j. f De marne dans !e quartier Notre Dame. 1o Grand-Occident de Franco l'ayant ainsi décide, M. Robinet de Plas, royaliste anti.juif, ne maintient pas sa candidature et M. Baranton devient le seul candidat des protestataires. Un gage significatif de l'esprit d'union qni anime tous lesopposants sera, d'ailleurs.donné ce soir : François Goppôe, président de la Patrie française, et le comte de Sabran-Pontevès recommanderont ensemble, dans une grando réunion organisée à la Villelte, la candidature tic M. Legrand. Un nationaliste vient encore, aujourd'hui même, do confondre un de ses concurrents calomniateurs. Anrès i'all'aire Ranson, il y a l'affaire Ilenalïe : "la 10' chambre correctionnelle, sur la plainte do M. René Le Coin te, candidat nationaliste dans ie quartier de la Santé, vient, par défaut, do condamner M. llenall'e, conseiller dreyfusard sortant, et M. Prunier, membre de son "comité, à huit jours de prison et 1.030 francs d'amende chacun, pour diffamation par voie d'affiches, 5.000 francs do dommages-intérêts, l'insertion dans dix journaux et l'autorisation d'afficher le jugement à 4,000 exemplaires aux frais des condamnés sont, en outre, accordés au plaignant. Les dreylusards, comme on le voit, se livrent à des manœuvres désespérées : ils sentent le terrain fuir sous leurs pas et perdent la tête. La Patrie française a acquis la preuve matérielle que le gouvernement a mobilisé toutes les forces disponibles de son per mnnel policier de façon à les utiliser da." s les réunions contre les candidats nationalistes. Cette rrmœuvre a déjà été employée depuis plusieurs jours et a donné lieu à dès scandales. 11 faut s'attendre à la voir se renouveler ce soir, dernier jour de la période électorale. On ne compte plus les actes de pression a l'égard des fonctionnaires petits et grands 'foutes les loges sont mobilisées, mais la popu lation honnête et patriote de Paris ne se lais sera pas émouvoir par les cris d'agonie do la meute maçonnique et panamiste. Dernier1 appel Voici l'affiche que M. Lemaitrc a fait placarder sur les murs de Paris : « Electeurs parisiens. « Etes-vous pour le ministère des arrestations arbitraires et du procès de la Haute- Cour ? Pour le ministère de la reprise de l'affaire Dreyfus ? Pour le ministère qui a failli compromettre le succès de l'Exposition par une ouverture criminellement hâtive 1 » Etes-vous pour les parasites, les dreyfu sistes, les congrégations des loges et les sans 'dalrie ? Voulez-vous conserver ce qui reste encore de cette ancienne majorité municipale qui a cyniquement gaspillé vos deniers et dont plusieurs membres — qui se trouvent comm par hasard être francs-maçons — viennent d'être publiquement exécutés pour concussion et prévarication 1 » Alors, votez pour les candidats de la liste Reinach. » Voulez-vous installer à l'Hôtel-de-Ville une majorité patriote, qui administre vos affaires avec probité, qui ne s'incline pas devant le drapeau noir des internationalistes, qui ne refuse pas de recevoir le colonel Marchand et qui n'achète pas pour vos bibliothèques un livre où la France est traitée de vieille gre nouille ? » Alors, votez pour les candidats de la Patrie française. » Jules LEITMTRE » On lit dans le Journal des Débats : « Les nouvelles de la frontière algérienne font croire que les soldats de Maghzen. arrivés depuis peu dans le pays ont aidé les Tadjaa dans le massacre effroyable, de la tribu de Môhéia auquel ils se sont livrés. Ainsi ces réguliers Marocains, importés dans l'Amalat dOu.jda, soi-disant pour assurer l'ordre sur la frontière, contribuent à l'anarchie qui v règne. On sait, du reste, que, depuis quelque temps, lo gouvernement marocain semble prendre à tâche d'întraver tout lo commerce qui se fait parterre entre le Maroc et l'Algérie. Celte situation devient intolérable. » Vienne, 12 mai. Dans les cercles bien informés, on contt l'exactitude de l'information présentant fera pereur François-Joseph comme décidé à se rendre à Paris pour visiter l'Exposition. On explique que ce voyage n'est guère possible en raison de l'âge avancé et de la fatigue du souverain. On laisse entendre, par contre, que plusieurs archiducs, et notamment l'archiduc François-Ferdinand, visiteront incognito l'Êx position. RE^ïS Alger, 12 mai. Max Régis et ses co-aceusés, dans l'affaire de la villa antijuive, sont renvoyés devant la cour d'assises du Var à cause de la suspicion légitime contre la cour d'assises d'Alger. LES ANGLAI Londres, 12 mai. A la Chambre des communes, M.Brodrick a dit que, par suite de l'attaque, parties villageois chinois de la commission britannique de délimitation de Wel-Haï-Veï, port cédé à bail, le commissaire anglais a reçu l'ordre de continuer la délimitation avec ou sans le concours des Chinois. Des renforts ont été expédiés et le commissaire anglais annonçait jeudi que la situation générale était rassurante. MTïl .Al IS Abbazia, 12 mai. Le duc d'Orléans, qtii vient visiter le roi et la reine de Roumanie, est arrivé, hier après-midi, sur le yacht Maroussia. La famille royale a dîné à bord du yacht. Quand le roi a quitté le bateau, une salve d'artillerie l'a salué et la musique du bord a joué l'hymne roumain. LTORRECTION DES ÂdOTSS Accra, 12 mai. La révolte des Achantis prend de très graves proportions. Il se confirme en effet que huit tribus viennent de se joindre aux rebelles. On estime que l'ennemi peut mettre cinquante mille hommes en campagne. Les journaux d'Accra soulignent la portée de ce formidable mouvement et disent que les Achantis veulent secouer définitivement le joug de l'Angleterre. u: &s s i Paris. 12 mai. C'est à M* Mônard que Koscher. le sacristain de l'église d'Aubervilliers, a confié ie soin de sa délense. Espérons que Mme Koscher, dont le mari est, arrêté depuis huit jours pour un incendie dont les auteurs sont toujours en liberté, sera enfin autorisée à voir son mari. On se ilatte également de l'espoir — celui-là plus chimérique — que M. Bulot consentira à relâcher un innocent, dont l'arrestation cadre si bien avec les sentiments des journaux dont le concours importe à la satisfaction de M. le procureur de la République. Cet après-midi, Lcmercier, juge d'instruction, a de nouveau interrogé Koscher en présence de M» Mônard. L'avocat de l'incarcéré se propose de renouveler sa demande de mise en liberté provisoire. Paris, 12 mai. Sont promus : Au grade de contrôleur de 1" classe : M. Caille, contrôleur général de 2e classe : Au grade de contrôleur général do 2» classe : M. Ventre, contrôleur de 1" classe. M. l'intendant militaire Balaie, directeur do service de l'intendance du 18" corps, est placé, à dater du 12 mai <strong>1900</strong>. dans la 3" section (réserve) cadre des intendants militaires. M, Bonite, chef de bataillon au h> d'infanterie, passe au 17" d'infanterie, comme major. Le ministre de la guerre a décidé que la circulaire relative aux permissions à accorder à l'occasion de l'Exposition universelle, s'appliquerait aussi bien aux sous-officiers et soldats, qu'aux officiers assimilés. .00 ALGÉ Paris. 33 mai. La colonne, qui sous 1er, ordres du lieutenant colonel d'Ku. a parcouru tout le Tidikelt et dis persé les dissidents à In-Rhar, remonte en ce moment vers .El-Goléah, partie par le fort Miri bel, partie par lé fort Mac-Manon. On n'a pas do nouvelles de la colonne à la tête de laquelle se trouve le colonel Ménestrel et qui a quitté ce dernier poste pour se dirig sur Timmimoun, dans le Gourara. VEclio d'Ornn rapporte, d'après un correspondant, que les troupes, dans leur marche sur Jgli. avaient reçu du colonel Bertrand l'ordre de ne pas répondre aux manifestations hostiles des habitants et qu'elles ont su, sur toute la route, rester impassibles devant la provocation des Arabes conformément aux ordres reçus. Passant à cinquante mètres de la casbah de Taghrit, rapporte le dit correspondant, les trou pes ont dû supporter les invectives des Arabes montés au sommet do leurs murailles sur les quelles ils avaient posé une rangée de fusil de tout calibre. Pendant le défilé du convoi, les deux pièces de la section d'artillerie sont restées en batterie, les légionnaires étaient dé ployés sur les dunes pour surveiller les mouvements des Arabes. Ces instructions du colo nel prescrivaient de n'ouvrir le feu que si les hommes tombaient. Le camp de la colonne du colonel Bertrand est installé sur un plateau très facilement dé fendable à six kilomètres d'igli. Depuis lo i avril, chaque fois qu'un détachement s'est porté en reconnaissance jusque sous les murs d'igli il s'est heurté à des bandes criant et gestieu lant. lançant leurs fusils en l'air et menaçant de tirer si nous avancions. Les officiers, lurtout ceux des tirailleurs, avaient naturellement beaucoup de peine à empêcher leurs soldats de répondre aux bordées d'injures qui leur étaient adressées. Il est bien évident, ajoute le correspondant que si les gens d'igli ne nous ont cas attaque; en face, c'est qu'ils connaissaient fa leçon don née à leurs coreligionnaires d'Iu-Salah et d'iu Rhar. Suivant le correspondant d'un journal du matin, M. Mouliêras, vice-président de la so ciété de géographie, qui rentre d'une mission officielle au Maroc, a déclaré, au sujet des influences respectives des puissances ou Maroc que les Allemands et les Belges faisaient de progrès inquiétants par le grand développement île leur commerce. Le prestige des Anglais TCÏ. tt ul^? r u ca l ,sc , . do 'cura premier! re Z\fdUT llansv aal. L'autoritô des Italiens a SegS? 1 »**.WJ»»» nulle. r^Fran nées- lXr% Le gouvernement marocain se ferme inton tionnellcnient à la civilisation ; néanmoins 1 unique sauvegarde du Maroc est dans les cou voitises internationales qui se balancent c! s'annulent; l'extention de notre inficunco qui ré .sultera du chemin de fer d'igli nous mettra pour la première fois, en contact avec la confédération des Braber dont l'amitié nous ou vrirait les portes d'un empire mystérieux. Saint-Pétersbourg, 12 mai. Des volontaires russes continuent à se rendre au Transvaal. Il vient encore d'en arriver un certain nombre de Moscou et d'autres villes de province : ils partiront cette semaine pour l'Afrique du Sud. Londres, 12 mai. Lord Roberts télégraphie : « Geneva-Sidurg. 11 mai. G h. 25 soir. » Mon quartier général, avec la division Po'e- Carew. a exécuté" aujourd'hui une marche de 20 milles et se trouve maintenant à Geneva- Sidurg, à 14 milles de Kroonstadt et environ 6 milles de Boschrand. où les Bocrs occupent une situation retranchée. » La brigade Gordon est en contact avec eux. » La division Tuckcr se trouve u une grande distance au sud-est et la colonne Hamilton encore plus à l'est. ,> La brigade Broadwood a rattrapé, hier après-midi, à Pot.gieter's-Laager, une partie du convoi boer et a capturé plusieurs wagons et que'ques prisonniers. French, avec les brigades Porter et, Dickson, et l'infanterie montée itntton, se trouve à quelque distance au nord d'ici. Nous avons capturé près de 100 prisonniers pendant les deux derniers jours. Tous les Orangistes qui ont pu fournir des garanties uffisant.es ont été désarmés . et autorisés à rentrer dans leurs fermes. Les nuits deviennent beaucoup plus froides Appel des délégués boers Londres, 12 mai. Los journaax publient aujourd'hui un autre appel des délégués boers au peuple américain. Dans cet appel, il n'y a rien de nouveau ; toutefois, la phrase suivante mérite d'être citée : « De même que vous avea obtenu l'arbitrage pour le Venezuela, alors que l'Angleterre avait déclaré que l'arbitrage était impossible, de même nous espérons que l'opinion publique de la grande république américaine réussira à rrêter la main de la puissance qui s'attaque à lotre indépendance et l'obligera à soumettre la question du gouvernement futur des deux républiques sud-africaines au libre jugement d'un tribunal impartial. » Rencontres sanglantes Christiania, 12 mai. Six cents cavaliers anglais ont traverné le Vaal vendredi dernier à Kalmberg, à 18 milles au sud de Fourteenstréams et se sont dirigés vers Taungs. suivis par les commandos boers. Un autre détachement anglais a traverse le Vaal au même endroit. Samedi les Boers. commandés parle général Aswegen, ont repoussé les Anglais dans la direction de Taungs. Aswegen a été tué. Les Boers ont eu, en outre, sept blessés. Les partes anglaises sont considérables. Le laager boer avait été évacué et on avait laissé quelques tentes pour attirer le L'une est que cette guerre est juste, néees- ' saire, inévitable ; sans elle on aurait sacrifie les intérêts et l'honneur britanniques et il au rait fallu abandonner lo principe sur lequel l'empire est basé. Une seconde opinion est l'opinion absolument contraire. Suivant elle, les Bocrs sont l'agneau do la fable. Ceux qui la soutiennent sont si pou nombreux qu'is soulèvent la réprobation de tout homme sensé ; mais ces critiques nous font beaucoup de mal à l'étranger. Ceux "qui les font sont responsables pour une large part de l'hostilité de l'étranger que nous trouvons si difficile à expliquer, mais qui est un facteur si grave dans les circonstances actuelles. Les calomnies et les attaques dirigées par les adversaires de la guerre contre les hommes d'Etat anglais sont recueillies avec avidité par les ennemis de l'Angleterre. Elles sont acceptées par tous ceux qui ont une mauvaise opinion de l'Angleterre, ulles justifient en grandes partie, les paroles et les écrits de ceux dont le seul métier est de voir affaiblir la puissance et l'influence de l'Angleterre. » 11 y a une troisième opinion, c'est celle do ceux qui proclament que. cette guerre n'est pas nécessaire et qui exigènt en même temps qu'on la poursuive. Ce parti est même moins fanatique et plus nuisible que celui de la pais à tout prix. » <strong>Mai</strong>ntenant, quelle est la question à résoudre 1 ? 11 importe peu do savoir si tel ou tel ministre a eu tort, a été mal inspiré ou si. dans telle ou telle circonstance, la guerre a été mal conduite ou si le gouvernement est responsable do telle ou telle politique. La seule vraie question est : la guerre est-elle juste 1 Est-elle inévitable i C'est la question à laquelle il faut répondre au commencement do toute discussion afin de rassurer vos consciences et celle de la nation. » Et l'orateur développe des arguments plus ou moins spécieux tendant à établir que, non seulement la guerre est juste, mais que les Bocrs l'avaient rendue inévitable : naturellement c'est le lapin qui a commencé. Puis vient un plaidoyer pro dotno. « Il a plu, à quelques-uns des adversaires, de me rendre personnellement responsable de cette guerre. (Non, non.) C'est plus une insulte pour mes collègues que pour moi-même. La véritable responsabilité de celle guerre retombe sur ceux qui. dans leurs discours et dans leurs écrits, ont encouragé les présidents Kruger et Stci.jn à résister aux demandes modérées du gouvernement anglais et qui ont conduit le président Kroger à croire que, dans ses difficultés avec l'Angleterre, il pourrait toujours compter sur lo parti de l'opposition. » On a dit aussi que la guerre était une guerre de capitalistes, que la politique du gouvernement était influencée par les capitalistes ; mais, messieurs, l'intérêt du capitaliste est la paix. Le capitaliste a des fonds et il veut que ces fonds lui rapportent de l'intérêt. Les capitalistes savent parfaitement qu'à la fin de la guerre, ils auront à payer la plus grande partie des frais ; ils peuvent être assez patriotes pour faire passer icurs propres intérêts après ceux do la nation, mais certes, dans lo cas qui nous concerne, ils n'ont pas été consultés. » M. Chamberlain dit que le pays sortira de cette guerre plus fort qu'il n'était. La guerre a donné au monde la preuve de la grandeur et des ressources de l'Empire britannique : » Quant à la question du règlement définitif, les conditions générales seront les suivantes : L'Angleterre n'est pas disposéeà reconnaître de nouveau l'indépendanco des républiques ; les territo res de celles-cidevront être incorporés à l'Empire britannique, les libertés individuelles seront sauvegardées, la guerre devra être suivie d'une période d'occupation militaire, mais, dès que cela sera possible, l'autonomie leur sera accordée. F.e gouvernement Anglais a l'intention d'accorder aux rebelles, les plus grandes mesures de clémence possibles. » Le soulèvement dss Afrîkanders hii-cî s'emploie' a maintenir M. Ballay. dans son poste. » La brusque démission de M. Ballay est causée par les graves désaccords survenus avec le gouverneur général portant principalement sur la politique indigène a suivre dam, la Guinée française. » Un soufflet au Gouvernement Paris, 12 mai. De l'Eclair : On se rappelle que l'une des victimes du dernier mouvement administratif fut le distingué sous-préfet de Sentis. M. Georges Audiguier. 11 n'avait d'autre tort que d'avoir déplu à quelques personnages dont un autre gouvernement eût rougi d'accueillir les délations. Il avait conquis l'estime et la sympathie, de tous- les bon nôtes gens, quelque fût leur parti, et sa mise en disponibihlô avait fort irrité toute, la population de Senlis, qui vient de lui donner un témoignage peu banal de ses sentiments. Il vient d'être élu conseiller municipal de Senlis — le quatrième, sur 23 — par 736 voix; son nom no figurant sur aucune liste, chaque électeur a dû effacer un nom pour le remplacer par le sien. M. Audiguier peut être fier de cette manifestation, véritable camouflet paur le gouvernement. PETITES NOUVELLES U est absolument Inexact que le général Daveut oit envoyé sa démission de grand chancelier de la Légion d'honneur. . . ^-^.j; Officiel promulgue la loi - l' Approuvant la convention passée entre liant « fa ville de Montpellier au sujet d'une cession réciproque d'immeubles : 2« autorisant la vit.e de Montpellier à emprunter 2,<strong>13</strong>0,000 lr. et a s'imposer cxlraordinairement. ^s_~ D'après certains journaux on aurait reçu de, mauvaises nouvelles de la santé do M" Doumer, gouverneur de l'Indo-Chine, qui serait très fatigué. On sait qu'il a été question, il y a quelques jours, du rappel de M. Doumer par sude de désaccords avec le ministre des colonies. . . - ^ A Saint-Louis (Etals-Unis d Amérique), des troubles sérieux provoqués par les grévistes se sont produits hier. La police montée à dégainé et a chargé les ômeutiers sur lesqucles elle a tiré. Les grévistes ont riposté et blessé plusieurs policemen. Les journaux d'Athènes publient des dépêches deCarfou annonçant la prochaine arrivée de la princesse de Halles avec sa fille la princesse Victoria et le prince Georges de Grèce. Aussitôt après leur arrivée, on annoncera les fiançailles de la princesse Victoria cl du priuce Georges. Prétoria, 12 niai. On semble convaincu, ici, que dès que le gros des troupes anglaises sera entré sur le territoire do la" République du Transvaal, lord Roberts proclamera l'annexion de l'Etat libre d'Orange à l'Angleterre. Au Cap, on craint que cette mesure ne provoque une insurrection générale au Transvaal. D'autre part, le soulèvement des fermiers afrikanders dans la région de Prieska (colonie du Gap) est loin d'être réprimé. De petites bandes armées continuent à infester les bords de l'Orange près de XWotkruii. feu des Anglais. Taungs est occupé par 3,000 n si ai s. Dans leur marche en avant, les Anglais ont été attaqués par le commando de Wissels, près de, Taungs. Des centaines d'Anglais auraient été tués au moment où ils essayaient de franchir le VaaL Dimanche matin, 1,500 Anglais ont tenté de nouveau, de se porter sur Taungs. Londres, lî mai. Les journaux publient la dépêche suivante : i - ' « Geneva-Siding, 11 mai. ! « Un détachement de dragons anglais, qui poursuivait les Boors près de Geneva-Siding se dirigeait vers une ferme sur laquelle flottait le pavillon blanc afin de s'y procurer des viquant au moment où les dragons mettaient pied à terra une fusillade meurtrière, partie des fenêtres, fut dngôa conirj eux. Plusieurs furent tués, seize capturés, la plupart après avoir été blessés. La maison était remplie do Boers. » Attaché militaire blessé Paris, 12 mai. Une dépêche de Ventersburg au Neic York Herald annonce qu'au cours du passage de. la rivière Zand, l'attaché militaire français, le lieutenant Duval, a fait une chute de cheval. Son état est grave. Vapeur naufragé East-London, 12 mai. Le steamer anglais Craifj Ellachi. chargé d'approvisionnements pour l'armée anglaise, a fait naufrage en vue du port Alfred. Le capitaine et l'équipage ont été sauvés. Autour" de Ladysrnith Londres. 12 mai. Un correspondant, annonce que les Anglais quittent Elandslaaglo pour se porter dans la direction do Hclpmakaar. Il ajoute qu'aujour d'hui douze Italiens ont attaqué une avant garde anglaise composée d'une cinquantaine d'hommes! Les Italiens forcèrent les Anglais, à se retirer au bout de vingt minutes de combat Ils ont infligé aux Anglais la perte de sept hommes ; quant à eux, ils n'ont eu qu'un mort et un blessé. Discours de M. Chamberlain Londres. 12 mai. Les membres du gouvernement anglais se prodiguent décidément. Après lord Salisbury et. M. Gosehcn, lord de l'amirauté, voici M. (.narnijorluiii qui prend, à son tour, la parole, m» Eu! 10 des événements du sud de l'Afri l'urlan V ul'^SC:}t c °»«er raison à sa politique Kmnd co iCié A?'À Bil inguam, devant' le « .Jamais on n'a douté un instant lu résultat final dç la guerre actuelle dont nous vovons approcher Mieure. Conclusion : elle aéte twfta. CMjp pins difficile qu'on ne supposait. llV trois opinions différentes au sujet de' la guerre. Marseille. 12 mai. D'après les renseignements apportés par l'Anna7n, courrier du Tonkin, arrivé hier peu dant la traversée du Cholon. navire affrété de Marseille à Saigon, plusieurs soldats de la légion étrangère ont déserté dans le canal de Suez et à Colombo, à la sollicitation d agents anglais, qui tentent aussi d'en raccolcr à Saigon pour l'Afrique du Sud. On cite, le cas d'un légionnaire, hissé à bord d'un bâtiment anglais à Singapour, par las matelots de ce navire ; cependant le nombre de désertions n'a pas répondu aux tentatives des agents anglais. Dernières nouvelles Thabanehu. 11 mai. Les généraux Bundie et Brabant ont des engagements continuels avec l'armée boer qui a pris position au nord de Thabanehu, aux environs d'Kdcw. Lo général Bundie s'est avancé, hier, avec son infanterie montée, à neuf milles au nord-est d'Edew où il a trouvé les fédéraux en nombre assez considérable. Le commando boer qui se trouvait sur cette position a rétrogradé craignant de voir ses communications coupées. Le général Martin s'est porté aussitôt sur le flanc de ce commando et l'a empêché de se replier sur le gros des fédéraux, le forçant à prendre une autrè direction. Lo général Campbell a suivi toute la journée la colonne boer en retraite avec l'aide du général Brabant. Un combat général parait imminent de ce côté. Sauvagerie Anglaise Paris, 12 mai. Une dépêche nous a appris que les Anglais avaient fait sauter à la dynamiie la ferme de M. Fisher, l'un des ambassadeurs boors en Europe et en Amérique et qu'ils avaient abattu tous les beaux arbres qui l'entouraient. On nous informe que cette destruction n'a pas été spéciale à la forme de M. Fisher. C'est une mesure générale : toutes les propriétés voisines de Blœmfontein. appartenant à des personnages marquants et s'étant signalés soit dans la guerre, soit par des hautes fonctions civiles, ont été de même rasées et saccagées par ordre. Prisonniers boers Sainte-Hélène, 12 mai. Deux cents prisonniers boers ont débarqué aujourd'hui. On signalo Quelques décès parmi ceus précédemment débarqués ici. Londres. 12 mai. On mande de Colombo (lie. de Ceylan) que le gouverneur anglais a reçu l'ordre do faire des préparatifs pour la réception au camp do Digatolawa, à dix kilomètres de Colombo, de 0,000 prisonniers boers. On estime ici qu'il ne peut s'agir exactement des prisonniers mais que. dès à présent, le gouverment anglais prend des mesures pour déporter au loin un grand nombre de Bocrs qu'il prévoit no pas devoir soumettre et qui résisteront au nouveau régime pour les deux Républiques, annoncé hier par M. Chambcifahi. ISSIONS FRANÇAISES Paris. <strong>13</strong> mai. Cette aprè&midi a eu lieu dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. en présence d'un nombreux et brillant auditoire, une séance solennelle de la Société de géographie, sous la présidence de M. Alfred Grandidier, membre de l'Institut, récemment élu président de la Société lors de la dernière assemblée générale. Signalons parmi les membres de cette So ciété présents à cette séance : le prince Bolland Bonaparte, le baron Huot, Albert de l'Apparent, Henri Cordier. Guillaume Grandidier, Louis Binger, René de Flottc.de Boquevaise, etc.. etc. Au début de la réunion. M. le capitaine d'Olonne a raconté l'expédition qu'il lit avec l'administrateur Hostai'n (mission Ilostam d'Olonne, de la Côte d'Ivoire, au Soudan et à la Guinée 1S98-<strong>1900</strong>). M. d'Olonne, dans un récit des plus intôres sants, a exposé les périls et les ^difficultés de toutes sortes, guet-apens et combats, que 1 mission dont il faisait partie dut affronter a travers un pays dont plusieurs tribus parlaient une langue inconnue des interprètes pour arriver enfin, après plus de 16 mois de roule, à Konakry après avoir effectué pour la première fois la jonction de la côte d'Ivoire avec ïe Soudan et la Guinée et levé la carte de la riche région qui sépare ces colonies et dont clic a assuré la possession à la France. La péroraison patriotique de M. ie capitaine d'Olonne a été saluée de nombreux et chaleureux applaudissements. Puis M. Flamand parle de sa fameuse mission 'dans lo Sahara et de sa marche victorieuse sur In-Saîah, à travers le Tidikelt. M. Flamand, connu par ses travaux sur le Sahara, fut chargé, fin novembre 1899, d'une mission scientifique d'exploration et d'ethnographie par les ministres de l'instruction publique des colonies et par le gouvernement général d'Algérie. Son principal objectif était de relier les missions Ftaters, Choisy, Bolland, Foureau et autres, et déterminer exactement la p isition d'Iu-Salah. M. Flamand, nomme d'abord ses collaborateurs LM. Joly est chargé des relations extérieures avec les indigènes, le capitaine Pcin. chef du poste d'Ouargla. connu par ses raids sur lîhadames, commandant Le Gouni protecteur, les trois caïds d'Ouargla Mohamed, Ben- Taiob-Ali et Adda. En suivant avec M. Flamand les belles vallées des Oued Mya et Oued Msokki, nous atteignons lo plateau del'aydcynnyt et la région du Tidi-Kclt. M. Flamand nous iàit partager ses inquiétudes quand, avec ISO hommes seulement, isolé dans la forêt Bhaba desséchée de Foggaretet Azoua, i! atteint péniblement Jgosten à 18 kilomètres d'ïn-Salah. Là, la mission est attaquée par 1,500 Ouiad-Ba-Haamuou et doit livrer bataille. L'auditoire applaudit au «y Irise du capitaine Pcin et à 1 soldats français et indigènes dirigé, fit reculer l'ennemi c mes hors de combat. Les indigènes fuient au sud d'In-Salah. Leur grand chef Bajouda, l'assassin de Flattcrs, meurt percé de deux balles, S'J hommes sont prisonniers, dont vingt-trois chefs. La mission entre à ln-Saiah et. ie 20 décembre au soir, les spahis, comme la dit dans ua sourire l'orateur, sonnent au drapeau tricolore, des notes délicieusement fausses. Les auditeurs saluent de bravos chaleureux, ce récit d'une victoire française. Les bravos.se répètent quand M. Flamand parle des ressources du TMikel. du rôle de la position d'Ia-Sateb dans l'avenir et quand il montre que la prise de cette position, conquête inattendue d'une mission pacifique, aboutit en peu do temps à la possession des oasis de l'Oued-Saoura et de l'archipel touatien tout ea- MABGIIL DE PARIS 12 mai. Alcools. — Gourant, 80 25; juin, 36 75; juilletaoût, 37 »» ; i derniers, 06 50 ; côte, 30 25. Sucres. — Courant, 31 375 ; juin 31 50 ; juilletaoht 31 î§ ; 4 d'octobre. 28 50, Blés. — Gourant. 10 "j H0 ; 4 derniers, 2 > 80. Corbeil, 29 50 ; roux, 31 ; raffinés 105 >nH»'eant.s
* BS5 L'AFFAIRE J^COIN leudi, a été plaidêe, devant, la chambre des appela correctionnels d'Agen, 1 affaire AMCOin, sénateur du Gers, maire d'Auch. * a s'agit d'articles le sénateur Aucoin orrecUonnel d'Auch. ; L»8 prévenus ont soulevé l'exception dlocon pétenco et ont soutenu au ayant utlani ô M Aucoin à l'occasion de l exerffi q 0K uu P lus P' 1* àéciA Cette foule anonyme 'parle, trahit au** Gouverne et, par ses actes, $ at,i oloqin Veux dil monde ses tares a la Fra» s ? w '*s en se communiquant de l'eocoL f en Hèrc, par la contagion ^cadenr 1 ne feraient que hâter sa Cett et Sa mort - n li eri la ° 0urte citation, qui complète si les cou % eilS(ie lui animait, l'autre jour, fropo - " monlés du Temps, lorsqu'ils lll^l j eQt ae canaliser le suffrage nni- Â* 1 » Oépeint à merveille l'état i d'âme ' 1108 dreyfusards. es, qui promet plus que tout ce que .ons écrire et qui confirme ce, que ; daTFS nos précédents numéros à 'a corrida do dimanche fera entrée ju'clle sera des plus émou-vantes. la mairie. — M. le maire de la ville de Narhonne a l'honneur d'informer les propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules non réformés; Qu'ils auront à présenter leurs animaux au marché aux bestiaux : los mercredi 16 mai, samedi 10 mai, lundi 21 mai et mercredi 0 juin, à partir de 7 heures du matin. Société mixte de tir du 125' territorial. — MM. les sociétaires sont informés que les tirs seront repris au stand de. l'avenue d'Espagne à partir du dimanche <strong>13</strong> mai courant. Ils auront lieu, jusqu'à nouvel ordre, tous les dimanches, de 2 à 5 heures du soir. Lo conseil d'administration ayant obtenu le remplace. rient des vingt, fusils (iras et des quatre revolvers modèle 1873qui étaient en mauvais état, les nouvelles armes des mêmes modèles seront mises à la dispositions des tireurs. CASTELNA'JDARY. — Tribunal correctionnel. — Audience du 11 mai. — Présidence de M. Gallier, président. Le- tribunal relaxe, sans dépens, les sieurs Jean Gaubert et Bernard Baurines, cultivateurs à Salles-sur-l'Hers tous les deux, qui étaient inculpés d'un vol peu important. Jean Caudebal, culiivateurà Pcch-Luna, inculpé d'akus de confiance, est coinlamnc j iLd.eu.y.,to.u.vs de nsiso&.i-.ivn auii ia cadémicien et historien Henry Houssave, ayant aflirmô que le maréchal de Bourmont avait trahi la France et l'Empereur, « en passant à l'ennemi », la veille même de Waterloo, le petit-fils du maréchal, M. de Bourmont, lui adressa une lettre de rectification. Le journal refusa d'insérer. M. de Bourmont recourut aux tribunaux, qui ordonnèrent l'insertion. Le journal se pourvut en cassation. Le ministère public , avait conclu au rejét de l'insenion, développant cette thèse générale -que 'les droits de l'hisitohe passent avant les droits de ia fà> Employés et Ouvriers des Chemins de Fer L'Association fraternelle des employés et ouvriers des Chemins de fer Français, prépare sa fêle annuelle qui doit avoir lieu dimanche prochain, <strong>13</strong> mai. Comme les années précédentes, elle comprendra : banquet, concert musical, bal et tombola. Les lots de celte tombola aussi nombreux que variés, sont exposés depuis un mois dans le hall de l'hôtel de la Compagnie, rue Lal'ayette. Cette œuvre philanthropique a toujours" la faveur du public, aussi à l'heure qu'il est les billets sont tous vendus. La fête commencera à 7 heures du soir par le banquet qui sera servi par les soins de M. Tivollier dans la salle des .laco'^ns teutréo rue Pargaminières) et auquel assisteront ies personnages officiels et les membres honoraires de l'Association. A l'issue du banquet, un beau concert musical, dans lequel seront exécutés des morceaux de maître, aura lieu au théâtre du Capitole, décoré à cet effet, et sera suivi d'un grand bal. L'organisation musicale de cette fêle et la direction de l'orchestre de cinquante musiciens ont été confiées, comme l'année précédente, à M. Messaud, le sympathique chef d'orchestre. Le tirage de la tombola ne pourra, en raison du grand nombre de lots (SUS), que commencer pendant la suspension du bal de, dimanche et se continuer lo lundi 14 mai. à 1 h. 1|2 de l'après-midi, dans l'amphithéâtre de l'ancienne Faculté des lettres, rue de Itémusat, où le pubhc sera admis. — Entrée libre. Rixe sanglante entre roulottiers Une rixe s est produite, vers minuit, au marche aux COChoos, outre des vanniers ambulants et des marchands forains. toire loin d'y perdre, a tout à gagner à cette controverse. Paul de CASSAGNAC. GRANDE LiOUIOATiON RABAIS ÉNORMES] SUR TOUTES LES MARCHANDISES Toi'/es pour chemises, Draps de lit, Linge confectionné, Linge de table Essuie-<strong>Mai</strong>ns, Torchons, Linge de toilette Lingerie, Chemises-Homme, Bas, Chaussettes, Caleçons, Tapis, Rideaux, Descentes lit, Nattes Chine. SE RENSEIGNER SUR NOS PRIX AVANT DE FAIRE AUCUN ACHAT \ J^BL. WLJ ^*xr. 19, Kuc Alsace et Si. Bue du Musée TOU LOUSE 8, rue Alsace-Lorraine I Li PLUS GRANDE LA MOU mm mmmm ssÈSt Voir à la4