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le programme - Festival Passages

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Ulzhan Baïbussynova, Ilyos Arabov, Elshan Mansurov, Ali Rahimi<br />

Musiques d’Asie centra<strong>le</strong><br />

Ils sont jeunes, ne se connaissent pas mais par<strong>le</strong>nt la même langue, cel<strong>le</strong> de la<br />

musique, cel<strong>le</strong> des poètes. Ils viennent d’Iran, du Kazakhstan, d’Azerbaïdjan<br />

et d’Ouzbékistan. Ils vont jouer en solo, en duo, en trio, et plus si affinités.<br />

Ils vont nous faire voyager dans <strong>le</strong>urs pays p<strong>le</strong>ins de chants et de mélodies,<br />

de Téhéran à Tachkent, d’Alma-Aty à Bakou.<br />

Ulzhan Baïbussynova, Kazakhstan<br />

Le chant épique kazakh, <strong>le</strong> Jyraou, était autrefois réservé aux hommes.<br />

Chamchat Tou<strong>le</strong>pova fut la première à créer une éco<strong>le</strong> de femmes Jyraou.<br />

À 35 ans Ulzhan est sa meil<strong>le</strong>ure discip<strong>le</strong>. Son grand-père et sa grand-mère<br />

chantaient <strong>le</strong> Jyraou et c’est naturel<strong>le</strong>ment qu’à l’âge de huit ans el<strong>le</strong> prit<br />

une dombra et chercha <strong>le</strong>s notes d’une mélodie qu’el<strong>le</strong> venait d’entendre<br />

sortie des lèvres de sa mère dans la région de Kizil-Orda là où la famil<strong>le</strong><br />

habitait. Aujourd’hui Ulzhan Baïbussynova enseigne <strong>le</strong> Jyraou à Alma-Aty<br />

et donne des concerts dans <strong>le</strong> monde entier. Peter Sellars, sous <strong>le</strong> charme de<br />

sa voix rauque et tonnante, l’a invitée à chanter dans l’un de ses spectac<strong>le</strong>s.<br />

«On compare <strong>le</strong> Jyraou aux purs-sangs, à une jument qui galope, transpire<br />

et fait l’admiration de tous, dit-el<strong>le</strong>. Avant de courir, on donne peu à boire<br />

et à manger aux chevaux. Pour <strong>le</strong> Jyraou c’est pareil. Juste un peu de thé<br />

avec du bouillon et de la viande d’agneau. Car, comme <strong>le</strong> cheval, <strong>le</strong> Jyraou<br />

qui transpire chante mieux».<br />

Ilyos Arabov, Ouzbékistan<br />

Ce jeune Ouzbek né dans une famil<strong>le</strong> de mélomanes joue du dotar<br />

depuis l’âge de treize ans. Mais il s’est très vite initié au ghijak et au sato,<br />

instruments traditionnels qui n’ont plus guère de secrets pour lui. Et puis<br />

il chante. Au conservatoire de Tachkent alors qu’il étudiait <strong>le</strong>s instruments,<br />

il a aussi demandé à chanter. Bilan : un premier prix. Un doué en tout.<br />

Musiques<br />

Asie Centra<strong>le</strong><br />

Ulzhan Baïbussynova,<br />

chant guttural des jyraou<br />

Ilyos Arabov,<br />

dotar, ghijak, sato, chant<br />

Elshan Mansurov,<br />

mugham<br />

Ali Rahimi,<br />

daf<br />

Verdun<br />

<strong>le</strong> 19 mai<br />

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