Recherches sur les monnaies des comtes de Hainaut

Lettre au maistre tk le momwie pour les ouvn'e,.s.
Du Aubers, etc. A nos bien amés, le maistre, le garde, le prévost et les ouvriers
de no monnoie de Hayn,nau, et'à cascun d'yauls et à tous autres à cui u asquels ces
pré entes lettres seront monstrées, salut. Comme en temps passé « tel, • fils de Il tel Il
jadi ouvrier de nodicte monnoie ewist estel aucunnement souppechonés de a\'oir
e Let co le compaignie de une baisselette ('), liquelle avoit fame et renommée
desconvegnable; sicomme de larchin, tant que pour ses démérites avoit estet par
justic pris de Iipunission à St Amand en Pevele, et pour celi cause ne pewist lidis,
.« tels Il se coupables en fust, ystre recheus à lediete monnoie, ne y ouvrer ne avoir
lieu 8Voecq les autres compaignons selonc l'ordenance de leur fait; pourquo)'
lidi II tell Il à le fin que retourner pewist 8\'OeC sesdis compaignons et )' ouvrer
'comme li 8utre, et ossi que doudit empechement pewist iestre excusés, a par ses
proï mes et boins amis tant fait apparoir à nous et à nostre conseil par juste aprobacion
de boines leures tant de boines villes comme en autre manière que d'endroit
de l'empaichement et souppechon sur lui mise à ledicte cause, il est trouvés par
toute voies comme pius el ynochens et sans nul visee, et le tenons pour boin fil et
pl-eudomme, et tel que pour iestre avoecq ses autres compaignons el faisant ledict
œ'Te, et que sans tiLle de nulle raison eoavoil estet aucunnement souppechonnés,
si que dit est. Si mandons et commandons à tous, comme dessus, que ledit Il tell> ne
vœillent pour celi cause empéchier, mais lui rechepvoir grasieusement et laissier
(') Bnchelclle, jPune fille,