Recherches sur les monnaies des comtes de Hainaut

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chast et accordast à aucun autre maistre de monnoie ki plus li voisist donner de
se monnoie à son proufit, et li dus l'cust fail, faire le poons cn aUlel manière,
sauf ce ke nos devant dis maistres puet avoir no monnoie, pour autant que li dus
ara le siene monnoie aconvenenchié. Et se li dus ne le faisoit devant nous, nous
ne le poriens faire. Et s'il fust ensike nos devant dis maistres monnoyers u
aucuns autre de par luy, à nous eust presteit aucune cose u fineit, u à aucun
aulre pour nous, deseur no droit que nous devons avoir de no monnoie. si
volon nous que il, sans nulle calenge, puist ouvrer et faire ouvrer en no dille
monnoie ju ques adont que il sera de nous u de par nous tout plainement payés,
el requéron à tous nos amis et nos hommes que il no maislre monnoyer, wardain
devant dit et leur vaUés wardent et a\'anchent de tout leur pooir ù qu'il en ont
il faire, et il qu'il pui!'sent savoir aucune cose ki tousce contre nous el contre le
droit d no mon noie, qu'il adrèchent ce, si selonc le metTait qu'il treuvent, ke
pardev:mt nOlis nulle plainte ne viengne que no justicheur trop pau à ce aient
fait. El pOlir ce ke nous volon!' que toulcs ces fonvenences et poin~, ensi comme
elles !'ont cscrile chi-devant, fermes et eslaules soient tenues de nous et de nos
sucee eur, avon -nous sayeUées ches présentes lettres de no propre secl en
connis ance de vériteitj les quels lettres furent failes et données à Dourdrech, le
joed prochllin devant le jour dou Noel l'an de grace mil trois cens vingt trois.
Archives de l'État. MS., no 113, p. UU, tin! da
troisième cartulaire du Hainaut.
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