Grave acciDent à Delmas ! - Haiti Liberte
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12 janvier<br />
Suite de la page (7)<br />
Oui, tous les Haïtiens rêvaient<br />
d’un nouveau pays. Partout dans le<br />
pays, l’on disait que 12 janvier, au lieu<br />
d’être une simple date de commémoration<br />
d’un tremblement de terre dévastateur<br />
sera la date de la victoire de la vie<br />
sur la mort. Le triomphe de la bonté sur<br />
la méchanceté. La force de l’esthétisme<br />
sur la laideur. Bref, la résurrection après<br />
le grand voyage. Malheureusement, le<br />
peuple sera vite déchanté. Abasourdi.<br />
Trompé comme d’habitude par ses élites.<br />
Meurtri une énième fois dans sa chair et<br />
dans son âme par ces oligarques qui<br />
n’ont aucun scrupule <strong>à</strong> le livrer pieds<br />
et poings liés <strong>à</strong> la merci d’une cohorte<br />
d’ONG dont le comportement s’apparente<br />
davantage <strong>à</strong> des mercenaires qu’<strong>à</strong><br />
la Mère Teresa. Les dirigeants haïtiens<br />
d’avant et d’après 12 janvier 2010, par<br />
leur attitude irresponsable vis-<strong>à</strong>-vis du<br />
pays, vont au-del<strong>à</strong> de la déception.<br />
C’est une trahison. Leur comportement<br />
sans orgueil. Sans honte. Sans<br />
prestige. Sans dignité n’est rien d’autre<br />
qu’une catastrophe se transformant en<br />
une honte collective pour les Haïtiens<br />
vis-<strong>à</strong>-vis de la Communauté internationale<br />
et de nos voisins de la Caraïbe.<br />
Soupçonnant les gouvernants haïtiens<br />
d’être des gens sans mémoire, nous<br />
rappelons toujours <strong>à</strong> leur intention que<br />
la cathédrale du Cap-Haïtien fut reconstruite<br />
un siècle après avoir été détruite,<br />
elle aussi, par le terrible tremblement<br />
de terre de 1842. Et nous nous interrogeons<br />
!<br />
Devons nous attendre cent ans<br />
avant de voir relancer sérieusement la<br />
reconstruction proprement dite des édifices<br />
publics et religieux de la capitale<br />
haïtienne ? Or, <strong>à</strong> part les journalistes faisant<br />
leur travail d’historiens de l’histoire<br />
immédiate, curieusement, personne ne<br />
s’étonne que deux ans après le séisme,<br />
le pouvoir public haïtien continue <strong>à</strong> organiser<br />
des colloques et autres séminaires<br />
totalement inutiles en vue de savoir comment<br />
reconstruire Port-au-Prince. Pire,<br />
qui a déj<strong>à</strong> interpellé le gouvernement haïtien<br />
sur la question de la reconstruction<br />
des bâtiments publics devant accueillir<br />
les institutions et autres administrations<br />
de l’Etat, détruites le jour de ce fatal coup<br />
du destin pour le pays ?<br />
L<strong>à</strong> encore, n’étaient-ce les médias<br />
qui soulèvent de temps <strong>à</strong> autre ce sujet,<br />
on aurait pu croire que tout est déj<strong>à</strong><br />
terminé ou du moins, qu’il n’y a rien <strong>à</strong><br />
faire. Pourtant, si avant la catastrophe<br />
l’Etat était relativement mieux installé<br />
dans ses pierres et ses meubles, depuis<br />
deux ans le pouvoir public haïtien s’installe<br />
dans une promiscuité et un misérabilisme<br />
qui font honte au pays. Et ce,<br />
<strong>à</strong> l’image du secteur des affaires haïtien<br />
dont, franchement, le confort et la beauté<br />
des locaux qui les abritent demeurent<br />
le cadet de ses soucis, sans parler du<br />
plaisir qu’il prend <strong>à</strong> mener ses affaires<br />
dans un environnement qui ne fait honneur<br />
ni <strong>à</strong> ces « nantis » selon le journal<br />
Le Monde ni <strong>à</strong> leurs amis. Et pourtant,<br />
les deux secteurs (public et privé) ont les<br />
moyens de leurs puissances respectives.<br />
L’an dernier pour la première commémoration<br />
de la mémoire des disparus du<br />
12 janvier - en passant, victimes de la<br />
négligence de cette caste politique qui<br />
nous gouverne - on flairait déj<strong>à</strong> l’abandon<br />
et le désistement du gouvernement<br />
de l’époque.<br />
Le monument qui était prévu pour<br />
cette occasion n’était point au rendezvous.<br />
Cette année 2012 non plus d’ailleurs.<br />
Pas un seul bâtiment public n’avait<br />
été élevé en guise de message d’espoir et<br />
d’encouragement <strong>à</strong> une population persuadée<br />
que quelque chose doit changer<br />
après une si grande épreuve. Même une<br />
petite place publique au lieu symbolique<br />
où trônait fièrement le siège de la DGI<br />
(Direction Générale des Impôts) n’a pu<br />
être réalisée. Peut-être faute d’argent !<br />
Qui sait.<br />
Mais le pouvoir de l’époque<br />
englué dans ses magouilles électorales,<br />
réclamait des circonstances<br />
atténuantes. Sans vergogne, la<br />
présidence sortante s’enveloppait dans<br />
les linceuls encore mouillés du sang de<br />
nos morts pour cacher son incapacité.<br />
Sa faillite. Son incompétence devant ses<br />
responsabilités. Mais aussi sa mauvaise<br />
foi. Son ignorance devant l’histoire et<br />
son mépris face <strong>à</strong> l’histoire. Rien, absolument<br />
rien, n’avait été fait ni préparé<br />
pour ce premier insoutenable anniversaire.<br />
C’était le prélude de cette honte<br />
qui nous frappe aujourd’hui devant nos<br />
amis étrangers. Le déplacement sur les<br />
lieux des fosses communes <strong>à</strong> Titanyen<br />
ne peut couvrir cette absence de vision<br />
et d’inconscience des dirigeants d’hier.<br />
Ha oui ! Il y avait, ce jour-l<strong>à</strong>, le patron<br />
de la Digicel, Denis O’Brien pour sauver<br />
l’honneur. En un geste fort il a donné<br />
une superbe leçon d’initiative et de volontarisme<br />
au gouvernement haïtien et<br />
au secteur des affaires.<br />
Son entreprise a mis au goût du<br />
jour plus exactement a redonné vie <strong>à</strong><br />
l’historique marché du Président Florvil<br />
Hyppolite (Marché Vallière ou Marché<br />
en Fer). En moins d’une année ce<br />
marché totalement détruit par le séisme<br />
et des incendies successifs était remis<br />
aux autorités haïtiennes et municipales<br />
neuf comme au premier jour en guise de<br />
contribution <strong>à</strong> la reconstruction de Portau-Prince.<br />
Denis O’Brien et la Digicel<br />
avaient tracé l’exemple <strong>à</strong> suivre. Quand<br />
on veut l’on peut. S’éterniser en conférences,<br />
séminaires et de vagues colloques<br />
n’est en fait que de la poudre aux<br />
yeux. Subterfuges pour noyer plus facilement<br />
le poisson. Manœuvre dilatoire<br />
pour laisser passer le temps. Tactiques<br />
politiciennes pour contourner la reconstruction<br />
et dilapider les fonds ramassés.<br />
Enfin, faire du marronnage pour masquer<br />
son incapacité <strong>à</strong> gouverner.<br />
Quoi de plus facile que de trouver<br />
des complices qui se disent experts, tous<br />
payés rubis sur l’ongle, pour monter une<br />
retraite dans un cadre enchanteur afin<br />
de cogiter sur des choses qui ont été<br />
mille fois, dix mille fois répétées. Ecrites.<br />
Analysées. Signées. On nous dit qu’il<br />
faut des milliards sinon plus avant de<br />
commencer la reconstruction d’Haïti et<br />
de sa capitale Port-au-Prince. D’accord.<br />
Mais combien le gouvernement dominicain<br />
sous le leadership de son Président<br />
Leonel Fernández et le secteur des<br />
affaires de ce petit pays ont-ils déboursé<br />
pour livrer en moins de deux ans un<br />
Complexe universitaire digne de ce nom<br />
clé en main <strong>à</strong> Haïti ? Ce montant dans<br />
le cadre d’un Etat est plus que dérisoire.<br />
Cinquante millions de dollars. Mais<br />
s’agissant de la République Dominicaine<br />
c’est énorme. Et ce n’est pas tout. C’est<br />
la valeur symbolique de ce don qui nous<br />
frappe et nous surprend. Une université<br />
de standard international comme il n’y<br />
en a jamais eu dans notre chère Haïti.<br />
Sauf peut-être du temps de l’Académie<br />
Royale Henri Christophe.<br />
C’est dire combien le défi <strong>à</strong> relever<br />
va être difficile pour le pouvoir public<br />
et la société civile haïtienne. Ce « Don<br />
de la République Dominicaine » comme<br />
c’est écrit en lettre capitale <strong>à</strong> l’entrée<br />
du Campus universitaire situé dans la<br />
bourgade de Limonade, même s’il a été<br />
construit en solidarité avec le peuple<br />
haïtien face aux malheurs qui ont frappé<br />
le pays, doit être considéré aussi comme<br />
un « Sceau de la honte » porté <strong>à</strong> notre<br />
visage marqué <strong>à</strong> l’aide du fer chaud<br />
des forgerons au temps des grandes<br />
habitations et/ou de la colonie comme<br />
les maîtres marquèrent leurs esclaves.<br />
Inaugurée un 12 janvier, le jour même<br />
de la deuxième commémoration de la<br />
catastrophe qui a mis <strong>à</strong> nu la faillite de<br />
l’Etat haïtien et de ses élites dirigeants,<br />
cette université, qu’importe le sentiment<br />
de ses donateurs, a un goût amer dans<br />
notre bouche en tant qu’haïtiens descendants<br />
de l’orgueilleux fondateur de<br />
la patrie, Jean-Jacques Dessalines et du<br />
roi bâtisseur, Henri Christophe.<br />
Elle porte en elle toute la douleur<br />
et la souffrance de notre dépendance<br />
envers ce petit pays voisin et la honte<br />
que cette commémoration cumule. Malheureusement,<br />
nous ne pouvons que<br />
souhaiter longue vie <strong>à</strong> cette œuvre de<br />
grandeur et de fierté dominicaine dont<br />
nous connaissons la valeur symbolique<br />
et l’importance pour la jeunesse estudiantine.<br />
Qui sait si cette université n’est<br />
conçue et mise en branle par des gens<br />
pour qui, au fond d’eux-mêmes, notre<br />
chaos politique et la faillite de notre pays<br />
sont leur raison de vivre aujourd’hui.<br />
Cette inauguration en ce 12 janvier est<br />
d’autant plus humiliante pour la communauté<br />
nationale, qu’aucun autre<br />
bâtiment public ou privé entrant dans le<br />
cadre de la reconstruction n’a encore vu<br />
le jour. Pas un ministère. Une université.<br />
Un lycée. Rien.<br />
Le bâtiment devant abriter le<br />
Parlement continue toujours d’être un<br />
projet <strong>à</strong> l’étude. En deux ans cette institution<br />
a déménagé, deux fois mais<br />
reste dans le provisoire. Un vrai gaspillage<br />
de ressources financières, même<br />
si ces fonds en grande partie viennent<br />
de la Communauté internationale.<br />
Encore elle. Le Palais de justice qui<br />
s’est refugié dans un ancien hôtel<br />
au Bicentenaire, attend pour voir.<br />
Sans oublier le Palais présidentiel toujours<br />
<strong>à</strong> genoux dans un décor de film<br />
catastrophe. Le gouvernement haïtien,<br />
comme le reste des habitants de la capitale,<br />
vit dans le provisoire. Alors qu’on<br />
a vu comment, avec seulement 50 millions<br />
de dollars, la Dominicanie nous a<br />
infligé le coup de grâce et ce, en moins<br />
de 24 mois un très superbe cadeau empoisonné.<br />
Espérons seulement que le 12<br />
janvier prochain nous soyons capables<br />
de relever les défis que nous mêmes<br />
croyons impossibles.<br />
C.C<br />
Suite de la page (8)<br />
D’autre part, nous installons des<br />
pépinières pour le reboisement : Haïti<br />
ne dispose que de 2% de couverture forestière<br />
et la déforestation est continue,<br />
car le charbon de bois est une source<br />
alternative de revenus pour l’agriculteur.<br />
Avec un sol plus vulnérable, les<br />
cyclones et les ouragans sont plus dévastateurs<br />
que partout ailleurs dans les<br />
Caraïbes.<br />
Dayana – Une autre action concrète<br />
a été d’envoyer 76 jeunes Haïtiens<br />
au Brésil pour un an, pour vivre<br />
la réalité du paysan brésilien, pour voir<br />
comment nous travaillons et suivre un<br />
cycle de formation <strong>à</strong> l’Ecole Nationale<br />
Florestan Fernandes. La plupart sont<br />
revenus enthousiastes, avec la volonté<br />
d’appliquer ces expériences ici.<br />
Comment le programme de<br />
coopération est-il financé ?<br />
Patrola – Nous sommes une brigade<br />
de militants volontaires soutenus<br />
par des organisations non-gouvernementales.<br />
Des organismes brésiliens<br />
et étrangers apportent des ressources<br />
financières pour le transport, pour<br />
l’essence et la nourriture. Nous avons<br />
aussi une très bonne relation avec<br />
l’ambassade du Brésil, et avec la Force<br />
aérienne qui a transporté les graines<br />
<strong>à</strong> plusieurs reprises jusqu´ici et a appuyé<br />
la logistique pour l’échange avec<br />
la brigade de jeunes Brésiliens qui sont<br />
venus ici.<br />
Mais nous voulons travailler dans<br />
des programmes de production laitière,<br />
dans l’installation de moulins et la distribution<br />
de citernes pour desservir plus<br />
de 75 mille familles et pour cela nous<br />
avons besoin de l´appui du gouvernement<br />
fédéral. Si le Brésil veut coopérer<br />
massivement avec les agriculteurs<br />
haïtiens, il devrait compter avec nous.<br />
Nous avons fait la demande, maintenant<br />
cela dépend d’eux.<br />
Quelles sont les difficultés<br />
principales de la brigade ?<br />
Patrola – Nous avons du mal<br />
<strong>à</strong> nous maintenir <strong>à</strong> cause des frais<br />
d’essence, de nourriture, de santé. Sur<br />
les 40 personnes de différents mouvements<br />
de Via Campesina qui sont venus<br />
<strong>à</strong> Haïti, 36 ont souffert d´infections<br />
gastriques, de paludisme, ou de fièvre<br />
typhoïde parce que nous avons subi<br />
de nombreuses privations. Vous savez<br />
combien il y a de marchés dans la région<br />
où nous travaillons ? Zéro. Nous<br />
comptons sur les foires paysannes, qui<br />
sont un phénomène important ici. L<strong>à</strong><br />
on fait du troc, on achète et on vend<br />
des produits, c´est l<strong>à</strong> où l’économie<br />
bouge.<br />
André – Les agriculteurs de<br />
montagne parcourent 4, 5 heures de<br />
marche pour être dès 8 h. du matin <strong>à</strong><br />
la foire et négocier leurs produits. Ils<br />
transportent tout sur la tête et avec<br />
l´argent de la vente, achètent d´autres<br />
produits pour les ramener chez eux. La<br />
population vit en fonction de ça.<br />
Patrola – Si j’étais photographe<br />
je voudrais faire des images de ces<br />
foires.<br />
Dayana – C´est de vous qu´on<br />
devrait prendre des photos...<br />
(À ce moment, le photographe<br />
d’Opéra Mundi raconte qu’il est allé <strong>à</strong><br />
une foire <strong>à</strong> Port au Prince vêtu d’un gilet<br />
pare-balles et d´un casque. La pièce<br />
résonne de rires.)<br />
Comment évaluez-vous la présence<br />
des troupes de l´ONU et la sécurité<br />
dans le pays ?<br />
Patrola – Je fais miennes les<br />
paroles de l’ex-Ambassadeur Igor Kipman<br />
: Haïti a besoin de marcher sur<br />
ses propres pieds, a besoin d´être autonome.<br />
Cela n´a aucun sens de dépenser<br />
800 millions de dollars par an pour des<br />
activités militaires. Peut-être que cela<br />
était nécessaire de 2004 <strong>à</strong> 2006 quand<br />
le pays vivait une instabilité politique,<br />
mais aujourd’hui c´est de l´argent gaspillé.<br />
L’image de Haïti, pays violent, en<br />
guerre civile, oú on ne peut pas marcher<br />
seul dans la rues, est un mensonge. Il<br />
y a des gens qui sont convaincus que<br />
c´est vrai, y compris nos collègues brésiliens.<br />
C’est une construction négative,<br />
un préjugé. En trois ans de vie<br />
sur place, je ne me suis jamais senti en<br />
insécurité.<br />
Dayana – Il y a beaucoup d’intérêts<br />
économiques derrière la construction<br />
de l’image négative des Haïtiens<br />
comme des gens qui n’aiment pas travailler,<br />
qui sont désorganisés : il faut<br />
donc leur apporter la paix et la civilisation...<br />
C´est vrai qu´il y a un manque<br />
d´organisation et beaucoup de besoins,<br />
mais nous ne pouvons passer sous<br />
silence combien ce pays est exploité.<br />
Les haïtiens ne jouent pas aux dés<br />
dans l’attente qu’une aide humanitaire<br />
débarque. Les gens travaillent et<br />
travaillent très dur, mais ils sont surexploités,<br />
et c´est la cause des difficultés<br />
du pays.<br />
*Envoyée spéciale <strong>à</strong> Port-au-<br />
Prince de Opera Mundi<br />
MST 13 de janeiro de 2012<br />
Traduit du portugais par :<br />
Thierry Deronne<br />
La Revolución Vive<br />
13 janvier 2012<br />
RADIO<br />
PA NOU<br />
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Jean Laurent Nelson, et pour Haïti<br />
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En direct avec Bénédict Gilot depuis Haïti.<br />
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Radyo Inite.<br />
Vol. 5, No. 27 • Du 18 au 24 Janvier 2012 <strong>Haiti</strong> Liberté/<strong>Haiti</strong>an Times 15