Recherches sur les monnaies des comtes de Hainaut

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fut réduit à raison de 69 au marc, au lieu de 66. Les premiers devaient
donc pese.' environ 3.70, et les seconds 3JS4.
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Notre royal du Hainaut est, par son poids, égal à deux royaux français
de la première émission. Il est donc à présumer que sa fabrication est
contemporaine de Ct'Ue de ces pièces, c'est-à-dire qu'elle a eu lieu entre
le ~ aoùt f3~8 et le f~ avril !3~9. On sait qu'il n'existe pas de double
l'oyal du roi Jean.
Nous trouvons dans l'atlas du grand ouvrage de M. Conbrouse sur les
monnaies françaises~ pl. LVIII, la figure d'un royal simple, ayant à l'avers
le même type el la même légende que le nôtre : IO~'e:S: IJVC7rS :
rnRUVS : m'lrm~'S, mais portant au revers, au lieu du nom du prjnce~
la légende pieuse XPU : VInUIT!', etc. La croix diffère également; l'lit,
est anglée de fleurs de lis, el terminée non par des fleurons, mais par
des croix épiscopales tréflées. )1. Conbrouse, qui avait d'abord voulu
faire de cette pièce anonyme, un des douze besants du sacre du roi Jean,
a reconnu depuis, dans son OécaméJ'on, que ce royal, aujourd'hui dans
la collection de M. Dassy, est de Pierre IV, évêque de Cambrai.
L'intention qui a présidé au choix de la légende de ces deux pièCt'S
n'est pas douleuse. On a youlu, au moyen du nom des quatre évanftPlistes,
simuler la légende des pièces françaises, commençant par Johan'Iles.
Celte fraude a été égaleml'nl employée par le même évêque Pierre sur ses
fi'unes d'OJ·. Elle l'a été aussi par A"nold, seigneur de Rummen, et probablement
par d'autres. On suit volontiers les bons exemples.
Ce double l'oyal appartenait à 1\1. Bretagne, directeur des contributions
directes, à Mende, qui, à l'inlervention de notre collègue et ami,
M. Decoslcr, a cu l'extrt'me ohligeaDl~c de nous le céder.
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l'iD XXXII * (100). Le comte (lebout et couronné, tenant l'épée haute de la main
droile l'tic sceptre de la main gauche, sous une arcade gothique
il deux clochetons. Dans le champ, dix lions rampants:
GVIIJllR~I*DI * GR UOMUS * ~~nOIU.