fou- 

dre est tombée sur la maison habitée par M. 

Albenque, pharmacien, place de la Cité. Une 

cheminée a été endommagée. 

Beaux-arts. — M. Marc Robert, des Quatre - 

Saisons, près Rodez, a obtenu une mention ho- 

norable au concours d'atelier de fin d'année à 

l'Ecole des beaux-arts de Paris. 

Nous offrons de sincères féliciiatious au lau- 

réat. 

Pensionnat Saint-Louis de Camonil. — La 

direction des postes et télégraphes vient de pu- 

blier le résultat du concours "des 22 et 23 juin 

derniers pour le surnumérariat dans cette ad- 

ministration. 

Quarante-sept candidats se présentaient dans 

le département. 

Quatorze ont été reçus. Sur ces quatorze. neuf 

appartiennent au pensionnat Saint-Louis de Ca- 

monil. 

Ce sont : MM. Eugène Robert, de Rodez (n" 1 

dans l'Aveyron) ; Jules Roussit, de Yillefranche- 

d'Albi (Tarn) ; Henri Yernhes. de Combes-d'Au- 

riac ; Emilien Jeanjean, de Saint-Sernin ; Léon 

Bosc, de Roquefort ; Louis Laurens, de Saint- 

Jean-du Bruel ; Xavier Vayssier, do Naves-d'Au- 

brac ; Ernest Cluzel, de Cassagnes-Bégouhi ; 

Henri Bouzou, d'Aubin. 

Emballés. — Samedi soir, le cheval d'un pro- 

priétaire de Lacaumette s'emballa dans la rue 

Béteille et vint s'abattre devant le magasin de 

M. Hygonenq dont il abîma la devanture. 

Mardi matin, c'était une vache furieuse qui 

parcourait au triple galop le tour de ville. 

On ne signale pas d'accident de personnes. 

Caisse d'épargne. — Opérations du 8 au 9 

août : versements en espèces, 22,587 francs 

îemboursements en espèces, 22,849 fr. 09. 

Etat civil du 11 août. — Naissances. — Mar- 

the Phiiomène Joséphine Bouclou, fille de Pierre 

Philippe, employé de magasin, et de Marie Ro- 

salie Justine Bousquet, rue du Bal, 3 ; Joseph 

Antoine Léon Vacaresse, fils de Joseph André, 

employé de commerce, et de Marie Julie Turban, 

boulevard Beile-Isle. 1 ; Georges François Léon 

Lacaze, fils de Josepk François, garde frein à la 

Compagnie d'Orléans, et de Sophie Salanson, 

avenue Tarayre, maison Daunis. 

Décès. — Clémentine Germaine Noyer, sans 

profession, 20 ans, rue du Toit, maison Moussac. 

CAHJAC. — Election d'un conseiller mu- 

nicipal. — Les électeurs de la section de Carajac 

sont convoqués pour le 23 août à l'effet d'élire 

un conseiller municipal. 

0n lit dans la Toix dit Peuple d'Auch 

11 est devenu impossible de parler élec- 

tions sans parler en même temps des fraudes 

électorales. . 

Dans le Gers, comme a Toulouse et en 

bien d'autres pays, le suffrage a cessé d'être 

universel pour se concentrer entre les mains 

de quelques aigrefins qui risquent la prison 

et l'amende contre la perspective d'une 

place au râtelier. 

' A côté de l'extrait de viande, nous avons 

maintenant l'extrait de suffrage. 

Sur les cent et quelques communes ayant 

jonné lieu à des protestations dans le Gers 

à l'occasion des dernières élections munici- ! 

piles, la plupart étaient basées sur ce fait 

eue les bulletins retirés de l'urne dépassaient 

le nombre des émargements, quelquefois 

même celui des électeurs inscrits. 

C'est\4 filouterie à la mode ; filouterie à 

la portée de tous et qui a l'avantage énorme 

d'assurer l'impunité à ses auteurs pour peu 

que le président du bureau soit -dans la man. 

che. , - 

A ce procédé élémentaire, un grand nom- 

bre de conseils municipaux ont dû la vic- 

toire le 3 et le 10 mai. " 

11 nous suffira de citer le cas des commu- 

as de Manciet, d'Endoufielle, de Bezolles, 

fie Sainte-Gemme, de Marseillan, etc. 

.te pouvoir ainsi acquis, ils le gardent pré- 

owwaaa, car ce n'est plus qu'une affaire 

« conscience; or, la conscience des réDu- 

MS en matière électorale et politique, 

« a connaît, on sait ce qu'elle pèse. 

if « ,. udrait cependant nas que les frau- 

C0 I'? imaginent échapper toujours aux 

[«equenees pénales de leur mauvaise ac- 

leuSt 9 * , leur rafraîchir la mémoire et 

ouesS!! ? e salutaires réflexions, quel- 

up^^^sur la matière découpés dans 

on ra lu bier - la cour d'appel 

d! 'euS,,?^V ondamne le maire de Gan- 

de M. Mallet, suppléant du juge 

pinson 

frais. 

chacun. 

_canton, à vingt jours de 

a aO francs d'amende et aux 

suffrage uni- 

vingt 

ï^wSï ^recteurs du s 

UIUW «ÏS S^ aii quillement introduit 

, be toèm? s i}?rr.e d'un seul coup. 

r u,a ?ais j Unal de Yillefranche-de- 

r mini ^ es l'avaient 

*tS^ 

il 

s, et dans plusieurs 

pincé, mais de hau- 

jusqu'ici tiré de ces 

; 

M^ s '4'va-t.iï" S - été v 

Paille pouvoir refléchir 

!? l û^ Co i'tiiia;l midu des caciiois'et 

•'^r 1 «ans -l 1Son nouvelle „i„« r„. 

a son 

ima- 

nouvelle iilus facile à 

ta susceptibilité do ia 

tonnée |Se°s n r aU ' 11 y a dix ans, fait 

l2^*œJ 0 > Maintenu au 113e de ligne, cet officier y 

exerça les fonctions d'adjudant major à partir 

du mois d'avril 1875 jusqu'au 6 juillet 18S3, date 

de sa promotion au gracie supérieur. 

» Comme chef de bataillon, M. Marcot com- 

manda un bataillon du 13e d'infanterie. Il obtint 

la croix de chevalier de la Légion d'honneur, le 

20 décembre 1886. 11 fut nommé lieutenant-colo- 

nel du 63e régiment d'i fanterie à Limoges, le 

29 décembre 1891. » 

Conseil municipal. — Nous avons omis de 

dire qu'à la fin de la séance du 10 août MM. Ju- 

bin, Cayla, Guirandies et Bousquet avaient de- 

mandé avec instance que le conseil municipal 

émette les vœux suivants : 

« 1- Qu'entre Cahors et Toulouse, l'express 

n - 21 soit accessible, sans conditions de distan- 

ces, aux voyageurs de toutes classes, ou bien que 

le train omnibus a* 1131 corresponde avec le 

train mixte n' 111 (compagnie du Midi), qui part 

de Montauban à 7 h. 1 du matin et arrive à Tou- 

louse à 8 h. 25; 

» 2. Qu'ainsi qu'elle l'a fait pour la ligne de 

Paris-Toulouse," viâ Capdenac, la compagnie 

d'Orléans organise au plus tôt un service de 

nuit entre Paris ec Toulouse par Cahors. 

» Les soussignés désirent vivement que ce 

vœu, voté par le conseil municipal, soit soumis 

au conseil "général dans sa session d'août cou- 

rant. 

» Les résultats de ces dispositions, en dehors 

du bien-fondé de ia demande, at tout en déve- 

loppant nos moyens de communication avec le 

dehors, auront le double avantage d'attirer un 

plus grand nombre d'étrangers dans notre ville 

êt surtout d'en augmenter la population par le 

surcroît de personnes que cela rendra indispen- 

sable. » 

D'autre part, nne proposition de M. Magne, re- 

lative à l'installation d'une cabine téléphonique 

â Cahors a été renvoyée à la commission com- 

pétente. 

Le conseil général du Loi, doit se réunir, 

lundi prochain 17 courant, pour la session 

d'août. " 

Pétition des chasseurs. — M. François Rous- 

sel a été chargé do présenter au ministre de 

l'intérieur, une pétition des chasseurs de Cahors, 

tendant a obtenir l'ouverture de la chasse dans 

le Lot, le 25 août. 

Elections annulées. — L'élection de la mu- 

nicipalité de Saint-Daunès, vient d'être annulée 

par 'le conseil de préfecture. 

LedépaTtdu7- de ligne ajourné. — Le 

départ du 7- de iigno qui devait avoir lieu, mar- 

di matin, pour exécuter pendant trois jours, dei 

manœuvres de garnison aux environs de Mont- 

cuq.aété, à cause du mauvais état sanitaire qui 

existe actuellement à la caserne Bessières, co'n 

tremandé, lundi soir, à 10 heures, par une dé 

pêche du générai commandant "le 17e corps 

d'armée. 

^ 0^verleT UlUCS b ° ,,s 

-Vc^PUbliqu 

restera 

. 

Pari mutuel. — Gagnant 41, placés l'ont-l'Evê- 

aue 11.50, Paysanne. 7, Plumé-Auvent. 21,50. 

" Prix du Gouvernement. — 1, Izard. 11110. Le- 

poivre ; 2. Clémence, 10, Loplumet; 3, Oliva, iv 

égalité, Barbey. ,,_.„ - 

Vitesse. — 0 51 2i->. (. al .tro, 8 le lp. 

Muiuel. — Gagnant. 9 50. 

Premier prix du cercle du Casino. — 1, Murât, 

5|2, Maurice Basly ; 2, Niémen, 4, Gire; 3, Othon, 

12.'Suandreau. 

Non placés: Ouvillo, 5j2j Odi, 10; Romeo, 8; 

Mirabelle, 6, Farandole. 

Vilesse . - 5 28 4[5, 5 29 2(5, o 30. 

Mutuel. — Ecurie Basly, gagnant 13, placés 

Murât, 23; Niémen, 13; Othon, 10. 

Prix des Dames. — 1. Ménil-Jean, 2, Philipps; 

2, I.ongueval, 5, A. Childs; 3, Lo Saghalién, à 

égalité, French. 

Non placée: La Camtana. S. 

Mutuel. — Gagnant 12, placés Menil-Joau 12, 

Loimuoval, 19. 

Prix du pavs-d'Aus'c — 1, Atlas, 2|o, XV. 

Pratf, 2, Auberderie, 4, Koarney ; 3, Rully, 2(1, 

A. Childs. . 

Non placé: Cosmopolite, 7, dérobe. 

fllm „-n]. _ Gagnant 7, placés Atlas 5 50, Au- 

berderie 6. 

Prix du Conseil municipal. — l. Huchevont, 1, 

S. Clay : 2, Saint Vincent, 7[2, W'ecch ; 3, Tos- 

lat, loi Konan. 

Non placés : Amen, 5 ; Dynamite, t. ; Volga, 

Anémone, 5; Manon, 12 ; Eveillée, 0. 

Mutuel. — Gagnant, 21 ; places Huchevent, 

S:unt-\ iueent, 9. 

BOURSE DE TOULOUSE 

Fonds d'Etat Français. — 3 0[0 porteur 102 50. 

— 3 0[0 noinin., »»» »... — 3 (hO amortissable, 

„„.. ..... — 3 1[2 0[0 porteur 1891, 105 35. 

Fonds d'Etat Etrangers. — Congo, 82 ..... »•» 

Honirne. 104 — Extérieur, 63 80. — Russ» 

consol., 67-69, 103..». — Russe 3 0(0 91. 9». — 

Eg-vPt" unifiée. 7 0;0 »...-Turc D, 40 fO 19 35. — 

Chinois. 101 50. 

Valeurs diverses (actions). — Est. 970 ..... — 

P.-L.-M. 1570. —Nord, U93 »». Midi. 1290*».—> 

Orléans, 1(07 »».—Ouest. 1110 50. —Crédit; Fon- 

cier, 650 »». — Banque Ottomane »»...— Chemins 

Portugais »» ..... — Suez, ..»»... 

Obligations divtrsas. — Ville de Toulouse 

1883, "100 — Moulin du Bazacle, 315 »». — Ville 

de Paris 55-60, 630 »... — Ville do Paris 1876, 

...... — Ville de Paris IS86, 414 »». — Communa- 

les 3 0[0 1880, 506 »... — Foncières 2 S0 0R1 1895, 

4S6 25. — Foncières 1S83, 458 »». — Est, 4SI. — 

Nord ancienne, 4SI 50 — Orléans ancienne. »»». 

- Ouest anc, 477 25. — P.-L.-M. fusion nouv. 

81. — Aciéries do France »>.».— Nord-Espagne 

* série •>»» ..... — Lombarde ancienne. 363 25. — 

Mines do Carmaux »»»... — Soc. Toulous. d'Elec- 

tricité 5[1 0[0, »>.» — Saragosse ancienne 

Ire hypo., 314 25. 

La société réu'iouale des Architectes 

Midi dont, le siège est. à Toulouse, a tenu, le 

0 ioÀ sous la présidence de M. Desmarcst, 

s 1, hipstrudleà Montpellier al oc- 

casion le l'exposition régionale- La .réunion 

a. eu lieu dans la salle do a l.ibliotm.que 

l'école des beaux-arts. Ont èW tout 

admis connue nouveaux membres ; MM. Car- J 


d'abord 

dos Juriscoasul.es catholiques 


Le Congrès s'est ouvert ce matin. Après 

la messe^'i la nriniatiale, les congressistes 

ont formé lo bureau, qui est composé do 

Mur Dadolle, MM. Lucien Brun et Just Gui- 

gou. M. Lucien Brun donne lecture du rap- 

port sur la situation financière de la France. 

Le secrétaire communique un résumé du 

Bulletin Métèorologiqua 

Du 12 août. 

Los pluies ont été presque générales en Europe 

hier. En France, il "a plu particulièrement dans 

l'Est. La température" était ce matin de 17- % 

Paris, 6- au Puy-de-Dômo. 2- au mont Ventoux. 

L'anirlioration 'signalée n'est que momentanée. 

Lo temns est de nouveau à ondées, avec tempé- 

rature au-dessous de la normale. 

Paris 

Toulouse.. 

Albi 

Castres.. .. 

Montauban 

Cahors. 

Agen.. . 

Tarbes. 

Ludion 

CIEL VILLES 

•l\ 13 nuag. 

19 

21 13 couv.. 11 

Carcassonv 21 13 

21 ir. nuag. Narbonne. . 23 15 

24 11 Béziers .... 21 16 

23 12 21 9 

28 12 beau. Aurillac.... 20 6 

23 14 nuag. 

|17|11 couv. •• 

CIEL 

nuag. 

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nuag 

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12, boulevard d-j Strtkebour;,', Toulouse. 


MARCHE DR TOULOUSE 12 août 

Denrées.— Bladette et blés fins Supérieurs les 

CO kil., de 15 50 à 15 75, bladettes et'blés bonne 

qualité, de 15 »» à 25 »»; bladettes et blés ordi- 

naires, de 14 50 a 15 »»: blés mitadins fins, de 

15 50 à 00 00: bles mitadins ordinaires, de 03 00 

à00 00; seigle, les 75 kilos, 9 00 à 0 00; orge, 

les 60 kilos, de 7 50 à 8 00; avoine, les 50 kil. de 

7 25 à 7 50: maïs blanc les 75 kilos de 00 03 à 

00 00; maïs roux, les 75 kilos, de 00 00 à 00 00; 

haricots, l'hectolitre, de 00 00 à U0 00; lèves, les 

65 kil., 0 00 à 00 00; vesces noires, les 80 

kiU.de 0000 à 00 00; vesces rousses, 'es 83 kil., 

de 00 00 à 00 00; grain de iin, ies 6» kilos de 

00 00 à 00 00. 

Farines et Issues. — Premières, les 122 lui., 

34 50, Secondes, les 122 kil,, 32 50. 

Fourrages. — Foin nouveau les 50 kil., de 3 00 

St3 50; sainfoin, Ire coupe nouv., les 50 kilos de 

4îw» à 4 50; 2e et 3e coupé, les 50 kilos de S »» à 

S 30Î paille, les 50 kilos'de 1 50 à l 75. 

Bois à brûler.— Bois, stère, première qualité, 

d© 20 00 à 00 00; bois, le stère, deuxième qualité 


nouveau, les 50 kil., 1 25. 

GERS 

Mauvezin . 


Quelques veaux vendus à 70 et 75 c. le kilo, 

WBids vif. 

Marché à la volaille, de 700 à 800 paires, aux 


Volaille. — Poules, de 4 à 5 fr.; poulets, de 

2 50 à 3 50: canards, de 2 50 à 3 50; pigeon, 0 80. 

Œufs, O 50 la douzaine. 

Blé nouveau, Ire qualité, 15 fr.; 2e, 14 50 à 

14, fr. 75; avoine, de 6 fr. 75 à 7 fr.; maïs, de 12 

à- 13 ir.; fèves, de 9 à 9 fr. 50; orge, de 8 à 8 fr. 50. 

Sons, de 6 à 7 fr.; repasses, 7 à 8 fr., les 50 

kilos. 

ETAT Cl Vil. DE TOULOUSE 

Publications de mariages. — Octave Carrère 

économe au lycée de Tarbes, et Jeanne Julien, 


rant, allée Saint-Agne, et Marie Jourda, allée 

Saint-Agne; JeanCaraben, sculpteur, Côie-Pavéo- 

Môntaudran, 72, et Joséphine Balard, boulevard 

de- la Gare, 33; Emile Camel, boulanger, barrière 

des Arcs-Saint-Cyprien, 20, et Marie Capdefosse, 

lingère, rue d'Antipoul, 88; Jean Cabau," cordon- 

nier, barrière des Arcs-Saint-Cyprien, et Jeanne 

Saissac, piqueuse de bottines, rue Sainte-Croix 

17; Jean Caùquil, ferblantier, rue Réciusane, 16, 

et Marie Faussât, même maison; Laurent de Coral, 

propriétaire à Marçay, Vienne, et Lucile Da- 

g.uilhon-Pujol. rue Rivais, 12. 


Marie de Welfen de Riols de Fonclau, à Tou- 

louse ; Arnaud Daubert, menuisier, rue Saint- 

B.och, 22, et Justine Ramond, lingère, rue Pha- 

raon, 21 ; Paul Damé, négociant, rue de Cu- 

gnaux,31, et Anna Duclos, propriétaire, à Guran; 

Paul Desclaux, roulier. à Saverdun, et Appolonie | 

Haulier, couturière, rue Saint-Denis, 12: Joseph 

Dubois, propriétaire, à Montaudran, et Antoi- 

nette Thomas, àBalma; Raymond Empès, Pont- 

des-Demoiselles. et Claire Bosc. piqueuse de 

bottines, même lieu ; Edouard Fuch, maréchal 

des logis, au 18e d'artillerie, à Toulouse, et Anne 


Alphonse Gay, propriétaire, rue de la Pomme, 


employé au chemin de fer, rue Y; rsovie, 40, ei 

Sophie Tresside, tailleuse, rue Varsovie ; Jean- 

Marie Lacroix, cultivateur à Lamasquère, et Jo- 

séphine Rozier. rue des Chapeliers. 14 ; Paul 

Lagarosse, employé, rue Gambelta, et Pauline 



Rodier, rue Debax ; Louis Lions, employé à l'ar- 

senal maritime, à Toulon, et Jeanne'Lajous, me 

du Musée, 18 ; François Moraud, employé au 

chemin de fer' allée du Cimetière. 29, et José- 

phine Bouineau. lisseuse, même maison. 


n° 59", et Maria Roy, rue Port-Saint-Etienne, 70 ; 

Joseph Pouzergues, cultivateur à Paiceloy, et 

Julie Taillefer, à Toulouse ; Léon Regatmon, 

maçon, allée Saint-Simon, 60, et Marie Mou.ys- 

set, couturière, rue Fieux; Jean Rivière, em- 

ployé, rue Cantegril, 2, et Jeanne Vié, à Nar- 



ges, 26 : Pierre Soulignac, place des Carmes, 41. 

êt Marie Merle, à Olonzac ;" Jean Signorel. em- 


rue des Champs-Elysées, 39, 

Décès du 10 août : Jean Lanta, 66 ans, route de 

Ginestous; François Pouvillon. 53 ans. à Saint- 

Martin du Touch; Théophile Zwang, 54 ans, al- 

lée des Zéphirs, 28 ; Maynadier, éoouso Tour- 

nier, 56 ans, allée de Garonné, 10; Jacques 

Lebolloche, 79 ans, rue Raymond IV, 15: Ma- 

thurin Gaide-Chevronnay , 52 ans, rue Saint- 


Boulbonne, 5; Etienne Azéma, 59 ans, rue No- 

tre-Dame, 19; Françoise Bonzom. 73 ans, rue des 

Arcs-Saint-Cyprien, 3; Louis Gautier, 18 .iours, 

rue Gatien-Arnoult, 26; Françoise Lerat, 78 ans 

rue Sainte-Croix, 4: Lucie Dutech. 9 ans, rue des 

Trente-six-Ponts, 83; Pierre Pujol, 6 mois, quar- 


Rempart-Saint-Etienne, 7 ; Pérès, veuve Mar- 

quet, 79 ans, avenue de Muret, 83; Jeannel Lozes. 

66 ans, rue Traversière-Saint-Georges, 10; René 

Bénech, 7 mois, rue Belle-Paule, 9: hospices, 3. 

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Marche des Trains 

(Service d'été depuis le 1 ER juillet) 

TOULOUSE-MONT AU BAN-CAIIOPvS PARIS 

Trains variant de l'oulouse 

Matin : 6 h.: 9 h. 40. (Cahors). 

Soir : Express, 2 Ji.43, omn. 3 h. 15, expft, 8 h. 


Matin : Exorese, 8 h. 59. 

Soir: 12 h". 39 ; 1 h. 14; 7 h. 43; express 

10 h. 39. 

TOULOUSE-CAPDENAC-PARIS 


Matin: Direct, 12 h.10; Capdenac,4 h. 55 (Brive); 

express.6 h. 55, 7 h. 13 (Albi. 

Soir : Express 1 h. 3, 2 h. 10, 5 h. 25 (Albi), 

6 h. 42 (Viilefranche). 


Matin ï 12 h. 4. Exn, 8 h.45. Om.(A!bf;; 9 h. 50 

(Viilefranche) : express 10 h. 57. 

Soir: Omnibus : '4 h. 5 ; 8 h, 32, 10 h. 35 (Albi. 

LIGNE DE BORDEAUX 

Trxins parlant de Toulouse 

Matin : Rapide, 4 h. 55 ; direct, 6 h.; omnibus 

mixte, 9 h. 40. 

Soir : Exoress, 1 h. 6 : Agen, omnibus. 3"h.l5; 

express, 4 b. 55 ; Agen, 5 h. 45; express, 11-h. 35. 


Matin : Express, 3 h. 5: omnibus, 8 h. 25. 

Soir : Express, 12 h, 39, 1 h. 14; express, 

4 h. 49 , Montauban, 7 h. 43 ; omnitttis, 9 h. 12; 

rapide, 1 h. 5. 


Trahis partant de Toulouse : : 

Matin: Express, 4 h. 1 ; omnibus, 7 II., ex- 

press, 9 h. 37 : omnibus, 10 h. 6. 

Soir : Express, 12 h. 49: omnibus. 2;h. 55; 

express, 5 h. 6 ; omnibus, 6 11. 30 ; rapide, II h. 

17"; messageries, 11 h. 50. 


Matin : Rapide, 4 h. 43.; omnibus, 8 H. 31; 

express, 9 h. 26 ; omnibus. Il h. 16. 

Soir : Express, 12 h. 36 ; omnibuss, 3 h:; ex- 

press, 4 h. "S ; messageries, 6 h. 53r, omnibus, 

9 h. 1 ; express, 11 h. 25. 

CASTELNAUDARY-CARMAUX ï 


Matin: 4 h. 1 ; 7 h.; 10 h. 6. 

Soir : 12 h. 49 ; 2 h. 55 ; 5 h. 6 ; 6 h. 30, 


Matin : 8 h. 34 ; 9 h. 26. 

Soir : 12 h. 36 ; 3 h.; 4 h. 35 ; 9 h. 1. 

LIGNE D'AUCH 


Matin (Matabiau) : Omnibus. 5 h. 55- (Saint-Cv 

prien), 6 h. 23; (Matabiau), mossag.,' 9 h fi- 

(Saint-Cynrien). 10 h. C0. " ' ' ' 

Soir (Matabiau; : omnibus, 1 h. 2-T (Saint- 

Cyprienl, 1 h. 43; (Matabiau), 5 h. 18 "(Saint-Cv- 

prien), 5 h. 41. 


Matin (Saint-Cynrien) : Omnibus, 8 h. 4: (Mata- 

biau); 8 h. 22. 

1 

Soir (Saint-Cyprion( ; 1 h. 12 ; (Matabiauî, 1 h. 

30; (Saint-Cyprien), mess., 7 h. 15; (Saint-Cy- 

prien(, omnibus, 8 h. 30 ; (Matabiau), 8 h. 51. 

BOUSSENS-SAINT-GIRON3 


Matin : 6 h. 30; 9 h. 58. 

Soir : 1 h. 9; 1 h. 48 ; 6 h. 2. 


Matin : 8 h. 41. 

Soir : 4 h. 43 ; 7 h. 33 ; midi 20 (Pau). 

MONTRÈJEAU-LUCHON 


Malin : 6 h. 30. 

Soir : 1 h. 9; 1 h. 48. 


Soir : Midi 20; Bayonne, 3 h. 34; exoress, 

4 h. 43; 7 h. 33. 

LIGNE DE FOIX-AX-LES-THERMES 


Matin : Omnibus, 0 h. 18 ; 9 h. 31. 

Soir : 1 h. 55; 6 h. 12. 



Soir: 4 h. 25; 10 h. 10. 


Trains partant de 'Toulouse 

Matin : 4 h. 1 ; 7 h. ; 9 h. 37 : 10 h. 0. 

Soir: 11 h. 17, midi 49; 2 h. 55; 5 h. 6. 


Matin: 9 h. 26: U h. 16 : 4 h. 43. 

Soir: Midi 36; 3 h. ;9h. 1; 11 h. 25. 



Matin : Direct. 12h. 24; omnibus-mixte. 6 h. 30: 

express, 9 h. 49, Puyoo, omnibus mixte, 9 h. 58. 

Soir : Exoress, 1 h. 9; Pau omnibus, 1 b 48; 

6 h. 2 (Moritréjeau). 


Matin : Omnibus, 8 h. 41: Montréjeaa, omni- 

bus. 10 h. 22. 

Soir : Pau. 12 h. 20: Bayonne. omnibus. 3 h. 34; 

express, 4 h. 43: Pau, omnibus, h. 33; Bayonne, 

express, 10 h. 44. 

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Lot, Aveyron, Corrèze Cantal 

Gers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonn» 

ÉDITIONS RÉGIONALES 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales 

Haute-Qaronne, Ariège 

Edition du matin apéei&la A Tîtouse 

CE HMEM E CENTIMES 

ANNONCES â RÉGLÂMES, FAITS DIVERS à LOCALES 

Le. amonoM et réel*mas, faits divers et locale, sont reçu. dan. nos bureaux, 

», rue .Roquelaine ! i l'AsewM Canet, 3à,sru8 Alsace-Lorrattv», A Toulouse •, chez nos cor« 

répondants, ainsi

chambre à eoucher et d'un cabinet de toi- 

lette. 














Soa fils, l'archiduc Joseph, y mène une vie 










groise. Il charme ses loisirs en lisant beau- 








merveille, et son écurie, un modèle du gen- 


production chevaline hongroise et étrangère. 






faisans et les lièvresyfoisonnent. Très nom- 




plus depuis la mort de son second fils, Par 

chiduc Ladislas qui, l'an dernigr, mourut, à 

l'âge de vingt et un ans, à la suite d'un acci- 











de douze à quatorze ans, avait connu sa pe 


une réunion de famille. Les deux enfants fu 


se rencontrèrent une seconde fois à Kings 

ton, lors du mariage de Mgr lo duc d'Aoste 




cousin lorsque, bravant la loi d'exil, ii vint à 




tiques, fut saisie d» sa mâle figure, de son 



sa gentille petite cousine, fut épris de sa 


sûre et pondérée. 

Cette seconde rencontre ne fut point 

oubliée. 



princesse Clémentine de Saxe-Cobourg, com- 

mença à la questionner sur sa petite-fille, 

l'archiduchesse Marie-Dorothée. 






vint à Budapest et le prince s'y rendit po iu- 


nait d'Alscuth, eut un pressentiment,et, lors- 





Le prince, fixé sur les sentiments de l'Em- 




joie. 

U fallait seulement lé consentement du 

chef de la maison d'Habsbourg-Lorraine. Il 

arriva, par une dépêche très affectueuse. 



de France avec sa Maison impériale réalisait 



passait au doigt de l'archiduchesse Marie- 


splendide rubis. La porte du salon fut aussi- 

tôt ouverte, et les fiancés, avec leurs parents 

reçurent les membres de leurs familles et 

les personnes do la suite du prince. Le com- 

te de Gramont et le comte de Chevilly, en 

baisant la main de l'auguste fiancée,lui expri- 


de tous les amis de la Maison ne France. 


où était servi le déjeuner de la famille, au- 


comte de Chcvilly, l'aumônier du château, le 




est resté auprès de sa fiancée. C'est seule- 


tera pour se rendre dans le Tyrol, dans une 


chamois. De là Monsieur lo duc d'Orléans 





amis de France pour leur présenter sa fian- 

cée qui s'y trouvera avec ses parents. Lo 8 


pelle de Wcybiïdge pour asister à la messe 




Rien encore n'a été décidé pour le lieu et 


aura lieu au palais impérial de Schcenbrunn, 

vers la lin du mois d'octobre, ou dans les 

premiers jours do novembre, 

vi?Z„r èl ° ï la fUturo '««d'csso d'Orléans 

1 intention de venir passer quelque temns à 

OS DEPECHES 

Au 13 ali. o mey 


On lit dans le Matin î 

11 y a quelques jours, nous reproduisions un 


frères réclamait du ministère des colonies uno 

enquête sur la mission confiée à M. Fonssagri- 


trouver les restes de M. Forget, assassiné par 

les Baribas au cours d'une lonrnée d inspection 


postes siiués au nord de la colonie. 


avoir retrouvé les restes de M. Forget, aurait, 


des peuplades indigènes, ouvert lo feu contre 

les cavaliers envoyés par les chefs des villages 



rait abandonné en toute MM. Berini, Carré et 


fatigue au cours d'une inarche forcée ordonnée 


En attendant que les résultsts de l'enauëto or- 

donnée par M. Lebon soient connus, nous avons 

demande â M. l'abbé Fonssagrives, frère de 







les faits qui lui sont imputés ; voici sommai- 

rement comment M. Fonssagrives les pré- 

sente : 

Je suis arrivé à Yag-Bassou le 1er mai. Dès 


89 cavaliers et 150 hommes armés ; j'ai aussitôt 


quantaine d'ennemis dont plusieurs chefs ; 

malheureusement, dès ies premières flèches re- 

çues, les porteurs ont perdu la tête ; ils se sont 



et pendant dix minutes, cela a été une véritable 

débandade, malgré tous mes efforts, ceux du 

docteur Berini et des deux gardes principaux 


Pendant le temps que nous avons mis à les 



bu moins grièvement et une vingtaine de poj- 




assez profondément dans les chairs ; "j'ai dû 

l'arracher avec les dents, car le bois m'est resté 


pas eu le temps do pénétrer dans la circulation, 

sans quoi j'y "étais." 

A la suite de cette affaire j'ai dù changer de 

route ayant perdu mes bagages que mes guer- 

riers u'ont jamais voulu aller chercher ; nous 


d'eau ; nous avons tous failli mourir de soif. Par- 

dessus le marché, le troisième jour deux gardes 

principaux se sont égarés avec quelques hommes 

et j'ai "sur leur compte les plus grandes inquié- 

tudes ; joies ai attendus vingt-quatre heures. 


envoyé à leur recherche avec " de l'eau, mais 


En résumé, je me suis assuré de la mort de M. 




paux auront pu gagner le Nigerauquel cas ils se- 

raient sauvés, j-ai d'ailleurs envoyé, depuis mon 


les directions. J'ai la certitude, qu'ils ne sont 

pas aux mains des Baribas ; si donc, ils ont pu 

résister aux fatigues auxquelles nous avons to'us 



mais je suis très inquiet. J'attends ici les ordres 



Pour le moment, ajoute l'abbé Fonssagrives, 


faire justice des procédés et des calomniés soi- 

gneusement préparées dans le silence et ie re- 

cueillement au cabinet contre un vaillant soldat 



mine le rédacteur du Malin, lés déclarations 

faites nar M. l'abbé Fonssasrives. 

Elèves étrangers : Fanoa, Çounas, Feslau, M»t- 

tezos. Negulici et Vassialiadi. 



villes do Paris, Lyon et Toulouse admis à 




Antoine. Bélanger, Birou, Bonniot, Boule, 

Chappat, Htellin, Fort, Ganeval, Gobert, Goubi- 

nat, Guyot, Hans, Hardy, Henry, Lafargue, Lar»- 

deyret, Lavaux. Leroy. Mesnager, Metiflot, Mous- 

sillac, Pressard, Schulér, Vantillard, Waskovit. 



dans les écoles vétérinaires ne seront pas 

admis à subir les épreuves orales. 

l parler d'elle, et que l'enfant que vous ail 

M. le président, sera digne de 

ez bas- 

sonpar- i s o r 

rain. 




La matinée s'est terminée par une visite à 

la caserne d'artillerie et par un déjeuner of- 

fert par le président de la République, dans 


St-Brieuc, 12 août. 

Un détail rétrospectif sur le voyage prési- 

dentiel qui ne manque pas de saveur. 

La municipalité a offert gratuitement aux 

habitants des drapeaux pour les arborer à 

leurs habitations. Puisqu'ils ne paraissaient 

pas disposés à en acheter eux-mêmes, elle 

les priait seulement de les rendre nour qu'ils 

pussent servir encore à d'autres manifesta- 

tions tout aussi snontanées. 

•ancemeal « Potimau 



dans notre port, est parti à 11 heures 1;2. 




sur cale" ce bâtiment ; cette fois-ci, tout s'est 


sur la jetée où jouait la musique du* 119e de 

ligne. 



vre, le colonel Barry, le chef du service mari- 

time, et diverses autorités locales. Les sa- 

luts ont été échanges entre la foule et l'équi- 


A. %J « OFFICIEL » 


VOfficiel publie les décrets par lesquels : 

ï' M. Rémion, sous-directeur de Ire classe 




de M. Chapuzet, mis à la retraite sur sa de- 




per, a été nommé en la même qualité à Poitiers, 

ên remplacement de M. de Bondet de La Ber- 

nardie," mis à la retraite et nommé directeur 

honoraire. 


Paris, pour y faire la connaissance 


de tous 

Uti témoin. 

OWk, . 



500, ont décidé do soumettre en grève, ce 

soir, si les patrons ne leur accordent pas sa- 











M. Arthur Meyer, absent de Paris, a 

adressé hier à M. Adrien Hébrard, président 

du syndicat de la presse parisienne, avec 

prière de la soumettre à la réunion du co- 

mité général des Associations de la presse 

française, une dépêche que le Gaulois publie 

in extenso, et dans iaquellé M. Arthur Meyer 

propose : 

l" La constitution, sur l'initiative du président 

du syndicat de la presse, d'un comité composé 

des présidents des'einq grands cercles de'Pa- 

ris, "des présidents des Sociétés des courses de 

Longchamps et d'Auteuil, des clubs de l'Om- 

nium et dé l'Automobile, du président du tribu- 

nal de commerce de la Seinê, du gouverneur 

militaire de Paris, du grand chancelier de la 

Légion d'honneur, des présidents des cinq gran- 

des Compagnies des chemins de fer, des prési- 

dents des deux sociétée artistiques des Champs- 

Elysées et du Charap-de-Mars, du chancelier "en 

exercice à l'Académie française, des directeurs 

de l'Opéra et de la Comédie-Française, MM. Gar- 

nier et Bouvard, de cinq directeurs de journaux ; 

2- Ce comité, dont la présidence revient natu- 


parisienne, organiserait, à l'Opéra, un b'al d 

gala par souscription. 

3- Seuls seraient invités avec l'empereur, l'im- 

pératrice et les personnages de leur suite, le 

président de la République et le président du 

conseil; toutes les"autres loges seraient mises 

aux enchères ; les entrées seraient fixées à -10 

francs ; 


200,000 francs e: en rapporter 500.000, l'excédent 

des recettes serait employé dès le soir du même 

bal à une dislribution "de pain, de soupe, de vin 

et autres objets de consommation aux pauvres 



5" Il faudrait obtenir que le gouvernement, 


pour notre bal la soirée du samedi ; la fête pour 



un caractère populaire et moyennant une, entrée 

de 1 franc ou "2 francs ; 

6° Le comité pourrait constituer à ses côtés un 

comité de damés patronesses, dont la présidence 

serait offerte à iabaronne de Mohrenheim. 


du conseil municipal de Paris, M. Bellan, et 


Paris, pour la réception de S. M. Nicolas II 

Bienque rien d'officiel ne soit encore ar 


banquet et une "retraite aux flambeaux. Les 

crédits que votera le conseil, s'élèveront 





moins enthousiaste qu'à l'époque des fêtes 



par le service de la Sûreté. 


dent de la Société des compositeurs de mu- 

sique, M. Victorien Jonciôres, qui va ouvrir 

un concours parmi ses collègues pour un 


neur du tsar. 



parvenu. 



A l'association de secours mutuels des 


que les statuts interdisaient de prendre part 

à une manifestation. 



aux fêtes qui se préparent. 

Calais, 12 août. 


barquement de l'empereur de Russie dans 

notre port lors de son arrivée en France. 

Dans lè cas où cette éventualité se réalise- 

rait, il est certain que les Calaisiens réser- 

veront au tsar un accueil enthousiaste. Il 

importe de remarquer toutefois que M. lo 

maire de Calais, ainsi que la majorité du 


liste. Le maire'est un collectiviste, ami : de 

Liebnecht, soumis aux volontés du comité 




sie. On rappelle à ce propos que pareille tâ- 

che est déçue déjà à tîn maire socialiste : M. 

Flaissières, maire de Marseille, reçut l'ami- 

ral Avellan et les officiers de l'escadre russe 

et on se souvient que, pour ne pas choquer 

le sentiment public, il s'acquitta" de sa tâche 

avec une parfaite courtoisie. Le maire de 

Calais fera certainement de même. 



Cattaro : 


endra à Cettigne après"avoir visité Paris. 


tsar, en quittant Paris, fera une visite aux sou 

verains d'Italie, àMonza ; il passerait par Trieste 

pour se rendre dans le Monténégro. . ' 

On assure, enfin, que la proclamation oflicieile 

du prince de Nanles se fera le 20 septembre pro- 

chain. 

Berlin, 12 août 

On confirme que l'empereur de Russie .et 

l'impératrice de Russie assisteront à la r 

vue'aui aura lieu à Gœrlitz. 

On ajoute qu'ils partiront le 7 septembr 


raison de cette abstention, la crainte qu'il ne 


tions encore plus hostiles que celles qui se 

sont produites à Vienne contre le tsar. 

POLITIQUE D'ÂPÂISEIVIENT 

le respect de notre nomination rétablirons la 

sécurité. 

Il faut que les Malgaches soient convaincus 

que nous saurons récompenser les services ren- 

dus et puuir les crimes commis sur nos compa- 

triotes. ^ 

D'après M. Le Myre de Vilers, Rakota- 

mena, qui a accompagné le pasteur Kriiger, 

s est embarqué sur un paquebot anglais dans 

la crainte de se voir refuser le passage sur 



Un huissier de Chemille (Maine-et-Loire) 

nommé Robineau est venu 'l'autre jour ré- 

clamer au couvent des Tramstines des gar- 

des, une somme de 12 francs pour un pré- 

tendu procès qui aurait été la suite du refus 

énergique opposé par les sœurs aux exigences 

du fisc. 

Ledit Robineau ne pouvant, dans la cir- 

constance, obtenir l'appui du maire, s'était 

fait assister du gardè-efiampêtre, un sieur 

Dubillot et de l'ancien vacher du couvent. 

Ces deux acolytes avaient été comblés de 

bienfaits par les religieuses qui avaient no- 

tamment instruit, vêtu, chauffé et nourri 

pendant de longues années les enfants de 

Bubillot ; mais l'ingratitude est l'indépen- 

dance du cœur. 

Donc , l'huissier s'est fait conduire aux 

étables où il a saisi le plus beau bœuf et l'a 

confié au garde-champêtre en allouant à ce 

dernier ! fraïic par jour. 

Co qu'il y a dê curieux dans l'affaire, c'est 

que les trapistines n'ont jamais entendu 

parler du procès qu'on invoque contre elles. 




bre de chasseurs ont manifesté de vives ap- 




ture de la chasse et quelle "que soit la date 

fixée pour l'ouverture". 

11 n'est pas inutile de faire connaître que 

la direction de la sûreté générale s'est préoc- 

cupée rérieusement de cette question et que 




tions des braconniers "et pour empêcher le 


bier avant l'heure légale d'ouverture. 


a transmis dès le 4 août aux préfets des ins- 

tructions tendant à faire exercer une sur- 






par la gendarmerie durant la semaine précé 

dant l'ouverture. 

Congrès des Jurisconsultes catholîquss 


Le Congrès s'est ouvert ce matin. Après 

la messe, à ta primatiale, les congressistes 

ont formé le bureau, qui est composé de 

Mgr Dadolle, MM. Lucien Brun et JÏist Gui- 


port sur la situation fiinancière de la France. 


travail de M. Desflagnes sur les réformes 

financières. M. Brun fils lit un rapport de M. 

de Luçay sur les charges du contribuable. 

M. Auzias-Turenne présente son rapport sur 

l'enseignement. 

La plupart de ces rapports sont très re- 

marquables. 

Les congressistes sont très nombrenx. 

Paris à Royan 

canot en 

L*0CC€P4T10N DU TOUAT 


Le Malin dit que dans la séance de ven- 



ministre de la guerre, tendant à l'occupation 

d'In-Salah et de l'oasis du Touat et Gou- 

rara : 

Il ne s'agit pas d'une expédition militaire dans 


digènes chargés de nous représenter et d'Orga- 

niser la domination affective de la France, dans 

ces régions sahariennes. Il suffira de réunir 

quelques compagnies et escadrons, d'ailleurs 

empruntés aux' garnisons du sud algérien; néan- 

moins, pour la bonne règle du gouvernement, il 

est décidé de demander pour la rentrée dos 

Chambres, le vote d'un crédit spécial psu impor 

tant pour couvrir les frais de cette œuvre" de 

pénétration. La colonne se mettra en marche 

l'automne. 




mines est accordé aux élèves externes fran 

çais et étrangers sortant do l'Ecole nationale 

supérieure des îiiines dont les noms sui- 

vent : „ 

Elèves français : Marillier, Waton, do Ejam 

bure, Tostivint, Desnrès. Doucliy. Siquot, Bri 

card, Gerville-Réache, Greanet, l.'eniy Davdé 

warnod, Cnapot, Breton, da France, Bouquerel 

bagho. Marmottan, Duportal, de Çhaisrnon, .Mou 

tet, Vital et Joaauas Faure. 

FELIX FAIRE M BREli 

Rennes, 12 août. 

Le ciel est gris ; il tombe une petite pluie 

fine ;les rues~sont nresquo désertes quand, 

à 8 heures, le président de la République se 

rend à l'Hctel-Dieu, où il remet des médail- 

les d'honneur à deux ménages hospitalisés. 

Le président, après avoir visité l'école dé- 

partementale d'agriculture des Trois-Croix et 

l'école de fromagerie de Coetlogon, se rend 

à l'école d'agriculture, qu'il va inaugurer. On 

se rappelle que le transfert de cette école, 

qui était à Grandjouan (Loire:Inférieui-e), a 

été décidé non sans de vives protestations de 

la part de ce dernier département. 

Peu d'empressement sur le passage du 

président, pas un cri, pas une. manifestation. 

Le préfet Leroux remet, au nom du dépar- 

tement, l'école à l'Etat ; nuis M. Méline, pré- 

sident du conseil, ministre de l'agriculture, 

prend la parole : 

La région de l'Ouest va être dotée d'une véri- 

table école modèle réunissant, au point de vue 

matériel, toutes les perfections réalisées par la 

pratique et la science. 

Quant à son enseignement, il ira s'élevant sans 

cosse au contact de ce foyer puissant et rayon- 

nant, l'Université de Rennes, qui l'enveloppera 

et le pénétrera chaque joui- davantage. 

C'est ainsi que l'écolo nationale de Rennes ne 

tardera pas à prendre sa place, et une place 

d'honneur, à côté de ses dèux grandes sœurs 

aînées, l'école de Grignan et l'école do Mont- 

pellier. 

Et le président du conseil termine par 


Je suis convaincu qu'elle fera plus d'une fois 


Lyon, 12 août 

L'audience de la cour d'assises est ouverte a 

0 h. 1[4. La salle est comble. Cauvin, introduit, 





Au cours de la déposition do M. Stettler, an 

cien employé du Comptoir d'escompte do Mar- 


Mme Mouttet, le président des assises annonce 



A l'instant même, dit-il, on vient de m'en faire 

parvenir une nouvelle. (Hilarité.) 

La fille Brun, ancienne domestique des époux 

Stettler, affirme que des tentatives ont été laites 


Jumelin, pour l'amener à déposer autrement 

qu'elle ne l'avait fait devant le jury d'Aix. Mme 


tendue contradictoiremenf, déclare qu'elle a sim- 

plement dit : « Si vous avez menti à Aix, ne 

mentez plus à Montpellier. » 




Mme Sennemail, qui dépose ensuite, affirme 

avoir rencontré Cauvin lé soir du crime, vers 8 


M'Decori. — Cauvin venait de quitter Mme 


ie jury de retenir cette déposition très impor- 

tante. 



une dame Braillard, proche voisine de la famille 

Cauvin, qui vient déclarer formellement avoir 

entendu ia sonnetîe vers minuit. Sa fllie confir- 


Cauvin se levant. — Et c'est ce coup de son- 

nette oui m'» réveillé. (Mouvement). 

MméStettler qui est dans la salie, interrogée 

sur ce oointtémoigne que sa voisinene lui fit part 


après le "crime. 


nettes." est très vive. 


voisins de Mme Mouttet, celle du cocher Lieu- 


femmes à Marseille, qui concernent certains 

points déjà acquis aux débats, l'audience est sus- 

pendue à midi, sans incident, et renvoyée à 



Londres. 12 août. 

Li-Hung-Chang a visité hier la Post-Office 

et la Banque d'Angleterre. En visitant le 

téléphone Li-Hung-Chang a demandé que la 

communication fut envoyée à M. Hanotaux 

auquel il a adressé ses compliments. Li- 

liung-Chang a fait demander à M. Gladstone 

une audience avant de retourner en Chine. 

Il est probable que cette entrevue aura lieu 

à son retour d'Ecosse. 

La reine Victoria, en exprimant sa recon- 

naissance à ceux de ses sujets qui ont pro- 

posé de célébrer au mois de septembre le 

plus long règne de l'histoire de l'Angleterre 

â fait savoir qu'elle désirait que cette célé- 

bration fût remise à l'année prochaine, qui 

sera la soixantième de son règne. 

Un acteur, nommé Franks, comparaissait, 

hier, devant le juge de Bow-Street, sous l'in- 

culpation d'homicide par imprudence. Dans 

la dernière scène d'un" mélodrame représenté 

au Novelty-Theater, Franks devait poignar- 

der le traître dont le rôle était tenu par l'ac 

teur nommé Temple-Crozier. L'arme n'était 

pas émoussée ; Franks frappa en pleine poi- 

trine le malheureux Crozier, qui mourut quel- 

ques minutes plus tard. L'affaire a été re 

mise. 

De Paris à Royan par mer dans un 

papier 

Paris, 12 août, 

Uue élève de l'Ecole centrale, M. Jouasset- 

Gentrac, a résolu d'entreprendre la traversée de 

Pans à Royan par mer dans un canot en pa- 

pier. 

Ce canot, long de quatre mètres, a toute sa 

mature en bois de teck recouverte de feuilles de 

papier du Japon superposées et reliées entre 

elles par un vernis spécial. 

Cette petite embarcation est pontée et divisée 

eu cinq "compartiments étanches, dont deux sont 

complètement remplis de liège, ce qui le rend 

insubmersible. 

Jouasset-Gentrac est parti aujourd'hui à midi 

du bassin de Courbevoie, pour accomplir sou 

audacieuse tentative. 

Vaguemestre en conseil de guerre 

Grenoble, 12 août. 

Le conseil de guerre vient de condamner & 

cinq ans de réclusion et à la dégradation mili- 

taire, le sergent-major Charles Gaillard, rem 

plissant les fonctions de vaguemestre au 4e gé- 

nie, reconnu coupable de trente-trois vols de 

mandats et d'une lettre chargée s'élevant en tout 

à 614 francs; de faux sur son registre et de lacé- 

ration de feuillets pour dissimuler ou effacer la 

trace de ses malversations. Gaillard est marié 

et père d'un enfant; il laissait sans soins et sans 

reseourco son ménage et se livrait à la boisson. 

Suicide après boire 


Un nommé Le Govaer, ouvrier briquetier, d'o- 

rigine belge, était attablé avec quelques cama- 

rades chez un marchand de vin d'Ivry. lorsqu'on 

iui demanda de payer des consommations à son 

tour. 

— Je veux bien, dit-il, mais attendez moi deux 

on trois minutes et vous allez rire!... 

Les minutes passèrent. Le Govaer ne reparut 

pas. Enfin ses camarades allèrent à sa recher- 

che et trouvèrent, dans la cour de l'établisse- 

ment, son cadavre pendu à un des barreaux 

d'une échelle. 

sistaient à la cérémonie. Le COTPS a AIÀ 

oîaêï 11 " 9 ChapeUe a PP al -''ettant à il 

L'entrepreneur français An „i 

f« d'Asie Chehr en Anatolie, M. Vali w 

""-anti» 

min 

avait été fait prisonn^r'par déThrânT 151 ' li 

rançon. L'amb*' *> 

-- de la Porte n» 446 * 

des mesures prises pour la protecti~- " r 

gers. 

on des et^ 

treme vinU» 

passé hier sur les Vosges ; Plusieurs ré» *°°* » 

ete ravagées par la grêle : A Bulgnevilu°? s °nt 

les récoltes sur pied sont anéanties- i«L ' to «tej 

comblaient les fossés des routes. Les h/ rel °ia 

gnobies de Mandres-sur-Vair. Conirex»^! 1 ,"' v'« 

Sunauville sont détruits. La foudre esi , le et 

en plusieurs endroits, mais sans causer m 0r °bés 

die ni accident. 

1 ln -ea 

Courses de chevaux 

A CABOURG 

Cabourg, 19 a... 

Calis du demi-sang. — 1. Pont 1'Evêoùe 

tour ; 2. Paysanne, 2, Gire ; 3. Plumé-AÎ, T* ua- 

Basile. '"ent, 8, 

Non placés : Perle-Fine, 8, Pristana t> 

10, Parade, 8, Poule-d'Eau. ' Pu5 b!» 

Vitesse. — 6.41 g|5, G.43 4p, 6.45 1.5 

Pari mutuel. — Gagnant 41. placés Pont 

que, 14.50, Paysanne, " r - - unt 

Prix du Couverneme 

l'Evè 

7, Plume-Auvent. %\ à 

mt. — 1, izard. u^T 0 ', 

poivre; 2, Clémence, 10, Leolumef R 'Ai' L» 

égalité, Barbey. " ' 1 01l va, > 

Vitesse. — 6 54 2[5, 6 51 3[5, 8 17 1,5 

Mutuel. — Gagnant, 9 50. 

Premier prix dû cercle du Casino -_ i », 

4 Gi«; koâ r ^ 

Niémen, 4, 

Odi, 10; R0mé 

5|2, Maurice Basly ; 

12, Suandreau. 

Non placés : Ouville, 5;2 

Mirabelle, 6, Faraudole. 

Vitesse. — 5 28 4p, 5 29 2j5, 5 30. 

Mutuel. — Ecurie Basly. gagnant 

Murât, 23; Niémen, 13; Othon, 10. 

Prix des Dames. — 1. Ménil-Jean. 2 

'thon, 

«°. 8: 

13, Placés 

2, Longueval, 5, A. Childs; 8, U StS^jti 

égalité, French. ^chahen, a 

Non placée 

Jean 12, 

La Capitana, 8. 

Mutuel. — Gagnant 12, placés Ménil To 

Longueval, 19. 

Jt 

Prix du Pays-d'Auge. — 1, Atlas ad» vir 

Af a chiid 2 i Auberderie ' 4 ' Kearnè £ ai 

Non placé: Cosmopolite, 7, dérobé. 

Mutuel. — Gagnant 7, placés Atlas 5 50 A, 

berderie 6. ' AU " 

Prix du Conseil municipal. —1, Huchevem i 

S. Ciay; 2, Saint Vincent, 7[2, Weech : 3 V' 

tat, 10, Ronan. 

Un joli quatuor 

De 


La dixième chambre correctionnelle du tribu- 

nal de la Seine, présidée par M. Fabre, a jugé 

aujourd'hui quatre jeunes" gens de dix-sept à 

vingt ans, nommés Bouvard, Collignon, Desayes 

et Gastal, qui, le 14 juillet, avaient organisé une 

manifestation au Pèro-Lachaiso dans les cir- 

constanées suivantes, exposées par la préven- 

tion. 

La consigne avait été donnée au sous-brigadier 

Hertrich et à ses agents de service près du mur 

des fédérés d'empêcher les rassemblements et 

de maintenir l'ordre. 

Vers 3 h. If2, un groupe d'individus se pré- 

senta, qui paraissait guidé par Gasiai ; près de 

ce dernier marchait Desayes", porteur d'un dra- 

peau roulé dans sa gaîne ; la "plupart des mani- 

festants étaient armés de cannes. " 

Comme Desayes déroulait son drapeau, le bri- 

adier Hertricht l'interpella. Pour toute réponse 

esayes lui lança un" coup de poing q'ui le 

blessa à l'œil gauche. 

Hertrich s'empara du drapeau et fut à ce mo- 

ment frappé de "deux coups de canne, l'un der- 

rière la tête, l'autre dans le dos par des indivi- 

dus restés inconnus. 

Desayes fut arrêté ; Gastal traita alors les 

gents de fainéants et s'écria : « A bientôt la 

evanche ! » Il fut à son tour conduit au poste. 

Les manifestants restés aucimetièie protestè- 

ent contre cette double arrestation ; deux d'en- 

tre eux, Collignon et Bouvard, s'adressant aux 

gents, crièrent : 0 Assassins! La revanche à 

bientôt! » Ils furent également arrêtés. 

C est dans ces conditions que ces quatre jeu- 

nes gens sont poursuivis pour rébellion et ou- 

trage. 

Après une fort belle plaidoirie de M s Lagasse, 

e tribunal s'est montré indulgent: le nommé 

Collignon a bénéficié du doute et a été ren- 

voyé des Ans de la plainte ; Bouvard et Gas- 

al ont été condamnés à 25 fr. d'amende et 

Desayes à 1C-0 fr. 

Un Avertissement 


M. Le Myre deVillers nous communique 

le texte de' la lettre qu'il vient d'adresser au 

ministre dos colonies : 

Etretat, 11 août. 

Monsieur le ministre des colonies, 

J'ai l'honneur de vous informer de la prochaine 

arrivée â Bordeaux du prince Rakotamena, ne 

veu et héritier de la reine d'Emyrue, qui, en mars 

1891. lit assommer, par ses esclaves, tin françai 

de l'escorte du résident général, ainsi qu'il ré 

suite du procès-verbal d'enquête dressé par M 

d'Anthouard. consul-juge, chargé de l'instruc 

tion de l'affaire. 

Cet attentat pour lequel nons ne pnmes obte 

nir de réparation malgré l'intervention person 

nello du premier ministre Rainilaiarivony fut la 

cause déterminante de la dernière guerre et 

exigeait une répression exemplaire. 

On s'explique cependant jusqu'à un certain 

point que "l'autorité militaire afin de ménager les 

susceptibilités de la reine n'ait pas châtié le 

coupable, mais il n'est pas tolérale "que ce lâche 

coqiiin vienne aujourd'hui on France braver l'o 

pinion publique ot insulter à la mémoire de mi 

îiors do soldats morts de son fait sans que lui 

m5me se soit exposé au moindre péril. 

Connaissant ce scandale, monsieur le minis 

tre, vous estimerez certainement, comme moi 

qu'il y a lieu d'interner Rakotamena à la Marti 

nique, à la Guadeloupe ou mieux encore à Sain 

Barthélémy. 

Ce n'est pas avec des défaillances, monsieur 

le ministre, u,ue nous inspirerons aux indigènes 

Non placés : Amen, 5 ; Dynamite, 6 ; VoK c. 

Anémone, 5; Manon, 12 : Eveillée, 6. ° ' 

Mutuel. — Gagnant, 24 ; placés Hachèrent 1. 

Saint-Vincent, 9. " ' ' > 

Nouvelles d'Espagne 

De nos correspondants particuliers : 

Madrid, 12 août. 

Une dépêche officielle de la Havane con- 

firme que le général Godoy a battu, près 

d'Emarina, une bande de rebelles, forte de 

2.000 hommes. On dit que le moral des in- 

surgés est chaque fois plus affaibli à la 

suite de ces défaites journalières. Les trou- 

pes espagnoles chargées de surveiller la li- 

gne militaire de Trocha viennent de recevoir 

des provisions et des munitions pour une 

période de trois mois. 

Le compromis intervenu sur le monopole 

des tabacs" et le fermage des mines d'AÏma- 

den était le résultat d'un accord entre le ca- 

binet et les libéraux. Le gouvernement ne 

pourra pas accepter les amendements. 

Barcelone, 12 août. 

La tempête s'est déchaînée, hier soir, à 

Barcelone". Neuf ouvriers ont été blessés par 

la foudre. 

Xérès, 12 août. 

L'individu que l'on supposait être le chef 

du mouvement qui a avorté, a déclaré qu'il 

était anarchiste. Une réunion secrète a été 

tenue, hier, par les anarchistes. La gendar- 

merie fait une enquête. 

Perpignan, 12 août. 

Les marins de l'escadre'anglaise comman- 

dée par l'amiral Seymour et ancrée dans te 

golfe de Rosas (Espagne), continuent à faire 

preuve d'un sans-gêne extraordinaire. Hier, 

un vaisseau anglais faisait des exercices de 

torpille ; ii en a lancé une dans la direction 

de fa ville. 

Bien que n'étant pas chargée, ce projectile 

aurait pu rencontrer dans sa coursé une des 

nombreuses barques transportant les visi- 

teurs à bord des cuirassés", et la couler net. 

La torpille est venue s'échouer sur la 

plage où' un garde-côte espagnol l'a re- 

cueillie. 

C'est en vain qu'une embarcation anglaise 

est venue réclamer cet engin. Les Espagnols 

n'ont pas voulu la rendre. Burgos, 12 août. 

On affirme que des proclamations sembla- 

bles à celles de Saragosse ont été distribuées 

aux soldats. Ces proclamations qui engage'» 

les troupes à ne pas se battre, n'ont produit 

aucun résultat. La police exerce une surveil- 

lance des plus actives. 

PETITES NOUVELLES 

12 août 

L'immeuble qu'occupait autrefois le 

crédit mobilier, à Paris", vient d'être acheté deux 

millions par une Société anglaise, qui va le 

transformer en un hôtel de grandes dimensions 

et très luxueux, destiné aux étrangers de préfé- 

rence ; il serait appelé à devenir le séjour des 

spuverains et des" princes étrangers venant en 

France, à l'occasion* de l'Exposition. Cette So 

eiété a offert six millions pour l'achat du minis 

tère de la justice, qui est contigu, comme l'on 

sait, au crédit mobilier. 

ww Le bey a commué ia peine de Moha- 

med-Benzertl, qui survécut à la pendaison, en 

celle des travaux forcés à perpétuité. 

-

HPS agents les plus 

At de ?lf "député opportuniste de 

«fun chem in de fer, ou 

pris, oa 

au£wf système qui commande cette dé- 

, .t ÎoVence. Agir n'est rien, parler 

ba S Une fois l'habitude prise, nos bons 

•nôtres la conservent quand ils sont reve- 

TD mi le vulgaire^ Bourgeois et Doumer 

n0S e tiennent plus depuis leur débarque- 

ment; la langue leur démange et ils s en 

S de ci, de là, en quête dun bon public 

d'oisifs prêt à les entendre. 

Dans sept ou huit ans, quand nous aurons 

TU défiler 3 ou 400 ministres, vous compre- 

nd le joli charivari que nous aurons. La 

France sera inhabitable, elle sera la proie 

des blagueurs, des assommeurs et des ra- 

seurs. 

Enfin; que vient faire Doumer a Rodez, où 

a S'a sas d'électeurs aménager? On dit et 

l'on croit que M. Lacombe l'a appelé pour 

rallier sa clientèle fuyante. 

La politique radicale-socialiste de M. La- 

cotnbê a effrayé la majorité de ses électeurs. 

Comment l'aire pour ramener les infidèles ? 

11 a demandé du secours à son collègue 

Doumer qui viendra expliquer que la politi- 

que radicale-socialiste est la seule intelli- 

gente, laseule possible, la seule démocrati- 

que, la seule honnête. Nous ne songeons 

On nous prie de publier le texte des vœux 

récemment émis par le conseil académique de 

Toulouse dans ladernière séance do sa session 

ordinaire ; les voici : 

1° Si un fonctionnaire de l'Université, ma- 

rié après dix ans (ou plus) de bons services, 

vient à mourir, que sa veuve, ou à défaut 

ses enfants jusqu'à leur majorité, aient droit 

à une retraite proportionnelle aux services 

qu'il aura rendus. Qu'un fonctionnaire de 

l'Université, après dix ans (ou plus) de ser- 

vices, venant à se trouver, par suite de 

maladie ou par suite d'un accident quel- 

conque, dans l'impossibité absolue de "con- 

tinuer son service", ait droit à une retraite 

proportionnelle aux services qu'il aura ren- 

dus ; 

2' Vœu recommandant à la bienveillance 

de l'administration supérieure les profes- 

seurs de lycée et de collège atteints par les 

suppressions de chaires récemment déco- 

dées ; 

3- Que les professeurs de collège délégués 

dans les chaires de deuxième ordre soient 

classés lorsqu'ils remplissent les condi- 

tions pour l'être, et que les professeurs dé- 

légués" dans les chaires de troisième ordre 

soient aussi classés après six années de ser- 

vices. 

Enfin, le conseil a nommé une commission 

composée de trois de ses membres, qui sera 

chargée d'étudier, d'ici a ia prochaine session, 

lès moyens de fortifier l'enseignement des scien- 

ces dans les classes de lettres des lycées et col- 

lèges. 

LE REPOS DU DIMANCHE 

Le maire de Toulouse va soumettre à l'ap- 

probation préfectorale un arrêté qui, annu- 

lant les dispositions de l'arrêté municipal du 

16 juillet 1892, réglementera tout différem 

ment les heures de travail à l'abattoir les 

dimanches et jours fériés: l'abattoir sera 

fermé les dimanches et jours fériés pendant 

les mois de novembre, décembre, janvier 

février, mars et avril. 11 sera ouvert les 

dimanches et jours fériés, de quatre heures 

du matin à midi, du l or mai au 15 août, et 

de cinq heures du matin à midi du 16 août 

au 31 octobre. 

Quatre cas de diphtérie se sont produits 

parmi les élèves des écoles communales" et deux 

dans une école maternelle. Le médecin des épi 

démies a prescrit d'énergiques mesures de désin- 

fection et"proposé le licenciement des élèves. 

point à critiquer 

ainsi. C'est nous 

faire comme eux. 

le droit qu'ils 

oui avons tort 

ont d'agir 

de ne pas 

wmvmu 

Nous croyons devoir revenir sur la note 

W le Télégramme a consacrée à Longue- 

ville. 

Son inspirateur, eue nous tenons pour très 

Mtonsé, a été très 'maladroit. 

La note lâche Longueville et compromet le 

r-h i' Etat par ses indiscrétions." 

*ier ov q, î 11 i venait de « com- 

ifiSiï» nw r ° tiré ' laUsMt sur 

«eiWAln saisie^ 8 1>CSt6 ênins 1 

b rd aS, arcv cnu, le gardien 

te. ^^^.ôjetsIlsL 

^ fljjj..., ^^Bordcaux. 

V °„ntfe 

E t le 

n a PU 

résirte Mitas ii EU 

Ns Da >ia; " x " a rts o;J a - b } bli °thènuo de 

n > al 'chitecte à Mon- 

ALBI. — Le conseil municipal se réunira 

samedi prochain 15 août, k 2 heures. 

Ordre dti jour : 

Délibération de l'hospice, avis ; soutiens de 

famille, avis ; bourse a l'école spéciale militaire, 

avis ; ligne téléphonique, crédit ; demande de 

bourses au lycée "et au collège de filles ; location 

d'un immeuble communal ; demande secours 

Frézouls ; demande do subvention par la Gau- 

loise; demande de canalisation d'eau ; éclairag 

du kiosque de la musique ; usurpation au nias 

do Bories ; traité constitutif au collège de jeunes 

filles ; situation financière et budget supplémen- 

taire ; règlement des cimetières et pompes fa 

nèbres ; hôtel des postes ; cimntièrê do'Fonla 

bour ; usine hydraùiiqne ; communications di 

verses ; rapports de commissions. 

« Etat d'âme ». — Sous co titre, la Dépêche 

s'occuoe de M. Condat, l'employé de ia mairie, 

dont la municipalité vient de" réduire les appoin 

tements de GOO'k 500 francs. 

Le journal radical — qui s'était, bien gardé, et 

pour cause, de parler de cetto affaire — invoque 

la piteuse excuse suivante : 

«'Quant k M. Condat, sur le sort duquel vous 

gémisse/., rappelez-vous que l'augmentation dont 

il a bénollcié ne date que do la lin de la » légis 

laturo » de M. de Berné. « 

Voilà pourquoi, n'est-ce pas. sr,ns raison au 

enne. les radicauxde i'IIùlef-de-Ville ont «fendu 

i'oreille « k M. Condat ? 

Toujours des représailles ! 

Tout commentaire est inutile. 

1ues 

î SSuS^WuêM S 1 Passionnel 

K°î?^ 'aV 01 » Société' 

u» 

580 50 

5S0 M 

414 »» 

505 

45S »» 

503 .>«. 

510 »» 

506 »» 

474 25 

478 50 

A TERME 

Orléans 

Nord 

Lyon (fusion).. 

Ouest 

Est 

Bone-Guelma. . 

Est-Algérten... 

Ouest-Algérien 

Saragosse 

Nord-Kspagne. 

Lombard anc. 

Portugais 

Sue;-. T 

Panama 5 0/0.. 

Panama(l.OOO). 

Panama k lots. 

Pan. k \. nom. 

Comptoir anc. 

Russe consoiid. 

cem. 1891.... 

4S4 •> 

i'iS 50 

477 -50 

478 »» 

467 

453 50 

465 »» 

317 »*» 

259 50 

298 50 

363 50 

130 Orléans \m n m 

Kô 62 

63 70 P.-L.-M 

Bone-Guelma. 

Est- Algérien. . 

Méridoniaux, .. 599 

Autrichiens.... 765 m » 

19 10 RM * » 

Saragosse .. .. 165 

652 Nord'-Espagne. 108 

570 »» Portugais 

631 ..» 3386 

779 .... 

«>» Gaz de Paris .. 10&7 » » 

566 43** 

Mines de ilaltao 

141 »» 

CHANGE 

route de Cuxao. a été prise a partie, mardi soir 

(l'une „ >ez drôle de façon. Cette femme venait 

de fermer la barrière pour lo passage d'un train, 

lorsque les sieurs Ca-si-nol père et llls, mar- 

chands de charbons, lui intimèrent 1 ordre d'ou- 

vrir, la ..arde barrièro refusa et sans autre pre- 

teitte ies doux individus tombèrent dessus a 

COUtlt do poing et l'allongèrent k terre. Mme 

Crabè»« séolama du secours et k ses cris, son 

mail et sa HUa accoururent pour la tirer aos 

mains do ses agresseurs. 

Accident. Le nommé Barthélémy RoUMel, 

57 ans cordonnier, uavorsait la rue d'Alger 

monté 'sur une jardinière. A un moment donne 

des paquets qui se trouvaient sur lo vaincu.o 

tombèrent en avant ot cassèrent lo brancard 

1 tandis que le s.eur Roussel se trou\ait engage 

L'affaire Cauvin 

Devant la Cour d'assises du Rhône 


L'audience est reprise à 2 h. 20. 

M Victor Edelga". inspecteur des enfants as- 

sistés, tuteur légal de Marie Michel, raconte les 

différentes phases de l'existence de cette der- 

nière, depuis son entrée k l'hospice des enfants 

assistés, jusqu'au moment où là Cour de Riom 

l'a condamnée nou faux témoignage. 

C'était, dit-il, une fille douce et soumise. 

M" Edelga cite ce propos de Cauvin k Marie 

Michel aDrés la niort'de 'Mme Mouttet: « Tiens 

bon ; 011 "ne peut rien nous dire ! » 

Après cette déposition, M' Decori déclare faire 

toutes ses réserves a son sujet, et dépose des 

conclusions pour demander à la Cour l'élimina- 

tion des débats de tous les témoins k venir déjà 

entendus dans l'affaire relative au faux témoi- 

gnage de Marie Michel. 

Puisque vous n'amenez pas Marie Michel k 

cette audience, dit. le défenseur, vous n'avez pas 

lo droit de faire entendre des témoins qui ap- 

porteraient an jury l'écho affaibli ou dénaturé do 

ses déclarations. Devant le jury du Puy-de- 

Dôme, elle a été jugée souverainement ; vous 

n'avez plus rien à y voir. 

à 

à. 25 13 

413 l [2 

»»» *J* 

BOURSE DE TOULOUSE 

Fonds d'ElatFran ais. — 3 0r0 porteur 102 50. 

— 3 0[0 nomin., »»» »». — 3 0(0" amortissable, 

»».. — 3 lr2 BJÛ porteur 1S94, 105 35. 

Fonds d'Etat Etranoers. — Congo, S2 »». — 

Hongrie, 104 »». — Extérieur, 63 80. — Russe 

consol.. 67-69, 103 — Russe 3 0[0 91.'J3. — 

Egypte unifiée, 1 0[0 »». —Turc D, 4 0(0 19 35. — 

Chinois, 104 50. 

Valeurs diverses [actions). — Est 970 ».>. — 

P.-L.-M. 1570. — Nord, 1/9;', »». Midi, 1290 »». — 

Orléans. 1607 »».—Ouest, 1110 50. —Crédit Fon- 

cier, 650 ..». — Banque Ottomane »»». — Chemins 

Portugais n» »». — Suez, »»»». 

Obligations dinerses. — VMle de Toulouse 

18S9, 100 — Moulin du Bazacle, 315 »». — Ville 

de Paris 55-60, 630 »... — Ville de Paris 1876, 

— Ville do Paris 1886, 414 »». — Communa- 

les 3 0[0 1S80, 506 »». — Foncières 2 80 0|0 1896, 

486 25. — Foncières 1383, 458 »». — Est, 481. — 

Nord ancienne, 481 50 — Orléans ancienne. »»». 

— Ouest anc, 477 25. — P.-L.-M. fusion nouv. 

81. — Aciéries de France »»». — Nord-Kspagne 

0 série .m» »». — Lombarde ancienne, 303 25. — 

Mines de Carmaux »»»». — Soc. Toulous. d'Klec- 

tricité 5(1 0(0, »»» »». — Saragosse ancienne 

Ire hypo., 311 25. 

BOIÏRSK DE L0NDR.KS 

4 D2. 105 20: 3 0[0. 102 22; Ottomans. 537 80; Ita- 

lien,' 86 43; Sue,-., 3380; Egypte, 525 00. 

BOUKSK DE MAORIE 

lntérioure, 03 60 ; l'Extérieure, 7G 05. 

LE PHÉNIX, 

est désigne par 

tribunaux pOUt la Constitution des rentes 

viagères. Dotations d'enfants. Renseignements 

gratuits et confidentiel* chez M. Albert Deffôs, 

12, boulevard do Strasbourg, Toulouse. 

RENTES VIAGÈRES 

les Tribunaux pour la Constitu 

Foires et Marchés 

MARCHE DS PARIS 

Du 12 août. 

Alcools. — Courant. 29 50; sento'mbre, 29 75 ; 

4 derniers, 30 25 ; 4 premiers, 31 25; coté, 29 50. 

Sucres. — Courant, 31 25, septembre, 29 75 ; 

4 d'octobre. 28 75: 4 premiers, 29 »». 

Ble. — Courant, 18 40; septembre, 18 40; 4 der- 

niers, 18 45; 4 de novembre 18 50. „ 

Farines. - Courant. 38 65; septembre. 3î» - , 

4 derniers. 39 45 ; 4 de novembre. 89 155, CO.'Oul, 

41, 28 , 101 9(9 Lit, Soutenue 9 8J . Laline. 


s ôO; sainfoin, lreooune nouv., los 50 kilos de 

> à 4 50; 2e et 3e coupe, los 50 kilos de 3 »> à 

MARCHÉ DK TOULOUSE 

12 août 

Denrées.— Bladetto et blés fins supérieurs les 

>J0 kil. , de 15 50 à 15 75, bladettes et'blés bonne 

ouaiité, de 15 »» à 25 »»; bladettes et blés ordi- 

naires, de 14 50 a 15 »»: blés mitadins fins, de 

15 50 a 00 00; bles mitadins ordinaires, de 03 00 

àOO 00; seigle, les 75 kilos. 9 00 à 0 00; orgre. 

les 60 kilos", de 7 50 à 8 00: arôme, les 50 kd. de 

7 25 à 7 50: mais blanc les 75 kilos de 00 03 à 

00 00; maïs roux, les 75 kilos, de 00 00 à 00 00; 

haricots, l'hectolitre, de 00 00 à 03 00; fèves, les 

65 kil., 0 00 i 00 00; vesces noires, les 80 

kil..de 0003 à 00 00; vesces rousses, les 83 kil., 

do 00 00 à 00 00; grain da lin, les 6» kslos de 

00 00 à 00 00. ., 

Farines ot Issues. — Premières, les 122 kl!., 

31 50, Secondes, les 122 kil., 32 50. 

Fourrages. — Foin nouvcan los 50 kil.. de 3 00 

à 

i 3 30; ouille, los 50 kilos de 1 50 à l 7D. 

Bois à brûler.— Bois, stère, première qualité, 

de 20 00 à 00 00; bois, le stère, deuxième qualité 


nouveau, los 50 kil., 1 25. 

GERS 

Mauvezin. 


Quelques veaux vendus à 70 et 75 c. 1 

poids vif. 

Marché ii la volaille, de 700 à 800 paires, aux 


Volaille. — Poules, de 4 à 5 fr.; poulets, de 

2 50 à 3 50; canards, do 2 50 à 3 50; pigeon, 0 80. 

Œufs, 0 50 la douzaine. 

Blé nouveau, Ire qualité, 15 fr.; 2e. 1150 à 

14 fr. 75; avoine, de 6 fr. 75 à 7 fr.: maïs, de 12 

à 13 ir.; fèves, de 9 à 9 fr. 50; orge, de 8 à 8 fr. 50. 

Sons, de 6 à 7 fr.; reoasses, 7 à 8 fr., les 50 

kilos. 

ETAT CÏVIL. DE TOULOUSE 

kilo, 

Publications de mariages. — Octave Carrèro 

économe au lycée de Tarhes. et Jeanne Julien, 


rant. ailée Saint-Agne, et Marie Jourda, allée 

Saint-Agne; Jean Caraben. sculpteur, Côte-Pavée- 

Momaudran, 72, et Joséphine Balard, boulevard 

de la Gare, 33; Emile Camel, boulanger, barrière 

des Arcs-Saint-Cyprien, 20, et Marie Capdcl'osse, 

lingère, rue d'Antlpou), 88; Jean Cabau, cordon- 

nier, barrière des Arcs-Saint-Cyprien. et Jeanne 

Saissac, oioueuse de bottines, rue Sainte-Croix 

17; Jean Cïaùquil, ferblantier, rue Réciusane, 16, 

et Marie Faussât, même maison; Laurent deCoral, 

propriétaire à Marçay, Vienne, et Lucile Da- 

g'uiihon-Pujol. rue Rivais, 12. 


Marie de Weifen de Riols de Fonclau, à Tou- 

louse : Arnaud Daubert, menuisier, rue Saiht- 

F.och, 22, et Justine Ramond, lingère, rue Pha- 

raon, 21 ; Paul Darné. négociant, rue do Cu- 

gnaux,31, et Anna Duclos, propriétaire, à Guran; 

Paul Desclaux, roulier, à Savcrriun, et Appolonie 

Halilier, couturière, rue Saint-Denis, 12 ; Joseph 

Dubois, propriétaire, à Montaudran, et Antoi- 

nette Thomas, àBalma; Raymond Empès, Pont- 

des-Domoiselles. et Clairo Bosc. piqueuse de 

bottines, même lieu ; Edouard Fu'ch. maréchal 

des logis, au 18o d'artillerie, à Toulouse, ot Anne 


Alphonse Gay, propriétaire, rue do la Pomme, 


employé au chemin do fer, rue V: rsovie, 40. et 

Sophie Tresside, tailleuse, rue. Varsovie ; Jean- 

Marie Lacroix, cultivateur à Lamasquère, ot Jo- 

séphine Rozier. rue des Chapeliers. 14 ; Paul 

Lagarosse, employé, rue Gambetta, et Pauline 



Rodier, rue Dèbax ; Louis Lions, employé à l'ar- 

senal maritime, à Toulon, et Jeanne'Lajous. rue 

du Musée, 18; François Moraud, employé au 

chemin de fer' allée du Cimetière, 29, et José- 

phine Bonineau. lisseuse, même maison. 


n" 59, et Maria Rey, rue Port-Saint-Elienne, 70 ; 

Joseph Pouzergues, cultivateur à Paiceley, et 

Julio" 

maçon, ailée Saint-Simon, 60, et Marie Mouys- 

set," couturière, rue Fieux; Jean Rivière, em- 

ployé, rue Cantegril, 2, et Jeanne Vié, ii Nar- 



ges, 26: Pierre Soulignac, place des Carmes, 4L 

et Marie Merle, à Olonzac ;" Jean Signorel, em- 


rue des Champs-Elysées, 39. 

Décès du 10 août : Jean Lanta, 66 ans, route de 

Ginestous; François Pouvillon. 53 ans, à Saint- 

Martin du Touch; Théophile Zvrang, 54 ans, al- 

lée des Zéphirs, 28 ; Maynadier, épouse Tour- 

nier, 56 ans, allée de Garonne, 10; Jacques 

Leboiioche, 79 ans, rua Raymond IV, 15: Ma- 

thurin Gaida-Chevronnay , 52 ans, rue Saint- 


Boulbonne, 5; Etienne A/éma, 59 ans, rue No- 

tre-Dame, 19; Françoise Bonzom, 73 ans, rue des 

Arcs-Saint-CyDrien, 3; Louis Gautier, 18 jours, 

rue Gatien-Arnoult, 26 ; Françoise Lerat, 78 ans. 

rue Sainte-Croix, 4: Lucie Dutech, 9 ans, rue des 

Trente-six-Ponts, 83 ; Pierre Pujol, 6 mois, quar- 


Rempart-Saint-Etienno, 7 ; Pérès, veuve Mar- 

quetas ans, avenue de Muret. S3; Jeannel Lozes. 

60 ans, rue Traversière-Saint-Georges, 10: René 

Bénech, 7 mois, rue Belle-Paule, 9; hospices, 3. 

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Matin : Esprese, 8 h. 59. 

Soir: 12 h". 39 ; 1 h. 14; 7 h. 43; express 

10 h. 39. 

TOULOUSE-CAPDENAC-PARIS 


Matin: Direct, 12 h.10; Candenac.4 h. 55 (Brive); 

exoress. 6 h. 55, 7 h. 13 (Albi. 

Soir : Exoress 1 h. 3, 2 h. 10, 5 h. 25 (Albi), 

6 h. 42 (Viilefranche). 

Trains arrivant à Toulouse i 

Matin : 12 h. 4. Exp, 8 h.45. Om.(Albi!; 9 h. 50 

(Viilefranche) : exoress 10 h. 57. 

Soir: Omnibus : 4 b. 5 ; 8 h. 32, 10 h. 35 (Albi. 

LIGNE DK BORDEAUX 

Tr.iins parlani de Toulouse 

Matin : Ranide, 4 h. 55 ; direct, 6 h.; omnibus 

mixte, 9 h. 40. 

Soir : Exoress, 1 h. 6 : Agen, omnibus. 3 h. 15; 

express, 4 h. 55 ; Agen, 5 h. 45; express, Il h. 35. 

. . Trains arrivant à Toulouse 

Matin : Express, 3 h. 5: omnibus. 8 h. 25. 

Soir : Express, 12 h, 39. 1 h. 11; exoress, 

4 h. 49 , Montauban, 7 h. 43 ; omnibus, O h. 12; 

ranide, I h. 5. 



Matin : Express, 4 h. 1 ; omnibus, 7 h., ex- 

press, 9 h. 37 ; omnibus, 10 h. 6. 

Soir : Express, 12 h. 49 : omnibus. 2 h. 55 ; 

express, 5 h. 6 ; omnibus, 6 h. 30 ; ranide, II h. 

17"; messageries. Il h. 50. 


Matin : Rapide, 4 h. 43 ; omnibus, 8 h. 31; 

express, 9 h. 26 ; omnibus, 11 h. 16. 

Soir : Express, 12 h. 3S ; omnibus. 3 h.; ex- 

press, 4 h. 35 ; messageries, 6 h. 53;; omnibus, 

9 h. 1 ; express, 11 h. 25. 

CASTELNAUDARY-CARMAUX : 


Matin : 4 h. 1 ; 7 h.; 10 h. 6. 

Soir : 12 h. 49 ; 2 h. 55 ; 5 h. 6 ; 6 h. 30. 


Matin : 8 h. 34.: 9 h. 26. 

Soir : 12 h. 36 ; 3 h.; 4 h. 35 ; 9 h. 1. 

LIGNE D'AUCH 


Matin (Matabiau) : Omnibus, 5 h. 55; (Saint-Cv 

prien), 6 h. 23; (Matabiau), messag., 9 h 6- 

(Saint-Cyprien). 10 h. t'0. ' 

Soir (Matabiau) : omnibus, 1 h. 2' • (Saint- 

Cyprien). 1 h. 43; (Matabiau), 5 h. 18 "(Saint-Cv- 

prien), 5 h. 41. 


Matin (Saint-Cynrien) : Omnibus, 8 h. 1; (Mata- 

biau); 8 h. 22. . 

Soir (Saint-Cyprien( ; 1 h. 12; (Matabiau 1. 1 h. 

30; (Saint-Cyprien). mess.. 7 h. 15; (Saint-Cy- 

prien(, omnibus, 8 h. 30 ; (Matabiau), 8 h. 51. 

BOUSSENS-SAINT-GIRON3 


Matin : 6 h. 30: 9 h. 58. 

Soir : 1 h. 9; 1 h. 48; 6 h. 2. 


Matin : 8 h. 41. 

Soir : 4 h. 43 ; 7 h. 33 ; midi 20 (Pau). 

MONTRÉJEAU-LUCHON 


Matin : C h. 30. 

Soir : 1 h. 9 ; 1 h. 48. 


Soir : Midi 23; Bavonne, 3 h. 31: express, 

4 h. 43; 7 h. 33. 

LIGNE DE FOIX-AX-I.ES-THERMES 


Matin : Omnibus. 6 h. 18 ; 9 h. 31. 

Soir : 1 h. 55; 6 h. 12. 



Soir : 4 h. 25; 10 h. 10. 


Trains partant de 'Toulouse 

Matin : 4 h. I ; 7 h. ; 9 h. 37 ; 10 h. 6. 

Soir: 11 h, 17, midi 49; 2 h. 55; 5 h. 6. 


Matin: 9 h. 26: 11 h. 16: 4 h. 43. 

Soir: Midi 36; 3 h. ;9h. 1; 11 h. 25. 



Matin : Direct. 12 h. 24; omnibus-mixte. fih. 30; 

express, 9 h. 49, Puyoo, omnibus mixte, 9 h. 58. 

Soir: Express, 1 h. 9; Pau omnibus, 1 b. 48; 

6 h. 2 (Moritréjeau) . 


Matin : Omnibus, 8 h. 41; Montréjean, omni- 

bus, 10 h. £2. 

Soir : Pau, 12 h. 20: Rayonne, omnibus. 3 h. 34; 

express, 4 h. 43: Pau, omnibus, h. 33; LSayoïine, 

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D'un exploit de Caussé, huis- 



sulte que : 1- Le sieur Ber- 


3" les sieurs Exupère Estory, 






1 e à la dame Marie Constans, 


François Estory,ouvrier sculp- 



Angèle Lecocq, artiste pein- 

tre, épouse du sieur Exupère 



nier à Toulouse ; 3° et à M. le 

procureur do la République 

près le tribunal civil de pre- 

mière instance de Toulouse, y 


lité. Copie dê l'expédition d'un 

acte dressé au greffe du dit 




pies collationnées, dûment en- 

registrées, de deux ordonnan- 

ces d'adjudication, rendues le 


Belquië, juge suppléant au dit 

tribunal, desquelles il résulte : 

1° De ia première,que le sieur 


taire moyennant le prix de 



conditions du cahier des char- 

ges, d'une maison à trois 


dances, située à Toulouse, pla- 

ce Extérieure-Saint Michel, un, 




section H. H., pour une conte- 

nance de deux cent cinquante- 


le premier lot des biens licités 


laines ; 2° M. François* Elsto 

ry, sculpteur, contre : 1° le 

sieur Jean-François Estory, 

père, charpentier ; 2° la clame 


Olivier ; 3° la dame Pétronille 


Ernest-Bernard Chabanon, ou- 

vrier menuisier ; 4° ce dernier 


nommés domiciliés à Tou- 

louse. 










éole, 11, ayant une sortie rue 


sous le numéro 166 section L. L. 


cent vingt mètres carrés et 





Guiihem, formant le deuxième 

lot des biens ci-dessus dési- 

gnés. 


sommation aux dames Exu- 


M. le procureur de la Republi- 

que es-qualités d'avoir à pren- 


dans los délais de deux mois à 




ration que faute tic ce faire et 




entre les mains des acqué- 






meuble acquis par M 0 Quintin: 

Madame Laffontenard dite aus- 


se du sieur Jean-François Es- 

tory père, charpentier, : Mon- 

sieur "Dominique Laffontenard, 







et la dame Marguerite Laffon- 



ciliés à Toulouse. Monsieur 

Jean-Paul-Jéréme-Àugustin de 

Férioî, avocat et propriétaire, 

domicilié à Cintegabelle, ar- 

rondissement de Muret. Ma- 




propriétaire à Toulouse. 




gales n'étant pas connus des 

acquéreurs, ils feraient pu- 


dans l'un des journaux de Tou- 

"ouse, conformément à la loi 


des 9 mai et 1 er .juin 1807, 









d'hui. 



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ÊGIATURfi 

„,j — 

es 

Le chœur des mi- 

Ëncore ôurpiques réflexions. - 

neurs- -Toujours la pluie. — 

Biarrl* z'„Cie-Luz. — On demande 

Sai»^^ Tjn gribouille de Ladu 

soleil- - 

P 

C 

° .énéraleBient furieux quand on 

On est 

. le tram- 

1UC manquai le train v endredi dernier et 

; 

n fus. enenant^ 

j)e nie permit d'assister à la 

C'est que « 

mbeaux 

des pèlerins du 

procession aux n« 

nord. 

u faisait cïiaua 

, 

tout 

juste ; mais l'enthou- 

u faisan yon ne sentait guère la 

siasmeétlurn%a S dire le froid, 

fraîcheur, P u " 

du Nor(1 

Paient environ douze 

LespèlZ lB la conduite de Mgr l'évêque 

cents, sous w 

^âu'ilyenavait d'Arras, de Boulo- 

!Ser et do Saint-Omer. 

gI1 E tête marchaient les mineurs du Pas- 

malais, lampe allumée. 

Us cbantaien 

• -l -!««.tOde 

leurs voix mâles un can- 

tique dont j'ai noté le refrain : 

' o Notre-Dame de la Mme, 

vêiïle sur nos sombres chantiers, 

One ton regard vers nous s'incline. 

An! n'es-tu pas mère des cliarbonniers ï 

Cela n'a l'air de rien. Il faut l'avoir entendu 

pourse rendre compte de l'effet que produi- 

salent ces voix rudes mais pourtant timides. 

Est-ce que cela ne vaut pas mieux, d'ail- 

leurs, que de gueuler : « Mort aux patrons ! 

Guerre au capital ! » et cent autres sottises 

du même acabit qui finissent, le plus souvent, 

par mettre sur la paille et jeter dans la misère 

ceux qui les commettent. 

J'ai interviewe un de ces mineurs. C'est un 

père de famille, âgé d'environ 45 ans. L'aîné 

de ses enfants est déjà dans la mine, gagnant 

largement sa vie. Un autre y descendra l'an 

prochain. Certes, il y a eu de rudes heures 

dans ce ménage chrétien ; mais enfin, ça va 

maintenant. On possède la maisonnette rêvéeet 

le bout de jardin qui ne doiventrisn à 

personne, quelques sous de réserve dans le 

rà\\i\ras, la santé et la confiance en Dieu ; 

ça peut donc aller. 

-Presque tous les camarades seraient 

dans la même situation, m'a dit ce brave 

nomme, mais c'est le cabaret qui les perd. 

On y va plus souvent qu'à l'église. Or, une 

tournée ça coûte plus cher qu'une messe, 

même lorsqu'elle est en musique, et ça fait 

moins de bien. Et alors , quand on a 

tout laissé au cabaret, on est mécontent 

de soi et des autres ; découragé, on crie 

c 

Mtre le contremaître, l'ingénieur et le 

Patron, pendant que le cabaretier fait sa 

Pclotte... Enfin, n'est-ce pas, chacun son 

goût. Moi, j'aime mieux aller à la messe, 

'"re à la maison et planter des choux et 

«s pommes de terre à mes moments per- 

0|>se serre la main. 

liom 

j0 PenSe que voilà ,m très brave 

Cbamt 

représentGrait bien mieux, à la 

fumi t ' la Classe ouvrière, que tous les 

«tes qui s'intitulent dénutés ouvriers. 

rachê" 


lette. 














Soa fils, l'archiduc Joseph, y mène une vie 










groise. Il charme ses loisirs en lisant beau 





servi à midi. Dans l'après-midi, on se pro 



merveille, et son écurie, un modèle du gen 

rc, contient les plus beaux spécimens de la 

production chevaline hongroise et étrangère 






faisans et les lièvres y foisonnent. Très nom- 

breux les cerfs et les chevreuils, qui son 

tirés à balle. L'archiduc est un fusil de pre 



chiduc Ladislas qui, l'an dernigr, mourut, a, 

i'âge de vingt et un ans, à la suite d'un acci 









ces, mais uniquement parle cœur. 


de douze à quatorze ans, avait connu sa pe- 




se rencontrèrent une seconde fois à Kings- 



dùchesse Marie-Dorothée, qui avait été très 






tiques, fut saisie d. 

tiser, M. le président, sera digne de son par- 

rain. 

c 




La matinée s'est terminée nar une visite à 

a caserne d'artillerie et nar "un déjeuner of- 

fert par le président de la République, dans 


St-Briouc, 12 août. 

Un détail rétrospectif sur le voyage prési- 

dentiel qui ne manque pas de savèur. 

La municipalité a offert gratuitement aux 

habitants dès drapeaux pour les arborer à 

leurs habitations. Puisqu'ils ne paraissaient 

pas disposés à en acheter eux-mêmes, elle 

les priait seulement de les rendre pour qu'ils 

pussent servir encore à d'autres manifesta- 

tions tout aussi snontanées. 

nceiaeat « Pothuan 



dans notre port, est parti à 11 heures 1(2. 




sur cale ee bâtiment ; cotte fois-ci, tout s'est 


sur la jetée où jouait la musique du 119e de 

ligne. 



vre, le colonef Barry, le chef du service mari- 

time, et diverses autorités locales. Les sa- 

ints ont été échangés entre la foule ct l'équi- 


A. L,' OFFICIEL » 


VOfflciel publie les décrets par lesquels : 

1- M. Rémion, sous-directeur de Ire classe 

des contributions indirectes à R.eims, a été nom- 



da M. Chapuzet, mis à la retraite sur sa de- 


2- M. Brac. directeur do 3e classe de l'enre- 

gistrement, des domaines et du timbre à. Quim- 

per, a été nommé en la même qualité à Poitiers, 

en remplacement do M. de Bondet de La Ber- 

nardie," mis à ia retraite et nommé directeur 

honoraire. _____ 


tous 



500, ont décidé de se mettre en grève, ce 

soir, Fi les patrons ne leur accordent pas sa- 

tisfaction; ils demandent une augmentation 

de salaire ct une diminution de travail. 







abandonnant les membres du" bureau. 


parisienne, organiserait, à l'Opéra, un bal d: 

gala par souscrintion. 

3* Seuls seraient invités avec l'empereur, l'im 

oératrice et les personnages de leur suite, le 

président de la République et le président du 

conseil ; toutes les" autres loges seraient mises 

aux .enchères ; les entrées seraient fixées à 10 

francs ; 


200.000 francs ei en rapporter 500,000. l'excédent 

des recettes serait employé dès le soir du rtfênie 

bal à une distribution de pain, de soupe, de vin 

et autres objets de consommation aux pauvre 



5° Il faudrait obtenir que le gouvernement, 


pour notre bal la soirée du samedi ; la fête pour- 



un caractère populaire et moyennant une entrée 

de 1 franc eu "2 francs ; 

6° Le comité pourrait constituer à ses côtés un 

comité de dames patronesses, dont la présidence 

serait offerte k ia baronne de Mohrenheim. 


du conseil municipal de Paris, M. Bellan, et 


Paris, pour la réception de S. M. Nicolas II. 

Bien que rien d'officiel ne soit encore ar- 


banquet et une retraite aux flambeaux." Les 

crédits que votera le conseil, s'élèveront 





moins enthousiaste qu'à l'époque des fêtes 



par le service de la Sûreté. 


dent de la Société des compositeurs dê mu- 

sique, M. Victorien Jonciéres, qui va ouvrir 

un' concours parmi ses collègues pour un 


neur du tsar. 



parvenu. 



A l'association de secours mutuels des 


que les statuts interdisaient de prendre part 

â une manifestation. 



aux fêtes qui se préparent". 

Calais, 12 août. 1 


barquement de l'empereur de Russie dans 

notre port lors de son arrivée en France. 

Dans lè cas où cette éventualité se réalise- 

rait, il est certain que les Calaisiens réser- 

veront au tsar un accueil enthousiaste. Il 

importe de remarquer toutefois que M. le 

maire de Calais, ainsi que la majorité du 


liste. Le maire est un* collectiviste, ami de 

Liebnecht, soumis aux volontés du comité 




sie. On rappelle à ce propos que pareille tâ- 

che est déçue déjà à un maire socialiste : M. 

Flaissières, maire de Marseille, reçut l'ami- 

ral Avellan et les officiers de l'escadre russe 

et on se souvient que, pour ne pas cno'quer 

le sentiment public, il s'acquitta de sa tâche 

avec une parfaite courtoisie. Le maire de 

Calais fera certainement de même. 



Cattaro : 

On affirme qu'il est orobable que le tsar se 

rendra à Cettigne après'avoir visité Paris. 



verains d'Italie, à Monza ; ii passerait par Trieste 

pour se rendre dans le Monténégro. ; J 

On assure, enfin, que la proclamation officielle 

du prince deNanles se fera le 20 septembre pro- 

chain. 




vue qui aura lieu à Gœrlitz. 

On ajoute au'ils partiront le 7 septembre, 


raison de cette abstention, la crainte qu il ne 


tions encore nlus hostiles que celles qui se 

ont produites à Vienne contre le tsar. 


Un huissier de .Chemillc (Maine-et-Loire) 

nommé Robineau est venu 'l'autre jour ré- 

clamer au couvent des Trapistines des gar- 

des, une somme de 12 francs pour un pré- 

tendu procès qui aurait été la suite du refus 

énergique opposé par les sœurs aux exigences 

du fisc. 

Ledit Robineau ne pouvant, dans la cir- 

constance, obtenir l'appui du maire, s'était 

l'ait assister du garde-champêtre, un sieur 

Dubiilot et de l'ancien vacher du couvent. 

Ces deux acolytes avaient été comblés de 

bienfaits par les religieuses qui avaient no- 

tamment instruit, vêtu, chauffé et nourri 

pendant de longues années les enfants de 

Bubillot ; mais l'ingratitude est l'indépen- 

dance du cœur. 

Donc , l'huissier s'est fait conduire aux 

étables où il a saisi le plus beau bœuf et l'a- 

confié au garde-champêtre en allouant à ce 

dernier 1 franc par jour. 

Ce qu'il y a de curieux dans l'affaire, c'est 

que les trapistines n'ont jamais entendu 

parler du procès qu'on invoque contre elles. 

le respect de notre nomination et rétablirons la 

sécurité. 

Il faut que los Malgaches soient convaincus 

que nous saurons récompenser les services ren- 

dus et punir les crimes commis sur nos compa- 

triotes." 

D'après M. Le Myre de Vilers, Rakota- 

mena", qui a accompagné le pasteur Kriiger, 

s'est embarqué sur un paquebot anglais dans 

la crainte de se voir refuser le passage sur 


Congrâi dss tfaosasultes catholiquas 


Le Congrès s'est ouvert co matin. Après 

la messe, à la primatiale, les congressistes 

ont formé lo bureau, qui est composé de 

Mgr Dadollc, MM. Lucien Brun et Just Gui- 


port sur la situation fiinancière de la France. 


travail de M. Desflagnes sur les réformes 

financières. M. Brun fils lit un rapport de M. 

de Luçay sur les charges du contribuable. 

M. Auzias-Turenne présente son rapport sur 

l'enseignement. 

La plupart do ces rapports sont très re- 

marquables. 

Les congressistes sont très nombrenx. 




bre de chasseurs ont manifesté de vives ap- 




ture de la chasse et quelle "que soit la date 

fixée pour l'ouverture". 

Il n'est pas inutile de faire connaître que 

la direction de la sûreté générale s'est préoc- 

cupée rérieusement de cette question et que 




tions des braconniers et pour empêcher le 


bier avant l'heure légale d'ouverture. 


a transmis dès le 4 août aux préfets des ins- 

tructions tendant à laire exercer une sur- 






par la gendarmerie durant la semaine précé- 

dant l'ouverture. 

X_'_^_ ffalr*e Cauvin 


Lyon, 12 août 

L'audience de la cour d'assises est ouverte à 

9 h. 1(4. La salle est comble. Cauvin, introduit, 





Au. cours de la déposition do M. Stettler, an- 

cien employé du Comptoir d'escompte de Mar- 


Mme Mouttet, le. président des assises annonce 



A l'instant même, dit-il. on vient de m'en faire 

parvenir une nouvelle, (Hilarité.) 

La fille Brun, ancienne domestique des époux 

Stettler, affirme que des tentatives ont été laites 


Jumelin, pour l'amener à déposer autrement 

qu'elle ne'Vavait fait devant le jury d'Âix. Mme 


tendue contradictoirement. déclare qu'elle a sim- 

plement dit : « Si vous avez menti à Aix, ne 

mentez plus à Montpellier. » 




Mme Sennemail. qui dépose ensuite, affirme 

avoir rencontré Cauvin lé soir du crime, vers 8 


M"Décori. — Cauvin venait de quitter Mme 


le jury de retenir cette déposition très impor- 

tante. 



une dame Braillard, proche voisine ds la famille 

Cauvin. qui vient déclarer formellement avoir 

entendu îa sonnette vers minuit. Sa fille confir- 


Cauvin "se levant. — Et c'est ce coup de son- 

nette oui m'» réveillé. (Mouvement). 

Mme"Stettler qui est dans la salie, interrogée 

sur ce pointtémoigne que sa voisine ne lui fit part 


après le crime. 


nettes,' est très "vive. 


voisins de Mute Mouttet, celle' du cocher Lieu- 


femmes k Marseille, qui concernent certains 

points déjà acquis aux débats, l'audience est sus- 

pendue à midi, sans incident, et renvoyée k 



EN ANGLETERRE 

sisiaient à la cérémonie. Le corns » 't- 

&01T oliapelio »«w*-^ViL :1 i 

L'entrepreneur français A.. . 

fer d'Ask Chehr en AnatoUe, M v»r- Cha n«i 

avait été fait prisonn ; er par des' brt„sers k. r 

Hcllé contre une forte rançon. L'àrnb ds ' * 

4, 

«14 

4* 

France a insisté auprès de la Porto 

des mesures prises pour la protection fi* q - — - , .In y 

Lauragais vient de 

Cornus, ma»° 

1er 


Dominique [«.«iw-n^ 

certain n01"' , „s 

la raî SÉ 

pour avoir m 

avec de la graisse, un 

lctins do vote. . ainS i 

Le maire Cornus, P fonC tion 

l'exercice de çcs jolies ^ 

républicain de la plus 

cl.- 

la presse du Midi. . cour£ a Lr 

C'est d'abord, on l'a lu hier, 1» {re de t-;^ 


des agents los plus 

,de PluSUdéP$2 opportuniste ue 

i î*'J:«k de y^Tiï^ns n'ont pas eu 

onseil de pré- 

» s l>dl «s, leS P/vôre et le com— 

: - --. 

^jS^^tffe retirer imr e^par la 

a de 

SSiaure 

jSS^fodioux tyranneaux 

reprochés à Cornus 

plusieurs 

de hau- 

^ênt-toutec qu'U 

€ 5011 r «sans crainte de se troir 

K^tBflr*£pîduite de la fraude s 

ourses 

^î'£lcgt e 6S délictueux î ;cYcïânS v 

^^We° r £ riéià Pincé, mais 

jg^nS^tjUu 'iclUioae ces 

î'ft i^-fnas^ , n1ns été possible de le re- 

fefcK U u * ? pouvoir refléchir à son 

^.^y^mîde des cachons et ima- 

Œ nouvelle plus facile à 

fe#g£l3E'"a susceptibilité de la 

frt^ S ' „_ avait, il y a. dix ans, fait 

fcsîeG^^/e V ce genre, il est cer- 

' Si êxemP^fet raudace des tripa- 

AS le Bu considérablement dimidué, 

«rs cimente sans cesse. 

t^&i1 aUS nlus ou à peu près d'élection 

vfA^Jtme lorsque ; le bureau est 

ÇJtte, si«cC1 Ipi conservateurs. 

n e 1es«iainS ( re mais c'est ainsi, 

^•--ct triste a '"'Vit-il autrement, quand 

Assurer r 'hiinue adressent a leurs 

îWSfiM uansle genre de ceux 

au 

mi- 

de 18S9 et£893. comrne vous pourrez, nous 

"^«««i résultats. » . 

wVrésûïtats ainsi obtenus 

la volonté natio- 

la France s'est IL» 

«rangez 

S? ment «lonoees ^» e les urnes électorales 

l "\ussilo"S te " :!v aillées par quelques bons 

.oseront pas su v imiVCrsel restera a 

Gendarmes, le n su fl , m isterie. 

fétat d'odif lse . ll i République qui pourrit 

1ER 

Î.CS 

JiîOB 

- dans le >/

MARCHÉ DR TOULOUSE 12 août 

Denrées.— Bladette et blé? fln3 suDéneurs les 

ISO kil., de 15 50 a 15 75, bladettes et'blés bonne 

qualité, de 15 »» à 25 »»; bladcttes et blés ordi- 

naires, de 14 50 à 15 »»: blés mitadlns Ans. de 

15 50 à 00 00; bies mitadins ordinaires, de 00 00 

àOO 00: seisié. les 75 kilos, 9 00 à 0 00; orge, 

les 60 kilos, de 7 50 a 8 00: acoine. les 50 kil. de 

7 25 à 7 50: mais blanc les 75 kilos de 00 00 à 

£J£*maïs roux, les 75 kilos, do 00 00 à 00 00; 

, linaÉnsls, l'iieotolitre, de 00 00 à u3 00; iévos, les 

yVein" 

Toulousc-Matabiau à Perpignan ou vice- . ' 

uue ellicacile certaine et reconnue car dK* s * d *»l 

constaté depuis 55 ans. Sans opium mnîl ? ucc à 

codéine, en peut les donner avec sepiiS-V-"' »< 

enfants atteints do Tous ou Cooni, aH 

Prix : 0.80- et V3& Slron. ». Dans toutesp^J- 

Etude de M'ROUCAUD, avoué 


sat, n- 8. 

P S 'j ' 5 I IS 

D'hypothéqués légales 

D'un exploit de Gaussé,huis- 



sulte que : 1* Le sieur Ber- 


3° les sieurs . Exupère Estory, 






1° à la dame Marie Constans, 


François Estory, ouvrier sculp- 



Angèle Lecocq, artiste pein- 

tre, épouse du sieur Exupère 



nier à Toulouse ; 3° et à M. le 

procureur de la République 

pïés le tribunal civil'de pre- 

mière instance do Toulouse, y 


lité. Copie de l'expédition d'un 

acte dressé au "gretïe dudit 




pies collatioanées, dûment en- 

registrées, do deux ordonnan- 

ces d'adjudication, rendues le 


De'.quié, juge suppléant au dit 

tribunal, desquelles il résulte : 

1° De la première, que le sieur 


taire moyennant le prix do 



« conditions du cahier des char- 

ges, d'une maison à trois 


dances, située à Toulouse",pla- 

ce Extérieure-Saint- Michellun, 




section H. IL, pour une conte- 

nance de deux cent cinquante- 


le premier lotdes biens licites 

à là requête de : 1° M. Exupè- 


laines ; 2° M. François Esto- 

ry, sculpteur, contre : 1° le 

sieur Jean-François Estory, 

père, charpentier ; 2° la dame 


Olivier ; 3° la dame Pétronille 


Ernest-Bernard Chabanon, ou- 

vrier menuisier ; 4" ce dernier 


nommés domiciliés à Tou- 

louse. 










éole, 11, ayant une sortie rue 


sous le numéro 166 section L. L. 


cent vingt mètres carrés "et 





Guilhem, formant le deuxième 

lot des biens ci-dessus dési- 

gnés. 


sommation aux dames Exu- 


M. le procureur de la Républi- 

que es-qualités d'avoir à "pren- 


dans les délais de deux mois â 




ration que faute de ce faire et 




entre les mains des acqué- 






meuble acquis par M" Quintin: 

Madame Laffontenard dite aus- 


se du sieur Jean-François Es- 

tory pore, charpentier, : Mon 

sieur Dominique Laffontenard 







et la dame" Marguerite Laffon- 



ciliés à Toulouse. Monsieur 

Jean-Paul-Jérôme-Augustin de 

Férioi, avocat et propriétaire, 

domicilié à Cintegabelle, ar- 

rondissement de "Muret. Ma- 




propriétaire à Toulouse. 




gales "n'étant pas connus des 

acquéreurs, ifs feraient pu- 


dans l'un des journaux de Tou- 

louse, conformément à la loi 


des 9 mai et 1 er juin 1807. 









d'hui. 



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dresser à M" Roussel, notaire à 


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13 août 1896 - Bibliothèque de Toulouse

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