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arXiv:math.AG/0206203 v2 4 Jan 2004

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41<br />

34 EXPOSÉ II. MORPHISMES LISSES : GÉNÉRALITÉS, PROPRIÉTÉS DIFFÉRENTIELLES<br />

Y ′ = S[tp+1, . . .,tn] de X ′ = S[t1, . . . , tn] (i.e. les gi (1 i p) engendrent J |X1) :<br />

Y1<br />

<br />

Y ′ = S[tp+1, . . . , tn]<br />

<br />

X1<br />

étale<br />

<br />

<br />

′ X = S[t1, . . . , tn]<br />

(ii) Y est lisse sur S en x, les gi (1 i p) définissent des éléments de Jx, les<br />

dgi(x) (1 i n) forment une base de Ω1 X/S (x) sur k(x), les dg′ i (x) (p + 1 i n)<br />

forment une base de Ω 1 Y/S (x) sur k(x) (où les g′ i désignent les restrictions des gi à Y ;<br />

les différentielles sont prises par rapport à S).<br />

(iii) Les gi (1 i p) définissent un système de générateurs de Jx, et les dgi(x)<br />

(1 i n) forment une base de Ω1 X/S (x) sur k(x).<br />

(iv) Y est lisse sur S en x, les gi (1 i p) forment un système minimal de<br />

générateurs de Jx, les dg ′ i (x) (p+1 i n) forment une base de Ω1 Y/S (x) sur k(x).<br />

De plus, sous ces conditions, J /J 2 est un Module libre sur Y en x, admettant<br />

comme base en x les classes des gi (1 i p), et l’homomorphisme canonique<br />

J /J 2 → Ω1 X/S ⊗ OY est universellement injectif en x.<br />

Remarque. — Cela implique que p est bien déterminé par les autres conditions, soit<br />

comme rang du Module libre J /J 2 sur Y en x, ou encore le nombre minimum de<br />

générateurs de Jx sur X, ou enfin par le fait que la dimension relative de Y rel. S<br />

en x est n − p.<br />

Démonstration. — Supposons d’abord (i) vérifié. Alors par (I 4.6 (iii)) Y1 est étale<br />

sur Y ′ , donc par définition il est lisse sur S en x (de dimension relative n−p), il en est<br />

donc de même de Y . Il résulte alors de (4.8) que les dgi (1 i n) forment une base<br />

de Ω1 X/S en x, et que les dg′ i (p + 1 i n) une base de Ω1 Y/S en x, d’où il résulte<br />

par la suite exacte (4.3) que les gi (1 i p) sont linéairement indépendants dans<br />

J /J 2 (considéré comme Module sur Y ) en x; comme les gi (1 i p) engendrent<br />

Jx, il s’ensuit que les gi mod J 2 x forment une base de J /J 2 en x. Cela implique<br />

d’une part que les gi (1 i p) forment un système minimal de générateurs de Jx,<br />

d’autre part que l’homomorphisme J /J 2 → Ω1 X/S ⊗OY de (4.3) est universellement<br />

injectif en x (car applique une base d’un Module libre en x sur une partie d’une base<br />

d’un Module libre en x — N.B. il s’agit de Y -Modules). Cela prouve que (i) implique<br />

(ii), (iii), (iv), ainsi que les dernières assertions de proposition 4.9.<br />

(iii) implique (i) en vertu de corollaire 4.8.<br />

(ii) implique (i). En effet, la première hypothèse dans (ii) signifie que (quitte à<br />

remplacer X par un voisinage ouvert de x dans X) g induit un morphisme h: Y → Y ′ .<br />

D’après 4.8, les deux autres hypothèses de (ii) signifient que g est étale en x, et h étale<br />

en x. Soit alors Y ′′ l’image inverse de Y ′ par g. Donc Y est un sous-préschéma fermé<br />

de Y ′′ , qui est étale sur Y ′ en x par (I 4.6 (iii)) puisque g est étale en x. Donc<br />

le morphisme d’immersion Y → Y ′′ est lui-même étale (I 4.8) donc une immersion

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