18 septembre 1931 - Bibliothèque de Toulouse

40e ANNEE - N° 14.071
AB ONNEMENTS
3 Mois 6 Mtis i h
Franco et Colonie. 221, 43fr 820
- ) demi-urlf portai 35h 70fr 140fr
Efianser J pkin ,a,; tpo ,„| 60 h 100fr2001f
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LES ANNONCES SONT REÇUES; A rAgence HAVAS, 73, rue d'Alsace-Lorraine, à Toulouse;
à l'Agence HAVAS, 62, rue Richelieu, à Pans. Dans toutes ses Succursales et chez tous nos Correspondants.
Les Grandes Manœuvres de l'Est La Neutralité Scolaire en
Tanks de l'armée rouge en formation d 'a.taque se dirigeant vers l'armée (ileue
(Photo Wide-World.)
Les Idées
et les Faits
Nos chemins de fer
HUMES B'OROT
aiio-japonaise
s accentue
Les Compagnies de chemins de fer I Pékin, 17 septembre,
avaient attiré l'attention du Parlement sur | On confirme la mobilisation de deux
leurs difficultés financières avant que j divisions japonaises près de. Moukden.
ieur> un.m. Maie ^ Malgré les ordres de Nankin d obser
celui-ci ne parte en vacances. JVlais dans i
un geste imité de Pilate, le Parlement s'en
est lavé ies mains et il est parti en
remettant à la rentrée de novembre le
règlement de cette délicate question. En
ce moment le déficit marche à la vitesse
de près de 200 millions par mois et i!
atteindra pour l'année plus de 2 milliards,
2 milliards qui, retomberont bien entendu
sur le budget de la nation.
En fait, il y a à la crise des chemins
de fer trois solutions : une augmentation
de tarifs, une réglementation de la circulation
et de la concurrence des autobus ;
enfin, une refonte complète de l'exploitation
de nos grands réseaux.
On a dit ici-même et à plusieurs reprises
ce qu'il fallait penser de la première.
Une augmentation de tarifs nuirait grandement
au tourisme français et provoquerait
une hausse du prix de la vie qu il
faut à tout prix empêcher. C'était vrai au
mois de juillet ; c'est encore vrai main-
tenant. . ,
La seconde solution ne serait pas irréalisable.
Les chemins de fer sont un service
public. C'est la collectivité qui fait les
frais de leur déficit quand il y en a, et il
serait assez normal que la collectivité
défende ses propres intérêts contre les
intérêts particuliers. Mais il ne faut pas
se dissimuler qu'une pareille solution serait
nécessairement précaire. La loi peut bien
arrêter une évolution économique pendant
un certain temps ; elle ne saurait
l'empêcher. Il y a un fait indiscutable :
c'est que l'automobile a ressuscité la route
et que pour les petites distances elle constitue
un moyen plus rapide, plus commode
et souvent moins coûtevx que le train
circulant sur la voie ferrée. On est bien
obligé de tenir compte de cet élément
quand on parle des chemins de fer!
C'est ce qui a amené quelques personnalités
éminentes du monde économique â
envisager une refonte complète de l'exploitation
des chemins de fer. Nos grands
réseaux ne souffrent pas seulement de
l'arbitraire des pouvoirs publics et d'une
insuffisance de recettes. Un autre mal les
ronge : la vétusté des règlements auxquels
ils sont obligés de conformer leur exploitation.
Le cahier des charges auquel ils
sont soumis date à peu près de 75 ans,
c'est-a-dire d'une époque où le train était
le seul moyen de transport pratique et où
n'existait pas l'auto. Aujourd'hui les
règlements sexagénaires sont toujours en
vigueur ; ils n ont pas été modifiés, mais
ils ne sont plus à la page. Ils datent d'un
autre temps!
Un programme
Dans cette entreprise de rénovation de
nos chemins de fer, deux hommes se sont
trouvés au même moment qui apportent,
l'un une solution administrative, l'autre
une solution technique : M. Dautry,
directeur des Chemins de fer de l'Etat, et
M. André Michelin, l'industriel bien
connu.
Le premier a donc élaboré un programme
qui a été approuvé par le conseil
supérieur des chemins de fer, et qui se
propose d'organiser une large coopération
du chemin de fer et de l'automobile. Au rail
seraient réservés les transports qui lui
reviennent logiquement : wagons complets
de marchandises et voyageurs de centre
important à centre important. De ces centres
rayonneraient des services de correspondances
rapides et légères, plus souples
et moins coûteuses que le train.
Cette liaison de la route et du rail se
ferait ensuite par les services d'automobiles
sur route et aussi par automobiles
sur rail. Et c'est ici qu'intervient l'invention
bien française de M. André Michelin
de l'automobile sur rail à bandages de
caoutchouc.
D'un poids beaucoup moins considérable
que le lourd matériel de chemin de
fer, qui sur les lignes secondaires, n'a pour
ainsi dire réalisé aucun progrès depuis
trente ans. d'un prix très inférieur, l'autocar
sur rail a en outre cet avantage énorme
d'être plus rapide. Au lieu d'être livré aux
hasards de la route et à ses dangereuses
rencontres, au ralentissement des passages
& niveau et de la traversée des bourgs,
il file sans interruption et sans périls sur
la voie ferrée, maintenu par des bandages
de caoutchouc qui ont trois fois plus
d'adhérence que les bandages d'acier.
Le rail commençait d'être sérieusement
me P ae ^ Par la concurrence de la route.
Grâce à deux hommes éminents, voilà la
situation renversée. Un avenir nouveau
s ouvre pour nos chemins de fer et pour
nos centres ruraux. On n'attend plus pour
mettre en œuvre le programme de rénovation
que la renonciation du Parlement et
des pouvoirs publics à leur œuvre d'obstruction.
Roger PARANT
ver un calme parfait à l'égard dei
Japonais, la tension s'accentue devant
i'attitude menaçante du Japon.
Le maréchal Tchang Tsue Liang a
décidé de rester à Pékin.
Le Cardinal Baume
à Dormans
Paris, 17 septembre.
LL. EE. le cardinal Bourne. primat
d'Angleterre, et le cardinal Verdier,
archevêque de Paris, qui se rendent à
Dormans, ont quitté Paris ce matin
par la gare de l'Est.
Ils seront de retour ce soir.
LA CONSÉCRATION
DE LA CHAPELLE DE LA MARNE
Epernay, 17 septembre.
C'est pour présider la consécration de
la chapelle de la Marne que le cardinalarchevêque
de Westminster s'est rendu
aujourd'hui à Dormans, en compagnie
du cardinal Verdier. ,
Au début de la cérémonie, Mgr Tissler,
évêque de Ghàlons, président du
Comité de la Reconnaissance nationale
de la Marne, a consacré l'ossuaire,
transformé en chapelle.
Mgr Neveu, évêque auxiliaire de
Reims, a consacré l'autel de la crypte.
Une procession solennelle autour de
la chapelle a eu lieu en présence d'un
nombreux public.
La messe baisse de dédicace a été
célébrée par Mgr Régent, vice-président
de la Ligue des Prêtres anciens combattants.
Les chanteurs de la Sainte-
Chapelle ont prêté leur concours.
Les ibsèqie
du cardinal Bagoaesi
Rome, 17 septembre.
La dépouille du cardinal Ragonesi,
arrivée de Florence, a été transportée
dans l'église Saint-Charles, au Corso,
où ont eu lieu les funérailles solennelles,
en présence du cardinal Pacelli,
d'autres cardinaux, de prélats du corps
diplomatique et des autorités.
Le gouvernement italien était représenté
par M. Marelli, sous-secrétaire
d'Etat à la justice.
L'absolution a été donnée par le cardinal
Granito di Belmonte
Le corps du cardinal ' défunt sera
transféré à Bagnaia, où il était né.
Le sort du docteur Lacet
Paris, 17 septembre
la, commission des Grâces au' ministère
de la Justice, est encore en possession
du dossier qu'elle transmettra,
très prochainement au Président do
la République.
Et ce n'est qu'après avoir, selon la
tradition, entendu l'avocat du condamne
que le ch-* die l'Etat fera connaître
sa décision.
Dans un petit livre paru aux Editiono
Spes et qui e*t un petit chefd'œuvre
d'érudition, de concision,
d'ironie et de clarté souveraine
Monseigneur Landrieux, qui fut
évêque de Dijon, a su, en quelques
phrases accompagnées de citations
appropriées, montrer ce qu'à toujours
été véritablement la neutralité :
une manœuvre hypocrite, une perfide
machine de guerre dirigée con-
tre l'idée religieuse.
Sans doute M. Ferdinand Buisson
_ ce protestant qui s'en fait le
plus fervent apôtre de la laïcité —
a plusieurs fois prétendu et soutenu
que la neutralité scolaire constituait
la meilleure garantie de la liberté
et du respect des consciences, aussi
bien chez les maîtres que chez les
élèves. Mais en faisant entendre une
telle affirmation, M. Buisson oubliait
qu'il avait écrit lui-même
dans son Manuel général de l'Instruclion
publique :
« Un pays qui rêverait d'avoir de
tels maîtres (des instituteurs neutres)
mériterait pour sa honte de
les trouver. Ne parlons donc pas
d'un instituteur qui serait par état
un cœur neutre et un esprit nul, un
être effacé et fuyant... Un instituteur
a charge d'âme; : on lui demande
de contribuer à former
l'homme et le citoyen dans l'en-
fant. »
. Quant à M. Guéry, inspecteur
d'Académie, il écrivait plus brutalement
encore dans la Revue de
l'Enseignement primaire :
« Nous sommes l'école sans Dieu.
Cette appellation, on nous la jette
à la face pour nous flétrir. Nous
la revendiquons comme un titre
d'honneur. Elle exprime noire raison
d'être... Elle veut dire que. pour
l'éducation des enfants, nous ne
nous appuyons en rien sur le dogme
religieux ; pour fonder notre morale
nous nous passons de Dieu et,
sur des bases purement humaines,
nous entreprenons de dresser debout,
conscient et paternel, l'homme
de la cité future. »
En ce qui concerne M. Aulard,
le fameux historien Aulard — dont
le très regretté Augustin Cochin,
qui est mort pour la France en héros
et en chrétien, avait montré,
dans une brochure d'une centaine
de pages, les omissions, les erreurs,
les interprétations tendancieuses et
même parfois les affirmations controuvées
— en ce qui concerne
M. Aulard, il a dit plus nettement
et plus brutalement encore que M.
Gaéry lui-même :
« Point d'équivoque. Ne disons
plus : « Nous ne voulons pas détruire
la religion. » Disons, au contraire
: Nous voulons détruire la
religion. »
On peut trouver cette phrase
odieuse dans la Jeunesse laïque du
10 août 1924, p. 86. Après celle-là on
n'a plu- qu'à tirer l'échelle.
M. Aulard a signifié à Dieu son
congé. Il l'a éconduit de l'école en
le traitant en ennemi.
Et maintenant, comme le dit Mgr
Landrieux « les manuels civiques
remplacent le catéchisme. Les livres
de classe, les vieux auteurs
sont minutieusement révisés, expurgés
de toute pensée chrétienne. Le
mot de Dieu biffé, raturé, disparaît
de partout, même des fables de La
Fontaine ». On s'efforçait par là
d'appliquer la loi de 1882 dans sa
lettre comme dans son esprit. Rien
n'est plus à même de justifier cette
affirmation que de donner quelques
exemples.
Dans la Gerbe de FEcolier, de
Dubois, inspecteur de l'enseignement
primaire, ces deux vers de
Victor de Laprade •.
Je Tênêral ma solitude
Et Dieu

VENDREDI 18 SEPTEMBRE 1931
Conseil des Ministres
Hommage National
AUX
Victimes du « Trait-îUnion »
A la S. D. N.
L'action économique
concertée
UN EXPOSE DE M. ROLLIN
Pans, 17 septembre.
Les ministres se sont réunis ce ma-
tin en conseil, a l'Elysée, sous la pré-
sidence de M Paul Dounier.
I.E QRIX CITÉ
A L'ORDRE DE LA NATION
MESMIN, CHEVALIER
DE LA LÉGION D'HONNEUR
Sur ia proposition de M. J. Dûmes-
vu m mstre dp l'Air, le lieutenant de forentiels et de crédit.* appropriés
vaisseau Bri- été eue a l'ordre! Il a recommandé également d'entre-
le
Genève. 17 septembre.
M. Rollin, ministre du commerce, a
fait ce matin devant la deuxième corn,
mission de l'Assemblée, gui s'occupe
des problèmes économique», un large
exposé dans lequel lj a préconisé les
remèdes a son avis nécessaires et pos-
sibles a la crise économique
Il a recommandé la continuation des
mesures en cours pour l'assistance aux
pavs agricoles sous forme de tarifs pré-
Mesmin
commission des
a Chambre serait mi=e en
voulu
dt .a nation et le mécanicien
a été nommé, â titre posthume au
grade de chevalier de Ja Légiou d hon-
neur
LE VOYAGE DE MM. LAVAL
ET uRIAND A BERLIN
M Pierre Laval a entretenu ses col-
lègues du voy-ige qu'il doit effectuer à
Berlin avec M. Briand
LES TRAVAUX DE GENEVE
M Briand a informé le conseil des
travaux de la délégation française à
Genève.
LE BUDGET
M Piétri, ministre du budget, après
«voir mis le conseil au courant de
i'açnè* em-nt imminent du travail rela-
tii a 1 établissement du prochain bud-
get, a indique qi.e la
nuances de
noss'josion du projet en temps
et dans la forme Habituelle.
M piHfi a également rendu compte
d'une plus-value de quarante-quatre
millions dans le recouvrement des im-
pôts par rapport aux évaluations bud-
gétaires Comme pour le mois précé-
dent, cette plus-value est due aux taxes
indirectes et aux douanes
Par ailleurs, ia moins-value persis-
tante aux chiures d'affaires a marque
une diminution
AU lotal les résultats fiscaux des
Ctoô premiers mois de l'exercice dépas-
sent les prévisions d'environ aOû mil-
lions
DANS LA MAGISTRATURE
M L régit
8* région,
chain, commandant
8 Le JÔ générai de division Jeanplerre
CM nb&traê i-' ! commandement de ia
gi* rég.ou, à Nancv
Le général de division Benoit est
nommé commandant supérieur des
irîmpes coloniales dans Ifl Métropole,
en remplacement du généra de divi-
s on reyrègne, placé dans la section
des .-éserves.
LA RECONDUCTION DU BUDGET
Le président du Conseil, m rustre de
limer leur communique la note sui-
vante Certains journaux ont .indiqué que pans."
UNE PRÉCAUTION DE M. BRIAND
Paris, 17 septembre.
M. Briand rentrant de Genève a Paris
était attendu hier soir, on le sait, a
9 h. 30. à la gare de Lyon.
Lorsque son wagon-salon s'est arrêté,
un commissaire spécial seul en est des-
cendu.
Le ministre était absent.
On a appris alors que le train s'était
arrêté à Melun, contrairement à l'ho-
raire habituel, et qu'il y avait laissé
M Briand.
De Melun, le ministre des affaires
étrangères est revenu en automobile à
C'était sur la Amande et 1 instance du
président d e la commission des F nan-
ce« le la Chambre que le président du
Conseil et le ministre du budget
avaient décidé de ne point reconduire
le budget acttîe;. . f „
« Cette information est inexacte. La
reconduction du budget n'a jamais été
envisagée par le gouvernement. »
AUTOUR DU CONSEIL
LE VOYAGE A BERLIN
Paris, 17 septembre.
Les ministres, au cours du Conseil,
ont délibéré longuement sur le voyage
de MM, Laval et Briand à Berlin.
Ils se sont naturellement entretenus
des propos audacieux que M. Curtius
avait tenus à la tribune de Genève et
de la réponse qui devra y être faite par
nos représentants.
Ils sont tombes d'accord sur le sens
général de la conversation qui sera
échangée avec le chancelier et le mi-
nistre' des Affaires étrangères du Reich
su" les offres d'assistance qui pourront
Bre portées à l'Allemagne et sur les
garanties qu'il faudra réclamer d elle.
LES DIFFICULTÉS DE L'ANGLETERRE
Le réveil de protectionnisme provo-
crue en Angleterre par la crise finan- .
cière a retenu aussi l'attention de nos <
ministres qui ont envisagé les démar-
ches à tenter auprès du gouvernement
britannique pour limiter le préjudice
nue porterait à l'industrie, à l'agricul-
ture et au commerce français une
lourde augmentation des droits de
douane en Grande-Bretagne.
LA RENTRÉE DES CHAMBRES
ET LE BUDGET
Longuement, enfin, M. Pierre Laval
et ses collègues ont parlé de la rentrée
des Chamores et de la préparation du
budget de 1932.
A cause des élections cantonales des
18 et fô octobre, la rentrée parlemen-
, Èaire n'aura pas lieu avant le mois de
novembre et les députés, en raison de
la proximité du renouvellement de la
Chambre, se sépareront définitivement |
en mars
il faudra que, dans l'intervalle, le
budget de 1932 ait été voté.
M Piétri est bien décidé a présenter
au plus tôt un projet de budget dans
tes conditions noi maies et en équilibre.
'exportation des vins italiens
Il avait craint, paraît-il, des manifes-
tations des camelots du rolj
Dégrèvements d'impôts
POUR LES CHEFS DE FAMILLE
Paris, 17 septembre.
Aux termes d'une loi votée le 25 dé-
cembre 1930. les chefs de famille ayant
sous leur toit plusieurs personnes à
leur charge peuvent bénéficier d'une ré-
duction de la valeur loeative d'habita-
tion à la somme uniforme de 800 francs
abattue a la base pour IOUS
Une mime somme de 800 francs pour
chaque personne à la charge du contri-
buable sf a diminuée du total.
Pour bénéficier de cette faveur, les
chefs de famille devront fournir verba-
toutes
Faits Divers
UN CRAVE INCENDIE A LEEDS
Londres, 17 septembre
Un incendie qui s'est déclaré de
nonne heure ce matin, dans le centre
de ia Cité, à Leeds, a rapidement pris
des proportions considérables, mena-
çant de détruire le- édifices munici-
paux ainsi qu'un certain nombre de
tfcsidences privées.
À * heures, les pompiers combat-
ti-ient toujours les flammes qui avaient
cagné plusieurs immeubles ainsi
c.u'une partie des bâtiments munici-
paux où r'e nombreux documents ont
été brûlés.
Les dégâts son considérables.
UN MOTOCYCLISTE SE TUE
Tarbes, 17 septembre-
Jeudi à 13 heures, M. Vialoite, 58 ans,
originaire de Toulouse, actuellement
chef d orchestre au Casino de Caute-
rets, passait en moto à Ayzac-Ost. près
d'Argelès, lorsque sa machine fit une
forte embardée et tomba dans un fossé
profond.
Relevé dans le coma. M Vialotte dé-
céda peu après à l'hôpital d'Argelès.
ACCIDENT AU TRAVAIL
Bordeaux, 17 septembre.
Un pointeur, M. Maurice Baldara, âgé
de 62 ans, demeurant rue Judaïque, a
été tué accidentellement à Bassens.
M. Badarâ pointait des planches due
1 on déchargeait du « Saint-Prosper *
lorsqu'une palanqués glissa et heurta le
pointeur et le renversa.
Cinq madriers tombèrent sur M Bal-
dara et le recouvrirent entièrement. On
dégagea M. Baldara qui avait le crâne
fracturé et mourut quelques secondes
après.
UNE AUTO
MONTE SUR UN TROTTOIR
1 tué, S blessas
Bruxelles. 18 septembre.
Hier matin, vers 8 h- 30, â Auderghem
une automobile roulant à vive allure
est montée sor Un trottoir de la chaus-
sée de Wavre.
Le véhicule a fauché un groupe d'éco-
liers.
L'un d'eux a été tué, cinq autres ont
été blessés dont trois grièvement.
UN CANOT AUTOMOBILE COULE
New-York, 17 septembre.
On mande de La Paz (Basse Califor-
nie), que par suite du cyclone qui s'est
abattu sur l'Amérique centrale, le
canot automobile • Général-Bravo
coulé et qt
bord ont péri.
Au moment de l'accident, le « Géné-
ral-Bravo » se rendait sous escorte mi-
litaire à La Paz pour y répondre du
délit de nérhe à l'huitre perlière.
Six membres de son équipage ont
réussi à se sauver à la nage et en s'ac-
crochant à des épaves.
Toulouse, 17 septembre.
Paris-Buenos-Ayres en six jours 1 et
cinq records du monde battus 1 tel est
le résultat magnifique que la Compa-
gnie Générale Aéropostale vient d'ob-
tenir ces jours derniers
U y a un an jour pour Jour, que
l'aviateur Mermoz tentait une liaison
rapide Saint-Louis -Amérique du Sud,
en faisant équipage avec le radio-télé-
graphiste Cirait et le mécanicien Gui-
baut.
C'était, à l'époque, un hydravion
Lat. 23-32, à moteur Hispano : 600 CV.
Lorsque Mermoz s'envola de l'étang
do Ileire pour démontrer les qualités
de cet appareil, il uéeida de s attaquer,
au cours du même vol, au record mon.
dial de distance en circuit fermé. Il
réussit. C'est à lui depuis lors, que
l'on doit ces départs sensationnels .
le jour, la nuit, le matin, le soir, avec
le courrier d'Europe. Mermoz est un
de ces « as , habitués à décoller é
la lueur des feux d'essence. En quel-
ques mois, il connut une popularité
proligieuse, da Natal à Rio-de-janeir"
et de Rio à Buenos-Ayres !
plusieurs
records
mondiaux
Avec lui l'Aéropostale battit les re-
cords des Américains Rold et Connell
et réalisa la première liaison postale
entre Saint-Louis du Sénégal et Natal,
en parcourant 4.345 kilomètres en
30 heures de Vol i
A ce sujet, et tout récemment, l'a-
gence • International Press » publiait
ce bref communiqué :
« On disait, !1 v a â peine trois ou
quatre ans, que le progrès incessant
du rna'ériei d'aviation, qui s'avère de
plus en plus nécessaire sur les lignes
commerciales, devait se manifester par
des effets tangibles : régularité des
transports postaux sécurité, confort,
pour ies passagerF aériens, économie
de temps enfin, c'est-à-dire vitesse tou-
jeurs croissante.
« Le problème est aujourd'hui résolu.
« Pour relier à la France la côte de
l'Ouest africaine et. par-dessus l'Atlan-
tiqne-Sud atteindre les cités latines de
l'Amérique de Sud, quinze jours furent
d abord nécessaires. La durée moyenne
des parcours sur ce trajet de 12.000 kilo
mobile • Général-Bravo » a i mètres est actuellement de six jours
W sept soldats se trouvant à ; de Parits à Buenos-Ayres '
UN MOTOCYCLISTE SE TUE
tement ou par écrit à la manie
les indications utiles, afin qu'il nuisse Tarbes, 18 septembre,
être tenu compte de leur situation iors ^ vilatte, 5S ans, de Toulouse, pas-
de l'établissement des rôles en 1932 sail & motoovclette près d'Argelès lors-
Le contribuable appelé a faire valoir ] qUe !a machine a fait une forte em-
ses droits au dégrèvement prévu doit | bîircjée. Projeté à terre, M. Vilatte a été
fournir • sa nationalité, les noms et . grièvement blessé
prénoms des personnes à sa charge, u est moTi a l'hôpital d'Argelès où
leur degré d'e parenté, la date et le
lieu de leur naissance, voire, s'il y a
lien, leur infirmité
Des formules spéciales 6ont à la dis-
position des contribuables dans les mai-
ries où elles devront revenir remplies,
avant le 15 octobre.
Pilit'flH italiens
L'ACTIVITÉ
L2 LA JEUNESSE FASCISTE
Rome, 17 septembre
On annonce offlc.ellement que dans
ia première dizaine d'octobre, quin/e
if pions, dites légions rapides, de jeu
nés fascisies de l'Italie Centrale,
concentreront à Rome.
Le communiqué officiel ajout* •
Ces quinze lég uns de jeunesses fas-
I cistes, parfaiteme.it équipées, pourront
il avait été transporté.
« Pour obtenir un aussi fécond résul-
tat, les améliorations ont été de deux
sortes : avions plus rapides et hydra-
vions.
« Le voyage entre entre Toulouse et
Casablanca est de neuf heures au plus
Un nouveau vol d'une quinzaine d'heu-
res est nécessaire pour gagner Dakar.
Le trajet pour Natal n'atteint pas huit
heures et moins dé trente-deux heures
plus tard on atterrit à Buenos-Ayres
Si on ajoute les quelque douze heures
nécessaires pour assurer le transbor-
dement des passagers, du courrier pns-
tal et du fret, on arrive à un total
Inférieur à quatre-vingt-six heures.
« Il sera intéressant de voir combien
de temps sera nécessaire pour assurer
la régularité de ce nouvel horaire ;
mais, si nous nous basons sur les pro-
grès précédemment réalises sur celle
même ligne, nous pouvons avoir la cer-
titude que Buenos-Ayres sera à moins
de cinq ^ours de Paris avant la fin de
l'année 1931. »
Ce communiqué pourrait se passer de
commentaires. Mais il est bon de rap-
peiler que les efforts de l'Aéropostale
ne se bornèrent pas à cette liaison
rapide.
En collaboration avec Latécoère, ses
pilotes s'attaquèrent aux records mon-
diaux.
Pendant que Mermoz. avec autorisa-
tion ' de l'Aéropostale, met au point
pour un grand raid un avion « Ber-
nard », notre grande Industrie toulou-
saine n'a pas cessé ses efforts.
Après Mermoz vinrent Dubourdieu et
le lieutonant Paris. Ce sont eux qui
avec le fameux « Lat. -28 3 », avion
terrestre, battirent trois records du
monde au-dessus de l'aérodrome de
Francazal, à Toulouse. Le premier sur
2.000 kilomètres avec 2.000 kilos de
charge ; le second sur 2 000 kilomètres
avec 5 000 kilos de charge : le troisième
sur 2.0"0 kilomètres avec 2.000 kilos,
en vitesse pure.
Le « Lat.-28'3 » réalisa progressive-
ment et successivement des moyennes
de 200 à 243 kilomètres-heure.
Ce furent ensuite, il y a trois jours,
les deux nouveaux records battus par
l'hydravion Lat 38 à Marignane.
Piloté par le lieutenant de vaisseau
Demoussot et par le pilote Gonor,
de I Aéropostale, i'hydro-38 à battu, à
Saint-Ra.phaël ces deux records détenus
par les Américains : vitesse sur 2.000 ki-
lomètres avec 2.000 kilos de charge, en
pleine mer, portée de 130 à 165 kilomè-
tres.
Record de distance avec la même
charge en le portant de 2.050 à 2.214
Ce même appareil venant d'accomplir
ces performances a quitté Saint BaphafiJ
pour rejoindre Biscarosse, dans les Lan-
des, soit 880 kilomètres, le 16 septembre
dernier, en 4 h 15', c'ost-â-dire, a l'al-
lure record de 206 kilomètres à l'heure.
Précisons que le Lat. -38 bydro, pèse
en charge 9.920 kilos et que son rayon
d'action, est, malgré tout, de 4.000 kilo-
mètres.
Ce sont des résultats merveilleux qui
honorent notre avh.tion.
Et pour terminer, M. Daurat, le dis-
tingué directeur de l'Aéropostale, à
Toulouse, nous a donné ces quelques
renseignements :
— En 1930, nous avons parcouru prés
de 4.000.000 de kilomètres, soit 100 fois
le. tour du monde ; 11.000 kilomètres
par jour, soit onze fois la distance de
Perpignan à Dunkerque.
« Si onze autos étaient parties de
cette ville à l'autre, tous les jours, par
n'importe quel temps, brume, vent,
neige, combien à la fin de l'année y
aurait-il eu d'accidents ?
i A l'heure actuelle, nous enregistrons
une panne mécanique par 1.270.000 ki-
lomètres et panne mécanique ne veut
pas dire catastrophe, mais plutôt atter-
rissage sur un terrain plus ou moins
bon... ».
Il est certain que, grâce h un person-
nel technique cornnétent, et à des col-
laborateurs dévoués, l'Aéropostale est
devenue — malgré certaines difficultés
— l'organisation la plus sûrement com-
plète d'Europe. Avec ses pilotes et les
« Latécoère 28 et 38 », cinq records du
monde reviennent h la France.
Ce succès méritait d'être signalé, dans
le cadre de décentralisation aérienne,
touristique et commerciale, que pour-
suit notre grande ligne nationale.
René B.-DEVILLIERS.
HIPPISME
A EH*Hlf=N
Paris, 17 septembre.
PRIX DE L'AUMANCE
7.5O0 francs, 3.500 mètres.
1. Romancero, 68 ;Fruhmsolt) G 32 50
a M. Vt. M. de Rivaud.. P 12 50
2. La Solitaire, 68 (Davaze) à
M. A .Mamby P 50 »»
i. Morceau de Bol, 68 (Haes)
à M. A. G. Saint P 14 £0
Distance : 2 long., 2 long, i, 1 i. i.
Non placés : Master gnack, Malek,
Cosmopolite, Furens, La Comète, Dark
Devil, Alfagor, Xbuire, Lampo, Stilbée,
Crawl, Gerde.
Romancero (Yverdon-Roraatque), en-
traîné par M. d'OUuysen.
PRIX DU MONT-D'OR
10.000 francs, 2.500 mètres.
1. Florentine, 64 iDunn) G 39 »»
a Mme L. de Chatelp P 14 »»
2. Micheline, 66 (Dairé) à M.
le Vte de Rivaud P 29 •»
3. Mario, 66 (VVinkfield) au
Baron W. de Kœpen P 24 50
Distance : 1 long., 3 long., 1 long è-
Non placés : Pacte, Neuville, Trente-
Quarente, Pricard, prince Russe, Ber-
saglier, Oculill, Totalisateur, Jean Bel,
Monaco, L'Ami Pierrot, Coiffeur, Fa-
got), Zoanthe, La Mirabelle, Samba,
Express Zita. Whitenile, Jane Seymour,
Belle Legend, L'Allumette, Latsarine,
Sans Toi, Rose Croix, Fille de Savoie,
La Marée Pleurie, Architecture.
Florentine (Philippe Il-Foggia III), en-
traîné par W. Head.
Enitaiiiie (Oufol
Adulation
10S. Eadliild :Sibbrltt), loi)
rez).
PRIX DE LESCAUT
SS.OOO francs. 2.0on mètres
130. Recordman (Sauvai), i->i. be-MénW.
Duforez). liî. Mulllngar HleronluuM]
Tartemploii Hervé). 124. Huchet S*ju«il»n
lîo. Mauciore Bellie), Moiisieur-Lo'v- 1
(Sibhrlttl, 128. Sypliax (Bretiies) i* Sv ,
rltlc (Leroy), 130. Le C'hat-Hotté Chéret, ,->\"
Teddyson Rabtie). ISI Lescluzeaux Perr n
132 Syrius Clay). 133 Charles Quint (RoS
«:ni. 138 Mère-Ia.Poule Ronneau). 131 Val -i"
dolid (Chevalier), 13S Robertlco (Vaixeifls- h "
139. fenyra (Briilslan.l), uo. Néhisko n R p
mioti. Ml. Mnhlcure 'Vlllncourtl. M2. Chlnri"
Tinrnlé). tW. Grand Croix (Hubert)
Martine (Pelât).
U1
PRIX DE L'YSER
12.500 francs î.-iOD mètres
Ph.lème (Huchet). 151. Ben-N PVtj
PRIX DU
7.500 francs.
BRIONNAIS
— 3.100 mètres
1. Choc 62; (Kalleyj G 14 50
à M. R. Maycr..... P 8 50
2. Japon (65) Dubus;
è M E. Irani P 23 50
.:. Méliador (08: (Bail)
à M. Porte P 16 »
Distance 1 long., 1 long., 1 long
Non piarés : Julignv. Périscope. Mi-
grapour, La Roche, Lehulla. Quetie-
ville. Joly Coco, Papa Fri. Petit Corse,
Etoile du Soir, La Chantepie.
Choc .Embry et Choice), entraîné
par W. Head.
PRIX DES DOMBES
12.000 francs. — 3.700 mètres
1 Manerbio (65) (Lock) G 27 50
à M. J. Cerf P H 50
2 Sacols (68) (Bedeloup)
à M. A. Veil Picard P 13 50
3. Frère-Yves (61) (Bagniard)
à M. G. Propper P 25 50
Distances : Courte tête, 5 longueurs,
une longueur.
Non placés : El Greco, Gobelin,
El Hadjar, Bégalon, Fonspertuis, Iril-
lis, Wilftid II, ' Brida, Chaussée des
Géants, Friponnet, Sunny III, Franco-
net, Castlebar, Goodshoot.
Manerbio (Marmouset et Mlle de Thé;
entraîné par G. Ginsbourg.
POULE D'ESSAI DE TROIS ANS
40.000 francs. — 2.700 mètres
16 50
1. Sssostris (62) (Fruhinsoltz) G
au Comte de Rivaud P
2. Ginfizz II (62) (Lock)
à la Princesse de la Tour
d'Auvergne P 36 50
3; Burman (62) (Denton)
à M. L. E. A. Guye...... P 36 *
Distances : 1 longueur et demi,
deux longueurs, deux longueurs.
Non placés : Costu. Manneville,
Saint-Albin, Renard-Gris II, Deucalion,
Duc-d'Anjou, Bonne-Histoiie, Belleirls.
Sésestris (Niceas et Reine de Saba),
entraîné par M. d'Ockhuysen.
PRIX DE L'A'JXOIS
12.000 francs, 3.600 mètres.
tso.
(Prtdglaixl). 152. Logarithme Hervéi
Vcipone 'Rossignol), |U. LUI Kder Haiion^
155 aMllna Lavialle), I5«. Saiive-qui-p CM ,f
ou 106 Lexovlen (Semblât), 157 WattAnu s! !
'Allemand). 158. Le Fortlurr. Franr.çls) J'-V*
Golden-VVlng (Bunkeri, tou Caïutei' (si,
brltti. 161. Queen's-Secret Duforez), iej T
ter - (Rabhe). 163 aMeo Resso) 164 Sarato '"
'P.relhosl. 165. Greatlake Dunn , 169 Boni''
bay lll 'fioldin-. 172. BouxWIller (Flp»r->"
r?3 Maloja Robson), 174 Chone-du-Noi'-i
(Wtcket). 175. Dtamank (Bouillon).
PRIX MARECHAL MAUNOURï
15.000 trarjcs. 5.500 mètres
180. Kalin-Il (Dclaimussayei. 181 Arza^
ou 182. BmtUS-lt André), it3. Religion (ro
chardi. Iret), 184. t'tenn (Granel). igr» T»' t *
(Balade.. 186. Vieux-Paris rv-champvaiiie", 1
187. IPafan Hérault). 1S8. Mirza-II (RlchardY
1*0, Venin (de Saint-Maur).
PRONOSTICS s
La Veina (Augure) — Parabole et pro
pylée. — Melpomene Ct Lespirit. — rrumiis
et La-Monarchie. — Eadhild et AdulaMo'n
— Huchet et Mère-la-Poule. - Vaucouleurs
et Debeers — Apzaai et Calln-n.
Le Jockey (Vigilant). — Parabole et Ban-
nerole. — Falbala et Wazidon. — Tnlmns
et Truffle. — Eadhild et Timadora. Teoc:al
17. allées Jean-Jaurès à Toulouse, un Con-
grès motocycliste où sont conviés tous le*
présidents et dirigeants des clubs motocy
clistes des huit départements ainsi que les
promoteurs des Clubs en pro.let de 'orrna
tion de la zone de l'U. M. • Ariège. Aude.
Gers. Hte-Garonne. Lot. H tes-Pyrénées. Tan
Tarn-et-Garonne.
Ce Congrès sera clôturé par un banque)
oftert aux Congressistes par l'U. M du Mi
di, qui aura lieu le même lour, à 20 h
Immédiatement après la réunion, l'Union
Motocycliste recevra le fameux coureur uo.
i tory «liste Bernard, de passa»* A Touliuse,
j dont le raid récent Par s Madriil-l'aris, en]
! 45 heures, a défrayé la chronique d'aclua- i
i llté, ct l'Invitera au vin d'honneur qn! |
1 précédera le banquet offert aux congi-ps
slstes par nntre grand club Ipçnl, qui aura
lieu le même .tour, k SO heures.
Les dirigeants des clubs en formation qui
! n'auraient pas été convoqués directement,
sont priés de bien vouloir adresser leur
j adhésion au secrétariat d? l'Union Motocy-
I eliste. 17, allées Jean Jaurès, à Toulouse.
PRIX DU TAGLIAMENTO
7.500 francs; 3.200 mètres
t. Kings-Country (Smith); 2 Orner (Gui
gonnet); 3. Nom-de-Guerre (Macgêe); 5.
Daouan (Rosso); 6. La-Llzalne (Bridglànd);
7. Eadoterie (Duforez); 8. Silarus (Pattoui);
9. Prophllée Hervé); 10. Zethus, (Franco. s);
II. Casoar (Bonneau): 12. Stelline (Ha'.ton);
14. Stylbie (Leroux); 15. Asais (Pecharmanl ,
16. Rapid (Lethien); 17. Banenrole ou 50.
Fiessingue (Rahhe). 18 Phidias 11 (Leroy);
19. Vérltas (Vaixeiflsch); 21. La-Sahiiulia
(Semblât); 93. Fruttidirnare (Fichet); 24.
Batna (Harpe); 55. Parabole "lobson); 36.
Abad (Sautour); 27. Tijuca-U (S britt).
PRIX DU SAINT-LAURENT
15.000 rrancs; 2.100 mètres
30 Flambo (Allemand); 31. Va-sans-
Crainte Lavlalle); 32. Egmont ou 38. Ne-
lusko-11 iRosso); 33. Bristéshguard (Huchet);
.14. Arioste Tondu); 35. Gabès (Brèthes); 36.
Wazlflnn (Ferre); 37 Kilkenn;- (llonneau);
19. Pack (Bartholomew); 40 Don Bartholo
(Durand); 41. Lord Sterling 'Rnhbe); 44. ta
plto.e-Il (Sautour); 46 Comlc (Robsonl; il.
Generator (Goldin); 48. Melpomène Sem-
blât); 49 Lespirit Delaurie); 50 f.e-Mata-
dor 'Herbert); 51 Falbala 'Duforez); r -3 Oui-
Mndaine (X). S4. Tyran (Cantagrel); 55.
Scotchlégend (François).
PRIX DE L'ADRIATIQUE
10.000 francs; t.200 mètres
60. Plakrtll tza (Ferré); 62 Favorlt 'Loek)-
63. Fairmaid (Sibrltt); 1 Per!e-du-Ja|k)ii
Florentin); 65. Oenrhouîotte Williams)- 66.
Princesspan (CIny), 67. Trumps 'Toudui' 68.
Wintersnioon (Lachaud), 6i). Truffle nie
Ihes), 71. Feu du Clpl (Vagnat) 72. La vau-
dou 'Reinette) 73 Grent Lake Dunn). ?5
Quinzain Knutour), 76 Fitauuir Chèret
78 Apothème (Duforez),' 70. Synerése 'iu-
valler). B0. Llllah Consensaux). B1. 'irlqn;;
Lahaye). 82. Saucy Sally tHiietiet), «. ia
Clarté (Leihen), 85. La Monarchie 'Aile
mand). 87. Melus'ne Pelât). 88. ""Iha Ta
xlallei, 89, Màrykltla Rabhe) 90 Utile
Patzy CVnKelfisch), 91. Jouvencelle (Reruiot)
Partaat douteux ; 61. Hanet tMartln).
A BIARRITZ BAYONNE
ttfCANCHC 23 SEPTEMBRE
Beoteut engagés :
Prix d'iinghien iSteeplc-chase-cross-cpur-
try international de la Société StKirtJvéi
ire série). IO.OO francs, 4.40U mètres —
La-Médoqulne, Dictateur IX, PaimnoUfS.
Dollar, Fils-du-Gave. Samsou-ll. CHlaoubt.
Prix D'Anglet. et L. fschenauer h l!er
national, a réclamer,, 7.0:K) francs, 2 200 mè-
tres. — Balékite, DM^terG., Bonne-Au , ' ?>-
Ion,, Pic-d'Or, A-.Mon Tour, Dédale, ( M.
Acrobate ll Gran Pl. PU -Club, Souriant.
uOallen. Trtenan Fraise, palnemon. N!c!t "
tefer. La-Rltgy, Le- Protecteur, Casanov".
Prix ,1e la Grande Place Prix du Syu
dlcat des Hôteliers rie Biarritz), 7 Ocû franc.',
1 300 mètres. — Fonck, Qncvedo Clair- 1 " 1 - 1 '
Doux-Estolr, Hémon. Duplessy, Katnni" 1 '.
Ch.-nnis Mar., Le Cyclone, Feu, Le-naun.
Volam .Mont Paunote. Lucide- H, Las-Mou*-
su Girondin. Fons-Amorls, fléllc*. Vol-d'Al-
gle, L'Eldorado.
Grand Prix do Rlarrln (international'.
35.0CO francs. 2.500 mètres. - .Marntère,
Coccinelle. Atlanthla. Roi des- Mat,. Cyclcue-
IV. A Mon Tour. Tatane, Dala^os. Moùra-
mour. Sixounette L'Aquilon, EsrOilts'''?'
Razurnaise Santa Cruz-ll. Rnth Diaman' 31 "
er. Le Comltadji. Mata Blid.
Prix d'Aïuphitrite 3' Prix de la Société
d Encouragement h.ir? «Aile.. 1?. '00 francs.
2 20i' mètres - «arnlére, Corrliellc. Ro v f
le-Do. Samoura, B^l|c-Aiit>alne R!)r>*tte._
Mcn-Tour. Ailis. Lyre. CAS. Slxounette.
riant. Tji-Tlnnne.lîniur-iaise. ( hute fh" 1 p '
La Rirrty. N'nta. Pollc-Prrlty. Gr.-ltl9-P ,pn s
!, > •
Buenos Ayres II. Entrepriss-. La Vivantiirè 8 ;
A-
Scu-
DIMANCHS
Restent engagés
Prix -le Guyenne
tryi. Interrégional
et de la Société 3
niètrus
Mars 11
AGErv
SEPTEMBRE
20
(Stee'le-ctiase-cr'oss-coiia-
de la Ssneiéte Sporttvé
séiin > -50 francs.
Aia pâlot. Ech.isse Dictateur '
Sufterfn reiiiivsr-ii
3.^"0
'-19.
Prix de Vîui ennes Steeple chase de la
ctéte de Demi Snn ' n 1» s., p. I... m..
7.25" fr.inrs * «on mètres, — ValérWnPp
La Médoryiln-. K)kS. Mlttktle. Dictateur,
Br-I-Atout. Rullerfly, Drlf.
SALON NATIONAL des iMVt H I

VENDREDI 18 SEPTEMBRE 1931
Le Problème
de l'Argent
Métal
nés experts
UNE CONFÉRENCE INTERNATIONALE
EN OUTOERIê
pans. 17 septembre,
désignés par ia France,
Indes, la Clune,
• unis, se sont réu-
Ic,S e rd !no 'ans, à la Chambre
^f»rn tiona i de commerce, pour etu-
Slr le pmblètue international de l'ar-
Spnt Cette réunion était purement o -
rteieus» et devait simplement permet,
ire aux experts de prendre contact en-
tr unè 1X conférence officielle doit avoir
lieu le 23 octobre au secrétariat de la
Chambre internationale, et c'est seule-
ment au cour, de cette conférence que
sera étudiée la question sous son angie
international
Neuielles lilitaire
ETAT-MAJOR GÉNÉRAL DE L'ARMÉE
Paris, li septembre.
M le général de brigade Oetne, com-
mandant le lor groupe de subdivisions
de la 3e région, est nomme au comman-
dement par intérim de ta 36 e division
d'infanterie a Bayonne.
M te colonel d'infanterie breveté Lai-
lem'and, chef déat-tnajor de la 3« ré-
gion est nomme au commandement
|ar intérim du 1er groupe de subdivi-
sions de la 3* région à Rouen
M le générai de brigade de Cante-
loube de Marmiès, commandant la 1»
brigade de cavalerie, est nommé, à
compter du 9 octobre 1931, au comman-
dement par intérim de la 5 a division de
cavalerie à Lyon. - .
M le colonel de cavalerie breveté de
Miribel, commandant le 1 er régiment de
chasseurs, est nommé au commande-
ment par intérim, de la l re brigade de
cavalerie à Alençon.
Les événements
d'Espagne
LA CREVE DES TÉLÉPHONES
Madrid, 17 septembre.
Le ministre de l'Intérieur a exposé
&ux représentants de la presse, la si-
tuation de la compagnie des téléphones
dont une partie du personnel s'est mis
en grève, le 6 juin dernier.
La compagnie compte 7.380 ouvriers.
3 060 on répondu à l'ordre de grève
lancé par la Confédération Nationale
du travail. Dans la semaine suivante,
2 760 avaient demandé leur réintégra-
tion et 2.280 l'ont obtenue. Pour cause
d'actes de sabotage ou autres, 485 ou-
vriers ont été révoqués et à 1 heure ac-
tuelle, 300 ouvriers seulement conti-
nuent la grève.
M. Maura a ajouté :
c Les avaries de Barcelone et de Sa-
ragosse ayant été réparées, il y a 9.400
téléphones inutilisables et je crois que
quelqu'un doit répondre de ces actes
de sabotage. Aussi, longtemps que Je
resterai au ministère que j'occupe ac-
tuellement, les ouvriers renvoyés ne
seront pas repris ».
LES RÉDUCTIONS DE TROUPES
AU MAROC
Le ministre de la Guerre a déclaré
aux journalistes, qu'il venait de pro-
céder à des réductions de troupes au
Maroc, tels que la suppression du 44"
d'infanterie de Melilla, le licenciement
de 300 hommes de la réserve du 3 e
étranger et d'une compagnie de monta-
gne de Kelama.
UNE AFFAIRE DE CONTREBANDE
D'ARMES
M. Galarza, directeur de la Sûreté,
a fait connaître aux représentants de
la presse, que l'existence d'une con-
trebande d'armes, venait d'être décou-
verte sur les frontières de Navarre.
La police du village de Zugarramun-
di, a saisi divers paquets contenant
16.000 cartouches et des revolvers.
L'enquête continue, car l'affaire pa-
raît d'importance.
EN ANGLETERRE
L'Agitation
dans la Marine
Après l'attentat
de Biatorbagg
NOMINATIONS
Sont promus au grade de sous-lieute-
nant :
Cavalerie. — Les élèves officiers ayant
satisfait aux examens de passage de la
première à la deuxième année d'études,
à l'école militaire et d'application de la
cavalerie et train dont les noms sui-
vent :
De l'Estoile, du 10 e dragons : de Gui-
bert. du 10 e dragons ; Thuillier, 2 e hus-
sards ; Fagalde, 2 e hussards ; Galan,
10 e dragons • Calvet. 10 e dragons.
Ces officiers se présenteront au géné-
ral commandant l'école militaire et
d'aplication de la cavalerie et du train
le 7 octobre 1931 avant. 9 heures.
Le général de division
Peting de vaulgrenant,
gouverneur militaire de Metz
Né le 8 avril 1872 à Versailles : sorti i
'se Saint-Cyr en 1894 dans la cavalerie ; ;
capitaine en 1905 : chef d'escadron en
icars 1914 ; commence la guerre au;
Sl« dragons et est cité à l'ordre du
l m corps de cavalerie : prend, en
avril 1915, le commandement d'un ba-
jtaillon du 134» d'infanterie, commande-
ment au cours duquel il est cité trois
fois et fait chevalier de- la Légion
«l'honneur pour faits de guerre ; passe,
en janvier 1916, à l'état-major du
35« C. A. où il est successivement chef
du 3° bureau, sous-chef, puis chef
d'état-major ; lieutenant-colonel en
octobre 1916 ; chef d'état-major du
11» C. A. en février 1917, il est cité lors
de l'offensive de la Malmaison ; colo-
re! le 28 juin 1918, il prend, en sep-
tembre, le commandement de la lre di-
yision aérienne, commandement qu'il
exerce pendant le;, deux derniers mois
de la campagne et qu'il conserve après
1 armistice à l'armée du Rhin puis à
l'intérieur ; général de brigade en dé-
cembre 1921 : général de division le
16 septembre 1926, il a été placé, le
36 janvier 1929, à la tête de la & région.
Le général de Vaulgrenant a reçu
une blessure ; il est titulaire de cinq
citations et est commandeur de la Lé-
gion d'honneur du 9 juillet 1925.
Le général de division Mittlehauser
membre du conseil supérieur
de ia guerre
Né le 7 août 1873, à Tourcoing (Nord)
Sorti de Saint-Cyr en 1894, dans l'infan-
terie ; breveté d'état-major en 1901 ; pas-
se en Afrique du Nord la majeure par-
tie de sa carrière d'avant-guerre ; cité
trois fois au Maroc ; chef de bataillon
en mars 1913. fait le début de la cam-
pagne au 3 e tirailleurs algériens ; lieu-
tenant-colonel en juillet 1915 ; colonel
en mai 1917 ; général de brigade à titre
temporaire en avril 1918, commande
successivement un régiment, la premiè-
re brigade marocaine et la 36 e division ;
servant entre temps à l'état-major de la
l>« armée et au grand quartier général
(chef du premier bureau).
Il est blessé trois fois, cité six fois à
l'ordre de l'armée et fait officier de la
Légion d'honneur pour faits de guerre.
En février 1919, il est nommé' chef
d'état-major de la mission militaire
française en tchéco-slovaquie, mission
dont il devient le chef en janvier 1921,
après avoir été promu général de bri-
gade à titre définitif en novembre 1920 ;
chef de la mission et en même temps
chef d'ôtat-major de l'armée tchéco-slo-
vaque.
Comme général de division en novem-
bre 1926, il commande successivement
là première et vingt-neuvième divi-
sions.
Il est nommé le 7 mars 1928 au com-
mandement de la 18 e région et exerce
depuis le 2 janvier 1929 celui de la
£0» région trois blessures, huit cita-
tions ; gTand officier de la Légion
d'honneur depuis le 3 juillet 1920.
ECOLE POLYTECHNIQUE
i «,* Paris, 18 septembre.
Les élèves de l'Ecole Polytechnique
qui ont satisfait aux examens de sortie
ae 1931, dont les noms suivent, ont été
nommes dans le génie (armée active)
au grade de sous-lieutenant, pour pren-
dre rang du 1« octobre 1931. Ces offl
«ers sont classés â l'état-major parti-
culier et désignés pour suivre les cours
ae i Ecole d'application du génie, divi-
sion A ou division C, suivant les indi-
cations ci-après, savoir •
Division C : MM. Chauehov. Cachera
Jurigelson Robert, Hoffmann Guy, Aron
Olivesi. Loriferne, Decelle. Dantu, Lé-
ger, Lstrade, Peyronnet. Poques, Dou-
rt.eny, Heuze. Meunier, Pougnaud
, ls ' - ,ay - Piquas. Benoist, Gé-
rard, Jamrae, Geais, Juzau, Long
Depaquit, Kemler, Peltier Deveze
Matras, Bidet. Dubois, Laurent
letn, Schaeffer, Schwab
Division A : Perrin
J£5Û£?*£ : Briend, Guérin, Trêves
M P^*! 1 ' Lamarche Joyeux
renie, Paimbœuf, Cornet
Division A : Moineau
Division c
Heiser.
Division A : Beaulac, Lon Le ministère de la Guerre hellé-
nique a été informé officiellement gue
le gouvernement français avait désigné
le colonel d'artillerie Goubard pour
assumer les fonctions de chef de la
nouvelle mission militaire française en
Grèce.
#—> Sir Howard Grubb. qui inventa
le périscope en usage dans les sous-
marins, est décédé à Londres, à l'âge
de 88 ans
v»-r A 21 h. 45 (heure locale), un vio-
lent séisme a secoué la ville de Tokio
et les districts environnants. Jusqu'à
présent, on n'd encore signalé aucun
d «j£t le congres international des
femmes-médecins, auquel vingt-sir
Etats sont représentés s'est ouvert. 4
Vienne, sous la présidence de Mme
Thuillier-Landry.
Un centre d'applications médicales êè
l'octozone (émanothérapie hyperoxy-
aènêc) s'ouvre à Toulouse.
Bergen, 17 septembre
La station radiotélêgraphique mariti-
me de Bergen a reçu un message de
l'explorateur Wilkins. annonçant que le
• Nautilus » arrivera à BPrgen samedi
prochain. Il restera vraisemblablement
I doux jours dans le port pour faire ses
| approvisionnements.
DANS TOUS LES CAFÉS
Un Qnairt
EVIA
Les élections du Tarn
Paris, 17 septembre.
L'élection de M. Paul-Bonoour en
Loir-et-Cher ayant dépossédé le parti
socialiste de son candidat à l'élection
sénatoriale nécessitée par la mort de
M. Vieu, radical, c'est M. Sizaire, dé-
puté-maire de Castres, qui sera, paraît-
il, le porte-fanion de la S. F. I O. à ce
scrutin.
Quant à la succession de M. Paul-
Boncour comme député de la deuxième
circonscription d'Albi, elle sera briguée
par M, Fieu, maire socialiste de Car-
maux.
Pour /os Inondés
VINGT-SIXIÈME LISTE
DES HOMMES DE L'ART
ET ENTREPRENEURS AGRÉÉS
Architectes. — Tarn-et-Garonne : M.
William Brouard, 13, rue Aliénor-
d'Aquitalne, à La Rochelle (Charente-
Inférieure).
Tous les départements : M. Lucien
Lécuver, 47, rue de Prony, à Paris
(XVII«). — M. Emile Peyre, 115, avenue
Georges-Clemenceau, à Béziers (Hé-
rault).
Môfreut-vêriflcateur. — Tous les dé-
partements : M Henri Fauve, 109, rue
Lacapelle. à 'Montauban (Tarn-et-Ga-
ronne)
Entrepreneurs — Tous les départe-
ments Compagnie Paul Piketty, rue
Ordener. 185 bis. à Paris, entrepreneur
de travaux publics — M Auguste Fou.
vos rue Roux-Aygues. a Lavaur (Tarn),
maître maçon.
Comité d'achat de chevaux
de remonte de Tarbes
ACHATS DE CHEVAUX
Le Comité d'achat de chevaux de Tor-
Depuis quelque temps la médecine â
été enrichie d'une nouvelle méthode d»
traitement : i'émanothérapie hyperoxy-
génée ou application médicale de l'oc-
tozone, gaz découvert depuis peu. el
qui s'est révélé comm* un remarquable
agent de guérison dans un certain
nombre de maladies.
Après une période d'expérimentation
qui s'est poursuivie tant en France, tà
l'hôpital Broca. — service du profes-
seur Faure à la Salpetrière, — service
du professeur Gosset, — qu'à l'étranger
(à Saragosse, avec le professeur Corra-
le, A Lausanne, avec le professeur Ra-
mel, à Pétrograd, avec le professeur
Kristine) l'émainothérapie hyperoxygé-
née (octozone) est entrée dans la voie
de la pratique médicale. Cependant,
l'installation ample et coûteuse exigée
pour cette méthode de traitement pour
atteindre le maximum d'efficacité avait
retardé un instant son développement.
Aujourd'hui, grâce à la mise au point
d'appareils perfectionnés, des centres
d'application s'ouvrent dans les gran-
des villes et principalement dans les
villes de Facultés. Toulouse se devaH
d'avoir un centra de ce genre muni de
tous les perfectionnements de la scion-
sel n est désormais ouvert aux méde-
cins et au grand public des malades.
Nous rappelons que l'octozone Se
montre efficace dans la auérison des
maladies suivantes : toutes les douleurs
d'origine rhumatismales ou nerveuses
(rhumatismes, maladies des articula-
tions et des os. suites de fractures, scia-
tiques, lumbagos névralgies en trénê-
ral) maladies de la peau (eczémas,
suppurations diverses, irritations ra-
diodermites, brûlures, ulcères vari-
queux, abcès superficie^ et profonds) -
maladies des femmes (douleurs du bas
ventre, salpingites suites d'opérations,
métrltes pertes, prurits) ;_ mal n cl i os
ayant pour caitse un mauvais fonction-
nement de la circulation, etc..
Pour tons renseignements s'adresser
à la direction médicale du centre de
physicothéranie de Toulouse 5, allées
nés achètera pendant les mois d'octobre ' Mphornse-Peyrat. Consultations tous
et novembre prochains, à Tarbes, à tes 1ours. da 9 à 11 heures et de 14
9 heures, à l'établissement hippique, les 117 heures.
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VENDREDI 18 SEPTEMBRE 1931 tra
TOULOUSE
Notre Toulouse
Les Sociétés de l 'Hôtel d'Assézat
Académie des Sciences —— Inscriptions et Belles-Lettres
L'histoire de cette Académie re- 1 l'une des premières où les études
nrrhénlnfin'unp.s se soient dévelon-
monte jusqu'au milieu du dix-sep
tième siècle et peut se diviser en
c nq périodes :
Première période, — La renais-
lance littéraire et scientifique si re-
marquable au seizième siècle ne
s'étendit que peu à peu de la capi-
tale la province. Ce fut seulement
vers le milieu du dix-septième qu'on
vit se développer un vif enthousias-
me pour la culture et surtout pour
la propagation des œuvres ancien-
nes.
En 1635, l'Académie française ve-
nait d'être constituée. En 1640, deux
savants lettrés, de Vendanges de
Malapeire et Pélisson fondèrent à
louluuse une société de conférences
académiques. Les sociétaires s'as-
semblaient chaque semaine ; ils se
rendaient à la réunion le soir et, à
cf.use d3 l'obscurité des rues de la
ville, ils s'éclairaient d'une lan-
terne : de là, le nom de Lanternis-
tes qui leur fut donné. En 1694,
cettj société demanda au roi l'auto-
risatioii de prendre le titre d'Acadé-
mie des Belles-Lettres. Mais l'Aca-
démie des Jeux-Floraux, se recom-
mandant de quatre siècles d'illus-
trations, protesta si énergiquement,
que Louis XIV lui accorda le privi-
lège exclusif.
2 3 période. — En 1729, il* y avait
près de vingt-cim. auj que l'Acadé-
mie des Lanternistes n'était plus.
Plusieurs savants ayant entrepris de
se réunir en société, Louis XV auto-
risa la fondation, à Toulouse, d'une
Société des Sciences.
La ville, favorable à cette institu-
tion, fit élever un observatoire sur
l'ui-e des tours de Saint-Etienne et
donna le terrain pour un jardin bo-
tanique (on soccupait de géométrie,
astronomie, physique, chimie, ana-
tomie et botanique). Cette société
continua ses travaux jusqu'en 1746.
3 e période. — Le 24 juin 1746, par
lettres patentes de Louis XV, fut
constituée l'Académie Êes Sciences,
Inscriptions et Belles-Lettres de Tou-
louse. En 1792-93 la destruction ré-
volutionnaire atteint l'Académie ;
ses membres sont dispersés.
4° période. — En 1797, l'adminis-
tration municipale réunit les mem-
bres encore existants de l'ancienne
académie et les constitue en société
sous le titre de Lycée.
En 1804, le. Lycée fut converti en
Athénée.
5" période. — En 1807, l'Académie
fut officiellement rétablie. Quant au
local d'assemblée, l'Académie, après
avoir siégé à la préfecture, au mu-
sée, dans l'ancienne Académie des
Arts, rue Lafayette a reçu l'hospi-
talité à l'hôtel d'Assézat.
L'Académie décerne des prix d'en-
couragement aux personnes qui lui
signaient ou lui adressent des ob-
jets d'antiquité (monnaies, sculptu-
res, va%3s, armes, etc.) et de géolo-
gie (échantillons de roches et de mi-
néraux, fossiles d'animaux, de végé-
taux, etc.). Aux auteurs de mémoi-
res importants et inédits sur des su-
jets scientifiques ou littéraires ; aux
inventeurs qui soumettent à son exa-
men des machines ou des procédés
nouveaux introduits dans l'indus-
trie et particulièrement dans l'in-
dustrie méridionale.
II
SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE
BU MIDI DE LA FRANCE
Toulouse avait conservé son as-
pect de moyen âge. Malgré les lar-
ges trouées ouvertes depuis un siè-
cle dans le lacis de ses vieilles rues
et les mutilations infligées à ses
monuments antiques, peu de villes
offrent encore autant et d'aussi bel-
les créations des vieux âges. Il n'est
donc pas surprenant qu'elle ait été
archéologiques se soient dévelop-
pées.
En 1831, des hommes de lettres et
des hommes du monde, des profes-
seurs et d'anciens officiers, un cha-
noine, un collectionneur, se réuni-
rent, au nombre de quatorze, chez
le marquis de Castellane. organisant
une société dans le but d'étudier, de
publier et de sauver aussi de la des-
truction les monuments du Midi de
la France.
En 1834, la Société publia le pre-
mier volume de ses mémoires. Les
églises, les châteaux, les anciens dé-
bris de la région fuient passés en
revue et réproduits par la lithogra-
phie.
La jeune société no se contenta
pas d examiner platoniquement les
monuments d'autrefois , elle en sau-
va un grand nombre ; elle enrichit
considérablement la belle collection
de sculptures, de tombeaux et d'ins-
criptions qui ornent le cloître des
Augustins et en font un des plus
admirables musées du moyen âge.
En 1850, la Société fut reconnue
comme un établissement d'utilité pu-
blique.
Elle possède une riche bibliothè-
que spéciale, unique à Toulouse ;
Faîls Divers
UN VOL
Pendant son absence, on a pénétré ' ncnt. de i3 t>. ao â 19 heurts
dans les appartements de Mme Jeanne heures, lin Homme en Habit.
Hey, propriétaire, boulevard Michelet, j
i et on a soustrait du numéraire et i
UN DRAME A GR1FF0ULET
Le Geste
d'un déséquilibré
Trois tentatives de meurtre en quinze
jours, tel est le bilan que l'on peut
tlnesser dans Toulouse... la Rose !...
Ce fut, d'abord, l'histoire rocambo-
ksque qui ". termina par un coup de
revoLver dans un tôtel, aux alentours
de la gare.
Puis, l'épilogue ratée de l'affaire
Jucquemin, ou l'on vit le jeune Mar , 0 _ cûu ,„,. r „,.„,.
] c- au, frère de la victime de la rue ! • - - - canoe couieur acajou, va
Denlert-Rocberau, essuyer un coup de
revolver... et > erdre la mémoire !
Enfin, voici, pour conclure, une ten-
te tive de meurtre où l'on volt en scène
trois énjgmafiques personnages . un
Fiançais halluciné, un Espagnol trop
galant et une femme « fatale ^
Le premier, Jeun Barrère, "âgé de
i'. ans, est un manœuvre qui travaille
lorsqu'il n'a pas la faculté de chômer,
ce qui, d'après lui. est, à l'heure
Courrier Artistique
MUSIC-HALLS ET CINÉMAS
DU 18 SEPTEMBRE
THEATRE DES NOUVEAUTÉS. -
Plu» aue aramountl
2 e SEMAINE
UNE COLLISION
Hier, vers 14 h. 50, l'automobile con-
duite par M. Léon Saboulard, domici-
lié à Salies-du-Salat, est entrée en col-
lision rue de la Bourse, avec celle con-
duite par M. Gustave Girard, demeu-
rant rue de Belforf. 2.
Dégâts matériels seulement.
elle décerne, chaque année, des prix \ Barrer* Tous ^ «u^r^ un ins- 1 « -'ente d"hanti
et des médailles d'encouragement i ^ve^dffa^pocSf droite ^
aux nersonnes oui signalent des nh- : tnlnn tira fMMv>ft^w .rnent o.inn halles •*.-
pour d'impérieuses raisons flnanciw
! il lui serait impossible d'accepter
conséquences du plan Hoover. f
Le refus des Etats Unis d acc *^ .,t
pour la Yougoslavie un
a-' u
spécial, crée pour ce pays une s l/.,j
tion qui a motivé l'entretien de w-
Flandin et Marinkovitch.
M. Briand rentre à Cocher-I
Paris. 18 septembre.
M. Briand. qui était rentré merci e
chargeait des comportes pleines ae soir' de Genève pour rendre compte
vendange Effrayé à la vue d». l'une conseil des ministres qui
s^ësï tenu
SUR SCENE
TROIS ATTR&GTIOIS
le; 3 Agrstinca
| tentâtes,
cascadeurs
les Idols
fanlaesie atcléliqod
et aerebatiqus
Le Trio Ilorlick
dans ses Danses modernes et tzipias
Joseph BOU LiO'' e son orchestre
Matinée à 15 h. Fo'rée à 21 h.
d entre elles qui perdait l'équilibre et hier mattn . â p E lvsée des travaux «
roulait sur le sol, il sauto si malancon- .conseil de l'assemblée de la S. L'- '
treusement. qu'il se fractura le poignet. et du comité d'études pour 1 uni
TRANSPORTS AÉRIENS
MOUVEMENT DU PORT
DE TOULOUSE-MONT AUDRAN
Compagnie Générale Aéropostale
Départe du n septembre :
8 h. ts. Toulouse-casaidanca. Passagers.
4 ; poste. 164 ; messageries, 290 kilos.
Arrivées du n septembre
13 h. 46. Casablanca Toulouse, parti de
Casablanca, le t7 septembre, à 7 h. ir.
Passagers, 4. poste, lâi ; messagries. 271
MlOi.
Prochains départs :
rouiouse-Esi-agne Maroc :
b heures
Toulouse-Amérique du Sud
tembre. à 6 heures
européenne, partira aujourd'hui K^ 0 .
sa propriété de Corherel. où il se roi
sera une huitaine de jours. a,
M. Briand qui doit accompagner j
Laval à Berlin, sera de retour iend'
vendredi de la semaine prochaine.
quotidien, à
: le 20 sep-
Le Prince l
'e Ga'es viens à P ar * s
Biarritz, 18 septembre-
Le prince de Galles est part' ni'
so:r par le rapide de 23 heures P°
Paris.
Nouvelles Encrrress
Du 18 septembre.
M Hude iuae d'instruction,
.signé, hier après midi, t ordonna^
'mettant en liberté provisoire, pour
et rt*:i vée e bahl , e ">urrier d'Amérique SOns de santé, le banquier Albert Ot
^ et a A. o,«F.,i le 20 septembre. [tyld
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VENDREDI 18 SEPTEMBRE 1931
u\ \2ie êeonomiQue er Piimiieiè'Re
CHRONIQUE FISCALE
liuîës aaîomoBlies
La baisse des
et de
Prix de Gros
Détail
REVUE
Financiers Hebdomadaire
(suif*)
Tout propriétaire de voiture automobile
pubnïue ou privée, servant au transport
des personnes ou des marchandises doit,
avant de mettre sa voiture en circulation,
munir à la recette buraliste de sa
résidence d'un permis de circulation, qui
esc délivré sur ia représentation de la
carte grise. La délivrance du permis
La statistique générale de la Fran-
ce vient de publier les indices qui
caractérisent le mouvement des prix
au cours du mois d'août dernier.
Depuis quelque temps, le mouve-
ment des prix est très nettement
tourné vers la baisse, aussi bien les
i. prix de détail que les prix de gros,
nécessite la production préalable de la F déterminer pourquoi,
copie du procês-verbal du service des . U convient _ ^ .5..,, «
mines remise à l'acheteur et annotée par
le constructeur de la valeur sur laquelle
la taxe a été acquittée ainsi que du taux
de l'impôt acquitté.
Pour les voitures d'occasion, aucune jus-
tification n'est demandée lorsqu'elles sont
manifestement destinées au transport des
personnes, car il y a présomption que la
taxe a été acquittée.
Pour les camionnettes déclarées pour
!e transport des personnes, le propriétaire
doit justifier du payement de la taxe de
luxe ou, à défaut, acquitter le complément
exigible ; le plus souvent, H est accordé
un "délai pour les justifications et pour le
payement. Dans tous les cas, le permis
n'est délivré que sur représentation de la
carte grise.
Le permis de circulation doit être renou-
velé au cas de changement de domicile
hors de la circonscription de la recette ;
les droits sont dus jusqu'à déclaration de
cesser, souscrite à la recette buraliste et
dépôt du permis de circulation. Les décla-
rations tardives de cesser ne sont pas
reçues, et en droit strict, la déclaration
de cesser et le dépôt du permis sont obli-
gatoires dès le premier jour du trimestre
pour lequel l'exonération est demandée.
Le propriétaire peut envoyer par la poste
sa déclaration et son permis en y joignant
une somme de 0,50 pour le coût du
timbre.
Bien entendu, le permis doit être repré
senié à toute réquisition ; la voiture est
réputée circuler, et par suite, les droits
sont exigibles, tout autant que la décla-
ration de circulation n'a pas été révoquée
ou suspendue par le dépôt du permis à
ia recette.
Les permis n'ont pas besoin d'être re-
nouvelés en fin d'année ; ils sont valables
indéfiniment) sauf déclaration de cesser,
et sauf le cas où un changement se serait
produit de nature à modifier le taux de
l'impôt (moteur, changement de domicile,
etc.). En cas de perte, il en est délivré un
duplicata.
En cas de cession de la voiture, la carte
de circulation doit être transférée par la
régie au nom du nouveau propriétaire, sir
une déclaration faite par celui-ci au bureau
de la régie ; il s'agit d'un simple transfert
qui n'affecte en rien x la validité. Le nou-
veau propriétaire est donc obligé de de-
mander un permis de circulation à son
nom : il bénéficie des droits acquittés par
son vendeur pour la partie du trimestre
non écoulée. Le vendeur demeure cepen-
dant libre de conserver poste lui le bénéfice
des droits qu'il a acquittés, soit pour en
demander le remboursement, soit pour en
faire imputer le montant sur les droits exi-
gibles pour une voiture de remplacement.
I^es mêmes règles sont applicables
lorsqu'un même contribuable substitue une
?oîlure à une autre au cours d'une pérlo-
le, pour laquelle les droits sont déjà ac-
Mittés ; si le véhicule de remplacement
et d'une force supérieure, un complément
le droit est exigible.
Tout redevable peut demander que la
rlurée du permis soit limitée au rom' re
Ses périodes trimestrielles qui peut lui
convenir , dans ce cas, il n'y a pas de
déclaration de cesser à souscrire et l'im-
pôt ne peut être réclpmé après l'expira-
tion des périodes prévues. Des permis
gratuits sont délivrés pour les essais de
voitures mises en vente.
Les droits soit exigibles pour trois mois
et d'avance : ils sont dus pour les trois
mois entiers, mais tout redevable peut se
libérer pour un a'i. Toute contravention
est punie de confiscation et d'amendes
très élevées.
C. FRANK.
Mais, tout d'abord, soulignons
qu'en ce qui touche les prix de gros,
le mouvement de baisse est beau-
coup m lins marqué en France qu'à
'étranger.
Les 29 produits nationaux retenus
par la statistique générale s'inscri-
vent (sur la basse 100 en 1914) à 521
en août contre 532 en juillet et 539
en juin.
Les 16 produi's importés retenus
publier les chiffres relevés par
M. Rouy, secrétaire de l'Association
générale des producteurs de viande,
touchant '.es arrivages de bétail sur
les grands marchés de consomma-
tion.
Le marché de la Villette a reçu
pendant les six premiers mois de
1931, 137.000 têtes de gros bétail
contre 177.000 pendant le premier se-
nestre 1930 et 195 000 pendant le
premier semestre 1929. Si l'on prend
les chiffres pour le marché et l'abat-
toir réunis, on a respectivement
158.000, 203.000 et 223.000. La chute
est donc hien marquée : elle est de
25 % sur 1930 et de 30 % sur 1929.
Le second semestre s'annonce de
même, comme on peut le constater
par les arrivages aux marchés cor-
par cette même statistique s'inscri- respondants des trois dernières an
vent 'sur la basse 100 en 1914) à 335 i nées.
SERVICE DES BAGAGES
A DOMICILE A PARIS ET
DANS CERTAINES AUTRES VILLES
' La Société des Voyages Duchemin et
ia Compagnie Internationale des
Wagons-Lits, d'accord avec la Compa-
gnie d'Orléans, ont étendu leurs servi-
ces d'enregistrement, d'enlèvement et
de livraison à domicile des bagages.
Ces services fonctionnent maintenant
dans les villes de Paris, Bordeaux,
Nantes, La Baule. Le Pouliguen, Porni-
chet. Tours. Bourges et Néris-les-Bains.
Pour la livraison dans l'une de ces
viiles la demande peut être faite ; au
moment de l'enlèvement : lors de
l'enregistrement, dans une gare quel-
conque du réseau d'Orléans ; en cours
de route aux femmes do ménage qui
accompagnent certains trains ou aux
agents de la Compagnie des Wagons-
Lits ; ou, enfin, à l'arrivée dans un
bureau de la Société des Voyages Du-
chemin ou de la Compagnie des
w agons-Ltts, ou à défaut, à un bureau
spécial de la gare
en août contre 348 en juillet et 366
en juin.
En trois mois, l'indice des pro-
duits nationaux a diminué de 18
points et l'indice des produits im-
portés a fléchi de 31 points.
Il faut lire : la marchandise tram
çaise qui coûtait 100 francs en 1914,
a coûté 539 francs en juin 1931 et
521 francs en août.
La marchandise étrangère, qui
coûtait 100 francs en 1914. a coûté
366 francs en juin 1931 et 335 francs
en août.
Il y a, à l'avantage du produit
étranger, un écart de 186 points.
Il s'agit, bien entendu, des prix de
gros et des marchandises destinées à
l'exportation
Et cela explique les difficultés de
notre commerce extérieur. Au cours
des sept premiers mois de la pré-
sente année, nous avons acheté à
l'étranger pour 8.426 millions de dén-
iées alimentaires, et nous lui en
avons vendu pour 2.555 millions.
L'an dernier, pendant la même pé-
riode, nos achats n avaient été que
de 5.857 millions et nos ventes
avaient atteint le chiffre de 3.680
millions.
Même observation pour les objets
fabriqués. Nous en avions vendu
pour 16.324 millions pendant les sept
premiers mois de 1930 ; cette année,
nos ventes n'atteignent que 11.657
millions. La différence est de 4.666
millions, ce qui représente une dimi
nution de 29 %.
Nous achetons davantage d'objets
alimentaires à l'étranger et nous lui
vendons moins d'objets alimentaires
et de produits manufacturés. Cela
parce que le produit étranger est
moins cher que le nôtre II est motos
cher, bien souvent, parce qu'il est
cédé à des prix de dumping, c'est-à-
dire à des prix qui ne couvrent pas
le revient, mais aussi et surtout
parce que les charges fiscales qui
s'incorporent dans le prix des cho-
ses sont beaucoup plus élevées chez
nous qu'à l'étranger Rappelons que
nos 80 milliards d'impôts' à l'Etat,
aux départements, aux communes et
à la Caisse d'amortissement repré-
sentent plus du tiers du revenu na-
tional, qui n'est guère supérieur à
200 milliarls. Même l'Angleterre, qui
est cependant très chargée d'impôts,
ne l'est pas dans une mesure aussi |
forte que nous puisque son budget
'.
(agent demandé. I
4614 — Article en celluloïd et rho-
doï. (agent demandé.)
4615. — Articles de papeterie, quin-
qnaillerle, de bazards, etc. de prove-
nance étrangère, (sous-agents deman-
dés.)
4616. — Jouets en celluloïd, (représen-
tant demandé.)
4617 - Articles fantaisie pour dames,
passementerie, (représentant demandé.,
4631 — Dentelles, soles, broderies, fi-
lets nour cheveux et articles de Chine.
4638 — Fer A souder électrique, de fa-
brication suisse, (représentant deman-
dé.))
4643 — Tous articles en caoutchouc,
(représentant demandé.)
4661. — Crêpes de Chine, crêpes satin,
marocains, geqrgettes, douppions et
tous articles teintes eu pièces, (repré-
sentant demandé.)
4686 — Bouchons de liège de prove-
nance espagnole.
4726 — Nattes de l'Indochine.
4745 — Bennr Is «t fourrure vivants
pour la reproduction, en orovenance de
Norvège.
4754 -- Textile*, (représentant de-
mandé.)
N.-B. — Ces demandes et ces offres
sont publiées sous toutes réserves.
cédente. Il semblerait, d'après les opé
rations de reports, que la position du
découvert n'a pas augmenté, car il y a
eu de nombreuses livraisons de titres.
En résumé, la tendance reste faible.
Le marché de nos rentes se maintient
immuablemént ferme : le 3 % s'inscrit
à 89.40 ; le 3 % amortissable à 95.25 ;
le 5 % 1915-16, à 104.50 contre 104.20 ;
le 4 % 1917 à 104.85 ; le 4 % 1918 à
104.85 contre 104.65 ; le 5 % 1920 amortis-
sable à 138.55 contre 137.80 ; le 6 % 1920
à 105.55 contre 105.30 ; le 6 % 1927 amor-
tissable, à 108.20 ; le 4 % 1925 à garantie
de change, à 125.30 ; le 5 % 1928, à
104 65 ; la Caisse autonome 4 1/2 % à
1.048. Aux fonds étrangers, on note la
baisse profonde du Serbe 4 % 1895 à
84 contre 97.25. Les Rentes turques per-
dent également du terrain : le 4 %
unifié à 28.20, le 5 % 1914 à 18.75, de
même que les fonds russes : Consolidé,
4 % à 6.10, 5 % 1906 à 5,25.
Le groupe des banques françaises est
en baisse sensible : la Banque de
France à 14.650 contre 15.420 ; la B. N.
C. à 890 contre 952 ; la Banque de Paris
à 1.925 contre 2.050 ; l'Union Parisienne
à 870 contre 945 ; le Comptoir d'Escomp-
te à 1.300 contre 1.360 ; le Comptoir
Lyon-Allemand à 278 contre 300 ; le
Crédit Lyonnais à 2.190 contre 2.245 ; la
Société Générale à 1.255 contre 1.280 ; le
Crédit Foncier à 5.240 contre 5.355 : la
Société Marseillaise à 865 contre 870 ; le
Crédit Foncier d'Algérie et de Tunisie
à 684 contre 740.
Les valeurs internationales payent un
lourd tribut à la baisse : le Suez flé-
chit à 13.050 contre 13.895 ; Santa Fé à
1.120 contre 1.294 ; Canadian Pacific,
a 452 contre 502; Wagons-Lits à 120 con-
tre 124 ; Rio, sur l'annonce de la sup-
pression du dividende inétrimaire, perd
349 francs, à 1521 contre 1870 ; Central
Mining recule à 771 contre 827 ; Monté-
catini a 178 contre 186 ; Azote à 796 con-
tre 865 ; Sucreries d'Egypte, à 337 con-
tre 350 ; Foncier Egyptien, à 2.670 con-
tre 2.765 ; Banque Ottomane à 462 con-
tre 495 : Banque Mexique à 141 contre
148 : le Lautaro est un peu mieux à
116 contre 112.
Aux mines, on note une nouvelle bais-
se de la de Beers, ord. à 300 contre
353, de la de Beers préf. à 658 contre
765, de Chartered à 92.75 contre 100.50,
Goldfieids à 86 contre 111, Rand Mines
à 326 contre 331.50, Transvaal à 110 con-
tre 117. Brakpan un peu mieux à 371,
Nouvelle baisse des cuprifères, Boléo
à 90.50 contre 100, Tharsis a 227 con-
tre 251, Tanganyika à 96.50 contre 103.50.
Katanga priv à 1.895 contre 2.205, Huel-
va à 56.25 contre 61.25.
Les pétrolifères sont faibles, Royal
fléchit encore à 1.460 contre 1.580, Shell
à 211.50 contre 225, Wyoming à 181 con-
tre 195, Mexican Eagle à 38.75 Cana-
dian Eagle à 31.75, Pôtrofina a 431.
Nouveau recul des caoutchoutlères,
Indochine à 146, Cambodge à 52. Finan-
cière à 66, Padang à 221, Terres 136.
Les charbonnages ont suivi l'ambian-
ce, Courrières faiblit à 670 contre "16,
Lens à 613 contre 655, Vicoigne à 762
contre 820, Bruay à 347 contre 370, Lié-
vin à 385, Albi à 486.
Les métallurgiques ont fléchi dans
une proportion assez forte : Firminy à
255 contre 273, Forges Nord-Est à 665
contre 691, Electro-Dives à 1.105 con-
tre 1.270, Tréfileries du Havre, les
bruits les plus défavorables ayant cou-
ru en Bourse sur cette entreprise
s'effondre à 970 contre 1.149 : en cou-
lisse Hotchkiss recule à 975 contre
1.172, Lorraine à 102.50 contre 111, Mo-
teurs Gnôme à 242.
Aux valeurs d'automobiles, Citroën
s'inscrit à 570 contre 582, Peugeot à 220,
Ford à 157. Les valeurs de transports
sont plus faibles, le Métropolitain à
1.465, le Nord à i960, la Cie Transatlan-
tique à 224, Chargeurs Réunis à 272 •
Voitures à Paris à 656.
Recul des valeurs d'électricité. Dis-
tribution a 2.645, Générale Electricité a
2.630. Lyonnaise des Eaux à 2.455,
Thomson à 468.
Parmi les valeurs diverses, on note
la baisse de la Say â 1.725 contre 1.782,
Péchiney a 1.580 contre 1.691 Boze! à
267 contre 310, Air Liquide à 800 contre
842, Pénarrova A 272 contre 3(12.50. Tu-
bize à 192. Union Européenne à 615.
Société d'Etude» el rt tntormattot'i
Financière*.
48. rue da Lonares. Paris (8).
Baisse des pétrolifères : Royal, 1.325;
Shell. 200 Mexlman Eagle, 37.75 ; Ca
nadian Eagle. 31 ; Woming, 168 : Pé-
trofina, 403.
Caoutchoutlères faibles : Indochine,
125 ; Financière. 63.25 : Padang. 215
Terres, 124
Aux valeurs diverses • Baisse du
Nord à 1.875 ; Métropolitain, 1.425 ; Gé-
nérale Electricité. 2.455 : Pechiney,
1.520 . Chargeurs Réunis, 235 ; Air
Liquide, 761 ; Citroën. 542.
Société d E/Kd», ei d information*
financières.
*& rue de londret. Paris (8»).
Le lilai ds!a Basque de France
Paris. 17 septembre.
Le bilan de la Banque de France
pour la semaine du 4 au 11 septembre
fait ressortir une encaisse-or de
69 576.796.780 fr. 07, en augmentation
de 9-077.518 fr. 90 sur la semaine pré-
cédente.
Les engagements à vue. sur lesquels
les billets en circulation tlguren» pour
7a.198 303.760 francs, en diminution de
729.128.915 francs sur la semaine précé-
dente, représentent 105.559.305.930 fr 50.
La proportion de l'encaisse-or aux
engagements à vue est de 55.49 %, con-
tre 56,01 % la semaine précédente.
\nWSE DË TOULOUSE
Do 17 septembre
VALEURS LOCALES. — Actions : Société
la Ruche Méridionale, ex-coupon 23, 591 ;
Distributions Electriques du Midi, ex-cou-
pon 9. 99 ; Etablissements Duffour et Igon
ex-coupon 13, 150.
Obligations : Atnouroux, 5 %, demi-net,
anciennes. 965 : Maison B. Slrvea, 6 %
1.0GO francs. 1.010.
MARCHE OES SUCRES
Paris, n septembre.
Ouverture. — Courant, 219,50 à 220 ; pro-
chain, 212,50 ; 3 d'octobre, 212.50 ; 3 de no-
vembre, 213 à 213.50, tous payés. Tendance
soutenue.
Clôture — Courant, 219S0 à 219, payés ;
prochain. 212 à 212.50 ; 3 d'octonre. 212 a
212.50 ; 3 de novembre, 512.50 à 213 payés.
Tendance calme.
Cote officielle ; 219.50 à «21.50.
MARCHÉ ES METAUX
Londres, n septembre
Antimoine — Comptant ordinaire man-
que ; qualité spéciale, 42, 42 10.
Cuivre. — Comptant, 28 4/4 J. ; à trois
mois. 28 19/4 i ; Best Eelected, 29 t5, 31 ;
électrolytique, 32 10, 33 10.
Etain. — Comptant, ni u/3 ; à trots mois,
111 1/3
Plomb anglais. — Comptant, 12 ; etran
gee comptant 10 8/9 ; étranger livraison
éloignée, 10 11/3.
Zinc. — Comptant, 10 8/3 ; livraison éloi-
gnée. 10 16/,
Argent.— Comptant, 12 7/8; a deux mois, 13
Or. — 84/11 1/2.
Mercure. — 12 12 2/6.
Mit UX PRÉCIEUX
Paris, n septembre.
Platine, 27 fr. ; or fin, 16 Ir. 650
gtnt fin, 0 fr. 225.
elles Postales
CONVERSATIONS TÉLÉPHONIQUES
à heure fixe par abonnement
et à demi-tarif
dans les relations avec l'Amérique
du No d
Depuis le 1er septembre, des conversations
téléphoniques à heure fixe par abonnement
et à demi-tant, sont admises, entre 23 heu-
res et ot 12 heures (temps moyen de Grecn
wich), dans les relations entre ia Fiance,
d'une part, le Cannrta. les Etats-Unis, Cuba
et ie Mexique, d'autre part, dans les condi
tiens suivantes :
Il doit être souscrit tour CAS conversa
tlons un abonnement

I
VENDREDI ÎS SEPTEMBRE Î981
CONSOMMATEURS!
EXIGEZ DE
VOTRE FOURNISSEUR LE
au mon rose
il m
MEILLEUR ET
MEILLEUR MARCHÉ
QUE LE POISSON FRAIS,
M»
â TRAVERS LES JOURNAUX
LE SILENCE DE M. BRIAND
ll'garo, qui n'a pas d'illusions sur M.
Briand. avoue qu'il a dépassé encore
tout ce qu'on était en droit de penser
sur sa façon de remplir les devoirs de
sa charge.
Nous ne pouvions croire qu'ayant,
avant-hier, l'occasion de parler, dans
un déjeuner non officiel, il ne répon-
drait pas au défi de M. Curtius, fût-ce
aur le ton badin auquel U aimait à
recourir quand il était embarrassé.
Le déjeuner a eu lieu, M. Briand
a. pris la parole , il a servi
aux journalistes, dont, il était l'hôte
quelques extraits de ses plus
vagues discours : il a vanté son hor-
reur de la guerre, son action de pré-
sence pour l'empêcher ; les progrès de
l'idée de paix et autres refrains connus.
Mais, des exigences allemandes, des
prétentions et des critiques formulées
par ie ministre du Beich, il n'a soufflé
mot. Et ce silence, qui avait étonné
l'avant-veille, et qu'on avait mis au
compte de la fatigue, ainsi renouvelé
devient scandaleux.
M. Curtius a répondu. Les briandistes
assurent que ses paroles ont produit
quelque détente. Qu'a-t-il donc déclaré?
Qu'il n'est pas vrai que nous soyons
des accapareurs d'or ? Qu'il n'est pas
vrai que nous bornions nos efforts de
rapprochement à des paroles et qu'au
contraire nous n'avions cessé de multi-
plier, en vue de la réconciliation, les
abandons et les dons ? Enfin, qu'il
serait absurde et inique, en février
prochain, de ne pas tenir compte des
réductions d'armement que nous avons
spontanément consenties et effectuées ?
M. Curtius n'a rien dit de tel, on le
sait. M. Curtius n'a rien rétracte.
Pourtant, son compliment à M.
Briand a encore choqué les journalis-
tes allemands présents au banquet. Ils
sont allés demander à leur ministre
des explications : « N'y voyez aucun
sens politique, a-t-il dit. Simple méta-
phore conforme au dessin du menu
que j'avais sous les yeux. » Les Alle-
mands sont partis mal satisfaits quand
même. Ils ont eu tort. Le discours de
M. Curtius demeure le fait dominant
de cette session... que le silence de
M. Briand, aussi, rendra mémorable.
Ce silence n'est pas fait pour rassu-
rer ceux qu'inquiète le voyage à Ber-
lin. Si notre ministre des affaires étran-
gères prend la défense de son pays
publiquement attaqué, à quoi n'ac-
uuiescera-t-il pas, que ne laissera-t-il
pas dire dans le huis-clos des conver-
sations de la Wilhelmstrasse ? S'il
s'agissait d'approuver, d'entériner des
accords, on ne serait préoccupé qu'à
demi. Mais où va-t-on ? M. Briand est
un guide pour M. Curtius, en est-il un
pour M. Laval ?
M. Pierre Bernus, dans le Journal des
Débats, trouve par trop impudent M-
Briand de professer sa foi aveugle au
désarmement, tandis que les menaces
«te guerre sont si aveuglantes.
Les événements d'Autriche montrent
X ceux qui sont tentés de l'oublier
qu'en marge de l'armée régulière il
existe de puissantes organisations, qui
se livrent à des exercices continuels et
qui sont armées non seulement de fu-
sils, mais de mitrailleuses. En Allema-
gne, cet armement clandestin est en-
core bien plus puissant, personne n'en
doute : à côté de la Reichswehr et de
λ Schupo, il v a par centaines de mil-
liers des réservistes instruits ; il suffit,
etu reste, de parcourir le budget de la
Reichswehr pour savoir que de gros
stocks de matériel ont été constitués
(avec les crédits accordés il y a de
quoi, par exemple, renouveler tous les
trois ans tous les fusils autorisés par
Je traité ; il en est de même pour les
mitrailleuses). Les gouvernements vi-
vent donc dans la fiction et travaillent
sur des données fausses.
Si M. Briand voulait utilement agir
pour la paix, il se préoccuperait, d'une
part, de rendre à ia S. D. N. l'autorité
qu'elle a perdue par l'abandon du prin-
cipe de l'assistance mutuelle obligatoi-
re, et, d'autre part, il réclamerait,
avant la réunion de la fameuse Confé-
rence, une enquête sérieuse sur l'état
réel des armements de l'Allemagne.
Dans 1è cas où, comtne tout donne lieu
de le penser, celle-ci n'aurait pas tenu
ses engagements, il serait insensé d'ap-
pliquer 1 article 8 du pacte comme si
les conditions nécessaires étaient rem-
plies. Il est évidemment plus facile de
dire à un banquet que tout est pour le
mieux et de placer sur sa tête la cou-
ronne de la paix. Oui, il faut rendre la
guerre impossible. Mais ce n'est pas en
se bouchant les yeux qu'on y par-
viendra.
LE VOYAGE A BERLIN
M. Martin-M&my rappelle à M. Laval,
dans l'Ami du Peuple du soir, que Par
la discours de M. Curtius auquel M.
Briand n'a rien su répondre, il devra
guitter Paris avec, dans ses poches,
non seulement l'or français, mais en-
core l'adhésion du gouvernement fran-
çais aux thèses allemandes ; suppres-
sion définitive des réparations, désar-
mement et destruction des traités.
Avant que M. Curtius n'ait posé ces
conditions, le voyage du chef du gou-
vernement français à Berlin était déjà
indésirable. Dans ce journal, où nous
avons la joie de haute qualité de pou-
voir défendre les intérêts de la France
sans jamais nous demander si nous
ne bousculons pas du même coup des
combinaisons d'intérêts privés, nous
oserons écrire qu'un voyage officiel à
Berlin, s'il était indésirable avant le
discours de M. Ourtius, risque, après
le discours de M. Outrtius, d» devenir
suspect.
Les conditions énumérées à Genève
par le représentant du gouvernement
allemand dissipent, en effet, toutes les
ombres. Elles signifient qu'aujour-
d'hui, plus qu'hier encore, le Reich
entend le rapprochement franco-aile^
B-and comme une vassalisation de la
France et, comme si ce n'était pas
assez, M. Laval, est averti que des ma-
nifestations sont organisées contre lui
et que, ÛP deux choses l'une : ou bien
il sera molesté par les hitlériens, ou
bien il ne le sera pas. mais grâce à
la protection de la *orce armée.
LES POSITIONS ELECTORALES
L'Ami du Peuple constate aue les
Plus intelligents parmi les hommes de
gauche commencent à considérer gue
si. à la rigueur, Us peuvent prendre
leur varii d' tre des complices des com-
munistes, ils ne veulent DOS devenir
leurs dupes.
On se met d'accord théoriquement SUT
le désarmement, sur la paix et sur
toutes tes abdications que contient et
prépare le briandisme. Mais quand il
s'agit de passer de la théorie à la réa-
lité les difficultés commencent. M.
Herriot, par exemple, se prononce net-
tement pour le respect des traités. M.
Paul Boncour, de son côté, ite veut
pas oublier qu'il a une patrie. Dès lors
ces deux hommes sont séparés par un
aMme de M. Léon Bluni et des com-
munistes.
Jettera-t-on des passerelles plus ou
moins provisoires sur cet abîme pour
écraser l'infâme réaction. Ce ne sera
pas toujours facile.
Les socialistes affectent un grand
mépris à l'égard de leurs frères d'ex-
trême-gauche. Ils leur décochent de
grosses insultes dont les communistes,
«ec une dignité oo-miqUe, se déclarent
offusqués. Singulière façon de prélu- '
der a une alliance dont on sait seule-
ment que les intérêts nationaux doi-
vent faire les frais.
Les radicaux-socialistes proclament
dans leurs journaux qu'ils sont les
maîtres de la situation, mais il appa-
raît clairement qu'ils ne savent que
faire. Le patriotisme de la plupart
d'entre eux répugne à se mettre à la
remorque d'un internationalisme qui
s'afflrmt de plus en plus antifrançais.
Cependant le temps passe, et des hom-
mes, comme MM. Paul Boncour et
Herriot risquent de se trouver un jour
prochain devant les alternatives tragi-
ques qu'ont connues en Angleterre MM.
Ramsay MacDonald et Snowden. Il
faut savoir choisir entre la révolution
car ce sont les destinées de la France
ei le pays, et ne pas choisir trop tard,
qui sont en jeu.
LA FAILLITE DU SOCIALISME
Sous ce titre, M. Louis BUliet écrit
dans le Réveil Economique ;
Ni les commentaires embarrassés de
M. Léon Blum, ni ses attaques contre
« l'Internationale capitaliste », n'em-
pêcheront le fait, le fait brutal, le fait
indéniable : le socialisme a fait fail-
lite, en Angleterre comme en Australie,
comme en Russie, comme partout où,
par malheur pour lui et pour les peu-
ples, il a pu accéder au pouvoir.
Faillite retentissante, faillite exem-
plaire, espérons-le, mais non pas fail-
lite surprenante.
U n'est pas un homme de bon sens,
de saine raison et d'esprit objectif qui
puisse sincèrement, au fond de lui-
même, croire à la réussite gouverne-
mentale du socialisme.
Le programme socialiste peut, dans
la mesure où il trompe le peuple, être
un bon programme électoral. Il n'est
pas, et ne pourra jamais être, un
programme de gouvernement.
Les socialistes, en effet, ne peuvent
pas gouverner parce que la doctrine
qui les lie es; une doctrine de classe,
parce qu'ils défendent exclusivement
des intérêts de classe. Dès qu'ils sont
au pouvoir, ils sont contraints de pra-
tiquer, à l'égard de leur clientèle, une
politique de facilités, de complaisance
et de veulerie, et à l'égard de leurs
adversaires, une politique de partialité
et d'injustice.
Les mesures qu'ils appliquent vont
à rencontre des lois économiques et
se heurtent aux réalités.
L'échec du gouvernement socialiste
anglais n'est pas dû à des causes arti-
ficielles et locales ; il est dû, ne crai-
gnons pas de îo répéter, à l'incapacité
congénitale du socialisme en matière
de gouvernement.
Ce qui vient d'arriver à M- Mac Do-
nald et à M. Snowden arriverait
demain à M. Léon Blum et à M. Vin-
cent Auriol si, par malheur pour la
France, ces messieurs parvenaient à
s'emparer du pouvoir.
La participation socialiste dans le
Cartel des gauches nous a amenés à
deux doigts de la catastrophe dans le
courant de 1926.
Nous nous retrouverions rapidement
au bord du précipice si les socialistes
devenaient de nowveau en mesure de
diriger une majorité parlementaire.
LES AUDITIONS PAR T. S. F.
PROGRAMMES DC m SEPTEMBRE
RADIO-PARIt- (i,724 mètres)
13 heures. — Conférence Israélite.
13 h. 5. — Musique de chambre ft»n-
çaise
19 heures. — Conférence coloniale.
20 heures. — Radio-Théâtre • Jeunesse
(André Picard), avec le concours de M.
Francceur et sa compagnie.
20 h. 40. — Chronique de Dorm.
21 h. 80. — Disques ; conceat russe : la
Poire de Sorotchlnstoy, chanson de Saras- |
sia Moussorgsky, Singouetchfca, Ctoanson I
d-s tel, Petrouchka,
TOUR 2IFFEL (1,740 mètres)
» h. 46. — Journal parlé : Auteurs et
Acteurs, par la Société Universelle du Thé -
tre.
20 h, 30. — Radio-Concert. Programme :
Les Diamants de la Couronne, ouverture.
Au temps de Haydn ; Parade Galante
(Garnie) ; Lohengrln, sélection ; Sicilienne
(Cbausson-Chapelier) ; Sur un marché per-
san ; Pauls augelicus (Franck) ; Granarta
(Albeniz) ; Barcarola (Albenlz) ; Sous les
Palmiers (Albeniz) ; Orientale (Albeniz) ;
Sevilla (Albeniz).
ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T.
12 h. 25. — L'Heure Polydor : Fantaisie
sur Hansel et Gretel ; La Noce ; Danse 3a
ponaise aux lanternes ; Rose-Marie.
13 b. 30. — Concert. Programme : Ouver-
ture du Roi d'Ys ; Othello, Hymne au So-
leil ; Adantino du divertissement {Lalol ;
Sélection de Paillasse ; Mireille ; Air de
Ballet de Rosamonde ; Aida.
19 b. 45. — Concert.
20 h. 30. — Soirée : Une soirée de solis-
tes : Impromptu (Schuertb) ; Humoresque;
la Cloche ; La plus lente (Claude Debussy);
Tango (Albeniz) ; Le Nil (Lerroux) ; la
Source (Schumanu) ; Trio (Lalo).
RADiO-TOULOUSC
INTERIM.
AFIN D'EVITER TOUT RETARD DANS
LA RECEPTION DE LEUR JOURNAL,
CEUX DE NOS ABONNES DONT
V ABONNEMENT EXPIRE LE
30 SEPTEMBRE PROCHAIN
SONT PRIES DE BIEN VOULOIR
VERSER A NOTRE COMPTE DE
CHEQUES POSTAUX N" 4936
LE MONTANT DE LEUR REA-
BONNEMENT AVANT CETTE DATE.
n h. 45 .— Concert offert par la Radio-
Club du Tarn-et-Garonne. Orchestre sym-
phonique : Rédemption (Franck) ; Pet,
murjqus du soir (Mozart).
13 h. 15. — Petits ensembles.
13 ïi. 30. — Informations communiquées
par l'agence Fournier, la Itépëche, l'Express
du Midi, la Petite Gironde, le MAI Socia-
liste, le Télégramme. Bulletin Météorolo-
gique.
17 heures. — Emission téléphotographiquo
par le BelinogTaphe (une photo d'actualité),
17 b. 15. — Mélodies : La Chanson des
Blés d'or (Doria) ; Après un Rêve (Faure);
l'Oiseau bleu (Penso) ; Les Fleurs ne mon-
tent Jamais (Hermltte) ; Pardonne (De
Rence).
17 h. «5. — Soli divers.
18 heures. — Musique militaire.
18 b. 15. -- Orchestre viennois.
18 h 45 — Opéras : la Flûte enchantée
la Dame Blanche ; Pénélope (Faune) ; Tann-
hauser.
19 h. 55. — Jazx,
19 h. 45. — Opéras-comiques : OKTSnctrta
Rusticana ; la Vie de 1-ohème ; la Favo-
rite (Stolz) ; Le Baron Tzigane (Starauss).
20 h. 15. — Petits ensembles.
20 h. 30. — Chansonnettes.
21 heures. — Retransmission rorcîsies-
tre du café des. Américains : l'Adieu des
Gladiateurs (Blanckenbur^) ; Très jolie ;
Maritana, ouverture ; Magiciens annami-
tes (Siédé) ; Là-Haut, fantaisie ; Lakmé.
sélection.
Entr'acte. — Penasnt Tentr'aete, orches-
tre viennois.
Suite de la retransmission : la Roussotte,
fantaisie ; Je Moulin «le la Forêt-NOlre ; Ja
Petite Mariée, fantaisie.
33 heures. — Mélodies : Les Goélands
(TJoyar) ; les Trois Hussards (Lionnet) ; les
Boeufs (Dupont) ; les Myrtes sont flétris
(Faure).
25 heures. — Accordéon}.
24 heures. — Fin de l'émission.
TOULCUSE-PYRdr.KKt.
la h. 45. — Concert symphonique. Pro-
gramme : Les gars de France, marche (F.
Lehar) ; Luxembourg, valse ; Scènes ,
resques (Massenet-Mouton) ; Negro fox (Do-
nichetti) : ïès, fantaisie : Aida, sélectif
Chanson de Printemps, violon solo ; Vive
les grosses Dames, fox (Oberfeld-Salabert).
17 heures. — Concert do musique em-f
gistrée.
18 h. 12. — Mercuriales.
18 b. 15. — Relais de l'Ecole Supérieure
des P. T. T. ; « Radio-Journal de France ».
20 heures. — 215» émission du Joui
Parlé de Huit heures du Soir, présenté
par M. Louis Lespine.
2") h. 25. — Changes, cours officiel d<
valeurs locales, communiqués divers.
20 h, 30. — Un quart d'heure de musique
enregistrée.
20 h. 45. — Revue do la Presse humoris-
tique.
21 heures. — Concert, avec le concours
de l'orchestre du café Cristal-Palace. Pro-
gramme : Zampa, ouverture ; Danses espa-
gnoles ; Sajiho, trio ; Tarentelle (Popper).
par M. Cayla ; Sonaten* 32, aUegro (Bee-
thoven), par Mme Cayla ; Rondo Capric-
eioso, par Mme Cbarmeroy ; l'Artésienne,
suite ; Danse castillane ; les Buveurs de
Manzânilla (Turina) ; ouverture do Joseph
(Méhui).
BO R DE AUX-LAFA YETTE
12 heures. — Relais de l'Ecole Supérieure
des p. T. T.
12 h. 45. — La FenStre de ma voisine (Ga-
baroche); Les ConseUs de grand'mère (Guer-
rero) ; Montmartre (Alexander) ; De vous
(Alexander) ; Moineau (L. Beydts) ; la (
quantaine (G. Marie) ; les Aventures du
roi Pausole (Honegger) ; Monsieur Be.n
caire (Messager) ; les Pécheurs de Perles
(Bizet) ; Suite Pastorale (A. Scassola).
14 heures. — Concert : Sigurd, fantaisie
Sicilienne : Pièce d'orgue ; Menuet c
Rondo (Mozart) ; i'ar le trio Véronique,
fantaisie.
19 h. 30. — TSniormatioris de la Dernière
heure.
19 h. 49.
gistrée.
20 h- ÎS.
mes.
20 h. 30. — Concert : Marche hongroise
Après l'Eté ; Guillaume ToH, prière ;
D
vertissement sur des chansons russes (Il
Rs/baud) ; la Favorite ; Patrie, fantaisie
Barcarolle (Schubert) ; ; la Traviata ; Ro
mânes sans paroles (Meadelssohn) ; coric
lan (ouverture).
RADIO-BORDEAUX S.-O. (237 m. 3 kw.)
De 11 b. 30 à H a. 45. — Musique de
danse.
De 11 h. 45 à 12 h. 15. — La Pértchole ;
Vocero (Tessarech) ; le Passeur du Prin-
temps (Gottblier) ; Riri (May) ; Petite C3K?
(Charlys) ; Sois heureuse (DaniderfT, ;
Monsieur et Madame Denis ; Gorbleu Ma-
rion (Cadou).
Dé 12 h. 15 à 12 h. 30. — Son.
De 18 h. 30 à 19 heures. — Tangos chan-
tés.
De 19 heures à 20 h. 15. — Orchestre :
Symphonie en ml bémol (Mozart) ; An-
danto de la Fymphonie italienne (Méndels-
sohn) ; Danses norvégiennes (Grieg) ; R'
vonie Danses (Dvorack) ; Impressions d'Ita-
lie (Charpentier).
De 20 h. 15 à 20 h. 30. — Aecc^êon,
Da 20 h. 30 à 20 b. 46. — Dernières non
velles.
De 20 h. «> à 21 heures. — Emissions pho-
tographiques par le Belinographe.
RADI0-ACEN (530 w.. 312 m.)
De 12 h. 30 à 12 h. 40. — Cours ot mar-
chés ; informations du département du L
et-Garonne ; informations de la viUe t)'
geil ; communiqués préfectoraux.
De 19 h. 30 à 19 h. 40. — Informations
du département du Lot-et-Garonne ; co
muniqués administratifs ; InformatiODs ù
Dernière heure.
FEMMES QUI SOUFFREZ 1
de Maladies Intérieures, Métrite, Fibrome, Hémorragies,
Suites de Couches, Ovarites, Tumeurs, Pertes blanches,
REPRENEZ COURAGE
car M existe un remède incomparable, qui a sauvé des milliers de mal-
heureuses condamnées à un martyre perpétuel, un remède simple et
facile, qui vous guérira sûrement, sans poisons. C'est la
JOUVENCE DE L'ÀBBÉ SOURY
w
FEMMES qui SOUFFREZ, auriez-vous essayé tous les traitements sans
résultat, que vous n'avez pas le droit de déses-
pérer, et vous devez, sans plus tarder, faire une
cure avec la JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY.
irtwni-heure de musique enire
Résultats du tirage des pri
La Jouvence de l'Anne SQURY
C'EST LE SALUT DE LA FEMME
FEMMES qui SOUFFREZ de Règles Irré-
gulières, accompagnées de douleurs dans le
ventre et les reins ; de Migraines, de Maux d'Es-
tomac, de Constipation, Vertiges, Etourdisse-
ments, Varices, Hémorroïdes, etc.;
Vous qui craignez la Congestion, les Chaleurs, Vapeurs, Etourdisse-
ments et tous les accidents du RETOUR D'AGE, faites usage de la
JOUVENCE DE uABBÉ SOURY
Elle vous guérira sûrement.
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sa lAiyU^etori du 16 septembre 1931
L'HÉRITAGE DU COMTE B0R0Y1
||SSSSS GRAND ROMAN. D'AVENTURES ESSS^
pasf «Te et ta cle £3.AJri 'AS ! ah ! ah ! Je Yofs qOS ta es
épris de cette petite coquette... Elle est
ihabile, la coquine 1 Mais ehiia, où cela
te conduira-t-il î,
— Je l'aime...
Tu l'aimes ! .. Gredin î... Et elle Va
dit sans doute aussi qu'elle t'aimait, la
misérable !
— Mon père !...
— Tais-toi !..
mes questions,
d'elle ?
— Ma femme.
— Ta femme Cette domestique ?
— C'rst la plus noble des jeunes filles !
— Tais-toi, te dis-je !... C'est une
gueuse !... Elle t'a séduit et enjôlé par
| ses coquetteries... Et tu crois que moi je
vais toiérer cela ?... Tu crois que je l'ac-
cepterais pour bru, cette rien-du-tout ?...
Sa figure exprima le reproche.
— Un knout l commanda le viens Stre-
lînger...
Ericson ne bougea pas.-
— N'entends-tu pas, hurla" le prince
exaspéré ?
— Mon père, essaya de. dire Ivan... Je
vous en supplie...
Mais cette intervention porta am comble
la fureur de l'énergumène.
D'un geste prompt, il saisit un lourd
encrier de marbre et le jeta à la tête d'E-
rieson, qui s'effondra.
En cet instant Bolesco, le majordome
du château, et Nick, le valet de chambre,
Mais avant qu'il eût frappé les deux saisit sa valise, déjà préparée pour le lesco. Je l'ai vue monter l'escalier a n'y.
serviteurs terrifiés avaient quitté la
place...
Ils couraient exécuter l'ordre infâme...
Ivan les avait devancés...
Il vola littéralement à travers les cor-
ridors jusqu'à la chambre de Nicole, dont
il ébranla la porte de coups de poing...
Là jeune fille venait de tout entendre :
départ qu'elle projetait, et se rapprocha
d'Ivan, prête à le suivre n'importe où.
Il lui prit le bras et l'entraîna gn cou-
rant..
Quand Boïesco, le majOTdome, et Nick
j eurent trouvé au rez-de-chaussée, dans
la fureur du vieux Strelinger, les nobles ' le coffre où on les conservait, les fouets
réponses d'Ivan, et enfin la scène terrible aux lamières de cuir garnies de plomb,
Réponds setriement à
Que comptes-tu faire
Eh bien, si tu perds la tête, moi, heurcu- j arrivaient sur le seuil de la porte...
sèment je ne suis pas fou... Je sais corn- ^ virent d'un coup d'œil, leur cama-
ment on traite les filles perdues qui ten- rade renversé, la figure ensanglantée, et
tent de détourner de leurs devoirs les
hommes de ton rang... Je suis toujours
seigneur de Smaragdino... Hola ! Ericson !
Bolesco l Nick !
Le vieux Strelinger, apoplecticrue, ap-
pelait ses domestiques d'une voix ton-
nante...
— Que comptez-vous donc faire ? de-
manda Ivan, inquiet.
— La faire fouetter, mie. devant tout
le monde, et la chasser après, comme une
gourgandine !
Le premier serviteur appelé, à la hante
taille, à la carrure herculéenne, aux che-
veux grissonnants, avait entendn.
! le prince Alexandre, pourpre de colère,
les yeux exorbités, trépignant sur place :
— Le knout ! vous antres ! cria-t-il...
— Oui, Monseigneur, balbutièrent les
deux lâches.
— Saisissez Mlle Moulin... Oui... L'ins-
titutrice... Arrachez-lui ses vêtements... et
fouettez-la... sur le perron... devant tons
les domestiques !... Vous m'attendrez pour
l'exécution... Quoi ?... Vous hésitez ?...
Faut-il que je vous casse là tête à vous
aussi ?
Le prince empoigna par le col une lon-
gue potiche de vieille faïence et la bran-
dit connue une massue...
où après avoir assommé un de ses domes-
tiques il hurlait aux autres l'ordre de la
fouetter publiquement !
Affolée de terreur la pauvre enfant
avait fui dans sa chambre où elle s'était
enfermée.
Avx chocs des poings d'Ivan sur sa
porte, elle crut que c'étaient déjà les
odieux serviteurs qui venaient s'emparer
d'elle.
Mais, comme elle se taisait, défaillante
d'horreur, elle entendit une voix ardente
qui la suppliait :
— Vite !.,. C'est moi, Ivan !... Il faut
vous sauver... tout de suite... si vous sa-
viez !...
Elle ouvrit aussitôt sa porte..<
— J'ai tout entendu, dit-elle... Merci...
Mais comment fuir ?.., Je serai rattrapée
tout de suite 1
— Pas avec moi... Venez !...
Presque inconscienmment la jenne fîïïe
ils se regardèrent quelques secondeSj hé-
bétés.
Mais an-dessus de leur tête retentis-
I saient les imprécations de leur terrible
1 maître...
Il fallait obéir...
I — On ne tapera pas trop fort, dit
Nick, cherchant une excuse à sa lâcheté...
— On fera semblant, répondit l'autre,
heureux de cette combinaisan qui calmait
un peu les protestations de sa conscience.
Tous deux remontèrent au premier
étage et se dirigèrent vers la chambre de
l'institutrice.
Ils en trouvèrent la porte ouverte...
Bolesco y frappa cependant, puis ne
recevant aucune réponse, entra : y. n'y
avait personne.
Les yeux des deux domestiques s'inter-
rogèrent : une lueur de satisfaction y
brillait.
— Elle est pourtant rentrée, dit Bo-
a pas cinq minutes.
Ils redescendirent pour la chercher
dans les salons, à la bibliothèque ov wr
la terrasse.
Les servantes qui les virent passer, si-
nistres, leur knout à la main, se sauvaient
en se signant...
On avait entendn la sauvage colère rte
prince Strelinger et sans savoir a, qui était
réservé le châtiment ordonné, tous trem-
blaient maintenant dans le château, de-
puis l'intendant jusqu'à la dernière des
chambrières...
N'ayant trouvé Mlle Moulin nulle part
dans les appartements, ni sur la terrasse
où elle se promenait ordinairement, Bo-
lesco et Nick se rendirent aux communs...,
Un petit palefrenier qu'ils qnestionnè-
ret fit un geste vers la forêt.
— Elle est partie, dit-il... Dans la ber-
line... avec Monseigneur Ivan...
Les deux hommes pâlirent...
Ils échappaient à l'odieuse nécessité de
frapper une femme, pour qui ils n'avaient
d'ailleurs que de la sympathie ; niais ils
allaient avoir à affronter la fureur du
prince Strelinger.
-- Ce n'est pas notre faute l dit Bo-
lesco pour se donner du courage.
Et ils remontèrent pour rendre compte
du résultat de leurs recherches...
(A suivre.)
BOURSE DE PAR
Du. 16 Septembre.
Parquet
comptant
Perpétuel 3 %...
Amortissable 3 %
— 3%%
— 5% 1915-16..
— 1917 4%....
—• 1918 4%....
— 1920 5%....
— 1U20 6%
— 1925 4%
— 1927 6%
— 1928 5%
P.T.T. 5 % 1928.
— iy«% 1929..
B. Très. 1924 5 %
— 1926 7%
— 1927 7%
— 1927 6%
Caisse autonome.
Crédit Nat. 1919.
— 1920
— 1921
— 1922 (février).
— 1922 (juillet).
— 1923 dan"")
— 1923 (juin) . .
— 1924 (janvier)
Ouest-Etat 4% .
_ 5% 191?. -•-
Afriq.-Occid. 3 %
TonUin 2 Vz %•••
Indochine 1909 .
_- 1913 3 % % . •
Madagascar 3
~~ 3%...-
Maroc 1914
— 1918
Tunisie 1892....
Algérie 3% 1902-
Tunis3% 1902..
Ville Paris 18/1.
— quart
— 1875
— 1876
— 1892
S* 25
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«S 50
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122
107 85
104 35
523
523
748 50
567
561 50
518
1044
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573
559
519
548
560
575
582
448
483
433
70 25
421
454
75
S6 75
500
520
3SS »
443
415
403
103 50
510
510
328
Ville Paris quart.
— 1894-96
— quart
— 1898
— quart
— 1899
— quart
— 1904
—- cinquième ...
1905
quart
— 2 3/4% 1910.
demi
3% 1910....
quart
1912
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— cinquième • •
— 1922
— 1923
— 6% 1924....
5% 1928....
4V,% 1929..
— 4% 1930
Foncières 1879. .
— 1883
— 1885
— cinquième ...
— 1895
— 1903
— 1909
— 1913 3ys%..
— 4% 1913....
— 4% 1930
Bons 18S7. .....
— 1888
Communa!esl879
— cinquième ...
— 1880
— 1891
— 1892
— 1899
— 1906
— 1912
1922
1923
86
327
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304 50
98
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97
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182
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447
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69 25
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408
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520
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Communalesl926
— 1927
— 1929
— 1930
Panama (bons). .
BanquedeFrance 1
— d'Algérie....
— Nat. de Créd.
— de Paris.....
Union Parisienne
C" Algérienne. ..
Lyon - Allemand.
Compt. National.
Crédit Commerc.
— Foncier
—- Lyonnais. ...
Mobilier
Société Générale.
Foncier Algérie..
Rente Foncière.
Soc. Marseillaise.
Est 3%
— 3 % nouveUe.
— 2%%
Lyon
— 3% 1855
Méditerranée 5 %
— 3%
— 3% fusion. ..
— 3% nouvelle.
— 2%%
Midi
— 3%
— 3% nouvelle.
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Nord 3 %
— 3% nouvelle.
— 2H%
Orléans
—— 3%. .... . .
— 3 % nouvelle.
— 2y,%
Ouest
~ 3%
— 3 % nouvelle .
— 2S%,
Chemins Algérie.
Est Algérien. ...
— 3%
Ouest Algérien. .
— 3%
Ch. fer Provence,
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9540
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1790
810
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240
1265
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397
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399
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Tunisien
— B.-Guel. 3%.
Suez I
— 5%
Métropolitain...
— 3%%
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Distribution....
— 3 3/4%
— 4%
— 5%
Générale électriq.
Thomson
Elect. Métallurg.
Tréfileries Havre
Courtières
Lens
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Platiae
Kuhlmann
Gai sa ;. • •
— parts
Prod. Chim. Alès.
Chargeurs Réunis
Messageries
priorité .....
3'/i%
5%
Transatlantique.
priorité
3%
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Voitures
Air Liquide
Pathé jouissance
— capital
Say
B. Londres-Mex.
Mexique
Ottomane
Foncier Egyptien
Wagons-Lits ord.
Central Mining. .
Rio-Tinto
Azote
Lautaro
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Carpct
Pétroflna
Ralfln. Egypte. .
— parts
Tabacs Ottomans
Bque Indochine.
354
731
360 ..
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1430 .
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72 .
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475 .
635 •
750
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1680
55
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115
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750 .
128 .
20
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350 .
400 .
460 ..
4150 .,
— Privée
Crédit Algérien. .
Hav.-aise Pénin«.
Nord-Sud
— 4% 1909....
— 4% 1913....
Omnibus
~- 4%
Parisienne Ind. .
Tram. Bordeaux.
— Français ....
— 4%
— Nice
— Seine
— Var ,
Docks Marseille.
Magas. Généraux
Air Comprimé. .
Câbles Télégraph.
Electricité Paris.
— 4%
Energ. Méditerr.
— 5%
— 4%
— Sud-Ouest. ..
— Industrielle. .
Havraise Energie
Téléphones
Gaz de Paris....
Firminy
I Aciéries France .
Longwy
Micheville
Paris-Outreau ..
Chant. Bretagne.
— France
—> Loire
At. Nord-France.
Chant.St-Nazaire
Chât.-Commentry
Constr. Locomot.
Decauville •
Fives-Lille
Pongibaud
Alès
Forges Marine ..
Jeumont
— parts •
Méditerranée ...
Montataire
Denain-Anzin. . •
Ariège
Normandie ....
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279 ,.
Creusot
Senelle-Maubeuge
Basse-Loire
Béthune
Bouch.-du-Rhône.
Tonltin
Comm.-Fourch. .
Aniche
Blanzy
Carmaux
Grand'Gombe ...
Mines Loire
Maries
Vicoigne
Aguilas
Algérie-Tunisie. .
Assoc. Minière ..
Cuivre Pyrites ..
Guergour
Krivol Rog
Moktacap
Nickel
Ouenza
Tekkah
— parts
Line-Bonnières. .
Pétroles
Dynamite (cent.)
Saint-Gobain ,..
Stéar. Fournier •
Rhône-Poulenc .
Cusenier ........
Sucreries Brésil .
Cim. Indochine .
Poliet-Chausson.
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Galèr. Lafayette.
Nouvell. Galeries
Paris-France. ...
Agence Havas ..
Bergougnan ....
Compteurs à gaz.
Gaumont
Auer
Peugeot
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Angleterre 2%%
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— 1907
— 1909
— 1911
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Belge 3% 1873-09
Brésil 4% 18S9. .
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Chine 1895
— 1902
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— 190S
— 1911
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— 314%
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Japon 1907
— 1910
Maroc 1910
Mexique 4% 1904
— 4% 1910
Portug.3%l"s. .
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Russe 1880
— 1889
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— 1901
— 1891
— 1896.
— 3 Vi %
— 1906
— 1909..
— 1914...
Serbe 1895
— 1902
— 1906
— 1909
— 1913
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— 1914.
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Nord Espagne. ,
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840 .. 341 ' ' '.
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3 75 242
44 25 336 .
400 .. Saut-du-Tarn ... 959 .
3 Toula
3 30 470 ;
5 50 2950 .
3 15 702 .
3 25 Ekatcrinowska. . l'60 .
2 15
î 95 Liévin 30 10900 .
Astra Romana . , 58
4 50 111 .
2 50 Fco Wyom. ord. . 167 .
Z 10 Grosnyi privil. .. 254
78 50 — ordinaire .... 139
570 Mex. Eagle préf.. 100 ..
514 .. Omnium Pétrole. 91 .
500 . Royal Dutch ... 13500 .
100 1370 .
98 Shell 195 50
25
75
16 50 Steaua Romana. - 42 50
130 Victoria Pétrole. 143
770 . 33 .
172 . Kinta jouissance. 435 ..
610 421 .
289 . .. . •
625
1110
615 Vieille-Montagne. 1080 ..
74
135 50
29 ..
83
28 . 20 25
421 ..
37 ..
Hutchinso.j 1755 .
Pointe-à-Pitre . . 184 .
37 ,.
Sumatra ....
Tapanoélie . .
Casino Nice .
Monaco
— cinquième ...
— obligations ..
Est Asiat. Danois
B. Esp. Rio-Plata
A TERME
Mexicain 5 % . ..
— 3%
— 6% (bons). ..
Balia
Brakpan
Cambodge
Caoutchoucs....
£hartered
Colombia
Concordia
Crown-Mines . ..
De Beers ordin. .
— préférence. ..
Diétrich ....
Eastern
East-Rand
Franco-Polonaise
Fco Wyom. ord.
Gcduld
Goldilelds
Guia
Hotchkiss
Huanchaca
Jagersfontein ...
Kuala
Malacca .
— préférence. ..
Malopolska
Mexican Eagle. .
Mozambique. ...
Navigation
Padang
Phos.Consîàntïne.
— Tunisiens . ..
Randfonlein. ...
Randmines
Shans
Silva
Steaua France . .
Tanganyika
Terres Rouges . .
Tliarsis
Traasvaal
1125 ,.
415 ..
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4600
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28
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222
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Tubes Sosnowice.
Tubize privilégié
Cours
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Parquet Comptant
Sexen. 5 % 1931 .
Groupement Cail
Fonc. Indoch ...
Suez Soc. civile,
Elect. Gaz Nord.
Union Electricité
Forges Nord-Est.
Dabrow. Pétrol..
Bozel
Union Europ. ...
Montecatini ....
Banque Guadel..
Fonc. Colon
Chf.B.-Ayres.obl.
Pyr. En. Electr..
Radio-Electrique
Toul. Baz. privil.
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Gaz Lebon .....
Home etBuire. .
Graissessac
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Verr. Carmaux ..
Et.Roquefortact.
Suer. Coloniale. .
Bon Marché ....
Paris-Maroc ....
Printemps
C>° G" Industr. .
Etahl. Leroy. ...
Ci» G" Tabacs. ..
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Buluare 5 % 1902
— 1904 5%
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Hellén. 4% 1910.
Asturienne Mines
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Central Pacifique
Pampelune
Barcelone
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Wagons-Lits 4%.
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1650 ..
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660 ..
570 .
474 .
Bançue Comptant
Paris Foncièr a,
Paris Foncier p,
Andalous
Elect. Gaz Pyr. .
Soud. Autog. A..
Soud. Autog. B..
Mines Albi parts.
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470
Roumano-Belge .
Talcs de Luzenac
Azote Français. .
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Indoch. Transp.
HtKatangapriv.
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100 francs 4S2 49 497 75
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