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Rapport sur l'agrégation interne et le CAERPA de mathématiques ...

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RBR −1 soit triangulaire supérieure, avec <strong>le</strong>s µ i <strong>sur</strong> sa diagona<strong>le</strong>. Choisissons <strong>de</strong> tel<strong>le</strong>s matrices Q <strong>et</strong> R .<br />

Alors la matrice QAQ −1 ∗ RBR −1 est triangulaire supérieure par blocs, avec <strong>le</strong>s λ i RBR −1 comme blocs<br />

diagonaux. Chacun <strong>de</strong> ces blocs est lui-même triangulaire supérieur avec <strong>le</strong>s λ i µ j <strong>sur</strong> la diagona<strong>le</strong>. Ainsi la<br />

matrice (QAQ −1 ) ∗ (RBR −1 ) est triangulaire supérieure avec <strong>le</strong>s produits λ i µ j <strong>sur</strong> la diagona<strong>le</strong>. Ces n 2<br />

produits sont donc ses va<strong>le</strong>urs propres.<br />

La matrice Q ∗ R est inversib<strong>le</strong> <strong>et</strong> son inverse est Q −1 ∗ R −1 d’après (VI.1). La matrice A ∗ B est donc<br />

conjuguée à la matrice (QAQ −1 ) ∗ (RBR −1 ) <strong>et</strong> a donc <strong>le</strong>s mêmes va<strong>le</strong>urs propres.<br />

4.1.3 Commentaires <strong>sur</strong> la première épreuve écrite<br />

C<strong>et</strong>te première épreuve portait <strong>sur</strong> l’algèbre linéaire <strong>et</strong> matriciel<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> a été discriminante, plus ou moins<br />

bien réussie selon <strong>le</strong>s candidats ; il en est d’ail<strong>le</strong>urs <strong>de</strong> même <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> épreuve. Nous nous contenterons<br />

d’un commentaire général <strong>sur</strong> la rédaction <strong>de</strong>s copies <strong>et</strong> d’un inventaire <strong>de</strong>s erreurs <strong>le</strong>s plus fréquentes. Il ne<br />

s’agit pas <strong>de</strong> critiquer <strong>le</strong>s candidats qui ont résolu peu <strong>de</strong> questions, ou qui ont fait <strong>de</strong>s erreurs, mais <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur<br />

donner <strong>de</strong>s conseils en vue d’améliorer <strong>le</strong>urs résultats.<br />

Rédaction<br />

Certaines copies sont très bien rédigées, mais <strong>le</strong>s correcteurs constatent une augmentation du nombre <strong>de</strong>s<br />

copies dont la rédaction laisse à désirer. De la part <strong>de</strong> professeurs en exercice, confrontés aux copies d’élèves <strong>et</strong><br />

à l’apprentissage <strong>de</strong> la rédaction, ils s’atten<strong>de</strong>nt à plus <strong>de</strong> maturation, même dans <strong>le</strong>s copies peu remplies. De<br />

fait, la majorité <strong>de</strong>s copies allie un soin très relatif <strong>et</strong> une argumentation insuffisante. Voici un exemp<strong>le</strong> pour<br />

la question <strong>de</strong> l’argumentation : (II.1). Soient u <strong>et</strong> v <strong>de</strong>ux éléments <strong>de</strong> End(E) qui commutent entre eux.<br />

Démontrer que tout sous-espace propre <strong>de</strong> l’un est stab<strong>le</strong> par l’autre. C’est une question simp<strong>le</strong>. l’hypothèse<br />

principa<strong>le</strong> est ✭ u <strong>et</strong> v commutent ✮. On attend d’une copie bien rédigée qu’el<strong>le</strong> pointe l’endroit précis <strong>de</strong><br />

la solution où intervient c<strong>et</strong>te hypothèse. De même, l’existence <strong>de</strong> vecteurs propres ≠ 0 vient du fait que<br />

<strong>le</strong> corps <strong>de</strong>s scalaires est <strong>le</strong> corps <strong>de</strong>s nombres comp<strong>le</strong>xes, qui est algébriquement clos ; cela mérite d’être<br />

mentionné chaque fois que l’on s’en sert. Pour <strong>le</strong> soin <strong>de</strong> l’écriture, penser que la copie est <strong>de</strong>stinée à être lue<br />

par <strong>de</strong>s correcteurs.<br />

La <strong>de</strong>uxième partie montre que la dualité n’est pas vraiment dominée par une majorité <strong>de</strong> candidats. Dans<br />

certaines copies, <strong>le</strong> passage au dual est vécu comme l’adjonction automatique d’une étoi<strong>le</strong> aux notations, sans<br />

que cela gar<strong>de</strong> un sens. Dans ces copies, on utilise bien sûr la notation E ∗ pour désigner <strong>le</strong> dual algébrique <strong>de</strong><br />

l’espace vectoriel E , puis, si F est un sous-espace vectoriel <strong>de</strong> E , on lui attribue immédiatement un espace<br />

F ∗<br />

qui est considéré comme un sous-espace <strong>de</strong> E . De même, au vecteur e , on fait correspondre un vecteur<br />

e ∗ . <strong>de</strong> E ∗ . . .<br />

Erreurs ou oublis fréquente<br />

(I.1) : Définition d’une somme directe <strong>de</strong> plusieurs sous-espaces vectoriels (souvent <strong>le</strong>s seu<strong>le</strong>s intersections<br />

<strong>de</strong>ux à <strong>de</strong>ux sont envisagées).<br />

Confusion entre sous-espace globa<strong>le</strong>ment invariant, <strong>et</strong> sous-espcae <strong>de</strong> points fixes.<br />

(I.2.b) : Confusion entre restriction <strong>et</strong> application induite, entre image <strong>et</strong> espace d’arrivée. Il n’y a pas<br />

unicité ✭ du ✮ supplémentaire. Confusion entre supplémentaire <strong>et</strong> complémentaire, entre union <strong>et</strong> somme.<br />

(I.2.c) : Famil<strong>le</strong> libre n’équivaut pas à chaque coup<strong>le</strong> <strong>de</strong> vecteurs est libre.<br />

(II.2) : Justifier l’existence d’une va<strong>le</strong>ur propre : E ≠ {0} <strong>et</strong> C est algébriquement clos.<br />

(II.5) : Oubli <strong>de</strong> la linéarité <strong>de</strong> l .<br />

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