Recherches sur les monnaies des comtes de Hainaut

1486 1 ENVIRON (1).
Extrafct d'un viel registre en parchemin, couvert de velours jaulne et escript il y a
plus de deulx cens ans, estant d présent en la Bibliothèque du Roy, qui s'est trout'é
entre les manuscripts de la Bibliothèque de feu 1I1gr l'eresque de Chartres, que le
Roya achettez de ses héritiers en cute présente année, mil six ceJ~ l,ingt deux.
Ce S0fJ1 ~s mJpinmces premièrement ordennées selon l'ordennaoce du royaulmc
lie France.
1'ItCES D'OR DE DIFFÉRENS COIIfGS.
Petitz moutom fors, où if ya 00 agnus Dei, et y n escript 80uhz le moulon
PlGS REX, sont fins.
(1) Le manuscrit dont ce passage est extrait doit avoirété composé vers le C9mlltCncement du règne
de Louis XI. D'après le prix du marc d'or et d'après l'indication de certaines monnaies, cm peut
établir qu'il n'est pas postérieur à t~ll. .
L'auteur appelle empiroft/:e la tare, c'est-à-dire "énluation en sous et demers de la diftërencc de
\"lIeur d'une monnaie d'or aJ1iée, comparée à la méme monnaie supposée d'or fin. II recounait ln
différence du titre à certaines marques secrèfes.
Quand j'ai eu occasion de contrôler par les ordonnances les évaluations du manuscrit de l'évèquc
de Chartres, je l'ai trouvé exact, sauf parfois de légères différences. Ainsi sur une pièce d'or, l'auteur
du manuscrit s'est trompé quelquefois d'un demi.brat; sur un billon d'un demi-denier de fin.
Au moment où l'auteur écrinit, le marc d'or valait tOO livres. -
2 grains 3/,. valaient un sou.
Ainsi, quand le manuscrit parle d'une pièce de 92 graills comme ayant' sous d'empirance, on
arrin à connaitre son tifre de la manière suivante: