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FAGORNEWS 2013 TOGETHER WE EVOLVE FAGORNEWS 2013
TOGETHER WE EVOLVE
LES GENS FAGOR
Antonio Sanchez
Directeur Industriel du
groupe Fagor Industrial
Q & R
LES GENS FAGOR
Après plusieurs années à la tête de
l’usine de production de froid de Fagor
Industrial en Pologne et après son
passage à Lucena en tant que plus
haut responsable de Fagofri, Antonio
Sanchez vient de commencer une
nouvelle aventure dans la responsabilité
comme Directeur Industriel de
Groupe (DIG)
En quoi consiste le poste de DIG ?
Il s’agit d’un nouveau poste qui regroupe
les deux parties principales du secteur
industriel du groupe ; la fabrication, d’une
part et le développement de produit
(R&D&I), d’autre part. En ce sens, l’objectif
est clair. Il s’agit d’organiser et de diriger le
développement des processus de fabrication
et des technologies, afin d’obtenir des
améliorations. Améliorations qui devront
être appliquées à toutes les affaires et
usines de production distinctes. La coordination,
le suivi global du développement et
lancement de nouveaux produits, en cherchant
la normalisation de ces derniers et
l’optimisation des processus sont un travail
important.
Quels sont les défis que vous vous
posez en tant que DIG ?
Nous avons devant nous, entre autres,
le défi d’arriver à positionner chacune de
nos unités d’affaires conformément à la
stratégie établie et de parvenir à une perception
du groupe Fagor Industrial comme
un des leaders de notre secteur. Pour ce
faire, un défi important consiste à établir
des critères pour définir, organiser et
moderniser les processus de production,
qui permettent d’optimiser la fabrication de
nos produits, en suivant un approche claire
d’amélioration, aussi bien du point de vue
de l’efficience que de la qualité. Nous cherchons
avant tout une amélioration aussi
bien des processus que des produits, qui
nous permette d’être plus concurrentiel et
d’être mieux positionné sur les différents
marchés.
Quels sont vos projets d’avenir à ce
poste ? Quelle est la chose la plus
immédiate que vous allez mettre en
marche ?
Le premier pas est l’analyse de la situation
actuelle, afin d’identifier les principaux
besoins et priorités. Nous avons de nombreux
projets d’avenir que nous devons
hiérarchiser et analyser. Pour le moment,
nous avons démarré quelques projets liés
aux usines de froid, en plus des nouveaux
développements de produits qui sont en
cours.
Vous avez eu une longue carrière à
l’international dans différentes entreprises
et filiales de Fagor. Depuis ce
poste, continuerez-vous à être en
contact avec les bureaux et usines à
l’étranger, comme la Turquie ?
En effet, ce poste se concentre non seulement
sur Oñati, mais doit également
prendre en charge toutes les usines du
groupe avec lesquelles il y aura un contact
permanent, aussi bien avec celles que je
connais, que celles que je dois encore
découvrir.
Quelle est l’influence de votre carrière
à l’international sur le poste que vous
accupez actuellement ? Comment
cette expérience peut-elle améliorée
votre activité ?
Sans aucun doute, mon expérience à
l’étranger permet d’avoir une image claire
de la situation actuelle que nous avons
dans nos filiales et leurs besoins majeurs.
Le fait de connaître la façon de travailler et
les personnes aident assurément à rendre
« Nous cherchons avant tout une
amélioration, aussi bien des processus
que des produits, qui nous permette
d’être plus concurrentiel et d’être mieux
positionné sur les différents marchés. »
plus agile la coordination et la mise en
marche des différents projets.
Que gardez-vous de votre passage
chez Fagofri ? Quelles avancées ont
été atteintes pendant que vous étiez
gérant ?
Je garde le souvenir des personnes, une
équipe de travailleurs engagés. Un des
grands progrès a été le changement
d’orientation de l’entreprise. Le passage
d’une usine purement productive à une
usine ayant une activité commerciale, à
une proximité avec le client et le marché.
C’est ce qui a permis un changement de
mentalité et par conséquent, une plus
grande implication dans la qualité et l’amélioration
continue.
Et quelle est la meilleure chose dans
le fait de travailler dans différents
pays ? Et la pire aussi...
La meilleure chose est toujours les gens
que vous rencontrez, les cultures que vous
découvrez et les expériences que vous vivez.
La possibilité de traiter avec des personnes
différentes est très enrichissante et
apporte beaucoup sur le plan personnel.
Tout cela nous permet de mieux évaluer ce
que nous avons, à la fois d’un point de vue
positif et d’un point de vue critique. Naturellement,
le côté négatif est d’être toujours
loin de votre famille et de vos amis. Du
point de vue professionnel, c’est un travail
très instructif et dynamique, qui implique
d’avoir à prendre des décisions et assumer
des responsabilités. Un des points
que j’apprécie le plus, c’est combien il est
gratifiant de voir comment un projet prend
forme et grandit. La partie négative, dure,
c’est que cette responsabilité est toujours
associée à une grande charge de travail et
de dévouement
Quelles différences voyez-vous entre
travailler en Espagne ou à l’étranger
? Quelles leçons pouvons-nous tirer
des travailleurs polonais ou turcs et
quelles leçons peuvent-ils apprendre
de nos méthodes de travail ?
La première d’entre elles est sans nul
doute la langue, cela semble une trivialité,
mais c’est parfois réellement un obstacle
à la communication, qui rend difficile la
transmission d’un message clair à toute
l’équipe. Globalement, je pense que partout
il y a des choses positives et pas si
positives, l’objectif est de développer et
promouvoir celles qui sont positives et
d’essayer de changer celles qui ne le ne
sont pas. Un aspect très important et à
atteindre dans tout projet, où que vous
soyez, est l’implication des personnes qui
y participent.
Comment voyez-vous la situation durant
ces prochaines années ? Comment
croyez-vous que va évoluer Fagor
Industrial à partir de maintenant
dans le contexte économique dans
lequel nous nous trouvons ?
Je crois qu’en ce moment Fagor Industrial
est plongé en plein changement et réorientation,
qui lui permettront de continuer à
croître au niveau mondial, en se basant sur
les différentes stratégies de marque et sur
les différents marchés. Le projet que nous
avons devant nous est passionnant et à la
fois exigeant, mais c’est sûr, qu’il va nous
permettre de mieux nous positionner et
de développer le groupe. Je suis optimiste
quant à l’avenir, car je considère que les
choses sont en train de se faire correctement
et cela nous permettra de continuer
notre croissance, afin d’atteindre une plus
grande rentabilité.
Du point de vue de quelqu’un qui a
vécu à l’étranger un certain temps,
que pensez-vous de l’internationalisation
de Fagor ? L’expansion de la
compagnie va-t-elle se poursuivre et
les marchés clés renforcés ?
L’internationalisation de Fagor Industrial
est déjà un fait avec des usines et délégations
commerciales dans le monde entier
et des ventes à l’exportation supérieures
aux ventes sur notre marché national. Je
suis convaincu que nous allons continuer
à grandir sur les différents marchés dans
lesquels nous sommes déjà présents,
mais, en plus, nous devons relever le défi
de nous étendre vers de nouveaux marchés,
avec une mention spéciale pour les
marchés émergents.
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Nº11 / JUIN 2013
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P T
A DECOUVERT
Âge : 39.
Caractère : ouvert,
responsable, travailleur
Loisirs : le kayak, la bicyclette,
le ski, le sport en général.
Plat favori : n’importe lequel,
en bonne compagnie
Un film : Braveheart (en partie
pour l’avoir vu en Écosse,
entouré d’Écossais)
Un livre : celui que j’ai
actuellement sur ma table de
chevet : Léon l’Africain
Une couleur : rouge
Une date pour le souvenir :
plus qu’une date, une période,
les quatre ans où j’ai vécu en
France quand j’étais petit.
Un souhait pour l’avenir: la santé