Recherches sur les monnaies des comtes de Hainaut

IS~S. - U DÉCEMBRE.
Une lettre comment Mesire a censié se monnoie d Raoul Boite de BrousseUe, lequeUe
il a de Monsigneur, sayeUée de son seel. .
Nous Guillaumes, cuens de Haynau. de Hollande, de Zeelande et sire de Frize,
faisons savoir à tous chiaus qui ces présentes lettres veront u oront, que nous
avons donnei et donnons à no bon ami, Raoul Boete, bourgois de Broussielle.
notre monnoie de toute notre terre que nous avons u avoir poons, tout entirement,
à tenir, à ouvrer et à faire ouvrer de nous et de par nous, luyet ses successeurs,
durant le terme de ce Noël ore en l'an vingt trois, jusques au jour saint
Jehan Baptiste l'an vingt six. C'est à savoir que il fera et fera faire un denier, de
coi cascuns trois seront aussi boen comme un viés gros t.ournois dou vrai cung
le roy de France en pois et en fu, respondant cascun trois de nos deniers contre
le gros tournois à l'avanant. Et nous donra et payera nos dis maistres de no monnoie,
durant le terme devant dit, de no cung de cascun mark de Coulongne qu'il
ouverra u fera oU\'rer, trois deniers de nos deniers devant dis. Et s'il avenoit
ke dcdens le temps devant dit li argens si enkierast, li que no denier qu'il fera
devenissent si aviellit que il nos dis ne peust faire à no proufit et sans sen
damage, si puet-il laissier l'ouvrage et no monnoie tenir fermée jusque adont
que elle amenderoit et ke ouvrer peust eo bone manière. Et après si pora-il faire
de sen argent qu'il ara se waingoe et SCQ proufit et en vendant, alant et retournant
Ù que il volra dedens no lerre ou dehors. Apriès li prommettons que nulz dedens
no terre ne cangera, se ce ne soit en commun cange et par no congiet. Et si
prendrons no maistre monnoyer devant nommcit, se maisnie et tous ses biegs en