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ïeiidi 3 Décembre 1008<br />

i/V quolt titre <strong>de</strong>s officiera afltont a ta. messe<br />

Ipairoissiale avaient ils à eo iproocciiper <strong>de</strong> ce<br />

,«piio. pouvaient, bien fovre les gymnastes <strong>de</strong><br />

.l'aMbu Boagut ? Qu'cst-co qu'ils ont. do commun<br />

«le, nures ou <strong>de</strong> loin aim> les ossoeitition» rcffi-<br />

gHotSiis <strong>de</strong> notée v.WUc T<br />

Dans l'affaire du dvmainr.ho S novembre, il<br />

'n'y avait pour eux ni poliliique, ni manifesta-<br />

tion, ni uniforme ; il y a là en tout juste une<br />

masse basse pendant laquelle un évêquie a pro-<br />

noncé nui discours auquel on a voulu donner<br />

llga oarunièae politique ot il n'y a pas autre<br />

fchosc.<br />

Lie oommissa.ipe, SUT l'ordre du prête t. passe<br />

pois dlniandhes à la catltédralc : il suit les offi-<br />

ces, écouite les sermons, note les fidèles qu'il<br />

fcownait «i il rédige <strong>de</strong>s rapports dont le préfet<br />

tire i.e meilleur parti possible.<br />

Il fait mieux, ce commissaire ? il distrait <strong>de</strong><br />

/leur service municipal <strong>de</strong>s agents municipaux<br />

et leur dorme la répugnante corvée, après les<br />

avoir fait dépouiller <strong>de</strong> leur uniforme, d'aller<br />

inwuoliar<strong>de</strong>r dans les églises ou aux portes <strong>de</strong>s<br />

tmieuMts pour savoir ce qui se ipasse et lui<br />

en dresser un rapport.<br />

Si lorsqu'il s'agit d'indiquer la présence à<br />

tej ou tel endroit <strong>de</strong> telle ou telle personne.<br />

Ses a goûts sont capables <strong>de</strong> le faire, il n'en est<br />

é vi<strong>de</strong> mu ne ut pas <strong>de</strong> même lorsqu'il s'agit d'a-<br />

nalyser un discours ; leur compétence est tout<br />

à fait disculta.bie et pourtant c'est sur <strong>de</strong>s rap-<br />

ports ainsi établis que le préfet a adressé son<br />

rapport an ministre <strong>de</strong> l'intérieur qui l'aadres<br />

se au ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />

Soissons, 2 décembre.<br />

M. ramant, sénateur, maire <strong>de</strong> Laon, fait<br />

publier une note relative aux officiers frappés<br />

du 20 a d'artillerie et du 45* d'infanterie.<br />

Dans cette note, l'honorable sénateur libé-<br />

ral déclare qu'il n'a jamais autorisé les agents<br />

<strong>de</strong> ta police municipale à dresser <strong>de</strong>s listes<br />

pour dénoncer <strong>de</strong>s citoyens à raison <strong>de</strong> leurs<br />

."pnuoas politiques, philosophiques ou reli-<br />

gieuses, ce qu'il considérerait, comme incom-<br />

patible avec la dignité do ses fonctions.<br />

Il ajoute, en ce qui concerne les réunions<br />

«lu 8 novembre, que le commissaire lui a fait<br />

connaître qu'elles n'avaient donné lieu à au-<br />

cun inci<strong>de</strong>nt.<br />

Ajoutons qu'à la conférence organisée l'a-<br />

prosunidi, seul le colonel Roquerbl, toujours<br />

en ci vil, était présent : il y assistait avec sa<br />

somme ; les autres officiers n\- allèrent point.<br />

SL^ea Concji?ds<br />

Les inscrits maritimes<br />

Paris, 2 décembre.<br />

le ministre <strong>de</strong> Ha marine a reçu ce matin<br />

les délégués <strong>de</strong>s syndicats maritimes actuelle-<br />

menti réunis on congrès à Paris; ces délègues<br />

ont exprimé au ministre leur sentiment au su-<br />

jet <strong>de</strong> la motion préreutéc par 1 amiral Bie-<br />

naimé à la séance <strong>de</strong> la Chambre du 12 no-<br />

vembre <strong>de</strong>rnier et tendant au rattachement<br />

<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> la iroarinic marchan<strong>de</strong> au ml-<br />

n More dm commerce.<br />

M. Alfred Picard a déclaré aux déléguas<br />

qu'il ne pouvait que s'en tenir aux termes du<br />

(rapport au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ta Réputoliquie, prw-e-<br />

dant le dôcnet du 31 octobre 1900, d'après le<br />

quel la marine doit rcaier en mesure d'assu-<br />

rer aaix insaritsiuaritiines la.protection et l'as-<br />

sistan.ee tiraditionnellc qu'elle leur doit.<br />

JES IÂ ËMM<br />

Les révélations du « Pslïï Var »<br />

i " Paris, 2 décembre.<br />

Ce Peut Var, <strong>de</strong> Toulon, a publié sur les<br />

upprovisionnenieuts <strong>de</strong> la .marine et sur les<br />

stocks <strong>de</strong> munitions, <strong>de</strong>s affirmations qui cau-<br />

sent une certaine émotion.<br />

11 en résulte que, malgré les sacrifices énor-<br />

mes que s'impose le pays <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s .années,<br />

âapprovisionnement <strong>de</strong> nos munitions <strong>de</strong> corn-<br />

ibat m'atteint pas 5 % <strong>de</strong> ce qu'il <strong>de</strong>vrait être II<br />

manque 300.000 kilos <strong>de</strong> gargousses confection-<br />

nées faute <strong>de</strong> poudre.<br />

En cas <strong>de</strong> conflit, après moins <strong>de</strong> trois heu-<br />

res <strong>de</strong> combat, non seulement nos navires <strong>de</strong>-<br />

vraient abandonner 4a lutte faute <strong>de</strong> muni-<br />

tions, mais encore rentrer dans les arsenaux.<br />

Kps bâtiments ne pourraient être ravitaillés,<br />

les stocks d'approvisionnement n'existant pas.<br />

Cette situation alarmante a été signalée à<br />

maintes reprises. Des rapports très documen-<br />

tés ont été encore adressés au nouveau mi-<br />

nistre tout récemment.<br />

Paris, 2 décembre.<br />

La Liberté se dit en mesure d'assurer eue<br />

Se n'est pas seulement dans l'escadre <strong>de</strong> la<br />

Méditerranée que les munitions font défaut.<br />

Dans les cartons du ministère dorment <strong>de</strong>s<br />

rapports <strong>de</strong>s autorités maritimes <strong>de</strong> Brest et<br />

.Cherbourg appelant l'attention <strong>de</strong>s prédéces-<br />

Igïurs <strong>de</strong> M. Picard sur le dénuement <strong>de</strong> ces<br />

arsenaux.<br />

Interview <strong>de</strong> M. Charles Ferranci<br />

Va <strong>de</strong> nos confrères est allé <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r ce<br />

qu'il fallait penser <strong>de</strong> cette question à M.<br />

Charles Ferra-hd, ingénieur en chef <strong>de</strong> la ma-<br />

rine, dont les étu<strong>de</strong>s sur toutes les questions<br />

navales actuelles font autorité.<br />

— La situation., nous dit nettement M. Char-<br />

les Forranid est celle-ci :• nous ne sommes pas<br />

un état <strong>de</strong> soutenir une lutte navale ; pour<br />

cela, tout nous manque et non seulement nos<br />

escadres sont numériquement insuffisantes,<br />

niais nous .n'avons ni munitions, ni charbon<br />

en quantité suffisante pour faire campagne.<br />

» A quoi cela tient-il ? La.<br />

tout d'abord incombe à un sys<br />

Si MORT OU GENERAL \LTN\YER<br />

Limoges. 2 décembre.<br />

Le général Altmayer. commandant le 12"<br />

corps d'armée, est mort hier après-midi, <strong>de</strong>s<br />

suites d'une péritonite.<br />

Le général Altmayer était originaire <strong>de</strong><br />

Saint-Avold (Lorraine).<br />

Limoges, 2 décembre.<br />

Le général Altmayer, qui est mort mardi,<br />

avait dû être traiBiporlé à La clinique du doc-<br />

teur Ghtèhieux où il subissait une très grave<br />

qpé'ralion intestinale.<br />

Mardi, à quatre heures, le digne clief du 12"<br />

corps rendait le <strong>de</strong>rnier soupir.<br />

Il était âgé <strong>de</strong> 04 ans. Dans six mois, la li<br />

mite d'âge afflait l'atteindiie.<br />

Sa carrière a été dignement couronnée par<br />

une mort exemplaire.<br />

Le générait, qui se savait perdu, vit venir<br />

sa <strong>de</strong>rnière heure avec ce calme, cette sérénité<br />

diont U fit toujours preuve sur les champs <strong>de</strong><br />

bat aille.<br />

Ce soldat ne pouvait être qu'un grand chré<br />

tien. Dès qu'il put se rendre c-ompte <strong>de</strong> la gra<br />

vite <strong>de</strong> sa maladie,, il fit appeler un ancien<br />

père jésuite, et c'est on pleine connaissance<br />

qu'il reçut les <strong>de</strong>rniers sacrements.<br />

Quelques instants avant sa fin, il exprimait<br />

encore ses sentiments à l'égard <strong>de</strong>s religieux<br />

et le bonheur qu'il aurait éprouvé à consacrer<br />

les années <strong>de</strong> sia retraite à <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> relè-<br />

vement pour la France.<br />

Le général Altmayer lègue à sa veuve, à ses<br />

enfants, le souvenir d'une Vie toute <strong>de</strong> vaillun<br />

ce et une mort très chrétienne.<br />

Aucun inci<strong>de</strong>nt ne s'est produit rt «" lSs<br />

mnetoues croupes <strong>de</strong> curieux inorrensii';, sta-<br />

tionnent <strong>de</strong>vant les ambassa<strong>de</strong>s en connwcn-<br />

ttonn<br />

tard, celte abstention<br />

La ^uesîïor» d'Orient<br />

La conférence<br />

Saint-Pétersbourg, 2 décembre.<br />

Dans sa Ténonse à la communication; <strong>de</strong><br />

l'Autriche relative au programme <strong>de</strong> la con-<br />

férence ila Russie dit eu substance quelle na<br />

aas d'objection à faire à une entente directe<br />

<strong>de</strong> l'Autriche et <strong>de</strong> la Turquie en ce qui con-<br />

cerne la Bosnie et l'Herzégovine, mais .moite<br />

ne pourrait accepter une entente qui lierait<br />

les mains <strong>de</strong>s autres, puissances a .la• cpnte-<br />

rence etl qu'en conséquence elle réserve »<br />

ihM-té <strong>de</strong> discussion à celte conférence<br />

Il est évidènl que cette réponse ne satisfera<br />

pas l'Autriche et que ses pourparlers avec »<br />

Russie .continueront.<br />

A la Chamîne italienne<br />

Borne, 2 décembre.<br />

Un importent débat s'est engagé hier à fe<br />

Clu mbro sur les affaires extérieures et *<br />

q ttpu «Kiion.i a vivement attaqué M<br />

ncxiôn par ,l'Autriche <strong>de</strong> la Bosnie et <strong>de</strong> IHer-<br />

^Bafeoni nie que la ''i^^h^^SÀ<br />

a,iatWv-honcroise du sandjak <strong>de</strong> r\ovib,i/.ui<br />

et les cornerions au Monténégro aient lîn><br />

définitive <strong>de</strong> la B&nie et <strong>de</strong>l Herzégovine<br />

noinrait, être la cession du ixcntin.<br />

1 M Be^eni critique vivement la. politique<br />

<strong>de</strong> M Tittoni et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il croit mériter<br />

encore la confiance du pays. .<br />

Il souhaite que le gouvernement songe a<br />

l'avenir et se prépare à une combinaison in-<br />

ternationale autre que la tripttce. .<br />

Ce discours a produit une gran<strong>de</strong> impre»-<br />

sion, même sur les députés <strong>de</strong> la majorité.<br />

CCI<br />

responsabilité<br />

ème adminis-<br />

uuu au strict minimum «es crédit;; nécessai-<br />

res, fe ministre, <strong>de</strong> sa propre autorité, rédui-<br />

sait le chiffre, puis le communiquait à son<br />

collègue <strong>de</strong>s finances qui le réduisait à son<br />

tour, puis lia commission du budget réduisait<br />

encore ; finalement, on nous accordait <strong>de</strong>s<br />

crédits absolument, dérisoires et, comme il fal-<br />

lait tout <strong>de</strong> mémo faire quelque chose, on s'en<br />

remettait au hasard du soin do trouver la so-<br />

lution. . _<br />

» Par <strong>de</strong> tels procédés, on en arrive à <strong>de</strong>s<br />

résultats naturellement déplorables ; un<br />

" entre mille : le c '<br />

Nouvelle agitation dans le Tafilaiet<br />

Alger, 2 décembre.<br />

On .man<strong>de</strong> <strong>de</strong> C.olomb-Béehar, 7 heures du<br />

sou, que <strong>de</strong>s Israélites arrivant du Tafilaiet<br />

ont, répandu la nouvelle qu'un rassemblement<br />

important <strong>de</strong> Marocains était formé, d'après<br />

le dire <strong>de</strong>s indigènes, dans le Tafilaiet, à l'ins-<br />

tigation d'pn marabout très .influent.Ali Maou-<br />

ehe. En réalité, il ne s'agit, selon nos infor-<br />

mateurs indigènes, que d'un conciliabule tenu<br />

par quelques centaines <strong>de</strong> Marocains, qui,<br />

malgré les excitations du marabout Ali Maou-<br />

che, ne paraît pas. Jusqu'à présent, <strong>de</strong>voir<br />

prendre xai développement plus considérable.<br />

Cependant, les autorités militaires ont pris les<br />

mesures nécessaires pour parer aux éventua-<br />

lités. Au reste, toute la région parait tran-<br />

quille et les garnisons <strong>de</strong> Bou-Denib et <strong>de</strong> Bou-<br />

Anano sont dans un état excellent.<br />

L'incidant <strong>de</strong> Casablanca<br />

Paris, 2 décembre,<br />

note officieuse confirme que le gouver-<br />

tt français a désigné M. Louis Renault,<br />

U<br />

>nur if<br />

v.ciub n uwunaj amiral qui st<br />

«'dont <strong>de</strong> Casablanca.<br />

Le gouvernement allemand<br />

désigné M. Kriège, qui, avec<br />

nau.lt,- s'était, déjà occupé à I<br />

ne vue juridique <strong>de</strong> l'inci<strong>de</strong>nt.<br />

Le nom <strong>de</strong> l'arbitre étranger<br />

lomagne n'est,pas encore connu<br />

Le cinquième arbitre désigné<br />

accord par les <strong>de</strong>ux goiu<br />

tient a la nationalité suédo<br />

aires étran-<br />

représenter<br />

tuera sur l'in-<br />

<strong>de</strong> son côté,'<br />

M. Louis Be-<br />

rlin du point<br />

îhOIsi par l'Ai-<br />

d'un commun<br />

ments, appar-<br />

onr rinâependancB fis la MMM<br />

La Pall M,<br />

formation su<br />

corresponclan<br />

Nous anpr<br />

U Gazette pu'<br />

, ante tjll'ell<br />

disilcmaliqi<br />

ïons qu'il fit<br />

LA CRISE ALLEMANDE<br />

Au Rcichsiag<br />

Berlin, 2. décembre,<br />

La séance est ouverte à i n. £0 ; au banc<br />

<strong>de</strong>s ministres est assis .M. <strong>de</strong> Bethmamn-Hol-<br />

wog, ministre <strong>de</strong> l'intérieur, ainsi que plu-<br />

sieurs autres ministres.<br />

La salle est bien garnie, les trbunes sont<br />

bondées ; la loge diplomatique ne montre pas<br />

non plus beaucoup <strong>de</strong> vi<strong>de</strong>s ; on y remarque,<br />

e.iïta-e autres, le conseiller <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong> df<br />

France, baron <strong>de</strong> Berckeim, et M. <strong>de</strong> CarbOr<br />

iiel, secrétaire <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> France.<br />

On va discuter les diverses motions dépo<br />

séos sur les modifications à la Constitution <strong>de</strong>s<br />

gouvernements confédérés.<br />

Le ministre <strong>de</strong> l'intérieur prend la parole<br />

le point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s gouvernements confédé-<br />

rés, tel que l'expose M. <strong>de</strong> Betlimann-Holyré)<br />

est le suivant :<br />

« Les motions actuelles sont d'une portée<br />

considérable pour les fon<strong>de</strong>ments constitu-<br />

tionnels même <strong>de</strong> la vie politiquo <strong>de</strong> l'empire ;<br />

aussi les gouvernements confédérés ne peu-<br />

vent-ils prendre matériellement position à ce<br />

sujet avant, d'avoir l'occasion, qui ne leur<br />

avait pas été fournie jusqu'à présent, d'exa-<br />

miner la question en se basant sur une réso<br />

lution forme du Beichstag ; mais le fait que,<br />

contrairement, à l'habitu<strong>de</strong> observée jusqu'ici,<br />

le gouvernement se fait représenter lors <strong>de</strong> la<br />

discussion <strong>de</strong> motions d'initiative parlemen<br />

taire, prouve à quel point la question inté<br />

resse les gouvernements confédérés. »<br />

M. Muller, <strong>de</strong> M^iningen, monte ensuite<br />

la tribune pour faire l'exposé <strong>de</strong>s motifs <strong>de</strong>,'<br />

la motion 1 libérale.<br />

M. Mulier propose <strong>de</strong> renvoyer tous les pro<br />

Jets <strong>de</strong> loi à une •commission.<br />

« le chancelier a reconnu lui-même, dit-il<br />

que l'édifice -impérial n'était pas (terminé dans<br />

ses détails intérieurs.<br />

te complice est il bien «n homme t<br />

Paris, 2 décembre.<br />

De Plus en plus, l'opinion s'affirme don-, le<br />

,„,.„('..,. ,1 I iu.pa.-w- Bonsin, que l'an leur<br />

principal dm orinie poiwwa.it bien être une ton»,<br />

nie que l'on désigne a mots couverts ci qui<br />

passe pour Mate douée d'une force peu com-<br />

inuM ' Paris, 2 décembre.<br />

Hier soir, à la fernièM heure, <strong>de</strong>s gens se<br />

prétendant bleu informés annonçaient hanceJ4er<br />

ables ; le<br />

s sa chut*<br />

Con;<br />

sn, voudrait qu'il ;<br />

responsable, <strong>de</strong>s m<br />

; le prince <strong>de</strong> Bismarck<br />

flûte, avait reconnu qu'il<br />

itUtion un pouvoir trop<br />

<strong>de</strong><br />

entre les<br />

tancé<br />

<strong>de</strong>ux<br />

où le<br />

sse /asti<br />

on- doi<br />

ion et oi<br />

mt<br />

0 autre respcnisabili<br />

1 <strong>de</strong>s ministres comi<br />

jrétexte d'économ tes<br />

é absolument <strong>de</strong> rrtt<br />

é incombe é vicie ni-<br />

ée M. Peiletan qui,<br />

et <strong>de</strong> réformes, a<br />

nplir nos arsenauSc<br />

pour comprimer le budget ;. les seuls efforts<br />

(réalisés par lui ont été en faveur d'une flotte<br />

légère soi-disant défensive et dont l'efficacité<br />

est encore à démontrer. »<br />

M. Ferrand conclut que M. Picard, lorsqu'il<br />

aura, terminé l'inventaire dont il a .pris l'heu-<br />

reuse initiative, sera amené à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une<br />

augmentation budgétaire aimueffle <strong>de</strong> plus<br />

ite cent millions pour la marine.<br />

Encore faudra-t-il un certain nombre d'an-<br />

nées et la continuité <strong>de</strong> ces sacrifiées pour<br />

ipei meUro à la marine française, jadis la se-<br />

con<strong>de</strong> du mœàe entier, <strong>de</strong> songer' à se mesu-<br />

ter avec ses rivales.<br />

interview tî-e l'amiral Gorminet<br />

Toulon, 2 décembre.<br />

Trtlerviewé au sujet <strong>de</strong>s approvisionnements<br />

ifu munitions <strong>de</strong> notre flotte, le vlceietmiral<br />

(Gomiinet a déclaré très nettement que les<br />

(aits avancés par le Petit Var sont exacts.<br />

lAprès trois heures <strong>de</strong> combat, nos escadres <strong>de</strong>-<br />

tvraient abandonner la lutte et ne trouveraient<br />

T>as dans nos arsenaux <strong>de</strong> quoi se ravitailler.<br />

L'amiral dit que la situation remonte à une<br />

dizaine d'années., date où l'on changea l'ar-<br />

tillerie.<br />

On recula alors <strong>de</strong>vant l'énorme dépense<br />

nécessitée par la constitution du stock d'ap-<br />

p ro v i s Ionneme nts.<br />

Pour sa part, soit verbalement-, soit par<br />

écrit, comme préfet maritime par intérim à<br />

•Brest et comme commandant en chef <strong>de</strong> l'es-<br />

cadre <strong>de</strong> la -Méditerranée, l'amiral signala le<br />

danger.<br />

L'approvisionnement en munitions n'atteint<br />

pas 50 % du complet et 350.000 kilos <strong>de</strong> gar-<br />

gousses n'ont pu être confectionnées faute <strong>de</strong><br />

iioudr-e.<br />

— Oii a bien fait, a dit l'amiral, d'éclairer<br />

1 opinion publique sur ce point, mais il ne<br />

Haut pas s'affoler.<br />

.^ttvcmerofrnt connaît la situation et<br />

médier dans la me-<br />

gleîenre et- la Kolliu<strong>de</strong><br />

rapjpnoOhées plus étroitement encore par <strong>de</strong>à<br />

L-ens pjus formes? o; plus puissants, au point<br />

<strong>de</strong> vue politique, qug ies simples sentiments<br />

a amitié et <strong>de</strong> respect mutuels sor lesquels re-<br />

posent actuellement las relatif<br />

<strong>de</strong>ux pays.<br />

». La Hollan<strong>de</strong> occupe .une pos<br />

fhique d'une suprême importa-<br />

toujours le but <strong>de</strong> l'Angleterre<br />

rindépendance straitégique.<br />

* H n'y a pas que l'À'ngleieirre d'ailleurs qui<br />

ait ce désir : la Suè<strong>de</strong>, la Korwège et te Dane-<br />

mark ont aussi ta -<br />

l'indépendance cl<br />

u ï ton ;<br />

ice et<br />

d'en :<br />

rn-<br />

fut<br />

trer<br />

dét.<br />

«lier <strong>de</strong>va<br />

mmission,<br />

u<br />

eret a ci<br />

royaunn<br />

vaiiier.<br />

Le député socialiste Le<strong>de</strong>bour prend la pa-<br />

role à son tour.<br />

Il a un véritable succès d'hila.rité : chacune<br />

<strong>de</strong> ses phrases est ponctuée d'éclats <strong>de</strong> rire<br />

qui à certains moments saisissent toute la<br />

salle, aussi bien les ministres que les députés<br />

et- le public.<br />

Ses eritiques à l'égard du régime actuel<br />

sont cependant <strong>de</strong>s plus vives, mais la facilité<br />

avec laquelle lo Parlement se- laisse ainsi aller<br />

à la joie prouve que les esprits sont, calmes.<br />

L'impression est, que les débats n'auront au-<br />

cune -conséquence fâcheuse pour le Bloc ; jus.<br />

qu'à présent, le parti libéral, le centre et le<br />

exposé leur point <strong>de</strong> vue ;<br />

rcore produit qui annonce<br />

ins seront renvoyées à une<br />

soies ers Aiot<br />

Allemands ei Tchèques<br />

Prague, 2 décembre<br />

Les événements qui se déroulent ici, <strong>de</strong>puis<br />

quelques jours, ont pris dans l'après-midi<br />

*J:5tï-i* & moments; dégénéré en véritable<br />

émeute.<br />

C'est ainsi qu'au cours <strong>de</strong>s manifestations<br />

qui se sont produites tuer soir, un escadron <strong>de</strong><br />

dragons a été hué, sifflé, et les manifestants<br />

ont crible les cavaliers <strong>de</strong> projectiles <strong>de</strong> .toute<br />

Lfs. dragons chargèrent alors nu grand<br />

ga.op et sabre au, clair : la fouie, prise <strong>de</strong> pa-<br />

io? "nto« lmn • /* rc ' u 'S' a dans tes rues acl-<br />

ï r î , , ? ai f»eo nombreux groupes ee re-<br />

lorme-ieiw tuentoiet, menaçaient d'à lier incen-<br />

dier les monuments allemands, Université,<br />

théâtre et casino.<br />

Les manifestants se dirigèrent, en effet, vers<br />

un -gymnase allemand, dont ils brisèrent les<br />

vitres, malgré l'intervention <strong>de</strong> la police :<br />

une maison, <strong>de</strong> commerce alleman<strong>de</strong> fut éga-<br />

lement saccagée.<br />

Les combats dans les faubourgs se prolon-<br />

jsquà une heure très avancée <strong>de</strong> la<br />

nuit,<br />

Ce -ma<br />

répit, -les dé<br />

le<br />

tu rt<br />

i TUr, iij<br />

* H Iicures !. samsun. J<br />

SA1LI.I0 ROtTGKT. - A H bourre î, cancer! RaoUl<br />

l'tHtmi d l..il"-i< Ho C iiiit'i tn-ai<br />

GRAND CAl'B FAUKT (nufto 'afaycUç^ Toa»-<br />

Ua soirs. clnfmiatoKTapl'O- Ch»n«oiiieiU com*'» «a*<br />

jproi'i-.iiuiiào iloum toit -il<br />

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