clunion <strong>de</strong>s nouveaux traités do commerce l'Altemncrno, soit immédiatement suivie (In conclusion <strong>de</strong>s treize <strong>de</strong> commerce entre ftissio, la Franco et les F.tats Scandinaves. I>6 Gradjanine exprime un avis analogue. Berne 20 <strong>décembre</strong>, .voir. — Le gouvernement espagnol a <strong>de</strong>mandé la prorogation du traité, <strong>de</strong> oom merco j usqu'au »> juin. ms COLONIES l'aris, 20 <strong>décembre</strong>, soir. — Ou «ait qu'en vertu d'un décret inséré au Journal officiel du 10 dé- cembre, l'ensemble <strong>de</strong>s possessions françaises situées entre la Guinée portugaise et les colo- nies anglaises <strong>de</strong> Lagos, constitue nne colonie gous la dénomination <strong>de</strong> Guinée française et dépendances. Un nouveau décret complétera dans quelques iours l'organisation aie la nouvelle colonie. M le doeteur Ballay sera nommé gouverneur et chargé du protectorat sur le Fouta-Djallon ; M Balfet. administrateur <strong>de</strong> Porto-Novo, sera nommé lieutenant-gouverneur <strong>de</strong>s établisse- ments du golfe <strong>de</strong> Bénin ; enfin, U. Conrturier, actuellement à Konakrj, sera chargé <strong>de</strong> l'admi- nistration directe <strong>de</strong>s rivières du Sud, et M. Desaille, résidant i Grand Bassam, <strong>de</strong> l'admi- nistration <strong>de</strong> la côte d'Ivoire. SANGLANTE Bruxelles, 20 <strong>décembre</strong>, soir.—Une rixe a éclaté, hier soir, dans un café entre les terrastiris fla- mands, employés aux travaux du château <strong>de</strong> Laeken. L'un d'eux a assailli ses camara<strong>de</strong>s à coups <strong>de</strong> couteau. Une bagarre s'en est suivie »n cours do laquelle quatre ouvrière ont été blrjgés 1,'un eux, frappé <strong>de</strong> cinq conps do couteau, est à la <strong>de</strong>rnière extrémité. MORT irim WSPVJK BELGE Bruxelles, î» <strong>décembre</strong>, soir. — M. Victor Jaeobs, ministre d'Etat, est mort, co matin, à midi. ... . . . , , Dépnté d'Anvers, il était ancien ministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong> l'intérienr et <strong>de</strong> l'instrneticn publi- que. Let roi lui avait conféré, en 1ISI, le titre honorifique <strong>de</strong> ministre d'Etat. M. Jaeebs avait jené, comme ministre <strong>de</strong> l'in- térieur et ds l'instruction publique, on rôle très en relief dans le cabinet Maloa <strong>de</strong> 4114. Dopais sa chut» du ministère, il avait jooé, lieutenant <strong>de</strong> M. Wusst», <strong>de</strong> la droite, très actif. comme un rôle XJ 3ST DUEL Budapest to <strong>décembre</strong>. — Le baron Fejervary, ministre <strong>de</strong> la défense nationale, a provoqué èn duel M. Ugron, membre <strong>de</strong> l'oppcsition, à cause <strong>de</strong>s paroles offensantes que oc député a pronon- cées à la séance <strong>de</strong> la Chambre. Les conditions <strong>de</strong> la rencontre sont très gra- ves. Trois balles seront échangées, et, en cas <strong>de</strong> non résultat, le combat <strong>de</strong>vra continuer à l'épée jasqu'à ce qu'un <strong>de</strong>s adversaires soit mis kers ce m bat. Budapesth. 20 <strong>décembre</strong>, soir. — Le duel entre MM. <strong>de</strong> Fojervary, ministre <strong>de</strong> la défense na- tionale et Ugron, a eu lieu à la caserno Fran- çois Joseph. Deux balles ayant été échangées sans résul- tat, un combat au sabre s'est aussitôt en'>-a"-ô au cours duquel les <strong>de</strong>ux adversaires o rît été blessés aux bras. U. <strong>de</strong> Fejervary a été en ou tre blessé à l'oreille. Les témoins ont aussitôt arrêté le combat. Les donx adversaires se sont réconciliés su le terrain. Les Détrousseurs <strong>de</strong> Trains New-York, 2» déetmbre, seir. — Les détrous- seurs <strong>de</strong> trains viennent encore <strong>de</strong> se signaler par un attentat <strong>de</strong>s pins audacieux, snr la ligne <strong>de</strong> Saint-Louis And *>an Francisco Railrod, aux portes mômes da Ssint-I.onis, i'j 1 ï j- Le train-poste partant ds Saint-Lonts pour San Francisco, venait <strong>de</strong> dépasisr les limites <strong>de</strong> la ville, et le mécanicien se dispesait à lancer sa locomotive à toute vapeur, lorsqu'il a aperçu sur le ten<strong>de</strong>r trois malfaiteurs masqués, qui le visaient, ainsi que la chauffeur, avec <strong>de</strong>s revol vers <strong>de</strong> gros calibre. Les malfaiteurs leur ont enjoint alors, sous peine <strong>de</strong> mort, d'arrêter le train, avant d'arriver à la petite station dt Gleudale. Dès que le train s'est arrêté, trois autres malfaiteurs, embusqués sur le bord <strong>de</strong> la voie, et armés <strong>de</strong> carabines répétition, ont tiré quelques coups <strong>de</strong> feu, afin d'intimi<strong>de</strong>r le mécanicien, le chauffeur, les au- tres employés du train, et même les voyageurs. Ordre a été donné au mécanicien et an chauf- feur <strong>de</strong> <strong>de</strong>scendre et, tandis que <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>» mal- faiteurs les gardaient en les couelunt en joue avec leurs carabines; les quatre antres s» diri- geaient rapi<strong>de</strong>ment vers le wagon do la cempa- gnie <strong>de</strong>s Messageries Adaais. Surpris <strong>de</strong> ce quo ce train s'arrêtât, l'agent <strong>de</strong> la compagnie <strong>de</strong>s Messageries, nommé Mul- renen avait entrouvert la porte <strong>de</strong> son wagon, pour se rendre compte <strong>de</strong> ce qui se passait ; mais en apercevant les malfaiteurs, il s'est em- pressé <strong>de</strong> fermsr la perte et <strong>de</strong> so verrouiller. Précaution inutile : les détrousseurs da trains, qui ont définitivement adopté <strong>de</strong>puis qneiques temps l'emploi d* la dynamite, ont fait sauter aussitôt la porte. L'explosion a été si violente que le wagon a été partiellement démoli. Les quatre malfaiteurs ont sauté aussitôt dans le wagon. Mulrenen quoique déjà grièvement blessé par les éclats <strong>de</strong> la porte brisée a essayé <strong>de</strong> leur résister, mais les quatre malfaiteurs se jetant simultanément snr lui, l'ont frappé à la tête à coups <strong>de</strong> crosses <strong>de</strong> revolver, jusqu'à ce qu'il a eu perdu connaissance, puii, ils ont fait sauter, avec <strong>de</strong> la. dynamite, le coffre fort <strong>de</strong> la compa- gnie <strong>de</strong>s Messageries et se sont emparés <strong>de</strong> tout l'argent qu'il renfermait. On ne connaît pas encere le chiffre exact <strong>de</strong> la somme prise ainsi par les malfaiteurs ; mais en sait positivement qu'elle s'élève à 15,»eo livres sterlin pour le rneias. Pendant ce temps, quelques employés d et quelques voyageurs ont essayé d'alloi_ vrer le mécanicien et le chauffeur, mais ils ont été couchés en jeue anssitôt avec uae carabine à répétition par un autre malfaiteur, qai sur veillait les wageas <strong>de</strong> voyageurs. Les malfai teurs est encere envahi la wagon-poste et se sont emparés d'une quantité <strong>de</strong> lettres et pa> quets oi registres. Pais, à an coup <strong>de</strong> siffiet, tous les malfaiteurs ie sent sauvés dans les beis voisins. LES ETUDIANTS DE MONTPELLIER Montpellier, 20 <strong>décembre</strong>, soir. — Dans une réu- nion <strong>de</strong>s doyens <strong>de</strong>s faealtés, provoquée par la recteur pour s'oecnper <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts sarvenus entre les étudiants ot la polies, en a décidé <strong>de</strong> soa- tenir les étudiants d«nt les délégués porteront landi matin, au préfet, les doléances. NOUVELLES MILITAIRES Pans, ÎO <strong>décembre</strong>, soir. — Pur décision minis- térielle : trais -i 9 r''- ' ,l L'D.OTàamn i.li OTl««K M. la général <strong>de</strong> briga<strong>de</strong> baron Faverot <strong>de</strong> Rerbrech, commandant la 4e briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> dragons, 4e division <strong>de</strong> cavalerie est nommé adjoint à l'inspecteur général permanent <strong>de</strong>s remontes, en remplacement <strong>de</strong> M. lé général <strong>de</strong> briga<strong>de</strong> De lorme, admis dans la section do réserve. M. le général <strong>de</strong> briga<strong>de</strong> le baron Faverot <strong>de</strong> Kerbrech, adjoint à l'inspecteur général perma- nent <strong>de</strong>s remontes, est nommé membre <strong>de</strong>s co- mités techniques <strong>de</strong> l'infanterie, <strong>de</strong> la cavalerie et <strong>de</strong> la gendarmerie, en remplacement <strong>de</strong> M. le général do briga<strong>de</strong> Delorme, admis dans la sec- tion <strong>de</strong> réserve. • . i,
Le char reste dans le bournier lorsque, pour l'en sortir, chaque mulet tire en sens contraire. plus le croyant s'avance vers la tembe, plus il voit le bonheur se rapprocher <strong>de</strong> lui. CHRONIQUE LOCALE CALENDRIER Lundi <strong>21</strong> <strong>décembre</strong> : saint Thomas-d'Aquia., Fête à souhaiter : saint Tves. Lune : P. L. le 4ï, D. Q. le î». Soleil : lev. 7 h. SS, coueh. 4 h. *4. Ephéméri<strong>de</strong>s, — 1*39. *• Naissance du poète Ra«in«- .... A partir du 1" janvier 1892, le journal sera imprimé en caractères neufs. L'Arche <strong>de</strong> Noé. — La Bible nous dit que Noé mit cent ans pour construire son ar- ^Réjouissons-nous, cet âge heureux va revenir l'Arche <strong>de</strong> Noé qui s'élève dans nos murs, êmùle <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>vancière, doit contenir dans ses plumes tous les produits nourriciers <strong>de</strong> la con- A quand donc le jour ovi le squelette géant nue l'on nemme le nouveau marché <strong>de</strong> la place Victor Hngo, verra ea Sgran<strong>de</strong> carcasse en état d'abriter sous son toit protecteur, les canards, poulets, carottes, navets et autres légumes municipaux indispensables aux besoins <strong>de</strong> nos concitoyens ? C est en vatn que nous cherchons à nous rendre compte <strong>de</strong> l'époque vers laquelle ce prodige pourra êtro accompli. Le monstre d» fer est là, attendant qne la main <strong>de</strong>s hommes consoli<strong>de</strong> ses poutrelles, ajuste <strong>de</strong>s boulons, couvre <strong>de</strong> zine son erâne dénudé, travaille, scie, cogne et mon • tant <strong>de</strong>s fondations au faîte, donne à cette construction nn corps et une vie. Mois on peut en vain ajuster un lorgnon, voir même une lorgnette, une longue vue; il faut un télescope pour arriver à découvrir après <strong>de</strong> longues recherches l'unique ouvrier qui va et vient dans l'immense chantier. Quelquefois ils sont <strong>de</strong>ux, trois, si vous en voyez quatre, soyez contents, vous pourrez croire à un achèvement prochain. Non, la besogne marche avec une lenteur qui nargué dédaigneusement la date du 81 mars, époque à laquelle les travaux doivent être terminés. Un jour, à la suite <strong>de</strong> la visite du chef <strong>de</strong> l'Etat, un mouvement extraordinaire se produisit. Les portes du chantier, gran<strong>de</strong>s ouvertes, laissèrent apercevoir d'immenses piliers <strong>de</strong> fer couchés sur le sol, prêts à apporter le concours <strong>de</strong> leur robuste élégance à 1 ornementation <strong>de</strong> l'édifice; les ouvriers couraient sur la toiture, les marteaux frappaient, l'animation était gran<strong>de</strong>. Les voisins, émus <strong>de</strong> ce tintamarre, furent appeler d'autres voisins pour se rendre compte quel pouvait bien être le motif <strong>de</strong> ce mouvement inusité. Il en vint <strong>de</strong> plusieurs lieues à la ron<strong>de</strong>. Touchés <strong>de</strong> l'entrain <strong>de</strong>s travailleurs et se croyant à la fin <strong>de</strong> leurs maux, ils applaudirent avec la même ar<strong>de</strong>ur que nous voyons, chaque soir, au Capitole, fêter le mystique chevalier Lohengrin ; mais ce fut tout. Depuis eette misérable journée, tout est re<strong>de</strong>venu silencieux autour du bâtiment squelette, et c'est à peine si l'écho répercute lo bruit que font les quelques ouvriers employés dans 09 chantier. En marchant à cette allure, le temps qu'employa Noé sera distance <strong>de</strong> beaucoup ; ce se sera pas cent ans qu'il faudra, mais bien mille. Les générations pourront donc examiner tout à loisir l'emplacement que les cigognes se proposent, dit-on, <strong>de</strong> choisir pour y construire leurs nids. Mystification ? —- La Sud-Ouest et la Dépêche anuonçent qu'un individu pouvant être soupçonné d'être l'assassin <strong>de</strong> la baronne Del lard (crime du boulevard du Temple), aurait Séjourné à <strong>Toulouse</strong> <strong>de</strong>puis le 5 <strong>décembre</strong>. Nos confrères publient <strong>de</strong> nombreux détails sur les allées et vennes <strong>de</strong> cet inconnu qu'on « n'a point revu » et qui n'a pas dit son vrai nom. • Sans mettre en doute les renseignements très intéressants qu'on nous donne à ce sujet, nous nous <strong>de</strong>mandons s'il n'y aurait pas un rapprochement à établir entre cette alerte et le fait suivant : Tout récemment, un individu qui prenait ses repas <strong>de</strong>puis quelques jours seulement, dans un restaurant du boolevard <strong>de</strong> Strasbourg déela rait, au cours d'une discussion qu'il avait avec la patronne, qu'il était l'assassin <strong>de</strong> la baronne Dellard et qu'il allait immédiatement se consti tuer prisonnier. Stupéfaction <strong>de</strong> la propriétaire du restaurant qui ne pût s'empêeher <strong>de</strong> lui répondre tout émue : — Mais si cela est vrai, il est bien étonnant que vous l'avouiez ! La personne en question répliqua sur un ton tragique et qui semblait sincère. —- J'ai lutté aussi longtemps que possible contre les remords qui m'assiègent, mais au jonrd'hui, je veux tout révéler, je veux tout dire à la justice ; le crime abominable que j'ai commis, pèse trop sur ma conscience... Adieu ' L'inconnu disparut. La maîtresse <strong>de</strong> l'hôtel raccont» aussitôt 1 fait à tous ses voisins, et le bruit courut dans lo quartier que l'assassin du boulevard du Templ 8e trouvait à <strong>Toulouse</strong>. N'était-ce pas un joyeux fumiste qui avait v oulu se moquer <strong>de</strong> la propriétaire du restau rant? Et ne serait-ce pas le point <strong>de</strong> départ <strong>de</strong> . découverte à sensation que rapportent le Sud Ouest et la Dépêche. • Tout nous porte à le croire. En tous cas, quelques-uns <strong>de</strong>s détails fournis par nos confrères ne sont pas exacts. La Dépêche prétend que l'inconnu aurait été te jeudi, entrant dans la maison Mazet, coif- ur, 13, rue <strong>de</strong>s Chapeliers. ,Or, nous pouvons affirmer que Mme Mazet * a nullement vendu <strong>de</strong>s cravates à un inconn ia j 01 " 1160 (le .)eu,li , comme le rapporte la "*Pf he - Mme Mazet se rappelle parfaitement que utes les personnes qui lui en ont acheté c ' ou r là, étaient <strong>de</strong>s clients qu'elle connaissait cl iNous craignons fort que nos confrères n'aient -e victimes d'une mystification. cal La coopérative militaire — Le loaffec^ 9 ,, 1 '^ 8 , 001 ^ 10 ', C0 °P érativs militaire avait établit dansl ? e «lu Taur, non loin <strong>de</strong> son c{at issement principal, au service <strong>de</strong> la bouri« „ ' ! e trouva 't insuffisant; aussi la bouchelois °? éra "? été tr^P"tée dans la rue es P ros <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Esquille. Ce nouveau local est très vaste et très bien aménagé. La boulangerio coopérative vient d'être inauguréo dans un magasin contigu. — Hier dimanche a eu lieu, au Capitole, dans la salle du conseil municipal, la réunion publique provoquée par un groupe <strong>de</strong> commerçants ot d'industriels <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>. L'assistance était peu nombreuse. Cola tientil à ce que la réunion <strong>de</strong>vant avoir lieu au Conservatoire a été tenue au <strong>de</strong>rnier moment au Capitole ? La commission d'initiative prend place au bureau : MM. Lajous et Séran, boulangers, Ruffiô et Marty, bouchers, Meilhand, marchand-tailleur. M. Lajous prési<strong>de</strong>nt, dit quo la question pour laquelle on se réunit est très importante, nonseulement pour lo commerce local, mais encore pour les négociants <strong>de</strong>s autres villes : l'Association <strong>de</strong>s officiers établie à <strong>Toulouse</strong>, aura bientôt <strong>de</strong>s succursales ailleurs. U donne la parole à M. Séran, rapporteur, qui expose la situation faite au commerce local, par lo fait <strong>de</strong> la Coopérative militaire, rapport que nous publierons <strong>de</strong>main. Les membres du tribunal et <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> commerce avaient, paraît-il, été invités à cette réunion. M. Cugno, boulanger, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quo ces <strong>de</strong>rniers qui Bont présents dans la salle, fassent connaître leur opinion. Personne ne répond. M. Cugno en conclut qu'ils ne sont pas <strong>de</strong> leur avis et propos» <strong>de</strong> choisir pour le scrutin <strong>de</strong> ballottage aux élections du tribunal <strong>de</strong> commerce qui auront lieu dimanche prochain, <strong>de</strong>s candidats favorables à leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, candidats que patronneraient et pour lesquels voteraient les commerçants réunis. M. Séran pense qu'il faut avant nommer une cemmission qui interroger les candidats, et s'ils ne pensent pas comme eux on en désignera d'autres. Un assistant qui, dit-il, s'occupe <strong>de</strong> vêtements militaires, voudrait que l'on n'insistât pas trop sur co genre <strong>de</strong> fournitures, tous les tailleurs ne pouvant pas confectionner ces vôtements- M. Séran explique que c'est dé tous les vête- ments, ceux <strong>de</strong> pékins surtout, dont l'on parlera et pour lesquels l'oo ne voudrait pas la fourniture par une coopérative, La séance suspendue un instant pourvoir si quelques membres du tribunal ou <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> commerce ne sont pas arrivés pour répondre à la question posée par M. Cugno, est reprise et levée après le vote <strong>de</strong> l'ordre du jour suivant : Les commerçants et industriels <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, réunis en assemblée générale le dimanche î» <strong>décembre</strong> <strong>1891</strong>, dans une <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> la mairie, invitent M. le préfet <strong>de</strong> la Haute-Garonne, M. le maire <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, et MM. les membres <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> commerce vouloir bien transmestre aux|ministres compétents leurs doléances et la situation critique qui leur est faite par la création à <strong>Toulouse</strong> <strong>de</strong>s coopératives militaires et assimilés. » Il a été en outre décidé qu'une nouvelle réunion aurait lieu jeudi prochain pour la lecture et la signature <strong>de</strong> la pétition et aussi pour faire choix <strong>de</strong> candidats pour le tribunal <strong>de</strong> commerce, si MM. Campech, Seguin, Fauré, Gérard, Puig, Arnaud et Ancely ne partagaient pas leur manière <strong>de</strong> voir au sujet <strong>de</strong>s coopératives. M. Altroff a fait remarquer que la commission d'initiative pouvait seule continuer sa campagne. A quoi M. Cugno a répondu que si on marchait d'accord avec les membres du tribunal et <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> commf rce <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> — qui seraient sûrement consultés par l'administration — la réussite était certaine. Les ouvriers et ouvrières <strong>de</strong> l'habillement et coiffure <strong>de</strong> l'équipement militaire se sont réunis, hier dimanche, dans l'ai rèsmidi, au Capitole, salle <strong>de</strong>s mariages. Au bureau: MM. Bonnemaison, prési<strong>de</strong>nt, Sirara, secrétaire, Lebail et Marignière, délégués, ainsi que Mme Victorine Cambigues. M. le prési<strong>de</strong>nt expose aux assistants le but <strong>de</strong> la réunion. En vue d'enrayer le chômage dont les ouvriers et ouvrières sont menacés, il croit utile d'adresser au ministre compétent une pétition afin d'éviter le renvoi <strong>de</strong> plusieurs ouvriers et ouvrières. La pétition suivante est immédiatement rédi- \ gée et aussitôt signée : i Les soussignés, ouvriers et ouvrières <strong>de</strong> l'équipement militaire <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, prennent la liberté <strong>de</strong> recourir à votre bienveillance pour améliorer leur situation réellement dierne d'intérêt. >> Par suite d'une diminution dans le chiffre <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s trimestrielles en <strong>1891</strong>, un grand nombre d'ouvriers et d'ouvrières ont été congédiés. On parlait même d'en renvoyer encore d'autres parce que la comman<strong>de</strong> du premier trimestre rie 1893 était bien au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>là moyenne <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte. « A l'approche <strong>de</strong> l'hiver, cette menace' <strong>de</strong> chômage cause le désespoir <strong>de</strong>s familles d'ouvriers et d'ouvrières qui n'ont .que leur travail <strong>de</strong> l'équipement pour gagner leurpaint. » Il vous sera facile, monsieur le ministre, <strong>de</strong> porter remè<strong>de</strong> à cette situation précaire en augmentant le chiffre <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s du 1" trimestre 189S et <strong>de</strong>s autres trimestres <strong>de</strong> l'année. Nous sommes <strong>de</strong>s travailleurs honnêtes, <strong>de</strong>s pères et mères <strong>de</strong> famille qui ont l'habitu<strong>de</strong> du travail spécial <strong>de</strong> l'équipement. Nous ne pou vons pas trouver ailleurs un genre <strong>de</strong> travail i<strong>de</strong>ntique et l'Etat no pourrait pis trouver <strong>de</strong>s serviteurs plus dévoués. » Confiants dans votre haute sollicitu<strong>de</strong> pour la classe ouvrière,, dont vous avez promis <strong>de</strong> prendre les intérêts en main, nous vous prions, monsieur le ministre, <strong>de</strong> nous accor<strong>de</strong>r le travail que nous réclamons avec confiance en vous assurant <strong>de</strong> notre profon<strong>de</strong> reconnaissance.» L'Express du Midi, connaissant la situation dès pétitionnaires*, tous dignes du plus grand intérêt, souhaite, ar<strong>de</strong>mment que leur suplique soit favorablement accueillie, mais nous n'osons l'espérer, nos gouvernants ayant d'autres soucis que celui <strong>de</strong> s'occuper <strong>de</strong> braves ouvriers qui supplient que l'on ne leur enlève paB le travail qui donne du pain à eux et à leurs enfants. M. I.oubeau, délégué <strong>de</strong>s charrons a l'Union dos syndicats, dit que cette pétition serait peutêtre plutôt priso en considération si elle était appuyée par le bureau <strong>de</strong>s syndicats <strong>de</strong>s corporations <strong>de</strong> la Bourse du travail, qui représentent a-t-il ajouté, quatre mille ouvriers. Les intéressés se rangent a cet avis. Le concert offert, hier, dimanche, à 2 heures, dans la gran<strong>de</strong> salle du Conservatoire, par 1 Association <strong>de</strong>s étudiants à ses membres honoraires, avait attiré une assistanco <strong>de</strong>s plus nombreuses et <strong>de</strong>s plus élégantes. Les principaux artistes <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>ux théâtres avaient gracieusemént répondu à l'invitation qui leur avait été adressée par les étudiants. Adresser <strong>de</strong>s éloges à chacun d'eux serait répéter co que nous faisons tous les jours dans notre courrier artistique. U nous suffira done <strong>de</strong> nommer MM. Athès et Chauvreau, du t héâtro du Capitole, Mme» Rozé-Leprince, Détaille, Carré, et MM. Carpentier, Dambrino, Dubuisson, »Valot et Marquetti, du théâtre <strong>de</strong>s Variétés. Tous out rivalisé <strong>de</strong> talent et d'entrain. Ajoutons à ce programme, si varié et si attrayant, <strong>de</strong>ux morceaux <strong>de</strong> piano, délicieusement exécutés par Mlle Marie, et une tarentelle pour flûte par M. Lavergne, avec accompagnement <strong>de</strong> quatuor à cor<strong>de</strong>s par MM. Labor<strong>de</strong>, Lacroix, Maurecb et Vié, <strong>de</strong>s amateurs distingués. Tous nos compliments à l'association <strong>de</strong>s étudiants, qui avait oaganisé cette matinée charmante, très réussie et très connue, comme toutes les fêtes où la jeunesse <strong>de</strong>s éco'es apporte son concours et son irrésistible entrain. A la rue Bayard. — Un <strong>de</strong>mi bon point à la municipalité ! L'Express a signalé la mauvaise confection du béton employé à la construction <strong>de</strong> l'aqueduc <strong>de</strong> la rue Bayard. Nous disions que le gravier dont on se servait était d'un diamètre trop fort et qu'avant son emploi, il n'était pas lavé. Nos observations étaient justes, puisqu'on a essayé <strong>de</strong> faire croire que l'on procédait comme nous le <strong>de</strong>mandions. Depuis, nous avons pu constater, en effet, qu'un simulacre <strong>de</strong> lavage du g-ravier était opéré. Nous disons simulacre, car le lavage n'est pas fait sur <strong>de</strong>s brouettes à claire-voie, mais en tas, par terre. De plus, on emploie toujours du gros gravier, bien qu'on ait à côté un tas <strong>de</strong> cailloux <strong>de</strong> forte dimension mis à part, ce qui fait supposer qu'un triage a été fait. Nominations universitaires. — Parmi les nominations publiées hier dans le Bulletin <strong>de</strong> l'instruction publique, nous relevons les suivantes intéressant la Haute-Garonne : M. Belaygue, licencié ôs-sciences mathémathiques et ôs-seiences physiques, ancien boursier d'agrégation, est chargé à titre <strong>de</strong> suppléant <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> maître répétiteur (îe classe), au lycée <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> pendant la durée du congé accordé à M. Armand Pouget. M. Bertrand, bachelier ès lettres et ès sciences maître répétiteur (îe claess) au lycée <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, est nommé maître répétiteur (1re classe) au dit lycée -, eette décision aura son effet à dater du 1er novembre <strong>1891</strong>. M. Cassé, bachelier ès lettres , ancien maître répétiteur au collège <strong>de</strong> Saint Gau<strong>de</strong>ns , en congé, est chargé, à titre <strong>de</strong> suppléant, <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> maître répétiteur (Se classe), au lycée d'Auch, -pendant la durée <strong>de</strong>là délégation confiée à M. Sabardu au collège <strong>de</strong> Bagnères <strong>de</strong>- Bigorre. M. Goudal, licencié ès lettres, maître répétiteur <strong>de</strong> îe classe au lycée <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, est nommé maître répétiteur <strong>de</strong> 1re classe audit lycée. Cette décision aura son effet à dater du 1er décembro <strong>1891</strong>. M. Mourgues, bachelier ès lettres, maître répétiteur (îe classe) au lycée <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, est nonmé maître répétiteur (1re classe) audit lycée cette décision aura son effet à dater du 1er octobre <strong>1891</strong>. Les prochaines assises. — La session qui doit s'ouvrir à <strong>Toulouse</strong> le 15 février prochain sera présidée par M. le conseiller <strong>de</strong> Para<strong>de</strong>, avec MM. les conseillers Simonet et Jordain, eomme assesseurs. « L'ancien prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Castres, dit la Gazette dts Tribunaux, y fera ses premières armes comme directeur <strong>de</strong>s débats au grand eriminel, et nous sommes certains qu'il saura faire apprécier dans ces nouvelles fonctions toutes les qualités qui lui valurent un siège à la Cour. Les régiments du !f e corps d'armée. — Un <strong>de</strong> nos compatriotes, M. Louis Jolivet, a eu la très heureuse idée <strong>de</strong> réunir, en un volume, les historiques sommaires <strong>de</strong> tous les régiments composant notre corps d'armée : Champagne (1 5G9), Normandie (1615), Marine (1 635), Flandre et Cambrésis (1597-1776), Bourgogne (1 068), Foix (1 684), Clare et Berwick (1690- 1698), Auxerrois, Agenais et Charollais (1692), Tessé-Dragons (H74), Chasseurs <strong>de</strong> Lorraine (1788) : tels sont les noms <strong>de</strong>s ancêtres <strong>de</strong>s 7e, 9e, lie, 20, 89e, 83e, 88e et 126e<strong>de</strong> ligne, du 10e dragons et du 9e chasseurs ; telles sont aussi les lointaines époques auxquelles remontent les origines <strong>de</strong> ces corps. Quant aux 18e et 23e d'artillerie et au 17e escadron du train, leur création est <strong>de</strong> beaucoup plus récente. Les historiques <strong>de</strong> tous ces corps, <strong>de</strong>puis leur formation jusqu'à nos jours , ont été parfaitement résumés par M. Louis Jolivet, qui ne s'est pas borné à donner une sèche nomenclature <strong>de</strong> noms et <strong>de</strong> dates, mais qui s'est attaché surtout à en rendre la lecture aussi instructive qu'intéressante. Ces historiques, d'une rigoureuse exactitu<strong>de</strong>, sont précédés d'une Notice sur le 17e corps d'armée, donnant, entre autres détails, les noms et la situation actuelle <strong>de</strong>s généraux qui se sont suc cédé dans son comman<strong>de</strong>ment, et se terminant par uno biographie <strong>de</strong> M. le général Warnet. Ajoutons que M. Jolivet est également l'auteur d'une remarquable Etu<strong>de</strong> sur la réorganisation <strong>de</strong>s personnels administratifs <strong>de</strong> l'armée, dont les idées, toutes nouvelles, out fait l'objet, en avril et juin <strong>de</strong>rniers, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux propositions <strong>de</strong> loi, déposées par M. Beauquier, député duDoubs, et Gotteron, député <strong>de</strong> la Haute-Vienne. Les régiments du 17» corps d'armée, édités par M. Ed. Privât, libraire-éditeur, 45, rue c Tourneurs, <strong>Toulouse</strong>, forment un joli volume in-8», <strong>de</strong> S30 pages. Prix: 2 francs. Nous sommes sûrs qu'il obtiendra un grand succès et nous félicitons l'auteur, M. Louis Jolivet, d'avoir si bien réussi un travail aussi compliqué et aussi intéressant. L'état sanitaire. — Parmi les causes qui out amené los décès qui se sont produits à Ton louse du 8 au 14 <strong>décembre</strong>, nous relevons les chiffres suivants dans la Gazette <strong>de</strong>s hôpitaux : fièvre typhoï<strong>de</strong>, î ; tuberculoso pulmonaire, autres tuberculoses, 2 ; cancer, 1 ; congestion et hémorrhagie cérébrales, 8; ramollissement cérébral, 7 ; paralysies, 1 ; 7 maladies organiques du cœur ; affections <strong>de</strong>s artères, 1 -, 8 bronchites aiguës; broncho-pneumonie, 1 ; pneumo nie, 5; congestions pulmonaires; 3; autres affections pulmonaires, 1 ; entérite, 1 ; obstructions intestinales, 1 -, péritonite, 3 ; affections <strong>de</strong>s reitis, 1 ; mort-nés, 4 ; naissance avant terme, 1 ; débilité congénitale et sclérème, 4 ; fractures et luxations. 1 ; causes diverses, 1. Au total : 69 décès (33 hommes et 30 femmes.) Mortalité moyenne do la semaine par mille, 0,406. A signaler doux cas do fièvre typhoï<strong>de</strong> et une légère recru<strong>de</strong>scence <strong>de</strong>s affections pulmonaires. 1 paquet do linge déposé dans le couloir du rez-<strong>de</strong>-chaussée do la maison portant le numéro 1G do la rue <strong>de</strong> la Pomme a été dérobé au préjudice d'une blanchisscuso, Marie Rouanet, avenue <strong>de</strong> la Patte-d'Oie. — Un inconnu a dérobé nn baril do pétrole dans la cour <strong>de</strong> l'épicerie <strong>de</strong> la dame Pezet, rue <strong>de</strong> la Colombette, 10. — La damo Thermes, domiciliée route <strong>de</strong> Castres, 10, a raconté aux sergents <strong>de</strong> ville do la place Dupuy qu'elle ne pouvait tenir do colliers à son chien mouton : elle affirme qu'en moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois on a volé six parures à la pauvre bête. — On a procédé à l'arrestation do la. domestique d'un bijoutier do la rue <strong>de</strong>s Filatieis. Cette domestique nommée Marie Bénazet et âgée <strong>de</strong> Jî ans, avait contracté îa fi cheuse_ habitu<strong>de</strong> do soustraire, le matin, quelques pièces <strong>de</strong> monnaie dans la poche du gilet <strong>de</strong> son patron. Elle a été pincée, hier, son maître ayant employé — les vieux moyens réussissent toujours — le truc <strong>de</strong> la marque préalable <strong>de</strong>s pièces qu'il savait <strong>de</strong>voir lui être volées. Grivèlerie. — Trois individus étrangers à <strong>Toulouse</strong> se présentaient hier soir, dimanche, dans un restaurant situé au numéro 38 do la rue Riquet. Ils commandèrent un bon dîner qui leur fut aussitôt servi et auquel, Bi nous en croyons l'hôtesse, rien ne manqua. Quand vint le quart-d'heure <strong>de</strong> Rabelais, nos trois dîneurs déclarèrent tranquillement qu'ils n'avaient pas lo sou et la prièrent <strong>de</strong> les faire arrêter parce que, dirent-ils, nous resterons quelque temps en prison où nous gagnerons <strong>de</strong> quoi vous payer, ce que nous no manquerons pas <strong>de</strong> faire à notre sortie <strong>de</strong> la maison d'arrêt. Des sergents <strong>de</strong> ville immédiatement requis, arrêtèrent ces trois filous qui, mis au violon, seront tenus à la disposition <strong>de</strong> M, le commissaire central. Sommaire du numéro du 10 <strong>décembre</strong> <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> (Paul-Edouard Privât éditeur) : Leçons d'ouverture à la Faculté <strong>de</strong>s lettres. Faculté <strong>de</strong> droit. — Récompenses aux lauréats. — Thèses. Bibliographie : Les Archives municipales <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, par M. Roschach. Un livre d'un ancien professeur <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>. Nouvelles universitaires. Informations, Etat civil da 19 <strong>décembre</strong> : Décès. — Louis Pellefigues, 77 ans, rue d es Près, 24. — François Camboulives, ÎS ans, à Lalan<strong>de</strong>. — Ardène, veuve Cardé, 75 ans, allée Lafayette, 34. — Louise-Alexandrme Delcroix, 48 ans, boulevard Carnot, 36. — François Sentenac, 7î ans, rue Peyrousset, 20. — Leu<strong>de</strong>, épouse Attané, 42 ans, rue d'Embarthe, 4 bis. — Arrouy, épouse Barthe, 60 ans, rue Saint- Joseph, 14. — Hôtel-Dieu, 4. — Hospice <strong>de</strong> la Grave, 1. Publications <strong>de</strong> mariage du 1 3 <strong>décembre</strong> <strong>1891</strong> : Paul Anduze, sacristain, rue <strong>de</strong> la Daura<strong>de</strong>, S, et Rose Cornus, domestique, rua <strong>de</strong>s Paradoux, 84. — Hippolyte Arqué, facteur <strong>de</strong>s postes, à Daumazan, et Appolonie Coutenceau, cuisinière, rue llempart-Saint-Etienue. — Eugène Bénazet, cultivateur, à Caatelnaudary, et Julie Bardy, domestique, place Mage, 38. — Joseph Benne, serrurier, petite rue Riquet, 10, et Jeanne Taché, fleuriste, faubourg Bonnefoy, 173. — Jean Barthère, tailleur <strong>de</strong> pierres, rue Gravette- Saint-Michel, et Jeanne Dscaux, couturière, rue Notre-Dame, 16. — Bernard Bringuier, jardinier, à Croix-Daura<strong>de</strong>, et Marie Millet, sans profession, même quartier. Louis Chalat, menuisier, rue du Peyrou, 17, et Rose Lafore, lingère, rue <strong>de</strong>s Salenques, 2. — Bertrand Duboy, cultivateur, à Colomiers, et Marie Viguier, ménagère, quartier Lar<strong>de</strong>nne.— Noël Germa, lithographe, place Roquet, 8,.et arie Carrère, sans profession, impasse <strong>de</strong>s Minimes. — André Junca, lieutenant au 23» d'ar tillerie, à <strong>Toulouse</strong>, et Marie-Louise Granger, sans profession, à Argclôs-sur-Mer. — Romain Lafon, voyageur <strong>de</strong> commerce, rue <strong>de</strong> Metz, 11, et Marie Bras, sans profession, à Villefranche (Aveyron). — Jean Lagar<strong>de</strong>, cultivateur, à Croix-Daura<strong>de</strong>, et Antoinette Laffont. sans pro-^ fession, même quartier. — Arnaud Lannes," passementier, avenue <strong>de</strong> Muret 233, et Claire Déjean. tailleuse, avenue <strong>de</strong> Muret, 135. — Germain Lapalu, vermicellier,allée Saint-Agne, et Marie Pôrier, sans profession, allée Saint- Agne. Henri Meilhon, place Saint-Georges, 16, et Louise Fiquet, sans profession, rue <strong>de</strong> l'Inquisition, 19. — Ernest Michaud, comptable, rue Bayard, 42, ot Marie Bonnafous, sans profession, place Lafayette, 8. — Emile Orth, galochier, à Saurat (Ariège), et Emilie Jannouy, sans profession, même lieu. — Georges Oubradous, représentant <strong>de</strong> commerce, rue Saint-Bertrand, 41, et Augustino Carboué, sans profession, même maison. — Jean-Paul Saint-Blancat, voyageur <strong>de</strong> commerce, rue du Poids-<strong>de</strong>-l'Huile, 1, et Mathil<strong>de</strong> Assémat, sans profession, à Pont<strong>de</strong>-Larn (Tarn). — Louis Taché, typographe, faubourg Bonnefoy, 173, et Jeanne Laporte, sans profession, même faubourg. SPECTACLES ET CONCERTS Lundi <strong>21</strong> <strong>décembre</strong> <strong>1891</strong> THEATRE DES VARIETES. — Ce soir à h. 1|2. Les douze femmes <strong>de</strong> Japhet, opérette en 8 actes. On commencera par Martyre, pièce dramatique en 5 actes. Demain le Petit Duc, opérette en 3 actes. THEATRE DES NOUVEAUTES. — Tous les soirs spectacle-concert. ARIÈGE Foix. — Concert <strong>de</strong> bienfaisance. — Ls succès do la soirée d'hier a dépassé nos espérances. Dès huit heures la salle du Casino était envahie. Du parterre au paradis tout était comble. MM. Doumenjou, l'iisquicr et lo capitaine Delosges, qui avaient organisé ce concert, ont droit au plus chau<strong>de</strong>s félicitations <strong>de</strong> la population fuxéenne. Nos félicitations également aux artistes qui ont bien voulu prêter leur gracieux concours à cetto fête <strong>de</strong> charité. Mllo Dolorôs Rigaud, tour a tour sentimen - taie, ingénue et patriote, a été parfaite. Lo Conservatoire <strong>de</strong>s oisiaux (chanson patoise), LMmottr <strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés frileux, etc. , qu'elle a chantés avec tant do grâce ont soulevé <strong>de</strong>s tonnerres d'applaudissements. Son monologue l'Alsacien, e. fait battre tous les cœurs. Les applaudissements n'ont pas manqué non plts a MM. Moreau, Fournier ot Chapelet. La Séréna<strong>de</strong> <strong>de</strong> Brqga, chantée par ma<strong>de</strong>moiselle Danjean ot accompagnée par MM. Bailhao et Darquier. a charmé toute la salle. Un petit acci<strong>de</strong>nt sans gravité aucune interrompit la charmante virtuose. Une lampe; mal vissée sans doute, a pris feu intérieurement et a produit une certaine émotion parmi les spectateurs. Madame Francal, MM. Bailhac-Fages et Badin, sont <strong>de</strong>s musiciens hors ligne, ils ont été très applaudis et rappelés plusieurs fois, L'Harmonie Fuxéenne et l'Orphéon ont récolté, comme on le <strong>de</strong>vine, <strong>de</strong> nouveaux et nombreux 1111 1*1 ors En u'n mot, la fêté a été superbe et surtout fructueuse ; les pauvres seront contents. La soirée s'est terminée par le tirago <strong>de</strong> la tombola, Nous publierons <strong>de</strong>main le produit du concert ainsi que la liste <strong>de</strong>s numéros gagnants. Triste nouvelle. — Un grand malheur nous a privés, au concert, <strong>de</strong> la présence do M, le capitaine Delosges : il avait reçu dans la journée uu télégramme lui annonçant la mort <strong>de</strong> sa mère. Nous le prions d'agréer nss plus sincères compliments <strong>de</strong> condoléance. Saint-Girons. — Nominations universitaires. — M. Martin, professeur do rhétorique et secon<strong>de</strong> (1er ordre, 4e classe) au collège <strong>de</strong> Saint- Girons, est nommé professeur do lettres (môme ordre, môme classe] au collège do Saint-Dié. M. Labor<strong>de</strong>-Vergez, chargé à titre <strong>de</strong>suppléant <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> professeur <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> et troisième (1er ordre, Se classe) au collège <strong>de</strong> Bagnères-<strong>de</strong>-Bigorre, est nommé professeur <strong>de</strong> lettres (même ordre, mémo classe) au collège <strong>de</strong> Saint- Girons. Elections Législatives Baugé, <strong>21</strong> <strong>décembre</strong>, matin. •— Voici le résultat <strong>de</strong> l'élection législative d'hier : Inscrits : 24,842. — Votants : 16,624-; MM. le comte <strong>de</strong> Blois, conservateur, 7076 ; Coudreuse, républicain, 9835, élu. Il s'agissait <strong>de</strong> remplacer M. le général <strong>de</strong> la Crételle, décédé. — L'élection <strong>de</strong> Vauclusej ne nous est pas parvenue au moment <strong>de</strong> mettre sous presse. A LA C HAMBRE ITALIENNE Borne. 20 <strong>décembre</strong>. — La Chambre <strong>de</strong>s députés a adopté par 248 voix contre 125 un ordre du jour approuvant la politique financière du cabinet. A la fin <strong>de</strong> la séance, un individu s'est écrié tout à coup <strong>de</strong>s tribunes : « Ren<strong>de</strong>z-moi justice ! » Puis il a lancé dans la salle un pli volumineux. Cet homme a été arrêté. Nouvelles Extérieures Buenos-Ayres, 20 <strong>décembre</strong>, soir. — Une escarmouche a eu lieu à Rio Gran<strong>de</strong> entre les troupes fédérales et un bataillon <strong>de</strong>là gar<strong>de</strong> nationale. Il n'y a pas <strong>de</strong> détails. La ligne télégraphique a été coupée. New-Vork, 20 <strong>décembre</strong>, soir. — On télégraphie <strong>de</strong> Santiago au New-York-Hérald quo M. Egan aurait été avisé que la légation <strong>de</strong>s Etats - Unss allait être incendiée. Le gouvernement prend les mesures les plus rigoureuses pour protéger la légation contre «et attentat. Lima, <strong>21</strong> <strong>décembre</strong>. — Les commerçants <strong>de</strong> Lima et du Callao protestent contre un décret en préparation, d'après lequel les consig-nataires et les expéditeurs <strong>de</strong> marchandises qui ont <strong>de</strong>s rapports avec la douane <strong>de</strong>vront déposer 12,000 dollars chacun. Une pétition est adressée ou gouvernement pour que ce décret ne soit pas promulgue. En attendant sa décision , rien ne sera expédié. Les bâtiments s'en retourneront à vi<strong>de</strong>, et les marchandises importées resteront en entrepôt. On espère ainsi lui forcer la main. Fin <strong>de</strong> notre service télégraphique. 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