Recherches sur les monnaies des comtes de Hainaut

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manuscrit de l'évêque de Chartres C) dit positivemen& qu'elle appartient
au Hainaut, et cette affirmation rend toute discussion superflue. Il est
donc prouvé que les marques monétaires de nos imitations des florins de
Florence n'avaient pas toujours rapport au prince qui les faisait frapper,
mais que souven& c'était simplement un signe de fantaisie adopté par les
monnayeurs pour distin~uer leurs produits. Tel est, par exemple, le
heaume qui figure sur les florins de Jean l'Aveugle, roi de Bohême et duc
de Luxembourg. .
Le chevalier Vellori, dans son opuscule intitulé : Fionno d'oro antico
illustrato, discorso di un academico in Firenze, ! 758, page t00, a le
premier publié ce florin en l'attribuant au duc d'Autriche. Joachim et
les auteurs du Cabinet de rienne en ont donné la même explication, qui
depuis était considérée comme incontestable.
Dans le Numismatische Zeitung, année !848, page 7~, M. Leitzmann
décrivit ceUe pièce en demandant à quel duc Albert elle devait appartenir.
On lui répondit, page !!2 du même volume, qu'elle était d'Albert
d'Autrichc, et M. Leitzmann accepta cette réponse sans répliquer.
N° XVII·. Remplace le nO !24 du tome 1 er , que nous n'avions donné que
d'après Van Alkemade.
N° XVIII (t~4). Écu en losange écartelé de Bavière et de Hainaut: ~IJBe:Rm,
DV~: 06:1 G~': EIOSn~~nOnI'.
- Croix ailée, ayant en cœur le monogramme et cantonnée de
deux aigles et de deux lions: >1< mone:m~: nov:
F~EI:In: V~IJ6:nEIne:ns'.
A.UO.
Cabinet de M. le Cil de Robiano.
Cette pièce doit être la moitié de celle no !24, dont le n° t2~
tiers, ou l'esterlin.
faisait le
(,) Pièces justificatives, n° XV.