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26 Novembre 1908 - Bibliothèque de Toulouse

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LE NUMERO 5CENTIMES<br />

Organe


ïeuffi <strong>26</strong> <strong>Novembre</strong> Ï9W<br />

ÛfflBI DES DE<br />

j Séance du malin<br />

Paris, 25 novembre.<br />

: tja séaiioe eat ouverte à 9 ii&uires, sous lia<br />

jréeidience <strong>de</strong> M. BriSfcon.<br />

LE BUDGET DE 1909<br />

LA MARINE<br />

' T 'ordre du jouir appellile la suite <strong>de</strong> la dis-<br />

cussion du. budget <strong>de</strong> lia marine.<br />

M Boiravset termine son diwo.u.rs dluoir en<br />

m liionomoaut «potiir le euirassû contre le tor-<br />

•piitiouir, en <strong>de</strong>martriant une •réorganisation <strong>de</strong>s<br />

'wrseniaïu-x. . '•*- ]<br />

M. Louis Martin. — Le tableau tracé par M.<br />

Cbaumet do notre marine nava'.le est parfaite-<br />

•jneul exact ; le Pairi-enneuit <strong>de</strong>vrait dire bientôt<br />

te inous <strong>de</strong>vons avoir une marine <strong>de</strong> resigrm-<br />

."8iOrtL ou une marine d'efficace protection ; r»:<br />

fait .FM-te roisiseiinble un peu à une marine d'Ar-<br />

taquin, , . .„ ,<br />

M. lour<strong>de</strong>. — la. note du tailleur augmente<br />

toujours et l'habit est <strong>de</strong> plus en plus mau-<br />

,\ais. (ltiree.) ,<br />

M. Louis Martin.— fl faut, comme M. le rap<br />

ïiortour le propose, appliquer nos dépenses à<br />

fta comstiruotLou <strong>de</strong> bâtiments <strong>de</strong> combat qui<br />

tmér.iitent ce nom ; il! faut aussi que nos for-<br />

jôes navales soient plus concentrées qu'elles<br />

ne, te sont a/ujouird'Mmi.<br />

M. Bougues. — Le creusement <strong>de</strong>s nouveaux<br />

Ixissims <strong>de</strong> radoub <strong>de</strong>stinés a. recevoir les eu'<br />

lassée du type Danton va entraîner <strong>de</strong>s dépen-<br />

ses considérables ; on pourrait faire d ! 2s éco-<br />

nomies en rappelant le Câlinai, qui est actuel<br />

Sèment dans 1-a division du Pacilique ; le rap<br />

peildc oo bâtiment, qui ne sert à rien, procure-<br />

rait une disponibilité d'environ 1/200,000 fr.<br />

M. Henri Michel. — J'uppeBte l'attention <strong>de</strong><br />

"3a Gtitaimlbxe SUT la pragresBion du budget <strong>de</strong><br />

te marine dont an fait prévoir qu'il atteindra<br />

'J50 mwlliions en 1910.<br />

C'est le chiffre que j'avais prévu lorsqu'à été<br />

jlécidée la ooa»1«icAièn <strong>de</strong>s six cuirassés.<br />

M. Giiaumet, rapporteur.— Les constatations<br />

île mon rapport sont conformes à la vérité ; i<br />

faut encore un gros effort budgétaire ; il fafffl<br />

Wtw les crédits soient prévus dans <strong>de</strong> t-olile;<br />

feotndttkwîs qu'A n'y ait je mas <strong>de</strong> retards faute<br />

jfle crédits ; M faut que les pians soient arirc<br />

icadansd et elles conditions que l'ordro<strong>de</strong> mise<br />

en chantier soiit vraiment l'ordre <strong>de</strong> commen<br />

liez les travaux. (Très bien ! Très bien<br />

Un inci<strong>de</strong>nt<br />

M. Dupourqué. — M. le rapporteur à dressé<br />

Je .bitte* n <strong>de</strong> lu faifflite <strong>de</strong> la malt ne française<br />

lit faut étoMiir lies causes <strong>de</strong> cette faUHite. '(Mou<br />

céments.)<br />

Le <strong>de</strong>rnier «mot doit rester aux officiers qu<br />

saut prête à se faire tuer et non aux bureau<br />

«raies qui restant assis citais leur ^wteteiâïï».<br />

'( AfrpSa i idissamenite . )<br />

Vos pfrojeoWes n'existent que sur le papier.<br />

i(inteii'ei!ipt,i'Ons.)<br />

M. Michel. — Parfaitement : et- j'ajoute que<br />

Pons ne vauftoms .pas d'urne poUitique d'autru-<br />

Mies. ( Aippiandisseiments. )<br />

M. bbumer. — Et nous, d'une politique <strong>de</strong><br />

Serins. (Mauivaimerabs. )<br />

M. Michel, à M. Doumer. — Je ne tolérerai<br />

pas qu© vous me traitiez <strong>de</strong> serin. (Bruit.)<br />

Si c'est à moi que Vous vous adressez, j'y<br />

pèpcflidnai .par doux gi.fPlies. » (Mouvement pro-<br />

longé.)<br />

M. Doumaer fait un geste comme .pour dire<br />

que î'exjpreasion d'épaisse, sa pensée.<br />

M. Jour<strong>de</strong>. — œ n'est pas vous, monsieur<br />

Mictttet, que M. Douimer visait.<br />

M. Ooumer. — Le mot serin ne s'appaâque-<br />

îiait évi<strong>de</strong>mment à M. Michel que si le mat au-<br />

truche s'appliquait à nous ; or, je n'ai jamais<br />

pense que M. Miche.} nous avait visés.<br />

M. Joimte. — Allions, l'inci<strong>de</strong>nt est clos.<br />

MM. Michel el ooumer. — Parfaitement !<br />

M. Dupourqué. — La force <strong>de</strong> l'Angleterre<br />

lient à l'esprit <strong>de</strong> suite <strong>de</strong> l'amirauté anglaise;<br />

t'Aîlemagne a suivi <strong>de</strong> son coté une politique<br />

navai!o ; nous <strong>de</strong>vons avoir une politique na-<br />

vatïc française ; cette absence <strong>de</strong> politique na-<br />

vale est la camée du mal dont nous souffrons;<br />

<strong>de</strong>s réformes essentteilles à apporter<br />

i marine ; ces réformes coûteront cher,<br />

atténuer ta dépense, il faut supprimer<br />

.iititiés. et elles sont nombreuse s. ; il faut<br />

lia mtarine en situation <strong>de</strong> fratpper du-<br />

[Ap-<br />

quentéc* par le» officiers <strong>de</strong> marine ; fiI faut<br />

que les officiers <strong>de</strong> marine qui frequcnteU ces<br />

tabliaseme.ttte sachent qu'Es commettent un<br />

rime contre Phonneur, car ils se met eut um-.--<br />

l'impossibilité <strong>de</strong> Taire leur dfevotr <strong>de</strong> tte-ten-<br />

seurs do la pal rie. »<br />

La dimissam générale est close. .<br />

M. Chaumet, rapporteur. - J'ai l'honneur .<strong>de</strong><br />

présenter un projet do résolution invitant w<br />

gouvernement à présenter un projet <strong>de</strong> loi or-<br />

ganique <strong>de</strong> la marine miilitaire. •<br />

Le projet <strong>de</strong> résolution est adopté.<br />

MM. Guieysse al- Muilac parient au s.ujet <strong>de</strong>s<br />

ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux dont ils voudraient voir<br />

reiliever le sàlka.ire.<br />

Le ministre. — Un projet <strong>de</strong> loi est prépare<br />

dans ce sens. »<br />

•M. Kei/naeh <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la modification <strong>de</strong> la<br />

léigisiiiat.iion dans un sens plus humain.<br />

M, il'abbé Gayraoïd <strong>de</strong>mii-an<strong>de</strong> que l'on fasse<br />

régner l'égatiitié'entre les divers oullites dans les<br />

hôpitaux.<br />

M. Picard to promet ; les chapitres 8 à 20<br />

sont adoptés.<br />

M. BotfyssaUs parle sur l'hospitalisation <strong>de</strong>s<br />

indigènes à Uizene ; les chapitres 25 à 33 sont<br />

a<strong>de</strong>ptes.<br />

M, Mathieu s'élève contre -le travail à la ta-<br />

che dams les ars-emaux ; les phapitres 35 à 52<br />

sont adoptés.<br />

Après avoir achevé le vote du budget <strong>de</strong> la<br />

miajrine et celui <strong>de</strong> la caisse <strong>de</strong>s invalidas <strong>de</strong><br />

lia marine, la Chambre renvoie la suite <strong>de</strong> la<br />

discussion à <strong>de</strong>main matin.<br />

La séance est levée à 7 h. 10.<br />

Les Souverains Suédois à Paris<br />

Paris. 25 novembre.<br />

En revenant au .ministère <strong>de</strong>s affaires étran-<br />

gères, les souverains sont passés <strong>de</strong>vant la<br />

préfecture, <strong>de</strong> police ; à chacune <strong>de</strong>s extrémi-<br />

tés du bâtiment avait été dressée une immen-<br />

se échelle <strong>de</strong> sauvetage sur laquelle se te<br />

iraient <strong>de</strong>s pompiers porteurs <strong>de</strong> puissantes<br />

lampes électriques.<br />

Les pompes à incendie, les dévidoirs et les<br />

chariots <strong>de</strong> matériel étaient rangés en carré,<br />

avec leurs attelages : <strong>de</strong>vant la gran<strong>de</strong> entrée<br />

<strong>de</strong> la préfecture, une haie <strong>de</strong> sapeurs-pom-<br />

piers, l'arme sur l'épaule, rendaient les hon-<br />

neurs au passage <strong>de</strong>s souverains, pendant<br />

que les clairons et tambours sonnaient et<br />

battaient aux champs et que la préfecture <strong>de</strong><br />

police était téeriquement embrasée à l'ai<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> flammes <strong>de</strong> ba.ngale dont la lueur montait<br />

vers le ciel, donnant l'illusion d'un formula<br />

ble incendie.<br />

A relever un acci<strong>de</strong>nt : un cavalier <strong>de</strong> i es<br />

corte, désarçonné, a été légèrement blessé<br />

il a dû être ramené ù la caserne.<br />

Le gala <strong>de</strong> l'Opéra<br />

Les souverains suédois ont assisté hier<br />

soir, avec le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République et<br />

Mme l-'alltères, à la soirée <strong>de</strong> gala donnée à<br />

l'Opéra en leur honneur.<br />

Reçus à leur arrivée par M. Domorgue, mi<br />

nistre <strong>de</strong> l'instruction publique et <strong>de</strong>s beaux<br />

arts, et par M. Dujardin-Reaumetz. sous-se-<br />

crétaire d'Etat, qu'entouraient MM. Broussan<br />

et Messager, directeurs <strong>de</strong> l'Opéra, les souve-<br />

rains ont gravi ta grand escalier d'honneur<br />

entre <strong>de</strong>ux haies <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>s en tenue <strong>de</strong> gala<br />

tandis que la musique <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong> républicai-<br />

ne exécutait la Marseillaise.<br />

Au moment où les souverains ont paru dans<br />

la loge, tous les spectateurs, portant l'unifor-<br />

me ou l'habit, avec leurs insignes, se sont le<br />

vés, cependant que l'orchestre jouait l'Hymne<br />

royal suédois.<br />

Très gracieusement, la reine et le roi se sont<br />

plusieurs fois inclinés pour saluer.<br />

La reine portait -une ravissante toilelt<br />

claire ; dans ses cheveux brillait un diadème<br />

enrichi <strong>de</strong> diamants et <strong>de</strong> pierres précieuses<br />

I,e roi avait revêtu l'uniforme d'amiral<br />

portait sur la poitrine le grand cordon <strong>de</strong> la<br />

Légion d'honneur.<br />

Les souverains ont, à plusieurs reprises,<br />

donné le signal <strong>de</strong>s applaudissements. .<br />

L'entréa <strong>de</strong>s vins en Suè<strong>de</strong><br />

« î.e conseil supérieur a<br />

ftai<br />

attaquée.<br />

m est. renvoyée à la<br />

a séance est lovée a<br />

rcmeunt radiversaiie si c<br />

Situjdissemoniks.)<br />

La. suite <strong>de</strong> la disons<br />

aèance <strong>de</strong> l'après-midi<br />

Jùidi un quart.<br />

Séance <strong>de</strong>- l'après-midi<br />

,ja séance est ouverte à 2 heures : M. Rabicr<br />

prési<strong>de</strong>.<br />

L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> la discus-<br />

sion du budget <strong>de</strong> la ma line.<br />

L'amiral Bienaimé. — Notre faible produc-<br />

tion doit appeler particulièrement notre atten-<br />

tion sur la durée et le prix <strong>de</strong>s constructions<br />

na valles.<br />

Nous avons connu <strong>de</strong>s époques où les prix<br />

<strong>de</strong> construction étaient plus faibles ; c'est qu'à<br />

i-e moment le travail était bien organisé ;<br />

lions pouvons refaire ce que nous avons fait<br />

autrefois ; quel est l'obstacle ?<br />

M. Chaumet, .rapporteur. — il faut que nos<br />

arsenaux soient mieux outillés et qu'on exige<br />

Jsi travail sérieux <strong>de</strong>s -ouvriers. (Applaudisse-<br />

prents au centre et, à droite.)<br />

L'amiral Bienaimé. — Oui, lia. situation est<br />

mauvaise, les faits cités sont vrais ; mais on<br />

pieut affirmer que ta marine peut -mieux faire<br />

avec les sommes mises à sa disposition ; cela<br />

laent a. ce que les hommes nous ont. manqué<br />

autant- et peut-être plus que les institutions.<br />

Réponse <strong>de</strong> M. Picard<br />

M. Alfred Picard, ministre <strong>de</strong> la marine<br />

monte a la tribune pour répondre aux divers<br />

orateurs.<br />

M. Picard. — Je tâcherai <strong>de</strong> simplifier au-<br />

tan; que possible les rouages actuels.<br />

Eut ce qui touche les inscrits maritimes, une<br />

revision du. statut organique et une réforme du<br />

recrutement ont été envisagés au .ministère <strong>de</strong><br />

ga mariue dans un projet qui tend à faire<br />

•toeife-lictor les inscrits maritimes du service ré-<br />

duit eî. à élargir les bases au recrutement<br />

Je ferai tous mes efforts pour que la Cham-<br />

bre soft prarqptameni saisie <strong>de</strong> ce -projet si<br />

impatiemment attendu. (Applaudissements.)<br />

Keerutesnent diifflciile à défaut <strong>de</strong> stabilité,<br />

(tel est le caractère <strong>de</strong> la sit uation actuelle.<br />

mimédiatement .après -le budget, je <strong>de</strong>man-<br />

ttarai au Paradaient <strong>de</strong> discuter <strong>de</strong> projet rela-<br />

tif a la. création d'un corps spécial d'artillerie<br />

. na.va .e.<br />

1 La consistance actuelle <strong>de</strong> la flotte n'est pas<br />

ce (pteile <strong>de</strong>vrait être pour un grand pays<br />

comuie ta France ; si nous ne mettions pas en<br />

même temps un grand nombre d'unités en<br />

chantier, nous serions bientôt dans un situa-<br />

won tnintiMante. (Applaudissements sur un<br />

grand nombre <strong>de</strong> ibaucs.)<br />

Les programmes on matière navale appeft-<br />

H-eiK ne ireque-iites révisions ; c'est le cas pour<br />

Cehli <strong>de</strong> l'M.<br />

Le gouvernement en présentera prochaine-<br />

niont, un nouveau, sur lequel la Chambre sta<br />

tu ère.<br />

Paris, 85 novembre.<br />

Les délégués <strong>de</strong> la Confédération générale<br />

<strong>de</strong>s vignerons en mission .auprès <strong>de</strong>s pouvoirs<br />

publics ont profité du séjour à Paris <strong>de</strong> S. M.<br />

le roi <strong>de</strong> Suè<strong>de</strong> et <strong>de</strong> son premier ministre<br />

pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une conversation entre les mi-<br />

nistres <strong>de</strong>s affaires étrangères <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux na-<br />

tions, à l'effet d'amener une diminution <strong>de</strong>s<br />

droits d'entrée <strong>de</strong>s vins en Suè<strong>de</strong>, droits qui<br />

peuvent être considérés comme prohibitifs.<br />

Une tarification spéciale et réduite <strong>de</strong>s vins<br />

<strong>de</strong> consommation ordinaire peut être accor-<br />

dée par fa Suè<strong>de</strong> sans autres résultats que <strong>de</strong><br />

grands avantages pour les <strong>de</strong>ux pays.<br />

La visite au musée du Louvre<br />

Paris, 25 novembre.<br />

Le roi <strong>de</strong> Suè<strong>de</strong>, que le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Ré-<br />

publique était venu prendre au ministère <strong>de</strong>s<br />

affaires étrangères, a visité ce matin le musée<br />

du Louvre.<br />

La reine Victoria, étant un peu fatiguée <strong>de</strong><br />

ses sorties d'hier, n'a .pas assisté à la visite.<br />

A l'arrivée <strong>de</strong>vant le musée du Louvre, <strong>de</strong><br />

très nombreux curieux ont- acclamé le roi aux<br />

cris <strong>de</strong> : « Vive le roi ! Vive la Suè<strong>de</strong> ! »<br />

Le roi et le prési<strong>de</strong>nt ont été reçus, à leur<br />

arrivée au musée, par MM. Doumergue, Du-<br />

jard-in-Beauimetz ; puis la visite <strong>de</strong>s diverses<br />

•sa.'.iles a commence.<br />

Dans la saillie <strong>de</strong>s Rubens, une surprise avait<br />

été .ménagée au rot et au- prési<strong>de</strong>nt. : <strong>de</strong>s tapis<br />

<strong>de</strong> la Savonnerie, coramiandés par Louis XIV<br />

à Colbert pour ,1a galerie d'Apollon, avaient-<br />

été disposés sur :1e sol ; le roi s'arrêta long-<br />

temps, examinant ces merveilles, qui, maigre<br />

•le temps, ont gardé' tout leur coloris et toutes<br />

leurs fraîcihes couleurs, au point qu'on pour-<br />

rait les croire tissées diluer.<br />

Le roi fut conduit au fond <strong>de</strong> ia saille, vers<br />

•la table <strong>de</strong> Colbert, où, au nom du gouverne-<br />

ment, lui furent, remis <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins richement<br />

reliés aux armes <strong>de</strong> Sué<strong>de</strong>, établis par le ser-<br />

vice chalco-graphique du Louvre, représentant<br />

les principales œuvres du musée.<br />

Cette collection renferme une pièce unique,<br />

contenue dans un écria spécial : c'est un <strong>de</strong>s-<br />

sin <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mètres <strong>de</strong> long, gravé par Michel<br />

Jacquet, représentant la Passion.<br />

Le roi s'est, montré très touché <strong>de</strong> cette at-<br />

tention ; à U h. 15 la visite était terminée ;<br />

le roi et. le prési<strong>de</strong>nt remerciaient les person-<br />

nes présentes et remontaient en voiture.<br />

Le déjeuner à la légation<br />

Paris, 25 novembre.<br />

Le déjeuner offert par le roi et la. reine <strong>de</strong><br />

Suè<strong>de</strong> aii .prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République et à Mme<br />

Failiiéires a eu lieu à une heure a l'hôtel <strong>de</strong> la<br />

légation ; il ne comprenait que 54 couverts.<br />

La table était très ooque'lrtement décorée <strong>de</strong><br />

roses et <strong>de</strong> violettes ; ta vaisseau© était en por-<br />

celaine <strong>de</strong> Sèvres. ,<br />

Les souvena.vtis, avant <strong>de</strong> prendre pîace a ta-<br />

ble, se sont aimablement entretenus avec les<br />

personnes présentes,<br />

M, DéroiiMe et rAGaâêmîe Française<br />

vê on projet <strong>de</strong> revision <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> 1$J8 qui<br />

a été déposé suc le bureau du Sénat par son<br />

vlce-nrési<strong>de</strong>nt. M. Lour<strong>de</strong>s, sénateur. ,<br />

, Ce projet, loin <strong>de</strong> porter atteinte aux privi-<br />

lèges acquis <strong>de</strong> longue date aux Sociétés <strong>de</strong> se-<br />

,-our- mutuels, 1er- maii.lt';>.! .i.legraHm.çut.<br />

notamment ia majoration du taux d intérêt<br />

» Ni <strong>de</strong> près ni '<strong>de</strong> loin, à aucun moment,<br />

le aouvernement n'a exprimé-son .nteulicn do<br />

faire échec aux avantages actuellement cco-<br />

édés à la mutualité. »<br />

Au<br />

Rome, 25 novembre. .<br />

La congrégation <strong>de</strong>s rites a discuté, en prç-<br />

semee du Pape, les causes <strong>de</strong> heati [nation, do<br />

Jean Eu<strong>de</strong>s, fondateur <strong>de</strong> la congrégation <strong>de</strong><br />

Jfoo-vMucic ci <strong>de</strong> lï.véquc Théodore Cuenot et<br />

<strong>de</strong> 32 <strong>de</strong> ses compagnons «Hartyrisés en Lo-<br />

ch h;chine, au Toaikin et en Chine.<br />

Elle a discuté aussi les miiwrlles pour la<br />

béatification <strong>de</strong> Jeanne d'Are.<br />

Vlialie. dit que Mgr Gulhlin, supérieur <strong>de</strong><br />

l'église Saint-Louis, vient d'adresser un mani-<br />

feste aux catholiques <strong>de</strong> France, les invitant à<br />

concourir à l'érection d'un autel portant la<br />

sittaue- <strong>de</strong> Jeaaui.e d'AMy.<br />

SAFFAWESDilVllRlC<br />

Aiid el Aziz à Tanger<br />

Tanger, 25 novembre.- /<br />

Abd cl Aziz cat arrivé dans la mannée ; il<br />

„ débarqué directenicnt à la vïSSa Harr-is, a<br />

trois liHtomôtres <strong>de</strong> je villlle.<br />

L'INCIDENT DE CASABLANCA<br />

Berlin, 25 novembre.<br />

Voici, d'après la Guette <strong>de</strong> l'Allemagne dil<br />

Nord le texte <strong>de</strong> la convention d'arbitrage<br />

relative aux inci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> Casablanca, signé<br />

hier à l'office <strong>de</strong>s affaires étrangères par M.<br />

<strong>de</strong> Ki<strong>de</strong>rl-eti-Waechter et par M. Ca-mbon ;<br />

« Après que le gouvernement impérial alle-<br />

mand et- le gouvernement- <strong>de</strong> la République<br />

française eurent convenu, le M novembre, <strong>de</strong><br />

soumettre à un tribunal d'arbitrage tous les<br />

litiges nés <strong>de</strong>s événements survenus lo 25 sep-<br />

tembre, à Casablanca, les plénipotentiaires,<br />

dûment autorisés à cet effet, sont tombés<br />

d'accord sur la convention d'arbitrage sui-<br />

vante, qu'ils ont signée :<br />

» Article premier. — Un tribunal d arbitra<br />

ge composé conformément aux prescriptions<br />

ci-après, jugera le fait et tranchera les ques-<br />

tions <strong>de</strong> droit relatives aux inci<strong>de</strong>nts surve-<br />

nus à Casablanca le 25 septembre, entre <strong>de</strong>s<br />

fonctionnaires <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays.<br />

» Art. 2. — Le tribunal diarbitrage est com-<br />

posé <strong>de</strong> cinq .membres qui seront choisis par-<br />

mi les membres du tribunal d'arbitrage per-<br />

manent <strong>de</strong> La Haye ; chacun <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux gou-<br />

vernements choisira le plus tôt possible, au<br />

plus tard dans nu délai <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux semaines à<br />

partir <strong>de</strong> la signature <strong>de</strong> la convention d'ar-<br />

bitrage, dieux juges arbitres, .dont un seule<br />

ment parmi ses nationaux ; les quatre arbi-<br />

tres ainsi désignés éliront un prési<strong>de</strong>nt dans<br />

le délai <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois après que leur nomina-<br />

tion leur aura été notifiée<br />

» Art. 3. — Le 1" février 1909. chaque partie<br />

transmettra au bureau du tribunal d'arbi<br />

tr.age permanent 18 exemplaires <strong>de</strong> son rap<br />

port avec conie certifiée conforme <strong>de</strong> tous les<br />

documents et actes qu'elle a l'intention d'in-<br />

voquer dans l'affaire ; le bureau s'occupera<br />

sans retard <strong>de</strong> faire parvenir ces pièces aux<br />

juges, arbitres et parties ; chaque juge rece-<br />

vra un exemplaire, chaque partie en recevra<br />

trois, tandis que <strong>de</strong>ux autnçs exemplaires ras<br />

feront déposés aux archives du bureau.<br />

» Le 1er avril 1909, les parties déposeront <strong>de</strong><br />

la môme man ière leurs réponses, ainsi que les<br />

pièces justificatives s'y rapportant et leurs<br />

conoiiuisions.<br />

» Art. 4. — Chaque partie <strong>de</strong>vra dépose<br />

avant le 15 avril 1909, au bureau internatio-<br />

nal, .une provision <strong>de</strong> 3.000 florins <strong>de</strong> Hofflan-<br />

<strong>de</strong> en vue du paiement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> procédure<br />

<strong>de</strong> l'arbitrage. •<br />

» Art. 5. — Le tribunal d'arbitrage se réuni-<br />

ra, le 1er mai 1909, à La Haye, pour procé<strong>de</strong>r<br />

immédiatement à son information sur '.le liti-<br />

ge : -il est autorisé, au cas où cela lui paraî-<br />

trait titille, <strong>de</strong> changer provisoirement le lieu<br />

<strong>de</strong> sa rési<strong>de</strong>nce ou <strong>de</strong> déléguer en un antre<br />

lieu un ou. plusieurs <strong>de</strong> seê membres en com-<br />

mission d'enquête, conformément à l'article<br />

20 <strong>de</strong> l'accord du 16 octobre 1907 sur le rè-<br />

glement amiable <strong>de</strong>s litiges internationaux.<br />

» Art. 6. — Les parties peuvent faire usage<br />

<strong>de</strong> l'allemand ou du français ; les membres<br />

du tribunal peuvent, à leur choix, se servir<br />

•du français ou <strong>de</strong> l'aBemand ; les décisions<br />

du tribunal seront rédigées dons les <strong>de</strong>ux lan-<br />

gues.<br />

» Art-. 7. — Chaque partie sera représentée<br />

par un agent particulier qui servira d'intermé-<br />

diaire entre elle et le tribunal ; ces .agents<br />

donneront les éclaircissements que Je tribunal<br />

leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra ; HB pourront invoquer les<br />

arguments <strong>de</strong> droit civil qu'ils jugeront utiles<br />

à ,1a défense <strong>de</strong> leur cause.<br />

» Art. 8. — Sauf 'Ses points spécifiés par la<br />

convention d'arbitrage actuelle, les disposi-<br />

tions <strong>de</strong> l'accord déjà cité du 18 octobre 1907<br />

seront, applicables au procès, puisque cet, ac-<br />

cord n'a pas encore été ratifié, mais a néan-<br />

moins été signé par la France et par l'Alle-<br />

magne.<br />

» Art. 9. — Lorsque le tribunal d'arbitrage<br />

aura tranché les questions <strong>de</strong> droit dans l'cvf-<br />

faire qui lui est soumise, il prendra, con-<br />

formément à ces décisions relativement au<br />

sort <strong>de</strong>spensonnes emprisonnées le 25 septem-<br />

bre, les décisions nécessaires au règlement <strong>de</strong><br />

ce conflit. »<br />

préparé et apprau- ! îtoberl^ ail cbttlsi pour présenter sa ir.ol.ort<br />

1 ,1e len<strong>de</strong>main, du jour ou le ReiiTXWag avait<br />

affirmé l'absence, chez le peuple alllemand, <strong>de</strong><br />

tout sentiment hostile à f An'et erre.<br />

Les Bagarres scolaires ils Vienns<br />

Répercussion en Italie<br />

Rome. 25 novembre.<br />

Des ma...'''. .-t...:o...> ""t «'" )i novembre.<br />

— L'empereur Guillaume «ai<strong>de</strong> encore lo nt »<br />

iiiae du ivli-uid.sAOmei.i. dont il suiiOrc. *•<br />

Courses <strong>de</strong> chevaux<br />

A «cm B<br />

. . Fai-U, yj oiivi'iubwtt.<br />

Demain, coursas à Autrui); parlants ci ni.HH W<br />

Di\ii).ibl:i.rt.uit tT.',,,<br />

toux sfonne (Maisonnavo). Benjamin (iartWM(j|, f.<br />

Prix Dolatre : (,'iviisotii. (M. l-'ei.wirk), quasi m(1(j!:<br />

(G. l'arfi-ement), Far (l^lgBOtt). i" Vextn (A. (.'ai-tcn<br />

Pachlco |0. SauvU). *'<br />

Prix Tr.M-a.li-m : S.léM,. Sieif.fl>. IV >.>-. nanti, 'n,,,.<br />

lobone), La imumnito (HawK.us), Trtanon m ;»<br />

Ciiitai'), LiU'ipetto (R. SiUiv;U), Olivette, (Derg«sL<br />

Prix Paul s Cray : Lo P6ila.it (Part'narmnti<br />

lasarte ou Ua<strong>de</strong>nieisolle Ammtlio (U. Suuv.-U) i;,)sj<br />

l.i'ltv ll-outli). VesUile II (A.-li. llattaj. U> l .ue i<br />

rel il (A.-V. Ohapman). Dodo (Sireppaid), Otiatrefeu<br />

(X.), Boscoft (rx>ynes).<br />

l'rtx Cap : Cl.auoii.e (li. Sauvai). Kin.-.ale- (c j.-lr<br />

fromont), AngsbmirK (Mai-Un), AiIe«ro II (A. r»,<br />

ter). Nova-re (Daffy), piirtant douteux Ctiq u yp.L<br />

PUÊÊOUtCt<br />

Satisfaite. Auerstaedt. — Le Sa.Ua y<br />

Abondance. —• Qun.simo.lo, Lo Vexin._ - 'l'i-ianon lu'<br />

Paris Siiorl<br />

anglai<br />

dans le Yaug-Tse-Kiam..g.<br />

Les autres étrangers, toutefois, sont restés<br />

à terre.<br />

U y a aussi une canonnière allcrm.an<strong>de</strong> sur<br />

le fleuve.<br />

Les troupes fidèles sont étroitement surveil-<br />

lées, car on craint qu'elles ne se révoltant.<br />

L'ARMÉE ANGLAISE<br />

Berlin, 25 novombre<br />

Nous reproduisons l'information -suivante <strong>de</strong><br />

Vienne à la Gazette <strong>de</strong> Voss, sous toutes résor<br />

ves et à titre purement documentaire :<br />

« Le discours <strong>de</strong> tord Roberts, sur l'intro-<br />

duction du service milita-ire obligatoire en An-<br />

glicterre no surprend pas les milieux inii.i> ^<br />

<strong>de</strong> Vienne. Lord Robert» n'est que l'interprète<br />

<strong>de</strong>s vues du roi Edouard, qui déclarait déjà à<br />

Carllsbaid 1 , lors <strong>de</strong> ses entrevues avec <strong>de</strong>s hom-<br />

mes d'Etat français et russes, qu'il voulait<br />

iust'utuer une «innée à la hauteur <strong>de</strong> compli-<br />

cations éventuelles sur le continent européen.<br />

• Le roi av;iit eu sur ce point, au cours <strong>de</strong><br />

l'été passé, plusieurs explications avec le pre-<br />

mier ministre, M. Asqurtih, qui s'opposa! I aux<br />

intentions du roi. Lo roi tient cependant à ses<br />

idées.<br />

» La France lui a fait savoir qu'elle ne pou-<br />

vait transformer son entente en une allltiaii.ee<br />

avec l'Angleterre que quand 'l'Angleterre pour-<br />

rait rnetl.ro à la disposition du continent une<br />

armée, instituée selioa les conceptions euro-<br />

péenutcs. »<br />

Les journaux consacrent plusieurs colonnes<br />

aux téilégrammcs <strong>de</strong> foudres apportant les dé-<br />

etorations <strong>de</strong> lord. Rot>erts à îa Glrciimbre <strong>de</strong>s<br />

lords. Quellques-ii.ns font dos corn moi ..ta ires.<br />

La. Gazette d» Vas s et t« Courrier <strong>de</strong> la<br />

Hourti. organes libéraux, regrettent que loru<br />

par Mime feteinhotil sur cet objet, l'ont- rama aèè<br />

Cent une perte hte-ncha, affectant, ,i,a formé<br />

d une rose petit diamant. Cette pierre a .£• té<br />

saisie et nrise sous sceWis. On ignore ta mi-<br />

ture et ta vafleur <strong>de</strong> cette pierre. On a sup-<br />

pose qu'il s'agissait d'une yufeatre verroterie<br />

tombée d'une vieWto cn.loWe <strong>de</strong> soie uttMate<br />

par <strong>de</strong>s mwMRet) do M. Steinbe-il posant pour<br />

le costiiime <strong>de</strong> mousquetaire. On peut croire<br />

encore que cette pierre a été déposée dams le<br />

grenier par <strong>de</strong>s mal faiiteurs ; en tout cas, Mme<br />

Steinheill n'a pas pu expliquer la découverte<br />

<strong>de</strong> coite pierre, qui sera examinée en même<br />

temps que ,|,a perle par M, Boni., laiti .im<br />

désigne comme expert. nipuiairo<br />

Les perqu isitions faites -dans au ehntmi.re- <strong>de</strong><br />

Réuny Lo.nlJlard n'ont donné aucun rcs.ii';,!<br />

St«inheilistes et antisteinheilîsiea<br />

La découverte <strong>de</strong> la nier^.l^i^.,<br />

mant, dans le grenier <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> *^<br />

passe Ronsin, met vigoureusement aux r£*~<br />

les partisans et îles adversaires <strong>de</strong> fc.W<br />

c'est m qui a. vnVpïërrV^ * u '" Bues ' V»<br />

Illis .rapprochent, -cette trouva Kilo <strong>de</strong> relie <br />

noine, Aagsbourg.<br />

L'Intransigeant : mue Betile, Auorslaedt, — te<br />

Saulay, Kinsale-. — Quasimodo. Fer. — Silésia, ta<br />

ripette. — Ecurie Veil-Picard, Rosy I^tty. - Chi|<br />

noine, Kinsale.<br />

Luttes<br />

l L'APOIXO<br />

Pa.ris, 95 novembre.<br />

Constant le Marin. Belgo, tombe Mohm<br />

>o capitaux s'^ibt raïuproclié a« u u.rr<br />

TIRAGES FINANCIERS<br />

VII I.B DE r.uus 1904<br />

1^ «110*11) 206.«S3 gasne 100.000 fr.<br />

Ta numéro 28?.810 gagne 10.000 fr.<br />

IJO numéro U.14S ffagne 10.000 fr.<br />

I^es dix numéros suivants sont remboursés par<br />

r.txw fr.<br />

3-rï.OOO 331.50D 334.508 335.330 S3.0G6 HMH<br />

30i.S12 liS.7il 37.577 385.611<br />

BULLETIN HËTÊÛR0L0GÏQUE<br />

Du novembre.<br />

La dcpM&sion qui so trouvaiHitor djin.s les para-;<br />

ffes do l'Iatamlc s'est dÉj.liicéo vers h» siwkMrt.; so-a.<br />

otmtre pajiûe te mailin pce» <strong>de</strong>s îles ïewjO, ofc J*»J,<br />

baromètre a baissé rapi<strong>de</strong>ment.<br />

1<br />

Une aire <strong>de</strong> pression snaurietire a 7'«tw»d<br />

«tes Autres a la Russie; le maximiun biu-omélriq;*'<br />

persiste vers Clermont (773 mm.).<br />

I/o vent est assez fort du Suxl-O.K*)t aar la Man-<br />

che, modéré ou as**» fort en. Bretagne; il est faiWe<br />

du sud en. Gascogne, ifos région» nnrd en rm '<br />

vence; d- < neiges el <strong>de</strong>s pluies sont l*m»l«x* *l*n«<br />

le nord-o.ir.vit <strong>de</strong> 1'Rnrope.<br />

La leinpéraiture a monté sur nos région* d» No»*<br />

ce matin, le Uierinouiètre marquait l-â a Moscou.<br />

13 à Clermont , S a Tmlunoe, 7 a Parte. 10 à AWJ*<br />

ors .levoi- • l;l f,,M<br />

nrtàmtg fit f.'iitioi.mi*. .,<br />

une r.niic nomArmos el ronwtlTle ac.'onrpWiJJÎÎ<br />

à sa. <strong>de</strong>rnière lUiraeuii» la déixiuiUe. in.s.sioi. <strong>de</strong> IW<br />

plus vives condoléances .<br />

Spccfack^Concertj <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />

30 noromhro _<br />

r A PITOU-:. —As Munis. Uiaoi ::< et c«e«n*"*<br />

Ilemaln, Hom^n et Jullclle.<br />

'l'HEATRr.-LAFAVKTTR. - A 5 Heures, niait»*<br />

Ultacalro, Le. Minute, ml 1 un iciinuir c


ISS<br />

Jen&\ <strong>26</strong> Novftiïibre <strong>1908</strong><br />

M KZÏH^AÎÉ WÊ mkWÊÊÊÊlÊÊÊUttÈHÊÊ<br />

m<br />

AVETROW<br />

SAJNT-AFFIIIQUE. — Tribunal correction-<br />

\*ol \-i idiome© du 20 novciii'lnre 1!KW. — A. L.<br />

R! tiô MoffUrta, poutr rlévastatton <strong>de</strong> récoltes,<br />

i^J'VoinliainiiK' à 25 francs «l'amen<strong>de</strong>.<br />

\_. uicolyto Prkjutr, aineton agent.d© police,<br />

'.«é el i"tn' Ulé a Sainl-Arrriq-ue, qui a outragé<br />

.»t Moulin, ronrrnit.Naiirc (le fiolicc, se voit in-<br />

iSfeei six jours <strong>de</strong> prison'.<br />

Z. 1/0 tiïtouiiiMit prononce ensuite huit con-<br />

•nlajiuiaiinnis ,i)oiuir délits <strong>de</strong> chasse sans permis<br />

et une à 50 Usines d ainon.<strong>de</strong> pour chasse avec<br />

engins prolliiibés,<br />

VILLEFRANCHE. — Tribunal correctionnel,<br />

(generoso Heu», 17 ans, manœuvre, à Deoazc-<br />

vflï© rot d'uine montra au préjudie© du sicuir<br />

Aezrûntit cl Infraction à la loi sur le séjour <strong>de</strong>s<br />

'rirw'eirs. : .'voquiUc cotiune ayamt agi son» dis-<br />

, en ce qui concerne le_ vo et con-<br />

Idaffraié a 25 francs û'fmfOât pour la contra-<br />

S ^fem«8't Diiinand, 21! ans, maiiin-nvi v a De-<br />

efizeville, achurlilcn,- t solda* au 80» régiment<br />

ȕ ii,l .uleric a Nadxwme, a volontairement por-<br />

M <strong>de</strong>s cornes do poing au sieur Carbon nel.<br />

lOoût : io francs d'amen<strong>de</strong>. '<br />

— Perdinemrf Oayasiate, M ans, mnnoeuvro<br />

fiu\ Mûre,-; actiKilileinnvil soldai, au «1» regi-<br />

immi d'inta-riilerie A MoTitoclllier, a lad OPWWl-<br />

'*lon à un jugement <strong>de</strong> clé/aut cm date du „:><br />

tout ittoo, qui l'a couda miné à 15 jours <strong>de</strong> pri-<br />

' eou |ICHU" coups et lulcssure» au sieur Tantineti.<br />

.Le tri'lwmaï réduit la peine a 5 franc» d'a-<br />

ftf&Rùe.<br />

MARCILLAC — Acci<strong>de</strong>nt. Samedi :'A no-<br />

•\ -mbre un <strong>de</strong>s poteaux <strong>de</strong> iéoliairag© ûleolri-<br />

a-<br />

role a la réunion organisée à Nnrbotine le 29<br />

novembre, par la section na.rtbonnaise do la<br />

Ligue -d'Action Française, attireront sans nul<br />

doute une foule d'auditeurs. ,<br />

Ces-noms sont connus et aimés dans tout le<br />

Midi. M. Foudi <strong>de</strong> Niort est l'intrépi<strong>de</strong> lut-<br />

teur qui représente courageusement, au con-<br />

seil général <strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong>, le parti royaliste dans<br />

le département. M. Desperamon, avocat à<br />

l'eapiaaian, &st. Célèbre par se.-- discours élo-<br />

quents et aussi par le dévouement qu'il met<br />

au service <strong>de</strong> la cause qu'il représente dans<br />

las Pyrénées-Orientales. Quant a M. André<br />

Vincent, il est bien peu <strong>de</strong> royalistes qui<br />

n'aient eu l'occasion <strong>de</strong> l'entendre et <strong>de</strong> l'ap-<br />

plaudir, car rémittent conférencier s'est fait<br />

en quelque sorte le commis voyageur <strong>de</strong> la<br />

cause du Roi. Aux <strong>de</strong>rnières élections légis-<br />

latives, il sut grouper, dans la circonscription<br />

d'Arles, plus <strong>de</strong> 8.000 suffrages autour do son<br />

nom, avec un pro^ra-mmo nettem'ent royal isie.<br />

L'est enfin une bonne fortune <strong>de</strong> pouvoir en-<br />

tendre dimanche le verbe cnflatnmé <strong>de</strong> l'Ara-<br />

bi, du majorai Arnavielte. celui que Maurras<br />

félicita d'avoir chanté dans ses .poèmes : le<br />

Roi <strong>de</strong>s Provinces unies.<br />

On trouve <strong>de</strong>s cartes d'entrée au Gâté du<br />

DiXiNeuvièmc Siècle, rue Entre-Deux-Villes,<br />

à l'imprimerie Fenatou, chez M. Garène, cor-<br />

reispondant <strong>de</strong> l'Eclair, et chez M. Laprotte,<br />

correspondant <strong>de</strong> l'E.ryress du. Midi.<br />

La Sainte4>écile. — La fête <strong>de</strong>s musiciens<br />

a été dignement célébrée, dimanche, à Nar-<br />

bonne.<br />

Dans la'près-midi, la Lyre Narbonnaise et<br />

l'Orphéon l'Avenir ont donné, au kiosque <strong>de</strong><br />

la promena<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Gare, un excellent concert<br />

(lui avait attiré une foule énorme.<br />

Le soir, ces «leux Sociétés ont donné cha-<br />

cune un banquet.<br />

BA.\QI'I:T DE IÀ LVRE NARBONNAISC. — n a eu<br />

lieu au Grand-Hôtel et fut admirable et déli-<br />

catement servi.<br />

En voici le menu : consommé au tapioca,<br />

huîtres <strong>de</strong> Marennes, bar mayonnaise, filet<br />

<strong>de</strong> bœuf aux champignons, poular<strong>de</strong> clios-<br />

seur, sala<strong>de</strong>, perdreaux sur canapé, baignets,<br />

bombes glacées. Vins : picpoul, haut Narbon-<br />

ne 1903, Rœ<strong>de</strong>rer.<br />

Au <strong>de</strong>ssert, en termes excellents et simples<br />

qui allèrent droit au creur <strong>de</strong>s convives, M.<br />

Dher-ma Grittou, prési<strong>de</strong>nt, <strong>de</strong> la Lyre, félicita<br />

les membres <strong>de</strong> cette Société <strong>de</strong> leurs progrès<br />

constants, exprimant l'espoir que l'on arri-<br />

verait à <strong>de</strong>s ré&uitats toujours meilleurs sous<br />

l'habile direction du chef <strong>de</strong> la Lyre. M.<br />

Courrouy.<br />

M. Gabarrou, vice-prési<strong>de</strong>nt, prononça un<br />

discours plein d'humour, dont il a le secret,<br />

et, qui souleva à plusieurs reprises lés applau-<br />

dissements et la gaîté <strong>de</strong> l'auditoire.<br />

Au nom <strong>de</strong> la presse, M. Lftprotfe a donné<br />

à la Lyre Narbonnaise Vassurauce <strong>de</strong>s senti-<br />

ments <strong>de</strong> sympathie dont elle jouit au milieu<br />

<strong>de</strong>s «es confrères, et il a bu à ses futurs suc-<br />

cès.<br />

La soirée s'est terniinée dans les salons du<br />

Club Taurin.<br />

Mais avant <strong>de</strong> quitter le banquet, il nous a<br />

été donné d'assister à un inci<strong>de</strong>nt qui a<br />

causé une douce émotion. Au nom <strong>de</strong> la Lyre,<br />

M. Gabarrou a remis une magnifique canne<br />

au doyen et fondateur «le cette Sotiété, M.<br />

Mlquel, qui, surpris et charmé par cette mar-<br />

que <strong>de</strong> sympathie, n'a pu que se jeter au cou<br />

du camara<strong>de</strong> Gabarrou et l'embrasser avec ef-<br />

fusion. »<br />

Voudra4-il nous permettre d'observer que si<br />

l'unité démesure vaut d'otre poursuivie, ce no<br />

doit pas être ah. détriment <strong>de</strong> la tradition du<br />

genre luima in ; le champ est assez vaste sans<br />

que la Déca<strong>de</strong> aspire à rompliacer la semaine<br />

Les six Jours do travail et le septième <strong>de</strong> re<br />

pos ont une trop haute origine pour briser<br />

avec eMo.<br />

Après les bceurs qui s'arrêtaient le diman-<br />

che, le repos hobdoimadiairc a, <strong>de</strong> nos jours<br />

réal'aimé ses droits ; il ne les obtiendra véri-<br />

tablement que le Jour du Seigneur.<br />

Au reste en ceci nous ne heurtons en rien<br />

les idées <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Rey-PaiMia<strong>de</strong>, avec lequel<br />

' nous partageons les mornes respeuts et les mê-<br />

mes oroyawces.<br />

II. <strong>de</strong> R.<br />

Le Service du Cardinal Mathieu à Rome<br />

Un <strong>de</strong> nos amis nous écrit :<br />

« Jeudi a eu lieu à Sainte-Sabine, l'église ti-<br />

tulaire du cardinal Mathieu, le service soleil<br />

net qui avait été annoncé <strong>de</strong>puis plusieurs<br />

jours. La présence d'un certain nombre d'é<br />

vécûtes français a singulièrement rehaussé l'é-<br />

clat <strong>de</strong> la cérémonie.<br />

» M. Garrigou, notaire à <strong>Toulouse</strong>, exé<br />

cuteur testamentaire du vénérable défuniétait<br />

au premier rang <strong>de</strong> l'assistance. Les Français<br />

présents à Rome rempliissaient l'enceinte <strong>de</strong><br />

l'église. Autour du catafalque, richement OT<br />

né et inorulé die Knntère.s, «les bancs étaient<br />

réservés pour les notabilités du clergé, rési-<br />

dant ou <strong>de</strong> passage à Rome. Remarqués<br />

Mgr Duciiesne, directeur <strong>de</strong> ié-cole française<br />

Mgr Guthlin, supérieur do Saint-Louis-<strong>de</strong>s<br />

.Français ; Mgr Lapenine d'ïlautpoul, plu<br />

sieurs supérieurs et procureurs généraux d'or<br />

dres religieux, <strong>de</strong> nombreux prélats ; M. Ga<br />

roluâ Durand, directeur <strong>de</strong> pAcadémie do<br />

f France â- Rome, était là aussi.<br />

I« célébrant était Mgr Amette, archevêque<br />

<strong>de</strong> Paris, assisté <strong>de</strong> prélats français. La ena<br />

polie Sixtine, dirigée par Mgr Perrosi, a exé<br />

cut.é les chants funèbres avec; une rare perfec<br />

tion. La vieille église était presque entière<br />

ment tendue <strong>de</strong> noir, avec beaucoup <strong>de</strong> goût<br />

C'est le cardinal Agiliardi, doyen <strong>de</strong>s oardi<br />

naux-prêtres, qui a donné l'absoute. Les car<br />

dinaux Luçop, Andrien, . Vannutelli et <strong>de</strong><br />

Lori étaient, selon les régies, dans une tri<br />

bune parfiieu'iière, invisibles au public. Les<br />

évèquew français, ù part ceux déjà nommés,<br />

étaient, r NN. SS. Douais, <strong>de</strong> Beauvais, Tou-<br />

cliet, d'Orléans, Rumeau, d'Angers, Chesnc-<br />

long, <strong>de</strong> VaJenoe, <strong>de</strong> Beauséjour, <strong>de</strong> Carcas-<br />

•sonne, Lalieitche, <strong>de</strong> Belley, Meunier, d'E-<br />

vreux. Méliissoit, <strong>de</strong> Blois, Morelle, <strong>de</strong> Saint-<br />

Briewc Chapon, <strong>de</strong> Nice, Ilerscher, <strong>de</strong> Lan-<br />

gres, Buptirc, <strong>de</strong> Quimper, Camplstron, d'An-<br />

ruecy, Monnier, <strong>de</strong> Troyes, Sevin, <strong>de</strong> Châlons,<br />

Gilbert, ancien évèque du Mans, et Marre, gé-<br />

néral <strong>de</strong>s Trappistes.<br />

» A la sortie, on se serait cru en France ;<br />

on ne percevait que <strong>de</strong>s conversations en no-<br />

tre langue ; l'assistance était, en effet, à quel-<br />

ques exceptions nés, composée uniquement <strong>de</strong><br />

compatriotes du 'regretté cardinal. <strong>Toulouse</strong> y<br />

était représentée avec distinction. P. B. »<br />

terrains tttérUes, plats «ut «Hceouveuis. fiflte p«nr-<br />

bc, avec, «les frais r«vlat,iveuuMit peu. con-<br />

dnrriiMes, donner aux fiitmtrev avliateurs raé-<br />

«Ir.inie IndiSpeniHa \A«.<br />

liimilite cite se iirèooeupera <strong>de</strong> eréier un né<br />

rodrome aux environs do l'oulouso. La dépen-<br />

i^, sera Ix-aiieoirp pHns con .idérable, il ., <strong>de</strong> plus., aura<br />

emniiie ce.île d'aviateurs lui avaliliige i-noriue.<br />

i/o département <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong> est un <strong>de</strong><br />

ceux (fui, en iiioyeune, ont les vents do plu.;<br />

faible vitesse.<br />

IAIS a via leurs pourrorut donc faire leur ap-<br />

iprenl is-age, ave.- Le iniiiimu.m <strong>de</strong> difl'ieuilé et,<br />

selon le principe du eapltaitne Ferbor : « Pas<br />

n pu.-., saut a a..ut, vol à vol ...<br />

Voilà donc un beau programme et digne do<br />

fixer l'a 1,1 en lion <strong>de</strong> mus -ceux qui aiment les<br />

sports et leur petite patrie.<br />

Le Midi, centre <strong>de</strong> l'aviation, au détriment <strong>de</strong><br />

Paris, qui n'a pas su retenir ses aviateurs,<br />

c'est 'ia prospérité pour toute une région.<br />

Bravo I donc à la ligue mérkllomale aérien-<br />

ne et à bientôt <strong>Toulouse</strong> Bor<strong>de</strong>aux en aéro-<br />

plane<br />

Conseil Municipal<br />

Demain jeudi 20 novembre, à 8 heures ivt<br />

<strong>de</strong>mie précises du soir, le conseil municipal<br />

délibérera sur les affaires suivantes :<br />

Introductions diverses : 1, Nomination du<br />

sécréta ire du conseil municipal ; 2, Crèche<br />

municipale, règlement <strong>de</strong>s c-épouses ; 3, Grè-<br />

cho municipale, achat, d'une éluve à désinfec<br />

tmn ; 4, Rue Ozenne, vente <strong>de</strong> terrains, <strong>de</strong><br />

man<strong>de</strong> Bouflls ; 5, Service du nettoiement,<br />

construction d'un entrepôt, bor<strong>de</strong>reau <strong>de</strong> prix<br />

supplémentaire ; G, Manifestation du 4 août<br />

1907, dégâts, in<strong>de</strong>mnités And ni u et Marseil-<br />

lan : 7, Décors, costumes et accessoires du<br />

théâtre «lu Capitole, offre <strong>de</strong> vente Justin<br />

Boyer ; 8, Institut <strong>de</strong>s Jeunes Aveugles, bour-<br />

ses ; 9, Ecole supérieure <strong>de</strong> commerce, bour-<br />

ses ; 10, Quartiers Saint-Michel, du Jardin<br />

<strong>de</strong>s Plantes, du Grand-Rond, etc., distribution<br />

d'eau non potable, avant-projet ; 11, Pompes<br />

funèbres, inhumations gratuite^, ; 12, Droits<br />

<strong>de</strong> stationnement «le la voiture <strong>de</strong> place à<br />

<strong>de</strong>ux chevaux, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'exonération ; 13,<br />

Théâtre du Capitole, crédit supplémentaire,<br />

<strong>de</strong>stiné à -assurer lo paiement du personnel ;<br />

11, PÔlDjMS funèbres, fourniture <strong>de</strong> cercueils,<br />

cahier <strong>de</strong>s charges ; 15, Pension <strong>de</strong> retraite<br />

Massoc (octroi) ; 16, Pension <strong>de</strong> retraite Car-<br />

reticr (octroi) : 17, Pension <strong>de</strong> retraite veuve<br />

Darônes (police) ; 18, Pension <strong>de</strong> retraite veu-<br />

ve Roumens (mairie) ; 19, Fourneaux écono-<br />

miques, fourniture <strong>de</strong> <strong>de</strong>nrées, cahier <strong>de</strong>s<br />

charges : 20, Moulin du Château, bail Som-<br />

bres et Lermiterie, cession.<br />

3<br />

tien <strong>de</strong> celte proportion constitue ce nu'oii «r-<br />

prime par un iienpqr,.,,,,,, k. runltiéucn 'ciiicit<br />

rtes vins.<br />

Le ronl mirent .serait ob!ie,at.,ire ,nur 'Otii l«<br />

mon<strong>de</strong>, ce qui e,xig() p, vote .l'une loi. M...s<br />

ceux qui produisent moins <strong>de</strong> S0 liectolttrie*<br />

par hectare en smiai.Mit exempts, iaiidl.i que<br />

ceux qui produisent plus <strong>de</strong> L00 lioetoUUea<br />

VivuRaicnt leur (., IM;WU . L'exposé général <strong>de</strong>s motifs fut adressé<br />

aux membres du gouvernement, aux députés<br />

et sénateurs, afhi qu© tous nos parflementâi-<br />

res connaissent pourquoi et comment le prix<br />

<strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s se trouve à ce momenl si élevé.<br />

» Il est fort juste que l'éleveur retire un pro-<br />

fit, important <strong>de</strong> ses animaux. Mais, à côte <strong>de</strong><br />

lui, la masse <strong>de</strong>s consommateurs proteste et<br />

se plaint amèrement auprès <strong>de</strong> nous, intermé-<br />

diiaireis, <strong>de</strong> ne pouvoir acheter <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s à<br />

«les prix roiaitivemvent modérés.<br />

» Les conséquences <strong>de</strong> l'entêtement, <strong>de</strong> nos<br />

bartemantatréa à no pas vouloir tenjr compte<br />

île nos justes doléances, produiront, un défi-<br />

cit <strong>de</strong> près <strong>de</strong> cont millions au budget d© la<br />

guerre pour l'exercico 1909, et nous le démon-<br />

trons : pour la fabrication <strong>de</strong>s 25.000 quintaux<br />

métriques <strong>de</strong> conserves, il y aura une majora-<br />

tion <strong>de</strong> prix <strong>de</strong> 25 à 30 sur les prix obtenus<br />

l'année, <strong>de</strong>rnière, et, comme conséqitf née, aug-<br />

mentation dans tons les corps <strong>de</strong> troupe <strong>de</strong><br />

20 à 30 % sur les fournitures fiernes-tricHles..<br />

Les cent millions seront vite atteints, sans<br />

bénéfice pour l'Etat, puisqu'il n'y a pas impé-<br />

rieuse, nécessité do fabriquer cotte année <strong>de</strong>s<br />

conserves pour l'année.<br />

» En irésnrné, il y aura une nouvelle aug-<br />

mentation du prix <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s par la suppres-<br />

sion «le milliers do tètes do bétail, indispensa-<br />

bles à la fabrication, perspective d'une aug-<br />

mentation d'impôts, et ceci pour être agréable<br />

à quelques cciutaines <strong>de</strong> personnaliités, au pré-<br />

judice .du consommateur en général.<br />

» l.e Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fédération,<br />

» O. MAKTV. »<br />

M. Raoul Pugno, que nous entendrons prochaine-<br />

ment à la saJle Rouget, occupe la première plaos<br />

parmi les meUleurs artistes <strong>de</strong> notre époque.<br />

Né à Paris en 18Sï, Raoul Piiyno. fils d'un édi-<br />

teur <strong>de</strong> musique, commença ses étu<strong>de</strong>s dans la mai-<br />

Son paterndio ot progressa d'une manière élonnan.<br />

te ; en effet, 4 l'âge <strong>de</strong> six ans, il se faisait enien.<br />

dro dans un concert <strong>de</strong> bienfaisance donné a 1 Hôtel<br />

<strong>de</strong> VUle.<br />

Il entra au Conservatoire en 1S66, où il remporta<br />

d'emblée le premier prix <strong>de</strong> piano ; en 1S67, il<br />

olrtint lo premier prix d'Harmonie et la premièM<br />

médaille <strong>de</strong> solfège, pals, en 1389. le premier prix<br />

d'orgue et le <strong>de</strong>uxième prix <strong>de</strong> contrepoint et fu-<br />

M. Raoul l'uguo ne put concourir pour le pri x<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> Rome.<br />

Bn 1893. M. Raool Pugno se fit entendre à la<br />

Société <strong>de</strong>s Concerts du Conservatoire, où il inter-<br />

préta le Concerto en T.a mineur <strong>de</strong> Gricg avec un»<br />

telle fougue, une toUe virtuosité, qu'il déchaîna uu<br />

enthousiasme io<strong>de</strong>scripUble.<br />

De ce jour, le grand virtuoso ne connaît plus dus<br />

les applaudissements frénétiques, les ovations pro-<br />

longées : sa réputation est faite, le triomphe la<br />

suit partout. Dans tous les concerts où il prête son<br />

concours, le nom seul <strong>de</strong> M. Raoul Pugno .suffit<br />

pour attirer une foule énorme.<br />

Ce n'est pas seulement un merveilleux pianiste,<br />

il est aussi un composinteur do talent.<br />

F.n 1892, M. Raoul Pugno, alors maître do cha-<br />

pelle à Saint-Eugène, quitta cette église pour rem-<br />

plir les toncUons <strong>de</strong> professeur d'harmonie au Con.<br />

servaitoire. puis, en 1S96, dirigea une <strong>de</strong>s classes da<br />

piano où <strong>de</strong> nombreux succès remportas par sea<br />

élèves témoignent hautement do la maîtrisa du pro-<br />

fesseur.<br />

La croix <strong>de</strong> la Légion dlionnour est venue con-<br />

sacrer définitivement la gloire <strong>de</strong> grand artiste W<br />

31 juillet 1907.<br />

Pour sa conaacrer !\ son art. M. Raoul Pugno ai<br />

donné sa démission <strong>de</strong> professeur an Conservatoire:<br />

11 compose et fait <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s tournées artistiques.<br />

(Communiqué.)<br />

Pari9-Dêcors tient le record <strong>de</strong>s papiers peints.<br />

AMEUBLEMEST — LITERIE — T.I PIS<br />

C. SECONZAC, 6, place <strong>de</strong> la Trinité<br />

IL A ÉTÉ PERDU, sur le parcours <strong>de</strong> la nto<br />

Bavard à la rue Alsace, une épingle «le crev<br />

vwfe dans du papier soie. La Tapporter contra<br />

bonne récompense 49, rue Boymond-IV, chez<br />

le concierge.<br />

CONSOMMATEURS !!! — La dénomination<br />

BYRRH n'est pas une expression générique<br />

comme celle <strong>de</strong> l'absinthe ou du vermouth.<br />

C'est une marque déposée, et par conséquent<br />

une propriété garantie par la lot et désignant<br />

un produit particulier. U n'existe pas <strong>de</strong>ux<br />

sortes <strong>de</strong> BYRRH. U n'y en a qu'un seul, fa-<br />

briqué par uno maison unique, la Maison<br />

VIOLET Frères, à THUIR (Pyrénées-Orienta-<br />

les). Le consommateur qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un verra<br />

<strong>de</strong> BYRRH a donc le droit d'exiger qu'on lui<br />

verse du vrai BYRRH et da refuser tout pro-<br />

duit d'imitation.<br />

L'IDÉAL<br />

sansrivaU.<br />

L'EAU DE COLOGNE â<br />

un marteau,<br />

e : elle fut fabriquée,<br />

uiKlempK : le nrix n 'é-<br />

râleur. Le systCmo ne<br />

pouvoir ce ni ru | n'osa<br />

: on sait également quo<br />

]e calendrier républicain s'effara <strong>de</strong>vant son<br />

ainé<br />

M. <strong>de</strong> Rey Paillhadc, qui a fol dans la puis-<br />

s.wce <strong>de</strong> l'un lié. qui autorise sa foi <strong>de</strong> la<br />

..té <strong>de</strong> faciliter les rapports ipn se iniil<br />

tiplieul nu- la commodité <strong>de</strong>s communica-<br />

tions croit à réla.ldis*iunent nouveau, et défi<br />

nitlf <strong>de</strong> lu mes<br />

Nous le i-onwvreliurrs du travail si docmne»ile, nul<br />

.r<br />

l'h<br />

donile que ce ne somit jws (piial.ee afli.parell8<br />

nnveTObr».<br />

Farlnea. — Courant, 99 C5; preclialn. '.'9 (10; J:m»<br />

viei -février, 99 70; « premiers, 30 05; « <strong>de</strong> m M .,<br />

SU .la. UuulaiLie ci line<br />

lllés. — CouTant, n,; pmrliarn, A' 70: lanvler.<br />

férrter. 9S 15; 'i i)mmler,H, M ai; Uwidanoe ratine.<br />

S«l»{lea. — courant. 17 95, |>nw liain. 1 7'ei; Janvier<br />

f.'ivrl r. 17 40. \ pwmlors, 17 M); tnulanco calme-.<br />

Av..ma». — Courant, la M. pmcltaln. ta la. i.-in.<br />

nnr lèvre r. IH i;.. « |ircin«u>. IH v;.. u iul.uw»- c.ilnt«><br />

Ont ta. - i>is|*miw« on cin


Jeudi 20 <strong>Novembre</strong> 1005<br />

tt f>0: i>r(»!lt«1n, Mj * .pre-miers. W 55; 1 <strong>de</strong> mars, Wf? 1<br />

tnntiurt «mteiwi*:.<br />

sucîSs — Oouiraxt, 98 «&•, prooteiim. 30: i pre-<br />

mière 80 »; 4 novembre.<br />

Hie*. — Fermes. On cote par 100 kilos : blés «le<br />

Garonne, 18 » w J5 i itecto.<br />

Eannes. — ,M«.iviites supérieures A cylindres ou<br />

haut pays, 31 75 ; premières marques, al ao.<br />

Sons ot reliasses.— Fwmes. On cote en disponible :<br />

nous gros, 15 fr.; sou* «rdinulres, m 50: i «înallté,<br />

3 75 Iles *? pieds . 2* xruaHté, 2 25 le» 32 .pieds; ehteo-<br />

ffee frisée, » 25 les 100 piedM; scarole, 3 fr. les 100<br />

pieds: carottes, 0 10 le paquet; navets. 0 05 le pa-<br />

quet; poireaux, o 30 lo p.'tqtwl; céleri-rave lro qua-<br />

lité, 0 85; 2* quû.lHe, 0 20, le tout le paquet <strong>de</strong> 8<br />

pieds; choux <strong>de</strong> BrusteUes lie qnaUte, 1 75 le pa-<br />

nier; citrouilles Ire qualité, 0 75 la pièce; 9* «|ilii-<br />

lité, 0 50 la pièce-, scorsonère, do 0 30 à 0 36; sal-<br />

«tfls hkmc ,<strong>de</strong> 9 25 A 0 30; oignons secs, <strong>de</strong> 0 15 a<br />

0 25 le paquet : pommes do terre, <strong>de</strong> 3 50 à 4 f r. le<br />

sac IH 505 ..<br />

407 . .<br />

407 75<br />

512 .. 512 50<br />

SU .. 841<br />

:tcv .. 366 2;.<br />

3(i5 ..<br />

40t; ..<br />

PO» •<br />

405 50<br />

441 50 142 50<br />

3IU ..<br />

Wi ..<br />

392 ..<br />

484 Ml<br />

602 7:i 503 ..<br />

.1:1 .. 897 75<br />

45:: ro 452 ..<br />

4«>:. 50 465 ..<br />

501 .. 502 ..<br />

434 ..<br />

4.MI ..<br />

435 ..<br />

45H 50<br />

472 .. 471 ..<br />

497 75 49Ï) 50<br />

4:12 .. 4T2 ..<br />

4:tl .. 432 M<br />

447 .. 418 ..<br />

438 50 439 75<br />

451 75<br />

452 50<br />

441 75 4 42 ..<br />

4:i7 60 43!) ..<br />

427 .. 428 50<br />

I-I«IM» Kspa*ne, ...III.UK-- .".0 (xisei<br />

SaiMtam» 97 50; PwrtttgaJ 3 %, 68; RIKW» couse.<br />

Si* ? % liîii. . 71 .: Au«lal..n- joli, <strong>de</strong> fer), actions<br />

ex-coup 29 '-HÔ; Lomtoai'ÙM 3 % anWinMg, S80{<br />

Nond <strong>de</strong> l'Btpa«7>«, ol>H*aii


DU MIDI<br />

LE NUMERO 5 CENTIMES<br />

OrgaiïO qruotidien. «6«s Diéïentse Sociale et Keligieuso<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMERO 5 CENTIMES<br />

BArrre-flAnorrfTB ET DÏI'ARTKMKNTS HMITROI'IIKS .<br />

DÉPARTEMENTS MON LIMITROPHES<br />

ÉTRANGER (Union posUle)<br />

Trois u»<br />

7 -<br />

\Q -<br />

*ut «flèj<br />

M*.<br />

43 -<br />

20 -<br />

90 *<br />

M -<br />

SO -<br />

(«a Abonnoments partent <strong>de</strong>» 1» et te <strong>de</strong> chaque mots et «ont payables d*nvr*nca<br />

tout* (Imaa<strong>de</strong> At oluxngemcnt et adrcac doit âtr* aeoompagnU à* i>0 «««tunai.<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lof, yive/ron, Corrèze, Cantal<br />

Gars, HtM-Pyr6nées, Bassos-Pyrônéos, Lan<strong>de</strong>s<br />

Tarf—o'-Grironne, Lot-et-Garonne<br />

Tarn. Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénàes-Orient&lea<br />

Hauie-Garonne, Ariège<br />

Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />

TLZii MISS. ilTIOI-JM<br />

AHN0NCFS (i. K»» j { J I B >!» O tt- BO<br />

REÇUMES — , — H - 5Q<br />

RfcCUliES (»• ya(4 _ 2-»<br />

LOOLUiS. . . . , _ 3 - »<br />

nos Btnraux. ma USISJIISIIIIH.<br />

tno Asncutoes et Réolames «ont reçues dans<br />

- 25, è <strong>Toulouse</strong>, «t chez tous nos Conwape&â&atffc,<br />

FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL<br />

Jeudi <strong>26</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1908</strong>. - 18' Année - N" 5,866 BUREAUX A PARIS: <strong>26</strong>, RUE FEYDEAIi<br />

Les Faits du Jour<br />

ta Chambre a achevé la discussion du burl-<br />

sgt <strong>de</strong> la marine.<br />

On croit toujours que <strong>de</strong>s arrestations se<br />

rapportant à l'affaire Steinheil sont imminen-<br />

tes ; le bruit <strong>de</strong> l'arrestation <strong>de</strong> Mme Steinheil<br />

g couru à Paris, mais n'est pas confirmé.<br />

De nouvelles manifestations antiautrichien-<br />

nes ont eu lieu à Rome ; les carabiniers ont<br />

du intervenir.<br />

• •> -<br />

D'après la « Liberté », les négociations turco-<br />

bulgares viennent d'aboutir à un accord sur<br />

tous les points.<br />

—•l'-<br />

on assure que l'ambassa<strong>de</strong>ur d'Autriche quit-<br />

tera Constantinople vendredi en raison <strong>de</strong> la<br />

continuation du boycottage <strong>de</strong>s produits autri-<br />

chiens en Turquie. —:—<br />

Le général haïtien Lecomte a été exécuté par<br />

(es révolutionnaires et la ville d'Aquin pillée.<br />

—l'-<br />

Un vapeur anglais transportant <strong>de</strong>s pèlerins<br />

marocains à la Mecque a brûlé dans le port<br />

fe Malte ; il y a <strong>de</strong> nombreuses victimes.<br />

Au tirage <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong><br />

Paris 1904, le ^205,083 a gagné 100,000 francs.<br />

—:—<br />

Voir par ailleurs les nouvelles qui nom<br />

COSt parvenues à la <strong>de</strong>rnièfe heure.<br />

sanfc et, surtout plus profitable à la vérité<br />

d'enregistrer les aveux du rédacteur <strong>de</strong><br />

la Dépêche, lorsqu'il déclare un peu plus<br />

loin qu'il y a « dans le pays, à l'égard <strong>de</strong>s<br />

parlementaires, un mouvement <strong>de</strong> mau-<br />

vaise humeur qui n'est pas encore très<br />

redoutable, mais qu'une circonstance for-<br />

tuite et imprévue pourrait transformer<br />

en une opposition violente et mena-<br />

çante ».<br />

Voici le mot <strong>de</strong> la fin ?<br />

es Mala<strong>de</strong>s<br />

Bs no mouraient pas tous, mais tous étalent frappés.<br />

Notre bon La Fontaine eût certaine-<br />

ment conté cette triste histoire en vers.<br />

M. Aulard la narre en prose aux lecteurs<br />

<strong>de</strong> la Dépêche.<br />

C'est l'abomination <strong>de</strong> la désolation.<br />

Les parlementaires <strong>de</strong> la République<br />

«font pas encore la peste. Ils ont simple-<br />

ment quinze mille francs par an 1<br />

Est-ce trop ?<br />

Non, ce n'est pas assez, dirarUpour un<br />

peu le citoyen Aulard. Mais le cuistre<br />

est un homme pru<strong>de</strong>nt. Il se borne à ob-<br />

server, avec d'infinies précautions, que<br />

l'augmentation <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité parlemen-<br />

taire est « une bonne chose en soi ».<br />

Les princes <strong>de</strong> la Démocratie républi-<br />

caine ne pouvaient pas se contenter du<br />

traitement <strong>de</strong> neuf mille francs que les<br />

élus <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s Etats monarchi-<br />

ques n'eurent jamais la pensée <strong>de</strong> s'oc-<br />

troyer. La République n'estrelle pas,<br />

après tout, un gouvernement à bon mar-<br />

ché ?... Pour cette raison, députés et sé-<br />

nateurs ne sauraient assez bien se servir.<br />

Et c'est sans une minute d'hésitation<br />

qu'ils ont acooippli la plus gran<strong>de</strong> ré-<br />

forme <strong>de</strong>s temps mo<strong>de</strong>rnes.<br />

M. Aulard ne les blâme pas. leur geste<br />

<strong>de</strong>vant leur donner « plus <strong>de</strong> loisir et<br />

plus <strong>de</strong> force pour poursuivre le bien <strong>de</strong><br />

leurs commettants ».<br />

Toutefois, tout le mon<strong>de</strong>, en France,<br />

ne pense pasjjomme M. Aulard, et M.<br />

Aulard est obligé d'en faire discrètement<br />

l'aveu aux lecteurs <strong>de</strong> la Dépêche. Oui,<br />

les « électeurs, surtout dans les campa-<br />

gnes, écrit-il, ont eu une tout autre im-<br />

pression et n'ont point jugé comme moi.»<br />

Et que dit-on dans les campagnes ?<br />

M. Aulard, qui se flatte d'avoir l'ouïe<br />

extrêmement fine, a entendu ceci notam-<br />

ment :<br />

— Si du moins, les parlementaires ga-<br />

gnaient leur argent, s'ils travaillaient sé-<br />

rieusement, s'ils travaillaient davantage<br />

<strong>de</strong>puis qu'ils sont mieux payés ! Mais<br />

non : les séances du Sénat, fait remar-<br />

quer la malignité, sont aussi courtes et<br />

aussi rares que par le passé, et c'est 5,<br />

peine si trois douzaines <strong>de</strong> députés dai-<br />

gnent assister aux séances <strong>de</strong> la Cham-<br />

bre, quand ces séances sont consacrées à<br />

la discusion tant soit peu technique <strong>de</strong><br />

projets <strong>de</strong> loi instituant le bien-ôtre du<br />

peuple ou simplement quand il s'agit <strong>de</strong><br />

siéger le matin. Levé avant l'an lie, le<br />

« Si décidément, quoiqu'ils en puissent<br />

dire ou faire, le peuple persiste à se scan-<br />

daliser <strong>de</strong> l'augmentation du traitement<br />

do ses députés, si ces députés, après en-<br />

quête sérieuse chacun dans sa circons-<br />

cription, acquièrent la certitu<strong>de</strong> que<br />

leurs électeurs les désapprouvent en cela,<br />

ils s'honoreront en s'acquittant du <strong>de</strong>-<br />

voir <strong>de</strong> revenir sur une mesure que l'opi-<br />

nion aura jugée prématurée, et, par un<br />

franc aveu <strong>de</strong> leur erreur, l'autorité re-<br />

viendra à leurs personnes, tandis que le<br />

régime parlementaire, vraie et indispen-<br />

sable forme <strong>de</strong> la République démocrati-<br />

que, reprendra son prestige. »<br />

Il faut, en vérité, que le mal soit bien<br />

grand pour que M. Aulard se soit décidé<br />

à signer un aussi alarmant bulletin <strong>de</strong><br />

santé. Ce mal nous était apparu dans<br />

quelques manifestations électorales. L'en-<br />

trée <strong>de</strong> M. d'Elissagaray au Palais-Bour-<br />

bon au cri <strong>de</strong> : « A bas les Quinze Mille »<br />

ne pouvait qu'inspirer <strong>de</strong> sérieuses crain-<br />

tes aux moribonds. La confession <strong>de</strong> M.<br />

Aulard est décisive : les Quinze Mille<br />

agonisent 1 Tous peut-être ne sucombe-<br />

ront point ; mais tous sont frappés <strong>de</strong><br />

déchéance morale aux yeux du pays ; le<br />

régime qui leur permit la gigantesque<br />

flibusterie que constitue l'augmentation<br />

<strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité parlementaire, ce régime-<br />

là est atteint et convaincu <strong>de</strong> complicité.<br />

Il pourra reculer la date du verdict <strong>de</strong><br />

condamnation qui l'attend. Il n'empê-<br />

chera pas le peuple <strong>de</strong>s campagnes — au-<br />

quel se joindra aussi le peuple <strong>de</strong>s villes,<br />

n'en déplaise à M. Aulard — <strong>de</strong> mar-<br />

quer, dès maintenant, à l'épaule <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

lettres d'infamie les Q. M. qui, profitant<br />

<strong>de</strong> la veulerie <strong>de</strong>s Français, sans discus<br />

sion décidèrent <strong>de</strong> prendre tous les ans<br />

quelques millions supplémentaires dans<br />

le coffre-fort <strong>de</strong> l'Etat — uniquement<br />

pour mieux vivre et mieux jouir.<br />

M. Aulard, qui voit dans quel discrédit,<br />

ils sont tombés, les supplie <strong>de</strong> « revenir<br />

sur une mesure jugée prématurée », lais-<br />

sant entendre ainsi qu'ils pourront la re-<br />

prendre plus tard.<br />

Une telle réparation ne saurait être suf-<br />

fisante. Les Q. M. <strong>de</strong> la République par-<br />

lementaire ont fait main basse sur les<br />

fonds <strong>de</strong> l'Etat. La restitution s'impose.<br />

On <strong>de</strong>vra les chasser ensuite en les met-<br />

tant dans l'impossibilité <strong>de</strong> recommen-<br />

cer*<br />

Victor LFSPINE;<br />

Un Jour le Jour<br />

Les prédécesseurs du pontife Coûtant.<br />

Le cocasse Coûtant dTvry n'a rien invente,<br />

nous l'avons dit. Clovis Hugues pratiqua te<br />

premier <strong>de</strong>s baptêmes laïques. Mais, poète, il<br />

parlait en vers. ...<br />

Penchant sur le nouveau-no, qui criait <strong>de</strong><br />

peur, sa lace, pittoresque <strong>de</strong> vieux rapi.ii, i.<br />

déclarait i<br />

Au nom do la nature entière<br />

Je to baptiso citoyen l<br />

Mais dans lo district électoral <strong>de</strong> M. Ferrero,<br />

on tait mieux : on célèbre la première com-<br />

munion laïque <strong>de</strong>s pupilles do la Libre-Peu-<br />

R 6G I<br />

Chaque année, au printemps, les commu-<br />

niants cravatés <strong>de</strong> rouge., traversent la ville<br />

aux accents <strong>de</strong> YlnlernaUonale et se ren<strong>de</strong>nt<br />

en un vaste' local, autour <strong>de</strong> tailles chargées <strong>de</strong><br />

Râteaux et <strong>de</strong> vin doux.<br />

En guise die bénédiction, MM. Ferrero, Mau-<br />

rice Allard etc.. prononcent <strong>de</strong> longs discours;<br />

enfin après <strong>de</strong>ux heures <strong>de</strong>éloquence, le signai<br />

du goûter, impatiemment attendu, est donné.<br />

Les enfants peuvent aLors dévorer les gâ-<br />

teaux... s'il en reste.<br />

Car certain*? personnages officiels résistent<br />

mal a In tentation et les assiettes <strong>de</strong> douceurs<br />

se vi<strong>de</strong>nt parfois discrètement, pendant que<br />

les orateurs font pleuvoir <strong>de</strong>s ilote d'êlo-<br />

le 8 <strong>de</strong> ce mois, on <strong>de</strong>vra, suspendre à cette ;<br />

date tous les services du ma^hzen.<br />

SAIIsT-AULAinF..<br />

Le i mai, Abd el Aziz, se préparant à<br />

quitter Rabat, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> notre protection.<br />

Le 1er juin, il adresse aux signataires <strong>de</strong><br />

l'acte d'Algésiras une protestation contre<br />

la révolte <strong>de</strong> sou frère.<br />

I* 27 juin, il pousse encore vers nous<br />

un cri d'appel. Il montre que son avenir est<br />

entre nos mains :<br />

Toutefois, Abd el Aziz, avant d'entreprendre<br />

cette exnédition, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si le gouvernement<br />

<strong>de</strong> la république consent à assurer la protec-<br />

tion <strong>de</strong> son palais <strong>de</strong> Rabat, dans lequel il<br />

laisserait sa famille et ses serviteurs.<br />

11 craindrait, en effet, qu'en cas <strong>de</strong> revers,<br />

<strong>de</strong>s traitements barbares ne leur fussent iBflfc<br />

gés. S'il échouait dans son projet, Abd ci Aziz<br />

se replierait sur la Chaouia, où il cesserait<br />

aussitôt <strong>de</strong> combattre. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que, dans<br />

cette éventualité, la protection du gouverne-<br />

ment français le couvre, ainsi que sa famille<br />

et le personnel <strong>de</strong> son maglizen.<br />

I.e sultan espère que notre appui ne lui fera<br />

pas défaut et que grâce à notre intervention<br />

une situation digne <strong>de</strong> son rang lui sera, ré-<br />

Il rappelle que si sa cause s'est trouvée<br />

compromise, c'est parce qu'il a voulu appli-<br />

quer loyalement les réformes d'Algésiras et<br />

notamment l'institution <strong>de</strong> la police, comptant<br />

qu'il serait soutenu par les puissances signa-<br />

taires. ... ..<br />

C'est également, dit-il, parce qu'il a accepté<br />

sans protester l'action <strong>de</strong> la France a Casa-<br />

blanca, qu'il a donné à son adversaire 1 occa-<br />

sion d'exploiter contre Lui les sentiments fana-<br />

tiques <strong>de</strong> son peuple. Les projets d'Abd el<br />

Aziz sont unanimement approuvés ipar ses<br />

vizirs.<br />

M. Regnault signale <strong>de</strong>ux jours après<br />

coinbien ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s sont justifiées et<br />

modérées.<br />

Il est donc avéré que durant toute cette<br />

année la France a pu compter absolument<br />

sur Abd «1 Aziz et qu'il s'est mis à sa dis-<br />

position pour créer sous notre direction un<br />

régime plus stable au Maroc.<br />

La France, malgré cela, a choisi, non<br />

sans hésitation, une politique <strong>de</strong> « neutra-<br />

lité », — en réalité d'abandon, dont on voit<br />

l'évolution dans les documents du Livre<br />

Jaune.<br />

Dès le 8 novembre, elle laisse partir pour<br />

Marrakech à <strong>de</strong>stination du prétendant les<br />

armes et les munitions qui se trouvaient à<br />

la douane <strong>de</strong> Safi-<br />

Ce n'est qu'aprèfc <strong>de</strong> nombreux échanges<br />

<strong>de</strong> dépêches que sont autorisées, en décem-<br />

bre et janvier, les opérations réclamées par<br />

les autorités diplomatiques et militaires<br />

contre la mehalla hafidiste <strong>de</strong> Moulai Ra-<br />

chid.<br />

A cette dat? cependant M. Pichon déclare,<br />

encore qu'il n'y a qu'un seul souverain légi-<br />

time au Maroc :<br />

21 décembre 1907.<br />

Nous n'avons cessé, <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la<br />

crise, <strong>de</strong> considérer et <strong>de</strong> manifester qu'il n'y<br />

avait pour nous qu'un seul souverain légi-<br />

time, celui avec qui nous avions traité jusque-<br />

là et qui avait pris à l'égard <strong>de</strong> l'Europe ren-<br />

gagement <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r aux réformes discutées<br />

à Algésiras...<br />

D'une façon générale, la mission <strong>de</strong> notre<br />

représentant a rétabli nos rapports avec le<br />

maghzen sur un pied <strong>de</strong> mutuelle confiance.<br />

Notre intervention n'est donc point dirigée<br />

contre lui ; nous y mettrons fin dès que la<br />

sécurité <strong>de</strong>s étrangers aura été assurée, oe yui<br />

suppose que l'autorité du maghzen aura été<br />

restaurée. La raison essentielle <strong>de</strong> notre action<br />

au Maroc se confond ainsi avec l'intérêt même<br />

du sultan. PICHON.<br />

C'est avec Abd el Aziz seul que le gouver-<br />

nement français entend, eemble-t-il, colla-<br />

borer.<br />

9 janvier <strong>1908</strong>.<br />

D'autre part, sans dépasser le rayon <strong>de</strong>s<br />

opérations en cours, on s'attacherait à assurer<br />

la sécurité <strong>de</strong>s communications dans la direc-<br />

tion <strong>de</strong> Rabat et <strong>de</strong> Mazagan.<br />

Ces résultats obtenus, et j'ostinie qu'ils <strong>de</strong>-<br />

vraient être acquis promptement, nous serions<br />

en mesure d'inviter le sultan à diriger une<br />

mehalla dans l'intérieur <strong>de</strong> la Chaouia, pour<br />

occuper la kasbah <strong>de</strong> Médiouna, consoli<strong>de</strong>r<br />

son influence sur les tribus et reprendre la<br />

responsabilité <strong>de</strong> l'ordre dans toute la région.<br />

G. CLEMENCEAU.<br />

avance à Abd el Aziz 2.500.000 francs, M.<br />

Pichon met à l'emploi do cotte somme <strong>de</strong>s<br />

restrictions difficilement conciliâmes, sem-<br />

ble-! il, avec la « souveraineté » du sultan,<br />

proclamé à Algésiras.<br />

L'argent sera fourni par mensualités. lies<br />

chèques <strong>de</strong>vront être visés par un contrôleur,<br />

qui <strong>de</strong>vra être agréé par la liauque <strong>de</strong> l'Etat.<br />

Je; propose à ladite Hunque le commandant<br />

Fariau. qui a déjà été chargé du même rôle<br />

lors <strong>de</strong> l'avancé dit* 1,500,000 francs.<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la Banque <strong>de</strong> vouloir bien<br />

ouvrir d'urgence un crédit, <strong>de</strong> 400,000 francs,<br />

ôéstiné au paiement <strong>de</strong>s sol<strong>de</strong>s arriérées.<br />

m. Gaillard <strong>de</strong>vra expliquer au maghzen<br />

qje cette nouvelle avance ne <strong>de</strong>vra pas ser-<br />

vir ù sol<strong>de</strong>r les mehallas dirigées vers l'inté-<br />

1-,). PICHON.<br />

Le 18 février, M. Pichon lait part <strong>de</strong> cette<br />

restriction à l'Allemagne.<br />

néanmoins, le 18 mai, il refuse <strong>de</strong> rece-<br />

voir les envoyés <strong>de</strong> Moulai Hafld.<br />

jLa France va-t-elle donc soutenir, sui-<br />

vant les traités et suivant son intérêt, Abd<br />

el Aziz ï Non. Quand, en juin, celui-ci fait<br />

appel à nous, M. Pichon télégraphie à M.<br />

Regnault :<br />

Paris, le 27 juin <strong>1908</strong>.<br />

Je ne puis, en réponse 'à votre télégramme<br />

<strong>de</strong> ce jour, que vous confirmer toutes mes<br />

iiistrun mus .'intérieures sur mitre résolution<br />

<strong>de</strong> ne pas intervenir , I/arg„ m „„| os<br />

tout, au moins original ri, prouve qu,. i es<br />

partisans du régime <strong>de</strong>s parlem,-.,,!,.,,,.^<br />

m «ont jamais on peine lorsqu'il s'agit<br />

Pour eux <strong>de</strong> sortir d'un mauvais cas<br />

Mais il nous suffit que M. Aulard ait<br />

o«nosl,iqné lo mal qui rongo nos Q M<br />

'i«'; Ul |r,. r „1Si nnu. nous occuperons du<br />

«0^6. Pour l'instant, il est pl,H infères<br />

L'actualité<br />

LE LIVRE JAUNE SUR LE MAROC<br />

Ainsi que nous 1"avons déjà dit, le gou-<br />

vernement a distribué un Livre Jaune sur<br />

le Maroc.<br />

Ce Line Jaune n'est guère que. l'histoire<br />

d< Moulai HaM, <strong>de</strong>s différentes péripéties<br />

<strong>de</strong> son houreuso aventure, <strong>de</strong> ses relations<br />

avec iAlili:niHKiie et (le ses démêles avec lu<br />

Fruiice. Nous on avons déjà donné un rô<br />

suine.<br />

^oinpléhm.s-le par quelques-uns <strong>de</strong>s plus<br />

importants extraits :<br />

Le II février, rembarras du sultan Abd ol<br />

Aziz augmente.<br />

I .iiiger, le 3 février 1901*<br />

M. Gaillard of<br />

commandant Fnrlan man-<br />

noncMil qu« dans le ea.-- ou uni) nouvelle<br />

avance ne serait pas con • ni le au sultan avant<br />

lonie européenne <strong>de</strong> Rabat si <strong>de</strong>vient néces-<br />

saire.<br />

Au cas où Abd el Aziz se réfugierait dans<br />

nos lignes en même temps qu'Européens, ac-<br />

cueillez-le. Mais vous no <strong>de</strong>vez pas combattre<br />

pour sa cause. G. Plco.i-.uti.<br />

Nouvelle recula<strong>de</strong> le 21 janvier :<br />

Paris, le 21 janvier <strong>1908</strong>.<br />

Il no faut pas que le maghzen atten<strong>de</strong> que<br />

nous mettions nos forces militaires il son ser-<br />

vice. En aucun cas, nos troupes n'iront soit à<br />

Fez. soit à Marrakech ; par conséquent, nous<br />

sommes décidés h nous abstenir do tout co qui<br />

risquerait <strong>de</strong> nous y conduire.<br />

Enfin, il ne nous est pas possible d'interve-<br />

nir au point, où on nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, entre Abd<br />

el Aziz et son compétiteur ; les opinions du<br />

gouvernement 'à ce sujet sont absolument d'ac-<br />

cotvl avec celle <strong>de</strong>s r.hirmhi es et du pays. Nous<br />

continuerons à rester en garnie contre une<br />

aventure dans laquelle nous risquerions <strong>de</strong><br />

rencontrer <strong>de</strong> multiplet difficultés.<br />

1) importe donc que nos agents évitent, livre<br />

soin do laisser le inatvJizen se faire <strong>de</strong>s Illu-<br />

sions sur la nature du concours qu'il peut<br />

noua <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r.<br />

Us <strong>de</strong>vront s'abstenir d'encouraiw <strong>de</strong>s offres<br />

dont les circonstances expliquent l'exagéra,<br />

tion ; ils se rappelleront que si nous .sommes<br />

toujours résolus ù prévenir toute întervciilion<br />

éir.-.iigJ-rw au Maroc et il poursuivre l'uccom-<br />

plissement nie notre inaniidnl européen dans tes<br />

porte, nous ne voulons profiter île. la crtep- ac-<br />

tuelle que pour garantir l'exécution du ni an',<br />

dat en question.<br />

Les suggestions que formule lo gouverne-<br />

ment chériflen iraient à l'en contre <strong>de</strong> son in-<br />

térêt comme du nôtre. PICHON.<br />

Voici, le <strong>26</strong> janvier, les instructions tl<<br />

nées à notre consul <strong>de</strong> Casablanca :<br />

Tout en vous abstenant d'entrer en leÉÛottl<br />

avec Moulai lln.lid. faites en M»ru. ,,, „).,.;,<br />

politique ne soit pas dénaturée u y(>l j x<br />

Elle n'a pas pour objectif d'imposer l'aiili.ril^<br />

d'Abd e1 Aziz aux tribus. Mais celtes do ces<br />

tribus oui menacent nos troupes on ]n sérui'it„<br />

<strong>de</strong>s étrangers doivent savoir qu'il ne leur sut".<br />

Uni pas <strong>de</strong> se réclamer <strong>de</strong> Moulai ii.nl i ,„„„•<br />

échapper au clifUniient nu'elles méritent.<br />

Malere cela, le 20 janvier, M. Pichon<br />

déclare que non - utiliserons le concours du<br />

iii;ielr/en pour pi'iciller le ; Ohaniun et appll.<br />

quer l'acte d'Algésiras.<br />

La consigne est <strong>de</strong> ne pas avancer.<br />

Paris, le 5 février <strong>1908</strong>.<br />

Continuez à ne pas perdre «le viu qu'il im-<br />

porte i'.e vous limiter au champ d'opérations<br />

qui von» n été tracé, et évitez <strong>de</strong> provoquer ac-<br />

tions <strong>de</strong> iruern^uiis nécessité absolue.<br />

G. PlIQUART.<br />

Quand lo 15 février, la Banque d'Etat<br />

Paris, le 30 juin <strong>1908</strong>.<br />

Vous pouvez faire connaître à Abd el Aziz<br />

que. le cas échéant, nous offrirons un refuge à<br />

bord <strong>de</strong> nos bateaux <strong>de</strong> guerre à sa famille et<br />

à ses serviteurs. D'autre part, il va <strong>de</strong> soi quo<br />

le palais <strong>de</strong> Rabat doit être gardé comme tou-<br />

tes les autres parties <strong>de</strong> la ville par la police.<br />

A cela doivent se borner les assurances à<br />

donner au sultan. Si <strong>de</strong>s troubles se produi-<br />

saient et si la police était impuissante à main-<br />

tenir l'ordre et la sécurité, nous pourrions être<br />

amenés à intervenir, sur l'avis conforme du<br />

corps consulaire, mais c'est une éventualité<br />

que vous n'avez pas à viser dans votre réponse<br />

à Abd el Aziz.<br />

Les circonstances pourraient <strong>de</strong>venir telles<br />

que le maghzen croirait avoir intérêt à faire<br />

naitre <strong>de</strong>s troubles pour nous obliger à occu-<br />

per la ville et il importe que rip* dans notre<br />

langage ni dans notre attitu<strong>de</strong>- ne puisse en-<br />

courager <strong>de</strong> semhlables projeté.<br />

Votre télégramme prévoit, en outre, le cas<br />

où le sultan serait amené, pendant sa marche<br />

vers le sud, à se réfugier dans le territoire<br />

occupé par nos troupes.<br />

Nous ne pourrions lui refuser asile, mais il<br />

e»t bien entendu que nous ne saurions nous<br />

prêter a ce qu'il fit <strong>de</strong> co territoire un point<br />

d'appui pour continuer on reprendre tes hosti-<br />

lités. Si, enfin, comme vous le prévoyez, il<br />

abandonnait la lutte, il pourrait assurément<br />

compter que notre appui diplomatique ne lui<br />

ferait pas défaut pour le règlement <strong>de</strong> la si-<br />

tuation personnelle qui lui serait faite.<br />

PICHON.<br />

Le 2 juillet, c'est au général d'Ama<strong>de</strong> que<br />

le ministre <strong>de</strong> la guerre télégraphie :<br />

Je vous renouvelle l'interdiction d'intervenir<br />

entre Abd el Aziz et Moulai Hafld.<br />

Le général d'Ama<strong>de</strong> s'incline, malgré les<br />

instances <strong>de</strong> Moulai el Amin, oncle du sul-<br />

tan, <strong>de</strong>vant les ordres reçus. Il est facile<br />

<strong>de</strong> voir qu'il les désapprouve pourtant.<br />

Casablanca, le 9 août <strong>1908</strong>.<br />

J'ai vu aujourd'hui Moulai el Amin, oncle<br />

du sultan, qui m'a tait part <strong>de</strong> ses préoccupa-<br />

tions au sujet <strong>de</strong> la marche d'Abd el'Aziz sur<br />

Marrakech ; le sultan, m'a-tril dit, a tout aban-<br />

donné, amis et parents, pour suivre les con-<br />

seils cl servir les intérêts <strong>de</strong> la France ; il<br />

compte en retour sur l'appui <strong>de</strong> cette puissan-<br />

ce dans ses entreprises".<br />

Moulai el Amin m'a <strong>de</strong>mandé d'intervenir<br />

pour assurer le succès <strong>de</strong> la mehalla.<br />

J'ai dû lui répondre que* je n'étais qu'un sol-<br />

dat et que je <strong>de</strong>vais me régler sur les ordres<br />

qui m'étaient donnés.<br />

La mehalla a traversé ce matin l'oued<br />

Oumer-Rbia ; elle campe à une <strong>de</strong>mi-heure au<br />

sud <strong>de</strong> Mechra-et-Knidlat : elle se rend <strong>de</strong>main<br />

à Dar-Allal-ech-Cherkaoui. D'AMADE.<br />

Abd ei Aziz, compromis et non soutenu<br />

par nous, est battu par les hafldistes dans<br />

sa marche vers Marrakech. L© gouverne-<br />

ment français se contente <strong>de</strong> marquer le<br />

coup.<br />

Paris, le 23 août <strong>1908</strong>.<br />

îlo ne puis que vous confirmer toutes mes<br />

hfetructions antérieures sur le rôle <strong>de</strong> stricte<br />

riiutralité qui nous inconilre ; nous <strong>de</strong>vons<br />

râus abstenir <strong>de</strong> toute mesure qui pourrait<br />

êfre Interprétée comme un acte, d'intervention<br />

entre Abd cl Aziz et Moulai Hafld. 11 me paraît,<br />

d'auiro part, que la défaite du sultan, qui<br />

semble être définitive, va nous conduire h en-<br />

rager <strong>de</strong>s pourparlers avec les puissances sur<br />

9 situation du Maroc. PICHON.<br />

excessif. S'il est. soupçonné ou inculpé d'au-<br />

tres crimes, jiu'on le dise nettement. Or,<br />

non seulement la découverte do la fa-<br />

meuse perle dans son portefeuille ne prou-<br />

ve en rien sa complicité dans l'assassinat<br />

<strong>de</strong> M. Steinheil et <strong>de</strong> Mme Japy, mais elle<br />

l'innocenterait plutôt. En effet, quand on dé-<br />

robe un objet, c'est d ans un but quelcon-<br />

que, soit pour en faire <strong>de</strong> l'argent, soit pour<br />

l'employer à son usage personnel. Depuis<br />

plus <strong>de</strong> cinq mois qu'il gar<strong>de</strong> sur lui le<br />

produit <strong>de</strong> son larcin, comment n'a-t-il pas<br />

trouvé l'occasion <strong>de</strong> s'en défaire moyennant<br />

une somme même minime, au lieu d'en<br />

faire une preuve contre lui en le gardant ?<br />

Cette perle, que parmi les autres bijoux <strong>de</strong><br />

Mme Steinheil il a choisie presque sans<br />

valeur, il ne voulait pourtant pas la faire<br />

monter en une épingle qui l'eût dénoncé<br />

tout <strong>de</strong> suite.<br />

La veuve du peintre assassiné joue vrai-<br />

ment <strong>de</strong> malheur. Dès la découverte du cri-<br />

me, elle désigne trois hommes noirs et une<br />

femme rousse. IJCS hommes noirs, rii vus<br />

ni connus ; et pas plus do femme rousse<br />

que sur la main- Tous les gens que Mme<br />

Steinheil a cru reconnaître comme les as-<br />

sassins <strong>de</strong> son mari et <strong>de</strong> sa belle-mère, se<br />

sont trouvés être l'honnêteté même. line<br />

perle, dont on n'avait même pas annoncé la<br />

disparition après le crime, est découverte,<br />

enveloppée d'un papier <strong>de</strong> soie tout neuf,<br />

dans un vieux portefeuille crasseux, et le<br />

valet <strong>de</strong> chambre déclare que, si on en a<br />

fait tomber la perle, c'est que quelqu'un l'y<br />

a mise.<br />

Mais, bizarrerie remarquable et qui don-<br />

ne à penser que certaines personnes jouis-<br />

sent <strong>de</strong> la double vue, Mme Steinheil avoue<br />

avoir secoué le portefeuille, comme si elle<br />

savait qu'il <strong>de</strong>vait contenir autre chose que-<br />

<strong>de</strong>s lettres d'où Couillard avait enlevé les<br />

timbres-poste. Depuis cinq mois que celui-<br />

ci vivait auprès d'elle, elle aurait eu cepen-<br />

dant <strong>de</strong> nombreuses occasions d'inventorier<br />

le contenu du portefeuille. Elle eût, dès le<br />

début <strong>de</strong> l'instruction ,saisi la perle et n'au-<br />

rait pas tenu le public le bec dans l'eau<br />

pendant <strong>de</strong>s mois. A moins que, comme<br />

l'affirme Rémy Couillard, une main incon-<br />

nue n'ait introduit récemment, dans le but<br />

<strong>de</strong>. le perdre, la perle dans le portefeuille.<br />

Ce n'est peut-être pas dans les bureaux du<br />

Matin, journal dont les procès Humbert et<br />

Chaumié n'ont pas entamé la bonne répu-<br />

tation, qu'on aurait eu l'idée <strong>de</strong> jouer au<br />

jeune domestique cet épouvantable tour. Ce<br />

n'est pas non plus Mme Steinheil, trop heu-<br />

reuse dans son <strong>de</strong>uil d'avoir retrouvé sa<br />

perle.<br />

Alors, qui donc ? Peut-être la femme<br />

rousse, qui l'aura glissé© dans le porte-<br />

feuillo <strong>de</strong> Couillard, comme moyen <strong>de</strong> dé-<br />

tourner les soupçons sur cet innocent.<br />

On a vu qu'.n avait le sommeil très duT.<br />

Elle a donc pu mener a, bien cette opéra-<br />

tion sans qu'il se réveillât. Malheureuse-<br />

ment, tant qu'on n'aura pas mis la main<br />

sur celte roussotte et sur ses complices, les<br />

trois hommes noirs resteront dans les<br />

ténèbres. Et, chose étrange, la piste <strong>de</strong> ces<br />

quatre scélérats semble à peu près complè-<br />

tement abandonnée. On croirait qu'ils oc-<br />

cupent, sous la troisième République, une<br />

situation exceptionnellement liaute, au<br />

point qu'il est impossible d'y toucher. Il n'y<br />

aurait rien <strong>de</strong> surprenant à ce que ces ma-<br />

landrins fussent <strong>de</strong>s envoyés <strong>de</strong> Moulai Ha-<br />

fld qui avait besoin d'argent pour faire la<br />

guerre ot dont, maintenant cru'il est vain-<br />

queur, lo gouvernement français n'ose pas<br />

arrêter les délégués. Enfin, le mystère s'é-<br />

cl-aircira un jour, si toutefois nous ne con-<br />

tinuons pas, comme pour la mort <strong>de</strong> Syve-<br />

toja et celle <strong>de</strong> Félix Faure, à <strong>de</strong>meurer<br />

dans une impénétrable obscurité.<br />

-©©Q-<br />

lîittfsè paris<br />

De son côté, le ministre <strong>de</strong> la guerre télé-<br />

graphie au général d'Ama<strong>de</strong> :<br />

Paris, le 24 aofit <strong>1908</strong>.<br />

Moulât Hafld est proclamé à Tanger. Il va<br />

«ans doute l'être dans les autres ports. Je vous<br />

nfeouvelle expressément les ordres que vous<br />

avez reçus <strong>de</strong> no permettre à aucun prix que<br />

no«' troupes prêtent un concours quelconque<br />

S contingents azizistes, et si le sultan<br />

croyait <strong>de</strong>voir prolonger sa résistance, il ne<br />

nùùrrait fln aucun cas se. servir <strong>de</strong> nos postss<br />

,.,,„ n,e d'abris cl <strong>de</strong> nos troupes comme d'al-<br />

G. PICQUARI.<br />

Le 27, même, note 1<br />

Paris, le 27 août <strong>1908</strong>.<br />

Je vous approuve <strong>de</strong>, procé<strong>de</strong>r au désarrue-<br />

m cul et au licenciement <strong>de</strong> la. mehalla du<br />

sultan. Si cette mesure n'avait été prise, nous<br />

n'aurions pas laissé dans la Chaouia Abil el<br />

qui, conlorinément a mes instructions<br />

invariables, n'aurait pu trouver aucun appui<br />

dans notre neutralité. Il ne <strong>de</strong>vait, en aucun<br />

cas compter sur le concours matériel


Jeudi <strong>26</strong> <strong>Novembre</strong> 100S<br />

m<br />

Séance du malin<br />

Pur», 25 novembre<br />

-tA séance cst_ouivorte a 'J heures, sous la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong><br />

LE<br />

M. OriflBoin<br />

CET DE tel<br />

LA MASURE<br />

L'ordre du jour appelle la suite do la dis-<br />

cussion du budget <strong>de</strong> la marine.<br />

M. Bertaaet termine son discours d'hier en<br />

pe prqncmçant pour le cuirasse contre le tor-<br />

il I leur et en <strong>de</strong>mandant uno réorganisation<br />

fies arsenaux.<br />

M. Louis Martin. — Le tableau tracé par M.<br />

Chaumet <strong>de</strong> notre marine navale est parfaite-<br />

Boent exact ; le Parlement <strong>de</strong>vrait dire bientôt<br />

te! liions <strong>de</strong>vons avoir une marine <strong>de</strong> résigna-<br />

tion ou une marine d'efficace protection ; no-<br />

tre flotte ressemble un peu à une marine d'Ar-<br />

lequin.<br />

Mi Jour<strong>de</strong>. — L« note du tailleur augmente<br />

toujours et l'habit est <strong>de</strong> plus en plus mau-<br />

vais. (Rires.)<br />

M. Louis Martin.— Il faut, comme M. le rap-<br />

porteur le propose, appliquer nos dépenses<br />

IA ccuLstiiuiction <strong>de</strong> bâtiments <strong>de</strong> combat qui<br />

méritent Ce nom ; il îmt aussi que nos for<br />

mes navales soient plus concentrées qu'elles<br />

De le sont aujourd'hui.<br />

M. Bougues. — Le creusement <strong>de</strong>s nouveaux<br />

Ivtsséns <strong>de</strong> radoub <strong>de</strong>stinés à recevoir les oui-<br />

rassés du lype Danton va entraîner <strong>de</strong>s dépen-<br />

ses considérables ; on pourrait faire <strong>de</strong>s éco-<br />

nomies en rappelant le Câlinai, qui est actuel-<br />

le! : ni dans la division du Pacifique ; le rap-<br />

pel cie ce bâtiment, qui ne sert à. rien, procure-<br />

rai! une disponibilité d'environ 1,200,000 fr.<br />

M. Henri Miche!. — J'appeMe l'attoulion <strong>de</strong><br />

Jn Gharaiwe SUT la progression du budget <strong>de</strong><br />

.Sa. marine dont on fait prévoir qu'il atteindra<br />

S50 m liions en 1910.<br />

Cest l e chiffre que j'avais prévu lorsqu'à été<br />

jÉtecidée la construction <strong>de</strong>s six cuirassés.<br />

M. Chaumet, rapporteur.— Les constatations<br />

<strong>de</strong> mon rapport sont conformes à la vérité ; il<br />

.failli encore xm gros effart budgétaire ; il faut<br />

que les crédits soient prévus dans <strong>de</strong> telles<br />

co.nrtil.ioas qu'A n'y ait jamas <strong>de</strong> retards faute<br />

<strong>de</strong> crédits ; il faut crue tes plans soient arrê-<br />

tas dans <strong>de</strong> telles conditions que l'ordre<strong>de</strong> mise<br />

en chantier soit vraiment l'ordre <strong>de</strong> commen-<br />

cer les travaux. (Très bien ! Très bien !)<br />

Un inci<strong>de</strong>nt<br />

M. Dupourqué. — M. le rapporteur a dressé<br />

5e bilan <strong>de</strong> la failTlife <strong>de</strong> la marine française ;<br />

il faut établir les causes <strong>de</strong> cette faillite. (Mou-<br />

vements.)<br />

Le <strong>de</strong>rnier mot doit rester aux officiers qui<br />

sont prêts à se faire tuer et noar aux bureau-<br />

crates qui restent assis dans leur porte feuille.<br />

•(AuplaiMl issomerrtsA<br />

Vos projeotWes n'existent que sur le papier,<br />

[fîntarpuptions.)<br />

M, Miciîol. — Parfaitement ; et j'ajoute que<br />

nous, ne voûtons pas d'une politique d'autru-<br />

ches. (Applaudissements.)<br />

M, Doumer. — Et nous, d'une politique <strong>de</strong><br />

se r iiii.s. (Monvements. )<br />

, M. Michel, à M. Doumer. — Je ne tolérerai<br />

pas que vous me traitiez <strong>de</strong> serin. (Bruit.)<br />

Si c'est ù moi que vous vous adressez, j'y<br />

i.i par (i«£X giffles. » (Mouvement piô-<br />

repe<br />

Ions Don.meir fait wi geste comme pour dire<br />

l'expression dépasse sa pensée. monsieur<br />

m. .lour<strong>de</strong>. — Ce"n'est pas vous,<br />

Michel, que M. Douirner visait.<br />

M. Doumer. — Le mot serin ne s'applique-<br />

ra ii évi<strong>de</strong>mment è. M. Michel que si te mot au-<br />

taiehe s'appliquait à nous ; or, je n'ai jamais<br />

çensé que M. Michel nous avait visés.<br />

M. Joiirelo. — Alions, l'inci<strong>de</strong>nt est clos.<br />

MM. Michel et Doumer. — Parfaitement '<br />

M. Di; pourvue. — La force <strong>de</strong> l'Angleterre<br />

tient à l'esprit <strong>de</strong> suite <strong>de</strong> l'amirauté anglaise;<br />

Il Allemagne a suivi <strong>de</strong> son côté une politique<br />

navale : vous <strong>de</strong>vons avoir une politique na-<br />

Vfl&e française ; cette absence <strong>de</strong> politique na-<br />

ya,!© est la cause da mai dont nous souffrons;<br />

w y a <strong>de</strong>s réformes essentioTiles à apporter<br />

dans !a marine : ces réformes coûteront cher.<br />

Pour atténuer la dépense, il faut supprimer<br />

ie.i înutrliiés. et elles sont nombreuses'; il faut<br />

se ttre la marine en situation <strong>de</strong> frapper du-<br />

remewt l'adversaire si ©Me est attaquée, » (Ap-<br />

plaudissarneafs.}<br />

La suite <strong>de</strong> la discussion est renvoyée à la<br />

Be u ce <strong>de</strong> l'après-midi : la séance est levée à<br />

établi iwiiiènlii sachent qu'Us commètteÉl un<br />

crime contre i honneur, car ils se meUeuL dans<br />

î'iiuprissibiljuj <strong>de</strong> laire leur <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> défeu- i<br />

seurs <strong>de</strong> la patrie. »<br />

La dise-ussion gëi.ciale est clogîs.<br />

M. Chaumet, rapporteur. — J'ai l'honneur <strong>de</strong>,<br />

présenter un projet <strong>de</strong> résolution Invitant M<br />

gouvorueuieul. à présenter un projet do loi or-<br />

ganique <strong>de</strong> la marine militaire. »<br />

Le projet <strong>de</strong> résolution est adopté.<br />

M. AMemane. — Tout récemment, un géné-<br />

ral d'artillerie écrivait que s'il prenait à for-<br />

fait les affaires <strong>de</strong> la marine avec un rabais<br />

<strong>de</strong> 30 % il ferait, en trois ans, une très belle<br />

fortune. (Mouvement.)<br />

Qu'a-t-on fait pour empècjier. d'aussi scanda-<br />

leux gâchis ?<br />

M. le rapporteur et M. Je ministre ont décla-<br />

re qu'ils voulaient transformer notre marine ;<br />

on no peut accomplir cette œuvre qu'avec <strong>de</strong>s<br />

ho mines profondément attachés à la Républi-<br />

que et a la hauteur <strong>de</strong> leur mission.<br />

M. Pioard. — M. Allemane n'ayant cité au-<br />

cun fait, je ne peux lui répondre ; mais je<br />

revendique pleinement la responsabilité <strong>de</strong>s<br />

choix que j'ai faits, D<br />

Les chapitres 1 à 5 sont adoptés.<br />

Le rapporteur. — La commission accepte l'a-<br />

meni<strong>de</strong>tment <strong>de</strong> M. Roblin tendant à relever<br />

3e crédit du chapitre 7, équipages <strong>de</strong> la Hotte,<br />

au chiffre proposé par le gouvernement. »<br />

Les chapitres 7 à 9 sont adoptés.<br />

M. Cuieysse. — Une commission spéciale,<br />

dont j'étais prési<strong>de</strong>nt, a étudié à fond la ques-<br />

tion <strong>de</strong> la coordination <strong>de</strong>s catégories du per-<br />

sonnel secondaire <strong>de</strong> la marine.<br />

Un rapport a été adressé au ministre en<br />

juiïilet 1906 ; il s'agit maintenant <strong>de</strong> mettre en<br />

application les solutions adoptées.<br />

M. Dulac. — J'appuie les propositions <strong>de</strong> la<br />

commission extra.parlernentaire qui ten<strong>de</strong>nt à<br />

ce que las pensions <strong>de</strong>s chefs ouvriers soient<br />

portées <strong>de</strong> 700 à 850 francs ; je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M.<br />

Je ministre <strong>de</strong> la marine d'insister auprès du<br />

ministre <strong>de</strong>s finances, qui est saisi du projet<br />

<strong>de</strong> décret réalisant cette réforme, pour qu'A<br />

donne son adhésion. »<br />

Les chapitres 10 à 12 sont adoptés.<br />

M. ds Kerguszec. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le mi-<br />

nistre <strong>de</strong> simplifier les formalités relatives a<br />

la délivrance <strong>de</strong>s certificats d'origine <strong>de</strong> ma-<br />

ladie <strong>de</strong>s marins <strong>de</strong> la Clottc proposés pour la<br />

réforme.<br />

tu. l'abbé Cayraud. — A la suite <strong>de</strong>s catas-<br />

trophes <strong>de</strong> Vléna et <strong>de</strong> la Couronne, plusieurs<br />

marins appât-tenant à ma circonscription<br />

ont été transportés à l'hôpital, à Toulon : les<br />

familles <strong>de</strong> ces marins ont pu très difficile-<br />

ment obtenir que les secours <strong>de</strong> la religion<br />

fussent apportés à leurs enfants. (Mouvement.)<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que <strong>de</strong>s mesures soient prises<br />

ipoor que les marins transportés' à l'hôpital<br />

dans ces conditions puissent recevoir ia visite<br />

d'un prêtre et, s'ils le désirent, les secours<br />

do la religion.<br />

A Paris, si un Juif est mala<strong>de</strong>, un délégué<br />

du Consistoire est averti par l'hôpital ; pour-<br />

quoi n'en ferait-on pas autant pour les ca<br />

tholiques ? (Applaudissements à droite et au<br />

centre.)<br />

M. do Rame). — On a déjà signalé le vice<br />

qui existe dans la législation <strong>de</strong>s pensions,<br />

tant <strong>de</strong> la, marine que <strong>de</strong> l'armée.<br />

Le ministre <strong>de</strong> la guerre avait promis, il va<br />

<strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong> déposer un projet modificatif ;<br />

la promesse n'a pas été tenue ; j'invite M. le<br />

ministre <strong>de</strong> la marine à bâter l'étu<strong>de</strong> d'une<br />

législation qui sera commune à la marine et<br />

à ta guerre. (Applaudissements à droite et au<br />

centre.)<br />

M. Picard. — Malgré la surveillance la plus<br />

attentive, on n'arrive pas toujours à déceler<br />

la tuberculose chez les recrues.<br />

Au sujet, <strong>de</strong> ce qu'a dit M. l'abbé Gayraud,<br />

je répondra; qu'il a été admis que, toutes les<br />

fois qu'un mala<strong>de</strong> soigné dans un hôpital <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong>rait un prêtre, on ferait venir ce prê-<br />

tre, à qui .une rémunération serait allouée.<br />

Il importe que les ministres <strong>de</strong>s différents<br />

coites soient, à ce point <strong>de</strong> vue, traités sur<br />

un pied d'égalité. » (Applaudissements sur <strong>de</strong><br />

nombreux bancs.)<br />

Le chapitre 1?. est adopté.<br />

Les chapitres 14 à 51 sont adoptés.<br />

Tés chapitres 52 à GO et <strong>de</strong>rniers .sont adop-<br />

tés. Le budget <strong>de</strong> la caisse <strong>de</strong>s invali<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la<br />

marine est adopté.<br />

Demain matin, séance à 9 heures ; la séan-<br />

ce est- levée à 7 h. 2ô.<br />

» La France lui a fait savoir qu'elle ne pou-<br />

vait -tisinsfonuetr son entente, en un© ali-iunie©<br />

avec l'AmEteterrc que quand r Angleterre pou r-<br />

rait mettre à la disposition du continent mie<br />

Sorte, instituée scion «« corn-options euro-<br />

Les"journaux consacrent plusieurs colonnes<br />

aux télégrammes <strong>de</strong> Londres apportant les <strong>de</strong>-<br />

darations <strong>de</strong> lord Roberts à la GhMotoe i t<br />

lords Quelques-uns font <strong>de</strong>s commentai*».<br />

La Gazette <strong>de</strong> Voss et lo Courrier <strong>de</strong> la<br />

Bourse organes libéraux, regrettent que on<br />

Roberts ait choisi pour présenter^ nioti-or»<br />

,le len<strong>de</strong>main du jour ou le ReicTptag avait<br />

«itarmé l'absence, chez le peuple allemand, <strong>de</strong><br />

tout sentiment hostile à l'Angleterre.<br />

Rome, 25 novembre.<br />

La congrégation <strong>de</strong>s rites a discute, «PP*-<br />

se-nee du Pape, les causes <strong>de</strong> béatification <strong>de</strong><br />

Jean° Eu<strong>de</strong>s, fondateur <strong>de</strong> ta cougrega .on <strong>de</strong><br />

Jésus-Marie et <strong>de</strong> l'évêque Théodore Cuene -Cl<br />

<strong>de</strong> 32 <strong>de</strong> ses compagnons martyrises en w-<br />

chi-ncliine. au Tonkin et en Chine.<br />

Elle a discuté aussi les miracles pour la<br />

béatification <strong>de</strong> Jeanne d'Arc.<br />

l'Italie dit que Mgr Guthhn, supérieur <strong>de</strong><br />

l'église Saint-Louis, vient d'adresser un im-.ni-<br />

rèste aux catholiques <strong>de</strong> France, les inv , 1 ' ant .^<br />

concourir à l'érection d'un autel portant la<br />

statue <strong>de</strong> Jeanne d'Are.<br />

LÊSJFFWSHSDlia.<br />

Abd cl Aziz à Tanger<br />

Tanger, 25 novembre.<br />

Abd el Aziz est arrivé dans la matinée ;<br />

a débarqué directement à la vnte Uarris,<br />

trois kilomètres <strong>de</strong> la viilïe.<br />

ianee <strong>de</strong> l'après-midi<br />

st ouverte à 2 heures M. Rabier<br />

L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> 3a discus-<br />

n da budget <strong>de</strong> la marine.<br />

L'aaiîvai menai mé. — Notre faible produc-<br />

«i doit appeler particulièrement notre afferi-<br />

m-snr la durée et te prix <strong>de</strong>s constructions<br />

>>•> avons connu <strong>de</strong>s époques "où les prix<br />

Bpnsiructioa étalent plus faibles ; c'est qu'à<br />

moment le travail était bien organisé •<br />

- te-ovons refaire ce que nous avons fait<br />

.-K>U ; quel -est l'obstacle ?<br />

onaaniet, rapporteur. — II faut que nos<br />

mu\.soient mieux outillés et qu'on exige'<br />

ravaiu sérieux <strong>de</strong>s ouvriers. (Applaudisse.<br />

Es au centre et à droite.)<br />

39 B.s.iaimé. — Oui, la situation est<br />

% les îaits crtés sont vrais ; mais on<br />

nner que la marine peut mieux taPe<br />

.v. . sommes muses à sa disposition • cela<br />

lient a ce que les hommes nous ont manqué<br />

suwnt v'i peut-être plus que les institutions.<br />

Réponse <strong>de</strong> M. Pioard<br />

M. Alfred Picard, ministre <strong>de</strong> la marine,<br />

morne a la tribune pour répondre aux divers<br />

0 eu icurs.<br />

M. Picard. — Je tâcherai <strong>de</strong> simplifier au-<br />

tant que possible les rouages actuels.<br />

Ea.ee qui touché les inscrits maritimes, une<br />

m car statut organique et .une réforme du<br />

émeut om été envisagés au ministère <strong>de</strong><br />

inné dans un projet qui tend à faire<br />

ner les inscrits maritimes du servioe'ré-<br />

t a élargir les bases du recrutement,<br />

e.rai tous mes efforts pour que la Ciiam-<br />

m pi-omptement saisie <strong>de</strong> ce projet si<br />

lemmeat attendu. (Applaudissements.)<br />

rute-nuiul difficile à défaut <strong>de</strong> stabilité,<br />

ie caractère <strong>de</strong> la situation actoeSe.<br />

iteiliatemeiit. après le bu<strong>de</strong>et, je rteman-<br />

m Parlement <strong>de</strong> discuter le projet raia-<br />

ta création cl un corps spécial d'artillerie<br />

n i "i ;<br />

M.<br />

rse<br />

Un tra vs<br />

inenls a<br />

L'Srnï!<br />

ntairvafe<br />

;peut aff<br />

re> isi<br />

G<br />

Le Congrès diocésain da Bor<strong>de</strong>aux<br />

Bor<strong>de</strong>aux, 25 novembre.<br />

Comme hier, la <strong>de</strong>uxième jonrnée du Con-<br />

grès a commencé par la célébration <strong>de</strong> la<br />

messe à Notre-Dame, dite par Mgr Ricard, ar-<br />

chevêque d'Auch.<br />

A 9 heures, salle Franklin, le cardinal Le-<br />

cot a présidé la secon<strong>de</strong> séance -<strong>de</strong> travail.<br />

Le comte d'Humièr-es a donné lecture <strong>de</strong> son<br />

rapport sur les conférences <strong>de</strong> Saint-Vincent-<br />

<strong>de</strong>-Paul à Bar<strong>de</strong>aux.<br />

M. l'abbé Bauzin a déposé plusieurs vœux,<br />

notamment que l'autorité diocésaine crée <strong>de</strong><br />

nouveaux centres religieux dans les quar-<br />

tiers populaires.<br />

Mgr l'archevêque d'Auch confirme certains<br />

points du rapport et .cite <strong>de</strong>s exemples prou-<br />

vant la reconnaissance du peuple envers les<br />

prêtres qui s'occupent <strong>de</strong> lui.<br />

Cette reconnaissance s'est traduite d'une fa-<br />

çon bien touchante le jour récent, où, dans<br />

un faubourg <strong>de</strong> la ville d'Auch, un temple ma-<br />

çonnique a été transformé en chapelle votive<br />

du .Sacré-Cœur.<br />

M. Baûa-n<strong>de</strong>. député <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, félicite<br />

les organisateurs TJu Congrès, qui contribuera,<br />

à reconstituer la société chrétienne.<br />

A la fin <strong>de</strong> la séance d'hier, le cardinal-ar-<br />

chevêque avait fait voter par le Congrès une<br />

adresse au Saint-Père, dont voici le texte :<br />

« Le Congrès diocésain <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, pros-<br />

terné aux pieds <strong>de</strong> Sa Sainteté, et entièrement<br />

soumis à ses instructions, sollicite du Pape<br />

Pie X sa bénédiction apostolique pour ses<br />

travaux. »<br />

h<br />

In<br />

La consistance actuelle <strong>de</strong> la flotte n'est pas<br />

:ee sfti-aile <strong>de</strong>vrait être pour un grand pavs<br />

i comme la France ; si nous ne mettions pas en<br />

( m ,emps un grand nombre d'unités en<br />

« • ter mas aenras bientôt dans un situa-<br />

CS? immigrante (Applaudissements sur un<br />

>/g r a : M nombre <strong>de</strong> bar «es. )<br />

!,->-. programmes e» matière navale appel -<br />

icyo\': i.ioii 01 6 rev,si on-s ; c'est le cas pour<br />

Le gouvernement, eu présentera proebaine-<br />

mei:!. un nouveau, sur lequel la Chambre sta-<br />

. Notre flotte doit être abondamment, pourvue<br />

en satrmeirts do. combat ; <strong>de</strong> là la nécessité<br />

(ttacoroître la puissance du feu ù gran<strong>de</strong> dis-<br />

U ia u t riaraillèlement augmenter la nuis-<br />

sac.e dwleusive pur un cuùassemelt plus<br />

; On<br />

«en<br />

in eu<br />

;ineœ<br />

: UIUto «,<br />

tcoim. (A-pplaïKlisswnents )<br />

11<br />

I lin co qui touche fartUtarie, ce qui lui man-<br />

que le plus, ce sont les crédits.<br />

mm<br />

; Les crcftusa.engager sont considérables<br />

Parmi les dopen -cs. M faut envisager ceïtes<br />

irel -nves aux canons ; l'obus <strong>de</strong> rupture était<br />

iclKti-ge en poudre noire ; la poudre noire a été<br />

jdrempSncée par un explosif brisant ; quant aux<br />

«Jbus en fonte, ils sont condamnés ; leur rem<br />

{(pincement par <strong>de</strong>s obus à seml-runture en<br />

•acier enlraînora <strong>de</strong>s sacrifices considérables.<br />

Les bâtiments construits dans les ar-enau<br />

coûtent plus cher que les bâtiments construits<br />

là l'étranger ; ils coûtant aussi plus cher que<br />

'les 1 Alimente construits par l'industrie • les<br />

[causes ne tiennent pas aux hommes, mais' aux<br />

•institutions. (Très bien ! très bien I)<br />

Le système du travail à la tâche a donné <strong>de</strong><br />

bons résultats ; les primes profitent aux born-<br />

âmes Jeunes, ayant <strong>de</strong>s enfants à élever • il n'v<br />

qu'une difficulté, c'est celle <strong>de</strong> la Général!<br />

sation du système.<br />

b<br />

J'ajoute que le projet sur la réorganisation<br />

Aie 1-ammée navale doit avoir pour but <strong>de</strong> si m<br />

.Blifler l'adm mislration en diminuant les érrl<br />

;itowes, <strong>de</strong> dtaeeutraltser, <strong>de</strong> stimuler les Initia<br />

j(t,nve,s locales et. d'assurer la cohésion entre 'lès<br />

différents services.<br />

• .Lataohe qui Rt'iaaMnbe est, ta le reconnais<br />

eonsidcrahCe, mais j'y mettrai tout mon cœur<br />

<strong>de</strong> lxm serviteur do la République • je cher-<br />

cherai à donner à tous i'©x<br />

l'été passe, pliiiisiteiiins ^xiplicatUnus avec le pne-<br />

mi«r rniiiiwtiie, M. A^quith, qui (SOppjsvi.it aux<br />

iwiuratans du roi. IJO roi tieru. ceiiciUanA A ses<br />

4i«taBk<br />

STEINHEIL<br />

Les perquisitions <strong>de</strong> mardi<br />

Paris, 25 novembre.<br />

Au cours <strong>de</strong>s perquisitions opérées dans le<br />

grenier d© la vilila <strong>de</strong> l'impasse Ronsin, Mme<br />

Steiniheil, qui se tenait à un mètre cinquante<br />

<strong>de</strong>s agents, aperçut un petit objet brillant un<br />

peu plus gros que la tête d'une épingle. Des<br />

inspecteurs, dont l'attention avait été attirée<br />

par Mime Steinheil sur cet objet, l'ont ramassé.<br />

C'est une perte blanche, affectant la forme<br />

d'une rose petit diamant. Cette pierre a été<br />

saisie et- mise sous sco'Èlés. On ignore la na-<br />

ture et la vaiteur <strong>de</strong> cette pierre. On a sup-<br />

posé qu'il s'agissait d'une vulgaire verroterie<br />

tombée «l'une vieillie culotte <strong>de</strong>. soie utilisé©<br />

par <strong>de</strong>e modèles <strong>de</strong> M. Steinheil posant pour<br />

le costume do mousquetaire. On peut croire<br />

©nco. que cette pierre a été déposée dans le<br />

grenier par <strong>de</strong>s malfaiteurs ; en tout cas, Mme<br />

Steinheil n'a pas pu expliquer la découverte<br />

<strong>de</strong> cotte pierre, qui sera examinée en même<br />

temps que la perte par M. Bouin, lapidaire<br />

désigné comme expert.<br />

Les perquisitions faites dans la chambre d©<br />

Rémy CouiPAard n'ont donné aucun résultat.<br />

Steïnheilistes et antisScinheilïstes<br />

Paris, 25 novembre.<br />

La découverte <strong>de</strong> la pierre, strass ou dia<br />

maut, dans te grenier d© la maison do l'im-<br />

passe Ronsin, met vigoureusement aux prises<br />

les partisans et Ses adversaires <strong>de</strong> Mme Stei<br />

nihciil, les steinhei.Usl.es et les antisteinhoilistes<br />

Ceux-ci observent, que Mme Steinheil a in<br />

si'Sté avec, une singulière énergie pour que<br />

<strong>de</strong>s perquii'Silions soient faites dans te grenier,<br />

qu'cAl© y a assisté, qu'eUfl© tes a dirigées, que<br />

c'est edfte qui a vu la pierre.<br />

Us rairqurocJienit cette trouvaille <strong>de</strong> cellle <strong>de</strong>s<br />

papiers <strong>de</strong> sol© semblables â celui qui en-tau-<br />

mut la parie,<br />

Comment supposer, disent-dts, que <strong>de</strong>s bouts<br />

i^o ji loin: tratnfcitt. ainsi dan» l'apparleun-n! (te<br />

Mmo Steinttei.i ? On n'y balayait donc jarnaifi T<br />

On disvmo tant» oancUiiiatans ; nous u,'in sta-<br />

tu» pas<br />

Maus ai oBe a Ans advŒKaires, Mme ytel<br />

VtwVL* 4swdj*«ita Ayoïtenwra.<br />

Une piste nouvelle<br />

Les bruits tes plus divers courent au sujet<br />

<strong>de</strong>s pistes suivies par la Sûreté ; cette niiit,<br />

M. DOll. inspecteur principal, et M. Jouin, se-<br />

crétaire <strong>de</strong> M. Hamard, ne sont rentrés qu'à<br />

une heure à la Sûreté, après une randonnée<br />

nocturne sur laquelle toute espèce <strong>de</strong> rensei-<br />

gnements fait défaut.<br />

On croit cependant qu'ils ont fait une ex-<br />

cursion dans la direction <strong>de</strong> Poissy. pour re-<br />

prendre une piste qui avait été abandonné!©<br />

De leur côté, tes magistrats ont entre eux <strong>de</strong><br />

piuh'rples conférences, et on en déduit qu© <strong>de</strong>s<br />

résolutions seront prises d'un instant à l'au-<br />

tre.<br />

Il est vraisemblable que <strong>de</strong>s arrestations sont<br />

imminentes ; te bruit court d'ailleurs avec<br />

persistance que ©e sera sans retard.<br />

Déclarations <strong>de</strong> M. Hamard<br />

Interrogé tout à l'heure sur les événements<br />

possibles, M. Hamard a déclaré qu'il ne pré-<br />

voyait pas pour sa part rien <strong>de</strong> -nouveau ; puis<br />

il a ajoute ces mots, qui donnent à sa pensée<br />

un© claire et grave précision :<br />

« Ne regar<strong>de</strong>z pas obstinément du côté <strong>de</strong><br />

la Sûreté ; s'A se produit quelque chose, ce<br />

sera plutôt du côté du palais. »<br />

L'interrogatoire <strong>de</strong> Rémy Couillard<br />

Vers 2 h. 45. Couillard est amené dans te<br />

couloir <strong>de</strong>s détenus ; son défenseur. M* Henri<br />

Géraud va s'entretenir avec lui ; la consigne<br />

est formelle : aucun journaliste ne peut s'ap<br />

prêcher du jeune valet <strong>de</strong> chambre.<br />

Mme Steinheil va, el-te aussi, s'asseoir dans<br />

le couloir intérieur où, ©n attendant d'être en-<br />

tendue, elle converse avec M" Antony Aubin.<br />

Plusieurs experts sont également là dans le<br />

couloir, <strong>de</strong>vant le cabinet d© M. Ley<strong>de</strong>t, ainsi<br />

que M. Gaillard, 1© bijoutier ; ils ont été appe<br />

lés pour se prononcer sur la nature <strong>de</strong> la<br />

pierre trouvée hier au cours <strong>de</strong>s fouiltes pra-<br />

tiquées sous les combles.<br />

M. Ley<strong>de</strong>t sort <strong>de</strong> son eabiUet et appelle M.<br />

Chabrier, te cousin rte Mme Steinheil ; la dé-<br />

position du témoin porte sur les événements<br />

qui se déroulèrent dans l'après-midi <strong>de</strong> ven-<br />

dredi, dans l'hôtel d© l'impasse Ronsin ; M.<br />

Chabrier n'apporte aucun fait nouveau vrai-<br />

ment intéressant.<br />

M. Ley<strong>de</strong>t entend alors M. Lucien Gaillard<br />

le bijoutier qui fabriqua la bagne dans la-<br />

quelle fut enchâssée la perte ; puis M. Bouin<br />

l'expert joaillier chargé d'expertiser cette<br />

perte; -enfin, un ouvrier <strong>de</strong> M. Gaillaiid, qui est<br />

venu indiquer la façon dont fut <strong>de</strong>ssertie la<br />

porte.<br />

Vers 3 heures, M. Ley<strong>de</strong>t charge un inspec-<br />

teur <strong>de</strong> la Sûreté d© lui amener Rémy Couil-<br />

lard.<br />

Lo juge l'interroge sur ses antécé<strong>de</strong>nts, lui<br />

fait raconter sa vie en province, puis à Paris,<br />

©nfin il l'interroge sur la présence <strong>de</strong> la perte<br />

dans son portefeuille.<br />

Le jeune valet <strong>de</strong> chambre proteste <strong>de</strong> son in-<br />

nocence, répétant sa fameuse phrase : « Je<br />

suis innocent, si la petto se trouvé dans mon<br />

calepin, c'est quelqu'un qui l'y a mise. »<br />

M. Ley<strong>de</strong>t fait alors appeler Mme Steinîiail ;<br />

la confrontation ne commence pas encore car<br />

Rémy Couillard sort <strong>de</strong> chez te juge et i'fiMQta<br />

avec son avocat sur un banc.<br />

La confrontation<br />

Quelques instants s'écoulent, puis M Ley<strong>de</strong>t<br />

ordonne qu'on amène <strong>de</strong> nouveau Rémy Couil-<br />

lard dans son cabinet ; la confrontation com-<br />

mence ; quo donnara-t-eiMe ï<br />

Bruits sensationnels<br />

Taudis qu'avocats et journalistes d'tscuten<br />

avec animation sur l'innocence ou la culpabi-<br />

lité cte Couillard, on voit tout à coup M le<br />

substitut Grandjean sortir précipitamment' du<br />

gfttoel <strong>de</strong> M. Ley<strong>de</strong>t et se diriger en toute<br />

hâte vers In cabinet <strong>de</strong> M. Mon 1er. procureur<br />

<strong>de</strong> la République et en revenir bientôt en aussi<br />

gran<strong>de</strong> hâta.<br />

Cet inci<strong>de</strong>nt cause une agitation fébrile dans<br />

les couloirs ; tes bruits tas plus contradictoires<br />

circulent aussitôt ; on assure, sans qu'il eoit<br />

possible naturellement, d'.e.u obtenir con-llnnu-<br />

tion, qu'une perquisition n été ordonnée pur<br />

M. Ley<strong>de</strong>t, chez une personne do l'entourage<br />

d© Mm© Steinheil.<br />

Los gens qui se prèsoiiUmt les mieux infor-<br />

més, déclarant qu'il s'a ;it <strong>de</strong> M. Chabrier, lu<br />

cousin do Mme SUoniioii ; il serait .accusé<br />

d'avoir placé La -porta dams te portofoui 1.1c ote<br />

l^tatmi CuuJJJLacd , Win axrosta&ou «irait uiwui<br />

Un navire en feu<br />

Malte, 25 novembre.<br />

Le vapeur anglais Sardinia, venant <strong>de</strong> Tan-<br />

ger à <strong>de</strong>stination d'Alexandrie, ayant à bord<br />

300 pèlerins marocains pour la Mecque, brûle<br />

<strong>de</strong>puis ce matin <strong>de</strong>vant Malte.<br />

On craint que. les victimes ne soient très<br />

nombreuses.<br />

Ls feu empêche tes secours d approcher ; le<br />

navire est abandonné ; on assure que plus <strong>de</strong><br />

cent personnes auraient 'péri dans l'incendie.<br />

Malte, 25 novembre.<br />

Le vapeur Seerdinia, qui est en flammes, se<br />

trouve à un mille du port ; les passagers et<br />

tes membres <strong>de</strong> l'équipage, pris <strong>de</strong> panique,<br />

ont sauté à la mer.<br />

Un vent violent empêche te sauvetage ; tes<br />

remorqueurs <strong>de</strong> l'Amirauté se portent néan-<br />

moins au secours du navire ; te vapeur Sar-<br />

dinia venait <strong>de</strong> repartir pour Alexandrie, après<br />

avoir' fait escale ici.<br />

Malte, 25 novembre.<br />

On assure qu© plus <strong>de</strong> cent personnes au-<br />

raient péri dans l'incendie du steamer anglais<br />

Sardinia.<br />

Le feu s'est déclaré dans tes cales au mo-<br />

ment où te Sardinia venait <strong>de</strong> quitter Malte ;<br />

1© capitaine s'est rapproché <strong>de</strong> la terr© pour<br />

permettre te sauvetage, mais l'état <strong>de</strong> ta mer<br />

a empêché d'apporter <strong>de</strong>s secours immédiats.<br />

Les passagers, qui ont tenté <strong>de</strong> se sauver à<br />

la nage, ont presque tous été noyés ; tes au-<br />

tres ont. cherché un refuge à l'arrière du na-<br />

vire, encore intact, mais bientôt les flammes<br />

ont tout envahi.<br />

Une immense colonne <strong>de</strong> feu continuant à<br />

s'élever, <strong>de</strong>s scènes terribles ont ©u lieu, sur-<br />

tout parmi les cent cinquante Marocains, dont<br />

la moitié presque a péri.<br />

Malgré tes difficultés, le sauvetage se pour-<br />

suit, dirigé par l'amiral en chef ; te nombre<br />

total <strong>de</strong>s blessés ©t <strong>de</strong>s victimes est encore in-<br />

connu.<br />

Aux termes <strong>de</strong> la loi du 14 avril 1968, les<br />

hommes d© la réserve et <strong>de</strong> l'armée territo-<br />

rial© qui, au moment <strong>de</strong> leur convocation,<br />

remplissent effectivement les <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong> sou-<br />

tien <strong>de</strong> famille peuvent recevoir, .pendant la<br />

durée <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong>, une allocation journa-<br />

lière <strong>de</strong> 0 fr. 75, qui est majorée <strong>de</strong> 0 fr. £S<br />

pour chaque enfant d© moins <strong>de</strong> 10 ans à la;<br />

charge <strong>de</strong> l'homme convoqué.<br />

Dès qu'ils ont reçu la carte postale-avis, qui .<br />

leur ©st adressée dans te courant du mois <strong>de</strong><br />

novembre par 1© commandant <strong>de</strong> recrute-<br />

ment, pour les prévenir qu'ils <strong>de</strong>vront ec-'<br />

comiplir un© périoid© d'instruction l'année<br />

suivante, les réservistes et territoriaux qui<br />

croient avoir <strong>de</strong>s droite à l'allocation susdite,<br />

doivent adresser au maire d© la commune da<br />

leur rési<strong>de</strong>nce (pour Paris, au maire <strong>de</strong> leur<br />

arrondissement), un© <strong>de</strong>man<strong>de</strong> accompa-<br />

gnée :<br />

1° De la -carte postaleavis :<br />

2' D'un relevé <strong>de</strong>s contributions - payéca<br />

par la famite et certifié par le pero&pteur ;<br />

3" D'un état certifié par te mafro <strong>de</strong> la com-<br />

mune et indiquant le nombre et la position<br />

<strong>de</strong>s membres d© la famille vivant sous 1e<br />

même toit ou séparément, les revenus et res-<br />

sources <strong>de</strong> chacun d'eux.<br />

Sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, le pétitionnaire <strong>de</strong>vra dé<br />

clarer que ni lui ni la famille ne eout imposés<br />

ni ne possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ressources dans une com-<br />

mun© autre que celles pour lesquelles est<br />

produit te relevé <strong>de</strong>s contributions.<br />

Les intéressés sont invités à remettre oe»<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'allocation aux maires avant le<br />

15 décembre.<br />

CHEVAUX DE LOCATION<br />

Tout réserviste non gradé da l'armée d©<br />

terre et <strong>de</strong> la 17' région pourra êtr© autorise<br />

à amener, pour les gran<strong>de</strong>s manœuvres, un<br />

ou <strong>de</strong>ux chevaux lui appartenant. —- l a <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong> <strong>de</strong>vra en être adressée, veïbuleinout<br />

ou par écrit, avant 1© 1" juin VM, -a com-<br />

mandant <strong>de</strong> la briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> gendarmerte.<br />

Ces chevaux, d© toutes robes, <strong>de</strong>vront êtrs<br />

<strong>de</strong>s chevaux castrés ou <strong>de</strong>s juments non -re-<br />

connues pleines, d'une taille comprise entr©<br />

1 m. 48 et 1 m. 62, avoir plus <strong>de</strong> six ans «t<br />

être en. état <strong>de</strong> faire un bon service au trait,<br />

avec 1© harnachement en service dans l'ar-<br />

mée. Ils <strong>de</strong>vront êtr* amenés au corps nus.<br />

munis d'un licol et d'un© bonne ferrure.<br />

Les réservistes auxquels la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aura<br />

©té accordée seront convoqués à l'époque <strong>de</strong>s<br />

gran<strong>de</strong>s manoeuvres à partir du jour où les<br />

animaux seront nécessaires. Ils seront char-<br />

gés <strong>de</strong> les soigner et même do tes conduire,<br />

s'ils justifient <strong>de</strong>s -aptitu<strong>de</strong>s nécessaire-, et<br />

seront renvoyés ©n même temps qu'eux.<br />

Courses <strong>de</strong> chevaux<br />

A AUIEUIL<br />

Paris, 23 novembre.<br />

Demain, courses à Auteuil; partants et montes<br />

probables :<br />

Prix <strong>de</strong> ta PorteDaupliine : Aueriîtaedt (Loutli),<br />

Satisfaite (A. Carter), I^dy Dawson (U. Parlrement),<br />

Badin (Pébor<strong>de</strong>). tllue BeU (Cartwrigut).<br />

Prix <strong>de</strong> Saint-Georges : Le Saulay (J. Eobinson),<br />

Donapale (i-Iarty). Bis <strong>de</strong> Ve.au (Dusseaux), Kinsa.l»<br />

(T. Lluirns), Abondance III [K. Pratt)-. partant dou-<br />

teux M-onne (Maisonnave). Bonjamin tCaHwrlfrht).<br />

Prix iKlatre : Crcusotin (HT. remvick), Quasimoil»<br />

(G. Parfremcntl, Fer (Piggott), Le Vexin (A. CartesJ<br />

Pacliico (G. Sauvai).<br />

Prix Trocadéro : Silésia (Sieffert), Rossinante (IIol-<br />

lobone), La Marmotta (Hawlans), ïrianon III (A.<br />

Carter), Laripette (R. Sauvai), Olivette (Berges).<br />

Prix Paul'S Cray : Le Pédant (Parlrement).<br />

Iaxarte ou Ma<strong>de</strong>moiselle Aminthe (R. Saurai). Rosj-<br />

Letty (loutti). Vestale II (A.-E. Bâtes), I« Lauta-<br />

net II (A.-V. C1ia.pinnn), Dodo (Sheppaixi), yuatrelcu<br />

(X.). Koscoff (Ixiyr.es).<br />

Prix Cap : Clianouie (R. Sauvai). Kinsale (G. Par-<br />

frememt). Augsbourg (Mai-lin), AUecro II (A. Car-<br />

ter). Novare (Diifly), partant douteux Coq II (X.).<br />

MMUaMÉM<br />

Paris-Sport : Satisfaite. Auerstaedt. — Le Saulay,<br />

Abondance. — Quasimodo, Le Vexin. — Trlanon III,<br />

Wilcl-Aster. — Ecurie Veil-l'icard, Ricotti. — Clia-<br />

noine. Kinsale.<br />

tadtajf : 1> Saulay. Ris do Veau. — Qu.isimod».<br />

Fer. — vvim Aster. Trianon 111. — repréncnt.aut<br />

Veil -Picard. Qnatrefen. — Chanoine Kinsale.<br />

Les Débat) .' Auerstaedt. Bine Belle. — Le Saulay,<br />

Ris <strong>de</strong> Veau. — Quasi modo. Pachicn. —- Trianon IU,<br />

vend Aster. — Ecurie v«U-Picanl. — Chanoine.<br />

Allegro IL<br />

Lu Liberté : Satisfaite. Bine Belle. — Le Saulay<br />

Abondance ÎI. — -Qunslmodo. Le Vexin. — vvùd<br />

Aster, Silésia. — Ecurie Vcil-Pic.ird, Rosy ietty. —<br />

Chanoine, Coq II.<br />

Ln Pairie : Anoralnoctt. Satisfaite. — I,e Snular<br />

Ris <strong>de</strong> Veau. — Qtiasimodo. Per. — Trianon ni'<br />

Larlpette. — Ecurie Vetl-Picard, Quatrotau. — Chai<br />

noine. Aiursuourg.<br />

Llntransiacant : Blue nette, 'Auerstaedt. — f.o<br />

Saulay, Kinsale. — Quasimorto, Fer. — Silésia La-<br />

ripetle. — Ecurie tel! -Pion M, Rosy T/>Wy. — 'Cha-<br />

noine, Kinsale.<br />

Luttes<br />

A L'APOLLO<br />

_ Paris, 83 novembre.<br />

Constant le Marin. Relire, tombe Melimed, Turc.<br />

Paul Pons ot Laurent lo Ben uo.nl roi s. match nul.<br />

IV tarse n. Danois, tombe Rumanuff, Russe.<br />

Ail CASINO DE r»nis<br />

P.uloubny tambe iv.njr.il.<br />

Angldo tombe Srhnei<strong>de</strong>r.<br />

Ons tomlK) Rnggnro.<br />

imncier<br />

Paris, 25 novembre.<br />

T© revirement qui s'est opéré tuer dans l'at-<br />

titu<strong>de</strong> du marché <strong>de</strong> New-York a eu une répor-<br />

Btuaton -<strong>de</strong>s plus heureuses sur l'ouverture <strong>de</strong><br />

la séance d'aujourd'hui, notamment sur les<br />

cours <strong>de</strong>s valeurs cuprifères, qui débutent eu<br />

èbullition.<br />

MiuUreurcusernient, <strong>de</strong>s bruits Inquiétants,<br />

fols que le rappel do l'ambassa<strong>de</strong>ur d'Autri-<br />

che à Constantinople, ne tai\loui pa.s à influen-<br />

cer certains autre* compartiments, dans les-<br />

quels se produisent dos réalisations qui s'ar-<br />

rvttuil bientôt, il est vrai, MU le démenti ,| 0i,.<br />

né à la nouvelle ci-<strong>de</strong>ssus.<br />

Néanmoins, «ftuf sur ta Rio, les di'irxvsi lions<br />

restant aiutôt hAsUanbv, Roqu'ou clôtura rril<br />

L'OFFICE DU VIN<br />

L'Office du Vin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux pouvoirs pu-<br />

blics :<br />

Ie Une prime <strong>de</strong> cinquante centimes par <strong>de</strong>-<br />

gré, à la distillation <strong>de</strong>s vins, payé© par J'aug-<br />

imentation, <strong>de</strong> cinquante centimes par h cet»<br />

sur les droits <strong>de</strong> Ksiireulla't-icm <strong>de</strong>s vins, aidée si<br />

2° La dtathMatitm obligatoire <strong>de</strong>s viiisdètec-<br />

besoin par subvention cte d 'Etat ;<br />

•tueux, qualifiés tels par <strong>de</strong>s experts dégusta-<br />

tours ;<br />

3° Le vinage <strong>de</strong>s vermouths et. vins <strong>de</strong> Jii-<br />

quour fait exclusivement par les trois-siix <strong>de</strong><br />

vin, et .leur taxation au <strong>de</strong>mi-droit :<br />

4° La désignation « vinaigres •» réservée ex-<br />

clusivement aux vinaigres du vin et. <strong>de</strong> ses<br />

dérivés ; et nue légiisHation moins tiacassiére<br />

pour îles vinaigres <strong>de</strong> pur vin ;<br />

5» Des 'facilités d'exportation du vin ci <strong>de</strong><br />

ses dérivés ;<br />

-C" La suppression <strong>de</strong>s droits d'octroi ;<br />

7° L'acquit blanc irecompagnant tous tes pro-<br />

duits faits .avec <strong>de</strong> l'alcool <strong>de</strong> vin ;<br />

'8° La désiignation « ©an.x-dc-vie » réservé©<br />

exclusivement aux produits <strong>de</strong> la distillation<br />

du vin ;<br />

D° La suppression du dégrèvement ]iour 3©»<br />

plantations, son remftocemantcar nue sw-ram-<br />

position cl irencoii-i-ageioent a l'an ac.liage par<br />

u-n dégrèvement ;<br />

10° L'abaissement <strong>de</strong> 25 % du barème du ta-<br />

rif 10B et son oippllcatiou à tous tes réscsnnx ;<br />

11" La suppression du sucrage, sauf pour t»<br />

chaptalisa tionj, pour laquelle le sucre paierai'<br />

tes mêmes droits que l'alcool en puteSBBCJij<br />

iaoliapUi.li.-al.HHi par l':i,!c.oel do vin et. te mou»<br />

concentrt; <strong>de</strong> raisin frais, tant qu'elle soie au-<br />

torisée avec lo sucre ;<br />

12" La «niiie <strong>de</strong>s sucres à partir <strong>de</strong> 10 Uftas*<br />

13° La suppression <strong>de</strong>s vin* <strong>de</strong> seervad© ©*<br />

vée mémo pour la. con«t>imna.| km fanii Halle ;<br />

1te La. siirveWanee <strong>de</strong> Ja, fabi u nttan, en A 1 -<br />

géri© comme en franiioc, <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> ditf"'<br />

sion et piquet! os, qui <strong>de</strong>vront ohl-igul iroineal<br />

être transformés en aicool ;<br />

I.V 1,'cl.cvalaoii à :t ri-an es tes 100 U«t0» «<br />

droit, <strong>de</strong> circiftation sur le® vendanges B**"<br />

Ches ; ,«<br />

6» La surveiiblance <strong>de</strong> la vente du vin cJ** '*<br />

débilanit.<br />

L'Office dn Vin invite tous les gi oiipetmenH*<br />

cenooenotanz et agnicoites * loiudre tours<br />

forte aux Biena pour obtenir 1© sucrés dos '<br />

veiwlication n'innm-rccs i i .lésais, it ml ta rca<br />

li.sat.ion assurerait le WflèWineiil du iiiar«*<br />

<strong>de</strong>s vins.<br />

lïôziers, |e 25 novembre <strong>1908</strong>.. <<br />

CARNET tôCROLQQKfffl<br />

Nous nvons le r««ret d'api" emiie la in«rl <strong>de</strong><br />

la II>DII,M > (Cil uiaèi-e <strong>de</strong> Itoiizaiul. uoo ' ' ,i,Unbra.<br />

semejit endormlo dans le Seipnrur lo H " <br />

Mme <strong>de</strong> K'in /aiiU r.a la m c- .le M. le o''"„<br />

nouzaud. notre ami, Uuijours dévoué a ia<br />

n»y n lista el i-nthoJunw. _«,ffni»rt<br />

Une foule nomhe.-ii.w el reruelllle "^^''"^ÇSïïi<br />

* «n <strong>de</strong>rnlhre rt-nmeure Ii


-Ml<br />

Aimât** <strong>de</strong> I'.ord'a été fa.it<br />

ictuel <strong>de</strong> la<br />

<strong>de</strong>puis le<br />

inure, ivinaï;."," a tac f,<br />

/peut se foin- ,,„« ^••»>'J«.eI (HMI-.T<br />

I n - Noue naivon» p*t voulu tftMff *•»<br />

(Jnmté rendu uni pr-*-N« «HH» irillqnn q"'<br />

»'nmtpoî#, irr»n aui m u*m <strong>de</strong> o uicvwu. mur<br />

A LA CHAflBJRE<br />

Paris, <strong>26</strong> novembre,.<br />

Le ministre do l'intérieur a déposé sur le bu<br />

pcn.il <strong>de</strong> la Chambre un projet do loi relatif n<br />

la re:;l'C'iiicntal,ion <strong>de</strong> la circulation dos noua-<br />

dco.<br />

Los WSÊtèm du Midi cl l'Impôt<br />

Paris. I r.novenmre.<br />

On ( (iirmiiinique la note ollicieuse -suiviinjc :<br />

c M Caillaux a n\u M. Albert Snrrant. 0 ; fe.<br />

vrter. 155 ! mars, 155 ; avril, 155 : mai, Uf M :<br />

iuiri l»h0 ; juillet, 155 50 ; août, 135 50 ; solil-embw,<br />

tûfi 50 ; octobre, 15fi W» ; novembre l'.iiis. I..0 ; da-<br />

c(vnibi« V.*\. Tendance Simienne Ventes, tm<br />

, _ or mata : Janvier iwn, ici i février.<br />

Ha" : mars, 163 ! avril, 103 ; mai. 163 ; JM.II.<br />

Jnill'ol. IC.'i : aoCI, W,<br />

.imvxsmhno unis. 11<br />

tenue.<br />

TAJIN<br />

Allit.<br />

Foire du *?3 novembre 1<br />

rrodilMs .-iKl-icolcs. ... Mac 111 1rs n-iinnies ;<br />

harir'ols. va le, le ton' l'lier.tbis niasses,<br />

,, -;,' [HircH R-ras, i l«; oies prasscs et mortes. 10;<br />

dindons vivants, 1 70; ('.maint,, vivants, 1 70: ca-<br />

nards Ri'as et. morls, V '.'0; .poules et poulet*, 1 (s>j<br />

cliiinons, fr., Je huit le kilo.<br />

il-'.iifs, l 40 ila dou/Alne.<br />

MAllCUIi DE rAKIS<br />

lui V) novembre.<br />

Farine*. Courant, TO 05-, prochain, 05; i m-<br />

vier février. '.'» 7(1; piawanM*. SO 4 rte niant,<br />

30; Umd.i nc.o calme.<br />

mi:.|«»niblo en cuves a nu, S0; ootu ml<br />

70 7!». I>i" bain, 74 7.». '. luwmiui . tt 7.. '• dt> m,in,<br />

l," huidanee snutonue.<br />

Lin. - l »i..|'.'iui.'.c> eu çuvos 4 au, M », Wi.'al,<br />

i<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


Jeudi <strong>26</strong> <strong>Novembre</strong> 1903<br />

ttBSKBMiataSKataiait<br />

4 promters. W! 35; 4 £e mars,<br />

proohaii!.<br />

51;<br />

30; 4 pre-<br />

riwil, ai sa;<br />

aui?«S Je*».<br />

U 60; prochain,<br />

tenclMïro soutenue.<br />

ci,,--! — Courant. 89 «75;<br />

S» soutenu»; roux cultte, 20 875;<br />

gg K7r>; raffinés, et.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Do as novemb re.<br />

Blés — V-erimea. On col» par ton kilos : Blés <strong>de</strong><br />

Oaruniv» M ù W 25 l'hecko.<br />

Farines — Maauwes sujaéi'iourcs à cylindres du<br />

haut D«SB 31 75; premières maripio», 31 50.<br />

Sons e* râpasses — Fermes. On cote en disponible :<br />

seos 15 fr.; sons ordinaires. 13 60: remoula««s.<br />

«i f r • wpa» «wlinaires, 13 50 à 14 tr.<br />

Mita — Mata roux, 19 fr. ; CliwiaajWlni, sa fr.<br />

Avoine. — Grises du Poitou, 18 25; Bretagne gri-<br />

m , i« SB; noires,<br />

Seigles.<br />

W 50.<br />

On cote : 17 50.<br />

Ornes. On cote : pays, 18 5»; Algérie, H 50.<br />

HAUTE GARONNE<br />

vesces noire». t«#<br />

; mlnot extra on<br />

kilos. 17 50; re-<br />

luzerne ou satn-<br />

Toiilouse, le 35 novembre.<br />

ires supérieurs, les 80 kilos, 18 à ia 25 -, baissa J<br />

"blés bonne qualité. 18 ; blés ordinaires, 17 50.<br />

Selelo les 75 kilos. 13 a. 13 50; orge, les 00 kilo*<br />

m ,i 10 50 1 avoine, les 50 kilos. 9 a 920 : mais blano<br />

ST» 75 kilos <strong>de</strong> 10 a 10 fr.i haricots, l'hectolitre, 18 a<br />

M - levés les 65 kilos, 13 50 à 13 75;<br />

Kl kilos. 1? a 19.<br />

Minot fleur, les 122 kilos 40 fr.<br />

premières, 38 fr. ; R. G., les 100<br />

passes, 15 i 16; sons. 13 50 à 14.<br />

Trèfle les 100 kilos. 100 à 10D;<br />

t %X^ulZv^t.- Foin, 3 fr. 80 a 4 fr. 20;<br />

sainfoin, 1 recoupe (nouveau), 4 francs à 4 fr. 50;<br />

sainfoin, <strong>de</strong>usièjne et troisième coupes, 3 francs et<br />

a fr 40: paille <strong>de</strong> blé, 2 fr. 4 ©à 2 fr. 80; paille<br />

d'avoine, 2 termes à 2 fr. 20, le tout les 60 kilos.<br />

Bois à brûler, les 50 kilos, <strong>de</strong> 1 fr. 40 à 1 fr. 45.<br />

j/ercuriale-maraîc/ière ds <strong>Toulouse</strong><br />

Marché du 24 novembre <strong>1908</strong> .:<br />

Ail eu gerbes, la gerbe, 1 fr. ; carottes, le .paquet,<br />

0 10; céleri, lo 100 4 50; chicorée, les 1O0 pieds, 3 fr.;<br />

choux, la corbeille, 1 25; eplnards, le kilo, 0 20;<br />

laitue, les 100 pieds, 3 50: laitue romaine, les 100<br />

pieds, 3 fr. ; navets, le paquet, 0 05; oignons en vrac,<br />

3es 100 kilos, 15 50; oignons moyens, en -paquet, 16;<br />

oignons petits en paquet, 20 fr.: persil, le kilo, 0 25;<br />

poireaux, le paquet, 0 40; pommes <strong>de</strong> terre, les 60<br />

kilos, 3 75; radis noirs, le 100, t 50; salsifis, la botte,<br />

0 30; scarole, les 100 pieds, 3 T5; scorsonère, la botte,<br />

0 30; violettes, le bouquet, 2 tr.<br />

Marché <strong>de</strong> gros A'Arnaud»eriuird<br />

<strong>Toulouse</strong>, 25 novembre.<br />

Chorus, la oorliellle <strong>de</strong> 16, 0 75; céleri, ire qualité,<br />

S 76 lies 32 pieds; 2" rroatrle, 2 SS5 les 32 .pieds; ctilço-<br />

*ée frisée, 3 25 tes 100 pieds; scarole, 3 fr. les 100<br />

l>tods; carottes, 0 10 le paquet; navels. 0 05 le pa-<br />

quet: poireaux, 0 30 le paquet; céleri-rave Ire Qua-<br />

ntité. 0 35; y qualité, 0 20, le tout le paquet <strong>de</strong> 8<br />

.pieds ; choux do Bruxelles Ire qualité, 1 75 lo pa-<br />

nl«r; cRroulUcs Ire qualité, 0 75 la pièce; 2" qua-<br />

lité, 0 50 la pièce; scorsonère, <strong>de</strong> o 30 à 0 35; sal-<br />

sifis hlanc .<strong>de</strong> 0 25 * 0 30; oignons socs, <strong>de</strong> 0 15 il<br />

0 25 le paquet; pornanes <strong>de</strong> terre, <strong>de</strong> 3 50 à 4 fr. le<br />

eac <strong>de</strong> 00 kilo».<br />

GERS<br />

Nogaro.<br />

Place <strong>de</strong> ta volaille. — Œuf», i 40 la douzaine;<br />

poulets, <strong>de</strong> 3 il 3 25; poular<strong>de</strong>s et poules, <strong>de</strong> 4 à 5 fr.!<br />

canards, do 5 a 5 50; din<strong>de</strong>s, do 10 à 11 fr. ; dindons,<br />

do 14 a 15 fr. ; pinta<strong>de</strong>s, 4 50; oies maigres, <strong>de</strong> 11<br />

à 14 fr. ; le tout la paire.<br />

Perdreaux, 2 fr. ; palombes. 1 fr.; lièvres, <strong>de</strong> 5 à<br />

6 tr.; lo tout la pièce.<br />

Canards gras morte, 1 80; oies grasses mortes, 2 fr.<br />

le tout le kilo.<br />

Foies d'olo gras, <strong>de</strong> 5 à 6 50 le krUo.<br />

Place aux cochons. — Cochons <strong>de</strong> lait do <strong>de</strong>ux a<br />

.trois mois, <strong>de</strong> 30 a 50 fr. ; cochons dits do marché,<br />

<strong>de</strong> 70 A 100 fr. ; le tout la pièce; cochons gras, 55 fr.<br />

les 50 kilos.<br />

Place <strong>de</strong>s bœufs. — Veaux <strong>de</strong> six mois, 500 fr.;<br />

bouvillons d'un an, <strong>de</strong> 600 ù 650 fr.; bœufs <strong>de</strong> qua-<br />

tre ans, <strong>de</strong> 800 à 900 fr.; boeufs ••••<br />

— 3 % or 189t.. «.**»•#»««<br />

_ 4 % or 1893 o..~.«<br />

_ 4 % or 1884 r»»-,<br />

— 3 1/2 % 1894<br />

— 3 % 1896<br />

_ 5 % 1906 tout payé<br />

Bons du Trésor 1904<br />

Lettres do gage 3 1/2.<br />

Dette ottomane unifiée •<br />

Ottomanes priorités ••<br />

Ottomanes 4 °/, cons...........<br />

Douanes ottomanes ...<br />

Lots du Congo ......<br />

...cpt<br />

..tmo<br />

cpt<br />

...Une<br />

cpt<br />

....Une<br />

.....cpt<br />

....tmo<br />

.....cpt<br />

....tme<br />

GRANDE<br />

Stslties, Chemins d<br />

FÂBRIQIi<br />

DE<br />

Croh 4ufe/s, eto<br />

fëarbrerie tRsligiswî<br />

Rue Côte-Pavëe Montaudr3.11,<br />

TOCLOUSS<br />

ECULPTEUR-STATUAIRB<br />

Hue Saint-Etl«nne, .18<br />

CHASUBLERIE. BRODERIE<br />

BRONZES<br />

Et Orfèvrerie d'Eglise<br />

CHRIST m FONTE<br />

POUR CROIX DE MISSION<br />

MAGASINS ET BUi<br />

Rue Sâint-Etienne,<br />

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22 st<br />

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PRECÉO.<br />

COCOS<br />

OU IOUS<br />

— ' -<br />

9(5 30<br />

96 60<br />

96 75<br />

9(1 77<br />

97 60<br />

97 60<br />

456 50<br />

456 75<br />

34<br />

84 75<br />

84 55<br />

520 75 5Ïi M<br />

97 10 97 10.<br />

103 .. 103 25<br />

858 75 9B 80<br />

96 52 96 50<br />

94 50 94 55<br />

103 70<br />

103 70<br />

103 80 •*•..**:'<br />

53 25<br />

53 20 53 12<br />

87 15 87 30<br />

74 90<br />

84 60<br />

85 35 85 50<br />

85 20<br />

85 ..<br />

8f> 15 86 10<br />

85 85<br />

85 55<br />

71 00 71 90<br />

84 40 84 10<br />

84 80 84 85<br />

76 50<br />

75 U0<br />

70 10 70,»,<br />

99 20 99 10<br />

513 .. 511 75<br />

74 65 74 90<br />

91 92 81 57<br />

457 50 488 .1<br />

493 .. 494<br />

85 «.<br />

85 ..<br />

Banque do France<br />

Banque <strong>de</strong> France. ........<br />

Banque Paris<br />

Comptoir d'Escompte....<br />

Crédit Fon<strong>de</strong>r<br />

Crédit Lyonnais<br />

Crédit Lyonnais<br />

Société Générale<br />

Banque ottomane<br />

Banquo ottomane<br />

Bûne-Gue'ma -<br />

Est-Algérien<br />

Paris Lyon-Medïterranéo<br />

Midi<br />

Nord ........<br />

Orléans «••••<br />

Ouest »«••<br />

Ouest-Algérien .«....>••<br />

Autrichien •••<br />

Lombar<strong>de</strong> ••••<br />

Nord-Iispagne ••<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais «<br />

Saragosso<br />

1<br />

Saragosse ••••<br />

Charb. Sosnowtce w<br />

Charb. Sosnowlce<br />

Compagnie Parisienne du Gaz...<br />

Compagnie TransaUanttque. .......<br />

Messageries maritimes.<br />

Métropolitain<br />

Rio Tlnto...<br />

Suez (Canal marlt.)...<br />

[ Tliomson-Houstou<br />

Carmaux —<br />

.cpt<br />

tmo<br />

.cpt<br />

tmo<br />

.cpt<br />

tmo<br />

tmo<br />

......... .tmo<br />

., tmo<br />

««-.KO ....<br />

Etat d'Alagoaa<br />

Iluanchaca<br />

Briansk<br />

De Beers, *...»»-<br />

Tharsis «••• —<br />

Val d'Aran «*«»«.«<br />

May<br />

Cape Copper >-••<br />

Charlered<br />

East Rand •••••<br />

Goldflelds ••••<br />

Robinson Gold<br />

Raïul Mines<br />

APRES BOURSE<br />

3 %<br />

De Beers<br />

East Rand<br />

Rand Mines...<br />

4275<br />

4"Î70 .<br />

4370 ..<br />

152(3 .,<br />

4 l ?7D ..<br />

1523 ..<br />

696<br />

6:18 ..<br />

735 ' !<br />

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§2 FouilMon du <strong>26</strong> novembre <strong>1908</strong><br />

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XIÏ<br />

Mais il n'avait rion d'effrayant, do ré-<br />

pulsif ; il avait, su conserver jusiju'à la<br />

ân ce eharmo d'élégnince et <strong>de</strong> douceur,<br />

eo pouvoir <strong>de</strong> s© contraindre, pour no<br />

jamais gêner ni rebuter les autres. D'é-<br />

pais bandages soutenaient et cajchaient<br />

ki pauvre fron-t brise, la tête cfui <strong>de</strong>vait<br />

n'être plus qu'une plaie. La gravité<br />

ntôme <strong>de</strong> l'horrible blessure, détermi-<br />

nant une paralysie partielle du oerveaiu,<br />

avait diminué, presque suporimé lasouf-<br />

rranee. Dans sa mortelle blameheur, le 1<br />

visage restait calme, à peine changé,<br />

l'expression luci<strong>de</strong>, et, sitôt, que Cathe-<br />

rine eut dit, :<br />

« — C'est moi, Sacha ! » elle vit poin-<br />

Are un sourire, sentit les doigts qu'ello<br />

touchait se serrer contre les siens.<br />

Ellorno savait pourquoi était venu a ses<br />

lèvres eo nom <strong>de</strong> « Sacha » qu'elle ne lui<br />

donnait plus dopuis leur enfance. Peut-<br />

être parce que cette enfance ce temps<br />

où l'en vient, innocent et faible, d© sortir<br />

dit néant, sernible, lonscjue le corps y va<br />

Retourner, se refaire, repturaître, avec la<br />

avec môme r innocence dcis<br />

ÎS ! I<br />

ffiui,- :-: expiées, phns towehainto encore<br />

celles cie*\ Ian'+«o wm coromiisos.<br />

AutouT d'elle, Catherine n'avait ni re- t<br />

marqué ni vu les vestiges d'une vie pas- j<br />

sée : les phoitog-raphies féminines à l'ai- j<br />

lure provocante, triomphalement grou- j<br />

pées aux places d'honneur ; d'autres tro-<br />

phées, incompréhensibles mais suspects;<br />

parmi les livres épars, <strong>de</strong>s couvea-tures<br />

aux titres scabreux, même <strong>de</strong> ces livrai-<br />

sons illustrées où la littérature <strong>de</strong> bas<br />

étage déploie ses scandales, poison au-<br />

quel Alexandre avait recouru comme il<br />

avait recouru à la morphine.<br />

Mais tout cela était effacé, disparu,<br />

noyé dans la pure lumière <strong>de</strong>s cierges,<br />

dans le rayonnement doré <strong>de</strong> l'icône. De<br />

son pas lent, <strong>de</strong> son geste majestueux,<br />

l'archimandrite s'était retourné, et, se<br />

rapprochant, venait donner la <strong>de</strong>rnière<br />

onction du second baptême pour la se-<br />

con<strong>de</strong> vie. Sur la bouche du mourant, la<br />

croix se posait, et le baiser qu'il y met-<br />

tait était humble ,sincère, repentant, le<br />

baiser <strong>de</strong> la suprême réconciliation.<br />

A présent, les graves psalmodies se tai-<br />

saient, le chatoiement doré et soyeux <strong>de</strong>s<br />

ornements sacerdotaux, le flamboiement<br />

<strong>de</strong> l'icône s'étaient éteints avec les cier-<br />

ges. Tout ce que la religion pouvait, don-<br />

ner d'espoir, comime tout ce que la scien-<br />

ce pouvait donner <strong>de</strong> soulagement, était<br />

épuisé ; après les mé<strong>de</strong>cins, les prêtres<br />

s'éloignaient. Essayant <strong>de</strong> reprendre leur<br />

ministère, «les amateurs indifférents, ve-<br />

nus là à un titre quelconque, s'agitaient,<br />

parlaient : Un monsieur au profil sec<br />

d'ancien marin qui. sans rien savoir, in-<br />

sistait pour l'opération du trépan, et une<br />

| vieille petite dame, touto confite en misé-<br />

j ricor<strong>de</strong>, qui avec <strong>de</strong> longs ohuchote-<br />

1 ments pieux, remettait h la sceur <strong>de</strong>s<br />

I images et dos médailles.<br />

D'antres encore entraient, sortaient,<br />

apportaient <strong>de</strong>s commissions, <strong>de</strong>s fioles<br />

i <strong>de</strong> pharmacie, observés du <strong>de</strong>hors par le<br />

concierge qui venait aussi <strong>de</strong> temps en<br />

temps* à la parte <strong>de</strong> la chambre jeter un<br />

coup d'œil <strong>de</strong> surveillance. Et Catherine<br />

restait h la même place, assise près du<br />

lit, la main toujours sur cette main<br />

inerte et les yeux sur ce visage aux pau-<br />

pières mi-closes, sentant sa présence re-<br />

marquée dans la confusion vagite <strong>de</strong>s<br />

autres présences, murmurant <strong>de</strong>s mots<br />

doux, les seuls entendus.<br />

— Vous êtes sa sceur ? <strong>de</strong>manda la re-<br />

ligieuse avec une compassion officielle.<br />

— Non, je suis la femme <strong>de</strong> son meil-<br />

leur ami. Mon mari va venir.<br />

Et, <strong>de</strong> cette voix dont le timbre si par-<br />

ticulier ne s'altérait pas encore, Keur-<br />

rrine murmura :<br />

— Roland doit arriver par le train <strong>de</strong><br />

dix heures 1<br />

Tout lui <strong>de</strong>meurait présent, jusqu'aux<br />

moindres détails ; la faiblesse seule ou<br />

l'entourage importun <strong>de</strong> ces envahis-<br />

seurs l'empêchait <strong>de</strong> parler.<br />

Peu h peu, <strong>de</strong>s sorties s'effectuaient<br />

le marin retournait vanter chez lui le<br />

trépan « qui aurait sauvé ce garçon-là<br />

et la bonne dame, ses pieuses recettes<br />

épuisées, so retirait avec un bon espoir,<br />

un très bon espoir, pour Pâme au moins.<br />

Les piétinements et les chuchotements<br />

passaient dans la pièce adjacente. Seule,<br />

la religieuse était restée à son poste, si<br />

effacéo et si absorbée dans sa tâche<br />

qu'ello no comptait pas.<br />

Alors, Alexandre reprit, avec cette ai-<br />

sance singulière, cette préoccupation dé-<br />

mesurée <strong>de</strong>s petites ohoses <strong>de</strong> la vie, quo<br />

certains mourants gar<strong>de</strong>nt jusqu'à la lin:<br />

— Vous avez eu la bague ?<br />

CaHherino la lui faisait, toucher à son<br />

doigt et il s'attendrissait :<br />

— Vous êtes bonne <strong>de</strong> l'avoir mise,<br />

d'être vonuo... J'ai encore été pour vous<br />

une cause <strong>de</strong> peine... Il faut me pardon- -<br />

ner cela aussi.<br />

« Cela », sa mort, il en parlait <strong>de</strong> ce<br />

ton enfantin qu'il prenait jadis pour ex-<br />

cuser ses fautes, petites ou gran<strong>de</strong>s, et il<br />

montrait l'immédiat ferme propos habi-<br />

tuel.<br />

r<br />

— Je tâcherai do me guérir... oui, je<br />

tacherai .<br />

Etait-ce là une <strong>de</strong> ces promesses falla-<br />

cieuses, ou r illusion! douce qui berce les<br />

agonies ? Son calme était si grand qu'il<br />

imposait à Catherine, qu'elle n'osait le<br />

troubler même par une effusion, qu'elle<br />

aussi <strong>de</strong>mandait, d'un ton <strong>de</strong> reproche af-<br />

fectueux :<br />

— Pourquoi, mon pauvre Sacha, pour-<br />

quoi ?...<br />

Et son' émotion l'emportant, néan-<br />

moins :<br />

— C'est pour cela que vous me quit-<br />

tiez ?... Et je n'ai pas su lo <strong>de</strong>viner, vous<br />

gar<strong>de</strong>r 1<br />

Cette prévoyance, cette divination im-<br />

possibles, elle se reprochait <strong>de</strong> ne pas<br />

les avoir eues, faute d'autre reproche à<br />

se faire, et il le comprenait, car il s «<br />

hâtait <strong>de</strong> répondre :<br />

— Vous avez fait pour moi tout ce qui<br />

était faisable ; il est <strong>de</strong>s choses hors dm<br />

pouvoir humain. Depuis longtemps, j'é-<br />

tais décidé... comme son père.<br />

Il n'en dit et nul n'en sut jamais da-<br />

vantage. Mais supposer n'était que trop<br />

facile : le gorme du mal atavique, ôpi-<br />

démique, développé par lo travail dos<br />

circonstances, la hantise <strong>de</strong> l'idée fixe<br />

croissant, avec l'accumulation <strong>de</strong>s mal-<br />

heurs, c'en était trop, Catherine elle-mê-<br />

me l'avait pensé. Une émotion, une souf-<br />

reux hors <strong>de</strong> la vie, il suffisait <strong>de</strong> se <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong>r oe qui l'y aurait retenu.<br />

Rien !<br />

Le mystère, c'était son intime pensée,<br />

son propre jugement sur l'acte accompli,<br />

s'il so repentait parce qu'on doit se repen-<br />

tir ou s'il regrettait parce qu'on ne peut<br />

s'empêcher <strong>de</strong> regretter. Cela non plus,<br />

il ne le dit et ne le laissa pas <strong>de</strong>viner.<br />

Des gens encore se remettaient à aller<br />

et venir, à le tourmenter <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers<br />

efforts par lesquels l'absurdité <strong>de</strong> la cons-<br />

cience humaine cherche à prolonger la<br />

souffrance, à reculer d'instants inutiles<br />

un terme désirable. Dans une torpeur <strong>de</strong><br />

fatigue, il s'abandonnait, ne murmurant<br />

plus que <strong>de</strong>s phrases embrouillées, par-<br />

lant do son petit filleul et en revenant<br />

toujours à Roland.<br />

Roland ! Co nom hantait aussi Cathe-<br />

rine comme une sorte d'obsession. Dans<br />

une heure, une domi-houre, moins <strong>de</strong><br />

était là, <strong>de</strong>vant ses yeux aussi, entré dana<br />

colite chambre penché sur ce lit, tel quo<br />

cette arrivée, elle qui n'était pas au lit <strong>de</strong><br />

mort <strong>de</strong> Clémence, qui ne savait, pas com-<br />

ment Roland pouvait aimer et pleurer.<br />

Et voilà que, brusquement, Roland<br />

était, là, <strong>de</strong>vant ses yenx aussi, entré dans<br />

cetet chambre nenchô sur ce lit, tel que<br />

peut-être elle se l'était imaginé, mais<br />

qu'elle no l'avait, .jamais vu, ayant laissé<br />

là sa morgue, oublié son orgueil, perdu<br />

mémo sa fierté, plié, rompu sous un do<br />

cm poupe qui brisent l'esprit pour met-<br />

tre le cœur à nu.<br />

— Alexandre I mon frèro chéri I<br />

Il n'aurait pu en dire davantage sans<br />

laisser jaillir ics larmes qui l'étoufiaient.<br />

Trop soudain, le malheur no lui avait<br />

franco <strong>de</strong> plus, l'énervomcnt seul, peut- I pas donné lo tamips <strong>de</strong> se préparer do so<br />

être, <strong>de</strong> ce jour d'orage, ot, la <strong>de</strong>rnière raidir, do œinrpreiwtre même et 'il res-<br />

résistanco avait, cédé. Au heu do compter tait atterré, glacé, sentant mio défaillan-<br />

tes mille raisons poussant la mal h eu- ' ce en lui connno ai, après lo long par-<br />

tage <strong>de</strong> l'existence <strong>de</strong> son ami, quelque:<br />

chose <strong>de</strong> cette mort fût aussi venu l'at*<br />

teindre, tandis que, par un phénomène!<br />

correspondant, la vie d'Alexandre seirt-j<br />

blait, au contraire, se ranimer à la sien-i<br />

ne, l'esprit confus s'éclairer <strong>de</strong> son ioA<br />

telligence.<br />

— Mon vieux Roland 1 1<br />

Ces mois vibraient comme autrefois,'<br />

la physionomie re<strong>de</strong>venait luci<strong>de</strong>, les<br />

pauvres yeux obscurcis se dilal nient,<br />

cherchaient vainement à distinguer lai<br />

visage do Roland, et une petite taquiner,<br />

rie so glissait encore dans cette exhortai<br />

tion :<br />

— Voyons, toi qui as toujours eu plus<br />

<strong>de</strong> courage que moi !<br />

Mais le courage do Roland fléchi-sait; 1<br />

II no pouvait retenir <strong>de</strong>s plaintes, près-, ..<br />

que <strong>de</strong>s reproches.<br />

— Pourquoi as-tu fait, cela ? Po;i!'que*<br />

m'as-tu abusé ainsi 7 Cette dépêche «U*,<br />

tu m'envoyais... et moi qui t'ai cru ' r<br />

Des larmes encore montaient qu'il<br />

chait, d'avaler, qui l'étranglaient, ot, avCOl<br />

uno soi-Le do rage il reprenait : j<br />

— C'est ma faute I C'était à moi d'à-'<br />

voir du bons sons, do la, pré\ oyanec poutl<br />

nous <strong>de</strong>ux, do ne pas le lai;, au- culminer<br />

dans ces misérables affaires, <strong>de</strong> no P 03<br />

te quitter au moins !<br />

Kouniino so souleva, agité, uno forW<br />

factico dans la voix :<br />

— Co no sont, pas les affaires, eom\<br />

mença-t-il. Les affaires smil arrangé M<br />

Il avait, eu un mouvement vers Cathe-<br />

rine, puis, retrouvant encore la n' 1<br />

du secret, do sa promesse, il se content<br />

I do dire, d'un ton <strong>de</strong> satisfaction néro,<br />

I presque joyouso : r'r^fi 1<br />

— Elle à voulu venir, tu vois t cei>u<br />

1 ollo qu i me soigne. ,,<br />

iA suivre J.<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


LE NUMÉRO 5CENTIMES<br />

Organe. qaotidicMi dc> Délensc «t Relisicro-se<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquataina, 36<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

^Jct€>jtrux^T«itsaxasrvia ÉDITIONS RÉGIONALES nrauuM.'&'Aosni<br />

M*.<br />

fcitniWUROKIW BT CÏÎPARi EMKNTS UJUTkOPlUS .... © fc.<br />

MrAKTEMKNTS «ON LIMHROrWSS 7 - *® -<br />

JÉTAAHUKR (U»ion pojtaJj) fQ - 20 -<br />

JUKC Abonnements partent d«« et «9 A» ehaquc moia «t saut payable»<br />

faut* ahaavamtxi CAtft itoU 4«r« «aaaavMWna* 4* oO<br />

40 '<br />

Ht—~Pyrê»Ù9&, Bitssas-Pyrénées, Lsméa»<br />

Jmm-Gi-Ganmne, Lot-et-Garonne<br />

fmm, Ami* HênmH, Pf$40s»^tiÊatÊk»<br />

Mante-Garonne<br />

Edition du matin spéciale a Tmlouse<br />

i s<br />

- 1 - SO<br />

•* 2 - •<br />

a - •<br />

•t Beclemoti «ont racuei dans<br />

*8. * <strong>Toulouse</strong>, «t ohez loua nos OcrrsspomdAnlJr<br />

FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL Jeudi <strong>26</strong> <strong>Novembre</strong> I908. - I8' Année - N° 5,866 BUREAUX A PARIS: <strong>26</strong>. RUE FEYDEAli<br />

Les Faits du Jour<br />

La Chambre a achevé la discussion du bud-<br />

cgt <strong>de</strong> la marine.<br />

On croit toujours que <strong>de</strong>s arrestations se<br />

rapportant à l'affaire Steinheil sont imminen-<br />

tes ; le bruit <strong>de</strong> l'arrestation <strong>de</strong> Mme Steinheil<br />

p couru à Paris, mais n'est pas confirmé.<br />

De nouvelles manifestations antiaulrichien-<br />

nes ont eu lieu à Rome ; les carabiniers ont<br />

jiû intervenir.<br />

D'après la « Liberté », les négociations turoo.<br />

bulgares viennent d'aboutir à un accord sur<br />

tous les points.<br />

On assure que l'ambassa<strong>de</strong>ur d'Autriche quit-<br />

tera Constantinoplc vendredi en raison <strong>de</strong> la<br />

continuation du boycottage <strong>de</strong>s produits autri-<br />

chiens en Turquie. —C-—<br />

Le général haïtien Lecomte a été exécuté par<br />

les révolutionnaires et la ville d'Aquin pihée.<br />

—l'-<br />

un vapeur anglais transportant <strong>de</strong>s pèlerins<br />

marocains à la Mecque a brûlé dans le port<br />

le Malte ; il y a <strong>de</strong> nombreuses victimes.<br />

Au tirage <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong><br />

Paris 1304, le n°205,Q83 a gagné 100,000 francs.<br />

—:—<br />

Voir par ailleurs les nouvelles qui nom<br />

tosf parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />

sant et surtout plus profitable à la vérité<br />

enregistrer les .aveux du rédacteur <strong>de</strong><br />

la Dépêche, lorsqu'il déclare un peu plus<br />

loin qu'il y a « dans lo pays, à l'égard <strong>de</strong>s<br />

parlementaires, un mouvement <strong>de</strong> mau-<br />

vaise humeur qui n'est pas encore très<br />

redoutable, mais qu'une circonstance for-<br />

tuite et imprévue pourrait transformer<br />

en une opposition violente et mena-<br />

çante. ».<br />

Voici le mot <strong>de</strong> la fin t<br />

« Si décidément, quoiqu'ils en puissent,<br />

dire ou faire, le peuple persiste à se scan-<br />

daliser <strong>de</strong> l'augmentation du traitement<br />

<strong>de</strong> ses députés, si ces députés, après en-<br />

quête sérieuse chacun dans sa circons-<br />

cription, acquièrent la certitu<strong>de</strong> que<br />

leurs électeurs les désapprouvent en cela,<br />

ls s'honoreront en s'acquittant du <strong>de</strong>-<br />

voir <strong>de</strong> revenir sur une mesure que l'opi-<br />

nion aura jugée prématurée, et, pan- un<br />

franc aveu <strong>de</strong> leur erreur, l'autorité re-<br />

viendra à leurs personnes, tandis que le<br />

régime parlementaire, vraie et indispen-<br />

sable forme <strong>de</strong> la République démocrati-<br />

que, reprendra son prestige. »<br />

Il faut, en vérité, que le mal soit bien<br />

grand pour que M. Aulard se soit décidé<br />

Les Mala<strong>de</strong>s<br />

Ite ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés<br />

Notre bon La Fontaine eût certaine-<br />

ment conté cette triste histoire en vers<br />

M. Aulard la narre en prose aux lecteurs<br />

<strong>de</strong> la Dépêche.<br />

C'est l'abomination <strong>de</strong> la désolation.<br />

Les parlementaires <strong>de</strong> la République<br />

n'ont pas encore la peste. Ils ont simple<br />

ment quinze mille francs par an l<br />

Est-ce trop ?<br />

Non, ce n'est pas assez, dirait pour un<br />

peu le citoyen Aulard. Mais le cuistre<br />

est un homme pru<strong>de</strong>nt. Il se borne à ob<br />

perver, avec d'infinies précautions, que<br />

l'augmentation <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité pariemen<br />

taire est « une bonne chose en soi n.<br />

Les princes <strong>de</strong> la Démocratie républ<br />

caine ne pouvaient pas se contenter du<br />

traitement <strong>de</strong> neuf mille francs que les<br />

élus <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s Etats monarchi<br />

ques n'eurent jamais la pensée <strong>de</strong> s'oc-<br />

troyer. La République n'est-elle pas<br />

après tout, un gouvernement à bon mar<br />

ohé ?... Poyr cette raison, députés et sé<br />

nateurs ne sauraient assez bien se servir<br />

Et c'est sans une minute d'hésitation<br />

qu'ils ont accompli la plus gran<strong>de</strong> ré-<br />

forme <strong>de</strong>s temps mo<strong>de</strong>rnes.<br />

M. Aulard ne les blâme pas, leur geste<br />

<strong>de</strong>vant leur donner « plus <strong>de</strong> loisir et<br />

plus <strong>de</strong> force pour poursuivre le bien <strong>de</strong><br />

leurs commettants ».<br />

Toutefois, tout le mon<strong>de</strong>, en France,<br />

ne pense pas comme M. Aulard, et M.<br />

Aulard est obligé d'en faire discrètement<br />

l'aveu aux lecteurs <strong>de</strong> la Dépêche. Oui,<br />

les « électeurs, surtout dans les campa-<br />

gnes, écrit-il, ont eu une tout autre im-<br />

pression et n'ont point jugé comme moi.»<br />

Et que dit-on dans les campagnes ?<br />

M. Aulard, qui se flatte d'avoir l'ouïe<br />

extrêmement fine, a entendu ceci notam-<br />

ment :<br />

— Si du moins, les parlementaires ga-<br />

gnaient leur argent, s'ils travaillaient sé-<br />

rieusement, s'ils travaillaient davantage<br />

<strong>de</strong>puis qu'ils sont mieux payés ! Mais<br />

non : les séances du Sénat, fait remar-<br />

quer la malignité, sont aussi courtes et<br />

aussi rares que par le passé, et c'est à<br />

peine si trois douzaines <strong>de</strong> députés dai-<br />

gnent assister aux séances <strong>de</strong> la Cham-<br />

bre, quand ces séances sont consacrées à<br />

la discusion tant soit peu technique <strong>de</strong><br />

projets <strong>de</strong> loi instituant le bien-être PU<br />

peuple ou simplement quand il s'agit <strong>de</strong><br />

'Siéger le matin. Levé avant l'aube, le<br />

paysan s'indigne à l'idéo que son député<br />

fait la grasse matinée.<br />

» Ces plaintes qui autrefois étaient as-<br />

sez rares, je les entends plus fréquem-<br />

ment dans les campagnes du centre <strong>de</strong> la<br />

France, aux lèvres <strong>de</strong> gens qui ne sont<br />

ni <strong>de</strong>s fron<strong>de</strong>urs ni <strong>de</strong>s opposants, et qui<br />

ont jusqu'ici voté pour <strong>de</strong>s républicains<br />

<strong>de</strong> soli<strong>de</strong> nuance. »<br />

Il faut ajouter que ces « républicains<br />

He soli<strong>de</strong> nuance » ne protesteraient pas<br />

«t. n'auraient jamais songé à se plaindre<br />

sans lo ciM. g0 „ _ car i' nis ( oire ferri<br />

vfm^v malad '° parlementaire que<br />

histoire iî:;?;;:;: 1 ;' M - A,]i ^ ^ ^<br />

Mariannrn'ava^ 51 ,C , SUbLil docteur dc<br />

ait W« trouvé le moyen<br />

le 8 <strong>de</strong> co mois, on <strong>de</strong>vra suspendre à cette !<br />

date tous les services du maghzen.<br />

SAINI-AULAIHE.<br />

Le 4 mai, Ahd el Aziz, se préparant à<br />

quitter Rabat, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> notre protection.<br />

Le 1" juin, il adresse aux signataires <strong>de</strong><br />

l'acte d'Algésiras une protestation contre<br />

la révolte <strong>de</strong> son frère.<br />

Le 27 juin, il pousse encore vers nous<br />

un cri d'appel. Il montre que son avenir est<br />

entre nos mains :<br />

Toutefois, Abd el Aziz, avant d'entreprendre<br />

cette expédition, <strong>de</strong>main <strong>de</strong> si le gouvernement<br />

<strong>de</strong> la République consent à assurer la protec-<br />

tion <strong>de</strong> 6on palais <strong>de</strong> Rabat, dans lequel il<br />

laisserait sa famille et ses serviteurs.<br />

Il craindrait, en effet, qu'en cas do revers,<br />

<strong>de</strong>s traitements Iwrbares ne leur fussent infli-<br />

gés. S'il échouait dans son projet, Abd ci Aziz<br />

se replierait sur la Chaouia, où il cesserait<br />

aussitôt <strong>de</strong> combattre. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que, dans<br />

cette éventualité, la protection du gouverne-<br />

ment fraaic-ais le couvre, ainsi que sa famille<br />

et le 'personnel <strong>de</strong> son maghzen.<br />

Le sultan espère que notre appui ne lui fera<br />

pas défaut et que grâce à notre intervention<br />

une situation digne <strong>de</strong> son rang lui sera ré-<br />

servée.<br />

11 rappelle que si sa cause s'est trouvée<br />

compromise, c'est parce qu'il a voulu appli-<br />

quer loyalement les réformes d'Algésiras et<br />

notamment l'institution <strong>de</strong> la police, comptant<br />

qu'il serait soutenu par les puissances signa-<br />

taires. ,,<br />

C'est également, dit-il, parce qu'il a accepté<br />

sans protester l'action <strong>de</strong> la France à Casa-<br />

blanca, qu'il a donné à son adversaire 1 occa-<br />

sion d'exploiter contre lui les sentiments fana-<br />

ï oio-n^T. un "aiioci alarmant bulletin <strong>de</strong> tiques <strong>de</strong> son peuple. Les projets d'Abd el<br />

d signer un aussi alarmant DUIIOWII u« A ^ gom una . nmiem ent approuvés ,par ses<br />

santé. Ce mal nous était apparu dans vizirs.<br />

M. Regnault signale <strong>de</strong>ux jours après<br />

combien ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s sont justifiées et<br />

modérées.<br />

Il est donc avéré que durant toute cette<br />

année la France a pu compter absolument<br />

sur Abd el Aziz et qu'il s'est mis à sa dis-<br />

position (pour créer sous notre direction un<br />

régime plus stable au Maroc.<br />

La France, malgré cela, a choisi, non<br />

sans hésitation, une politique <strong>de</strong> « neutra-<br />

lité », — en réalité d'abandon, dont on voit<br />

l'évolution dans les documents du Livre<br />

Jaune.<br />

Dès le 8 novembre, elle laisse partir pour<br />

Marrakech à <strong>de</strong>stination du prétendant les<br />

armes et les munitions qui se trouvaient à<br />

la douane <strong>de</strong> San-<br />

Ce n'est qu'après <strong>de</strong> nombreux échanges<br />

<strong>de</strong> dépêches que sont autorisées, en décem-<br />

bre et janvier, les opérations réclamées par<br />

les autorités diplomatiques et militaires<br />

contre la mehalla hafidiste <strong>de</strong> Moulai Ra-<br />

chid.<br />

A cette date cependant M. Pichon déclare<br />

encore qu'il n'y a qu'un seul souverain légi-<br />

time au Maroc :<br />

21 décembre 1907.<br />

Nous n'avons cessé, <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la<br />

crise, <strong>de</strong> considérer et <strong>de</strong> manifester qu'il n'y<br />

avait pour nous qu'un seul souverain légi-<br />

time, celui avec qui nous avions traité jusque-<br />

là et qui avait pris à l'égard <strong>de</strong> l'Europe l'en-<br />

gagement <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r aux réformes discutées<br />

à Algésiras...<br />

D'une façon générale, la mission <strong>de</strong> notre<br />

représentant a rétabli nos rapports avec le<br />

maghzen sur. un -pied <strong>de</strong> mutuelle confiance.<br />

Notre intervention n'est donc point dirigée<br />

contre lui ; nous y mettrons fin dès que la<br />

sécurité <strong>de</strong>s étrangers aura été assurée, ce qui<br />

suppose que l'autorité du magibzen aura été<br />

restaurée. La raison essentielle <strong>de</strong> notre action<br />

au Maroc se confond ainsi avec l'intérêt même<br />

du sultan. PICHON.<br />

C'est avec Abd el Aziz seul que le gouver-<br />

nement français entend, semble-t-il, colla-<br />

borer.<br />

quelques manifestations électorales. L'en-<br />

trée <strong>de</strong> M. d'Elissagaray au Palais-Bour-<br />

bon au cri <strong>de</strong> : « A bas les Quinze Mille »<br />

ne pouvait qu'inspirer <strong>de</strong> sérieuses crain-<br />

tes aux moribonds. La confession <strong>de</strong> M.<br />

Aulard est décisive r les Quinze Mille<br />

agonisent ! Tous peut-être ne sucombe-<br />

ront point ; mais tous sont frappés <strong>de</strong><br />

déchéance morale aux yeux du pays ; le<br />

régime qui leur permit la gigantesque<br />

flibusterie que constitue l'augmentation<br />

<strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité parlementaire, ce régime-<br />

là est atteint et convaincu <strong>de</strong> complicité.<br />

Il pjburra reculer la date du verdict <strong>de</strong><br />

condamnation qui l'attend. Il n'empê-<br />

chera pas le peuple <strong>de</strong>s campagnes — au-<br />

quel se joindra aussi le peuple <strong>de</strong>s villes,<br />

n'en déplaise à M. Aulard — <strong>de</strong> mar-<br />

quer, dès maintenant, à l'épaule <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

lettres d'infamie les Q. M. qui, profitant<br />

<strong>de</strong> la veulerie <strong>de</strong>s Français, sans discus-<br />

sion décidèrent <strong>de</strong> prendre tous les ans<br />

quelques millions supplémentaires dans<br />

le coffre-fort <strong>de</strong> l'Etat — uniquement<br />

pour mieux vivre et mieux jouir.<br />

M. Aulard, qui voit dans quel discrédit<br />

ils sont tombés, les supplie <strong>de</strong> « revenir<br />

sur une mesure jugée prématurée », lais-<br />

sant entendre ainsi qu'ils pourront la re-<br />

prendre plus tard.<br />

Une telle réparation ne saurait être suf-<br />

fisante. Les Q. M. <strong>de</strong> la République par-<br />

lementaire ont fait main basse sur les<br />

fonds <strong>de</strong> l'Etat. La restitution s'impose.<br />

On <strong>de</strong>vra les chasser ensuite en les met-<br />

tant dans l'impossibilité <strong>de</strong> recommen-<br />

cer<br />

Victor LESPINE.<br />

lu ]our le Jour<br />

Les prédécesseurs du pontife Coulant,<br />

Le cocasse Coûtant d'ivry n'a rien inventé,<br />

nous l'avons dit. Clovis Hugues pratiqua W<br />

premier <strong>de</strong>s baptêmes laïques. Mais, poète, il<br />

parlait en vers. . ...<br />

Penchant sur le nouveau-né, qui criait <strong>de</strong><br />

peur, sa face pittoresque <strong>de</strong> vieux rapin, il<br />

déclarait :<br />

Au nom <strong>de</strong> la nature entière<br />

Je te Baptise citoyen l<br />

Mais dans le district électoral <strong>de</strong> M. Ferrero<br />

on fait mieux : on célèbre la première rom-<br />

munion laïque <strong>de</strong>s pupilles <strong>de</strong> la Libre-Pen-<br />

sée 1<br />

Chaque année, au printemps, les commu-<br />

niants cravatés <strong>de</strong> rouge, traversent, la ville<br />

aux accents <strong>de</strong> ^'internationale et se ren<strong>de</strong>nt<br />

on un vaste local, autour <strong>de</strong> tables chargées do<br />

gâteaux et <strong>de</strong> vin doux.<br />

En guise <strong>de</strong> bénédiction, MM. Ferrero, Mau-<br />

rice Allard. etc.. prononcent <strong>de</strong> longs discoure;<br />

enfin après <strong>de</strong>ux heures dWloquenoe, le signai<br />

du goûter, impatiemment attendu, est donné.<br />

Les enfants peuvent alors dévorer les gâ-<br />

teaux... s'il en reste.<br />

Car certains personnages officiels résistent<br />

mal tt la tentation et les assiettes <strong>de</strong> douceurs<br />

se vi<strong>de</strong>nt parfois discrètement, pendant que<br />

les orateurs font pleuvoir <strong>de</strong>s note d'élo-<br />

quence.<br />

Uons la. même ville, le maire a coutume <strong>de</strong><br />

gratifier d'un discours les jeunes mariés qui<br />

s^nissent civilement.<br />

A l'entrée <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong>s mariages, un huis-<br />

sier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux fiancés :<br />

— liez-Vous à l'église après ?<br />

Si la réponse est négative, Vbuissier re-<br />

prend. :<br />

— Alors, vous aurez le discours.<br />

Et aussitôt, U fait placer à la .porte, <strong>de</strong> la<br />

salle, <strong>de</strong>s vases do verdure et do Heurs, pour<br />

honorer les sentiments anticléricaux <strong>de</strong>s con-<br />

joints.<br />

repu bl i<br />

d'y mêler lo clcro-A n<br />

au clergé si,<br />

cams <strong>de</strong> .soli<strong>de</strong> nuance », on ne peut<br />

parler <strong>de</strong>s gens du Parlement S ££i<br />

aussitôt : « Au voleur I » L'argum',,,,, S<br />

tout au moins original et prouve que les<br />

Partisans du régime <strong>de</strong>s parlementaire<br />

ne sont jamais on peine lorsqu'il s'a ri t<br />

Pour eux <strong>de</strong> sortir d'uni mauvais ras<br />

Mais il nous suffit quo M. Aulard a<br />

Pagnostiqué le mal qui ronge nos Q M'<br />

'"'?.'. ." OUA otv »i*roma du<br />

S», lour 1 instant, il est plU3 inlércs-<br />

L f Actualité<br />

LE LIVRE JAUNE SUR LE MAROC<br />

Ainsi que nous l'avons déjà dit. lo gou-<br />

vernement a distribué un Livre Jaune sur<br />

le Maroc.<br />

Ce. Lttue Jaune, n'est guère quo l'histoire<br />

<strong>de</strong> Moulai llalid. <strong>de</strong>s différentes péripéties<br />

<strong>de</strong> sim heureuse, aventure, <strong>de</strong> ses relations<br />

uvec l'Allemagne el <strong>de</strong> .--es <strong>de</strong> nié les avec la<br />

France. Nous en avons déjà donné un ré<br />

siiinc.<br />

Coinpleion.s-le pur quelques-uns. <strong>de</strong>s plue<br />

importants extrait* :<br />

Le '.1 février, l'embarras du sultan Abd ol<br />

Aziz augmente.<br />

T aimer, le 3 février <strong>1908</strong><br />

M. Gaillard H le cuiiim.'iiKl.uit Karl nu m\.n<br />

Puiieent que dans te cas une nouvelli<br />

avance no serait pas consentir au sultan avant<br />

9 janvier <strong>1908</strong>.<br />

D'autre part, sans dépasser le rayon <strong>de</strong>s<br />

opérations en cours, on s'attacherait à assurer<br />

la sécurité <strong>de</strong>s communications dans la direc-<br />

tion <strong>de</strong> Rabat et <strong>de</strong> Mazagan.<br />

Ces résultats obtenus, et j'estime qu'ils <strong>de</strong>-<br />

vraient être acquis promptement, nous serions<br />

en mesure d'inviter le sultan à diriger une<br />

mehalla dans l'intérieur dc la Chaouia, pour<br />

occuper la kasbah <strong>de</strong> Médlouna, consoli<strong>de</strong>r<br />

son influence sur les tribus et reprendre la<br />

responsabilité <strong>de</strong> l'ordre dans toute la région.<br />

G. CLmBKatU.<br />

Mais voici, tout aussitôt, un pas en ar-<br />

rière ;<br />

Paris, le 1-3 janvier 1009.<br />

Devez protéger à tout prix évaluation co-<br />

lonie européenne <strong>de</strong> Rabat si <strong>de</strong>vient néces-<br />

saire.<br />

Au cas où Abd el Aziz se réfugierait, dans<br />

nos lignes en même temps qu'Eurojiéens, ac-<br />

cueillez-le. Mais vous no <strong>de</strong>vez pas combattre<br />

pour sa cause. G. PICQUART.<br />

Nouvelle recula<strong>de</strong> le 21 janvier :<br />

Paris, le 21 janvier <strong>1908</strong>.<br />

Il ne faut pas que le maghzen atten<strong>de</strong> que<br />

nous mettions nos forces militaires à son ser-<br />

vice. En aucun cas, nos troupes n'iront soit à<br />

Fez, soit à. Marrakech ; par conséquent, nous<br />

sommes décidés à nous abstenir <strong>de</strong> tout ce qui<br />

ri s que rai Cdo nous y conduire.<br />

Enfin, il ne nous est pas possible d'interne-<br />

r au point où on nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, entre Abd<br />

el Aziz et son compétiteur ; les opinions du<br />

gouvernement ii.ee sujet sent absolument d'ac<br />

cord avec celle <strong>de</strong>s Chambres et du pays. Nous<br />

continuerons à rester en gar<strong>de</strong> contre une<br />

aventure dans laquelle nous risquerions <strong>de</strong><br />

rencontrer <strong>de</strong> multiples difficultés.<br />

R importe donc que nos agents évitent avec<br />

soin do laisser le QMWhMn se faire <strong>de</strong>s illu<br />

sions sur la aiaturo du concours qu'il peut<br />

nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r.<br />

Ils <strong>de</strong>vront s'abstenir d'encourager <strong>de</strong>s offres<br />

dont, les circonstances expliquent l'exa.gér<br />

tion : ils se rappelleront quo si nous BOmrrK<br />

toujours résolus à prévenir toute intervention<br />

étrangère au Maroc et ù poursuivre l'accoTn-<br />

ptissement. <strong>de</strong> notre muinxlni européen dans les<br />

ports, nous no voulons profiter dc la crise ac-<br />

tuetâe que pour garantir l'exécution du m an<br />

dat en question.<br />

Les suggestions que formule le gouverne<br />

ment chèrifien iraient à l'emoontre <strong>de</strong> son lu<br />

ténM comme du nôtre. PiciinN<br />

Voici, le <strong>26</strong> janvier les instructions don<br />

nées u. notre consul <strong>de</strong> Casablanca :<br />

Tout en vous abstenant, d'entrer on nuniorla<br />

awe Moulai Ila.frd. laites en sorte cpie notre<br />

politique ne suit pas dénaturée ii v< ,„v'<br />

Elle n'a pas pour objectif d'imposer l'autorité<br />

d'Abd el Aziz aux tribus. Mais celles 4c ers<br />

tribus mil menacent uns troupes ou la sécurité<br />

<strong>de</strong>s cl ramiers doivent savoir qu 'il )u. |,.„ r<br />

lira lia - <strong>de</strong> ; e réclamer <strong>de</strong> Moutnï Hall. I pour<br />

échapper an châtiment qu'elles méritent.<br />

Malgré coin, le 29 janvier. M. Pi^bon<br />

déclare que nous ntili s»r ; le concours du<br />

maghzen ponr pacifier 1*3 Chaouïo et, appH.<br />

quel' l'acte d'Algésiras.<br />

La consigne- est do ne pas avancer.<br />

Paris, le !> février I90S.<br />

Continue/ a ne pas perdre do vue qu'il im-<br />

porte i!e vous limiter au chanip d'opérations<br />

qui \ ou» n été tracé, et évitez dc provoquer ac<br />

tion» <strong>de</strong> gnerrAans nécessité absolue.<br />

G. PICQUART.<br />

Quand lo 15 février, la Banque d'Etat<br />

avance à Abd el Aziz 2.500.000 francs, M.<br />

Pichon met à l'emploi <strong>de</strong> cette somme <strong>de</strong>s<br />

restrictions difficilement coneiliables, sern-<br />

ïfte-t-il, avec la « souveraineté » du sultan,<br />

proclamé à Algésiras.<br />

L'argent sera fourni par mensualité.*. lies<br />

chèques <strong>de</strong>vront être visés par un contrôleur,<br />

qui <strong>de</strong>vra être a«réé par la Banque do l'Etat.<br />

Je propose h ladite Banque le commandant<br />

Fariau, qui m déjà été chargé du môme rôlo<br />

l«rs <strong>de</strong> l'avance die. 1,500,000 francs.<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la Banque <strong>de</strong> vouloir bien<br />

oiuvrir d'urgence un crédit <strong>de</strong> 41X1,000 francs,<br />

djestiné au paiement <strong>de</strong>s sol<strong>de</strong>s arriérées.<br />

M. Gaillard <strong>de</strong>vra expliquer au maghzen<br />

que cette nouvelle avance ne <strong>de</strong>vra pas ser-<br />

vir à sol<strong>de</strong>r les mehallas dirigées vers l'inté-<br />

rieur. PICHON.<br />

JLe 18 février, M. Pichon fait part <strong>de</strong> cette<br />

résl riction à l'Allemagne.<br />

.^Néanmoins, le 18 mai, il refuse <strong>de</strong> rece-<br />

tfoir les envoyés <strong>de</strong> Moulai Hafld.<br />

"La France va-t-elle donc soutenir, sui-<br />

vant les traités et suivant son intérêt, Abd<br />

el Aziz ? Non. Quand, en juin, celui-ci fait<br />

appel à nous, M. Pichon télégraphie ù M.<br />

Regnault :<br />

Paris, le 27 juin <strong>1908</strong>.<br />

Je ne puis, en réponse 'à votre télégramme<br />

d* ce jour, que vous confirmer toutes mes<br />

instructions antérieures sur notre résolution<br />

<strong>de</strong> ne pas intervenir dans la lutta entre le<br />

sultan et les prétendants.<br />

Nous ne pouvons, par conséquent, donner<br />

à Abd el Aziz les assurances qu'il <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

et nous ne pouvons rien faire qui ressemble<br />

à une action militaire en sa faveur.<br />

PICHON.<br />

Le 30, nouvelle dépêche, un peu moins<br />

sèche que la précé<strong>de</strong>nte, mais toujours<br />

dans le môme sens :<br />

Paris, le 30 juin <strong>1908</strong>.<br />

Vous pouvez faire connaître à Abd el Aziz<br />

que. le cas échéant, nous offrirons un refuge à<br />

bord <strong>de</strong> nos bateaux <strong>de</strong> guerre à sa famille et<br />

à ses serviteurs. D'autre part, il va <strong>de</strong> soi que<br />

le palais <strong>de</strong> Rabat doit être gardé comme tou-<br />

tes les autres parties <strong>de</strong> la ville par la police.<br />

A cela doivent se borner les assurances à<br />

donner au sultan. Si <strong>de</strong>s troubles so produi-<br />

saient et si la police était impuissante à main-<br />

tenir l'ordre et la sécurité, nous pourrions être<br />

amenés à intervenir, sur l'avis conforme du<br />

corps consulaire, mais c'est une éventualité<br />

que vous n'avez pas à viser dans votre réponse<br />

à Ab<strong>de</strong>l Aziz.<br />

Les circonstances pourraient <strong>de</strong>venir telles<br />

que le maghzen croirait avoir intérêt a. faire<br />

naître <strong>de</strong>s troubles pour nous obliger à occu-<br />

per la ville et il importe que rien dans notre<br />

langage ni dans notre attitu<strong>de</strong> ne puisse en-<br />

courager <strong>de</strong> semblables projets.<br />

Votre télégramme prévoit, en outre, le cas<br />

où le sultan serait amené, pendant sa marche<br />

vers le sud, à se réfugier dans le territoire<br />

occupé par nos troupes.<br />

Nous ne pourrions lui refuser asile, mais il<br />

est bien entendu quo nous ne saurions nous<br />

prêter à ce qu'il fit <strong>de</strong> ce territoire un point<br />

d'appui pour continuer ou reprendre les hosti-<br />

lités. Si, enfin, comme vous le prévoyez, il<br />

abandonnait la lutte, il pourrait assurément<br />

compter que notre appui diplomatique ne lui<br />

ferait pas défaut pour le règlement <strong>de</strong> la si-<br />

tuation personnelle qui lui serait faite.<br />

PICHON.<br />

Le 2 juillet, c'est au général d'Ama<strong>de</strong> que<br />

le ministre <strong>de</strong> la guerre télégraphie :<br />

Je vous renouvelle l'interdiction d'intervenir<br />

entre Abd el Aziz et Moulai Hafld.<br />

le général d'Ama<strong>de</strong> s'incline, malgré les<br />

instances <strong>de</strong> Moulai el Amin, oncle du sul-<br />

tan, <strong>de</strong>vant les ordres reçus. Il est facile<br />

<strong>de</strong> voir qu'il les désapprouve pourtant.<br />

Casablanca, le 9 août 190R.<br />

J'ai vu aujourd'hui Moulai el Amin, oncle<br />

du sultan, qui m'a fait part <strong>de</strong> ses préoccupa-<br />

tions au sujet <strong>de</strong> la marche d'Abd el Aziz sur<br />

Marrakech ; le sultan, m'a : t-il dit, a tout aban-<br />

donné, amis et parents, pour suivre les con-<br />

seils et servir les intérêts dc la France ; il<br />

compte en retour sur l'appui dc celle puissan-<br />

ce dans ses entreprises.<br />

Moulai el Amin m'a <strong>de</strong>mandé d'intervenir<br />

pour assurer le succès <strong>de</strong> la mehalla.<br />

J'ai dû lui répondre quo je n'étais qu'un sol-<br />

dat et que je <strong>de</strong>vais me régler sur les ordres<br />

qui m'étaient donnés.<br />

La mehalla a traversé ce matin l'oued<br />

Oumer-Rbia ; elle campe à une <strong>de</strong>mi-heure an<br />

sud <strong>de</strong> Mechra-el-Knidlat ; elle se rend <strong>de</strong>main<br />

à Dar-Allal-ech-Cherkaoui. D'AMADE.<br />

excessif. S'il est soupçonné ou inculpé d'au-<br />

tres crimes, .qu'on le dise nettement. Or,<br />

non seulement la découverte <strong>de</strong> la fa-<br />

meose perle dans son portefeuille ne prou-<br />

ve en rien sa complicité dans l'assassinat<br />

<strong>de</strong> M. Steinheil et <strong>de</strong> Mme Japy, mais elle<br />

l'innocenterait plutôt. Kn effet, quand on dé-<br />

robe un objet, c'est dans un but quelcon-<br />

que, soit pour en faire <strong>de</strong> l'argent, soit pour<br />

l'employer à sou usage personnel. Depuis<br />

plus <strong>de</strong> cinq mois qu'il gar<strong>de</strong> sur lui le<br />

produit <strong>de</strong> son larcin, comment n'a-t-il pas<br />

trouvé l'occasion <strong>de</strong> s'en défaire moyennant<br />

une somme même minime, au lieu d'en<br />

faire une preuvo contre lui en le gardant ?<br />

Cette perle, quo parmi les autres bijoux <strong>de</strong><br />

Mme Steinheil il a choisie presque sans<br />

valeur, il ne voulait pourtant pas la faire<br />

monter en une épingle qui l'eût dénoncé<br />

tout <strong>de</strong> suite.<br />

La veuve du peintre assassiné joue vrai-<br />

ment <strong>de</strong> malheur. Dès la découverte du cri-<br />

me, elle désigne trois hommes noirs et une<br />

femme rousse. Les hommes noirs, ni vus<br />

ni connus ; et. pas plus do femme rousse<br />

que sur la main- Tous les gens que Mme<br />

Steinheil a cru reconnaître comme les as-<br />

sassins <strong>de</strong> son mari et <strong>de</strong> sa belle-mère, se<br />

sont trouvés être l'honnêteté même. Une<br />

perle, dont on n'avait même pas annoncé la<br />

disparition après le crime, est découverte,<br />

enveloppée d'un papier <strong>de</strong> soie tout neuf,<br />

dans un vieux portefeuille crasseux, et le<br />

valet <strong>de</strong> chambre déclare que, si on en a<br />

fait tomber la perle, c'est que quelqu'un l'y<br />

a mise.<br />

Mais, bizarrerie remarquable et qui don-<br />

ne à penser que certaines personnes jouis-<br />

sent <strong>de</strong> la double vue, Mme Steinheil avoue<br />

avoir secoué le portefeuille, comme 6i elle<br />

savait qu'il <strong>de</strong>vait contenir autre chose que<br />

<strong>de</strong>s lettres d'où Couillard avait enlevé les<br />

timbres-poste. Depuis cinq mois que celui-<br />

ci vivait auprès d'elle, elle aurait eu cepen-<br />

dant <strong>de</strong> nombreuses occasions d'inventorier<br />

le contenu du portefeuille. Elle eût, dès le<br />

début do l'instruction ,saisi la perle et n'au-<br />

rait pas tenu le public le bec dans l'eau<br />

pendant <strong>de</strong>s mois. A moins que, comme<br />

l'affirme Rémy Couillard, une main incon-<br />

nue n'ait introduit récemment, dans le but<br />

<strong>de</strong> le perdre, la perle dans le portefeuille.<br />

Ce n'est peut-être pas dans les bureaux du<br />

Matin, journal dont les procès Humbert et<br />

Chaumié n'ont pas entamé la bonne répu-<br />

tation, qu'on aurait eu l'idée <strong>de</strong> jouer au<br />

jeune domestique cet épouvantable tour. Ce<br />

n'est pas non plus Mme Steinheil, trop heu-<br />

reuse dans son <strong>de</strong>uil d'avoir retrouvé sa<br />

perle.<br />

Alors, qui donc 7 Peut-être la femme<br />

rousse, qui l'aura glissée dans le porte-<br />

feuille <strong>de</strong> Couillard, comme moyen <strong>de</strong> dé-<br />

tourner les soupçons sur cet innocent.<br />

On a vu qu'if avait le sommeil très dur.<br />

Elle a donc pu mener à bien cette opéra-<br />

tion sans qu'il se réveillât. Malheureuse-<br />

ment, tant qu'on n'aura pas mis la main<br />

sur cette roussette et sur ses complices, les<br />

trois hommes noire resteront dans les<br />

ténèbres. Et, chose étrange, la piste dc ces<br />

quatre scélérats semble à peu près complè-<br />

tement abandonnée. On croirait qu'Us oc-<br />

cupent, sous la troisième République, une<br />

situation exceptionnellement, haute, au<br />

point qu'il est impossible d'y toucher. Il n'y<br />

aurait rien <strong>de</strong> surprenant à ce que ces ma-<br />

landrins fussent <strong>de</strong>s envoyés <strong>de</strong> Moulai Ha-<br />

fld qui avait besoin d'argent pour faire la<br />

guerre et dont, maintenant qu'il est vain-<br />

queur, le gouvernement français n'ose pas<br />

arrêter les délégués. Enfin, le mystère s*é-<br />

clo-ircira un jour, si toutefois nous ne con-<br />

tinuons pa.s, comme pour la mort <strong>de</strong> Syve-<br />

too et celle <strong>de</strong> Félix Faure, à <strong>de</strong>meurer<br />

dans une impénétrable obscurité.<br />

Lettre <strong>de</strong> pan:<br />

Abd eil Aziz, compromis et non soutenu<br />

par nous, est battu par les hafldistes dans<br />

sa marche vers Marrakech. le gouverne-<br />

ment français se contente <strong>de</strong> marquer le<br />

coup.<br />

Paris, le 23 août <strong>1908</strong>.<br />

Je ne. puis que vous confirmer toutes mes<br />

Instructions antérieures sur le rôle <strong>de</strong> stricte<br />

Aentralité qui nous incombe ; nous <strong>de</strong>vons<br />

dons abstenir <strong>de</strong> toute mesure qui pourrait<br />

être interprétée comme un acte d'intervention<br />

entre Abd el Aziz et Moulai Hafld. Il me paraît,<br />

d'autre part, que la défaite du sultan, qui<br />

semble être définitive, va nous conduire à en-<br />

gager <strong>de</strong>s pourparlers avec les .puissances sur<br />

la situation du, Maroc. PICHON.<br />

De son côté, le minist re <strong>de</strong> la guerre télé-<br />

graphie au général d'Ama<strong>de</strong> :<br />

Paris, le 24 août <strong>1908</strong>.<br />

Moulai Hafld est proclamé à Tanger. 11 va<br />

sans doute l'être dans les autres ports. Je vous<br />

«nouvelle expressément les 'ordres que vous<br />

avez reçus <strong>de</strong> ne permettre a aucun prix que<br />

nos troupes prêtent un concours quelconque<br />

iux contingents azizist.es, et si le sultan<br />

Seyait <strong>de</strong>voir prolonger sa résistance, il ne<br />

norirrait en aucun cas se servir <strong>de</strong> nos postes<br />

enunnc. d'abris et <strong>de</strong>. nos troupes comme d'al-<br />

liées.<br />

C - PICQUART.<br />

Le 27, même note *<br />

Paris, le 27 août. <strong>1908</strong>.<br />

je vous approuve <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r au désarme-<br />

ment et au licenciement die la. meballa du<br />

sultan. St cette mesure n'avait été prise, nous<br />

n'aurions pas la.is.se dans la Clinouia Mal et<br />

Aziz qui. conformément à mes Instructions<br />

invariables, n'aurait pu trouver aucun appui<br />

dans noire neutralité. Il ne <strong>de</strong>vait, en aucun<br />

ras eont-nter sur lo concours matériel d novembre :<br />

« Condé e«t rentré .-«•ne mut avec le Vio\<br />

tor-lluqo. après une traversée cQectuéo san|<br />

1 jiicidcnt, par uno niex dure ».<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


Jeudi Î6 Nfryembre 100B<br />

IIIBI u<br />

Séance du malin<br />

Port**, 25 nov^nbre.<br />

r fA séance cet ouiveirto à 'J hcuro. sous Ta<br />

^iHjsixlfflLCC <strong>de</strong> M. Bi-isson.<br />

LE BUDGET DE §909<br />

LA M A RI ME<br />

L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> la dis-<br />

cussion du budget <strong>de</strong> lia marine.<br />

M. Beirazot termine son discours d'hier en<br />

KO prou on c. uni pour le cuirassé contre le ior-<br />

lilleur et en <strong>de</strong>mandant une réorganisation<br />

•tes arsenaux. "<br />

M Louis Martin. — Lo tableau trace par M.<br />

Chaumet <strong>de</strong> notre marine navale est parfaite-<br />

ment exact ; le Paaileroent <strong>de</strong>vrait dire bientôt<br />

si mous <strong>de</strong>vons avoir une marine <strong>de</strong> résigna-<br />

tion ou-une marine d'efficace protection ; no-<br />

tre flotte ressemble un peu à une marine d'Ar-<br />

toquin.<br />

M. Jour <strong>de</strong>. — La note du tailleur augmente<br />

toujours et l'habit est <strong>de</strong> plus en plus mau-<br />

vais. (Rires.)<br />

M. Louis Martin.— Il faut, comme M. le rap-<br />

porteur le propose, aapÎMfueir nos dépenses à<br />

la construction <strong>de</strong> bâtiments <strong>de</strong> combat qui<br />

méritent ce nom ; il faut aussi crue nos for-<br />

ées navales soient plus concentrées qu'eues<br />

ne le sont aujourd'hui.<br />

SA. Bougues. — Le creusement <strong>de</strong>s nouveaux<br />

ba-ssiins i>''",<br />

b«Ue a«»u.r. ot .1 U>UH : -. ,I»IIH I-O.\I""-;WIOO oe<br />

fin., i, iv-o... iloIldoléJJlCOO<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


mm<br />

^0B-xsjamui.i u n —"<br />

,.„. ,i^n(irlio <strong>de</strong> itor<strong>de</strong>aux irniu apporte la non-<br />

. î P noaveJW d« 1^ 'n*tt«nd» du cornu,<br />

fefWSS 2^SST.-««« n,* ««pre, *.<br />

'' ,i'., ;v lllten. M*ndMn<br />

u été décidé que ces eaux seraient soumises à<br />

'une analyse.<br />

Le "conseil s'est ensuite rénni on comité<br />

jiprivé .pour reviser la liste d'assistance.<br />

MONTESQUIEU. — Union Sportive Montes<br />

quienne. — Les membres <strong>de</strong> l'U. & M., ainsi<br />

"ine les jeunes gens diésireux <strong>de</strong> faire partie<br />

<strong>de</strong> la Société sont jirk'-s <strong>de</strong> se rendre <strong>de</strong>main<br />

vcrwlreidi. ù. 9 henaffes du soir, dans la salle<br />

e l'ancienne mairie, où se tiendra l'assemblée<br />

Ordre du jour : Versement <strong>de</strong>s ceftisatier ><br />

itlmiasion <strong>de</strong> nouveaux membres ; Choix <strong>de</strong><br />

insigne <strong>de</strong> VU. S. M. ; Match contre Dau<br />

d<br />

il iud-<br />

vesti-<br />

mp>e.<br />

liions <strong>de</strong>s<br />

îgées hu-<br />

s*s d'un<br />

n. <strong>de</strong> son<br />

n'est pas<br />

se prejiaraifi<br />

d'un adiversa<br />

premier ran{<br />

Pas à ass, iawec ime tenac<br />

ta pour sauver du Bésastt<br />

gas d'une liberté toujours<br />

jours vivante, grâ.oe aux<br />

non victoffieux <strong>de</strong>s hoam<br />

coeur dont il était le plus<br />

Rien, ni les déboires, r<br />

luttes soutenues pour <strong>de</strong><br />

maiinetrnent vaincues, ni<br />

foyer décimé ne purent-<br />

âme si fièrement trompée<br />

U était <strong>de</strong> ces heureux ><br />

<strong>de</strong> oe mon<strong>de</strong>, du<br />

<strong>de</strong>s fa ibl esses<br />

Puissance. H était <strong>de</strong> ceux qui ont ia 101, qui<br />

vivent et agissent par «Me. Il était <strong>de</strong> ceux qui<br />

savent mourir.<br />

Et. quand l'heure suprême sonna pour ce<br />

vailant lirappé en pleine activité, la mort te<br />

trouva prêt.<br />

Deux jours avant il avait dirigé, avec sa<br />

compétence et son zélie accoutumés, les HtBoas-<br />

sions du Comité d'arrondissement <strong>de</strong> l'ensei-<br />

gnement libre. ll^pTéparait son rapport annuel<br />

<strong>de</strong> fin d'année. Dieu voulut arcrûtex là son ser-<br />

viiteuir. Et 'te rapport, inachevé, aura ou pour<br />

wuditeur et pour juge le Maître <strong>de</strong> -foutes cho-<br />

ses.<br />

'Outre Vmseignement<br />

œuvres d'imtpartianee va<br />

dévouement. 'A toutes i<br />

ter son temipis et sa pei<br />

ADJUDICATION<br />

ces <strong>de</strong> Revel dite<br />

1611. pour le 27 d<br />

soir, à la mairie» .<br />

REVEL.<br />

IrOHs d'octroi et <strong>de</strong> nia.<br />

!)), années 1609, 1910 et<br />

l»re, à <strong>de</strong>ux heur<br />

Sorti <strong>de</strong> ofitto étraiubo, le bmuf se dlrlgoait<br />

unpéUieusouienl du Côte <strong>de</strong> la «J'aime, lor^quo<br />

rnvé an IllCC <strong>de</strong> 1 IcU 'l <strong>de</strong>,,. Voy ;w{ouj'i.. il pfl-<br />

llétr» dans la oui inc. entra d.cne la nulle Ai<br />

manger pour iwwr, avec «me twililu <strong>de</strong> ea<br />

zoLlo, friuis occasionner le inoindro do.Kiil, , rue <strong>de</strong>s Changes, un médaillon ; ù M. La<br />

comme, rue Saint-Jacques, I, un porlonrnnnate nui<br />

tenant une petite somme ; a M. liarihgnac, rue<br />

Pnymanrtn, S2. un gilet ; à Mlle Un long, rue rte la<br />

République. !, une bague ; a Mine Maiirin, rue dn<br />

une brouette ; a M. Denjean, place<br />

un» (telile heoche avoi' iiln.logra.plue.<br />

©es oeuvres, nar «sues<br />

aèle iniassaiole et sa<br />

Notre plume s'arrt<br />

est <strong>de</strong> mettre un fre<br />

csouveniiPs dtme an<br />

tte. A l'ami disparu nous offrons, au nom <strong>de</strong><br />

«Mis cens Août il fut le chef -respecté et le con-<br />

»eiilter écouitié, avec les eapérances <strong>de</strong>s réu-<br />

nion;* futures et t'tfe.rnollc.s, le tribut <strong>de</strong> nos<br />

termes ; à oeux quil laisse seule, sur le clie-<br />

ffldn <strong>de</strong> la vi«<br />

4ant <strong>de</strong> <strong>de</strong>uils,<br />

•es synipiaiUii.as.<br />

La « Hamte-Caronne » à Alger. — Le lundi<br />

16 novembre courant, nos compatriotes étalent<br />

réunis 4 Alger, au banquet annuel <strong>de</strong> la<br />

n Haute-Garonne », association «formée <strong>de</strong> tous<br />

les Gascons nés dans notre déiia rte ment.<br />

Nouvellement créée, la situation <strong>de</strong> cette<br />

Société est <strong>de</strong>s plus florissantes et. promet te<br />

naître, à soimerct u se rendre service.<br />

Nous empruntons «à notre confrère alaôrois,<br />

les Nouvelles, le compte-rendu <strong>de</strong> ces agapes<br />

fraternelles :<br />

« Unecinonnntaine d'originaires dc la Haute-<br />

Garonne se réunissaient, hier, afin <strong>de</strong> festoyer<br />

•gaîinont au restaurant du château-Vert.<br />

» Dans la gran<strong>de</strong> salle, autour d'une Lilite<br />

surchargée, «le mets succulents, prirent place<br />

les membres du bureau ««t leurs con i pat ri- ne 3 :<br />

M. A<strong>de</strong>r, notre sympathique confrère, prési-<br />

<strong>de</strong>nt ; -MM. Mention, Lacroux, vice-prési<strong>de</strong>nU;<br />

Tourné, trésorier ; Castaing, secrétaire ; Ber-<br />

igé, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Chambre k la Gour ; Costa «<br />

ÂKlflOËn<br />

A X-L ES-THERMES. — Acci<strong>de</strong>nt. — Diman-<br />

cihe matin un acci<strong>de</strong>nt s'est -pioduit sur les<br />

Blisantters <strong>de</strong> la «Société pyrénéenne <strong>de</strong> loi •<br />

Le.* ouvriers étaient c oupés à élever un <strong>de</strong>s<br />

énormes tuyaux qui doivent amener Teau du<br />

lac <strong>de</strong> 'NaguiU.ee> à l'usine d'Orlu. Dans la ma-<br />

namvire, «ne «tes cor<strong>de</strong>s du palan ee prit à<br />

une grmsise plane, la tension étant trop forte<br />

par suite du poids soutevé, ia cor<strong>de</strong> glissant<br />

pour reprendre sa pta.ee, fit. arbalète et prit<br />

eu oebaupe tes ouvriers qui so trouvaient la.<br />

Les nommés François Aihas, ,Io.*eph Atbos,<br />

tous <strong>de</strong>ux Andsoirrans, et FDBnçois Duscail, <strong>de</strong><br />

Voyohuî, camion d'Ax<strong>de</strong>s-Thermes, furent pro-<br />

jetés ^sur le sal et se firent quelques blessures<br />

qui, d'^çwès les pronostics du dootour Gomma,<br />

ampeflé iirmiMiateiment à leur donner <strong>de</strong>ssoin*.<br />

me néce.-\*i.t'cront que quelques jours d'inter-<br />

ruption <strong>de</strong> tra'vûil.<br />

TAKN<br />

ALBI. — Bulletin <strong>de</strong> victoire. — La « Dépê-<br />

che » d'hier consacre bten près d'une colonne<br />

à chanter la victoire <strong>de</strong>is ouvriers terminant,<br />

ditelle, la grève dos mines d'Altbi. '<br />

Nous voudrions, comme eïte, pouvoir célé-i<br />

personne dse la mine <strong>de</strong> ce trop long oonilit<br />

Mais nous avons beau, liâia : lire et reàiie<br />

la convention qui y a .mis fin, noms n'y trou-<br />

vons rien qui puisse servir à la rédaction d'ua-i<br />

builfletm <strong>de</strong> victoire.<br />

Nous atteindrons donc, pour nous associer à<<br />

sa joie, que notre confrère raditeal-socialiste,<br />

qui doit mieux savoir lire que nous, nous fas-<br />

se toucher du doigt et mette à la portée <strong>de</strong> no-<br />

tre coniffjréihiensioiu ces avantages que nous ne<br />

savons pas dtécwivrir.<br />

La grève <strong>de</strong>s mines d'Albi. — Le conflit qui<br />

semblait termine dimanche a menacé <strong>de</strong> re-<br />

prendre, plus grave i ru'auparavant, dans la<br />

journée <strong>de</strong> mardi, par suite, nous en sommes<br />

convaincvus, d'wn malentendu entoe la direo<br />

]> sait que pair suite <strong>de</strong> l'état n.ctuefl <strong>de</strong> là<br />

mine, où aucun travail n'a été fait <strong>de</strong>puis le<br />

7 novembre, l'em/bauichoge <strong>de</strong>s ouvriers ne*<br />

peut, se faire que pou à peu et suivant le <strong>de</strong>gré<br />

d'épuisement <strong>de</strong>s eaux et <strong>de</strong> mise en état <strong>de</strong>s<br />

doit,<br />

teur<br />

huilé. Elle<br />

sus et au<br />

reliés à l'a<br />

coûte nouv«'i<br />

sa m ère.<br />

A la suite <strong>de</strong> te première pariie <strong>de</strong> la con-<br />

frontation. M* Henri Géraud est bien déi : lé<br />

à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r immédiatement la mise en liberté<br />

<strong>de</strong> Rémy Couillard ; s'il ne l'a pas fait hier,<br />

c'est que l'heure était trop avancée, que la<br />

confrontation n'était pas terminée ci aussi<br />

parce que <strong>de</strong>s experts ont été nommée pour dé-<br />

partager Mme Slciinb.-'i! «n sou valet <strong>de</strong> cham-<br />

bre sur les divergences qui existent entre eux<br />

à ppopos <strong>de</strong> la bague du bijoulier <strong>de</strong> la rue<br />

du Temple.<br />

Les experts «lôsignés <strong>de</strong>vront dépo er leur<br />

«apport aujourd'hui.<br />

Î.& défensear estime qu'il n'y a pas lieu «le<br />

giesser les choses et que son client, mainte-<br />

«arit complètement rassuré, peut bten attendrie<br />

encore quelques heures.<br />

Le docteur Deltau, méidu<br />

Justice, a la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dc<br />

en iiermanenice dans uu ca<br />

donner ,,„„,<br />

TL, 'L'iurtc GaTon.ne comaxiirtei<br />

iw*l»at« rte % du J>rix dUtkn<br />

mt , Tlte^r; , ' , '.; ul ' ll 'n»-s <strong>de</strong> t:<br />

pour son<br />

qui y sont tiffiljés<br />

li'iiwaer ans»<br />

gj^i» qui V S<br />

QEmvi <strong>de</strong> q<br />

t^V^'li^fl vraiirrtSg fl<br />

^«•«.«tt uju» jvoouire ^<br />

fo<strong>de</strong><br />

1 tan<br />

vtt,l-<br />

ii <strong>de</strong>.<br />

'I 11 un m M|.«<br />

incniLures dis<br />

Spectacle-Concert^ dc <strong>Toulouse</strong><br />

90 novembre<br />

CAPITOLE. — A 8 heures. nigoUlto et tavalierla<br />

nwilleana.<br />

Demain, tlomfn et Juliette.<br />

T IIP. ATR K -L A FA Y KTTK . - A '.' heures, matinée<br />

llltéralre, l.e Mon<strong>de</strong>, où l'on s'ennuie, eoliférenre<br />

su|r lUItleron. twtr M. BralUtschvlg; lo soir, à<br />

R heures et <strong>de</strong>mie, l'Instinct el 1rs Surprises du<br />

Un in , r, <strong>de</strong>main, .s'um.wm.<br />

GRAND CINEMA M SAUF. f«7. me d'Al*ao«.Tea<br />

Mine). - .spectacle A partir dn 3 heure». — l^» soir,<br />

nno «eulo el srando repr«*ent.illon. do 9 A 11 heu-<br />

r»«. — salie munio d'extincteur, écartant tout ris.<br />

mio rt'lneondlo. — Jvudli «t dimanche», dcui r«-<br />

nréwntatlon».<br />

CINRMA NATIONAL PATPS (7. rua r.npeyroTUal<br />

TOUJ ie, joip, n g heuros ï/». apectacle <strong>de</strong> fa-<br />

murai, amusant. Ix> premier Cinéma dn mon-<br />

'feetton, tan» irépldatlon*. Deux hou-<br />

le. Changement <strong>de</strong> vues les JeuiUa el<br />

ifes les jeudis et dimanches, t 3 hou.<br />

svmpdonlqtie.<br />

MUDKIlNK «tas «loinptcurs V.ilenda<br />

« i-iil' da foire) ; tous les soirs h huit<br />

• atanco arec rapaa daa animaux,<br />

il 11 AND t A|>i> |. A(lET (aufta i^fayatu». - Tout<br />

_ '"'ci. cluiSmaloïnpiio. cuanrsnnéai WJUJUlei il»<br />

i *r««arûlujoo d^tu loi» l»af loin ;i tua.<br />

fils ; Vi-<br />

i7.au, Hize,<br />

ses iilames<br />

au bnnquet et a la sau-<br />

"itura celle charmante<br />

n Ailor. Rarès. Mme et<br />

Mlle Viguier, Mme iMas.<br />

muio.<br />

<strong>de</strong> cnnieg<br />

ros do »p(<br />

Mmedls !<br />

««Ù . Orcht<br />

MIîN.M,<br />

01 Canieli<br />

tua ire «r.<br />

Mlle Vauclare.Mn<br />

sl.a, Mlle Plane.on<br />

Li's convines. très en Raîté et dans île bon-<br />

nos dispositions, lircnt, honneur aux mets qui<br />

leur furent présentés. Mais le iulal qui, saie,<br />

c<br />

Û iin compatriote, M. Gommard. architecte A<br />

Aln-Ressem qui sVxrusali, eu patois <strong>de</strong> ,io<br />

pouvoir assister au ibanquet. Kimuite on<br />

chanta «les chansons du ptiv.s natal dorn , .'<br />

refrains furent repris en rWiîr 'm n s<br />

channante, Mlle Planco,,, ï^iS^Vnn<br />

coup «le irni-ee un (Iclicteux morreuu <strong>de</strong> ehaTit.<br />

elle fut applaudie à outeiurce par tons le»;<br />

Gascons, qui, en son honneur, baltirciu un<br />

triple linn.<br />

.. Puis on diansa, et jeunes et .vieux rivalisè-<br />

rent «l'entrain et «le «ai le juxque t on |<br />

dans la soirée.<br />

VILLEFRANCHE. Conseil municipal<br />

iLuTiidi, te conseil municipal s'est réuni ou " ws<br />

siun oijliuaii 'i'<br />

Onze conseillers iiuniii ipaux ( latent pré-<br />

sente.<br />

Absents : MM. nergougiie, Calés. r,en«lri'u<br />

lwuil et Laporle.<br />

révision an-nu<br />

dodo II «'.te SBflll<br />

mnhvufin chari<br />

avaijt<br />

L<br />

él«-<br />

Él<br />

Carrière, pom le J UjC«.iin ni. «i«is j «»i aiuai. i«>na<br />

.m iitalièn' «t'iiif. i,<br />

La hâte d/is pi<br />

iteun,<br />

I,ls ont tenu <strong>de</strong>u<br />

tittee, à Cajmac, l<br />

ont décidé <strong>de</strong> mai<br />

On croit, répéilo<br />

vient d'uni défant<br />

réunions : une dans la nw-<br />

i secon<strong>de</strong>, le soir, à Albi ot<br />

éi.i 'H lour luarijère <strong>de</strong> voir,<br />

K-te, que cotte difficulté pro-<br />

d'in .sitipii.c.iion* préciseis Son-<br />

nées à ringénieur <strong>de</strong> l'exploitation et qu'elle<br />

ne saurait se pix>longea'.<br />

Les travaux <strong>de</strong> mise en étal seront très pro-<br />

batolemenit commencée ce matin, jeudi.<br />

NARBOHNE. - Réunion royaliste. — La s;<br />

ttôri narbonnaise <strong>de</strong> la Ligue rftiction Fran<br />

çaiso organise pour aujouiid'hui jeudi une<br />

permanence exceptionnelle, <strong>de</strong> 1 heure a ',<br />

heures <strong>de</strong> l'après-midi. Nous prions nos amis<br />

<strong>de</strong> passage à Narbonnc aujourd'hui <strong>de</strong> se ren-<br />

dre il la Ligue.<br />

Ils pourront s'y procin er <strong>de</strong>* caries d'entrée,<br />

et. un délégué s'y tiendra à leur cUapoMium<br />

pour leur fournir tous les renseignements uti-<br />

les. Rappelons que iln gran<strong>de</strong> réunion aniion-<br />

« ce duiui nos prec«b'iits nuine.ros aura lieu<br />

dinianebe ?!> ceurant, A 2 heures «le l'nprés-<br />

jfiidi. La réunion sera lorininiV a IIIII < heure<br />

convenable pour qui' nos ami» venu,* (les vil-<br />

lages puissent rentrer par le train do f» heu-<br />

r °On I.TOtive <strong>de</strong>s cartes «l'entrée an 'iè:te <strong>de</strong> la<br />

j jmie c-U'f'C XIX« Si.Vie. rue Kutiv- Iteux<br />

Vabcs ; a u,i ^!m9^J[**}^Sl^ ah ^ «î'<br />

Carène, coi rcsporai.iu<br />

1 jiprotU', correspond,!<br />

Midi ».<br />

i droit ù toute<br />

IES SOUYERUiNS SUEDOIS K PARIS<br />

Le départ<br />

Paris. 36 novembre.<br />

Le roi et. la rame <strong>de</strong> Suè<strong>de</strong> oui quitte Paris<br />

h ter soir a 7 h. 30. par la gare «les Invali<strong>de</strong>s :<br />

une compagnie <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong> républicaine, eom-<br />

man«tee «par te colonel Bouchez, avec le "dra-<br />

peau «d la musique, renflait les «honneur., .aux<br />

souverains, qui oui été accompagnés jusqu'à<br />

leur wagon-salon par le prési<strong>de</strong>nt «lo la Ré-<br />

publique et par Mme Falllèrcs.<br />

Ils ont égalemenl été salués sur te quai do<br />

I-, gare par les pré s w Mils «les «toux Chambres,<br />

MM. Clemenceau, Pidion, et par leurs cnllé-<br />

rni'* du cabinet, ainsi que p-ir tes préfets <strong>de</strong> la.<br />

Seine et <strong>de</strong> police, le préuftlenl du cemvil nm-<br />

Le tram s est chrante aux cris é-<br />

wiiil. .•ii'iM>Tni"ii«n«nl tes tuinvonuus jusqu'à te<br />

gnrè fronliéri" «l'Avriourl. u<br />

«M. Truite, -nimislre dos affaire - . Iran .;, ITS<br />

sufliliols, est i " .lé i« .l'arc.<br />

L'INCENDIE DU «SARDINIA»<br />

Malte. 2G novembre.<br />

Dans l'incendie du vapeur Sardina, neuf<br />

passagers européens, quarante arabes et<br />

vingt-un hommes d'équipage sont sauves.<br />

Il manque cinq passagers européens, cens<br />

arabes et dix-4iiut hommes «l'équipage.<br />

Malte, SG .novembre.<br />

Dans l'incendie du vapeur Sardinia, neut<br />

keiiwres s'être conduit en héros.<br />

1 " feu a conrmwncé fi l'avant, ofi se trouvait<br />

«ne certaine quantité d'huile <strong>de</strong> naphte.<br />

On n'a pas permis au navire en flammes d*<br />

rester à l'entrée du port parce qu'on a cr.unt<br />

l'explosion d'une poudrière ;i 1crre.<br />

EBULLIOSCOPE<br />

porlecfionnô, con- ^R» M** f P<br />

trôlé par « Etat, O |l lt<br />

pour titrer l'alcool 1 I<br />

dans les vins. W w<br />

Dôipot. chez<br />

E. LION, opticien<br />

45, rue Alsace-Lorraine, TOULOUSE<br />

r et M<br />

Cxpress du<br />

liOl*<br />

ALBAS Un boeuf voyageur. Jeudi ma<br />

,i„ te punie bouvier Alain conduisait uni'<br />

J,,,,. .1. iiH'iii chez le maréchal ferrant pour<br />

, r cl,va^' <strong>de</strong> hUorru.,i^^ ^ ^ ^<br />

mioenl, !*"n cimip» mon, pris<br />

tt n toute viU»s*o malgré, tk>ua<br />

Lflserfortsdu jeimo bouvier, qui ne put le mal-<br />

t *nLT * m oouma. oet .munaJ «o dirigie«'<br />

c onixh eon-<br />

monsl rueiisc<br />

Foires et Marchés<br />

MARClUt DU RAVRU<br />

ni<br />

lin »'> nnvemhi'e.<br />

; levrior. (.« so<br />

."»8 50 ; Juin. I.S 117<br />

omliro. V7 T.. : aeli<br />

'romlinv l>« 7 • 'rei<br />

oclohii<br />

t>.li)0.<br />

:n :<br />

«. ai<br />

3T7<br />

février. :n ; mars XI<br />

julllei. a7 ; aoul, :r7<br />

novomlire 1008, in 71.<br />

Tenilanee soutenue. Ventes, ('..mm<br />

lins :•'; :u :<br />

«litln ' son,.' '"<br />

C.nffm. — J«<br />

avril. 87 ; ma<br />

îaîpUmihre, .n<br />

i.,, inbne, tn w.<br />

I Unes — i-".' \yres : .1 an. ter IWia, liai . »-.<br />

vniu iur« mars. !!>!> , avril, IK> ; niai. 1.15 an .<br />

Juin t'*'' !• : .lull'tet. l'«.) 90 ; ani'il. l.">t« Wl ; .septénaire,<br />

lf« l*i ortoiii'»', liai u» ; novembre I1HIH, l.so ; <strong>de</strong><br />

«embi-e t:»>. •l'ondaiifc soutenus- Vente.: ,a-i<br />

Laines. — Or. Plata : Janvier l«H». lia . n r,<br />

ta mars, MU : avril, tua ; mai, 18a ; Juin, 103 ;<br />

iiiiltet "'« aolll. Ii'.'« ; sopteiiihis- UU . ol'lolire, Itii,<br />

n«ivembi«< UHW. loi ; décembre. H'«l. 'Ti-nilaiire «Ml<br />

UMIIIO.<br />

MAKI ili- Dlil TARIS<br />

Du «i Twvrembr»...<br />

l'arlni-a. — Courant. '.'0 II.; piixliam. «9 tu; j«M><br />

V i> 1 IIM ri.T. e., 7n -, j>i .miel- ., H ) >«,. ', (le III ir«<br />

So au b-ndimco calme.<br />

l:i... i iiiir.inl, rf a*. priM-h.nn, '.' ' 'M. Junior<br />

1.10.<br />

l)l«noni<br />

n TJ| « *- mars<br />

», IH M, murant<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


Jeudi <strong>26</strong> <strong>Novembre</strong> 1903-<br />

œraeanra<br />

M 50- prochain. M; * sromèora. W 55; 4 «e mm», H;<br />

•"ïfc ""oS^»». » «5: PT.....«<br />

Orléans 3 % ancienne<br />

Ouest 3 % ancienne .-r.r...<br />

Ouest-Algérien<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)....<br />

Panama lots<br />

Panama lots libérés<br />

Suez 5 %<br />

Autrichien 3 %. i" hypothèque....<br />

fximbar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord-Espagne<br />

Portugal»<br />

Saragosse ....juoti • — '<br />

•<br />

COURS DES PRIMKS<br />

3 % dont 50 Idont 25<br />

3 % dont 10<br />

Extér. dont 50...<br />

Banq. ottom. d. 5<br />

Rio dont 10<br />

Londres<br />

Londres (chèques).<br />

Allemagne<br />

Espagne (court)...<br />

Espagne (long)....<br />

Buenos-Ayres (or) .<br />

98 82|<br />

.. .. 1 don t 2o<br />

dont 2 f<br />

1920 ..Idont 5.<br />

CHANGE<br />

540 75 539 50<br />

503 .. 505 ..<br />

407 . .<br />

407 75<br />

542 .. 542 50<br />

511 .. 541 ..<br />

307 .. 385 25<br />

306 ..<br />

385 ..<br />

406 ..<br />

405 50<br />

441 SO<br />

442 50<br />

B92 .. 392 ..<br />

482 . 48 4 80<br />

502 75 50 1 ..<br />

39(1 .. 897 75<br />

45 1 50 452 ..<br />

465 50<br />

468 ..<br />

501 .. 502 ..<br />

434 .. 435 ..<br />

456 .. 456 50<br />

472 .. 471 ..<br />

497 75<br />

499 50<br />

432 ..<br />

432 ..<br />

4:il .. 432 50<br />

447 .. 418 ..<br />

438 50<br />

439 75<br />

451 75<br />

452 50<br />

411 75<br />

4xx BOÎTES<br />

<strong>de</strong> 4.25, portant le nom VALDA,<br />

et l'adresse du seul fabricant<br />

H. Canonae, ph' 1 ,<br />

49, tut Réaianur, Paris<br />

|k. La boîte 1.2S<br />

tEfefi<strong>de</strong> Kie :H»


10<br />

MIDI<br />

Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Sociale et Religieuse<br />

,E NUMÉRO0CENTIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION: <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

SiOTE GAnONNE ET DÊPAmT.MF.NTS L1MITllal'UI S<br />

SÉI'ARTF.MENTS NON MMITftOl'HKS<br />

4THANGI.II (Union postale)<br />

Trois mois<br />

6 fr.<br />

7 -<br />

10<br />

Ski tnoii<br />

A\ fr.<br />

13 -<br />

20 -<br />

Un «n<br />

20 fr.<br />

2-4 -<br />

40 -<br />

fces Abonnements partent dos 1" et 16 <strong>de</strong> chaque mois et sont payables d'avance<br />

Toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong> di changement d'adresse doit être accompagnée <strong>de</strong> 50 centimes.<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />

Gers, Hles-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />

Tarn-nt-daronne. Lot-et-Garonne<br />

Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orient&les<br />

Haute-Garonne, Ariège<br />

Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />

X9STWXI «TioraB<br />

ANNONCES (t« pifl .<br />

RÉCLAMES —<br />

RECLAMES (3» page) .<br />

LOCALES<br />

• • • »<br />

. ï . .<br />

• • et • • •<br />

• • •<br />

• • • •<br />

Il Uguo O fr- 80<br />

- 4 - 50<br />

- 2 - »<br />

«- 3 - »<br />

Les Annonoes et Réclames sont reçues dans<br />

nos Bureaux, rue Roquelaine, <strong>26</strong>, à <strong>Toulouse</strong>, et ohez WUB nos Correspondant!.<br />

FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPECIAL<br />

Jeudi <strong>26</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1908</strong>. - 18' Année - N" 5,866 BUREAUX A PARIS: <strong>26</strong>, RUE FEYDEAli<br />

j sant ot surtout plus profitable à la vérité<br />

I £>c F*aîtS QU I OtIÏ I d'enregistrer les aveux du rédacteur <strong>de</strong><br />

J 'la Dépêche, lorsqu'il déclare un peu plus<br />

ta Chambre a achevé la discussion du bud-<br />

egt <strong>de</strong> la marine.<br />

loin qu'il y a « dans le pays, à l'égard <strong>de</strong>s<br />

parlementaires, un mouvement <strong>de</strong> mau-<br />

vaise humeur qui n'est pas encore très<br />

redoutable, mais qu'uno circonstance for-<br />

On croît toujours que <strong>de</strong>s arrestations se<br />

rapportant à l'affaire Steinheil sont imminen- .<br />

les ; le bruit <strong>de</strong> l'arrestation <strong>de</strong> Mme Steinheil J tuite et imprévue pourrait transformer<br />

B couru à Parla, mais n'est pas confirmé. I en une opposition violente et mena-<br />

ï çante ».<br />

Voici le mot <strong>de</strong> la fin :<br />

« Si décidément, quoiqu'ils en puissent<br />

D<br />

, w . , dire ou faire, le peuple persiste à se scan-<br />

buigares viennent d'aboutir à un accord sur 1 daliser <strong>de</strong> 1 augmentation du traitement<br />

De nouvelles manifestations antiautrichion-<br />

nes ont eu lieu à Rome ; les carabiniers ont<br />

dû intervenir.<br />

tous les points.<br />

—<br />

On assure que l'ambassa<strong>de</strong>ur d'Autriche quit-<br />

tera Constanti nople vendredi en raison <strong>de</strong> la<br />

continuation du boycottage <strong>de</strong>s produits autri-<br />

chiens en Turquie. —>—<br />

Le général haïtien Lecomte a été exécuté par<br />

les révolutionnaires et la ville d'Aquin pillée.<br />

, _ *-»-.<br />

Un vapeur anglais transportant <strong>de</strong>s pèlerins<br />

<strong>de</strong> ses députés, si ces députés, après en<br />

quête sérieuse chacun dans sa circons-<br />

cription, acquièrent la certitu<strong>de</strong> que<br />

leurs électeurs les désapprouvent en cela,<br />

ils s'honoreront en s'acquittant du <strong>de</strong>-<br />

voir <strong>de</strong> revenir sur une mesure que l'opi-<br />

nion aura jugée prématurée, et, par un I Corvée."<br />

le 8 <strong>de</strong> ce mois, ou <strong>de</strong>vra suspendre à cette<br />

date tous les services du maghzen.<br />

SAINT-AUIAIRE.<br />

Le 4 mal, Abd el Aziz, ee préparant à<br />

tjuitter Rabat, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> notre protection.<br />

Le 1" juin, il adresse aux signataires <strong>de</strong><br />

l'acte d'Algésiras uhe protestation contre<br />

la révolte <strong>de</strong> son frère.<br />

Le 27 juin, il pousse encore vers noua<br />

un cri d'appel. Il montre que son avenir est<br />

entre nos mains :<br />

Toutefois, Abd el Aziz, avant d'entreprendre<br />

cette expédition, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si le gouvernement<br />

<strong>de</strong> la République consent à assurer la protec-<br />

tion <strong>de</strong> son palais <strong>de</strong> Rabat, dans lequel u<br />

laisserait sa famille et ses serviteurs.<br />

Il craindrait, en effet, qu'en cas <strong>de</strong> revers,<br />

<strong>de</strong>s traitements barbares ne leur fussent inin-<br />

ges. S'il échouait dans son projet, Abd ei Aziz<br />

6e replierait sur la Chaouia, oii 11 cesserait<br />

aussitôt <strong>de</strong> combattre. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que, dans<br />

cette éventualité, la protection du gouverne-<br />

ment français le couvre, ainsi que sa famine<br />

et le ipersonnel <strong>de</strong> son maghzen.<br />

Le sultan espère que notre appui ne lui fera<br />

pas défaut et que grâce à notre intervention<br />

une situation digne <strong>de</strong> son rang lui sera ré-<br />

franc aveu <strong>de</strong> leur erreur, l'autorité re-<br />

marocains à la Mecque a brûlé dans le port I viendra à leurs personnes, tandis que le<br />

le Malte ; il y a <strong>de</strong> «ombreuses victimes. \ régime parlementaire, vraie et indispen-<br />

sable forme <strong>de</strong> la République démocrati-<br />

que, reprendra son prestige. »<br />

Au tirage <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong><br />

Paris 1904, le n°2O5,0S3 a gagné 100,000 francs.<br />

—>--<br />

folr par ailleurs tes nouvelles qui nout<br />

toaf parvenues à la <strong>de</strong>rnière heurt.<br />

Les Mala<strong>de</strong>s<br />

Es ne mouraient pas tous, mais tous étalent frappés.<br />

Notre bon La Fontaine eût certaine-<br />

ment conté cette triste histoire en vers.<br />

M. Aulard la narre en prose aux lecteurs<br />

<strong>de</strong> la Dépêche.<br />

C'est l'abomination <strong>de</strong> la désolation.<br />

Les parlementaires <strong>de</strong> la République»<br />

r/ont pas encore la peste. Ils ont simple-<br />

ment quinze mille francs par an 1<br />

Est-ce trop ?<br />

Non, ce n'est pas assez, dirait pour un<br />

fwxii lo eif,/wi3.n JuwUiflpd, Mo^o lo o^iiofcr-©<br />

est un homme pru<strong>de</strong>nt. Il se borne à ob-<br />

server, avec d'infinies précautions, que<br />

l'augmentation <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité parlemen-<br />

taire est « une bonne chose en soi ».<br />

Les princes <strong>de</strong> la Démocratie républi-<br />

caine ne pouvaient pas se contenter du<br />

traitement <strong>de</strong> neuf mille francs que les<br />

élus <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s Etats monarchi-<br />

ques n'eurent jamais la pensée <strong>de</strong> s'oc-<br />

troyer. La République n'estrelle pas,<br />

«près tout, un gouvernement à bon mar-<br />

ché ?... Pour cette raison, députés et sé-<br />

nateurs ne sauraient assez bien se servir.<br />

Et c'est sans une minute d'hésitation<br />

qu'ils ont accompli la plus gran<strong>de</strong> ré-<br />

forme <strong>de</strong>s temps mo<strong>de</strong>rnes.<br />

M. Aulard ne les blâme pas, leur geste<br />

<strong>de</strong>vant leur donner « plus <strong>de</strong> loisir et<br />

plus <strong>de</strong> force pour poursuivre le bien <strong>de</strong><br />

leurs commettants ».<br />

Toutefois, tout le mon<strong>de</strong>, en France,<br />

ne pense pas comme M. Aulard, et M.<br />

Aulard est obligé d'en faire discrètement<br />

l'aveu aux lecteurs <strong>de</strong> la Dépêche. Oui,<br />

les « électeurs, surtout dans les campa-<br />

gnes, écrit-il, ont eu une tout autre im-<br />

pression et n'ont point jugé comme moi.»<br />

Et que dit-on dans les campagnes ?<br />

M. Aulard, qui se flatte d'avoir l'ouïe<br />

extrêmement fine, a entendu ceci notam-<br />

ment :<br />

— Si du moins, les parlementaires ga-<br />

gnaient leur argent, s'ils travaillaient sé-<br />

rieusement, s'ils travaillaient davantage<br />

<strong>de</strong>puis qu'ils sont mieux payés ! Mais<br />

non : les séances dp Sénat, fait remar-<br />

quer la malignité, sont aussi courtes et<br />

Il rappelle que si sa. cause s'est trouvée<br />

compromise, c'est parce qu'il a voulu appli-<br />

quer loyalement les réformes d'Algésiras et<br />

notamment l'institution <strong>de</strong> la police, comptant<br />

qu'il serait soutenu par les puissances signa<br />

t aires. .. ..<br />

C'est également, dit-il, parce qu'il a accepté<br />

"TV/"T - -»A " i« -,i fct Rion I sans protester l'action <strong>de</strong> la France à Casa-<br />

Il faut, en venté, que le mal «oit men blancai qu . u a donné à adversaire l'occa-<br />

grand pour que M. Aulard se soit décidé | sion d'exploiter contre lui les sentiments tena<br />

à signer un aussi alarmant bulletin <strong>de</strong><br />

santé. Ce mal nous était apparu dans<br />

quelques manifestations électorales. L'en-<br />

trée <strong>de</strong> M. d'Elissagaray au Palais-Bour-<br />

bon au cri <strong>de</strong> : « A bas les Quinze Mille »<br />

ne pouvait qu'inspirer <strong>de</strong> sérieuses crain-<br />

tes aux moribonds. La confession <strong>de</strong> M.<br />

Aulard est décisive : les Quinze Mille<br />

agonisent I Tous peut-être ne sucombe-<br />

ront point ; mais tous sont frappés <strong>de</strong><br />

déchéance morale aux yeux du pays ; le<br />

régime qui leur permit la gigantesque<br />

flibusterie que constitue l'augmentation<br />

<strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité parlementaire, ce régime-<br />

là est atteint et convaincu <strong>de</strong> complicité.<br />

Il pourra reculer la date du verdict <strong>de</strong><br />

condamnation qui l'attend. Il n'empê<br />

tiques <strong>de</strong> son peuple. Les projets d'Abd el<br />

Aziz sont unanimement approuvés par ses<br />

vizirs<br />

M. Regnault signale <strong>de</strong>ux jours après<br />

combien ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s sont justifiées et<br />

modérées<br />

Il est donc avéré que durant toute cette<br />

année la France a pu compter absolument<br />

sur Abd efl Aziz et qu'il s'est mis à sa dis-<br />

position «pour créer sous notre direction un<br />

régime plus stable au Maroc.<br />

La France, malgré cela, a choisi, non<br />

6ans hésitation, une politique <strong>de</strong> « neutra-<br />

lité », — en réalité d'abandon, dont on voit<br />

révolution dans les documents du Livre<br />

Jaune.<br />

Dès le 8 novembre, elle laisse partir pour<br />

Marrakech à <strong>de</strong>stination du prétendant les<br />

armes et les munitions qui se trouvaient à<br />

la douane <strong>de</strong> Safi.<br />

Ce n'est qu'après <strong>de</strong> nombreux échanges<br />

avance à Abd el Aziz 2.500.000 francs, M.<br />

Pichon met à l'emploi <strong>de</strong> cette somme <strong>de</strong>s<br />

restrictions difficilement conciliâmes, sem-<br />

Me-t-il, avec la « souveraineté » du eultan,<br />

proclamé à Algésiras.<br />

L'argent sera fourni par mensualités. Les<br />

chèques <strong>de</strong>vront être visés par un contrôleur,<br />

qui <strong>de</strong>vra Être agréé par la Banque do 1 Etat.<br />

Je propose à ladite Banque le commandant<br />

Fariau. qui a déjà été chargé du même rôle<br />

lors <strong>de</strong> l'avance die 1,500,000 francs.<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> A la Banque <strong>de</strong> vouloir bien<br />

ouvrir d'urgence un crédit dc 400,000 francs,<br />

<strong>de</strong>stiné au paiement <strong>de</strong>s sol<strong>de</strong>s arriérées.<br />

M. Gaillard <strong>de</strong>vra expliquer au maghzen<br />

due cette nouvelle avance ne <strong>de</strong>vra pas ser-<br />

vir à sol<strong>de</strong>r les mehallas dirigées vers l'inté-<br />

rieur. PICHON.<br />

Le 18 février, M. Pichon fait part <strong>de</strong> cette<br />

restriction à l'Allemagne.<br />

'Néanmoins, le 18 mai, H refuse <strong>de</strong> rece-<br />

voir les envoyés do Moulai Hafld.<br />

'.La France va-t-elle donc soutenir, sui-<br />

vant les traités et suivant son intérêt, Abd<br />

el Aziz ? Non. Quand, en juin, celui-ci fait<br />

appel à nous, M. Pichon télégraphie à M.<br />

Regnault t<br />

Paris, le 27 juin <strong>1908</strong>.<br />

Je no puis, en réponse 'à votre télégramme<br />

<strong>de</strong> ce jour, que vous confirmer toutes mes<br />

instructions antérieures sur notre résolution<br />

<strong>de</strong> no pas intervenir dans la lutte entre le<br />

sultan et les prétendants.<br />

Nous ne pouvons, par conséquent, donner<br />

h Abd el Aziz les assurances qu'il <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

et nous ne pouvons rien faire qui ressemble<br />

à une action militaire en sa faveur.<br />

PICHON.<br />

Le 30, nouvelle dépêche, un peu moins<br />

sèche que la précé<strong>de</strong>nte, mais toujours<br />

dans le même sens :<br />

Paris, le 30 juin <strong>1908</strong>.<br />

Vous pouvez faire connaître à Abd el Aziz<br />

que. le cas échéant, nous offrirons un refuge à<br />

bord <strong>de</strong> nos bateaux <strong>de</strong> guerre à sa famille et<br />

à ses serviteurs. D'autre part, il va <strong>de</strong> soi que<br />

le palais <strong>de</strong> Rabat doit être gardé comme tou-<br />

tes les autres parties <strong>de</strong> la ville par la police.<br />

A cela doivent se borner les assurances à<br />

donner au sultan. Si <strong>de</strong>s troubles se produi-<br />

saient et si la police était impuissante à main-<br />

tenir l'ordre et la sécurité, nous pourrions être<br />

amenés à intervenir, sur l'avis conforme du<br />

corps consulaire, mais c'est une éventualité<br />

que vous n'avez pas à viser dans votre réponse<br />

à Abd el Aziz.<br />

Les circonstances pourraient <strong>de</strong>venir telles<br />

que le maghzen croirait avoir intérêt à faire<br />

naître <strong>de</strong>s troubles pour nous obliger à occu-<br />

per la ville et il importe que rien dans notre<br />

langage ni dans notre attitu<strong>de</strong> ne puisse en-<br />

excessif. S'il est soupçonné ou inculpé d'au-<br />

tres crimes, rtu'on Je dise nettement. Or,<br />

non seulement la découverte do la fa-<br />

meuse perle dans son portefeuille ne prou-<br />

ve en rien sa complicité dans l'assassinat<br />

<strong>de</strong> M. Steinheil et <strong>de</strong> Mme Japy, mais elle<br />

l'innocenterait plutôt. En effet, quand on dé-<br />

robe un objet, c'est dans un but quelcon-<br />

que, soit pour en faire <strong>de</strong> l'argent, soit pour<br />

l'employer à son usage personnel. Depuis<br />

plus <strong>de</strong> cinq mois qu'il gar<strong>de</strong> sur lui le<br />

produit <strong>de</strong> son larcin, comment n'a-t-il pas<br />

trouvé l'occasion <strong>de</strong> s'en défaire moyennant<br />

une somme même minime, au lieu d'en<br />

faire une preuve contre lui en le gardant ?<br />

Cette perle, que parmi les autres bijoux <strong>de</strong><br />

Mme Steinheil il a choisie presque sans<br />

valeur, il ne voulait pourtant pas la faire<br />

monter en uno épingle qui l'eût dénoncé<br />

tout <strong>de</strong> suite.<br />

La veuve du peintre assassiné joue vrai-<br />

ment <strong>de</strong> malheur. Dés la découverte du cri-<br />

me, elle désigne trois hommes noirs et une<br />

femme rousse. Les hommes noirs, ni vus<br />

ni connus ; et pas plus <strong>de</strong> femme rousse<br />

que sur la main- Tous les gens que Mme<br />

Steinheil a cru reconnaître comme les as-<br />

sassins <strong>de</strong> son mari et <strong>de</strong> sa belle-mère, se<br />

sont trouvés être l'honnêteté même. Une<br />

perle, dont on n'avait même pas annoncé ia<br />

disparition après le crime, est découverte,<br />

enveloppée d'un papier <strong>de</strong> soie tout neuf,<br />

dans un vieux portefeuille crasseux, et le<br />

valet <strong>de</strong> chambre déclare que, si on en a<br />

fait tomber la perle, c'est que quelqu'un l'y<br />

a mise.<br />

Mais, bizarrerie remarquable et qui don-<br />

ne à penser que certaines personnes jouis-<br />

sent <strong>de</strong> la double vue, Mme Steinheil avoue<br />

avoir secoué le portefeuille, comme 6i elle<br />

savait qu'il <strong>de</strong>vait contenir autre chose que<br />

<strong>de</strong>s lettres d'où Couillard avait enlevé les<br />

timbres-poste. Depuis cinq mois que celui-<br />

ci vivait auprès d'elle, elle aurait eu cepen-<br />

dant <strong>de</strong> nombreuses occasions d'inventorier<br />

le contenu du portefeuille. Elle eût, dès le<br />

début <strong>de</strong> l'instruction .saisi la perle et n'au-<br />

rait pas tenu le public le bec dans l'eau<br />

pendant <strong>de</strong>s mois. A moins que, comme<br />

l'affirme Rémy Couillard, une main incon-<br />

nue n'ait introduit récemment, dans le but<br />

<strong>de</strong> le perdre, la perle dans le portefeuille.<br />

Ce n'est peut-être pas dans les bureaux du<br />

Matin, journal dont les procès Humbert et<br />

Chaumié n'ont pas entamé la bonne répu-<br />

tation, qu'on aurait eu l'idée <strong>de</strong> jouer au<br />

jeune domestique cet épouvantable tour. Ce<br />

n'est pas non plus Mme Steinheil, trop heu-<br />

reuse dans 6on <strong>de</strong>uil d'avoir retrouvé sa<br />

quel se joindra aussi le peuple <strong>de</strong>s villes, g? ^ElmaSÏÏ ^ «f£ J&^to tStofiS P**»- .<br />

n'en déplaise à M. Aulard — <strong>de</strong> mar- contre la mehalla hafidlste <strong>de</strong> Moulai Ra- Jî D 6 " d n0 à s ^Jwn territoire Mon> e héros<br />

<strong>de</strong> la guerre du Transvaal a signalé le péril<br />

qu'offre l'éventualité d'une invasion alle-<br />

man<strong>de</strong>. Jusqu'à ces <strong>de</strong>rniers temps, il était<br />

admis, comme un dogme, dans le mon<strong>de</strong><br />

militaire, que la Gran<strong>de</strong>-Bretagne ne pou»<br />

vait être envahie que par son littoral méri-<br />

dional. La Fronce seule, disait-on, pouvait<br />

faire débarquer <strong>de</strong>s troupes entre Plymouth<br />

et Douvres. Au dix-huitième siècle, cette<br />

question fut étudiée <strong>de</strong> très près par le<br />

gouvernement <strong>de</strong> Louis XV- Une élite d'Ir-<br />

landais, placés sous les ordres du comte <strong>de</strong><br />

Broglie, visita tous les ports, tous les ha-<br />

vres, toutes les anses, 6e rendit compte <strong>de</strong>s<br />

ressources du pays, dressa l'inventaire <strong>de</strong>s<br />

approvisionnements et consigna ses obser-<br />

vations dans <strong>de</strong> nombreux rapports qui for-<br />

ment un curieux dossier conservé dans les<br />

archives du ministère <strong>de</strong> la guerre. Lors-<br />

que Napoléon créa le camp du Bois <strong>de</strong> Bou<<br />

logne, il se fit remettre cette masse <strong>de</strong> do-<br />

cuments. On vivait donc jusqu'ici dans la<br />

croyance que l'Angleterre n'était abordable<br />

que du côté qui -regar<strong>de</strong> la FTance. C'est<br />

pourquoi, lorsque <strong>de</strong>s pourparlers furent<br />

sur le point <strong>de</strong> s'engager, pendant la guerre<br />

du Transvaal, avec l'Allemagne, il fut con-<br />

venu que le corps <strong>de</strong> débarquement parti-<br />

rait <strong>de</strong> Cherbourg. Mais aujourd'hui tout<br />

est changé. Voici que le général Roberts<br />

prévient ses compatriotes que la mer du<br />

Nord doit être désormais plus surveillée<br />

que la Manche. C'est par le littoral oriental<br />

que l'Angleterre cotfrt aujourd'hui le dan-<br />

ger d'être envahie. Et quelle résistance op-<br />

poscruit-eMe à l'Allemagne ? Une force <strong>de</strong><br />

40.000 hommes tout eu plus. Or, d'après le<br />

général Roberts, il ne faudrait pas moins<br />

do 600.000 soldats citoyens pour lutter à<br />

armes égales contre 150.000 continentaux<br />

bien entraînés. Notre situation, a déclaré<br />

le généra] Roberts, est effrayante. Ce qui<br />

manque en effet, à l'armée anglaise, c'est le<br />

recrutement ; et le recrutement est le mus-<br />

cle <strong>de</strong> la guerre, comme l'argent en est U<br />

nerf. Les engagements jusqu'au 30 juin <strong>de</strong>r-<br />

nier oint été moins nombreux qu'on ne l'es-<br />

pérait. On n'a créé l'artillerie <strong>de</strong>s volun<br />

teors qu'en licenciai* 33 batteries actives<br />

Comme l'écrivait au pintemps <strong>de</strong>miet<br />

VArmy and Navy Gazette, a l'armée active<br />

a été réduite et reste menacée <strong>de</strong> nouvelles<br />

réductions. La réserve décroîtra également<br />

par l'effet <strong>de</strong>s mêmes causes- La milice a<br />

été détruite et nul ne peut dire dans quell*<br />

mesure la réserve spéciale la remplacera-<br />

is volontaires ont disparu pour les <strong>de</strong>u*<br />

tiers <strong>de</strong> leur nombre et sont remplacés pour<br />

un tieTs seulement par <strong>de</strong>s territoriaux. L»<br />

corps <strong>de</strong> l'artillerie royale, gr.âce à une in-<br />

novation criminelle, va perdre une partit<br />

<strong>de</strong> ses effectifs. » Et la revue technique con-<br />

cluait : « Nous sommes au regret <strong>de</strong> voit<br />

le ministre réfractai ro à tous les argument*<br />

que lui oppose ce que l'armée et la natiot;<br />

comptont <strong>de</strong> plus éclairé ». Gomme vous U<br />

voyez, les doléances du général Robert.»<br />

sont <strong>de</strong>s plus fondées. Mais le mintetèM<br />

Asquith ne veut en tenir aucun compte 5<br />

le refus hâtera fin chute et précipitera l'a-<br />

vènement d'un cabinet Tory.<br />

MÉWAI.OUS<br />

MA<br />

par fil Spécial<br />

M OTRE M VRINE<br />

Le • Coudé il Toulon<br />

Paris, 25 novembre.<br />

I.e ministère


Jeudi <strong>26</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1908</strong><br />

S<br />

Por^s, 25 novembre.<br />

'* la séance est ouverte à 0 heures, sous ta<br />

^rosidionee tic M. Brisson.<br />

LE BUDGET DE 1909<br />

LA MARINE<br />

L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> la dis-<br />

cussion du budget <strong>de</strong> ha marine.<br />

M. Benazet termine soin discours d'hier en<br />

pe jptvràO«ie.aitit pour le ouirasté contre lie tor-<br />

pilleur et en <strong>de</strong>mandant uuo réorganisation<br />

fias arsenaux.<br />

M. Louia ivîartin. — Lo tableau tracé par M.<br />

«.naumet <strong>de</strong> noire marine navale* est parfaite-<br />

Mierit exact ; le l'arteimetit <strong>de</strong>vrait dire bientôt<br />

Vii mous <strong>de</strong>vons avoir un© intirine <strong>de</strong> résigna-<br />

» ion ou une marine d'efficace protection. ; no-<br />

tre Motte ressemble un peu à une uiarine d'Ar-<br />

lequin.<br />

M. lour<strong>de</strong>. — La note du taillouT augmente<br />

toujours et l'habit est <strong>de</strong> plus en plus mau-<br />

vais. (Rires.)<br />

M. Louis Martin.— Il faut, comme M. le rap-<br />

porteur lie propose, appliquer nos dépenses à<br />

3a ecweteootion <strong>de</strong> bâtiments <strong>de</strong> combat qui<br />

fnér.Ltent ce nom ; U faut aussi que nos for-<br />

ces m«v«ie« soient plus correentrees qu'elles<br />

tic le sont aujourd'hui,<br />

M. Bougues. — Le creusement <strong>de</strong>s nouveaux<br />

l-issins lie radoub <strong>de</strong>stinés à recevoir les oui-<br />

cassée du type Danton va entraîner <strong>de</strong>s dépen-<br />

ses considérables ; on pourrait faire dics éco-<br />

nomies en rappelant le Câlinât, qui est actuel-<br />

•emeat dans la division du Pacifique ; le rap-<br />

fpei <strong>de</strong> ce bâtiment, qui ne sert à rien, procure-<br />

rait une disponibilité d'environ 1,200,000 fr.<br />

M. Henri Michel. — J'appeMe l'attention <strong>de</strong><br />

Ha Chaimibre sur la progression du budget <strong>de</strong><br />

In. marine dont on fait prévoir qu'il atteindra<br />

350 «ttflS ions en 1910.<br />

' ' ••- a-equentes ravisions ; c'est le cas BOtsr<br />

•cetut <strong>de</strong> 1U08.<br />

| Le fouveruement en présentera prochaine-<br />

janeiit un nouveau, sur lequel la Chambre sta-<br />

ituern .<br />

. Nnii-e flotte doit être abondamment pourvue<br />

.en wuraerrts <strong>de</strong> combat ; <strong>de</strong> là la nécessité<br />

uacemure la puissance du feu à gran<strong>de</strong> dis-<br />

, tance".<br />

Il faut parallèlement aiTgment.er la nu-is-<br />

,sauce <strong>de</strong>teniive nnr .* .<br />

ep*is.<br />

par un cuirassement.'plus<br />

• m a dit que nos, constructions «vancUent<br />

(terrtcro.eat ; U y aura lieu, pour lS? <strong>de</strong><br />

n. : les étu<strong>de</strong>s préparatoires plus rmn'i<strong>de</strong>'-<br />

raani et <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r k la constru?tiôn P <strong>de</strong>s<br />

dans un dUr.i extrêmement<br />

nmitei îiouvaÈe<br />

ico M r p 1 a-ovl isse>meuts. )<br />

; Eh ce qui touche l'artiilterie, ce qui lui man-<br />

qua le plus, ce sont tes crédits.<br />

! '-.~ oa crédits à engager sont, considérables<br />

• Parmi les dépen<strong>de</strong>s, il faut envisager celés<br />

; re';-.:tives aux canons ; l'obus- <strong>de</strong> rupture était<br />

icliarge en poudre notre ; la poudre noire a été<br />

sremîiilacée par un explosif brisant ; quant aux<br />

obus en fonte, ils sont condamnés ; teur rem-<br />

mxu i nient par <strong>de</strong>s obus à semi-rupture en<br />

'acier entraînera <strong>de</strong>s sacrifices considérables<br />

I,es bâtiments construits dans tes arsenaux<br />

coûtent pins cher que les bâtiments construits<br />

,ii E'iéfcrangeT ; ils coûtent aussi plus cher que<br />

îcs bâtiments construits par r industrie - les<br />

causes ne tiennent, pas aux hommes, mais aux<br />

instiiurtion-s. (Très bien I très bien I)<br />

, Le système du travail à la tâche a donné dc<br />

bons résultats ; les primes profitent aux hom-<br />

mes jeunes, ayant <strong>de</strong>s enfants à élever • kl n'v<br />

-O qu'une difficulté, c'est celle <strong>de</strong> la «énérali<br />

S «non du système.<br />

B<br />

J'ajoute que te projet Wrr la réorganisation<br />

do t .amenée navale doit avoir pour but <strong>de</strong> «im-<br />

plnter l'administration en diminuant les é, >-i<br />

turc», <strong>de</strong> «eeewtoejiser, <strong>de</strong> stimuler tes mlffa<br />

[AVree locales et d'assurer la cohésion entre les<br />

différents services.<br />

'. '«i taohe qui m'incombe est, je te reconnais<br />

considérable, mais j'y mettrai tout mon erruf<br />

<strong>de</strong> bon serviteur do lia République • le cher-<br />

«herai à donner â tous Vexem.ple dn travail! et<br />

,du (Mite du drapeau. (Vifs appllaudissemenls')<br />

M. Laumine. - n existe dam; les ports me<br />

rctimes <strong>de</strong>s fumeries d'opiimi, q«i sont fré<br />

o^irteea par les officiers <strong>de</strong> marine • il faut<br />

§9» ta» «£ûciŒ* am awriDa «ii Irérjueutenst ces<br />

33<br />

Le Congrès diocésain <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />

Bor<strong>de</strong>aux, 25 novembre.<br />

Comme hier, la. <strong>de</strong>uxième jourrtée du Con-<br />

grès a commencé par la célébration <strong>de</strong> la<br />

messe à Notre-Dame, dite par Mgr Ricard, ar-<br />

chevêque d'Auch.<br />

A 9 heures, salle Franklin, te cardinal Le-<br />

cot- a présidé la secon<strong>de</strong> séance -<strong>de</strong> travail.<br />

Le comte d'Humières a donné lecture <strong>de</strong> son<br />

rapport sur les conférences <strong>de</strong> Saint-Vincent-<br />

<strong>de</strong>-Paul à Bor<strong>de</strong>aux.<br />

M. l'abbé Bauzin a déposé plusieurs vœux,<br />

notamment que l'autorité diocésaine crée <strong>de</strong><br />

nouveaux centres religieux dans les quar-<br />

tiers populaires.<br />

Mgr l'archevêque d'Auch confirme certains<br />

points du rapport et cite <strong>de</strong>s exemples prou-<br />

vant la reconnaissance du peuple envers les<br />

prêtres qui s'occupent <strong>de</strong> lui. «<br />

Cette reconnaissance s'est traduite d'une fa-<br />

çon bien touchante le jour récent où, dans<br />

un faubourg <strong>de</strong> la ville d'Auch, un temple ma-<br />

çonnique, a été transformé en chapelle votive<br />

du Sacré-Cœur.<br />

M. B-aïlamte, député <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, félicite<br />

les organisateurs "du Congrès, qui contribuera<br />

ù reconstituer la société chrétienne<br />

A la fin <strong>de</strong> la séance d'hier, le cardinal-ar-<br />

chevêque avait fait voter par te Congres line<br />

adresse an Saiïit-Père, dont voici le texte :<br />

« Le Congrès diocésain <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, pros-<br />

terné aux pieds <strong>de</strong> Sa Sainteté, et entièrement<br />

soumis à ses instructions, sollicite du Pape<br />

Pie X sa bénédiction apostolique pour ses<br />

travaux. »<br />

Les Souverains Suédois à Paris<br />

La visite au musée du Louvre<br />

Paris, 25 novembre.<br />

Le roi <strong>de</strong> Suè<strong>de</strong>, que le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Ré-<br />

publique était venu prendre au ministère <strong>de</strong>s<br />

affaires étrangères, a visité ce matin le musée<br />

du Louvre.<br />

La reine Victoria, étant un peu fatiguée <strong>de</strong><br />

ses sorties d'hier, n'a pas assisté à la visite.<br />

A l'arrivée <strong>de</strong>vant le musée du Louvre, <strong>de</strong><br />

très nombreux curieux ont acclamé le roi aux<br />

cris <strong>de</strong> : « Vive le roi ! Vive la Suè<strong>de</strong> !<br />

Le roi et te prési<strong>de</strong>nt ont été reçus, à leur<br />

arrivée au musée, par MM. Doumergue et Du-<br />

jar.lin-Beai'imotz ; puis la visite <strong>de</strong>s diverses<br />

salées a commencé.<br />

Dans la sa-Ule <strong>de</strong>s Rubens,. une surprise avait<br />

été ménagée au roî et au prési<strong>de</strong>nt : <strong>de</strong>s tapis<br />

<strong>de</strong> ki Savonnerie, commandés par Louis XIV<br />

Colbert pour ia galerie d'Apollon, avaient<br />

été disposés sur le sol ; le roi s'arrêta long-<br />

temps, examinant ces rnerveffles, qui, maflgré<br />

le temps, ont gardé tout leur coloris et toutes<br />

leurs fraîches couleurs, au point qu'on pour-<br />

rait los croire tissées d'hier.<br />

Le roi fut conduit au fond <strong>de</strong> la saille, vers<br />

la table <strong>de</strong> Colbert, où, au nom du gouverne-<br />

ment, lui furent remis <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins richement<br />

reliés aux armes <strong>de</strong> Suè<strong>de</strong>, établis par le ser-<br />

vice chalccgraphiqué du Louvre, représentant<br />

tes principales œuvres du musée.<br />

Cette collection renferme une pièce unique,<br />

contenue dans un écrin spécial : c'est un <strong>de</strong>s-<br />

sin <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mètres <strong>de</strong> long, gravé par Michel<br />

Jacqueû représentant la Passion.<br />

Le roi s'est montré très touché <strong>de</strong> cette at-<br />

tention ; à 11 h. 15 la. visite était terminée ;<br />

le roi et le prési<strong>de</strong>nt re merci aient tes person-<br />

nes présentes et remontaient en voiture.<br />

Le déjeuner â la légation<br />

Paris, 25 novembre.<br />

Le déjeuner offert par le roi et la reime <strong>de</strong><br />

Suè<strong>de</strong> au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République et. à Mme<br />

Fallières a eu lieu à une heure à l'hôtel <strong>de</strong> la<br />

légation : il ne oornprenait que 54 couverts<br />

La table était très coquettement décorée <strong>de</strong><br />

roses et <strong>de</strong> violettes ; Ha vaisselle était en por-<br />

celaine <strong>de</strong> Sèvres.<br />

Les souverains, avant <strong>de</strong> prendre place à ta-<br />

ble, se sont aimirJAinent entretenus avec les<br />

personnes présentes.<br />

L'ÂKSIÉE ANGLAISE<br />

Berlin, 25 novembre.<br />

Nous reproduisons l'information suivante <strong>de</strong><br />

Vienne à la Gazette <strong>de</strong> Voss, sous toutes réser-<br />

ves et à titre purement documentaire :<br />

« I,e discours do lord Roberts, sur i intro-<br />

duction du service militaire obligatoire cm An-<br />

glcterre ne surprend pas les milieux inities<br />

<strong>de</strong> Vienne. Lord Roberts n'est que l'interprète<br />

<strong>de</strong>s vues du roi Edouard, qui déclarait déjà a<br />

Caiilsb.-id, lors <strong>de</strong> ses entrevues avec d*» hom-<br />

mes d'Etat français et russes, qu'il voûtait<br />

instituer une armée à la hauteur do compli-<br />

cations éventuelles «ur te continent européen.<br />

» Le roi avait eu sur ce point, au cours <strong>de</strong><br />

l'été passé, pluuaieuHtï coapl.iciit.ionis avec te pro-<br />

niter ministre, M. Asqui*h, qui s'opposait aux<br />

V.tti'jtttons du roi Le roi tient oeipenkiauit A *es<br />

tttéwa.<br />

Question<br />

Les négociations turco-Siulgares<br />

Paris, 25 novembre.<br />

La Liberté publie ta dépêche suivante <strong>de</strong><br />

Constantlnople : «<br />

« Après <strong>de</strong> multiples difficultés, les négocia-<br />

tions turco-bulgares viennent enfui d'aboutir<br />

dans tes conditions suivantes -,<br />

Le rachat du tribut rouméliote sera fixé à<br />

60 millions au minimum, à 70 millions au<br />

maximum ; le rachat du chemin <strong>de</strong> fer est fixé<br />

à 50 millions.<br />

Ouant aux autres questions en litige, elles<br />

seront, d'un commun-accord, soumises â l'ar-<br />

bitrai <strong>de</strong>- ta conférence.<br />

Le boycottage<br />

Péra, 25 novembre.<br />

Le conflit s'est aggravé entre les gouverne-<br />

ments turc et autrichien au sujet du boycot-<br />

tage. ; ' ,<br />

L'Autriche a <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>s garanties dans la<br />

protection <strong>de</strong> son commerce ; la Porte s'est<br />

déclarée impuissante à rien faire dans ce sens.<br />

On donne pour certain que l'ambassa<strong>de</strong>ur<br />

d'Autriche, te marquis Paliavicini, a reçu <strong>de</strong><br />

Vienne l'ordre <strong>de</strong> quitter Constantinople ven-<br />

dredi.<br />

Cette rupture n'entraîne pas le casws belli<br />

l'ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong>meurera gérée par un chargé<br />

d'affaires ; néanmoins, l'émotion sera consi-<br />

dérable quand on connaîtra la nouvelle.<br />

Le <strong>de</strong>ssein <strong>de</strong> l'Autriche <strong>de</strong> déconsidérer le<br />

gouvernement libéral turc s'aperçoit claire-<br />

ment.<br />

Les Bagarres scolaires le ïienee<br />

Répercussion en Italie<br />

Rome, 25 novembre.<br />

Des manifestations ont eu lieu à Rome pour<br />

protester contre les violences dont furent vic-<br />

times les étudiants italiens à runiversité <strong>de</strong><br />

Vienne.<br />

Dispersés par la police après une première<br />

manifestation <strong>de</strong>vant l'ambassa<strong>de</strong> d'Autriche,<br />

tes étudiants revinrent à la charge ; la fouûe<br />

était énorme et tes cris assourdissants.<br />

L'ambassa<strong>de</strong>ur d'Autriche, comte <strong>de</strong> Lutzow,<br />

se présenta au balcon et, les mains dans tes<br />

poches s'amusa à contempler ce spectacle,<br />

taedis que les cris redoublaient et les sifflets<br />

<strong>de</strong>venaient plus stri<strong>de</strong>nts.<br />

M. <strong>de</strong> Luzzow resta un quart-d'heure et ne<br />

se retira qu'emporté <strong>de</strong> vive force par la com-<br />

tesse sa femme.<br />

Dans plusieurs villes, <strong>de</strong>s manifestations<br />

senrbtabfes ont eu Mou aux cris <strong>de</strong> : a A bas<br />

(l'Autriche ! A bas la triple alliance I »<br />

De nombreuses associations ont mis leurs<br />

drapeaux en berna ; dans les théâtres, on a<br />

fait jouer par tes orchestres les hymnes natio-<br />

naux ; les acteurs ont récite <strong>de</strong>s vers <strong>de</strong> Cair-<br />

ducci contre rAiitache.<br />

Inîcrvsntion du gouvernement<br />

Le conseil <strong>de</strong>s ministres s'est occupé <strong>de</strong> la<br />

ligne <strong>de</strong> conduite à suivie après les inci<strong>de</strong>nts<br />

<strong>de</strong> Vienne.<br />

Une note officieuse annonce que te gouver-<br />

nement a chargé r ambassa<strong>de</strong>ur italien à Vien-<br />

ne, le duc d'Avuma, <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s remontrances<br />

énergiques pour tes attaques brutales dont tes<br />

étudiants italiens ont été les victimes.<br />

En même temps,. M. Giolitti a invité les pré-<br />

fols ù réprimer sévèrement toute manifesta-<br />

tion dans la rue.<br />

Nouvelles manifestations à Rome i<br />

Rome, 25 novembre.<br />

Renforcés par <strong>de</strong> nombreux curieux attirés<br />

par la belle journée, <strong>de</strong>s groupes d'étudiants<br />

ont recommencé ce matin, place Colonna, <strong>de</strong>-<br />

vant l'ambassa<strong>de</strong> d'Autrighe, <strong>de</strong>s manifesta-<br />

tions tapageuses.<br />

A plusieurs reprises, tes carabiniers et Tes<br />

agents, après les sommations légales, ont dis-<br />

persé les groupes et ont procédé à <strong>de</strong>s arresta-<br />

tions.<br />

Devant le palais <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong>ur d'Autri-<br />

che stationne une comipag.nie d'infanterie ;<br />

à 'l'inférieur <strong>de</strong> l'Université, les étudiants <strong>de</strong><br />

l'Université, <strong>de</strong>s lycées et <strong>de</strong> l'Institut techni-<br />

que, ont tenu un meeting.<br />

Ont pris la parole : le professeur agrégé, M.<br />

Trincheria et un étudiant <strong>de</strong> Trieste, inscrit<br />

à l'Académie <strong>de</strong>s Beaux-Arts <strong>de</strong> Rome.<br />

L* meeting a approuvé un ordre du jour <strong>de</strong><br />

protestation corutre tes inci<strong>de</strong>inits <strong>de</strong> Vienne ;.<br />

ensuite, tes étudiants ont. chanté <strong>de</strong>s hymnes<br />

patriotiques ; une commission spéciale avec<br />

te professeur Trincheria. est sortie par une<br />

petite porte secrète, portant Tordre du jour ;<br />

les assistants qui voulaient la suivre en furent<br />

empêchés par la force armée qui gar<strong>de</strong> tous<br />

les débouchés <strong>de</strong>. l'Université.<br />

Les étudiants, cependant, sortant par petits<br />

groupes, ont pu rejoindre la commission et<br />

l'ont suivie jusqu'à la place du Ganitoilie ; cette<br />

place étant barrée pur tes troupes, les éfcu<br />

dtants se sont rendus sur la place <strong>de</strong> Venise<br />

où est située l'ambassa<strong>de</strong> d'Autriche près le<br />

Vatican et ensuite à la place Colonna.<br />

Les forces publiques dispersaient continuel<br />

lement tes groupes.<br />

A Bologne égaiemient, à l'Université, ont eu<br />

lieu ce malin <strong>de</strong>s manifesliattens analogues.<br />

Choz ces <strong>de</strong>rriiers.les uns sont couvatacus do<br />

ta culpabilité <strong>de</strong> Remy Couillard, tes autres <strong>de</strong><br />

sa corimdiiclto ; quelques-uns eetimoni même<br />

qu'il est une vietimo do coïnci<strong>de</strong>nces ou do<br />

machinations effroyables, mais tous s'accor-<br />

<strong>de</strong>nt à dire que l'assassinat do Mmo Japy suf-<br />

fit à démontrer que Mme Steinheil n'est pour<br />

rien dans la tragédie dc l'impasse Ronsin.<br />

Il est certain que la trouvaille île la pierre<br />

est faite pour étonner ; M. Ilainard n'en est<br />

pas te moins surpris.<br />

— Comment, expiHqiiez-vous que l'on naît<br />

rien trouvé lors <strong>de</strong>s premières perquisitions,<br />

au len<strong>de</strong>main du crime ? lui disait-on.<br />

— Je n'en sais rien, a-tol répondu, on a<br />

fouillé partout ; nous <strong>de</strong>vons constater que la<br />

pierre était là aujourd'hui, c'est tout ce que<br />

nous pouvons faire. »<br />

Ajoutons qu'avec la pierre on a trouvé dans<br />

Je grenier un caleçon bleu ayant appartenu a<br />

M. Steinheil, et qui était très probablçniçni,<br />

celui qu'il portent le soir du crime ; il nen<br />

possédait, en effet, que <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> cette couleur :<br />

l'un était au blanchissage, ceUui-Hn <strong>de</strong>vait être<br />

le vêtement en service.<br />

On a trouvé également une petite boite con-<br />

tenant, dans le fond, un portrait <strong>de</strong> Mlle Mar-<br />

the Steinheil à quatre ans. .<br />

Maintenant, qu'est la pierre trouvée ? Est-ce<br />

du strass ? Dans ce cas, te trouva îlile; serait<br />

sans importance ; si, au contraire, c est du<br />

diamant, il faut examiner d'où M peut bien<br />

? Inspecteur principal Doll essaya la pierre<br />

sur une <strong>de</strong>s vitres du grenier ; l'expérience ne<br />

fut pas concluante. .<br />

Les inci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> la nuit<br />

Si les trouvailles <strong>de</strong> l'impasse Ronsin sont<br />

mystérieuses, les opérations du parquet ne le<br />

sont pas moins.<br />

Hier soir, M. Ley<strong>de</strong>t a été appelé brusque-<br />

ment choz M. Hamard, dans lo cabinet duquel<br />

se trouvaient trois personnes dont l'une était<br />

un hounme mis avec recherche et décoré.<br />

Quelques instants après, <strong>de</strong>s agents allaient<br />

chercher à son domicile, 15, rue Soufflât, M.<br />

le substitut Grandjean.<br />

Les auditions, commencé os à 7 heures du<br />

soir, se poursuivirent jusqu'à 9 h. w ; MM.<br />

Ley<strong>de</strong>t, Grandjean et Jousselin assistèrent a<br />

_ — !_* . <strong>de</strong>ux -<br />

venoe; dos neiges ot ries pluies sont tombées dans<br />

lo nord-ouest do l'Eurof».<br />

La température a monté sur nos régions du Nord;<br />

ce matin, lo thermomètre marquait 15 à Moaeoti,<br />

13 à Clermont, 6 ii <strong>Toulouse</strong>, 7 à Pari», 10 a Alger<br />

et a Malte, 1 au Puy-<strong>de</strong>-Dôme et au I'ic du Midi,<br />

— 6 au mont Mounier.<br />

Bn France, lo terni» va rester doux * plu viens<br />

dans lo Nord, nuageux ot frais dans le Sud.<br />

lailssi ^smaf" caifca '-via?<br />

Soutiens <strong>de</strong> FamiUSe<br />

Aux termes <strong>de</strong> ta loi du 14 avril <strong>1908</strong>, iea<br />

hommes <strong>de</strong> la réserve et <strong>de</strong> l'armée territo».<br />

riale qui, au moment <strong>de</strong> teur convocation,<br />

remplissent effectivement les <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong> sou-<br />

tien <strong>de</strong> famille peuvent recevoir, pendant lar<br />

durée <strong>de</strong> ta pério<strong>de</strong>, une allocation journa.<br />

Itère <strong>de</strong> 0 fr. 75, qui est majorée <strong>de</strong> 0 fr. 25<br />

pour chaque enfant <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 16 ans à, la 1<br />

charge <strong>de</strong> l'homme convoqué.<br />

Dès qu'ils ont reçu la carte postale-avis, qui<br />

leur est adressée dans le courant du mois d*<br />

novembre par le commandant <strong>de</strong> recrute-<br />

ment, pour les prévenir qu'ils <strong>de</strong>vront ac<br />

complir une pério<strong>de</strong> d'instruction l'année<br />

suivante, les réservistes et territoriaux qui<br />

croient avoir <strong>de</strong>s droits à l'allocation susdite,<br />

doivent adresser au maire <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong><br />

leur rési<strong>de</strong>nce tpour Paris, au niaire <strong>de</strong> leur<br />

arrondissement), une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> accompar<br />

gnée :<br />

1" De la carte postale-avis ;<br />

2* D'un relevé <strong>de</strong>s contributions payées<br />

par ta famile et certifié par le percepteur ;<br />

3' D'un état certifié par te maire <strong>de</strong> ta com-<br />

mune et indiquant le nombre et ta position<br />

<strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> la famille vivant sous te<br />

même toit ou séparément, tes revenus et res-<br />

sourças <strong>de</strong> chacun d-ieux.<br />

Sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, le pétitionnaire <strong>de</strong>vra d&<br />

clarer que ni lui ni la famille ne sont imposés<br />

ni ne possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ressources dons une com-<br />

mune autre que celles pour lesquelles est<br />

produit le relevé <strong>de</strong>s contributions.<br />

Les intéressés sont invités à remettre ces<br />

rfrnmiiues « {rirorauun .u- \ moii.,? «nm» r-.<br />

15 décembre.<br />

C<br />

Tout réserviste non gradé <strong>de</strong> l'armée <strong>de</strong><br />

terre et <strong>de</strong> la 17* région pourra être autorisa<br />

à amener, pour les gran<strong>de</strong>s manœuvres, un<br />

ou <strong>de</strong>ux chevaux lui appartenant. — l a <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong> <strong>de</strong>vra en être adressée, verbalement<br />

ou par écrit, avant le 1" juin O0*. -a coiu-<br />

.mandant <strong>de</strong> ta briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> gendarmerte.<br />

Ces chevaux, <strong>de</strong> toutes robes, <strong>de</strong>vront êtra<br />

<strong>de</strong>s chevaux castrés ou <strong>de</strong>s juments non re-<br />

connues pleines, d'une taille comprise entre-<br />

1 m. 48 et 1 m. 62, avoir plus <strong>de</strong> six ans et<br />

être en_état <strong>de</strong> faire un bon service au trait,<br />

avec te harnachement en service dans l'ar-<br />

mée. Ils <strong>de</strong>vront être amenés au corps nus,<br />

munis d'un licol et d'une bonne ferrure.<br />

Les réservistes auxquels la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aura<br />

été accordée seront convoqués à l'époque <strong>de</strong>s<br />

gran<strong>de</strong>s manœuvres 4 partir du jour où les<br />

animaux seront nécessaires. Us seront char-<br />

gés <strong>de</strong> les soigner et même <strong>de</strong> les conduire,<br />

s'ils justifient <strong>de</strong>s aptitu<strong>de</strong>s nécessaires, e\<br />

seront renvoyés en même temps qu'eux.<br />

Quelques instants s'écoutent, puis M U'yrtet<br />

ordonne qu'on amène <strong>de</strong> nouveau Rémy Couil-<br />

lard dans son cabinet ; la confrontation coin<br />

menée ; que donne;ni-t-ollte 1<br />

Bruits sensationnels<br />

Tandis qu'avocats et journalistes discutent<br />

avec animation sur l'innocence ou la culpab<br />

lité <strong>de</strong> Couillard, on volt tout à coup M le<br />

substitut GrarwMcan sortir précipitamment du<br />

cabinet <strong>de</strong> M. Ley<strong>de</strong>t et se diriger en toute<br />

hâte vers te cabinet <strong>de</strong> M. Monier, procureur<br />

<strong>de</strong>^a République et en revenir bientôt en auasl<br />

Cet Inci<strong>de</strong>nt cause une agitation fébrile dans<br />

les couloirs ; tes bruits tes plus contradictoires<br />

circulent aussitôt ; on assjjre, sans qu'il 60it<br />

possible naturellement d'en obtenir confirma-<br />

tion, qu'une perquisition a été ordonnée par<br />

M. ley<strong>de</strong>t, chez une personne do l'entourage<br />

<strong>de</strong> Mmo Steinheil.<br />

Les geais qui se. pcésontent les mieux infor-<br />

més, déclarent qu'il s'agit <strong>de</strong> M. Ohabrier, lo<br />

cousin do Mmo Steinlioil ; Il serait accusé<br />

d'avoir placé la perte dans le portofeiiilta éw>y Uwktllard. ; sou arrestation «usait iarml<br />

Courses <strong>de</strong> chevaux<br />

A AUIEUIL<br />

Paris, 25 novembre.<br />

Domain, courses à Autoull; partants et montes<br />

probables :<br />

Prix <strong>de</strong> la Torte-Dauphine : Auerstaedt (Louth)<br />

Satisfaite (A. Carter), Lady Dawson (Ci. Parfrement)<br />

Badin (Pébor<strong>de</strong>), Elue EeU (Cartwriglit).<br />

Prix <strong>de</strong> Saint-Georges : L© Saulay (J. Roblnsoo)<br />

Donapalo (Harty), Ris <strong>de</strong> Veau (Dusseaux), KinsaJé<br />

(T. Burns), Abondance III (E. Pratt); partant dou-<br />

teux Monne (Maisonnave). Benjamin (Cartwright).<br />

Prix Delatre : Creusotin (M. Fenwick). Quasimodo<br />

(G T»nrfi.f>.m, PAP (l>LffBrf>tt>, ï-ft Wxin (A C:.ru -i)<br />

Pacliico (G. Sauvai).<br />

Prix TroCadéro ; Silésia (Sieffert), Rossinante (Hol-<br />

lobone), La Marmotte (Hawltlns), Trianon III (A.<br />

CarteT), Laripette (R- Sauvai). Olivette (Borges).<br />

Prix Paul 'S Cray : le Pédant (Parfrement),<br />

Iaxarto ou Ma<strong>de</strong>moiselle Aminthe (R. Sauvai). Rosy<br />

Lotty (Louth). Vestale II (A.-E. Bâtes), IJ6 Lauta-<br />

ret II (A.-V. Cha.pm.an), Dodo (She.ppa.rd). Quatreîeu<br />

(X.). Roscoff (Loynes).<br />

Prix Cap : Chanoine (R. Sauvai), Kinsale (G. Par-<br />

fromenit), Aug&bourg (Marlin). Allegro II (A. Car-<br />

ter). Novare (Duffy), partant douteux Coq II (X.).<br />

Pronostics<br />

Paris Sport : Satisfaite, Auerstaedt. — Le Saulay,<br />

Abondance. — Quasimodo, Lo Vexin. — Trianon III,<br />

Wild-Aster. — Ecurie Veil-Picard, Ricotti. — Cha-<br />

noine. Kinsale.<br />

Jockey : Saralay. Ris <strong>de</strong> Veau. — Qnasimedo.<br />

For. — Wild Afiter, Trianon III. — représentant<br />

Vcil Picard, Qnatrefeu. — Chanoine, Kinsale.<br />

Les Déliait : Auerstaedt, mue Relie. — Le Saulay,<br />

Ris <strong>de</strong> Veau. — Quasimodo. Pachico. — Trianon III,<br />

Wild Aster. — Ecurie Veil-Picard. — Chanoine,<br />

Allegro II.<br />

La Liberté : Satisfaite. BU» Belle. — Le Sanlay<br />

Abondance n. — Quasimodo. Lo Vexin. — Wild<br />

Aster, Silésia. — Ecurie Veil-Picard, Rosy Letty. —<br />

Chanoine. Coq II.<br />

La Pairie : Anerstacdt, Satisfaite. — le Saulay,<br />

Ris <strong>de</strong> Veau. — Quasimodo, Fer. — Trianon III.<br />

Laririette. — Ecurie Veil-Picard, Quatrofeu. — Cha-<br />

noine, Augsbourg.<br />

r/Intransiaeant : Bine Belle, Auerstaedt. — Le<br />

Saulay. Kinsale. — Quasimodo, Fer. — Silésia La-<br />

rffjêtte. — Enirlo Veil-Picard, Rosy Letty. _ Cha-<br />

noine, Kinsale.<br />

Luttes<br />

A L'APOII.0<br />

raris, 25 novembre.<br />

Constant le Marin, Belge, tombe Me.limed, Turc.<br />

Paul Pons et Laurent lo lteaucalrois. match mil.<br />

Petorsen. Danois, tomlve RomanofT. Russe.<br />

Al) CASINO DE TARIS<br />

Padouliny tomlie l'engat.<br />

A IIIVIJO tourne Schnei<strong>de</strong>r.<br />

Ons tombe Rugguro.<br />

BulMinj2 n meier<br />

Paris, 25 novembre<br />

I/O revirement qui s'est, opéré hier dans l'ai<br />

titu<strong>de</strong>du marché dc New-York a eu une répc.r<br />

cusslon <strong>de</strong>s plus heureuses sur l'ouverture di.<br />

ta séanco d'aujourd'hui, notamment sur les<br />

courts <strong>de</strong>s valeurs cuprifères, qui débutent en<br />

ébuliiticu.<br />

MuUicureusemient, <strong>de</strong>s bruits inquiétants,<br />

tels que. le rappel do l'ambassa<strong>de</strong>ur d'Autri<br />

cho a Constantinople, no tandcvit pas à inllnen<br />

cer certains autres compartiments, dans les<br />

quels so produisent <strong>de</strong>s réalisations qui s'ar<br />

relent bientôt, i) ost vrai, mur le démenti iiôi<br />

né A la mouvello ci-<strong>de</strong>asns.<br />

Néainmioins. sauf sur In Hio, les d ispo'îit i mi<br />

Wtcnt nbdôt »MM tusqudu clôture, qui<br />

L'OFFICE DU VIN<br />

L'Office du Vin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux pouvoirs pu-<br />

blics :<br />

1» Une pTime <strong>de</strong> cinquante centimes par <strong>de</strong>>-<br />

gré, ù la distillation <strong>de</strong>s vins, payée par l'aïug-<br />

rnentation, <strong>de</strong> cinquante centiimées par hect»<br />

sur les droits cte 'circulation <strong>de</strong>s vins, aidée si<br />

2° La distillation obligatoire <strong>de</strong>s vins défec-<br />

besoin pa.r »o.bvll ô*> .1 l-Vtisvt ;<br />

tueux, quaiMflés tels par <strong>de</strong>© experts dégusta-<br />

teurs ;<br />

3° Le vinage <strong>de</strong>s vermouths et vins <strong>de</strong> H-<br />

queur fait exclusivement par les trois-six <strong>de</strong><br />

vin, et leur taxation au <strong>de</strong>midroit ;<br />

4° La désignation « vinaigres » (réservé© ex-<br />

clus iveanent aux vinaigres du vin et <strong>de</strong> ses<br />

dérivés ; et une législation moins tracassière<br />

pour .tes vinaigres <strong>de</strong> pur vin ;<br />

5° Des -facilités d'exportation du viit et <strong>de</strong><br />

ses dérivés ; ; (l<br />

6° La suppression <strong>de</strong>s droite d'octroi ;<br />

7° L'acquit hlanc .accompagnant tous il-cs pro-<br />

duits tails avec <strong>de</strong> l'alcool <strong>de</strong> vtei :<br />

8° La désignation « «aux-<strong>de</strong>-viie » réservé*<br />

ccfiusivoment aux produits <strong>de</strong> la dis'alliaiiou<br />

du vin ;<br />

9° La suppression du dégrèvement, pour le»<br />

plantations, son remplacement par une aurtiu-<br />

positton ot .l'encouragement à l'arrachage par<br />

un dégrèvement ;<br />

10" L'abaisèment <strong>de</strong> 25 % du baronne dm ta-<br />

rif 100 et son application à tous .lies réseaux .<br />

Il" La suppression du sucrage, sauf .pour la<br />

chaptalisation., pour laquelle -le sucre paierai!<br />

tes /miftmas droits que l'alcool en puissance ;<br />

ta chaptalisation par l'alcool <strong>de</strong> vilm et te mou*<br />

' on r. ntre <strong>de</strong> raisin frais, tant qu'elle sera au-<br />

torisée avec, lo sucre ;<br />

12» La. suite <strong>de</strong>s sucres a partir do 10 k»o»«<br />

13° La suppression <strong>de</strong>s vin» <strong>de</strong> secon<strong>de</strong><br />

vée mémo pour la consommation familtalc ;<br />

14° La surveilitancc <strong>de</strong> ta fabrication, en Al-<br />

gérie comme en Franco, <strong>de</strong>s vins (te diflii*<br />

slon et piquettes, qui <strong>de</strong>vront oM'igatcùrcinen»<br />

être transformés en mleool ; . ,<br />

15» L'élévation il 3 trOTca les 100 kAMI «?<br />

droit do circulUtion sur les vendanges fra 1 "<br />

cli es ; .<br />

6» 1/n surveillance <strong>de</strong> la vente du vin rluw la<br />

débita ait.<br />

L'ordre du Vin invite tous les groilpeïTteflJr<br />

comlinrtviaux et ngrinules A jonutre leurs**'<br />

forts aux siens pour («bleuir le succès dos ££'<br />

vend i cation énuiinërécis ci-<strong>de</strong>ssus, dont ta ri Si<br />

llsation assurerait lo 'relèvement du marc»*;<br />

<strong>de</strong>s vins.<br />

Btafers, <strong>de</strong> 25 novomhro 1903.<br />

CARNET NÉCROLOGIQUE<br />

Nous avens lo re«ret d'apprendre la """''


Jeudi 2fi Nryrrtmfrre l^OS<br />

,Wvr«v-li« do Hor<strong>de</strong>»»* " < " IS -W »rto la Onu-<br />

' ' 1 ;lv,H.. «U d*0*i inattendu «lu coule<br />

" V .x Mie Mtssdaimw «iiw an raison <strong>de</strong> ce que le<br />

vin e t un produit trop pi n. aible. La coopéira-<br />

tlon est |,p véritable outil du crédit agricole,<br />

!««•-.;, umenit en KMen <strong>de</strong> viticulture.<br />

La Languedocienne<br />

Le bureau <strong>de</strong> la Languedocienne, Société <strong>de</strong><br />

secours mutuels fondée par M. d'Amaudy, in-<br />

vite tous les amis natifs du Tarn et <strong>de</strong>s dépar-<br />

tements ayant été formés par l'ancienne pro-<br />

vince du Languedoc, habitant <strong>Toulouse</strong>, a M<br />

l'aire inscrire, ainsi que leur fami'Me, afin do<br />

participer aux; bienfaits <strong>de</strong> ladite. Société, «liez<br />

M. Corbin, 15, bouHevur.il <strong>de</strong> Strasbourg.<br />

Grâce aux soins dévoués et. h la sagacité <strong>de</strong><br />

son prési<strong>de</strong>nt, M. «FAmaudy, o. rue <strong>de</strong>s au-<br />

biers, la Société compte a ce jour 185 mem-<br />

bres.<br />

Kn récompense <strong>de</strong> ses dévou ciments rnut.ua<br />

(listes, le Grandi-Prix Humanitaire <strong>de</strong> France<br />

et. <strong>de</strong>s Colonies, avec médaille d'or et croix,<br />

lui a été décerné en audience solennelle, le 22<br />

courant, à Paris.<br />

\# bureau adresse, ses félicitations à son<br />

prési<strong>de</strong>nt,<br />

Les Vols<br />

Une enquête est ouverte au cuniinissariat. du<br />

3' arrondissement relative au vol <strong>de</strong> volailles<br />

commis dams le couinant <strong>de</strong> la nuit <strong>de</strong>rnière,<br />

au préjudice <strong>de</strong> M. Joseph Azémar, domicilié<br />

avenue <strong>de</strong>s Minimes. 11)4.<br />

— Le oommissaln» du 6' arrondissement a<br />

ouvert une enquête rotative au vol d'une pain»<br />

<strong>de</strong> poules et d'une série do poids en cuivre<br />

commis dans le courant do la nuit <strong>de</strong>rnière au<br />

domicile et au préjudice <strong>de</strong> M. Salvy An-<br />

drieux, entrepreneur, rue Caussa<strong>de</strong>, 2.<br />

Retard <strong>de</strong> trains<br />

Le train 502 <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> Rayonne, qui ar-<br />

rive à Touilouse à 10 h. 27, a eu hier une heu-<br />

re 10 <strong>de</strong> retard.<br />

Mala<strong>de</strong> dans un train<br />

Hier soir, vers huit heures et <strong>de</strong>mie,, une<br />

religieuse <strong>de</strong>meurée inconnue, qui avait pris<br />

place dans le train <strong>de</strong> Paris, en gare Mata-<br />

fciau, a été frappée d'une congestion pulmo-<br />

naire.<br />

Ayant perdu ses sens, elle a été transpor-<br />

tée à l'Hôteil-Dieu, où eflle a été admise et soi-<br />

gnée, dans la saille <strong>de</strong> la communauté.<br />

M.<br />

Tribunal correctionnel<br />

Audience du 23 novembre<br />

Prési<strong>de</strong>nt, M. Zéglicki ; ministère public<br />

Rouniol ; greffier, M. Bonhomme<br />

AMATEURS DE POULES. — Le 5 novembre <strong>de</strong>r-<br />

nier, le veilleur <strong>de</strong> nuit Claverie arrêtait dans<br />

la rue <strong>de</strong>s Marchands un individu porteur<br />

d'un sac suspect et le conduisit au poste <strong>de</strong> po-<br />

lice. On ouvrit le sac et on se trouva en pré-<br />

sence (te plusieurs poules et lapins, ces <strong>de</strong>r-<br />

niers accompagnés <strong>de</strong> dix-neuf <strong>de</strong> leurs petits.<br />

.Toute cette progéniture intrigua à juste titre<br />

la police.<br />

1 individu fut mis au violon, et par une<br />

îatale coïnci<strong>de</strong>nce, la dame F..., <strong>de</strong>meurant<br />

rue Raspail, vint se plaindre au commissaire<br />

H un vol <strong>de</strong> volailles et lapins.<br />

Joseph Pons est donc inculpé du vol en<br />

guestion.<br />

Comme il ne trouve pas d'explication plau-<br />

sible à la présence <strong>de</strong> tant d'animaux réunis<br />

/lans son' sac. i! est condamné à 3 mois et 1<br />

jour <strong>de</strong> prison.<br />

Du PLOMB ET DIT CUIVRE. — Cette fois ce sont<br />

le.- actes, <strong>de</strong> MM. Anicet, Bou.r<br />

geois'et Ad. d'Bnnory. I^o snectacle cem-mencera par<br />

une très Jolie comédie-bouffe en. l acte.<br />

U salle sera sûrement trop petite pour reoovoit<br />

toutes les personnes désireuses d'applaudir nos jeu-<br />

nes artistes. (Communiqué.)<br />

Cinéma National Pathé<br />

7, RUE LAPKTaOTJSlî<br />

Aujourd'hui jeuxli. matinée enfantine avec tom-<br />

bola gratuite. Citons «n outre <strong>de</strong> nombreuses vues<br />

roc ; urne vue sensationnelle<br />

le Diriqeable Ville <strong>de</strong> Paris, cela seul vaut la visite<br />

à la salle Pathé. Deux heures do plaistr.<br />

(Communiqué).<br />

le meilleur <strong>de</strong>j<br />

Savons <strong>de</strong>tollette<br />

équipe du Sud.<br />

s pouvons hardiment affirmer (rue cotte ren-<br />

> sera une «les plus intéressantes ot <strong>de</strong>s plus<br />

tées <strong>de</strong> la saison. les <strong>de</strong>ux équipes se présente-<br />

ivec le mène désir d* triompher -, leurs <strong>de</strong>r-<br />

i performances leur donnent les mômes droits<br />

victoire, aussi nous semblerait-ii bien hasar-<br />

<strong>de</strong>ux <strong>de</strong> pronostiquer le moindre résultat.<br />

Nous reparlerons <strong>de</strong>main <strong>de</strong> cette gran<strong>de</strong> partie<br />

et donnerons la composition exacte <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux équi-<br />

CROSS-COUNTRY '<br />

Tous les coureurs disponibles sont priés <strong>de</strong> se ren-<br />

dre <strong>de</strong>main après-midi, aux Ponts-Jumeaux, pour<br />

s'entraîner en vue do la course <strong>de</strong> <strong>de</strong>mi-heure.<br />

S^€ti-fciS dix «ïoip<br />

SOCIÉTÉ DES CONCERTS DU CONSERVATOIRE.<br />

— Aujourd'hui, à t heure trois-quarts, répétition<br />

pour les cor<strong>de</strong>s ; <strong>de</strong>main à la même heure, répétion<br />

pour' les bois et les cuivres.<br />

A. G. DES AGENTS DES P. T. T. — Les membres<br />

<strong>de</strong> la commission d'étu<strong>de</strong>s du groupe toulousain,<br />

arrrtai ..r..- .r ..-,*! a- a la réunion qui aura lieu le<br />

jeudi <strong>26</strong> novembre, à 3 heures ce rarTes-midi. salle<br />

du calé Martre, 14, arca<strong>de</strong>s du Capitole.<br />

DISPARITION. — Le jeune Jean Rouscal, Agé <strong>de</strong><br />

11 ans et <strong>de</strong>mi, a disparu du domicile do s.--, pa-<br />

rents, rue <strong>de</strong> l'Industrie, 46. <strong>de</strong>puis hier au soir.<br />

Signalement : petit pour son Age, teint châtain,<br />

pâle, habillé d'un tablier d'écolier, pantalon gris,<br />

chaussé <strong>de</strong> souliers noirs, nu-tête.<br />

TROUVAILLES. — Réclamer au bureau <strong>de</strong>s épa-<br />

ves, une somme d'argent et un petit ri<strong>de</strong>au ; a Mlle<br />

Belgarriic, rue <strong>de</strong>s Lilas, 12 bis, une médaille ; à<br />

M. Garet, ru« Rtquet. 86. un trousseau <strong>de</strong> clefs ; à<br />

M. Txmplac, rue <strong>de</strong>s Quêteurs. 6. une paire <strong>de</strong> vo-<br />

lailles ; A M. Roques, rue <strong>de</strong>s Renfwts, 15, un mou-<br />

cùoir ; à Mme veuve Robert, rue du Pérétra en<br />

face la poudrerie, une plum© d'autmche ; à M.<br />

Riflard, 5, rue <strong>de</strong>s Changes, un médaillon ; â M. La-<br />

comme, rue Saint Jacques, 1, un portemonnaie con-<br />

tenant une petite somme ; à M. Dardignac, rue<br />

PHymaurtn, 22. un gilet : à Mlle Dulong, rue <strong>de</strong> la<br />

République. 55. nue bague ; u Mme Maman, rue du<br />

Chaifedon,, «. uno brouette ; à M. Denjoan, place<br />

dn Ravetin, 9, une petite broche avec photographie.<br />

OU trouve ilesearte., .JVnlréo an airjp- <strong>de</strong> la<br />

LUrnc, cale du XI K" Siècle, rue linAre liens<br />

Vllli.os ; à l'iiuprlmorle I-'c.uatcii, et i lie/ M .<br />

Oarène, oorTespondahl dé l' • làc.iair », et M.<br />

Laprolte, correspondant <strong>de</strong> r « express ttu<br />

Mirli ...<br />

"53"<br />

BACNAC. Le crime <strong>de</strong> Bagnac. I. ins<br />

t met ion do cette affaire seusalionuello se pnur-<br />

suli d'une façon très active. Un «rand nombre<br />

-<br />

Justice, à la doimiii<strong>de</strong> <strong>de</strong> M. Lcyilef, se lient<br />

n permanence dans un cabinet voisin, prêt à,<br />

donner <strong>de</strong>s soins à Mme Steinheil, si les be-<br />

soins s'en faisaient encore sentir.<br />

A 7 h. S. Hémy Couillard était <strong>de</strong> nouveau<br />

introduit dans le cabinet do M. Ley<strong>de</strong>t et la<br />

confrontation reprenait.<br />

La marche <strong>de</strong> l'enquête<br />

Voici <strong>de</strong> nouveaux détails concernant la<br />

marche ai;iuo<br />

do Mme Steinheil.<br />

Il a ensuite reçu les bijoutiers, l'expert, M.<br />

Bouin, et <strong>de</strong>ux ouvriers bijoirtiers qui, IOUS<br />

les cinq, sont chargés <strong>de</strong> faire une expertise<br />

do la perle ; les experts, cependant, ne .-ont<br />

pas complètement d'accord sur certains points.<br />

Après cette audition, M. Ley<strong>de</strong>t a interrogé<br />

Rémy Couitlaid, qui lui a donné l'emploi com-<br />

plet <strong>de</strong> son temps pendant la journée <strong>de</strong> jeu-<br />

di <strong>de</strong>rnier.<br />

11 s'est efforcé <strong>de</strong> démontrer qu'à aucun mo.<br />

ment il n'avait pu aîler porter la perle dans<br />

son portefeuille.<br />

L'inculpé a tenu à faire cette déclaration<br />

pour répondre à une partie <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière dé-<br />

position <strong>de</strong> Mme Steinheil. disant que, sou-<br />

vent, avant <strong>de</strong> s'en aller, il montait au gre-<br />

nier avec une bougie pour aller chercher <strong>de</strong>s<br />

objets dans sa malle.<br />

En terminant, lieuiy Couiklard a, encore<br />

uno fois, protesté très énergiquement <strong>de</strong> son<br />

innocence, disant : • Ce n'est pas moi qui ai<br />

mis la perle dans mon portefeuille, c'est quel-<br />

qu'un qui avait intérêt a le faire ; je ne sais<br />

pas qui, mais jo ne suis pas coupable. »<br />

La confrontation a alors commencé ; eHe<br />

a eu Heu en présence <strong>de</strong>s cinq experts qui, <strong>de</strong><br />

nouveau, ont longuement discuté.<br />

A la fin <strong>de</strong> la confrontation, Mme Steinheil<br />

était moins affirmative ; en terminant, elle di-<br />

sait, parlant du mystère qui entoure la décou-<br />

verte <strong>de</strong> la perle dans le portefeuille :<br />

— Oui, vraiment, tout cela est malheureux,<br />

«t je ne crois plus, comme samedi, à la cul-<br />

pabilité <strong>de</strong> IWtmy.<br />

— Eli ce cas, <strong>de</strong>manda M" Henri Géraud,<br />

pouvons-nous espérer, madame, le retrait da<br />

votre plainte " »<br />

Mais cette question du défenseur dc Rémy;<br />

Couillard <strong>de</strong>meura sans réponse.<br />

Mme Steinheil quitte le Palai3<br />

L'émouvante confrontation entre Mme Stein-<br />

heil et Rémy Couillard a pris fin à 8 h. 30.<br />

Mme Steinheil, très fatiguée par cette lon-<br />

gue et pénible séance, s'est retirée quelques<br />

instants après, appuyée au bras <strong>de</strong> M* Antony,<br />

<strong>de</strong> sa fille, <strong>de</strong> son cou-<br />

rdt et Landovsky ; elle<br />

nterview.<br />

irard, il a quitté le cabi-<br />

net "du juge d'Instruction en souriant et do<br />

son pas alerte ; à onelqu'un qui lui criait :<br />

« Bon voyage », "U répondit : « Merci ! merci i<br />

Ça va bien I »<br />

Interrogé par <strong>de</strong>s journalistes, M» Henri Gé-<br />

raud a déclaré qu'il espérait, malgré le silen-<br />

ce <strong>de</strong> Mme Steinheil, le désistement <strong>de</strong> cette<br />

<strong>de</strong>rnière ; il a ajouté qu'il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rait la mi-<br />

se en liberté provisoire <strong>de</strong> son client ce matin*<br />

à la première heure.<br />

Déclaration <strong>de</strong> Mme Steinheil<br />

Paris, <strong>26</strong> novembre.<br />

Aubin, accompa<br />

sin, <strong>de</strong> Mme St<br />

s'est refusée à t<br />

Quant à Rémy<br />

faites aux<br />

envers<br />

qu'il ne<br />

s mesu-<br />

la<br />

Lorsque Mme Steinheil est rentrée impasse<br />

Ronsin elle a déclaré à un <strong>de</strong> nos confrères<br />

qu'elle regrettait sincèrement d'avoir trop par-<br />

lé et qu'elle ne songeait plus à accuser Rémy<br />

Couillard, qu'elle doit avoir été, ainsi qu'eUe-<br />

mème l'objet d'une odieuse machination.<br />

- On nous a fait tomber .aurait elle dit.<br />

dans un épouvantable traquenard, et je ne<br />

dirai plus rien à la preste. »<br />

Mine Steinheil a ajouté qu eTle protestai*<br />

contre l'accusation d'avoir fait enlever elle-<br />

même par u»i bijoutier la pierre qui ornait 1»<br />

bague art nouveau dont fi a été question. »<br />

LES SOUVERAINS SUÉDOIS A PARIS<br />

Le départ<br />

Paris, <strong>26</strong> novembre.<br />

Le roi et la reine <strong>de</strong> Suè<strong>de</strong> ont quitté Paris<br />

hier soir à 7 h. 30, par la sare <strong>de</strong>s Invali<strong>de</strong>s ;<br />

une compagnie <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong> républicaine, com-<br />

mandée par le colonel Bouchez, avec le dra-<br />

peau et la musique, rendait les honneurs aux<br />

souverains, qui ont été accompagnés jusqu'à<br />

leur wagon-salon par le prési<strong>de</strong>nt do la Ré-<br />

publique et par Mme Fallières.<br />

Ils ont également été salués sur lo quai <strong>de</strong><br />

la gare par les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux Chambres,<br />

MM. Clemenceau, Pichon, et par leurs collè-<br />

gues du cabinet, ainsi que par les préfets <strong>de</strong> la<br />

Seine et <strong>de</strong> police, le pressaient du coneoll mu-<br />

nicipal et du conseil général et par les hauts<br />

fonctionnaires <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong> l'Ouest.<br />

Le train s'est ébranlé aux cris <strong>de</strong> : « Vive te<br />

roi t »<br />

Les souverains se ren<strong>de</strong>nt à Carslruhe, où<br />

ils ariveront à '.) h. 30 du matin.<br />

La mission militaire française attachée à<br />

leur personne et M. Paoli, commissaire spé<br />

cial, accompagnent les souverains jusqu'à la<br />

gare frontière d'Avricourl.<br />

M. Trolle, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères<br />

suédois, est resté à Paris.<br />

lançons A.iil>os, lo eph MIHIS,<br />

uns, ot l'rançois Busi-ail, <strong>de</strong><br />

l'Ax-tes T'hnnims, furent pi n<br />

se firent quelques blessures<br />

ri w i. K-IUI .s du ilontou r diminua,<br />

.m'ont h leuir donner <strong>de</strong>s soins;,<br />

quo queilquos jours d'inter-<br />

MARMONNE.<br />

tion iiiirbonna<br />

çaise orgoiusi<br />

permanence e<br />

heures <strong>de</strong> l'ap<br />

<strong>de</strong> passape a 1<br />

dre à l«<br />

Ils po<br />

et u" B<br />

pour Ici<br />

Réunion royaliste. — La sec-<br />

) <strong>de</strong> la Ligue (PAchon l'ran-<br />

e pour aujourd'hui jeudi une<br />

exceptionnelle, <strong>de</strong> 1 heure k 4<br />

iprès midi. Nous prions nos omis<br />

i Nurbomvfl aujourd'hui <strong>de</strong> se rem<br />

ue.<br />

U s'y procurer <strong>de</strong>s cartes d'entrée.<br />

L'AFFAIRE STEINHEIL<br />

Arrestation imminente <strong>de</strong> Mme Steinheil<br />

Paris, <strong>26</strong> novembre.<br />

Mme Steinheil n'était pas sortie à 9 heures<br />

du cabinet du juge ; on est convaincu qu'elle<br />

sera mise on état d'arrestation.<br />

I/ii bague signalée par Mme Steinheil com<br />

me ayant été voilée par les assassins et d'où<br />

provenait la perle trouvée dans le portefeuille<br />

<strong>de</strong> Ilémv n'aurait jamais été volée.<br />

La veuve du peintre aurait donc ourdi con<br />

tre son valet <strong>de</strong> chambre une monstrueuse<br />

machination.<br />

Déclaration très importante<br />

Voici, au sujet <strong>de</strong> l'histoire <strong>de</strong> la 1<br />

<strong>de</strong>olaration, <strong>de</strong> la plus haute importance, qu<br />

a été faite à la justice par un bijoutier <strong>de</strong> l<br />

rue du Temple :<br />

Ce bijoutier aurait déchiré qu'une dame<br />

qu'il i<br />

puis è<br />

temps<br />

art n-<br />

crkne<br />

UIOIlll<br />

le MM<br />

Que<br />

bugui<br />

lin<br />

La Question d'Orient<br />

Le boycottage<br />

Vienne, <strong>26</strong> novembre.<br />

L'officieuse Nouvelle Presse IAbre confirmo<br />

que le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères serait<br />

disposé à accor<strong>de</strong>r au marquis Pallavichia.<br />

ambassa<strong>de</strong>ur à Constantinople. un couri<br />

congé.<br />

Elire enregistre également le bruit que la<br />

France serait disposée ù intervenir à Constan-<br />

tinople pour faire cesser le boycottage anti-<br />

autrichien.<br />

L'INCENDIE DU «SARDINIA»<br />

Malte, <strong>26</strong> novembre.<br />

Dans l'incendie du vapeur Sardina, neuf,<br />

passagers e.uro|>éens. quarante arabes et<br />

vingt-un hommes d'équipage sont sauvés.<br />

Il manque cinq passagers européens, cen*<br />

arabes et dix-huit hommes d'équipage. .<br />

Malte, 20 novembre.<br />

Dans l'incendie du vapeur Sardinia, neuf<br />

te après s'être conduit en héros.<br />

Le feu a commencé a l'avant, ou se trouvait<br />

une certaine quantité d'huile <strong>de</strong> naphte. ,<br />

On n'a pas permis an n i\ ire eu (lamines la<br />

rester à rentrée du port parce qu'on a craint'<br />

l'explosion d'une poudrière à terre. .<br />

EBULUOSCOPE<br />

60'<br />

perfectionné, con-<br />

trôlé par l'Etat,<br />

pour titrer l'alcool<br />

tlans les vim.<br />

Dépôt OlJ.03<br />

E. LION, opticien<br />

45, rue Alsace-Lorraine, TOULOUSE<br />

Foires et Marchés<br />

MARCHE DU HAVRE<br />

t qu'il a u.ppi is <strong>de</strong><br />

tre Mme Slcinlioil, ét.iil venue quclqu<br />

après h' cri.me lui apporter une bagu<br />

lUvraii, (pu aurait clé <strong>de</strong>rop. e Lus du<br />

le ohaigcaul do lui faire une nuire<br />

tre sur laquelle il ench yseruit, une per-<br />

porta.it la première<br />

l.pms jours après, h- bijoutier livrait la<br />

par. tant la pteiuicro mouture<br />

mois âpre:, environ,<br />

vonail chez Je bijoutier et.<br />

<strong>de</strong> vendre ou <strong>de</strong> fondre I i<br />

Or,<br />

Mme SlemJieil re<br />

donnait<br />

ôôe dans nos p numéros aura lieu<br />

dtmui'be courant, a >-' I mu res 4t> l'aprr-s<br />

ml ,li l.a réunion soi a hniiinee ,\ un- heure<br />

oonvenaWe pour que nos annrs venu» <strong>de</strong>s VU-<br />

•-, iiotssemt rouiror »*r lo troio do 6 liou-<br />

roSk<br />

trois semaines,<br />

il vu au doigt <strong>de</strong><br />

rue du Tonip'.e<br />

inheil fut inviUy<br />

Mua<br />

. hier, à<br />

l'ordre<br />

it lire,<br />

icrson-<br />

heil la<br />

au<br />

perle a bien pu ,,e trot<br />

• untn'.e d* Rom y Couiliard<br />

a'expli-<br />

bague.<br />

ns, cotn-<br />

iLu i s le<br />

meut<br />

I*»rt<br />

Netivneux détail» DUT U nonirontotion<br />

IJI e»»uir»Mital io;» «vmie M.mo SHolnhoii et<br />

P.t'uwy Ojudbiuvi a MA «UM plus dxuimatlquei<br />

Au" < our» «le coe dlscuBSioije. Mine StoUiuell<br />

fut iiT.uvv nous l'avons dit, dune défaillance<br />

laite auo H' Uflun (jénauâ. tUdo o^ar •) 116-<br />

li u . inwemrvre.<br />

i ,.;.„, .l.inviei M «,• ; Un l ier. M l<br />

mars 58 M ; avril, bt) W ; mal M M : Juin, M a7;<br />

„«ll M r.H :H..U|.. W Pi ; wptn>. 1.7 7;. , .Mit»<br />

bi»\ 37 37 ; noveuihre. w 60 i ueoctabre, os i > a m.<br />

,1 :1111-4. ÏHULte.U Urtl. Veiltl t», 100<br />

V u. ,1,-mvler WOI». m : lévrier, 37 ; mars. 37 ;<br />

• lv rM -n mal, :j S0 ; août, tte 60 , so|>leiiilm\<br />

\:t, so ; oe.tofus), 1 :*tî M ; novembre 19W, iso ; ilft.<br />

eemlire 1M. lenuanpo soutenue. Ventes, soo.<br />

I unies. -


Jeudi 20 <strong>Novembre</strong> 1903.<br />

ftO; prochain. 64; * premiers. S» 25; 4 «te mars, H; |<br />

Sucres. — Ooursurt, S8 «5; procihaiïi, »; 4 pm-<br />

SBOIS , 30 »; * *» mars, 30 T6; 4 do nwil, 31 *;<br />

«auitanoa sauAemse; rourx ciittfls, 20 S75; aotiei Jet»,<br />

BS 87&; rafAn£». «.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Do sr> no»emD w.<br />

Bits). — Femme». On «ote par 100 kiJoe : Wte do<br />

kiroiîjw, ttiWK i'itecko.<br />

Fariuea. — Marques suD6riotir.es à oyMndres du<br />

ternit, pains, 31 75; preroifiivs marcju .. 103 25<br />

93 75 9H 8!><br />

98 52 96 50<br />

Si 50<br />

94 55<br />

103 70<br />

103 70<br />

103 80<br />

5S 25<br />

5S 20 S8 »2<br />

87 15 87 30<br />

74 90<br />

84 60<br />

85 35 85' 50<br />

85 20 85 ..<br />

86 15 86 10<br />

85 85 85 55<br />

71 90 71 90<br />

84 40 84 10<br />

84 80 84 85.<br />

76 50 75 90<br />

70 10 70 ..<br />

99 20 99 1»<br />

513 .. 511 75<br />

74 65 74 90<br />

91 .02 91 5T<br />

467 50 468 71<br />

493 .. 494.<br />

85 «. 85 ..<br />

ACTIONS cpt<br />

tmo<br />

...cpt<br />

. .tmo<br />

... cpt<br />

,. . tmo<br />

Banque do France..<br />

Banque do Franco..<br />

Banquo Paris -<br />

Comptoir d'Escompte...,<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

Crédit Lyonnais <<br />

Société Générale<br />

Banquo ottomane<br />

llanquo ottomane<br />

Bono-Guelma<br />

1<br />

Est-Algérien<br />

WKt<br />

l'arls-Lyon-Méditerranéo<br />

Midi<br />

Nord<br />

Orléans<br />

Ouest '<br />

Ouest-Algérien<br />

Autrichien<br />

Lombar<strong>de</strong><br />

Nord-Espagne<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

saragosse ••<br />

Saragosse<br />

Charb. Sosnowice<br />

Charb. Sosnowice<br />

Compagnie parisienne du Gaz.<br />

Compagnie Transatlantique.....<br />

Messageries maritimes r-j-<br />

Méti'opolitain J«<br />

^z T Jcanai- m arit.i:;::::::::::^<br />

Thomson-llouston<br />

Cannaux<br />

...cpt<br />

..tme<br />

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..tme<br />

...cpt<br />

..tmo<br />

4375 ..<br />

4270 ..<br />

15*0 ..<br />

606 ..<br />

735<br />

1200 .'<br />

11011 ..<br />

6117 ..<br />

719 ..<br />

70(1 ..<br />

670 50<br />

687 ..<br />

93!i ..<br />

1369 ..<br />

1169 ..<br />

1785 ..<br />

1410...<br />

930. 50<br />

670 ..<br />

732 ..<br />

115 ..<br />

8. J7 ..<br />

835 ..<br />

418 ..<br />

422 ..<br />

422 ..<br />

1589 ..<br />

158S...<br />

155 ..<br />

198 ..<br />

155 ..<br />

502..<br />

18611<br />

4460<br />

752<br />

1S0J •.<br />

MARCHE EN BANQUE<br />

Etat d'Alagoas...<br />

Huanchaca<br />

Briansk — •<br />

De Bcers.<br />

Tharsis<br />

Val d'Aran<br />

May ••<br />

Capo Copper<br />

Chartered ..........<br />

East Rand ><br />

Goldllelds<br />

Robinson Gold..<br />

aand Mines<br />

.... . i »<br />

397<br />

91<br />

270<br />

323<br />

153<br />

400<br />

38<br />

225<br />

22<br />

103<br />

121<br />

254<br />

175 50<br />

4270 ..<br />

4270 ..<br />

1525 ..<br />

698 ..<br />

730 ..<br />

U0) ..<br />

illM ..<br />

661 ..<br />

719 ..<br />

701 ..<br />

670 ..<br />

601 ..<br />

0-1') ..<br />

1385 ..<br />

1170 ..<br />

iiôi<br />

925 ..<br />

672 ..<br />

iôii ".<br />

333 ..<br />

331 ..<br />

iii<br />

41!) ..<br />

1585 ..<br />

1570 ..<br />

iôâ<br />

153 ..<br />

503 ..<br />

1808 ..<br />

'752 "<br />

18S1 ..<br />

396 ..<br />

88 75<br />

<strong>26</strong>8 ...<br />

823 ..<br />

155 ..<br />

'37 75<br />

225 . .<br />

21 25<br />

107 50<br />

120 50<br />

253 50<br />

170 ..<br />

OBLIGATIONS<br />

riite do l'axis 1885 %<br />

_ 1»» 3 *<br />

_ 1871 3 % «...<br />

_ 1875 4 % ....<br />

_ «76 4 %....<br />

1 — 1892 2 1/2 %<br />

' _ 1Ï94-1896 2 1/2 %<br />

_ 1899 2 %<br />

_ 1901 2 1/2 %<br />

_ 1905 2 3/4 % •••<br />

Communales 1870<br />

_ 1880 ••<br />

— 1891<br />

_ 1893 •»••<br />

_ 1899<br />

Foncières 1879<br />

_ 1883<br />

_ 1885 «<br />

_ 1895<br />

— <strong>1908</strong><br />

BOno-Guolma •<br />

Est-Algérien<br />

Est 3 % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne<br />

Nord 3 % ancienne......<br />

Orléans 3 % ancienne «<br />

Ouest 3 % ancienne .w...<br />

Ouest-Algérien •••«•<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)..,.<br />

Panama lots<br />

Panama lots libérés<br />

Suez 5 %<br />

Autrichien 3 %. I" hypothèque...<br />

Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord Espagne ••<br />

Portugais «<br />

Saragosse miinii» •<br />

540 75<br />

83!) 50<br />

508<br />

505 ..<br />

407 " 407 75<br />

542<br />

542 50<br />

541 11<br />

B01<br />

541 .<br />

365 25<br />

363<br />

406<br />

366 ..<br />

405 ">0<br />

441 50<br />

442 50<br />

302 .. 392 ..<br />

432 t»4 '.'0<br />

502 75 503 ..<br />

396 .. 897 75<br />

451 :,o 452 ..<br />

465 50<br />

(65 ..<br />

501 .. 502 ..<br />

434 .. 435 ..<br />

456 .. 456 :,o<br />

472 .. 471 ..<br />

407 75 49!) 50<br />

432 ..<br />

431 ..<br />

432 ..<br />

432 50<br />

447 .. 4'iS .<br />

438 50<br />

43!) 75<br />

451 75<br />

45 2 50<br />

441 75<br />

442 ..<br />

437 50<br />

43!) ..<br />

427 .. 428 50<br />

441 50<br />

442 ..<br />

110 ..<br />

102 ..<br />

590 25 598 60<br />

422 .. 424 ..<br />

289 50 288 25<br />

885 .. 383 50<br />

332 .. 330 25<br />

398 .. • • • « •<br />

Fonds garantis l»ar Va «ouvocnt-racM frayais —<br />

OfettCajttQM AiiTKim et Tuuklii a i ')f„ 7»5u ; uiùi~'<br />

lions AfriipM) OCCl<strong>de</strong>OMM fiMiJCalso PJ03-iO(i7, V,:»<br />

Eni|>nints tfrs )h>nJll«nt1onH AI-.TI», 3 ~<br />

19*' 440- Obligumiona Ui Chili'- .1 % 11M).', *<br />

liuiprnnla <strong>de</strong> vUJcs. - Ob^-'j umim trairtmi<br />

106 50; Obllgatloa» WW. 4 %. Ml OWlîfatlon» t m ',<br />

qusuts, 9S S; ObUgallous UW, J %. «1 M; Obiwu".<br />

Borna ,1904. 2 i %, 441; Ville do Mantille IST?, j^gj<br />

Coini«'ir d'Ii^o-iipto ...<br />

Xjupr3i.''(W5; Obligatloais eonuwiiaJes 1871), ï«ww]<br />

m-. Obligations tondère» UfT». 3 X. 500 50; Obligé<br />

tlons f %. 7; '^ -<br />

tlons foin'trtn'.s isoj, 2») 473; «»'•*?»'>••»•• coininu;<br />

"ligai<br />

APRÈS BOURSE<br />

3 %<br />

De Beers<br />

East Rand<br />

Kand Mines:..-<br />

8 % dont 50<br />

3 % dont 10<br />

Extér. dont 50...<br />

Banq. ottom. d. 5<br />

Rio dont 10<br />

COURS DES PRIMES<br />

dont 25<br />

96 82<br />

1920<br />

CHANGE<br />

dont 25<br />

dont 2 fr. 50...<br />

dont 5 ..j.<br />

....<br />

t. ••<br />

Londres<br />

Londres (chèques)...<br />

Allemagne ,.<br />

Espagne (court)<br />

Espagno (long)<br />

Buenos-Ayres (or)...<br />

BOURSE DE TOULOUSE<br />

Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur, 96 7â;<br />

3 % amostissaMe. 97 70.<br />

35 10 .f.<br />

25 13 .T.<br />

122 .9il6<br />

447 .1[2.<br />

4.2 .liS.<br />

127 27.1.<br />

lia tes WW», 2 60 %, '.OI 50; WMiK'ati'i's tonc'.rrcs i9()J<br />

3 %, 498; Crédit lyonnais ,ex-«m>!>. 21, l.'JOO; Est.<br />

ttous do JoulssanuM, ex-coua). 50, 410; Est, oWigjuu-^<br />

3 % noiiviilles. 441; Lyon a la Méditerranée. oliUf!!<br />

tlons 1855 3 %, 438; Midi, actions, ex coup, 299<br />

1 100; Midi .ohUgations 3 % nouvelles, 437 50; .Nor.B<br />

obllgaUons 3 % anciennes, 461 ; Orléans, acilon»,<br />

coup 113' 1.410; Orléans, obligations 3 ""uvei|agi:le genAtai!<br />

Iran illantique, a.:U..ns r.l ." >->'agno. coupures 80 ix^seta.'), jj<br />

liiinp., 99; Extérieure Espagne, couyureii 240 pej^<br />

tas, estami)., 97 50; Portugal 3 J8; lliiss» enso.<br />

Jldé 4 % 1001, *> 50; Russe 3 % 1891, 71 75; lions UJ<br />

Trésor' russe, 5 % 1904, 513.<br />

Valeurs étrangères. — Banque impériale ottoj<br />

mane. ex-coup. 50, 715; Audalous (ch. <strong>de</strong> fer), action»<br />

ex-coup. 29 225; Lombar<strong>de</strong>s 3 % ancelmios, 290»<br />

Norti <strong>de</strong> l'E.spagne. obligations 3 %, lie série, 3S5:<br />

Nord do l'Espagne, obiigatloiis 3 %, 3e sorte, 379<br />

Saragosso (ch. <strong>de</strong> fer), actions ex-coup. 76, 420 ; Sariî<br />

gosse obligaiions 3 %. 3e hTP.,338; SognOWice chaN<br />

boiMiages. mines et usines, ex coup. 17. 1.590; Sa«<br />

Paulo Rio-Gran<strong>de</strong> û %. 447.<br />

Valeure diverses (actions). — Moulins du naza<strong>de</strong>;<br />

ex-coup 35 1.310; Mines <strong>de</strong> Carmaux. ex-coup. 57.<br />

1^90; Chemins <strong>de</strong> fer du Sud-Ouest, ex-coup. J3. 400;<br />

L'Epargne, ex-coup. 19, 210, 211.<br />

Valeurs diverses (obli«atloiis). — Département dfâta ivss . jfaiilrSts<br />

fe'ad. -Boasîîisst, ii3,;ttiB -NBiiVBi<br />

fS'.Aùbltl, ^fisiiixïusa.<br />

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