21 décembre 1891 - Bibliothèque de Toulouse

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REVUE FINANCIERE Paris, 19 décembre. La tenue do notre marché financier n'a pas été moins satisfaisante pendant cette huitaine quo pondant la précédente, ot nous retrouvons toutes los valourH fermes. L'argent ost abondant et les craintes qu'on •pouvait concevoir au point d» vue financier pour la fin do l'année no se sont pas réalisées. Les affaires malheureusement, laissent un peu à désirer. Le 3 CqO est à 9.'i,S5, ex-coupon de 0,76. Lo nouveau fiait à 96,Oï. Lo Crédit foncier conserve une bonne allure à 1235. Les obligations foncières et communales sont toujours recherchées. La Banque d'Escompte continue à se relover. Elle clôture à 395. Le Crédit lyonnais est fermo à 798. La Société générale reste bien tenue à 478,75 La plus-value des bénéfices est do 95,000 fr. Lo Crédit mobilier reprend à 168,78. Le conseil poursuit son travail de mobilisation du porto feuille. Nos grands chemins continuent à avoir des augmentations do recettes. 4, RUE SAINT-ROME, 1 Aneien local Sainte-Germaine TOUL.OXJSEJ Les Chemine méridionaux italiens sont en train de regagner leurs anciens cours. Los obligations des Chemins do fer économique» justifient nos prévisions. La hausse continue. Les fonds étrangers sont plus animés que nos routes. L'Italien a réalisé cette semaine uno avance sensible Nous avions bien prévu ce mouvement. L'Extérieur à la veille de l'emprunt intériour est mieux tenu à 67 1i2. Les fonds Russes sont en amélioration comme le cours du ronblo à Berlin. En banque, les valeurs de cuivre ont un marché agité. Los obligations do la compagnie Nationale (système Eerranti), se négocient à 1 50. g On se demande à propos do la mine d'or Electra, à, quel cours ses titres peuvent s'élever. Nous répondons que nous n'en savons rien et nous croyons savoir que la société no le sait pas davantage. Elle n'est d'ailleurs uniquement préoccupée quo de la gestion normale de l'affaire et est surtout désireuse de la mettre à l'abri de toute spéculation. Il faut que le déve- loppement des cours suive le développement naturel de l'entreprise, liien n'est plus malsain pour uno affaire do co genre, que les spéculation» factices, qui tour à tour élèvent ot abais- I sent les cours dans des condition» qui ne peu- I vent que dérouter lo capitaliste. Or, nous AUX croyons pouvoir affirmer qu'Electra n'est pas seulement la plus bello affaire de mines d'or, mai» quo c'est surtout uno des pluH honnêtes. O'est pour cela que nous rappelons do nouveau l'attention de nos lecteurs sur ello ; nous les engageons do la. façon la plus sérieuse « a'adressor à nous pour avoir gratuitement la communication de tout lo dossier d» l'affaire et c'est certainement s'exposer à des regrets que do ne pas profiter do cetto offre. Au surplus, les ordres d'achat peuvent être transmis par l'intermédiaire de teus les grands établissements de crédit et de leurs succursales. Ds Laviokrib, 22, placeVeniôme. LE CLOS SAINT-URB Grand vin de Champagne, propriétaire, M Ed. Bosserat, d'Ay,fournisseur attitré des Prin ces de la Maison Royale de Bourbon. LK CLOS SAaNT-CMBAIN est le vin définitivement adopté par le high-life. Il so trouvo partout, et notamment à Paris, chos Bignon, Durand, Marquery, au Café Anhlais, ;V l'Hôtel Continental, etc. A Bordeaux : dans les caves de l'Hôtel des Princes et do la Paix -, à la cave Bordelaise, etc. So trouvo à, Toulouse : Chez MM. Caraguel, Café-Restaurant Albrighi ; Frfïal, Café do la Comédie; François Auberdiac, grand Café-Restaurant Sion ; Chapou, café de l'Entracte. Agent dépositaire : M. A. Fonvieille, "rue des Lois, n« 12, à Toulouù: J. Pic, agent h t'Isle-en-Jourdain (Gors.) MAISON DE CONFIANCE VINS Louis MOLINIER 3, Avenue «le Lavaur, Castres iTem VENTE DE RIPARIAS (GLOIRES) M. ROQUES 43 — Avenue de la Gare — 43 CASTRES (Tarn). ES DU BEARN Grande Spécialité de Toiles et Linge pour Trousseaux Fournitures pour Hôtels, Administrations et grandes Maisons MINES D'ALBI Castro, j'ai yUounJ^l^TuZ^r 1 d * J'aj établi l'Entrepôt pour la vîntl //?« 1 ,' C qU , 9 celle Société 1 VSnU des ^rbons de » , Avenue de Toulouse , H. _ P. AUGIBR, Correspondant des Chemins de fer du Midi. PLjUS DE DES DENTS EAU DENTIFRICE H. .A. S S O 268, BROADWAY - NEW-YORK Seul Dentifrice à base d'Arnica et d. Menthe calmant a rage des Dents. Emoi»,* journellement U S es Maux d, D.nls, eulèv. la carie et leur donna leur blancheur primitive. So trouvo chez Raymond PEYTOU TOULOUSE — Rue des Arts, 28 — TOULOUSE Le Gérant, A. CADE 1, RUE SAINT-ROME, 1 Ancien local Sainte-Germaine TOULOUSE MISE EN VENTE POUR LA SAISON D'HIVER POLISSAGE ET XICKELAGE SUR TOUS MÉTAUX RÉARGENTURE de COUVERTS de TABLE Titre et poids garantis sur facture PAPIFRC priMTC SUDAN
xsja'ci aaw; PREMIÈRE ANNÉE. - Numéro E3. JOURKAL QUOTIDIEN DE TOULOUSE ET DU SUD-OUEST ADMINISTRATION ET RÉDACTION j A TOULOUSE 44, Rue Saint-Romo, 44 Les articles non intérêt rw seront pas rendu» FIL Deu î;:ièmo EcLition IE BANDE DÉ MMP On connaît la question que le caporal Dumanet posait au fusilier Pitou : « A quoi donc que vous pensez, fusilier Pitou, quand vous ne pensez à rien .? » Quand nos radicaux, ne pensent à rien, ce qui leur arrive plus souvent qu'à leur tour, ils pensent cependant à embêter les catholiques. ?>t?IM>r* .Ci O m.* -;WC> ft0. UN A.S 30 Fr. Et des vieillards, et des orphelins, et des infirmes, et des malades ? On les enverrait grossir le nombre des misérables que la République laisse crever de faim. Voyons, le jeru no vaut-ibpas la chandelle et la fin ne doit-elle pas cette fois justifier les moyens? Sous un gouvernement honnê'.e, on enverrait les gendarmes chez ce monsieur qui | propose d'élever l'escroquerie à la hauteur d'une respectable institution Sous la République, on prend ces canaib- leries au sérieux. On les discute au sein des commissions, et si elles sont rejetées, c'est qu'elles paraissent trop prématurées-; Le temps n'est pas encore venu de dépouiller les pauvres au coin du l'alais- Bourfioni Il viendra. Et voilà à quoi pensent nos députés radicaux quand ils ne pensent à rien. : C'est pourtant cette bande de maniaqu r s qui tient nos destinées entre ses mains. Si le pays ne les envoie pas bientôt siéger à. Charenton, vous verrez qu'il se i éveillera un beau jour sous des ruines. Car on ne laisse pas les fous jouer impunément sur des barils ie pétrole. Jules Ribès-Mért. PETITE CHRONIQUE RÉPUBLICAINE "Vendredi dernier, la villa de Sartèrie (Corse) â été attristée par un douloureux scanda!». Nous avon» annoneé que l'ansien député de .la circonscription, on proie à ans maladie incurable, s'étsit suicidé. Suivant les règle» formelles d» l'Eglise, ie clergé refusait l'enterrement "religieux. Pour protester «entra ce refus, la municipalité a prosaené dans toutes les mes le corps du suicidé ; elle a élevé, en face de l'église paroissiale, uns estrade fnrjèbre magnifiquement décorée, et là, un adjoint a prononcé l'éloge du malheureux qui avait mis fin à sa vie par un crime justement flétri dans tous les pays civij.sés. : "l Durin, SB ans, secrétaire de la mairie da Fcurcbambault, et Virginie Pasvat, SO an», se sont suicidés à Saint-Àmnnd (Cher), parce que dans les romans cela se pratique ainsi quand on n'a pas le consentement pour un mariage. C est une leçon qu'il faut, disent les romans, donner à papa et à mamsn. Le maire de Vareddes (Seine-et Marne), "Victor Clairet, comme disent ses compatriotes expulsait, il y a quatre ans, les Soturs de Saint- Vincent de Paul. L'une d'elles, la Sœar Maris Camu», se dévouait depmis quarante ans aux en fants, aux pauvres et aux malndes ; à toute heure dn jour et de la nuit, elle accourait au premier appel. Les Sœur» avaient construit, au prix de vingt mille francs, deux pavillons pour le service des pauvres ; 1» maire a gardé ce» constructions, édifiée» sur un terrain dn bureaa de bienfaî sence, mais n'a pss donné nn sou d'indemnité. La guerre aux Sœur» ne suffisant pas i ce Néron aux petits pieds, il lutta contre la croix On voulait remplacer par nue nouvelle l'ancienne croix.,du cimetière ; le maire a'y opposait. < quoi bon uno croix ? » disait-il ; le censell'rMa- | nieipal l'accepta. Clairet en tomba malade et sa maladie paraît incurable. La Patrie annonce que les préfets ont envoyé «ne colleetien de curés à dépouiller an ministère et que le ministère le* a priés ds ne pas continuer à lai créer ennui* ..et embarras avec leur, guerre aux curés. Les pauvres préfets ont été invités à faire du zèle autrement, i —^ LE PACTE EST La rupture est notifiée ce matin dans la Justice par M. Camille Pelletan, qui parle de toute évidence, avec l'assentiment de M. Clémenceau : ~ « Il y a trois ans, nous avons essayé de rétablir l'union du parti républicain. Nous avons consenti, dans ce bat, à tous les sacrifices, vis à-vis d'alliés qui étaient résolns à n'en faire aucun. « On nou» a demandé d'accéder à un par te où tous les abandons venaient de nous, et où l'autre partie nous concédait ce qu'elle aurait été obligée de faire, eût-elle été seule. Nous avons tout accepté. » Suivent de longues récriminations, à la fin desquelles M. Pelletan conclut que « le moment est arrivé de ne plus laisser croire au pays qu'il n'y a rien en dehors de la politique de complaisance et de défaillance. » C'est la rupture complète et définitive. Ï.A FttANC-lHAÇONXElliE On lit dans le Sièck : On nous communique la note suivante, que - notre impartialité nous fait un Hier : devoir de pu- « A la suite des dernières réunions du Grand- Le Numéro : Centimes ABONNEMENTS OÉPMTEIEJITS NON LIMITROPHES TROIS HOtS 7 fr. SIX MOIS. 13 Fr. UN AU.. 14 l'r. LUNDI 21 DÉCEMBRE 1891. INSERTIONS ET ANNONCES DANS NOS BUREAUX Et dans toutes jMi agences de publicité de Franco. PÉGiÂL ABOUTISSANT DANS NOS BUREAUX Orie»t, où quelques députés francs-maçons ont voulu s'autoriser des vetes de certains de leurs confrères contre la séparation de» Eglises et de £'E:at pour leur lancer l'excommunication majeure et les vouer à rubemiuaiion , de leurs électeurs, on annonce une scission nouvelle, dans a franc-maçonnerie française, qui aurait pour objet et pour résultat do soustraire- la francmaçonnerie au fanatisme des politicien» intolérant» dont l'anticléricalisme est le *eule profession ot raison d'être, et de lui vendra son antique caractère d'association libérais et charitable, ImÎ à la devise de juttice «t de tolérance; « Liberté, Egalité, Fraternité. »... Nous reproduisons la note à litre de document curieux. Pour croire à -ce- qu'elle annonce, nous attendrons. que les faits aient prouvé son exactitude. No» lecteurs sont déjà au courant d'une grosse affaire qui soulève dans le Nord une vive émotion : l'affaire des fraudes d'Ilalluin. Plusieurs négociants en fil, très considérables, sont prétenus d'avoir soustrait, depuis quelques anr.ées, aux droits de douane, des marehanducs pour nn total de plus de quatr* millions. Dans le nombre, se troavent les frères Galland de Cambrai. Disons ds suite que le» frères Galland sont deux notabilités du parti républicain du Nord, sinon par la valeur, du moin» par la suffisance, t " r L'un d'eux est eonseillor municipal, conseiller d'arrondissement et s'apprêtait à briguer la députation, aux prochaines élection». Jusqn'à présent, ce personnage ne sembla devoir être candidat qu'à la police correctionnelle. •*CT.£A.*;fck Ï'XCJ On juge quels effort» les opportunistes ont tenlés pour étouffer le scandale, et quel» .efforts 11» tentent encore à l'heure actuelle, bien que tovt soit eompromi*. Mais la culpabilité était, aux jeux du parquet, si évidente, qu'il a f:;lln rgir sous la presion de l'opinion publiqe : les frères Galland ont, en effet, poussé l'arrogance aux dernières limités. Un i nspeateur des douane» étant venu trou- M- Arthur Galland, en lui disant que peutêtre l'administration des douane» accepterait une transaction, a été brutalement congédié en ces termes : « F...-moi le camp, mon frère est eonseiller d'arrondissement, et il saura bien vous fsire sauter. » Un mandat d'arrêt fut lancé contre les deux frère» que l'on conduisit en prison. Mais pea après, se puissante» protections obtenaient leur mise en libsrté provisoire,moyennant une caution de 5*0,000 franc». Un pauvre diable, un voleur d'un pain, serait resté sous les verrous ! Depuis l'affaire semble dormir. Le» journaux du Nord nous signalent seulement 'le» allées et venues da gros bonnets opportunistes, à la préfecture de Lille, au ministère de l'intérieur et même au Grand-Orient de France. Us se remuent comme des diables, pour sauver leurs coreligionnaire», pour les soustraire à l'action de la justice, et d'après certains bruit», on dit qu'ils pourraient bien y parvenir. Pour notre part, nous nous refusons à croire, jusqu'à nouvel o-idre, à un pareil défi. L'émotion est à son comble dans le Nord, où l'on ne parle do rien moins que d'une vaste association où seraient compromis un» vingtaine de hauts personnages, tellement hauts qu on ne peut les atteindre... Nous avons oublié un détail : L'un de» frères Galland n'était pas seulement conseiller municipal, conseiller d'arrondissement, mais le préfet du Nord, M. Yel-Durand, lui avait confié dernièrement l'intérim de la sous.préfecture de Cambrai ! Et notez que, depuis longtemps, les fraudes d'Hailuin étaient le secret de polichinelle^* 1 * Nous attendons avec impatience l'issue de cette » flaire et nous sonmes curieux de savoir, si on laissera impunis des gens qui dérobent quatre millions, sous le prétexte qu'ils sont républicains ou francs-maçons : Pourquoi, s'ils sont innocents, a-t on arrêté les frères Galland? Pourquoi, une fois arrêtés, Ltleclion. iégblalîYe d'Aîmecy L'arrenditsetnont d'Annecy a un député à élire. D»ux eandidat» républicain» sont en présence. L'un est M. Boeb, maire d'Annecy. L'évêqae. qui a fait prefeisien defoi républicaine et déclaré que « 1» msnarchi* est m'Tte » passe poar être favorable à ee candidat. Cela a suffi pour que les dépatés d» la Haute Saveie se soient pronenoé» énergie, uem-ent en faveur de son concarrent, M. ïheniou. i 1-xJii f DU.1 fC ^iU t/iu i UyJ c3l\M l Lâ FâHIHE El RU5SÏE Oa continae a. parler comme d'un événement probable de la retraité irre M." ffnbbenet, ministre des voies et eonanaunieation». L'empereur aurait été très irrité en' apprenant qïre des quantités considérables de céréales restaient aecumulées »ur la ligne da ckemin de fe.i du S"d, tandis que la famine sévissait dan* dès gouvernements entiers. ' V . L* général Aanenkoff succéderait à M. Hub- Ë. dUaiissonviUe à Lyon. On télégraphie de Lyon, le 10 décembre":" f M. le eomte d'Hau»sonville est arrivé c» ma tin à 5 heures, accompagné de son secrétaire M. Godefroy. Il est descenda à l'hôtel Oollat.' MM- Laporte et de Villeneuve, venus d» Paris dans la matinée, l'ont rejoint et «ont descendus au même hô.lel. |H saâsî:-'0^îï In Dans la. journée M. d'Haussonville a recu la visite de nombreux délégués de comité* monar chistes de la région. Il restera deux jours à Nous lisons dans la République française, au sujet de la réunion des députés francmaçons qui a eu lieu, lautrejour, au Grand- Orient : 'wJlutJï . -i S 1 filiVff? P La principale décision prise dan* cette réunion, a été la nomination d'une commi*sion chargée de se rendre auprès de M. de Freycinet, président du conseil, pour lui signaler les faits, et lui demander que le gouvernement de la République donne, par *e* actes, une impulsion plus libérale aax affaires, ot qu'il empêche les injustices commises, chaque jour, contra des fonctionnaire» et de» offieiers, injustice* résultant de» opinion» eléricale» de beaucoup de chefs, tant militaire» que oivil» : « C'est ainsi, a dit l'un des membres, que le» officier» franc-maçons sont mi» à l'index dans certains régiments ; e'est ainsi qu'un professeur de l'Université a été dénoncé par son évêqué comme ayant publié un livre de philosophie positiviste et a été envoyé en disgrâce en Algérie ». êtes bien accueilli, ma foi .. Qu'en dites-vous ? Voua voyez co qu'elle vaut, pas cher. Il n'y a rîeh i faire, avoue*z'4e?.'."on ne Mi Ma pas avec Marianne, c'est un jeu dangereux. lit... » Il n'en fallait'na* tant pour fouetter la verve de M. Piou. IFinferrompît avec véhémence. — Flirter^^pJ|OTrfnjn«j! ... jQuejVpnlez^YOU» dire? C'est cômnré < sTJe toural'ln-rmus que pour vous, un parti, c'esiria maison- du lïoi, une sorte d'armée de Cendé à l'intérieur... Crojezmoi, mon cker ami, laissons à d'autres ces petits procédés de polémique. Je sais fort bien que vous n'été* pa« dés- émigrés et qu'en vous calomnie quand on vous reproche d'avoir des idées d'aneien régime"et de ne pa» comprendre la démocratie. Mais, de grâce, ne me parlez ni de Marianne, ni de flirt... Les conservateurs Eor.t battue depuis quinze ans. Jo no leur demande pas de cesser la lutte. Je voudrais seulement qu'ils combattissent sur un terrr.in qui rendrait la victoire facile, et surtout féconde. Après SI an» aujourd'hui, et en 1 893 surtout, ap.rô».î3 ans de République, toute opposition q.ui n» .sera pa» constitutionnelle" me parait devoir être plus-stérile que jamaiè. Je.le c.roi».et jé le dis, non parée que les beaux yeux de Marianne m'ont, s'édflit, mais parée que je trouve qu'il est fort inutile, eu mer, et surtout en mer par un gros temps, de disentes »ur le mérite du bateau qui vous porte. Ce bateau s'appelle République.Vous n'avez pas 1» loisir, encore moin» la possibilité, de réntrer au port pour en changer. .. E»*ayez donc alors d'en prendre le commandement et d'éviter de esuler à fond, Oui, essayez je prendre le commandement, nous le voulons bien, mais si vous ne rentrez pas au port pour changer de bateau après cela, c'est que vous êtes fous Quant à nous, il nous paraîtrai! plus facile encore, quoi qu'en dise M. Piou, de convaincre .l'équipage, qui s'appelle la France, du péril qui, le menace et de rentrer au port, que de naviguer sur un sabot qui menace de couler. Aller vers l'inconnu dans ces conditions, c'est peut-être de la politique; mais ce n'est pas de la logique. ' Les frtnes-maçons se posent donc en victimes, et se présentent persécutés. Ils sont au pouvoir, ils oppriment les autres, et ils ont la prétention de passer pour opprimés ! Inutile d'insister sur celte impudente manœuvre, destinée à masquer leur ingérence officielle dans les affaires de l'Etat. Rochefort soutient à propos de l'affaire de la rue du Temple, qu'il n'y a plus en France, ni juges ni témoins. A l'appui de sa thèse, voici ce qu'il raconte : Il m'est arrivé, il y a longtemps, une mésaventure qui, quoique sans la moindre importance, m'a beaucoup frappé. J'étais allé à une distribution de prix, à Joinvil!e-le-Pont. Je pris à la gare un ticket pour revenir à Paris et j'attendis dans la salle d'attente des premières qu'on m'ouvrit la porte à coulisse donnant *ur le quci d'embarquement. Le train qui devait m'emmener arriva, l'em- a-t-on pris en leur faveur, uno mesure excepployé m'oublia, et je vis le» wagons défiler de tionnelle do clémence, en les mettant en li- vaut moi, ce qui me remettait à une demi-heure berté sous caution do 200,010 francs ? plu» tard. Pourquoi, ne les poursuit-on plu»? Je sortis de la «aile d'attente et mo plaignis • 1— —— . [ vivement — de cette négligence. A ce moment L'AIflOUREUX DE MADEMOISELLE X- •• arrivait l'omnibus de Joinvîlle, amenant des voyageurs au train de Paris. Or, l'employé ré Nos lecteurs n'ont pas oublié la curieuse anec- pondit effrontément à mes observations que je dote racontée, la semaine dernière, par l'Intran- ne pouvais être dans la salle d'attente lors du sigeant. Nous disions que la fille d'an de nos passage du train, attendu qu'il venait de me ministres s'était amourrachée d'un attaché d'am- voir descendre à l'instant de l'omnibus. bassade allemand et voulait l'épouser. Et, comme je me récriais sur uno pareille im A la suite de cette frasque amoureuse, l'atta- pudence, il prit à témoin les voyageurs de l'omché allemand, le capitaine Funcke, vient d'être nibus qui, au nombre de cinq, déclarèrent qu'ef- aappelé à Berlin. feclivement j'avai» fait la route dans la voiture A propos de ce rappel, nous recevons la lettre avec eux et me reconnurent parfaitement, bien suivante : qu'à cette époque je fusse doué d'une chevelure t. f^., a Berlin, 1 8 décembre. ..... noire invraisemblablement ébouriffée et d'une « Les motifs de îa disgrâce de l'attaché mili- maigreur qui ne pouvait guère permettre la taire allemand à Paris n'ont rien de relatif à moindre erreur sur mon identité. ses fonctions, dont le capitaine s'acquittait avec Depuis lors, je me suis toujours défié des dé- une grande compétence; les motifs ne sont positions des témoins, et le nombre des coute- même pns de nature à nuire à l'avancement du liers qui tous ont vendu à l'assassin du boule- capitaine, ainsi que je viens de l'apprendre de vard du Temple l'instrument du crime montre très bonne source. que j'étais dans lo vrai.. '• « L'empereur Guillaume a lui môme beaucoup ri en prenant connaissance des notes clo ( l'ambassade d'Allemugne à Paris, notes qui récla- Le Figaro raconte une conversation de maient le rappel de M. Funcke. » M. Piou. La scène se passe dans un salon de Le ministre, voyant qu'il ne pourrait v: incre Paris: fVaM^M wH la passion de sa fille, a demandé et obtenu le rappel de son amoureux, Mais l'empereur Guillaume a bien ri ! T ?!'! 1^. ien ! mon ; Paris, 20 décembre, soir. — Le Temps publie le tèlégrâmsio suivant do Sofia, qui confirme les renseignements que nous avons donnés sur l'incident franco-bulgare : « Sofia, 20 décembre. — Le bruit qui a couru du rappel des consuls français en Bulgarie n'est pas exact. s » Aucun consul n'a été rappelé par le gouvernement français. M, Lanel, agent français à Sofia, n'a reçu pour instructions que d'Interrompre les relations avec le gouvernement bulgare. ; ... , _ » La Porte est actuellement saisie de la question. Dan» ee» conditions, il n'y a pas lieu de croire, et oa ne pense pa» ici, que le gouvernement français veuille précipiter le» choses » Sofia, 20 décembre, soir. — Voici les détails sur les explications fournies par M. Stambouloff à la commission du budget de la Sobranié, sur la politique étrangère du gouvernement. M. Stambouloff a insisté sur ce fait, quo la Bulgarie ne pouvait être considérée corr.mo protégée exclusivement par l'Autriche, tout en se montrant particulièrement reconnaissante des paroles encourageante* que le comte Kalnoky avait adressées publiquement à la principauté. D'autres puissances , l'Allemagne, l'Italie et l'Angleterre se sont montrées tout aussi bienveillantes. Le président du conseil s'est attaché à rassurer les députés au sujet des intentions de la Russie. Lé Tsar a toujours affirmé ses sentiments pacifiques, et d'ailleurs il paraît peu probable que dans la situation intérieure où elle se trouve, la Russie songe à entreprendre une guerre de revanche. M. Stambouloff s'est plaint de l'attitude de la Serbie qui; par une série de faits, approuve son hostilité. M. Stambouloff n'a pas nié que le Gouvernement bulg-are avait dû nrendro des mesures de précaution, pour être à "l'abri d'une surprise. ' Quelques membres de la Sobranié, ayant exprimé leur regrets de la rupture des relations diplomatiques avec la France, le président du conseil a exprimé l'espoir qu'on se convaincra bientôt à Paris, que la mesure prise à l'égard de M. Chadourne n'était pas dictée par aucun sentiment hostile à la France. Los Traités do C'onunerce Madrid, 20 décembre, soir. — La nouvelle donnée par un journal espagnol, à savoir que le gouvernement songerait à ouvrir des négociations avec la Suisse, l'Italie et la Norvège en vue de la prorogation de» traité» de commerce, excluant de cette prorogation les alcools, est exacte. Pareille démarche a été ou va être faite auprès du c&b'inet de Paris. cher ami, dit-on à M. Piou. la voilà bien, la politique d'apaisement... Vous Saint Pélersbourg, 20 décembre, soir. — Les Novosti disent qu'il est nécessaire que la con- Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
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