What it is - International Maritime Organization
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Autres questions<br />
En 1965, l’OMI a adopté la<br />
Convention v<strong>is</strong>ant à facil<strong>it</strong>er le trafic<br />
mar<strong>it</strong>ime international (Convention FAL).<br />
Les objectifs de cette Convention sont<br />
d’év<strong>it</strong>er que le trafic mar<strong>it</strong>ime ne sub<strong>is</strong>se<br />
des retards inutiles, de favor<strong>is</strong>er la<br />
coopération entre les gouvernements<br />
et d’uniform<strong>is</strong>er le plus possible les<br />
procédures et les formal<strong>it</strong>és nécessaires<br />
lors de l’entrée, du séjour au port et de<br />
la sortie des navires. Cette Convention<br />
est entrée en vigueur en 1967.<br />
En 1971, en collaboration avec<br />
l’Agence internationale de l’énergie<br />
atomique et l’Agence européenne pour<br />
l’énergie nucléaire de l’Organ<strong>is</strong>ation<br />
de coopération et de développement<br />
économiques, l’OMI a convoqué<br />
une conférence lors de laquelle a été<br />
adoptée la Convention relative à la<br />
responsabil<strong>it</strong>é civile dans le domaine<br />
du transport mar<strong>it</strong>ime de matières<br />
nucléaires (NUCLEAR 1971).<br />
En 1974, l’OMI a adopté la Convention<br />
d’Athènes relative au transport par mer<br />
de passagers et de leurs bagages, qui<br />
a établi un régime de responsabil<strong>it</strong>é<br />
pour les dommages sub<strong>is</strong> par les<br />
passagers transportés à bord de navires<br />
océaniques.<br />
La question générale de la<br />
responsabil<strong>it</strong>é des propriétaires de<br />
navires a fa<strong>it</strong> l’objet d’une convention<br />
adoptée en 1957. En 1976, l’OMI a<br />
adopté la Convention sur la lim<strong>it</strong>ation<br />
de la responsabil<strong>it</strong>é en matière de<br />
créances mar<strong>it</strong>imes (Convention LLMC)<br />
laquelle a relevé les lim<strong>it</strong>es de 300 %<br />
dans certains cas. Des lim<strong>it</strong>es sont<br />
fixées pour deux types de créances,<br />
à savoir les créances pour mort ou<br />
lésions corporelles et les créances<br />
pour dommages matériels, tels que les<br />
dommages sub<strong>is</strong> par les navires, les<br />
biens ou les installations portuaires.<br />
Le principe «no cure, no pay» (pas de<br />
résultat, pas de dédommagement), sur<br />
lequel reposaient, depu<strong>is</strong> quasiment<br />
le début du vingtième siècle, les<br />
opérations d’ass<strong>is</strong>tance en mer,<br />
fonctionna<strong>it</strong> dans la plupart des<br />
cas ma<strong>is</strong> ne tena<strong>it</strong> pas compte des<br />
événements de pollution. Ainsi, un<br />
sauveteur qui év<strong>it</strong>a<strong>it</strong> une pollution de<br />
grande ampleur ma<strong>is</strong> qui ne sauva<strong>it</strong><br />
pas le navire et sa carga<strong>is</strong>on ne pouva<strong>it</strong><br />
pas espérer obtenir d’indemn<strong>is</strong>ation. La<br />
Conférence internationale de 1989 sur<br />
l’ass<strong>is</strong>tance a été adoptée pour combler<br />
cette lacune; elle est entrée en vigueur<br />
en juillet 1996.<br />
En 2007, l’OMI a adopté la Convention<br />
internationale de Nairobi sur l’enlèvement<br />
des épaves (Convention WRC) qui<br />
fourn<strong>it</strong> une base juridique aux États<br />
qui souha<strong>it</strong>ent enlever, ou faire enlever,<br />
des épaves de navires susceptibles<br />
de compromettre la sécur<strong>it</strong>é des<br />
personnes, des marchand<strong>is</strong>es ou des<br />
biens en mer, ou de porter atteinte au<br />
milieu marin.<br />
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OMI – Ce qu’elle est