DOSSIER - Ordre des Experts-Comptables

croire encore mieux dans le métier
et que tous les commissaires aux
comptes deviennent les acteurs de
la valorisation de « la certification
des comptes ».
Une telle démarche invite, bien
entendu, à renforcer davantage
l’attractivité de la profession
envers les étudiants, sujet important
s’il en est, puisqu’il en va de
l’avenir de nos cabinets, de notre
métier et de notre place dans la
société.
Pour renforcer d’ailleurs cette
place dans la société, et cela constitue
l’illustration du second axe de
progrès que je propose, j’invite à
poursuivre l’effort pour donner
toute l’autorité nécessaire à la
Compagnie nationale des commissaires
aux comptes.
Tout d’abord dans sa relation avec
son ministère de rattachement,
la Chancellerie, mais aussi avec
tous les ministères et les parlementaires
avec qui nous avons eu
l’occasion de travailler et encore
très récemment dans le cadre du
débat sur la loi de modernisation
de l’économie. Je souhaite également
que nous puissions réfléchir
avec notre environnement à une
reconnaissance accrue du contrôle
légal des comptes en créant un
outil permanent de réflexion, placé
à côté de la Compagnie nationale,
et composé presque exclusivement
d’acteurs de la société civile, économique
et politique.
Bien entendu, notre place internationale
devra être reconnue en
même temps qu’adaptée à nos
moyens et dans la plus parfaite
collaboration avec notre institution
sœur, l’Ordre des Experts-
Comptables. Cette collaboration
institutionnelle devra également
s’attacher à réduire certains coûts
de fonctionnement, par la création
de services communs par exemple,
dans le double objectif de l’efficacité
et de la réduction des charges.
Tous ces desseins s’entendent
dans le cadre d’une institution
encore plus fédératrice de toutes
les opinions, encore mieux placée
au service de la profession et je
souhaite que ces deux années aient
pour priorité l’écoute des professionnels
et des réponses à leurs
demandes sur des sujets aussi
importants que l’exercice des missions
et le contrôle de qualité. p
Bio express
Claude Cazes a été élu, le 5 février 2009, président de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes
(CNCC), profession qui compte 15 000 professionnels et qui réalise un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros.
Le Conseil national regroupant les 91 délégués des 33 Compagnies régionales l’a élu au premier tour de scrutin.
Agé de 57 ans, Claude Cazes est un professionnel qui bénéficie d’une solide expérience en matière de gestion
des institutions puisqu’il a notamment été, de 2000 à 2003, président du Conseil Supérieur de l’Ordre
des Experts-Comptables et président de l’Institut français des experts-comptables et des commissaires
aux comptes (Ifec) de 1996 à 1999.
Depuis 2007, il présidait la Compagnie régionale de Montpellier et avait été élu membre du bureau
de la CNCC en février 2005, avant d’en devenir l’un de ses vice-présidents.
Après avoir rendu hommage au travail et à l’engagement de son prédécesseur, Vincent Baillot, Claude Cazes
a fixé ses objectifs pour les deux années à venir :
u tourner résolument la profession vers son marché ;
u engager le corps professionnel et son institution à prendre une place dans la vie économique et sociétale
française ;
u conforter les relations de la profession avec tous les ministères intéressés par la sécurité financière, son ministère
de rattachement, la Chancellerie et ses régulateurs, Haut Conseil du commissariat aux comptes et Autorité
des marchés financiers ;
u développer une institution davantage au service des professionnels et de l’action de proximité.
Claude Cazes a notamment souhaité, qu’à l’occasion de son mandat, la profession sache répondre à l’accroissement
de la demande de sécurité financière qui naît notamment d’une période de grande incertitude économique
et il a milité pour une profession moderne, de qualité et respectueuse de sa déontologie.
AVRIL 2009 Sic 273 45