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arXiv:math.AG/0206203 v2 4 Jan 2004

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5. LA PROPRIÉTÉ FONDAMENTALE DES MORPHISMES ÉTALES 5<br />

Définition 4.9. — On appelle revêtement étale (resp. net) de Y un Y -schéma X qui<br />

est fini sur Y et étale (resp. net) sur Y .<br />

La première condition signifie que X est défini par un faisceau cohérent d’algèbres<br />

B sur Y . La deuxième signifie alors que B est localement libre sur Y (resp. rien du<br />

tout), et que de plus, pour tout y ∈ Y , la fibre B(y) = By ⊗Oy k(y) soit une algèbre<br />

séparable (= composé fini d’extensions finies séparables) sur k(y).<br />

Proposition 4.10. — Soit X un revêtement plat de Y de degré n (la définition de ce<br />

terme méritait de figurer dans 4.9) défini par un faisceau cohérent localement libre B<br />

d’algèbres. On définit de façon bien connue l’homomorphisme trace B → A (qui est<br />

un homomorphisme de A -modules, où A = OY ). Pour que X soit étale, il faut et<br />

il suffit que la forme bilinéaire trB/A xy correspondante définisse un isomorphisme<br />

de B sur B, ou ce qui revient au même, que la section discriminant<br />

dX/Y = dB/A ∈ Γ(Y, n n<br />

ˇB ⊗A<br />

ˇB)<br />

soit inversible, ou enfin que l’idéal discriminant défini par cette section soit l’idéal<br />

unité.<br />

En effet, on est ramené au cas où Y = Spec(k), et alors c’est un critère de séparabilité<br />

bien connue, et trivial par passage à la clôture algébrique de k.<br />

Remarque. — On aura un énoncé moins trivial plus bas, quand on ne suppose pas a 6<br />

priori que X est plat sur Y mais qu’on fait une hypothèse de normalité.<br />

5. La propriété fondamentale des morphismes étales<br />

Théorème 5.1. — Soit f : X → Y un morphisme de type fini. Pour que f soit une<br />

immersion ouverte, il faut et il suffit que ce soit un morphisme étale et radiciel.<br />

Rappelons que radiciel signifie : injectif, à extensions résiduelles radicielles (et on<br />

peut aussi rappeler que cela signifie que le morphisme reste injectif par toute extension<br />

de la base). La nécessité est triviale, reste la suffisance. On va donner deux<br />

démonstrations différentes, la première plus courte, la deuxième plus élémentaire.<br />

1) Un morphisme plat est ouvert, donc on peut supposer (remplaçant Y par f(X))<br />

que f est un homéomorphisme sur. Par toute extension de base, il restera vrai que<br />

f est plat, radiciel, surjectif, donc un homéomorphisme, a fortiori fermé Donc f est<br />

propre. Donc f est fini (référence : théorème de Chevalley) défini par un faisceau<br />

cohérent B d’algèbres. B est localement libre, de plus en vertu de l’hypothèse il est<br />

partout de rang 1, donc X = Y , cqfd.<br />

2) On peut supposer Y et X affines. On se ramène de plus facilement à prouver<br />

ceci : si Y = Spec(A), A local, et si f −1 (y) est non vide (y étant le point fermé de Y )<br />

alors X = Y (en effet, cela impliquera que tout y ∈ f(X) a un voisinage ouvert U<br />

tel que X|U = U). On aura X = Spec(B), on veut prouver A = B. Mais pour ceci,<br />

on est ramené à prouver l’assertion analogue en remplaçant A par A, B par B ⊗A A

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