1* vlsagt êmaclê par la souffrance mar- quait un Impressionnable ravissement. Madame, tout «a lui pariant, avait posé ta main sur le front <strong>de</strong> la mala<strong>de</strong>; dans «a geste fait avec ont gravité presque reli- Sattt-Pétattbourg, 14 juillet. Le rai d'Italie est arrivé & Pétersbourg ce matin, 10 h. to. Le roi s'est rendu dans une chaloupe à vapeur à la forteresse Pierre et Paul ; il a Cette opération tefmlâée, les assistants hôpitaux militaires <strong>de</strong> la division <strong>de</strong> Constàn^i Cette opération terrai «a*;. M. Bazin, eu R*e d'infanterie, en remela- ' se rétiraient en silcnca. cément <strong>de</strong> M Caochr. retraité. Désigné pou» i ... ^ gieuse, passaient les siècles <strong>de</strong> notre his- déposé une couronne d'argent sur le tom- toire, et nous songions à la vieille <strong>de</strong>vise | beau d'Alexandre III ; 11 a ensuite assisté du couronnement : « Le roi U touche, Dieu ; te guérisse. » 1 La princesse s'était éloignée <strong>de</strong>puis long- i temps qu'on voyait en ore la petite ma- < la<strong>de</strong>. le visage transfiguré, tendre les bras Vers l'ange miséricordieux qui venait <strong>de</strong> la visites! et sur ses 1 vi es voltigeait un mystérieux remerciement murmuré tout bas. Au réfectoire étaient réunis les conva- lescents ; Madame a été accueillie par une bonne vieille qui lui a fait un compliment [ <strong>de</strong>s plus touchants ; Madame a embrassé avec une gaieté affable l'oratrice, puis, passant en revue les pensionnaires, les a électrlsés par la tendre commisération ilont chacune <strong>de</strong> ses paroles était impré- gnée Elle a donné l'accola<strong>de</strong> à toutes les fem- mes, serré la main <strong>de</strong> tous les hommes et aile a quitté la salle saluée par une accla- mation unanime : « Vive la Duchesse d'Orléans ! » La Princesse a voulu visiter toute l'ins- tallation du premier étage, guidée pai ti- culièreinent dans cette partie <strong>de</strong> l'hospice par le vénérable abbé uibes et par M. Christophe, sous-directeur <strong>de</strong> l'Hospitalité. Eu pa, tant, Madame a laissé dans les mains <strong>de</strong> la s t:iir Saint-Justin une liasse <strong>de</strong> billets <strong>de</strong> banque <strong>de</strong>stinée à adoucir les souffrances dfS inalhetneux auxquels elle avait déjà littéralement distribué '.•'aumône <strong>de</strong> son coeur. Quand elle est remontée dans son lan- dau, accompagnée par M. le marquis <strong>de</strong> Su-.iren et M. <strong>de</strong> fuite, <strong>de</strong>ux cents person- nes massées <strong>de</strong>vant la grille ont chaleu- reusement manifesté leur respect a celle 3ui <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux jours i emplit Lour<strong>de</strong>s du rayonnement <strong>de</strong> sa bonté. Un homme du peuple a dit alors <strong>de</strong>vant nous : «yue cette p incesse est bonne 1 C'est tout comme I enri IV. » Chateaubriand avait dit à fpeu près la même chose d'un ancêtre du du d'Orléans qui fut eélebre par s t bonté et qui assail- lit les Anglais <strong>de</strong>vant Lour<strong>de</strong>s au u ( siè- cle. Ges vertus annoncèrent les vertus d'Henri IV. La Princesse, en quittant l'hospice, a fait une courte promena<strong>de</strong> au lac ; sur le passage du landau, les cris <strong>de</strong> « Vive la prin
tlarâl tS <strong>Juillet</strong> lOOt MfiRlTEHACRICOLE «ont promus comman<strong>de</strong>urs : MM, Charte* s&rdinand Jules Cormoull-Houlès. agriculteur i Mazamet (Tarn , el Darr,», propriétaire à fcanitto-Touplère (Hautes-Pyrénées). oniciers : MM, Urbain François Faulon. vé- térinaire sanitaire & Soissan (Gers) ; Antoine «uvot, agriculteur-constructeur é la Redorte ÏAu<strong>de</strong>) Pierre Baptiste Moureau. maire <strong>de</strong> LospJfiasslè»! (Au<strong>de</strong>; ; Baptiste Lucien >ulier. viticurasur. maire <strong>de</strong> lirengues (Lot;; docteur lean Félix Orens-Pdbes. conseiller général, «Taire <strong>de</strong> Guehin (Hautes-Pyrénées) : Ferdi- nand J—eph Oscar Va adier, maire <strong>de</strong> La- uniole» Aveyron). , . Ghevaliers : Antoine Bunisset. propriétaire Antoine Bunisset. propriétaire • ortcu'teur. à Sainl-Maur (Lot-et-Garonne): *Si-oli Julien, vétérinaire a Lézat (Anôge) : A-V««*\ gar<strong>de</strong> généra! <strong>de</strong>s eaux et lorêts. à .T*Vasron: Hem - ' P*ai Verger, propriétaire «iiHatear * Reims cirés Foix; .lean Bernard culliv^''-»-aveur, à Lézignan (Htes- pj-r->f-ées). MÉDAILLES D'HON N EU R var application du décret du 1-, avril 19 >2 et j/rtrrpte du 27 du môme mois, le ministre «je ia llo *^_. . ,lA„,.pno nar rlà.-iuinn H„ 111 5 « euerre a décerne, par décision du 10 juil- i.i oa les médailles d'honneur ci-après : 1 «ÀTtl.mes d'argent. — Mme Maria duètré. «\ \ malall<strong>de</strong>, sieur <strong>de</strong>s filles <strong>de</strong> la sagesse fh a nitil militaiie «le Lille) ; . 0 ans <strong>de</strong> services : ' >« t oarlicuiièi-ement signalée <strong>de</strong>puis 26 ans nnr un dévouement sans bornes dans la divi- si< n <strong>de</strong>s officiers et sous officiers est tombée Bravement mala<strong>de</strong> à la suite <strong>de</strong>s fatigues ex- cessives <strong>de</strong> son service.. Médaille <strong>de</strong> bron -e. — Jean Rose, soldat au lie régiment d in anterie i hospice mixte <strong>de</strong> Montauban) : au cours d'une épidémie grave <strong>de</strong> grippe, s'est o fert spontanément Com aa e infirmier auxiliaire; a soigné avec le p us grand dévouement ses camara<strong>de</strong>s en traite- nient et contracté lui-mime la ma adie. Médaille île bronzo. — Philippe Houquié, sol- dat au Ile régiment d'in anterie (hospice mixte do Montauban); au cours dune épidémie grave <strong>de</strong> grippe, s'est o ert spontanément comme infirmier auxiliaire et a soigné avec le plus granit zele et le plus grand dévouement les mala<strong>de</strong>s atteints <strong>de</strong> celte a ection. Médaille <strong>de</strong> bronze. — Etienne Dazet, soldat au 59e régiment d'infanterie ihospice mixte do Pamiers) ; au cours d'une épidémie grave <strong>de</strong> scarlatine, a fait preuve du plus grand dévoue- ment et a contracté uno scarlatine grave avec néph-rite rebelle qui a oiis ses jours en dan- ger. Médaille <strong>de</strong> bronze. — Edouard Larrorjue. S", du conseil municipal dans une pensée démo- I cratiquo. a supprimé les tribunes, et quo seule ' une estra<strong>de</strong> officielle a été dressée sur l'allée. A cette tribune avaient prs place MM. Vi- guier, prôrot <strong>de</strong> la Haute-Garonne : t erres, maire <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>. M. le procureur-général Fonfrô<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s magistrats, MM. les doyens et pro esseurs <strong>de</strong>s Iaeu tés. etc. Dès S heures du matin, les troupes avaient pris place sur les bou evards <strong>de</strong> Strasbourg et 1 Carnot. A 8 heures et <strong>de</strong>mie. M. le général Tisseyro, suivi <strong>de</strong> son état-major, dôDou he du Quartier- Général sur los allées saint- Ktienne. Aussitôt les clairons sonnent, les tambours ' battent aux champs et la musique du 83» joue la Toulousaine. Le général passe <strong>de</strong>vant le front <strong>de</strong>s trou- pas précédé d'un piquet <strong>de</strong> gendarmerie i cheval et suivi <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux généraux do division et <strong>de</strong> briga<strong>de</strong>, avec leur3 états majors. Les officiers sans troupes et les officiera do réserve sont restés alignés en te te <strong>de</strong>s troupes vis-à-vis da Pestra<strong>de</strong>. " Le général Tissayre revient ensuite <strong>de</strong>vant la tribune officielle ot procè<strong>de</strong> à la remise <strong>de</strong>s déco ations. Derrière les nouveaux promus se placent los anciens légionnaires. Une compagnie du 83e rend les honneurs aux drapeaux du B3e et du 120e et é l'étendard du 23e d'arti lerie. L'étendard du 18e d'artillerie est absent, ainsi que ce régiment qui est retenu actuelle- ment aux écoles à feu du camp du Ger. .~ix croix <strong>de</strong> la Légion d'honneur sont re- mises aux officiers et à un adjudant <strong>de</strong> gen- darmerie, cinq médailles militaires à <strong>de</strong>ssous- olliciers gendarmes et a un trompette. A ce moment, a lieu le l cher <strong>de</strong> pigeons in cr.t au programme et lo dédié commence. La mu 3e ouvre la marche et vient se placer a gauche <strong>de</strong> l'estra<strong>de</strong> officie -le exé- cutant ia marche <strong>de</strong> Sa uUtre~e~t-Meuse. Le déiilè se lait ensuite dans cet ordre : les gen- darmes à cheval, la co compagnie d'ouvriers d artillerie, les batteries à pied du 23e, et eniin toute l'artillerie montée. Le 83 d'infanterie défile ensuite. Ca défilé achevé la musique du 126« vient remp acer celle du 83' et le dolilé das troupes se termine avec co régiment. Sur tout le parcours, la foule s'est respec- tueusement découverte, ot <strong>de</strong> chaleureuses cations et dos applaudissements ont salué le passage du drapeau. LA JOTJENÉE La journée a été plutôt maigre <strong>de</strong> réjouis- sances Dans l'apres-midi, nous avons ou les tra iitionnels exercises <strong>de</strong> gymnastique sur l'allée Saint-Etienne. Peu <strong>de</strong> gens s'étaient attardés au milieu <strong>de</strong> cette allée impraticable par la chaleur actuelle En revanche, on au- rait pu se porter davantage au urand-lîond où un grand festival a été donné <strong>de</strong> 4 â 7 heures, au bénéfice <strong>de</strong>s sinistrés <strong>de</strong> la Martinique et <strong>de</strong>s incendiés <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Coûte iers. Mais il n'en a rien été ; le public, si empressé d'or- dinaire, ne s'est pas dirigé vers le Grand- Bond, qui était désert Ce festival, sous la d'érection dé M. Crocé- Spinefli. directeur du Conservatoire <strong>de</strong> la ville, avec le concours <strong>de</strong> la musique du 12t5« régi- I ment d'in''ttntcrie et <strong>de</strong>s Sociétés chorales et instrumentales, a été fort réussi Malheureu- sement c'était pour les pauvr es victimes quo se donnait ce l'estival, et. pour une lois, la République no leur a pas porté bonheur. LA SOIRÉE La soirée s'ost passée en promena<strong>de</strong>s à tra- vers la ville, dans la direction du fou d'artifice. Beaucoup da mon<strong>de</strong> comme tou ours pour as- sister à cette partie du programme qui est la 1 plus suivie, avec la revue du matin Nous sa- 1 vons aussi que c'est là la réjouissance ia plus ' conteuse, et que les contribuables, dé à pas mal ohérés. payeront bien cher d avoir vu « le triomptie <strong>de</strong> la idépuidiqne » en pétards et fu- sées explosantes, d'autant que co feu d'artifice a été lamentable. Uuand à l'initiative personnelle, elle n'a pas été bien gran<strong>de</strong> chez le peuple toulousain pour ! fêter la prise <strong>de</strong> la Bastille. Cn bal très animé. et r'»quontè par une so iète mêlée, a été ; donné sur la place du Capito e; les couples <strong>de</strong> danseurs qu'on y vit tournoyer sont les seuls qui, par leurs jambes, aient pris une part ac- tive à la fi te. Pour ce qui est <strong>de</strong>s pavoisements, ils ont été 5 nuls, chez les particuliers, avons nous dit; quo raconter, a ors, <strong>de</strong>s illuminations à domicile'? 1 Ne parlons pas <strong>de</strong>s absents. 5 Lo puDlic toulousain a passé, en somme, une longue journée sans intérêt et sans plaisir et d o i, nous ne craignons pas <strong>de</strong> le dire, le sen- timent républicain était totalement banni, i même chez les plus fervents. breux souvenirs d'autrefois ont été évoqué» et ont contribué a resserrer encore los liens d'amitié <strong>de</strong>s membres da la société. Quand nous disons que la reTtta a été \ Le cadavre <strong>de</strong> cette désespérée a lté ré- passée à s heures, nous eemmeUoBjçi£&e j clamé par sa soeur qui habite Figeac. Tentative <strong>de</strong> meurtre L'auteur <strong>de</strong> la tentative <strong>de</strong> meurtre dont nous avons parlé hier, a été interrogé aujourd'hui par M. Pector, commissaire <strong>de</strong> police du 3« nr- rondissemeot 11 a manifesté un pro ond re- gret <strong>de</strong> l'acte <strong>de</strong> violence auquel il s'est laissé aller, et son interrogatoire a été <strong>de</strong>s p us fâ- ches. 11 a été maintenu en état d'arrestation. Sauvage Agression Procès-verbal a été drossé au 3e arrondisse- ment contre ie sieur Jean Mirouze. proprié- taire. & Castelnau-d'Estrètefond, pour coups et blessures sur la nommée Marguerite Delhosc, ménagère, <strong>de</strong>meurant rue Dent'ert-Roche- reau. 51. Jean Mirouze avait eu <strong>de</strong>s relations avec Marguerite Delbosc, et c'est au su et <strong>de</strong> ces relations, brusquement rompues, que Mi- rou e vint chercher querella à Marguerite Del- bosc et la frappa avec la <strong>de</strong>rniêro violence. Cette jeune fille a reçu les soins <strong>de</strong> M. le docteur Castaing, qui. en ra son <strong>de</strong> son état, a prescrit son transporta l'hospice <strong>de</strong> laGrave. Compagnie <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer du Sud-Ouest R1ÎLF.VÉ COMPARATIF DES RECETTES Nombre <strong>de</strong> kilomètres exploités du fff au 10 juillet. 104 k. 5 Recettes brutes <strong>1902</strong>, 9.632; 1901.7,510. Dillérence on faveur <strong>de</strong> l!X>2, 1,122. Recettes totales <strong>de</strong>puis ie 1" janvier <strong>1902</strong>, 192,853 : 1901, 91.<strong>15</strong>0. Différence en faveur <strong>de</strong> <strong>1902</strong>, 100,403. LUCHON Ascenseur. — Grand hôte! du Casino. LUCHON. — Voir bleau <strong>de</strong>s « Stations à la 4° page, au ta- thermales et bal- l'annon e <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong>s Quin- Darbon. salle bal. néuires », l'annon e <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong>s Quin- conces, E. Darbon. c'ÂITS DU JOUR Fête <strong>de</strong> quartier. — Les jeunes gens du quartier <strong>de</strong> la Sa'a<strong>de</strong>, sont priés <strong>de</strong> se rendre le mardi <strong>15</strong> juillet à 8 h 1[2 du soir, salle Gayral (ancien calé dominai), salle du bal. Ordre du jour : formation du bureau. Les ohiens qui mor<strong>de</strong>nt. — Dimanche soir, vers 4 heures, le jeune \ntoine Lagri foui, tgô <strong>de</strong> 12 ans, <strong>de</strong>meurant chez ses parents, avenue <strong>de</strong> Lyon 11, a été mordu à la jambe droite par le chien <strong>de</strong> M. Haynaud. <strong>de</strong>meurant rua Tra- versiez- <strong>de</strong>s -.Tu m eaux. L'animal a été conduit à l'Kcole Vétérinaire aux fins d'examen. Aooi<strong>de</strong>nt. — Dimanche soir vers 11 h. 1|2, le sieur Paul rfoum, <strong>de</strong>meurant ruo Marengo, 6, passait avenue <strong>de</strong> Lyon, conduisant la voiture <strong>de</strong> place à <strong>de</strong>ux chevaux n» 90, lorsque étant <strong>de</strong>scendu pour accrocher un trait qui s'était défait, il a reçu un coup <strong>de</strong> pied <strong>de</strong> l un <strong>de</strong>s chevaux à la jambe droite. Apres <strong>de</strong>s soins reçus à la pharmacie Mondou, par M. le doc- teur Veillon, la blessd a été reconduit à son doniiile. Trouvailles. — A réclamer & M. Alphonse Cassé, rue Bachelier, voiture n' 43, un corsage oublié dans sa voiture : à Mile Jeanne Soula, rue <strong>de</strong> Castres, 2i, un tabiier noir et un mou- choir ; ù M. Dusastrc, ruo Saint-.lérôme, 13, 2 reconnaissances du Mont-do-Piété ; à M. Viviers, chemin <strong>de</strong> Bataille, 12, un porte-mon- naie conti nant uno petite somme et divers objets ; à M. Marty, élève au Lycée <strong>de</strong> Tou- louse, uno montre or <strong>de</strong> dame ; à M. Cun<strong>de</strong>, rue du Rempart-Saint-Etienne. 53, une poignée <strong>de</strong> voiture (en cuivre) ; Au Capitole, bureau <strong>de</strong>s épaves : 1 une clef, 2' un fouet déposé par le jeune Emile F.ncausse, âgé <strong>de</strong> 8 ans, 3' un li- vret <strong>de</strong> caisse d'épargne; au bureau da police du ie arrondissement, une clef. Tribunal civil ?ringola hier il chaque an- n'y en avait Le 14 <strong>Juillet</strong> à <strong>Toulouse</strong> .J A . r ^ te ('u 1* juillet dégringola chaque an- **e <strong>de</strong> p'usieurs crans ; hier il n'y en avait ?our ainsi dire plus. TK>sf. y0 i s <strong>de</strong> bon cora P te : un distinguo s'im- îû'e cH s Particuliers ne prennent <strong>de</strong> la tête JeuiDs il U9 eur uonao ,a mairie, <strong>de</strong>puis long- Us iriin ne pavoisent plus et moins encore •*nt jours <strong>de</strong> prison pour rébellion et outrage à <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> la force publique et à M. le commissaire <strong>de</strong> police, peine prononcée par le tribunal correctionnel <strong>de</strong> notre ville dans son audience du 2 juillet <strong>de</strong>rnier, et qui avait quitté Cahors jeudi soir pour se rendre à Figeac ou habite sa sœur, vient <strong>de</strong> se suici<strong>de</strong>r dans les circonstances sui- vantes : vendredi, vers cinq heures du matin, M. Boriès, minotier, au moulin du Grtffooi, apercevait dans l'eau, à l'extrémité du ca- nal <strong>de</strong> fuite <strong>de</strong> son usine, un cadavre qui paraissait être celui d'une femme. Il fit avertir M. le commissaire <strong>de</strong> police qui se rendit sur les lieux accompagné <strong>de</strong> M. i ezet doeteur en mé<strong>de</strong>cine. Le cadavre retiré du Célé fut reconnu pour être celui <strong>de</strong> Marie Laborie, dite la ïoubiante, âgée i <strong>de</strong> 50 ans. C'est le chagrin <strong>de</strong> se voir délaissée qui l'a, dit-on, poussée à cet acte <strong>de</strong> déses- poir. Cette malheureuse avait attaché a son cou les <strong>de</strong>ux extrémités <strong>de</strong> soa tablier dans lequel elle avait placé une grosse pierre et s'est précipitée dans l'eau. Toute idée <strong>de</strong> crime doit être écartée. Après les constatations d'usage, M. le com- missaire <strong>de</strong> police a fouillé cette fille et a trouvé dans ia poche <strong>de</strong> sa robe un porte- monnaie contenant <strong>de</strong>ux pièces <strong>de</strong> 20 fr. chaque et un ré épissé <strong>de</strong> dépôt <strong>de</strong> livret <strong>de</strong> caisse d'épargne sur lequel était ins- crite une somme <strong>de</strong> 560 fr. Saint-Pétersbourg, <strong>15</strong> juillet. La colonie française <strong>de</strong> Saint-Péters- bourg a célébré le 14 juillet par un service religieux solennel dans la chapelle <strong>de</strong> l'asile <strong>de</strong> son association <strong>de</strong> bienfaisance, en présence <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong>ur M. <strong>de</strong> Mon- tebello, et du personnel <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong>. Paris, <strong>15</strong> juillet. Après avoir reçu la lettre que le prési- <strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République a envoyée à l'issue <strong>de</strong> la revue, le ministre <strong>de</strong> la guerre a adressé au gouverneur militaire <strong>de</strong> Paris la lettre ci-après : Paris, 14 juillet. Monsieur le Gouverneur, J'ai l'bonneur <strong>de</strong> vous transmettre la lettre ci-jointe, que le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République a bien voulu m'adresser après la revue <strong>de</strong> ce jour. Je vous prie <strong>de</strong> la porter, par la voie <strong>de</strong> 1'oniro, à la connaissance <strong>de</strong>s troupes du gou- vernement militaire <strong>de</strong> Paris, en y joignant mes félicitations personnelles. Signé: Général ANDUÉ, Paris, <strong>15</strong> juillet. Il y a eu, à la revue <strong>de</strong> Longchamps, 206 cas sérieux d'insolations, militaires ou civils. L'état du général Faure-Biguet; s'amé- liore; il gar<strong>de</strong> pourtant le lit. Le général Percin, chef <strong>de</strong> cabinet du ministre <strong>de</strong> la guerre, s'est trouvé mal comme lejgénéral Faure-Biguet, et a été obligé <strong>de</strong> quitter le champ <strong>de</strong> la revue. Lui aussi gar<strong>de</strong> le lit, mais son état n'inspire pas d'inquiétu<strong>de</strong>. Par contre, un sergent <strong>de</strong> pompiers, nommé Démange, est mort dans une halte; son cadavre a été transporté au Val-<strong>de</strong>-Gràce. Le nommé Tassin, tombé d'un arbre à la Casca<strong>de</strong>, est mort <strong>de</strong>s suites <strong>de</strong>s blessures reçues dans sa chute , il a été transporté à l'hôpital Beaujon. Outre les cas d'insolation, il y a eu, d'après les communications <strong>de</strong> la préfec- ture, 300 civils, 20 gardiens <strong>de</strong> la paix et 10 militaires qui se sont trouvés mal et qui ont été soignés dans les ambulances. Ces chiffres sont, parait-il, au <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la vérité, Le soir, sur tous les carrefours, <strong>de</strong>s bals populaires avaient été organisés; les mi- nistères, les monuments publics étaient illuminés. Le ras Makonnen et sa suite ont assisté, au pont <strong>de</strong>s Arts, au feu d'artifice tiré au Vert-Galant. D'autres feux d'artifice ont été tirés aux Buttes-Chaumont et à Montsouris. On ne signale aucun inci<strong>de</strong>nt. Les pastilles <strong>de</strong> Yictiv-Etat et la frau<strong>de</strong> De même que le mensonge est un hom« mage rendu à la vérité, la frau<strong>de</strong> est la reconnaissance <strong>de</strong> la supériorité d'un pro- duit. Et il est, à ce point <strong>de</strong> vue, peu <strong>de</strong> produits dans le mon<strong>de</strong> dont la supériorité soit aussi universellement reconnue qo* les Pastilles <strong>de</strong> Vichy-Etat. 11 est <strong>de</strong>venu difficile <strong>de</strong> ne pas se heur» ter, lorsqu'on désire faire l'emplette d» pastilles <strong>de</strong> Vichy-Etat, à quelque frau<strong>de</strong> ou à quelque contrefaçon. Et les inconv* nients graves <strong>de</strong> ces contrefaçons sauteni aux yeux si l'on réfléchit que les pastilles Vichy-Etat, si efficaces pour combattre Ut mauvaises digestions et les. malaises <strong>de</strong> l'estomac à la dose <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ou trois après chaque repas, sont les seules qui soient réellement fabriquées avec les sels extraits <strong>de</strong>s célèbres sources : Célestins, Gran<strong>de</strong> Grille ou Hôpit d. Toutes les autres, tou- tes celles qui sont chaque jour offertes au public sont fabriquées sans aucune garan- tie, sans le moindre contrôle, à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> produits plus ou moins analogues à ceux-là. Aussi, est-il indispensable d'exercer soi- même une surveillance très étroite, et d'exiger impérieusement toutes les garan- ties dont la Compagnie <strong>de</strong> Vichy a entouré ces précieuses pastilles qui ne sont ven- dues qu'en bo tes métalliques scellées por- tant le rond bleu Vichy-Etat, bien connu dans le mon<strong>de</strong> entier. ROY Aï, Goutte, Amnésies, Dyspepsie L'Epargne L h netnesno 8ooIét* Qénôr