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-*L^ février 18 36; 4 palmiers, tt 40; tendance calme. • -^za DfcnKœtWe «n cuves à mu. 18 SO; courant. -«rocMiln. 76 50 ; 4 premiers. 73 75 ; 4 de mars, S Xn. ; t«ru*»n©° fa*te. ".ï.' _ 'nispoaiMe en cuves à nu, 55; courant, u ,;': prochain, 5* 50; 4 premiers, 54 35; 4 do mars, S 50 -' tpiwlance soutenue. AAcools — Disponible. 36 75; courant, 36 75; pro- «îTtn 30 75- * premiers, 37 25 ; 4 do mare, 39; ten- Stmoo' calmo. Sto.ji« n , «W.-n>; Jiaipo.il :, % 1907, 100 20; Iterw» 4 X Iwr: là? 86 60; tt >riM sûr un invité ; et il n'y avait pas moyen de prendre cet être mal mis, noir et dépenaillé, pour l'un des élégants danseurs de l'ambassade. A l'aspect do Raoul, qui s'était élancé à plein cœur au secoure de la jeune fille, il eut un© seconde d'hésitation. Dans l'ombre, ses yeux brillèrent d'une lueur infernale. D'une voix rauque, dans un idiome inconnu, il prononça quelques mots avec un véritable accent de rage déçue. Le tigre auquel on vient arracher sa proie n'a pas d'autre sourd rugissement. M. do Blignac, en entrant au bal, ne s'était point désarmé. Il avait gardé, pen- du au ceinturon, lo sabre de marine à lame courte, large, qui n'est fait que pour la lutte corps à v - ot dont la blessure est terrible. H avait mis le sabre clair et il char- geait l'inconnu. A la lueur d'un candélabre et d'une gi- randole il put l'apercevoir en plein. C'était un homme mal mis, couvert d'uno vareuse, d'un pantalon do molle- ton qui s'engouffrait dans des bottes courtes. Sur la tête, un méchant chapeau de feutre. Quel âge; pouvait-il avoir ? Il semblait voûté, mais ses bicefSé saillaient avec, une vigueur peu commune. Et, arc-boule sur ses jarrets, les bras croisés, il attendait bravement le choc do Raoul. Le bord recroquevillé de son feutre mon laissait voir à cet instant ses traits C'étaient ceux d'un ludion à faro H a bro, dont la nage se lisait dans V »,, 1S i éliiieolauts ; auslévros rolovéos, Crispéeq montraient des dents blanches et poinfJ tues semblables à Celles d'un loup. iouten faisant face à Raoul, il battait maintenant en retraite, avec lenteur. Bientôt il fut acculé à la muraille basse; surélevée par une claie, au moyen de la- quelle les jardins de l'ambassade sont clôtures. M. de Blignac s'était plus qu'à quelques pas de lui. A cet instant un sifflement modulé et prolonge se fit entendre de l'autre côté du mur. L'homme s'élança alors avet une agi- lité, une promptitude de clown, et, s'ao* crochant aux aspérités du mur, enjamba la claire-voie sans briser une latte, et dis- parut avec uno rapidité fantastique. Toute cette scène, si longue à raconte*! et à décrire, n'avait duré que l'espace de quelques secondes. Los jardins étaient déserts à colle heu- re ; la fête, déjà sur son déclin, le vide so faisait peu à peu dame les salons. M. de Blignac, tout stupéfait, avait remis lo sabre au fourreau. En so retournant, il aperçut Henri d'Alreimpe, sa mère, sa sœur, qui entou- raient, Nia ma défaillante. Il allait lui adresser uno question, ré- pondre à celles qui lui étaient pesées à la fois par Mme d'Alreiimpo et ses deux enfants, lorsque ses yeux rencontrèrent ceux do Nïaana, et la phrase expira sut sgs lèvres. 1 Dans le regard do la jeune fille, il avait lu une supplication désespérée. — Taisez-vous, au nom du ciel, semblait-elle dire, taisez-vous, si vous vous souvenez do la petite Nïama qui vous a tant aimé, çs\xi vr aime encore. (A suivraj Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
10 Organe quotidien de I>eïens>e Sociale et «religieuse LE NUMÉRO5CENTIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION: Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIMES Trois moi» SAUTE-GARONNE ET nf.l'Aliïï-MKNTS L1MTROPI1KS . ... 6 fr- Wll'AHTKMKNTS NON LIMITROPHES 7- StTllANIlI'.It (UnioD postale) lO - J,es Abonnements partant des 1" et 10 de chaque mois et sont payai 'es d'av»no« U'oale demande de chanaemeni d'adresse doit être accompagnée de 50 centimes. Si noll 41 tr. — Un étrange asile. La police de Carlsruhc vient de découvrir qu'un vagabond avait élu domicile dans une tombe d'un cimetière désaffecté. La dalle en pierre recouvrnnt. un vieux ca- vean, avait, été posée sur des bouts de bois ronds, et il suffisait ainsi d'uno poussée légère pour démasquer une partie do la fosse. Au fond, un nmns do feuilles sérlies (Huit jeté sur les débris de l'ancien cercueil. Ihm» l'un des coins étaient rassemblés les ossements, dans un mitre, il y avait un paquet renfermant quelques victuailles. Une broche en fer, plan- tée ôVvn» la. maçonnerie, supportait un bout, do bougie La vérité' apparut clairement, aux yeux. I* vagabond était, un pauvre diable qui avait, élu domicile dans lo caveau. Uno fois installé dans son étrange logement, il lui suffisait de ramener la dalle dans sa position pri- mitive et, pour toute la nuit, il était assuré à la fois contre los intempéries de 1 air et les Indiscrétion8 de la police. Le JunilG fie Francoîs-Josepli I Aujourd'hui, 2 décembre, M y u soixante •ans que l'empereur François-Joseph est monté, sur lo trône. 1,'abdication de son on- cle, Ferdinand I" r , et lu renonciation de son Vê-ro, l'archiduc Françoifl-Charles, l'avaient brusque ment porté nu pouvoir à lui mo- ment «ù la révolution, qui secouait presque toute, l'Europe, ébranlait les fondement* de lu vieille monarchie
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