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arXiv:math.AG/0206203 v2 4 Jan 2004

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10. REVÊTEMENTS ÉTALES D’UN SCHÉMA NORMAL 17<br />

Corollaire 9.11. — Soit f : X → Y un morphisme dominant, Y étant normal et X<br />

connexe. Si f est net, f est étale, donc X est normal et par suite (étant connexe)<br />

irréductible.<br />

Soit U l’ensemble des points où f est étale, il est ouvert, et il suffit de montrer<br />

qu’il est aussi fermé et non vide. U contient l’image inverse du point générique de Y<br />

(car pour une algèbre sur un corps, non ramifié = étale) donc (X dominant Y ) est<br />

non vide. Si x appartient à l’adhérence de U, alors il appartient à l’adhérence d’une<br />

v<br />

composante irréductible Ui de U, donc à une composante irréductible Xi = Ui de X<br />

qui rencontre U, et par suite domine Y (car toute composante de U, plat sur Y ,<br />

domine Y ). Par suite, si y est la projection de x sur Y , Oy → Ox est injectif (compte<br />

tenu que Oy est intègre). Comme Oy est normal et Oy → Ox net, on conclut à l’aide<br />

de 9.5(ii).<br />

Corollaire 9.12. — Soit f : X → Y un morphisme de type fini dominant, avec Y normal<br />

et X irréductible. Alors l’ensemble des points où f est étale est identique au<br />

complémentaire du support de Ω1 X/Y , i.e. au complémentaire du sous-préschéma de X<br />

défini par l’idéal différente dX/Y .<br />

(C’est cela l’énoncé « moins trivial » auquel il était fait allusion dans la remarque 21<br />

du N o 4.)<br />

Remarque. — On se gardera de croire qu’un revêtement étale connexe d’un schéma<br />

irréductible soit lui-même irréductible, quand on ne suppose pas la base normale.<br />

Cette question sera étudiée au N o 11.<br />

10. Revêtements étales d’un schéma normal<br />

Proposition 10.1. — Soit X un préschéma étale séparé sur Y normal connexe de<br />

corps K. Alors les composantes connexes Xi de X sont intègres, leurs corps Ki<br />

sont des extensions finies séparables de K, Xi s’identifie à une partie ouverte non<br />

vide du normalisé de X dans Ki (donc X à une partie ouverte dense du normalisé<br />

de Y dans R(X) = L = Ki).<br />

D’après 9.10 X est normal, a fortiori ses anneaux locaux sont intègres, donc les<br />

composantes connexes de X sont irréductibles. Comme Xi est normal, et fini et dominant<br />

au-dessus de Y , il résulte d’un cas particulier (à peu près trivial d’ailleurs) du<br />

Main Theorem que Xi est un ouvert du normalisé de X dans le corps Ki de X.<br />

Corollaire 10.2. — Sous les conditions 10.1, X est fini sur Y (i.e. un revêtement étale<br />

de Y ) si et seulement si X est isomorphe au normalisé Y ′ de Y dans L = R(X)<br />

(anneau des fonctions rationnelles sur X).

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