PLAN 2007-6 - Ordre des ingénieurs du Québec

Mot d'Ordre : plaidoyer pour des infrastructures durables et sécuritaires, voir p. 12
La revue de l'Ordre des ingénieurs du Québec
Août-septembre 2QÛ7
DOSSIER
INNOVATIO
LOGIQUES
Entretien avec l'un des concepteur^^la ZENN,
gagnante de la Distinction du génie innovateur
remisej)ar l'Ordre A
'Ique.
Innovation
Propriété intellectuelle :
une richesse pour l'ingénieur, p. 32

Plus de 49 000 ingénieurs ont choisi les régimes
d'assurance parrainés par Ingénieurs Canada.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : plus de 49 000 ingénieurs ont choisi les régimes d'assurance parrainés par
Ingénieurs Canada et recommandés par RIQ, pour se protéger eux et leur famille.
Il n'y a rien de surprenant à cela, étant donné les taux avantageux exclusifs et la vaste gamme d'options de couverture :
L'assurance vie temporaire vous procure, à vous et à votre
conjoint, une couverture pouvant atteindre 1,5 million de
dollars et prévoit des taux plus bas si le montant de la
couverture est élevé.
Le Régime de substitution du revenu en cas d'invalidité
prévoit une prestation jusqu'à concurrence de 10 000 $ par
mois en remplacement d'un revenu perdu en raison d'une
invalidité couverte.
L'assurance Protection accidents graves vous procure une
prestation pouvant aller jusqu'à 500 000 $ pour vous aider à
vous rétablir en cas d'accident grave.
L'assurance frais généraux couvre vos frais généraux en
cas d'invalidité, jusqu'à concurrence de 8 000 $ par mois.
Comme plus de 49 000 de vos collègues, faites confiance aux régimes parrainés par Ingénieurs Canada.
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présenter une demande de couverture en ligne, rapidement et en toute sécurité.
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Cummirîs Est du Canada SEC
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M. Gagnon, ing.
Directeur Général - Division Énergie
Cummins Est du Canada SEC
et
Président
Cummins Énergie Construction inc.
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J.-F. Laforce, ing.
Une présence soutenue dans l'Est du Canada
Québec, Ontario, Nouvelle-Ecosse, Nouveau-
Brunswick, Terre-Neuve, île-du-Prince-Édouard
B. Parent, ing. O. de Belleville, ing.
1e de plus de 80 années d'expérience, la division Énergif
de Cummins Est du Canada est reconnue comme l'un i
hefs de file à l'échelle mondiale dans le domaine
Dupes électrogènes. La solide compétence de son équip
st mise au service des ingénieurs-conseils et de
sprises commerciales, industrielles et institutionnelles.
imins - Division Énergie offre à sa clientèle une vas
nme de produits, tels que :
Génératrices jusqu'à 2 700 kW
Interrupteurs de transfert automatique
jusqu'à 5 000 ampères
Cellules de contrôle avec système
de synchronisation
Appareillage de commutation
à basse tension
Projets clés en main
Service d'entretien 24 heures sur 24
Tél. : 514 631 5000 • 1 800 361 7673 • Téléc. : 514 631 1449
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ISO 9001:2000 - Accréditation CSA

Des génies qui
ne perdent
pas...le fil
À l'École de technologie supérieure (ÉTS), les
activités de formation et de recherche sont
offertes par des professeurs possédant une grande
expérience de collaboration avec le milieu
industriel. Ces derniers poursuivent des travaux au
sein de 35 laboratoires, groupes ou chaires de
recherche dans divers domaines du génie,
notamment en réseautique, en photonique et en
télécommunications.
Christine Tremblay, professeure au Département
de génie électrique, dirige le Laboratoire de
technologies de réseaux de l'ÉTS. En collaboration
avec François Gagnon et Véronique François,
également professeurs en génie électrique, elle mène des
recherches iiées au développement et à l'amélioration des
réseaux de télécommunications optiques.
Christine Tremblay et François Gagnon travaillent sur un
important projet de recherche avec l'équipementier
Nortel. En collaboration avec le professeur David Plant de
l'Université McGill et les chercheurs Éric Bernier et Michel
Bélanger de Nortel, ils développent une nouvelle
architecture de réseau optique basée sur les plus récentes
technologies de transmission (comme les compensateurs
électroniques de dispersion). Nortel a offert au Laboratoire
de technologies de réseaux plusieurs plateformes de
transmission par fibre optique, transformant ainsi ce
laboratoire en une infrastructure sophistiquée unique en
son genre dans le monde universitaire québécois et même
ailleurs au Canada.
Un autre projet de recherche de la professeure Tremblay porte sur les techniques de surveillance dans les réseaux optiques
passifs. Ce projet, mené en collaboration avec l'équipe d'André Girard et Greg Schinn d'EXFO et financé par l'Institut
canadien pour les innovations en photonique, consiste à développer une technique permettant la détection des bris de
câbles à fibre optique et la mesure de dégradation dans les réseaux d'accès optiques.
Dans le cadre d'un autre projet de recherche, Christine Tremblay et Véronique François étudient les impacts des
multiplexeurs d'insertion-extraction configurables (ROADMs) sur la dynamique des systèmes de transmission à fibre
optique. Ces dispositifs photoniques de toute dernière génération facilitent la gestion et abaissent les coûts d'opération
d'un réseau optique en permettant une reconfiguration rapide à distance du réseau en fonction de l'évolution des besoins
des clients.
Si vous voulez parfaire votre formation par des travaux de recherche dans ces domaines, l'ÉTS offre des programmes de
maîtrise avec mémoire en génie électrique et en réseaux de télécommunications ainsi qu'un programme de doctorat. Dans
certains cas, la recherche peut être réalisée entièrement en milieu industriel.
L'ÉTS offre également des programmes de 2 e cycle de type professionnel aux ingénieurs désirant plutôt acquérir une
formation supplémentaire en génie électrique ou en réseaux de télécommunications sans faire de recherche : programme
court, programme d'études supérieures spécialisées (DESS) et maîtrise sans mémoire.
Nombreux à aspirer à un poste de gestionnaire, les ingénieurs qui effectuent une maîtrise professionnelle à l'ÉTS suivent
de quatre à six cours de gestion. Ils peuvent ainsi approfondir leurs connaissances techniques tout en développant des
habiletés dans ce domaine.
Choisir l'ÉTS: une idée de génie!
Programmes courts, DESS et maîtrises: 514-396-8800, poste 7854 " "
Doctorat en génie: 514-396-8800, poste 7970
Sans frais: 1-888-394-7888
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Université du Québec
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supérieure

»» Ordre
il ] des ingénieurs
liiiiinr du Québec
L'Ordre des ingénieurs
du Québec (fondé en
1920) a comme mission
d'assurer la protection
du public en contrôlant
l'exercice de la
profession dans le cadre
de ses lois constitutives
et de mettre la
profession au service
de l'intérêt du public.
Comité administratif
2007-2008
Président :
Zaki Ghavitian, ing.
Vice-présidente en titre,
aux Finances et trésorière :
Maud Cohen, ing.
Vice-président
aux Affaires professionnelles :
Claude Martineau, ing.
Vice-président aux Affaires
publiques et corporatives :
Éric Potvin, ing.
Représentant du public :
Guy Levesque, infirmier
Bureau 2007-2008
(20 ingénieurs élus)
Montréal :
Guy Arbour, ing.
Micheline Bétournay, ing.
Christian Camirand, ing.
Maud Cohen, ing.
Zaki Ghavitian, ing.
François P. Granger, ing.
Sandra Gwozdz, ing.
Yves Lavoie, ing.
Claude Martineau, ing.
Lyne Plante, ing.
Louise Quesnel, ing.
Québec :
Anne-Marie Tremblay, ing.
Nadia Lalancette, ing.
Jean-Marie Mathieu, ing., avocat
Estrie :
Stéphane Bilodeau, ing.
Outaouais :
Michaël Côté, ing.
Abitibi-Témiscamingue :
Yves Boisvert, ing.
Saguenay-Lac-Saint-Jean:
Éric Potvin, ing.
Mauricie-Bois-Francs-
Centre-du-Québec :
Louis Fortin, ing.
Est-du-Québec :
Danny Gagnon, ing.
(4 administrateurs nommés
par l'Office des professions
du Québec)
Hermante Ayotte
Sylvain Blanchette
Guy Levesque, infirmier
Nicole Vallières, avocate
Envoi de Poste-publications
n° 40069191
PLAN
Directeur
Daniel Boismenu
RÉDACTION
Coordonnatrice des éditions
Geneviève Terreault
Directeur artistique
Michel Dubé
Révision technique
Jean-Pierre Trudeau, ing.
Révision
Rédaction Scriptoria
Correction
Dominique Vallerand
PUBLICITÉ
Christian Uramée,
Jean Thibault
Communications Publi-Services
450 227-8414, poste 303
PLAN est publié neuf fois par an
par la Direction des affaires
institutionnelles de l'Ordre des
ingénieurs du Québec.
PLAN vise à informer les membres
sur les conditions de pratique de
la profession d'ingénieur et sur les
services de l'Ordre. PLAN vise
aussi à contribuer à l'avancement
de la profession et à une protection
accrue du public. Les opinions
exprimées dans PLAN ne sont
pas nécessairement celles de
l'Ordre. La teneur des textes
n'engage que les auteurs.
Les produits, méthodes et services
annoncés sous forme publicitaire
dans PLAN ne sont en aucune
façon approuvés, recommandés,
ni garantis par l'Ordre.
Le statut des personnes dont il est
fait mention dans PLAN était
exact au moment de l'entrevue.
#CCAB
Tirage certifié :
58 487 exemplaires.
Dépôt légal
Bibliothèque nationale
du Québec
Bibliothèque nationale
du Canada
ISSN 0032-0536
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totale ou partielle, réservés
® Licencié de la marque PLAN,
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du Québec
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Téléphone: 514 845-6141
1 800 461-6141
Télécopieur: 514 845-1833
www.oiq.qc.ca
www.membres.oiq.qc.ca
Dans le présent document,
le masculin est utilisé sans aucune
discrimination et uniquement pour
alléger le texte.
SOMMAIRE
PLAN : : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : VOL. XLIV N° 6 : : 3,50 $
DOSSIER
INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
Une petite branchée
gagnante
PAR JEANNE MORAZAIN
Entretien avec l'un des concep
teurs de la ZENN, gagnante de
la Distinction du génie inno
vateur remise par l'Ordre
16 Garder la forme PARJEAN-MARC PAPINEAU
18 Une salle au diapason PAR JEAN-MARC PAPINEAU
20 De fil en aiguille PAR JEAN-MARC PAPINEAU
22 Nouvelle façon de faire en soudage PAR JEAN MARC PAPINEAU
24 Des outils informatiques uniques PARJEANNE MORAZAIN
26 Visionnaires du 3D PAR JEANNE MORAZAIN
28 Un réseau en santé PAR JEANNE MORAZAIN
7
8
12
32
34
36
40
Éditorial
Mosaïque
8 Examen professionnel
9 Liste des permis
Mot d'Ordre
Plaidoyer pour des infrastructures durables et sécuritaires
Encadrement professionnel
Propriété intellectuelle : une richesse pour l'ingénieur
Ethique et déontologie
La notion de « direction et surveillance immédiates »
Instances décisionnelles
Signature numérique
Certification de l'infrastructure à clés publiques à la norme ISO 27001 !
42 Régionale des ingénieurs de Montréal
PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 5

(Jfej Cours intensifs réservés aux ingénieurs
° O I P E
Le Centre d'innovations en programmes éducatifs (CIPE) est lin organisme accrédité qui offre depuis une décennie plus de 300 cours
intensifs, séminaires et ateliers de formation dans une vaste gamme de sujets en génies civil, électrique et mécanique. CIPE dispense
des Unités de formation continue et confère l'éligibilité à divers remboursements d'impôts pour la formation. La plupart des cours durent
de une à trois journées et se déroulent à l'hôtel Delta Montréal.
Voici quelques sujets populaires qui reviennent dans la région de Montréal pour les prochains mois.
Titre du cours
Général
• Protéger et exploiter la propriété intellectuelle en génie
Électrique
• Systèmes de surveillance vidéo (par caméras CCTV)
• Systèmes d'alarme incendie avec signalisation non-phonique - -
• Systèmes électriques du bâtiment
• Mise à jour sur le Code national du bâtiment et applications . ...
• Contrôles de moteurs et applications
• Échauffement et charge admissible des équipements électriques
(câbles, ligne, transformateurs, etc.)
Mécanique
• Wagons de marchandises dans l'industrie ferroviaire
• Hydraulique des systèmes industriels
• Conception et entretien des systèmes HVAC
Civil
• Acoustique du bâtiment
• Traitement des eaux industrielles
• Structures de béton: techniques d'auscultation, diagnostic et réparation
• Réhabilitation et entretien de chaussées flexibles urbaines et rurales
• Bâtiment : Notions avancées sur l'enveloppe et les fondations
• Utilisation des logiciels PRÉVALet SWMM pour la conception
et l'évaluation des réseaux d'égout
Environnement
• Analyse de risque par la méthode HAZOP
• Qualité de l'air intérieur : nouveaux standards ASHRAE et NADCA
et gestion préventive
• Technologie éolienne : enjeux et perspectives
Date
les 29 et 30 octobre 2007
les 2 et 3 octobre 2007
les 16 et 17 octobre 2007
les 12 et 13 novembre 2007
les 15 et 16 novembre 2007
les 19 et 20 novembre 2007
les 20 et 21 novembre 2007
les 11 et 12 octobre 2007
les 29,30 et 31 octobre 2007
les 27 et 28 novembre 2007
les 25 et 26 septembre 2007
les 1 et 2 octobre 2007
les 5 et 6 novembre 2007
les 7 et 8 novembre 2007
les 8 et 9 novembre 2007
les 29 et 30 novembre 2007
les 16,17 et 18 octobre 2007
les 1 et 2 novembre 2007
les 26 et 27 novembre 2007
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Cours en entreprise
Le programme de formation à contrat du CIPE est offert à toute entreprise ou organisation qui souhaite offrir une formation
adaptée de haut niveau sur les lieux mêmes du travail ou à un endroit désigné. Pour obtenir plus d'informations sur ces
programmes, visitez notre site Internet au www.cipe.ca, ou appelez Guy Arbour au (514) 916-1296, ou Silvia Mihai au (514)
426-0448. Vous pouvez aussi leur adresser un courriel au aarbour@cipe.ca ou smihai@cipe.ca.
Cours intensifs réservés aux ingénieurs
Tél.: 1-877-374-2338 Fax: 1-800-866-6343 Courriel: info@cipe.ca

EDITORIAL
INFRASTRUCTURES :
REPENSER LE SYSTÈME
Le mardi 31 juillet 2007 restera une date marquante dans la mémoire
collective de l'Ordre des ingénieurs du Québec. En ce jour d'été, j'ai eu la
responsabilité de présenter le mémoire de l'Ordre avec ses neuf recommandations
à la Commission d'enquête sur le viaduc de la Concorde (CEVC).
La présentation de l'Ordre a marqué la fin des interventions aux audiences
de la Commission.
Ce n'était alors ni le lieu ni le moment pour l'Ordre de se prononcer
sur le comportement individuel d'ingénieurs concernés par le dossier.
Comme vous le savez, cette responsabilité relève, le cas échéant, du Bureau
du syndic de l'Ordre. Grâce au statut d'intervenant que l'Ordre a demandé
et obtenu, nos services ont suivi attentivement les travaux de la Commission
et ont pris note des différents éléments de preuve présentés.
Alors pourquoi un mémoire de l'Ordre? L'Ordre a déjà mené une
réflexion sur le piètre état des infrastructures et j'ai alors signé une lettre
d'opinion dans les médias (SOS infrastructures : des solutions et éditorial
PLAN, mars 2007, p. 7). Comme citoyen socialement responsable, l'Ordre
veut que les gens se sentent en sécurité lorsqu'ils utilisent des infrastructures
publiques, surtout si cela relève du champ d'intervention de l'ingénieur.
Chaque partie, que ce soit les gouvernements, les ministères, les municipalités,
les constructeurs, les professionnels, doit se sentir concernée. Les
pistes de solutions que l'Ordre propose dans son mémoire visent à éviter
que de tels événements ne se reproduisent et vont donc dans le sens de
l'intérêt public.
Je m'arrêterai dans ces lignes à un ou deux aspects de notre mémoire.
Je vous invite fortement à lire en détail la rubrique Mot d'Ordre, p. 12. Au
cours des audiences de la Commission, il a souvent été question de surveillance
des travaux. Une lecture attentive de notre cadre légal montre
qu'aucune disposition ne prescrit la surveillance par un ingénieur des
travaux de construction d'ouvrages conçus par un ingénieur. C'est une anomalie,
surtout lorsqu'on est en présence d'ouvrages complexes, ou critiques
sur le plan de la sécurité. Nous avons bon espoir que la Commission retiendra
notre recommandation quant à l'obligation de surveillance de ce genre
de travaux de construction par un ingénieur. Il faut remédier à cette faille
dans le système, pour la protection du public. La surveillance des travaux
de construction ou d'installation par un ingénieur devenant obligatoire,
l'Ordre pourrait se doter d'outils pour effectuer un contrôle, notamment
sur les chantiers de construction.
Reste un urgent besoin de traçabilité. L'Ordre recommande la mise en
place obligatoire par les propriétaires d'infrastructures de systèmes permettant
de retracer l'origine, la nature et les responsables de toute modification
effectuée en cours de construction et au cours de la vie d'un ouvrage, de
même que pour toute évaluation ou inspection.
L'analyse globale des travaux de la Commission va également permettre
à l'Ordre de bien cerner les zones d'intervention au profit de la protection
du public et de l'intérêt public et pour lesquelles de nouvelles mesures ou
des renforcements seront à prévoir, le cas échéant, au niveau de la pratique
professionnelle.
D'une manière générale, l'Ordre prône dans ses autres recommandations
une gestion intégrée des infrastructures au moyen de plans
d'intervention et d'investissement à long terme. L'une des principales
mesures porte sur la création d'un organisme public centralisé et fort, une
sorte de chien de garde, dont le mandat principal serait de s'assurer que
les citoyens aient accès à des infrastructures sécuritaires et fonctionnelles.
Nous aurons certainement l'occasion de reparler des infrastructures
publiques, de la prise de conscience collective et du rôle que nous,
ingénieurs, tenons et devons tenir. Retenons que toute crise est une occasion
de changement. À nous de jouer, pour un regain de sécurité et de
rigueur. C'est ce que nous devons à la société québécoise.
Pour commentaires, bulletin@oiq.qc.ca.
Zaki Ghavitian, ing.
Président
INFRASTRUCTURES:
RETHINKING THE SYSTEM
Tuesday, July 31, 2007 will remain an important date in the history of the
Ordre des ingénieurs du Québec. On that summer day, it was my job to
present the OIQ's brief with its nine recommendations to the commission
of inquiry investigating the collapse of the Concorde Overpass. The OIQ's
presentation was the last to be heard at the Commission's public hearings.
Of course it was neither the time nor the place for the OIQ to express
its views on the conduct of any individual engineers involved. That, as you
know, is the responsibility of the Office of the Syndic of the OIQ. With the
intervener status we specially requested, we were able to attentively follow
the work of the Commission and take careful note of the evidence
presented there.
So why did the OIQ submit a brief? We have already discussed the poor
state of our infrastructures and I wrote an op-ed piece (SOS infrastructures:
what can we do) and an editorial that appeared on page 7 of the March
2007 issue of PLAN. As responsible corporate citizen, the OIQ wants people
to feel safe when they use public infrastructures, especially where engineers
have been involved. Every party, including the government itself, its
departments, the municipalities, builders and professionals, has to recognize
its implication. The solutions proposed by the OIQ in its brief are designed
to avoid the recurrence of events like the Concorde collapse and reflect
the public interest.
Now let me just mention one or two aspects of our brief (I urge you
to read it in detail, under the heading Mot d'Ordre on p. 12). During the
Commission hearings, the issue of the supervision of work came up frequently.
A careful reading of our statutory framework does not turn up any
provision requiring an engineer to supervise the construction of works
designed by an engineer. This is a serious anomaly, especially for structures
that are complex or critical in terms of safety. We have good reason
to believe that the Commission will accept our recommendation to make
the supervision of the construction of works of this kind mandatory by an
engineer. This shortcoming in the system must be remedied for the protection
of the public. If supervision of construction or installation work by
an engineer does become obligatory, the OIQ can adopt tools for carrying
out controls, specifically on construction sites.
There is still an urgent need fortraceability. The OIQ recommends that
owners of infrastructures be required to use systems that make it possible
to track the origin, nature and persons responsible for any change made
during the construction or lifetime of a structure, as well as recording any
evaluation or inspection.
An analysis of the Commission's conclusions will enable the OIQ to clearly
identify those areas of intervention to enhance the protection of the public
and the public interest that potentially require new or reinforced measures
involving professional practice.
Generally in its other recommendations, the OIQ proposes the integrated
management of infrastructures based on long-term intervention and
investment plans. It calls for the creation of a strong, centralized public agency,
a kind of watchdog charged with making sure that citizens have access to
infrastructures that are safe and functional.
We will certainly have opportunities to talk more about public infrastructures,
public awareness of them and the current and future roles of
engineers. We should remember that every crisis is an opportunity for change.
It is up to us to use this one to improve safety and rigor. It is something
we owe Québec society.
For comments, bulletin@oiq.qc.ca.
PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 7

MOSAÏQUE
Par Geneviève Terreault
M e Daniel Ferron, nommé
secrétaire de l'Ordre
g Daniel Ferron a été nommé au poste de secrétaire de
M
l'Ordre. M e Ferron est entré en fonction le 23 juillet
dernier. Il est titulaire d'une licence en droit et d'un
diplôme en droit notarial de l'Université de Montréal. M e Ferron
a obtenu son titre de notaire en 1976.
Au cours de sa riche carrière, M e Ferron
a œuvré au sein de plusieurs organismes,
associations et sociétés d'État. Ainsi, il a
exercé les fonctions de secrétaire du Conseil
des arts et des lettres du Québec, relevant
du ministre de la Culture et des Communications.
Auparavant, l'Association des banquiers
canadiens avait retenu ses services
comme conseiller juridique et secrétaire
(Direction du Québec) et
comme directeur, Affaires gouvernementales.
précédemment
Le système professionnel du Québec ne lui est pas inconnu :
il a été directeur des affaires juridiques, de la recherche et du
développement de la Chambre des notaires du Québec. Par la
suite, Notarius, filiale de développement technologique de la
Chambre, lui a confié les responsabilités de directeur du secteur
juridique et de secrétaire corporatif. Il a aussi exercé des fonctions
similaires auprès de l'Union des producteurs agricoles.
Le nouveau secrétaire relèvera du directeur général et sera
responsable de la coordination des travaux des instances décisionnelles
de l'Ordre. Il aura la responsabilité légale de l'émission
des permis de pratique, de la confection et de la mise à jour du
tableau des membres. Il veillera également à l'application et à la
coordination des processus électoraux de l'Ordre. Il sera éventuellement
chargé de la gestion des demandes d'accès à
l'information.
Rappel des mesures de prévention
avant d'effectuer des travaux dans
un espace dos'"
Avant d'effectuer des travaux dans un espace clos (fosse, station
de pompage, puits d'accès ou autres), l'employeur doit :
• faire élaborer, par une personne qualifiée, une méthode de travail
sécuritaire comprenant des mesures de sauvetage éprouvées;
• voir à ce que le personnel reçoive une formation quant à la
méthode de travail et aux mesures de sauvetage, ainsi que
relativement à l'utilisation des équipements de protection individuelle,
de protection respiratoire et de sauvetage;
• signaler au moyen d'un panneau bien visible l'interdiction aux
personnes non formées d'entrer dans l'espace clos;
• ventiler l'espace clos et y mesurer la concentration de contaminants.
Au moment d'effectuer des travaux dans l'espace clos, l'employeur
doit veiller à ce qu'une méthode de travail sécuritaire soit appliquée
et il doit s'assurer :
• que le travailleur porte un équipement de protection individuelle
(combinaison de travail imperméable) et un équipement de
protection respiratoire (masque à adduction d'air relié à une
bouteille d'air comprimé);
• que le travailleur porte un harnais de sécurité rattaché à un treuil
qui lui permettra de sortir de l'espace clos rapidement et sans danger;
• qu'un surveillant formé pour le rôle qu'il a à jouer et équipé d'un
système de communication est en contact permanent avec le
travailleur, mais sans jamais entrer dans l'espace clos. Il devra mettre
en oeuvre les mesures de sauvetage en cas d'urgence et actionner
le treuil au besoin.
L'employeur qui ne peut satisfaire à ces exigences doit faire
appel à une firme spécialisée dans les interventions en espace
clos et il doit s'assurer qu'elle applique une méthode de travail
sécuritaire.
• Renseignements provenant de l'affiche Avis : Danger - Intoxication
mortelle dans une fosse septique, CSST, DC 100-1312-16 (06-07)
Examen professionnel
AVIS A TOUS LES INGÉNIEURS STAGIAIRES ET JUNIORS
Conformément au Règlement sur les autres conditions et modalités de délivrance des permis de l'Ordre des ingénieurs du Québec,
les prochaines séances d'examen auront lieu comme suit :
RÉGION DATE DATE LIMITE D'INSCRIPTION
Montréal Samedi 24 novembre 2007, 13 h 24 septembre 2007
Montréal Mercredi 23 janvier 2008, 18 h 30 23 novembre 2007
Trois-Rivières Samedi 23 février 2008, 13 h 23 décembre 2007
Rouyn Mercredi 5 mars 2008, 18 h 30 5 janvier 2008
Pour vous inscrire à l'une de ces séances, vous devez utiliser la fiche d'inscription incluse dans la brochure intitulée Guide de l'examen professionnel que
vous avez reçue lors de votre inscription au tableau de l'Ordre. Pour toute information additionnelle, vous pouvez communiquer avec la préposée à
l'examen professionnel au numéro suivant : 514 845-6141 ou 1 800 461-6141, poste 3158.
En conformité avec la Politique linguistique de l'Ordre, les candidats à l'examen professionnel peuvent, à leur choix, passer les épreuves soit en français, soit en anglais.
Le document Notes préparatoires à l'examen est disponible uniquement en français.
PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 8

PERMIS D'INGÉNIEUR DÉLIVRÉS PAR LE BUREAU DE L'ORDRE DES INGÉNIEURS DU QUÉBEC
DU 2 JUIN AU Y' AOÛT 2007
Abi Karam, Walid
Absi, Frank
Allaire, Jasmin
Allaire, Steeve
April, Alain
Baljic, Tanja
Bastarache, Simon
Bastien, David
Beaulac, Sébastien
Beaulieu, Annie
Bélanger, Philippe
Bélanger,
Pierre-Olivier
Benoit, Vincent
Berezuik, Neil
Bessette,
Pierre-Alexandre
Bianchi, Bruno
Bibeau, David
Binette, Luc
Blanchette, Simon
Boissonneault,
Raymond
Boivin, Jonathan
Bouatelli, Lounès
Bouchard, Martin
Boucher, Steve
Bourque,
Marc-André
Braikoff,
Alexandru C
Bruxelle-Fradette,
Julien
Cadieux, Jonathan
Cadieux, Pascal
Camiré, Nathalie
Campanelli, Aldo
Cartier, François
Chalin, Patrice
Chami, Elie
Chartier, Jonathan
Chemanedji, Salim
Chénard, Frédéric
Chénier, Dominic
Chou, Chih-Wei
Chraibi, Mouad
Cimon, Benoit
Claude, Sylvain
Clément, Edouard
Cloutier, Eddy
Cloutier, Eric
Cloutier, François
Corbeil, Sylvain
Cormier, Annie
Côté, Jean-Philippe
Côté, Nelson
Couillard, Maxime
Cyr, Jean-Luc
Cyr, Josée
D'Ambroise, Nadine
Dalpé, Eric
de Broeck,
Jan-Philippe
de Vaudreuil-Leblanc,
Dominique
Delafosse, Maurice
Jacques A
Depire, Sébastien
Dermigny, Hélène
Derome,
Jean-Philippe
Deschesnes, Martin
Deschênes,
Catherine
Déziel, François
Dia, Mamadou
Drira, Mohamed
Drolet, Hugo
Dubois, Charles
Dubois, Sébastien
Dubuc, Mathieu
Duchesne, François
Dugué, Marie
Dussault, Chantai
Dussault, Pierre-Luc
El Haddad, Elias
Emond, Jérémie
Epure, Dan Catalin
Essipovitch, Mikhail
Evoy, Stéphane
Fanfan, Marie-Liliane
Farah, Christian
Ferdais-Cardenas,
Renaud
Ferland, Eric
Ferland, Patrick
Filippou, Dimitrios
Forget, Bruno
Fortin, Etienne
Fortin, Marc-André
Fournier, Nathalie
Fréchette Dioubaté,
Ismaël
Gadbois, Guylaine
Gagné, Mathieu
Gagnon,
Jean-François
Gagnon, Jocelyn
Gaubie, Mariana
Gaudreau, François
Gaudreau, Michel
Gaudreault, Eric
Gauthier, Karine
Gauvin, Emanuel
Gélinas, Jocelyn
Gélinas, Mathieu
Gendron-Prévost,
Aurélie
George, Isabelle
Giguère, Daniel
Gilbert, lan
Gilbert, Jonathan
Girard, Pierre-Luc
Giroux,
Jean-Sébastien
Giroux,
Vincent-Pierre
Godbout, Pierre P
Grenon,
Emmanuelle
Grenon, Jean Denis
Grenon,
Marie-Hélène
Guay, Maude
Guay, Sébastien
Guérin, Samuel
Guertin, Mathieu
Gunther, Stéphane
Habel, Pierre-Luc
Hamelin, Marc
Hayes, Christopher
Hébert, Serge
Héon, David
Hiliuta, Adrian
Houle, Annie
Hudon, Stéphane
Jasmin, François
Joffre, Didier
Jorgji, Niko
Kadé, Edouard
Khalfi, Boubaker
Khaya, Khalid
Kirouac-Couture,
Elie
Korrich, Walid
Korwin-Szymanowski,
Iwo
Koval, Viacheslav
Lacaille, Eric
Laçasse, Mathieu
Lacombe,
Jean-Bernard
Laflamme, Daniel
Lalancette, Patrick
Lamothe, Guillaume
Langhame, Thomas
Lapointe, Jean
Lavoie, Manon
Le Sage, Jonathan
Leblanc, Yannick
Legault, Kalinda
Legrand, François
Lemieux, Sébastien
Lemonde, Francis
Lépine, Patrick
Leroux, Philippe
Lesmerises,
Marc-André
Lessard, Sylvain
Létourneau, Etienne
Létourneau, Pierre
Loiselle, Enc
Lortie, Nathanaël
Luaen, Guy-Gérard Jr
Maillard, Bruno
Maisonneuve,
Christian
Mantha, Marc
Marinescu,
lonut Mugurel
Martel, Christian
Marton, Laszlo
Matte, Benoit
Matteau, Luc
Mayrand, Claude
Me Nicoll, Patrick
McLean, Patrice
McNabb-Baltar, Joël
Méthot, Stéphane
Meziane,
Mohammed
Monette, Hugo
Monfette, Christian
Morasse, Bertrand
Morin, Pascal
Morin Joannette,
Jean-Gabriel
Nadeau, Emilie
Nitcheu,
André Syrile
Normand, Dany
Odjo'o Ada,
Francis Roger
Ouellet, Pascal
Paquet, Mathieu
Paquin, Marie-Pierre
Pelletier, Antoine
Pelletier, Elisabeth
Pelletier, Lysann
Petrazzuoli, Antonio
Pigeon,
Jean-Sébastien
Poirier, François
Poiner-Malenfant,
Marie-Hélène
Poulin, Dominic
Poulin, Frédéric
Pro^encher, Abandre
Provencher, Patrick
Quessy, Philip
Racine, Erik
Racine, Mathieu
Ramadère, Martin
Raymond, Anabel
Raymond,
Marie-France
Reid, Yanik
Rémillard, Julie
Rhéaume,
Louis-François
Roberge, Louis
Robitaille, Nicolas
Roussel, Rouby
Roy, Christian
Sabourin, Hugo
Sdannamblo,
Anthony
Sévigny, Mane Eve
Shalaby,
Mohamed Hany
Sidloi, Mark
Simard, Luc
Simard, Mélanie
Simoneau, Yves
St-Laurent, Martin
Tremblay, Alain
Tremblay,
Alexandre-Boris
Tremblay, Danny
Tremblay, Frédéric
Tremblay, Marc
Tremblay,
Marie-Line
Tremblay, Pierre
Trudel, Sébastien
Turmel, Stéphane
Vadeboncoeur,
Martin
Vaillancourt, Pierrette
Veillette, Luc
Venne, Alexandre
Vigneault,
Jean-François
Villeneuve, Josée
Yerushalmi, Laleh
Nouveau directeur
général au CIQ
Le président du Conseil interprofessionnel
du Québec, M. Louis
Beaulieu, orthophoniste, a le plaisir
d'annoncer que l'assemblée des
membres a désigné M. Jean-François
Thuot au poste de directeur général du
Conseil pour un mandat de trois ans,
prenant effet le 22 juin 2007.
Au service du Conseil depuis 1999,
M. Thuot y a œuvré d'abord comme
chargé d'affaires professionnelles et a
été promu coordonnateur aux affaires
professionnelles en 2003. Depuis le 25
mai 2007, M. Thuot agissait à titre de
directeur général intérimaire du Conseil.
M. Thuot a œuvré auparavant dans
le domaine de l'enseignement et de
la formation, principalement à la Télé-
Université (Université du Québec) à
titre de concepteur de cours à distance,
d'agent de recherche et de planification
et de professeur substitut.
ERRATUM
Veuillez prendre note que le nouveau
vice-président aux Affaires publiques
et corporatives, M. Éric Potvin, ing.,
représente la Région électorale du
Saguenay-Lac-Saint-Jean et non celle
de l'Outaouais. M. Potvin est enseignant
et également chargé de projet et du
développement des affaires au Cégep de
Jonquière. (PLAN, juin-juillet 2007, p. 8)
PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 9

MOSAÏQUE
Rapprocher le gouvernement et les ingénieurs
Le projet poursuit sur sa lancée
par Marie Lemay, chef de la
Ingénieurs
Marie Lemay, ing.
Canada
direction,
Depuis quelques années, Ingénieurs
Canada multiplie ses interventions
auprès du gouvernement fédéral afin
de participer de plus près au processus d'élaboration
des politiques publiques. Le programme
Rapprocher le gouvernement et les
ingénieurs (RGI), qui vient de terminer sa
première année de mise en œuvre, constitue
un volet important de ces efforts. Maintenant
que le projet est bien lancé, nous poursuivons
nos activités en appliquant des pratiques
exemplaires fondées sur les leçons que nous avons tirées de
l'expérience.
Le programme RGI est une initiative terrain qui établit un jumelage
entre des ingénieurs canadiens et leurs députés fédéraux. Le fait
de jumeler des ingénieurs et des décideurs politiques clés permet
non seulement aux ingénieurs de sensibiliser les parlementaires à
la contribution importante que la profession peut apporter aux
délibérations politiques, mais aussi d'influencer le débat sur des
questions touchant la santé, la sécurité et le bien-être de la population.
Grâce aux déjà plus de 80 délégués du RGI qui sont directement
jumelés à leurs députés fédéraux, Ingénieurs Canada a réussi à
accroître son influence auprès du gouvernement, mais il reste encore
beaucoup à faire.
Nous avons des plans ambitieux pour la prochaine phase du
programme. Nous visons à accroître de façon continue le nombre
de délégués, à élaborer des stratégies de fidélisation des bénévoles
et à encourager les délégués à entretenir des relations suivies avec
leur député.
Plusieurs délégués du RGI nous ont fait part des réactions
enthousiastes de leurs députés et ont collaboré avec eux pour leur
fournir des avis sur les questions où les enjeux de la profession
d'ingénieur recoupent les responsabilités parlementaires
des
députés. Ainsi, le programme RGI vient compléter les contacts
continus d'Ingénieurs Canada avec le gouvernement fédéral, en
créant de nouvelles relations et en solidifiant les liens existants.
La principale force du programme réside dans le fait que le
délégué du RGI habite ou travaille dans la circonscription du député,
ce qui aide le politicien à réaliser qu'il existe dans son comté des
ingénieurs qui font une contribution positive à la société au niveau
local et national.
En mettant en contact des ingénieurs et leurs représentants fédéraux
locaux, nous faisons entendre la voix des plus de 160 000 ingénieurs
du Canada au niveau de la base. En concentrant nos efforts
de communication sur les circonscriptions électorales,
nous
rehaussons la visibilité des ingénieurs et nous nous assurons ainsi
que la profession d'ingénieur peut jouer un rôle dans l'élaboration
des politiques.
Nous fournissons aux délégués du RGI des séances de formation
et du matériel documentaire qui les aident à maintenir le dialogue
avec leur député. Nous avons également créé, à l'intention des
délégués du RGI, un nouveau site Internet qui leur sert de forum
et leur permet de se tenir au courant du programme et de ses
activités, de partager leurs réussites et de rendre compte de leurs
contacts avec leur député. Les délégués du RGI sont des ressources
précieuses pour Ingénieurs Canada et pour la profession. Nous
ne ménageons donc aucun effort pour les soutenir et pour faire
en sorte qu'ils aient accès aux ressources dont ils ont besoin.
Le RGI étant une initiative d'envergure nationale, Ingénieurs
Canada travaille en partenariat avec ses membres constituants afin
d'identifier des candidats compétents susceptibles de participer
au programme. Alors que plusieurs membres constituants ont créé
leur propre programme de diffusion et de liaison au
niveau
provincial, le programme RGI ne s'occupe que des enjeux qui
relèvent du gouvernement fédéral. Nous travaillons cependant de
concert, en partageant nos expériences communes afin
maximiser les leçons et d'éviter le chevauchement des efforts.
Nos délégués du RGI sensibilisent le gouvernement aux enjeux
importants pour la profession et pour la société, ce qui aide les
parlementaires à prendre des décisions plus informées.
participant au projet RGI, les délégués font entendre la voix de la
profession sur la Colline du Parlement.
Si vous désirez représenter la profession en participant
de
En
au projet
Rapprocher le gouvernement et les ingénieurs, n'hésitez pas à
contacter Kevin Machida, gestionnaire, Relations
à l'adresse suivante :
gouvernementales,
kevin.machida@ingenieurscanada.ca
Vous déménagez?
Changez vos
coordonnées en ligne !
Rendez-vous sur l'extranet
dans la section
« Changez vos coordonnées »
N'oubliez pas de vérifier votre
adresse de courriel !
www.membres.oiq.qc.ca
Ordre
des ingénieurs
^ du Québec
PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 10

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d'assistance gratuits
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MOT D'ORDRE
Plaidoyer pour des
infrastructures durables
et sécuritaires
Par Zaki Ghavitian, ing., président de
l'Ordre
Dès le lendemain de l'effondrement du viaduc de la Concorde,
le 30 septembre 2006, l'Ordre des ingénieurs du Québec a
accueilli très favorablement l'annonce qu'une commission
d'enquête pour faire la lumière sur les circonstances de l'événement
allait être créée. L'Ordre a suivi avec attention les travaux de la
Commission, y a participé à titre d'intervenant et a présenté son
mémoire le 31 juillet 2007.
L'Ordre est interpellé par deux aspects sur lesquels il a fait des
représentations à la Commission. Le premier concerne la surveillance
de travaux d'ingénierie et la traçabilité des interventions, dès la
conception et tout au long de la vie d'un ouvrage. Le second est la
gestion des infrastructures. Le mémoire de l'Ordre comprend neuf
recommandations, qui sont reprises dans l'encadré ci-après.
LA SURVEILLANCE DES TRAVAUX D'INGÉNIERIE
Actuellement, rien n'oblige un donneur d'ouvrage à recourir aux
services d'un ingénieur pour s'assurer qu'un ouvrage est construit
conformément aux plans et devis signés et scellés. Il est courant que
des conditions particulières se présentent au cours de la construction,
et entraînent des modifications par rapport aux plans et devis originaux.
La confusion, l'incertitude ou la négligence peuvent également
entraîner des omissions ou des oublis potentiellement très graves.
Ainsi, un ouvrage d'ingénierie peut être construit différemment
des plans et devis originaux sans que personne n'ait effectué de
contrôle et ne se soit assuré des conséquences, notamment sur l'intégrité
de l'ouvrage et sur la sécurité du public.
La première recommandation de l'Ordre vise à corriger cela. L'Ordre
recommande que la construction ou l'installation de tout ouvrage
d'ingénierie complexe, ou critique sur le plan de la sécurité, soit
obligatoirement effectuée sous la surveillance d'un ingénieur. Il doit
en être de même pour toute intervention faite au cours de la vie
de l'ouvrage.
LA TRAÇABILITÉ
Au-delà de la surveillance de la construction, il faut que tous les actes
professionnels effectués lors de la construction et après, au cours
de la vie de l'ouvrage, puissent être retracés. C'est particulièrement
important dans le cas d'infrastructures d'une vie utile de plusieurs
décennies et qui peuvent subir différentes modifications
l'autorité de plusieurs ingénieurs.
sous
En fait, le maître d'ouvrage devrait disposer en tout temps de
plans à jour tel que construit ou tel qu'installé et faisant état de toutes
les modifications effectuées après la conception, que ce soit lors
de la construction ou au cours d'opérations d'entretien préventif et
de réfection. Il doit en être de même pour toute évaluation
ou
inspection visant à émettre une opinion sur l'état ou le niveau de
sécurité offert par l'ouvrage.
Ainsi, l'Ordre recommande que soient mis en place des systèmes
permettant de retracer la nature et les auteurs de tous les actes
professionnels d'ingénierie effectués sur un ouvrage, aussi bien en
ce qui a trait à la conception originale qu'en ce qui concerne toute
modification effectuée par la suite, que ces modifications soient
effectuées lors de la construction ou de l'installation, ou au cours
de la vie de l'ouvrage.
LA GESTION DES INFRASTRUCTURES PUBLIQUES
D'emblée, un constat s'impose. Notre société ne s'est pas préoccupé
de gérer ses infrastructures publiques (routes, ouvrages d'art et réseaux
souterrains) de manière à optimiser la durée de vie de ces équipements
et à offrir un niveau de service adéquat et parfaitement
sécuritaire au meilleur coût pour la société. Les sept recommandations
suivantes, inspirées par les travaux du Comité d'orientation des affaires
publiques de l'Ordre, visent à mettre en place une gestion intégrée
et à long terme des infrastructures publiques.
Pour intervenir sur les infrastructures, il faut bien connaître leur
état et établir un plan d'intervention détaillé et à long terme. L'Ordre
recommande que tous les gestionnaires d'infrastructures publiques,
municipalités et ministères, aient l'obligation de préparer un plan
d'intervention et une évaluation de l'état de leurs infrastructures. Les
ouvrages complexes, ou critiques sur le plan de la sécurité, comme
les ponts ou viaducs, doivent faire l'objet de plans individuels. Les lois
municipales doivent être modifiées pour faciliter aux municipalités l'accès
aux ressources techniques, notamment aux services d'ingénieurs.
Pour assurer une pérennité aux investissements, l'Ordre recommande
en outre que les gestionnaires d'infrastructures soumettent,
avec les plans d'intervention et les évaluations, des plans décennaux
d'investissement. Ces plans seraient déposés auprès d'un organisme
à être créé.
INTERVENIR SUR LES MARCHÉS
Il faut également intervenir sur les marchés afin de favoriser la
qualité, gage de durabilité et d'économies à long terme. Pour ce faire,
l'Ordre prône l'utilisation du devis à obligation de performance
(DOP), concept par lequel un donneur d'ouvrage, en collaboration
avec des ingénieurs, conçoit et fait construire un ouvrage par un
entrepreneur. Ce dernier en garantit le niveau de performance selon
des critères précis. Par exemple, pour une route, la fissuration et
autres défauts de surface ou la capacité structurale. C'est une
formule qui se distingue des partenariats public-privé (PPP)
principalement en ce que le donneur d'ouvrage assume, dès sa
réception, la responsabilité de l'exploitation de l'ouvrage. Elle offre
aussi une grande flexibilité- permettant d'être combinée à des
formules traditionnelles d'attribution de contrats.
Par ailleurs, le mode d'attribution des mandats d'ingénierie utilisé
par les municipalités donne une importance prépondérante au prix.
L'Ordre a examiné cette situation en 2006 et a notamment effectué
une recherche et un sondage auprès des ingénieurs et de directeurs
généraux de municipalités. Il ressort de ces études que l'utilisation
de ce mode d'attribution a des incidences sur la qualité de l'ouvrage
12 PLvMU ; AOÛT-SEPTEMBRE 2007

et sur son coût global (construction, opération
et entretien). L'Ordre recommande donc
que soit adopté un mode d'attribution selon
lequel la compétence du soumissionnaire
et la qualité de sa proposition soient
prépondérante.
UN ORGANISME CENTRALISÉ
La mise en oeuvre des propositions de l'Ordre
sur la gestion des infrastructures crée des
besoins d'encadrement, de vérification et
de suivi. Ainsi, l'Ordre recommande la création
d'un organisme public centralisé et fort,
lequel aura des pouvoirs d'encadrement et
de contrôle pour la préparation des plans
d'intervention et les évaluations ainsi que des
pouvoirs de vérification et d'enquête pour le
suivi des plans d'intervention et des programmes
d'investissement. Les donneurs
d'ouvrage pourront y faire appel pour les
aider dans l'application des meilleures pratiques
en matière d'attribution de mandats
d'ingénierie.
La mise en oeuvre de ces recommandations
et l'accès aux ressources humaines
et financières nécessaires constitueront un
grand pas vers la gestion intégrée des infrastructures
publiques au Québec et, par
conséquent, vers la qualité des interventions,
la pérennité des ouvrages, la rentabilité des
investissements publics, et la sécurité du
public.
NEUF RECOMMANDATIONS PRÉSENTÉES À LA COMMISSION D'ENQUÊTE
SUR LE VIADUC DE LA CONCORDE
1 - Que la construction ou l'installation de tout ouvrage d'ingénierie complexe, ou critique
sur le plan de la sécurité, soit obligatoirement effectuée sous la surveillance d'un ingénieur,
ainsi que pour toute intervention faite au cours de la vie d'un ouvrage et susceptible
d'avoir un impact sur la sécurité.
2 - Que la nature de tous les actes professionnels d'ingénierie effectués sur un ouvrage
de même que les responsables puissent être retracés, de la conception originale à
toute modification ultérieure au cours de la vie de l'ouvrage. Il doit en être de même
pour toute évaluation ou inspection visant à émettre une opinion sur l'état ou le niveau
de sécurité offert par l'ouvrage.
3 - Que les gestionnaires d'infrastructures, municipalités et ministères, soient tenus de
produire un plan d'intervention à long terme pour leurs infrastructures, mis à jour
périodiquement.
4 - Que les gestionnaires d'infrastructures soient tenus de produire une évaluation de
l'état des infrastructures mise à jour régulièrement, et de transmettre cette évaluation
à l'organisme public à être formé.
5 - Que le rôle et les responsabilités des ressources techniques et professionnelles,
notamment les ingénieurs, dont devront se doter les municipalités, soient inscrits dans
les lois qui définissent et encadrent les devoirs, responsabilités et pouvoirs des
municipalités.
6 - Que le gouvernement, de concert avec ses partenaires fédéral et municipaux, inscrive
ses programmes d'entretien, de réhabilitation et de remplacement d'infrastructures
dans le cadre d'un plan décennal d'investissements.
7 - Que les municipalités et les ministères utilisent le devis à obligation de performance
et mettent en place des mesures de contrôle et de suivi.
8 - Que le mode d'attribution de mandats d'ingénierie dans les municipalités soit revu
afin de donner une prépondérance à la qualité.
9 - Qu'un organisme public centralisé et fort soit institué dont le mandat principal serait
de s'assurer que les citoyens aient accès à des infrastructures sécuritaires et
fonctionnelles et qui disposera de pouvoirs de contrôle et de suivi.
'
Fonds FERIQUE
Rendements et valeurs unitaires
Rendements annuels composés au 30 juin 2007 (%)
1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS
REVENU COURT TERME 3,8 2.9 2,7 3,5
OBLIGATIONS 4,5 4,8 5,5 5,6
ÉQUILIBRÉ 14,6 10,1 8,4 7,0
ACTIONS 26,5 18,2 15,2 10,6
AMÉRICAIN 14,5 2.7 2,4 3,5
EUROPE 22,7 12,0 s.o. s.o.
ASIE 13,1 10,8 s.o. s.o.
MONDIAL 15,2 8,4 6,8 4,3
Valeurs unitaires
30 JUIN 2006 30 JUIN 2007
Fonds FÉRIQUE
DISTRIBUTIONS
EN JUIN 2007
34,213 $ 34,206 $ 0,326$
37,045 $ 36,956 $ 0,439 $
46,367 $ 51,787 $ 0,297 $
63,640 $ 75,954 $ 0,325 $
7,735 $ 8,758 $ 0,000 $
11,947 $ 13,962$ 0,086 $
15,247 $ 16,657 $ 0,000 $
6,229 $ 7,052 $ 0,000 $
Les rendements et valeurs unitaires des Fonds FÉRIQUE sont publiés dans les pages rinancières des principaux journaux, sous la rubrique fonds communs de placement, de même que
sur notre site internet : www ferique.com. Les rendements et valeurs indiqués tiennent compte des frais de gestion et d'exploitation payables par les Fonds, mais ne tiennent pas compte
de toutes autres commissions d'achat et de rachat, de frais de placement et de frais optionnels qui pourraient s'appliquer, qui auraient pour effet de réduire le rendement. Sauf avis
contraire, chaque taux de rendement indiqué représente le rendement annuel historique composé à la fin de la période. Les taux de rendement indiqués tiennent compte des fluctuations
de la valeur des parts et du réinvestissement de toutes les distributions et ne tiennent pas compte de l'impôt sur le revenu payable par un porteur de parts, qui aurait pour effet de réduire
le rendement Leur valeur fluctue souvent et leur rendement passé n'est pas indicatif de leur rendement futur Veuillez lire le prospectus des Fonds FÉRIQUE avant de faire un placement.
PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 13

DOSSIER INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
Entretien avec l'un des
concepteurs de la ZENN,
gagnante de la Distinction du génie
innovateur remise par l'Ordre.
Par Jeanne Morazain
Au Gala d'excellence de juin dernier, l'Ordre des ingénieurs
du Québec décernait pour la première fois la Distinction
du génie innovateur. L'ingénieur Hugo Marsolais, directeur
des opérations de l'Institut du transport avancé du Québec
(ITAQ), l'a reçue au nom de son équipe pour leur contribution à
la conception de la voiture électrique ZENN, l'un des meilleurs
véhicules électriques de proximité du monde. (Voir le numéro de
janvier-février 2007 de PLAN)
Rappelons que le modèle standard de la ZEEN a été conçu pour
rouler à une vitesse maximale allant de 40 à 50 km/h sur une
distance de 55 km sans devoir recharger ses batteries. Cellesci
sont rechargeables à partir d'une prise standard de 110 V.
La voiture possède la plupart des caractéristiques fonctionnelles
propres aux automobiles de type courant. Deux adultes
y prennent place en tout confort. La ZENN est assemblée à Saint-
Jérôme dans les Laurentides et est exportée aux États-Unis, où
46 États autorisent la circulation des véhicules à basse vitesse
sur les routes de 35 mph et moins.
« Le fait que ZENN Motor Company ait eu l'audace de lancer
un tel projet et d'y associer l'ITAQ est en soi une innovation,
affirme Hugo Marsolais. Le secteur du transport terrestre est en
émergence au Québec et bien des décideurs étaient à l'origine
sceptiques par rapport à ce type de projet qui sortait des sentiers
battus. Toutefois, avec les préoccupations grandissantes
concernant la question des changements climatiques, on sent
présentement que le vent tourne. »
L'équipe de projet a dès le départ adopté une approche très terre
à terre pour la conception du véhicule. L'idée n'était pas de créer
une voiture concept qui serait demeurée à
l'état de prototype et que l'on n'aurait vue que
dans des magazines et des salons de l'auto.
Elle a plutôt orienté le cahier des charges
vers un véhicule qui répond aux besoins du
marché visé, et ce, à un coût raisonnable.
ADAPTATION DU SYSTÈME
DE PROPULSION
Ainsi, l'équipe a choisi d'adapter un système
de propulsion électrique à une plateforme
conçue pour un autre type de motorisation
(moteur thermique ou diesel) plutôt que de
créer de toutes pièces une plateforme. « Cela
a permis de ramener les coûts de développement
à un niveau raisonnable, explique
Hugo Marsolais. Sans cela, le véhicule
n'aimait sans doute jamais atteint la route,
vu le petit volume de production prévu. »
Le processus d'adaptation a donné heu
à plusieurs innovations relatives notamment
à la répartition du poids sur les essieux, à
la résistance, la fiabilité et la durabilité de
la structure compte tenu du surpoids, à
l'aménagement de l'habitacle et au positionnement
des batteries de façon à n'avoir
aucune perte de volume dans le coffre, au
contrôle des émanations d'hydrogène
14 PIAN : : AOÛT-SEPTEMBRE 2007

Assemblage des
véhicules
« L'ADAPTATION EST
À CE POINT HARMO-
NIEUSE QUE BIEN DES
GENS CROIENT QUE LA
ZENN A ÉTÉ CONCUE
DÈS LE DÉPART EN
TANT QUE VÉHICULE À
PROPULSION
ÉLECTRIQUE.»
pendant la recharge. « L'adaptation est à
ce point cohérente et harmonieuse
qu'aujourd'hui bien des gens croient que
la ZENN a été conçue dès le départ en tant
que véhicule à propulsion électrique»,
souligne non sans fierté Hugo Marsolais.
La ZENN est également unique par sa
capacité d'accueillir différents types de
batteries. Déjà, elle peut rouler avec des
batteries au plomb-acide courantes de 12 V
et avec des batteries au lithium-ion. Le
véhicule est conçu de façon à être compatible
avec les autres technologies qui apparaîtront
dans l'avenir sans qu'il soit
nécessaire d'effectuer ime réingénierie
complète. Considérant la vitesse d'évolution
dans ce domaine, c'est là un avantage
certain.
Modélisation 3-D
de la ZENN
Hugo Marsolais, ing.,
directeur des opérations,
ITAQ
ELECTRONIQUE EMBARQUEE
L'électronique embarquée de la ZENN est beaucoup plus évoluée
que sur les autres véhicules de même catégorie. Un module
d'interface à microprocesseur permet l'acquisition, le traitement
et la transmission des données relatives à la gestion de l'énergie
ainsi que le stockage de l'information reliée à l'usage du véhicule.
La ZENN se démarque aussi par son design qui lui donne
l'apparence d'une petite mini-fourgonnette : carrosserie fermée de
bonnes dimensions, portes qui se verrouillent, véritable vitrage,
chauffage, dégivrage, climatisation, facilité d'entrée et de sortie.
Enfin, la ZENN n'est pas seulement écologique parce qu'elle
roule à l'électricité. Elle l'est aussi parce que les matériaux et
composantes utilisés sont recyclables : le châssis est fait
d'aluminium extradé, le plancher, de composites plastiques thermoformés,
la carrosserie doit sa couleur à un fini qui n'exige pas
de peinture, les batteries peuvent être récupérées grâce au réseau
de recyclage déjà en place. « La ZENN n'est pas seulement un
véhicule à émission zéro, c'est aussi un véhicule construit selon
les préceptes du développement durable en matière de cycle de
vie et d'empreinte environnementale », soutient Hugo Marsolais,
qui souhaite que le succès de cette innovation québécoise serve
d'inspiration pour appuyer le développement d'une véritable
industrie du véhicule électrique. « Le Québec a le savoir-faire, les
sources d'énergie renouvelable, les matériaux. Une bonne concertation
des différents acteurs politiques, scientifiques et financiers
pourrait sûrement faire du Québec un leader dans le domaine du
transport écologique. »
PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 15

DOSSIER INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
Garder la forme
Rencontre avec les fondateurs
d'un laboratoire spécialisé
dans la conception de
composantes en alliages à
mémoire de forme, des
matériaux ayant de formidables
propriétés élastiques qui peuvent
reprendre leur forme initiale.
Jean-Marc Papineau
Au cours de la prochaine décennie, il devrait être possible d'implanter dans
le corps humain une endoprothèse vasculaire, familièrement appelée
stent, qui se déploiera lentement durant une période d'une trentaine de
jours. Cette prothèse renfermera deux matériaux superposés, un anneau
ajouré fait en alliage titane-nickel à l'intérieur, et un polymère à l'extérieur.
L'alliage métallique exercera une pression vers l'extérieur pour ouvrir la prothèse,
tandis que le polymère résistera à cette pression. Grâce au fluage, le polymère
perdra ses propriétés au fil du temps, selon une période préprogrammée, en fonction
des besoins médicaux. « La phase d'essais cliniques de ce produit débute
prochainement à l'Institut de cardiologie de Montréal», affirme l'ingénieur Vladimir
Brailovski, cofondateur du Laboratoire sur les alliages à mémoire et les systèmes
intelligents (LAMSI) de l'École de technologie supérieure.
métaux pour pouvoir travailler avec ces
matériaux. »
Comme démarche préalable à toute
recherche dans ce domaine de pointe, les
chercheurs du LAMSI ont mis au point
leurs propres outils. Ils ont ainsi élaboré
une loi des matériaux à partir de laquelle
on peut prédire la réponse d'un alliage à
mémoire de forme à des changements
thermomécaniques, puis conçu des logiciels
d'analyse par éléments finis pouvant calculer
le comportement des structures en
alliages à mémoire de forme. Au fil des ans,
les fondateurs du LAMSI ont aussi établi
des collaborations avec d'autres pays -
notamment avec des chercheurs du
Moscow State Institute of Steel and Alloys,
810 Material Twt Sy*
FAMILLE D'ALLIACES MÉTALLIQUES SPÉCIAUX
Les matériaux à mémoire de forme consistent en une famille d'alliages métalliques
spéciaux qui possèdent de remarquables propriétés. Par un mécanisme de transformation
de phase à l'état solide, ils peuvent «se souvenir» de leur état initial et
donc, reprendre leur forme de départ à la suite d'un simple chauffage. Ils peuvent
aussi se comporter de façon superélastique, en se déformant de façon réversible jusqu'à
50 fois davantage que les matériaux classiques. Les matériaux à mémoire de forme
ont été découverts au début des années 1930. Il existe aujourd'hui deux grandes familles
d'alliages commercialement utilisés : ceux qui sont à base de cuivre et ceux qui sont
faits de titane-nickel. Les chercheurs du LAMSI se servent surtout des derniers, en
raison de leur plus grande stabilité temporelle et d'une meilleure biocompatibilité,
des critères fondamentaux pour tout produit visant le secteur médical.
Il n'est pas facile d'étudier et de manipuler pareils matériaux. « Tout ce que l'on
a appris ne s'applique plus avec ce type de matériaux, dit carrément l'ingénieur
Patrick Terriault, l'autre cofondateur du LAMSI. Durant nos études, nous utilisions
les cas les plus simples. Par exemple, on dit que les matériaux métalliques
résistent à la compression de la même façon qu'à la tension. Ce n'est pas du tout
le cas avec les alliages à mémoire de forme. Les modèles d'analyse de ces matériaux
sont les plus complexes qui soient. Il faut avoir une compréhension à la
limite des connaissances dans le domaine de la modélisation du comportement des
16 PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007

1
de l'Université de Tsukuba au Japon et de l'Université Polytechnique
de Catalogne en Espagne - pour faire progresser leurs
recherches fondamentales.
APPLICATION INÉDITE
Le LAMSI a vu le jour en 2001. Il regroupe aujourd'hui une quinzaine
de chercheurs qui étudient les matériaux à mémoire de forme
et tentent de trouver des applications inédites destinées à divers
secteurs, le domaine médical ou l'aéronautique par exemple.
LES MATÉRIAUX À MÉMOIRE DE
FORME PEUVENT REPRENDRE LEUR
FORME DE DÉPART À LA SUITE D'UN
SIMPLE CHAUFFAGE. ET ILS SONT
CAPABLES DE SE DÉFORMER DE
FAÇON RÉVERSIBLE JUSQU'À 50 FOIS
DAVANTAGE QUE LES MATÉRIAUX
MÉTALLIQUES CLASSIQUES.
« Ce sont deux milieux conservateurs qui exigent de grands
développements, dit Vladimir Brailovski. À ma connaissance, nous
sommes le seul laboratoire du genre à attaquer ces deux fronts
majeurs en même temps. »
Pendant que Patrick Terriault consacre beaucoup de ses énergies
à l'endoprothèse vasculaire, son collègue Vladimir Brailovski
se concentre sur un système de fermeture du sternum à partir
d'alliages à mémoire de forme en forme de câbles tressés. « Le plus
difficile est de réussir à marier la modélisation avec la nature,
indique-t-il. Les étapes de caractérisation, de modélisation et de
prototypage sont la clé du succès dans notre domaine. Nous
pouvons tuer une bonne idée à la racine si nous n'abordons pas
avec prudence ces matériaux si complexes. »
Une autre application est porteuse d'espoir : l'aile flexible.
L'idée est qu'en introduisant des actionneurs légers et compacts
en alliages à mémoire de forme dans les ailes d'avion, ces
dernières changeraient de profil en fonction des conditions de vol
afin que soit diminuée la consommation de carburant. Les
chercheurs croient arriver à des résultats dans une dizaine
d'années. « Ce sera révolutionnaire si nous parvenons à concevoir
cette aile, affirme Vladimir Brailovski. Cela dit, sur ordinateur,
tout fonctionne. » Parole de chercheur!
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PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : 17

DOSSIER
INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
Innovations, savoiMaire et ingéniosité j6nt fait de"la rénovation
d'une salle de concert de Queoec un succès à plusieurs égards.
. ^ . , Par Jean-Marc Papineau
En 1985, l'ingénieur Louis Pageau a chanté dans l'opérette La Périchole sur la
scène du Palais Montcalm. Clin d'œil de la vie, deux décennies plus tard, il est
revenu sur les lieux, cette fois-ci à titre de directeur du projet de rénovation de
ce majestueux édifice situé en plein cœur de Québec, construit en 1932 et aujourd'hui
classé monument historique.
La réussite de ce projet est due au travail concerté d'une équipe multidisciplinaire
d'ingénieurs en mécanique, en électricité et en structure, d'architectes et de spécialistes
en acoustique et en scénographie. Les firmes Roche ltée, Groupe-conseil - pour
ce qui concerne la mécanique et l'électricité - et BPR - pour la structure - ont déployé
une ingéniosité remarquable. Plusieurs ingénieurs de la Ville de Québec ont aussi apporté
une contribution particulière à ce projet ; mentionnons notamment Claude Charette, Pierre
Richard, Jean Rochette, Luc Jolicœur.
UN BÂTIMENT «À ÉCOUTER»
« C'est un bâtiment que l'on doit surtout " écouter ", pas seulement
regarder, exactement comme pour un instrument de musique, illustre
Louis Pageau, à l'emploi du Service de la gestion des immeubles
de la Ville de Québec depuis 2002. Ce genre de bâtiment est le
plus difficile à rénover, parce que, contrairement à d'autres édifices,
il faut que la propagation du son soit excellente. Or on sait
si une salle de concert est performante uniquement lorsque tous
les travaux sont terminés. » Mission accomplie, puisque le chef fondateur
des Violons du Roy de même que les musiciens de l'orchestre
ont fait l'éloge de la qualité acoustique du Palais Montcalm
Louis Pageau, ing.
modernisé, affirmant qu'elle dépassait
largement leurs attentes.
« Ce projet sortait vraiment de l'ordinaire»,
déclare avec enthousiasme Louis
Pageau, quelques mois après la fin des
travaux en mars 2007. L'édifice a fait
l'objet de travaux de rénovation majeurs
totalisant 22,3 M$, qui se sont étalés sur
deux ans et demi, en vue de retrouver sa
vocation initiale de salle de concert. Aujourd'hui,
le Palais Montcalm comporte une
salle de concert de 979 places, un caféspectacle
de 125 places, un café-bar ainsi
que des locaux administratifs.
La rénovation du Palais Montcalm a
donné lieu à quelques innovations. «La
nature même du bâtiment a posé des défis
énormes tout au long du projet, dit Louis
Pageau. Je n'ai jamais vu un projet où un
seul changement avait un tel effet domino
sur tout le reste. »
Le plus gros obstacle technique a été
de rendre la salle hermétique à tout bruit
extérieur. « Le premier objectif, avant même
18 PIAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007

d'obtenir un bon son, était de faire régner le silence, dit Louis Pageau. Cela n'a
pas été facile, puisqu'il s'agit d'un bâtiment situé en plein centre-ville et dans lequel
on ne pouvait pas faire tout ce qu'on aurait voulu en raison de son caractère patrimonial.
Souvent, la meilleure solution est la plus simple, mais on le découvre après
avoir envisagé les options les plus compliquées. Le problème de l'isolation acoustique
a été résolu simplement en construisant les murs de béton requis afin de rendre
le bâtiment conforme aux normes parasismiques actuelles. »
SYSTÈME DE VENTILATION INNOVATEUR
L'autre grand obstacle avait trait à la ventilation. « Il fallait non seulement bloquer
le bruit provenant de l'extérieur, mais aussi ne pas en créer venant de l'intérieur
de l'édifice, poursuit Louis Pageau. Nous avons réussi à chauffer et à climatiser
la salle sans engendrer de bruit, en installant au pied de chaque siège un puits
d'aération qui diffuse partout dans la salle l'air venant d'une chambre de répartition
d'air - ou plenum - située sous la salle. Ce plenum est un immense espace
vide dans lequel les gaines poussent l'air à très grand débit et à très faible vitesse.
C'est exactement l'inverse des salles de spectacle où l'air est habituellement
poussé du plafond vers le bas par un système de ventilation très puissant. Une innovation
pareille n'a pas été facile à réaliser. D'habitude, les salles de ventilation
sont installées dans une pièce extérieure adjacente au bâtiment ou sur le toit, des
solutions qui étaient impossibles à envisager au Palais Montcalm. Nous avons dû
effectuer de nombreuses recherches pour trouver des équipements qui pouvaient
Le l'aluis Montcalm pendant la renovation
m
.êV
m < »
II
être adaptés au bâtiment, et les installer de manière à ne produire aucun bruit résiduel. »
Tout a été analysé, soupesé. Rien n'a été laissé au hasard afin que règne le silence
dans la salle de concert. Ainsi, les murs de béton sont recouverts de caissons de contreplaqué
remplis d'un sable volcanique appelé olivine et de panneaux de haute densité
couverts d'un placage d'érable qui ont été fixés à angle et en saillie. Le plancher, également
en béton, est recouvert d'un fini acrylique. Au-dessus de la scène, on a accroché
une canopée. Il s'agit d'un plafond mobile actionné par six moteurs, fait de caissons en
fibres de bois, dont certaines parties sont tapissées de feutre absorbant. La canopée peut
être ajustée en hauteur et en angle de façon à moduler la réverbération du son dans la
salle selon la taille de l'orchestre. Des déflecteurs de son en aluminium sont fixés sous
la canopée entre les caissons de bois.
« Habituellement, les canopées sont soutenues par un système de contrepoids, précise
Louis Pageau. Dans le cas du Palais Montcalm, il a fallu innover, car cette solution
était trop coûteuse pour être retenue. Grâce à un ingénieux système de levage, les
1
il
«LE PREMIER OBJECTIF
DE LA RÉNOVATION
DU PALAIS MONTCALM,
AVANT MÊME
D'OBTENIR UN BON
SON, ÉTAIT DE FAIRE
RÉGNER LE SILENCE
DANS LA SALLE DE
CONCERT. »
ingénieurs ont réussi à suspendre cette
structure pesant pas moins de 30 tonnes
à la structure d'acier du toit à un coût ne
représentant que 10 % de celui d'un système
classique de contrepoids. »
La liste des particularités techniques est
loin d'être terminée. Ajoutons que toutes
les salles de mécanique attenantes à la
salle de concert sont isolées par des joints
acoustiques. La majorité des systèmes
mécaniques et électriques sont isolés ou
déposés sur des coussins de néoprène
absorbant les vibrations. Au parterre, à la
corbeille et au balcon, des rideaux dissimulés
dans des niches peuvent recouvrir
la presque totalité des parois de la salle
de façon à ajuster l'acoustique en fonction
du type de spectacle. Enfin, on accède à
la salle de concert par un sas dont les
parois absorbantes évitent toute interférence
sonore.
La rénovation du Palais Montcalm n'est
pas le plus gros projet auquel a collaboré
Louis Pageau au cours de sa carrière. Il
a réalisé d'importants projets de génie
civil aux États-Unis et en Afrique au cours
des quinze ans passés chez Roche. Mais
le Palais Montcalm est le premier projet
qui lui permettait de réunir ses deux
grandes passions, le génie et la musique.
« J'ai étudié la musique pendant plusieurs
années, signale-t-il. Je suis allé au Conservatoire
de musique de Québec et j'ai suivi
des cours particuliers : violon, piano,
chant, et j'ai aussi appris à jouer du saxophone.
» À l'université, Louis Pageau a
finalement choisi le génie. Sans regret
aucun. Car les projets auxquels il a pris part
lui ont toujours permis d'innover.
PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 19

DOSSIER INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
Présentation d'une nouveauté
technologique en gestation
dans un laboratoire de
l'Université de Sherbrooke :
l'injecteur sans aiguille...
et sans douleur.
Par Jean-Marc Papineau
L'ingénieur Martin Brouillette n'a pas peur des aiguilles.
Il n'empêche que, s'il n'en tient qu'à lui, les Québécois pourront
recevoir différents vaccins et médicaments par injection
sans aiguille d'ici trois ou quatre ans. Pareille idée ne
date pas d'hier, elle remonte aux années 1950. Pourquoi alors les
aiguilles sont-elles encore aujourd'hui le moyen d'injection par excellence
? Parce que, jusqu'ici, l'injection sans aiguille était paradoxalement
plus douloureuse.
CANON À INJECTION
Cette réalité est révolue, grâce à une nouvelle méthode d'injection
sans douleur utilisant un canon à injection mis au point par
Martin Brouillette. «Nous injectons directement sous l'épiderme,
à une profondeur de moins de 100 jam, là où sont absentes les
cellules responsables de la douleur; celles-ci sont situées dans la
couche la plus profonde de la peau, soit le derme, dit-il. Notre
méthode permet de contrôler la profondeur de pénétration de
l'injection. La profondeur dépend de la taille et de la masse des
particules qui sont prédéterminées ; d'autre part, la vitesse des
particules dépend de la vitesse du gaz, déterminée par la géométrie
et la pression de l'injecteur. »
Exit la douleur ; et sans aiguille, il y a moins de risque qu'une
personne soit blessée et puisse être infectée. De plus, les déchets
médicaux dangereux sont éliminés. Sans parler de réels avantages
sur le plan financier. «Notre méthode d'injection permet d'accélérer
la vaccination massive et de réduire grandement les doses
habituellement nécessaires, puisque c'est dans l'épiderme que se
trouve la plus forte concentration de cellules stimulant la production
d'anticorps, fait valoir Martin Brouillette. Des tests démontrent que
l'on peut réduire de 10 à 1 000 fois la dose normale, selon le type
de vaccin, pour une efficacité équivalente. De telles économies en
temps et en argent sont un gage de viabilité commerciale pour notre
»
L'innovation de Martin Brouillette va arriver sur le marché à
peu près au même moment que l'apparition d'une nouvelle génération
de vaccins. « Basée sur de l'ADN pur, cette nouvelle génération
va remplacer les vaccins actuels qui ne comportent que
des virus atténués, explique-t-il. Notre méthode d'injection
favorisant la réduction des doses jusqu'à un facteur de
1 000 sera d'autant plus intéressante que la fabrication
de l'ADN est extrêmement coûteuse. »
DEUX TECHNOLOGIES BREVETÉES
L'injection sans aiguille repose
sur deux technologies brevetées.
La première permet
d'injecter des médicaments
solides, la seconde, des médicaments
liquides. L'injecteur sans
aiguille peut envoyer dans la
peau n'importe quel médicament,
sous forme de poudre ou

«LES TESTS EFFECTUÉS
SUR NOTRE INJECTEUR
SANS AIGUILLE
DÉMONTRENT QUE
L'ON PEUT RÉDUIRE
DE 10 À 1 000 FOIS
LA DOSE NORMALE
DE VACCIN, POUR
UNE EFFICACITÉ
ÉQUIVALENTE.»
de gouttelettes microscopiques. Renfermant
une bombonne miniature de gaz
inerte, l'injecteur sans aiguille fonctionne
comme un fusil à air. « En rendant soudainement
disponible le gaz sous pression,
précise Martin Brouillette, il se produit
un écoulement de gaz à haute vitesse dans
lequel les particules sont entraînées vers
l'extérieur de l'injecteur. »
Le canon à injection a été conçu par les
chercheurs du Laboratoire d'ondes de choc
de l'Université de Sherbrooke, laboratoire
fondé par Martin Brouillette en 1991.
«Notre objectif était d'en arriver à concevoir
un appareil qui soit à la fois simple à
utiliser et peu coûteux à fabriquer, indique Martin Brouillette. Le résultat est un
injecteur sans aiguille fait de simple plastique moulé ; il renferme déjà le médicament
et est jetable après usage. Cet appareil est présentement en phase de certification par
les autorités médicales, car il est considéré comme un médicament actif. Comme nous
visons initialement des médicaments déjà approuvés, le processus d'approbation sera
beaucoup plus rapide. Nous travaillons par ailleurs sur d'autres dispositifs, comme un
injecteur multidose réutilisable, créé expressément pour la vaccination massive, comme
la vaccination dans les écoles. »
DIX ANS DE R ET D
La méthode d'injection sans aiguille est le couronnement de près d'une dizaine d'années
de recherche-développement menée par Martin Brouillette et quatre autres chercheurs
au Laboratoire d'ondes de choc de l'Université de Sherbrooke. «Nous travaillons sur
des canons de toutes tailles pour produire des écoulements à haute vitesse et différents
phénomènes inductifs très rapides, dit ce titulaire d'un baccalauréat en génie mécanique
de l'Université McGill et d'un doctorat en génie aérospatial du California Institute of
Technology. Ainsi, la vitesse de pénétration de notre canon à injection est d'environ
un 0,5 km à la seconde ! Notre injecteur de vaccins et de médicaments est une version
miniaturisée des canons conçus dans le cadre de ces travaux. »
D'aussi loin qu'il se souvienne, Martin Brouillette a toujours voulu être un inventeur.
Son vœu est exaucé, depuis la naissance, l'an dernier, de Iaculor Injection, l'entreprise
qu'il a cofondée en vue de commercialiser son injecteur sans aiguille, de concert
avec différentes compagnies pharmaceutiques. « Davantage que les obstacles techniques,
c'est le financement qui nous a posé le plus de problèmes, témoigne-t-il. Voilà pourquoi
le processus de recherche-développement a duré si longtemps. » Iaculor Injection a obtenu
une subvention au démarrage de MSBi, la société de valorisation de projets d'essaimage
mise sur pied par les universités McGill, de Sherbrooke et Bishop's.
D'ores et déjà, Martin Brouillette envisage à moyen terme la mise en marché
d'autres produits actuellement en gestation au Laboratoire d'ondes de choc, comme
un appareil de thérapie par ondes de choc pour traiter les calculs urinaires, certaines
douleurs articulaires et même potentiellement différentes tumeurs cancéreuses, ou des
microcapteurs pour les turbines à gaz. Sans parler de la recherche fondamentale,
indispensable pour nourrir l'imagination de tout vrai inventeur.
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PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 21

DOSSIER INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
en soudage
En utilisant un nouveau procédé,
on arrive à effectuer en un temps
record des soudures d'une
qualité exceptionnelle sur des
pièces d'aluminium de grandes
dimensions.
Par Jean-Marc Papineau
».
L'été qui vient de s'achever, l'ingénieur Bertrand Leroux l'a
passé en bonne partie en Islande, à la future aluminerie
d'Alcoa de Fjardaal, située à quelque 800 km de
Reykjavik, la capitale islandaise. Cette aluminerie
sera en pleine activité au début de 2008.
Bertrand Leroux s'y est rendu pour terminer
l'implantation d'un procédé de soudage qui
permet de souder avec un degré de précision
considérable des pièces d'aluminium
de grandes dimensions. C'était
son quatrième séjour en deux ans dans
ce pays nordique « sans arbres et aride,
comme si nous étions sur la lune»,
selon les mots de l'ingénieur en soudage
à Canmec Industriel, une firme fabriquant
des barres conductrices de courant
pour les grandes alumineries de ce monde.
SOUDAGE VERTICAL SOUS LAITIER
Baptisé soudage vertical sous laitier avec guidetube
consumable, ce procédé nouvellement appliqué à
l'aluminium consiste à plonger les deux barres ou flexibles
(métal de base), les électrodes et les guides-tubes en aluminium
dans un bain en fusion contenu dans un moule de graphite. Le
bain de fusion est protégé par un flux protecteur constitué d'une
poudre spéciale dont la composition relève du secret. « Ce flux,
dont la recette a été élaborée avec un laboratoire montréalais
de chimie, est au cœur du procédé, indique Bertrand Leroux.
Quand la poudre fond et devient liquide, elle doit être plus légère
que l'aluminium afin de pouvoir rester à la surface du bain de
fusion, tout en ayant une grande résistivité et ainsi produire de
Industriel
la chaleur. » De la sorte, on parvient
à souder les pièces d'aluminium en
remplissant complètement le joint de
métal gris au fur et à mesure que fond
le guide-tube en aluminium servant à
transmettre le courant au fil électrode
d'aluminium. Outre cette performance
remarquable, cette technique offre par ailleurs
le double avantage de réduire d'environ 90 % le
temps de soudage et d'accroître de plus de 50 % la conductivité
des barres conductrices de courant.
« C'est la plus grande réalisation de ma carrière en 25 ans de
génie », déclare Bertrand Leroux, principal concepteur du procédé,
qui a travaillé en étroite collaboration avec différentes entreprises,
dont Bechtel, et des organismes tels que le Centre de formation
en métallurgie et multiservices de Chicoutimi ainsi que le Centre
québécois de recherche et de développement de l'aluminium. « Mon
fils David, qui étudie à l'École de technologie supérieure, a aussi
participé à la mise au point du procédé», mentionne Bertrand
Leroux avec fierté.
22 PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007

CE NOUVEAU PROCÉDÉ DE SOUDAGE DES PIÈCES
D'ALUMINIUM OFFRE LE DOUBLE AVANTAGE DE RÉDUIRE
D'ENVIRON 90 % LE TEMPS DE SOUDAGE ET D'ACCROÎTRE
DE PLUS DE 50 % LA CONDUCTIVITÉ DES BARRES
CONDUCTRICES DE COURANT.
L 'aluminerie d'Alcoa
de Fjardaal en Islande
DISPOSITIF À CINQ TÊTES
Après des recherches sur Internet, Bertrand Leroux s'est inspiré
d'une méthode élaborée dans les années 1970 par un ingénieur
américain d'Union Carbide, mais mise au rancart pour des considérations
économiques. Le procédé consistait à souder à partir
d'un appareil à tête unique. Bertrand Leroux et son équipe ont
pour leur part conçu un dispositif à cinq
têtes, transformable selon la longueur de
la soudure à effectuer, permettant de souder
une surface plus grande, allant jusqu'à
27,9 cm de largeur et 1 m de haut, ce qui
représente une véritable révolution dans
l'art du soudage industriel.
L'anecdote vaut la peine d'être racontée :
l'ingénieur d'Union Carbide a assisté durant
une semaine aux tests menés par Bertrand
Bertrand Leroux, ing. Leroux. « À un moment, se remémore ce
dernier, mon collègue américain m'a tapé
dans le dos en me disant : "Te rends-tu compte que c'est la première
fois dans l'histoire de la soudure que l'on soude de l'aluminium
avec cette technique ? Jusqu'à maintenant, on se servait d'un appareil
comportant une seule tête, et on effectuait cette opération
en laboratoire seulement !" »
Le grand défi dans toute cette aventure technologique a été
de composer avec un calendrier de livraison très serré. «Tout
devait être prêt au moment où débuteraient les toutes premières
opérations à l'aluminerie islandaise d'Alcoa, en août 2006 », dit
Bertrand Leroux. Les recherches ont commencé en juin 2005 et
les premiers essais ont eu lieu en avril
2006. « Ce ne fut pas toujours facile, poursuit-il.
Nous avons consacré beaucoup de
temps au rodage pour ajuster la machine,
optimiser sa fiabilité et réussir à obtenir
des joints de soudage parfaits. Les essais
concernant le système de dévidage ont
été tout particulièrement pénibles. »
Bertrand Leroux aura certainement
l'occasion de voyager passablement au
cours des prochaines années, puisque des
pourparlers sont présentement en cours
avec des alumineries de Dubai', aux Émirats
arabes unis, et d'Afrique du Sud qui souhaitent
avoir recours à la nouvelle technique
de soudage. Le procédé pourrait aussi être
implanté dans des alumineries locales. «Nous
avons un projet avec une aluminerie du
Saguenay-Lac-Saint-Jean pour mener des
tests afin de démontrer que nous pouvons
utiliser avec succès notre méthode de
soudage dans les champs magnétiques »,
conclut Bertrand Leroux avec optimisme.
Mieux encore, son procédé pourrait
aussi être utilisé dans d'autres domaines
industriels, pour souder tout réservoir à
paroi épaisse ou des coques de bateaux
par exemple.
En unissant nos voix!
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Un nombre croissant d'ingénieurs communiquent avec
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PIAN : AOUT-SEPTEMBRE 2007 23

DOSSIER INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
. ,
Des outils
informatiques uniques
Des ingénieurs d'Hydro-
Québec ont mis au point
des outils performants,
adaptés aux besoins particuliers
de la société d'État.
Par Jeanne Morazain
L'informatique est devenue une composante majeure de la conception et de la gestion
des grands réseaux de production et de distribution d'électricité. Hydro-Québec
a adopté une technologie de conception numérique 3D pour développer ses futurs
projets d'aménagement. L'ingénieur Emil Dobrescu a contribué à implanter cette
façon de faire déjà utilisée par les industries aéronautique et automobile.
«Nous avons conçu une nouvelle application pour les
solutions PLM d'IBM, CATLA V 5 et SMARTEAM, toutes deux
élaborées par Dassault Systèmes. Résultat : la plateforme classique
en 2D AutoCAD évolue vers une plateforme permettant de
faire des simulations et des analyses en 3D. »
CATIA
Ce nouvel outil fait se rencontrer les disciplines du génie. Les
maquettes numériques produites incorporent tous les aspects du
projet à l'étude, peu importe qu'ils relèvent du génie mécanique,
Emil Dobrescu, ing.
du génie électrique, du génie civil ou de
la géomatique. «Nos ingénieurs ne travaillent
plus indépendamment les uns des
autres et c'est là un énorme pas en avant
puisque nous pouvons régler les conflits
interdisciplinaires au fur et à mesure»,
commente Emil Dobrescu.
Les maquettes numériques permettent
aussi d'évaluer la façon dont l'ouvrage
s'intégrera au site d'implantation, un aménagement
existant, un milieu urbain ou un
environnement naturel. La représentation
virtuelle présente une vue aérienne ou
terrestre qui peut être examinée sous
plusieurs angles, soit en plan d'ensemble,
soit en plan rapproché afin de travailler
un détail. Cette souplesse a de nombreux
avantages que souligne Emil Dobrescu :
«Une seule maquette 3D remplace des
dizaines, voire des centaines de dessins 2D.
Elle permet d'optimiser la conception des
ouvrages et d'en réduire les coûts. La modélisation
3D propose un langage commun
à tous ceux qui collaborent à la réalisation
d'un projet : les ingénieurs qui conçoivent
ou gèrent les projets ; les professionnels
24 PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007

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DOSSIER INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
JfiFT
à J
Martin Lamontagne. ing.
du 3D
Une entreprise de Lévis
a modifié la pratique de
l'ingénierie inverse grâce
à un système numériquelogiciel
permettant de
modéliser une pièce
existante, un prototype
ou une maquette.
Par Jeanne Morazain
«
Notre appareil numérique est à peine plus gros que
ceux dont on se sert couramment. H peut être manié
tout autour de l'objet à balayer et même à l'intérieur,
dans l'habitacle d'une voiture par exemple.
Étant donné qu'il se transporte facilement, il est très commode
pour numériser des aménagements intérieurs, comme la cabine
de pilotage d'un avion. Aucune autre technologie n'est à la fois aussi
facile d'utilisation, polyvalente et précise», mentionne l'ingénieur
Martin Lamontagne, aujourd'hui vice-président des opérations et
directeur général de Creaform, une PME lévisienne.
PLATEFORME LOGICIELLE D'ACQUISITION DE DONNÉES
Creaform a élaboré sa propre plateforme logicielle d'acquisition
de données. «Cette plateforme, qui fait du Handyscan 3D un
appareil intelligent, est unique et difficile à reproduire, poursuit
Martin Lamontagne. En revanche, elle est compatible avec
plusieurs logiciels spécialisés et elle s'intègre entièrement à
CATLA, à Geomatic et à PolyWorks. Le client peut donc utiliser
le Handyscan 3D avec les outils qu'il possède déjà. Notre système
se distingue également parce qu'il produit directement un rendu
3D sous forme de fichier STL, ce qui représente une économie
de temps. Ce fichier peut être transféré dans n'importe quel logiciel
de conception assistée par ordinateur (CAO) ou d'analyse par
éléments finis (FEA [finite element analysis]). »
26 PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007

«NOTRE SYSTEME SE DISTINGUE
ÉGALEMENT PARCE QU'IL PRODUIT
DIRECTEMENT UN RENDU 3D
SOUS FORME DE FICHIER STL,
CE QUI REPRÉSENTE UNE
ÉCONOMIE DE TEMPS.»
Avec de telles caractéristiques, pas étonnant que le Handyscan
3D ait séduit plusieurs fabricants et fournisseurs des très exigeantes
industries automobile et aéronautique, qui peuvent ainsi
améliorer et accélérer le cycle de conception de leurs produits.
Renault et la NASA comptent parmi ses utilisateurs, qui sont répartis
dans de nombreux autres secteurs d'activités, dont les équipements
médicaux et sportifs, les sites archéologiques, les musées et
les événements multimédia, ou encore les biens de consommation.
Depuis sa création en 2002, Creaform progresse à la vitesse
grand V. Il lui a fallu trois ans pour mettre au point un système
commercialisable, et cela, avec un minimum de fonds publics. La
première année a été consacrée au balisage (benchmarking) afin, d'une
part, d'identifier les joueurs déjà sur le terrain et, d'autre part, de
circonscrire les marchés puis de définir les besoins et les attentes
des clients potentiels. Des chercheurs en balayage numérique se
sont ensuite joints à l'équipe afin de concrétiser le transfert technologique
d'un algorithme élaboré à l'Université Laval.
Creaform a financé le développement du Handyscan 3D en réalisant
des contrats de services en numérisation et inspection de
pièces, et en agissant comme distributeur de numériseurs, de capteurs
de mesure et de logiciels fournis par des fabricants bien établis.
« Ainsi, s'enorgueillit le directeur général de Creaform, l'aide
gouvernementale, sous forme de prêts principalement, représente
une part minoritaire des capitaux investis, la grosse part provenant
de nos propres fonds. »
PERCÉE IMPRESSIONNANTE
Plus de 300 Handyscan 3D ont été vendus à ce jour. Le cap des
500 ventes sera fort probablement franchi dans les prochains six
mois. Cette impressionnante percée en dit long sur le caractère
innovateur du produit, qui séduit aussi par son prix. « Nous offrons
le système professionnel le moins cher sur le marché, souligne
Appareil
numérique
Martin Lamontagne. À 40 000 $ pour le modèle de base, il est à
la portée des PME. Chez nos concurrents, le prix varie depuis
100 000 $ jusqu'à 250 000 $. » Creaform peut compter sur 45
distributeurs aux quatre coins du monde et sur une entente OEM
(original equipment manufacturer) avec la compagnie américaine
Z Corporation, qui lui donne accès à un réseau de 45 revendeurs
additionnels.
La jeune entreprise, qui anticipe un chiffre d'affaires de 20 M$
en 2007, a des filiales en Europe (Euroform), à Shanghai et aux
États-Unis. Elle emploie 140 personnes partout dans le monde
et offre des services d'ingénierie, de conception assistée par ordinateur,
de numérisation, d'inspection et de formation. « Certains
clients finissent par acheter notre technologie, précise Martin
Lamontagne. La relation d'affaires se poursuit néanmoins mais
sous une autre forme, des mises à niveau ou des sessions de
formation par exemple. »
La division technique occupe toutefois de plus en plus de place
dans le bilan de l'entreprise. Et ce n'est pas terminé. La production
du Handyscan 3D, qui se fait à Lévis, croît rapidement, au point
qu'il faut agrandir les installations. Trois nouveaux produits de
numérisation seront lancés dans les deux prochaines années.
Parallèlement, le déploiement de la force de vente à l'échelle mondiale
se poursuit. À n'en pas douter, Creaform est en voie de
devenir un leader mondial dans le domaine des appareils et des
services de numérisation et de rétroingénierie.
INGÉNIEUR DE PROCÉDÉ
PRODUITS CHIMIQUES HANDY LTEE
HANDY CHEMICALS LTO.
Produits Chimiques Handy Ltée, industrie de procédé, spécialisée dans les additifs
pour béton, est à la recherche d'une personne au poste d'Ingénieur de procédé. Vous
aurez pour mandat la supervision de l'aspect technique des opérations de la
production ainsi que la prise encharge du plancher de production.
Vos tâches se définiront comme suit:
- Supervision du plancher de production dans un environnement syndiqué.
- Assurer une gestion serrée de la discipline.
- S'assurer du respect des règlements d'usine et de santé sécurité au travail.
- Planifier l'ordonnancement de production des diverses batches de produits
- Rédiger les procédures d'opérations.
- Gérer les activités de procédé au quotidien.
- Vérifier en cours de fabrication la conformité des lots de production et apporter les
corrections nécessaires.
- Rédiger les procédures et méthodes de fabrication.
- Voir au respect des paramètres de fabrication.
- Informer des problématiques qu'il anticipe et des solutions envisagées.
- Proposer des améliorations aux procédés existants.
- Assurer l'efficacité des équipements.
- Régir et appliquer toutes les mesures d'urgences lors d'accident ou de
déversement.
- Signaler au Coordonnâtes de maintenance tous problèmes d'ordre mécanique.
- Implantation des suivis des projets et aux procédures d'opération (rodage).
- Investiguer les incidents reliés aux normes de qualité et à l'environnement.
EXIGENCES SPÉCIFIQUES
Baccalauréat en génie chimique
ou industriel.
Expérience minimale de 3 ans en milieu
manufacturier et syndiqué.
Expérience probante de supervision.
Être disposé à travailler sur des quarts
de travail en rotation.
AUTRES EXIGENCES
Être membre de l'Ordre des
ingénieurs du Québec.
Excellent communicateur et
bon esprit d'équipe.
Faire preuve d'initiative et
de fermeté.
Bonne connaissance de l'anglais.
Soumettre votre candidature au département des Ressources humaines :
Par la poste Par télécopieur Par courriel
120, boul.de l'Industrie 450.659.6850 info@handy-chemicals.com
Candiac (Québec! J5R1J2
Date limite pour soumettre votre candidature
21 septembre 2007
PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 27

DOSSIER
INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
Un réseau
en santé
La construction d'un centre
hospitalier a fourni l'occasion
de monter l'un des plus
importants réseaux convergents
voix-données-vidéo
du secteur hospitalier au
Canada.
Par Jeanne Morazain
Au fil des mandats, l'ingénieur Martin Miron impose progressivement
sa marque dans le domaine de la santé.
La construction du centre hospitalier Pierre-Le Gardeur
dans le secteur de Lachenaie à Terrebonne lui a fourni
l'occasion de monter l'un des plus importants réseaux convergents
voix-données-vidéo du secteur hospitalier au Canada.
«J'ai eu la chance de travailler avec des gestionnaires qui
avaient bien planifié le travail et qui partageaient une vision globale
claire au sujet de la façon dont les systèmes informationnels
devaient soutenir la pratique des médecins, des infirmières
et les actes des autres membres du personnel, indique Martin
Miron. Ils ont osé revoir les processus, les façons de faire,
l'organisation du travail afin d'implanter une gestion intégrée qui
assure un continuum de soins et de services. C'est ainsi que chaque
épisode de soins sera enregistré dans un système accessible à tous
ceux qui interviennent dans les soins apportés à un même patient. »
INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES
Le défi est grand pour le jeune ingénieur. L'information se doit
non seulement d'être de qualité, mais aussi d'être disponible en tout
temps partout dans l'hôpital et transmise de manière fiable et confidentielle,
tout en favorisant la responsabilisation et la reddition
de comptes. Le système doit en outre encourager la mise en commun
de renseignements et la collaboration au sein du personnel, en
plus de garantir une organisation du travail efficiente et efficace.
Architecture cible des ressources Informationnelles du CH Plerre-Le Gardeur
( OMF ^ ( CHSLD ) ( CH ) ( CLSC ) (
BR
)
"A fCHWque» "N
(jIPPJPPP) J ^ prive»! J
(MMegns j (pharmacie» j ( Population
\ /S
RTSS OMZ provinciale Internet
(Soglque)
« Single sign on -
Biométrie
Appllcationa cllnlcoadmlnistratives
- Index-patient/ADT (MS)
-Gestion des visites (MS)
-Med-Écho (Loglbec)
-APR-DRG (3M)
-Dlctée-transcrlp. (Comdlc)
-PO DCS (Soglque)
-Gestion plaintes (Soglque)
-Gestion dee riaques
-Qualité dee aolna
-Autres
Applications cliniques
DPÉ (Chart Maxx, Bell-Thlink-MedPlu»
-SIGÉS (Concerto de CHCA)
-Urgence (SIURGE Loglbec)
-Requêtes / Résultats ( à venir)
-Bloc opératoire (OPÉRA de CHCA)
-Laboratoires (Médllab, TDHC de MS)
-imagerie (Artéfact), PACS(Fu)l)
-Pharmacie (Artéfact)
-GES(é venir)
-Nutrition (Nutriteh)
Autres (CALM, NBA )
-FI n ance/a ppro v. (Vlrtuo-MS)
-GRH (MS)
-Paie (MS)
-Horaire, rappel (MS)
-Feuille de tempe (MS)
-Formation (SAGE)
-Gestion Installations,
entretien prév., Slmdut,
déchets Wo-méd. sécurité,
etc.
• de gestion
- Centre de eoutlen tech.
- Gestion du parc Inform.
- Gestion de la sécurtté
- Gestion dee télécom.
- Gestion de projet
- Gestion documentaire
- Suite bureautique
- Collectidel
-Autres
Applications de gestion des
ressources Informationnelles
Engin d'interface (eBlz integrator, Syba8e, MS)
LOTUS
* MQ
. MU-B
WIS
NOTES
Tableau d« bord de gestion
Autres modèles
d'analyse
28 PIAN . : AOÛT-SEPTEMBRE 2007

\WÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊ
Tout cela exige des infrastructures
informatiques et de télécommunications
puissantes, solides, mobiles, sécuritaires,
opérationnelles 24 heures sur 24, 7 jours
par semaine, et en mesure de transmettre
l'information sous toutes ses formes.
« Pour y arriver, il a fallu innover en intégrant
les technologies informatiques et
téléphoniques filaires et sans fil pour
qu'elles communiquent entre elles au lieu
de fonctionner indépendamment les unes
des autres, explique Martin Miron. Par
exemple, un médecin
peut commencer une
entrée de données
sur l'ordinateur fixe
de son bureau, interrompre
son travail,
puis le reprendre
quand il se trouve
au chevet du patient,
à partir d'un ordinateur
portable relié au
Martin Miron, ing.
réseau sans fil de l'hôpital. >»
Le jumelage du réseau informatique
local (LAN) avec sa technologie IP et le
système téléphonique traditionnel procure
au service téléphonique une redondance
qui diminue les risques d'une panne majeure
qui paralyserait le centre hospitalier.
Néanmoins, la direction a dégagé les budgets
nécessaires pour assurer la maintenance
de tous ces systèmes. Une équipe
composée de trois techniciens et d'un
adjoint administratif a été recrutée et formée
pour effectuer le suivi des opérations.
«Vu la complexité du système mis en
place, une seule personne ne pourrait
« IL A FALLU INNOVER EN INTÉGRANT LES
TECHNOLOGIES POUR QU'ELLES COMMUNIQUENT
ENTRE ELLES AU LIEU DE FONCTIONNER
INDÉPENDAMMENT LES UNES DES AUTRES.»
suffire à la tâche, d'autant plus qu'il y a constamment des ajustements à faire, fait
remarquer Martin Miron. Ces changements enclenchent bien souvent un effet domino
qu'il n'est pas facile de contrôler dans un réseau mixte de cette complexité et de cette
envergure. •>
Martin Miron est fier de souligner que la mise en place du système s'est faite en
respectant les budgets et dans les délais prévus. Il a tenté d'appliquer au maximum,
compte tenu principalement des contraintes de temps, tous les concepts des meilleures
pratiques de design en infrastructures, qu'il s'agisse de câblage, de téléphonie, de réseautique
et de sans fil. Peu d'ingénieurs cumulent une connaissance suffisante de ces diverses
technologies. La tendance étant à la convergence, il y a une demande croissante pour
ceux que Martin Miron appelle «les ingénieurs de convergence».
CONVERGENCE RÉGIONALE
Le système est opérationnel uniquement à l'intérieur des limites physiques du nouvel
hôpital. Son extension à l'ensemble du territoire régional passera vraisemblablement
par le réseau local de services (RLS), qui devra éventuellement, lui aussi, se mettre
à l'heure de la convergence des technologies (téléphonie IP, cellulaire, WI-FI).
Le centre hospitalier Pierre-Le Gardeur est l'un des premiers au Canada à pousser
aussi loin la convergence. À la base de ce succès, la capacité d'innover des gens en
place comme en font foi les choix technologiques qui ont été faits et l'approche retenue,
centrée sur les orientations et les besoins du milieu hospitalier plus que sur une
économie financière.
Le nouvel hôpital sert en quelque sorte d'incubateur. Déjà, il fait figure de site de
référence pour la rédaction de nonnes et de procédures d'exploitation de la téléphonie
IP et de la sécurité des réseaux sans fil dans un établissement de santé. Martin Miron
croit que la création des centres de santé et de services sociaux va favoriser un
déploiement régional. Il estime cependant que les projets aussi avancés que celui du
centre hospitalier Pierre-Le Gardeur seront rares : «Je ne connais aucun autre milieu
où la vision directrice fut aussi globale qu'à Pierre-Le Gardeur, même dans le cas des
futurs centres universitaires en voie d'implantation à Montréal. »
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PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 29

Appel de candidatures
Ministère du Développement
de l'Environnement et des Parcs
du
durable
ItoVïitri
Q u e b
INGÉNIEURES OU INGÉNIEURS
Le Centre d'expertise hydrique du Québec (CEHQ) :
- est une unité autonome du ministère du Développement durable,
de l'Environnement et des Parcs;
- exploite plus de 700 barrages gouvernementaux situés principalement
dans le Québec méridional;
- exploite un réseau de 250 stations hydrométriques;
- assure l'application de la Loi sur la sécurité des barrages;
- est à la fine pointe des connaissances et du savoir-faire dans les
domaines des barrages et du régime hydrique.
Le CEHQ a entrepris un important programme de modernisation et de mise
aux normes de ses ouvrages qui s'étalera sur plusieurs années.
Il recherche des personnes dynamiques ayant des connaissances dans le
domaine des ouvrages d'art pour se joindre à son équipe de quelque 200
personnes dont plus de 120 ingénieurs et techniciens. Le CEHQ offre
notamment la possibilité de participer à toutes les phases d'un projet, de la
conception à la réalisation, dans un cadre d'autonomie et de flexibilité.
Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs
désire donc pourvoir à des emplois occasionnels et réguliers dans le
domaine des barrages. Ces emplois se situent dans la région administrative
de la Capitale-Nationale.
Période d'inscription : 20 août au 14 septembre 2007
SAISISSEZ L'OCCASION!
Consultez le www.recrutementquebec.gouv.qc.ca
Information : 418 998-4288
Site internet du CEHQ : www.cehq.gouv.qc.ca
Avis de radiation
provisoire
Conformément aux articles 133 et 180 du Code
des professions, avis est donné par la présente
que, le 12 juillet 2007, le Comité de discipline a
ordonné la radiation provisoire du tableau de
l'Ordre des ingénieurs du Québec de M. Ghyslain
Lambert, ayant son domicile professionnel au
822, rang Saint-Isidore, à Saint-Ignace-de-Loyola,
province de Québec.
Les actes reprochés à M. Ghyslain Lambert ont
notamment trait à l'apposition de ses sceau et
signature sur un avis technique, un devis
général ainsi que des plans, le tout concernant
des travaux de structure (charpente et/ou fondation)
de diverses fermes de Rimouski, alors
qu'il était sous le coup d'une limitation de son
droit d'exercer en ce domaine imposée par le
Comité de discipline de l'Ordre des ingénieurs
du Québec et d'une limitation similaire imposée
par le Comité administratif de l'Ordre, le tout en
contravention des articles 3.02.01 et 3.02.08
du Code de déontologie des ingénieurs, de
l'article 59.2 du Code des professions et de
l'article 4.05 du Règlement sur les stages de
perfectionnement des ingénieurs.
La radiation provisoire est exécutoire dès sa
signification à l'intimé, et ce, jusqu'à ce que la
décision finale sur la plainte disciplinaire portée
contre lui soit rendue. En conséquence, M. Lambert
est radié provisoirement à compter du 19 juillet
2007, le tout nonobstant appel.
Montréal, ce 19 juillet 2007
Josée Le Tarte
Secrétaire du Comité de discipline
* Ordre
| des ingénieurs
lassr du Québec
N'est pas ingénieur
qui veut.
Soyez fiers de l'être.
Québec " Il
S
Ordre
; des ingénieurs
•un du Québec

1 6 " rangée : Marcel Vézina, vice-prés., Michel Riverin. prés. Maud Cohen, adm. 2' rangée : Gabriel Soudry, adm., Molita Sexton, très.. Jean-Guy Tremblay, adm.
3 e rangée : Claude Tremblay, adm., Georges Geoffroy, adm., Jean Foumier. adm.
GESTION FÉRIQUE, GÉRANT DES FONDS FÉRIQUE, EST
HEUREUSE D'ANNONCER LES NOMINATIONS SUIVANTES AU
CONSEIL D'ADMINISTRATION.
M. Michel Riverin, ing., a été réélu comme président pour un mandat
d'un an. Il préside le conseil depuis 2005 et avait dirigé auparavant le
Comité de surveillance des placements des Fonds FÉRIQUE pendant
trois ans. M. Riverin est diplômé en génie électrique de l'Université
de Sherbrooke et détient un MBA en Finance de HEC Montréal.
Il possède plus de 40 ans d'expérience et dirige présentement la
firme Rizol Tech, agent pour ABB, qui fournit des services-conseils
en entraînements à vitesse variable.
M. Marcel Vézina, ing., a été élu vice-président pour un mandat d'un
an. Il est impliqué dans l'organisation depuis 1998, principalement
comme membre du Comité de surveillance des placements (1998-
2007) et comme administrateur (2000-2002). M. Vézina est diplômé en
génie civil de l'École polytechnique de Montréal et détient un MBA de
HEC Montréal. Il possède plus de 30 ans d'expérience principalement
acquise auprès de la SCHL, dont plus de 12 ans en gestion financière.
M Molita Sexton, CMA, Adm.A., a été réélue comme trésorière pour
un mandat d'un an, poste qu'elle occupe depuis 2004. M me Sexton
est diplômée en sciences de HEC Montréal et détient un MBA et un
DESS en comptabilité de management de i'UQAM. Elle possède plus
de 20 ans d'expérience principalement acquise auprès de firmes de
génie-conseil et occupe le poste de contrôleur chez CIMA + où elle
œuvre depuis plus de 10 ans.
M. Gabriel Soudry, ing., MBA, a été nommé comme administrateur
pour un mandat de deux ans. M. Soudry était déjà impliqué dans
l'organisation comme membre du Comité de surveillance des
placements depuis plusieurs années et avait siégé comme
administrateur en 2000-2002. Vice-président, Projets, pour l'agence
des partenariats public-privé du Québec (PPP Québec), M. Soudry
apporte au conseil une très vaste expérience du milieu des affaires.
Membre de l'OIQ et du Barreau du Québec. M. Jean Foumier, ing., LL.B..
a été nommé au conseil pour un mandat de deux ans. Depuis 2003,
il occupe le poste de Directeur, développement de projets pour le secteur
Industrie & Bâtiment chez Tecsult, où il a agi comme Directeur des
ressources humaines et affaires juridiques pendant cinq ans auparavant.
Il fera profiter Gestion FÉRIQUE de son expertise du milieu des affaires
et du domaine juridique.
Les administrateurs qui complètent le conseil sont M Maud Cohen,
ing., MBA, M. Georges Geoffroy, ing., MBA, M. Claude Tremblay, ing.,
MBA, et M. Jean-Guy Tremblay, ing., MBA, (président du Comité de
surveillance des placements).
Les Fonds FÉRIQUE sont une famille de huit fonds communs de
placement qui s'adresse principalement aux ingénieurs québécois
et leurs familles. Gestion FÉRIQUE est une société sans but
lucratif qui vise à faire fructifier l'actif de ses clients en leur
offrant des produits de grande qualité à des frais parmi les
plus bas au pays. Les Fonds totalisent 1,3 milliard de dollars et
comptent plus de 20 000 clients.
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ENCADREMENT PROFESSIONNEL
Propriété intellectuelle :
une richesse pour l'ingénieur
Nous vivons dans une économie du savoir qui couvre
toute la planète, ou presque. Dans cette économie
mondialisée de la connaissance, la propriété intellectuelle
est plus que jamais un enjeu de premier ordre.
Or, l'ingénieur joue un rôle essentiel dans l'acquisition et l'application
des connaissances. Il aurait donc intérêt à mieux connaître
les questions de propriété intellectuelle.
Dans cette optique, l'Ordre des ingénieurs du Québec, en
collaboration avec l'Office de la propriété intellectuelle du
Canada, prépare un guide sur le sujet à l'intention de ses
membres. Ce guide, à venir, expliquera la nature de la propriété
intellectuelle ainsi que les principaux moyens de la protéger.
UN ENSEMBLE DE DROITS
La propriété intellectuelle est l'ensemble des droits associés à
l'activité intellectuelle dans les domaines industriel, scientifique,
littéraire et artistique. Les formes les plus connues de propriété
intellectuelle sont le brevet, le dessin industriel, le droit
d'auteur et la marque de commerce, cette dernière protection
présentant cependant un intérêt moindre pour l'ingénieur.
Les ingénieurs sont interpellés par les questions de propriété
intellectuelle de deux principales façons. En premier lieu, ils
doivent s'assurer de ne pas contrevenir aux règles régissant la
protection des droits des autres. En second lieu, ils peuvent avoir
besoin d'une telle protection pour leurs propres travaux.
La propriété intellectuelle puise en grande partie sa matière
première dans le travail intellectuel. Dans son domaine d'application,
l'ingénieur conçoit et exploite des solutions, des systèmes,
des procédés et des méthodes. Il veille à la bonne marche de
la conception, de la réalisation et de la mise en œuvre de produits,
de systèmes ou de services. C'est aussi un généraliste qui
doit s'adapter à un environnement technologique et socioéconomique
en constante évolution. Il doit donc posséder une
solide formation scientifique et un ensemble de connaissances
techniques, économiques, légales, sociales et humaines.
L'ingénieur doit toujours être à l'affût des percées technologiques
de l'heure dans son domaine et faire appel au savoir d'autres
disciplines, essentiel à la réalisation de ses projets. Une bonne
connaissance de la protection intellectuelle lui sera particulièrement
utile lorsqu'il apportera sa collaboration à une équipe pluridisciplinaire
travaillant à l'élaboration d'une nouvelle technologie.
Enfin, l'ingénieur transforme des idées en applications concrètes
qui pourront être commercialisées. Il peut alors être avantageux
de demander la protection juridique du fruit de son labeur auprès
des organismes gouvernementaux*. De cette façon, les
chercheurs, les inventeurs, les ingénieurs, les PME et les grandes
entreprises peuvent revendiquer leurs droits de propriété intellectuelle
et les inscrire à leur actif financier. La propriété intellectuelle,
et les connaissances sous-jacentes, apporte ainsi une
valeur ajoutée à l'entreprise ou à l'organisation (centres
recherche, universités, etc.). Une valeur qui peut s'échanger sur
le marché comme tout autre bien matériel.
PROTECTION ET DIFFUSION
La dimension stratégique de la propriété intellectuelle n'est pas
nouvelle. Elle est simplement amplifiée par la mondialisation des
marchés. Depuis des décennies, elle constitue un enjeu important
du développement économique des sociétés modernes, en
particulier dans les secteurs d'activités qui comprennent
forte dose de connaissances scientifiques et technologiques.
de
une
On connaît bien les avantages financiers d'une bonne protection
de l'innovation par des moyens comme le brevet. Elle
permet, entre autres, à l'entreprise de rentabiliser les investissements
souvent très importants qu'elle a consacrés à la mise
au point d'une innovation.
L 'ingénieur aurait intérêt à
mieux connaître les questions
de propriété intellectuelle.
On connaît un peu moins bien le système de protection de la
propriété intellectuelle comme moyen de diffusion des connaissances
et de transferts des technologies. Les renseignements contenus
dans chaque demande de brevet sont recueillis dans les bases
de données des offices de la propriété intellectuelle de plusieurs
pays, dont le Canada, les États-Unis et plusieurs nations européennes.
Au Canada, par exemple, l'Office de la propriété intellectuelle
a inscrit plus de 1,8 million de documents dans sa Base de données
sur les brevets canadiens. Son équivalent
américain,
l'United States Patent and Trademark Office (USPTO), affiche
plus de 7 millions d'entrées dans sa base de données. À l'échelle
internationale, il y aurait plus de 30 millions de
dans de telles bases de données.
documents
32 PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007

Dans le cas des brevets, l'information est on ne peut plus
récente, puisqu'elle est rendue publique dix-huit mois, ou moins,
après le dépôt d'une demande, soit bien avant que l'organisme
responsable ne concède ou refuse le brevet. En outre, les règles
de dépôt de brevet exigent qu'il n'y ait eu aucune divulgation
publique (articles, conférences, affiches, etc.), par des tiers autres
que l'inventeur, de renseignements avant que la demande ne
soit déposée. Il faut parfois attendre jusqu'à cinq ans avant que
les revues spécialisées ne publient ces mêmes
renseignements.
Pour en savoir plus sur la propriété intellectuelle
*Au Canada, l'Office de la propriété intellectuelle du Canada
(OPIC) est l'organisme qui reçoit les demandes de protection
des droits de Pl. Il comprend le Bureau des brevets, la
Commission d'appel des brevets, le Bureau des dessins
industriels, le Bureau du droit d'auteur, le Bureau des marques
de commerce et la Commission des oppositions des marques
de commerce, www.opic.gc.ca
L'intérêt d'une telle source est facile à comprendre.
Le brevet, par exemple, implique une
description suffisamment détaillée de
l'innovation de façon à ce que le lecteur puisse
bien comprendre en quoi la technologie ou le
produit constitue un avancement. Ce document
témoigne du cheminement de l'inventeur
et peut souvent ouvrir de nouvelles pistes pour
l'innovation. Les documents ayant trait aux
brevets, aux dessins industriels, aux droits
d'auteur et aux marques de commerce constituent
aussi une source d'information pertinente
pour les professionnels du génie.
Bien sûr, il ne suffit pas d'un brevet. Encore
faut-il le défendre contre les imitateurs peu
scrupuleux, ce qui peut signifier des frais juridiques
importants. Devant une telle éventualité,
il est essentiel d'accorder un soin particulier
à la rédaction d'un brevet et il est recommandé
d'obtenir la collaboration de spécialistes dans le
domaine. Un ingénieur bien renseigné et sensibilisé
aux différents types de protection intellectuelle
devient un atout précieux pour son
employeur. Son expertise dans le domaine technologique
est essentielle dans les demandes
de brevets et les contrats de licence.
Qu'il s'agisse de la recherche et du développement
dans l'entreprise privée ou de la
recherche appliquée et fondamentale dans le
secteur public, le transfert des connaissances
s'impose dorénavant comme le fer de lance de
toute avancée scientifique ou technologique.
L'Ordre, soucieux de soutenir ses membres,
invite ces derniers à lui faire part de leurs questions
et de leurs suggestions à l'égard de la propriété
intellectuelle afin de mieux répondre à
leurs besoins professionnels en matière de
propriété intellectuelle. À cet effet, voyez la
bannière sur la propriété intellectuelle sur
www.membres.oiq.qc.ca.
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PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 33

ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIE
I - ^ H H H I
Par Mélodie Sullivan, avocate, en collaboration avec Louis Tremblay, ing., syndic
La notion de
« direction et surveillance immédiates »
Q
pour fine
uelle est la nature et l'étendue de la notion de direc-
I tion et surveillance immédiates ? En pratique, qu'est-ce
que cette notion mentionnée dans le Code de déontologie
des ingénieurs implique comme obligation
pourTTngénieur? Ces questions sont parmi les plus fréquemment
posées au Bureau du Syndic.
Un des rôles du Comité de discipline de l'Ordre des ingénieurs
est d'interpréter les dispositions du Code de déontologie et il
possède d'ailleurs la juridiction ultime pour le faire. Toutefois,
une revue de la jurisprudence montre que le Comité ne s'est
jamais prononcé de façon détaillée sur la notion de « direction
et surveillance immédiates ».
Sous cette réserve, nous allons néanmoins tenter de déterminer
les éléments qui, selon le Bureau du syndic, doivent être
pris en considération par un ingénieur lorsque celui-ci doit effectuer
la direction et la surveillance immédiates d'un non-ingénieur.
LE CODE ET LES RÈGLEMENTS
Le Code mentionne cette notion à quelques reprises. Ainsi, il
stipule les devoirs suivants :
3.04.01. L'ingénieur doit apposer son sceau et sa signature
sur l'original et les copies de chaque plan et devis
d'ingénierie qu'il a préparés lui-même ou qui ont été préparés
sous sa direction et sa surveillance immédiates par
des personnes qui ne sont pas membres de l'Ordre.
L'ingénieur peut également apposer son sceau et sa signature
sur l'original et les copies des documents prévus au présent
article qui ont été préparés, signés et scellés par un autre ingénieur.
L'ingénieur ne doit ou ne peut apposer son sceau et sa signature
que dans les seuls cas prévus au présent article.
3.04.02. L'ingénieur doit apposer sa signature sur l'original
et les copies de chaque consultation et avis écrits, mesurage,
tracé, rapport, calcul, étude, dessin et cahier de charge qu'il
a préparés lui-même ou qui ont été préparés sous sa direction
et surveillance immédiates par des personnes qui ne
sont pas membres de l'Ordre.
L'ingénieur peut également apposer sa signature sur l'original
et les copies des documents prévus au présent article qui
ont été préparés et signés par un autre ingénieur.
De plus, le Règlement sur les autres conditions et modalités de
délivrance des permis de lOrdre des ingénieurs du Québec
(c'l-9, r.1.3) stipule que :
8. Le candidat ou l'ingénieur junior n'exerce une activité
professionnelle réservée par la loi à l'ingénieur que sous la
direction et la surveillance immédiates d'un ingénieur.
COMMENT SURVEILLER DE FAÇON IMMÉDIATE ?
La notion de « direction et surveillance immédiates » peut inclure,
entre autres, les étapes suivantes :
»- L'ingénieur confie le travail à une personne non membre
de l'Ordre (ou l'ingénieur junior), et dirige cette dernière
au fur et à mesure, durant la préparation du document.
>• L'ingénieur effectue un suivi serré de la préparation des
documents et intervient aux moments importants au
cours du projet pour vérifier le progrès et la conformité
des documents.
>• L'ingénieur demeure disponible tout au long de la durée
du projet pour répondre aux questions de la personne
non-membre (ou l'ingénieur junior) affectée à la
confection du plan ou du devis afin de lui prodiguer
les conseils et la direction requise.
>• L'ingénieur s'assure que le non-ingénieur (ou l'ingénieur
junior) respecte les règles de l'art dans toutes les
phases de son travail.
Bien sûr, les moyens pris afin d'effectuer la direction et
surveillance immédiates varient selon les besoins et les particularités
de chaque projet. Il appartient à l'ingénieur de juger
de ce qui est nécessaire dans chaque cas et de superviser la
préparation des documents en conséquence. On peut également
constater que le mot « immédiates » est au pluriel, puisque
tant la direction que la surveillance sont requises.
PENDANT, PAS APRÈS
La notion de « direction et surveillance immédiates » ne signifie pas
que l'ingénieur effectue une simple vérification, même approfondie,
après coup des plans préparés par un non-ingénieur. Direction et
surveillance immédiates doivent débuter dès le départ du projet et
s'exercer tout au long de sa conception et de sa réalisation.
Un ingénieur qui n'effectue pas la direction et la surveillance
immédiates du non-ingénieur lorsque ce dernier prépare des
documents d'ingénierie enfreint non seulement les articles du
| Code de déontologie mentionnés au début (3.04.01 et 3.04.02),
mais également l'article 4.01.01 a), qui stipule qu'il est dérogatoire
pour un ingénieur de participer ou de contribuer à la pratique
illégale de la profession, ce que l'ingénieur fait en n'effectuant
pas la direction et la surveillance immédiates.
Cette règle s'applique également à la surveillance d'un ingénieur
junior lorsqu'il exerce toute activité professionnelle réservée
par la loi à l'ingénieur. Ces actes réservés sont énumérés à
l'article 3 de la Loi sur les ingénieurs et se rapportent aux travaux
mentionnés à l'article 2 de cette loi.
Le Comité de discipline a déjà prononcé la culpabilité d'une ingénieure
sous l'article 3.04.01 du Code pour avoir apposé son sceau
et sa signature sur des plans préparés par un non-membre de l'Ordre
qui n'était pas sous sa direction et surveillance immédiates (CDOIQ
22-95-0003). Le Comité n'a pas retenu l'argument de l'ingénieure
qui soutenait qu'elle avait effectué une vérification des plans.
PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 34

La notion de « direction et
surveillance immédiates » ne
signifie pas que l'ingénieur
effectue une simple vérification,
même approfondie, après coup
des plans préparés par un
non-ingénieur.
Sur ce point, le Comité écrivait :
« Dans l'esprit du Comité, la révision de plans et devis, si complète
soit-elle, ne peut être confondue avec la préparation.
Celle-ci implique un apport de conception et d'anticipation
qui font défaut, même lorsque les calculs sont refaits et les
dessins révisés. De plus, si dans la même phrase, au premier
paragraphe de l'article 3.04.01, il est prévu qu'alternativement
à la préparation par l'ingénieur lui-même, les plans
et devis doivent être préparés sous sa direction et sa surveillance
immédiates, il est évident qu'il ne peut se limiter
à réviser des plans et devis déjà conçus et exécutés par des
personnes qui ne sont pas membres de l'Ordre. »
Dans une autre décision (CDOIQ 22-95-0002), le Comité a
reconnu la culpabilité de l'intimé pour avoir enfreint l'article 3.04.01
du Code en précisant que la disposition en question « ne laisse
aucune place pour la révision, même consciencieuse et rigoureuse
et que le Comité n'a pas le pouvoir d'en élargir le sens».
L'opinion du Comité de discipline à ce sujet est partagée par
M e Vandenbroek, ing. (L'ingénieur et son Code de déontologie,
Trois-Rivières, Éditions Juriméga, 1993, p. 143) qui s'exprimait
de la façon suivante :
« L'ingénieur qui effectue une vérification, même poussée, de
plans préparés par un non-ingénieur sans sa surveillance et sa
direction immédiates ne peut ni les signer ni les sceller. Même si ce
sont des plans très simples, la vérification après coup ne peut jamais
satisfaire l'exigence de "direction et surveillance immédiates" ».
Il est donc essentiel que l'ingénieur qui travaille en collaboration
avec un non-ingénieur ou un ingénieur junior effectue, en
pratique, la direction et la surveillance immédiates du travail de
ce dernier. Cette règle s'applique également lorsqu'un ingénieur
junior exerce des activités réservées aux ingénieurs qui doivent
toujours se faire sous la supervision d'un ingénieur.
L'ingénieur ne doit pas oublier que lorsqu'il signe les plans
et devis ou autres documents préparés par des non-ingénieurs
ou un ingénieur junior, il assume la paternité et la responsabilité
professionnelle du contenu de ces documents. Il doit donc
avoir effectué un suivi serré de la préparation des documents
afin d'assurer la protection du public.
APPEL DE CANDIDATURES POUR LA FORMATION
D'UNE BANQUE DE MEMBRES DU
COMITÉ D'INSPECTION PROFESSIONNELLE
L'Ordre est à la recherche de membres afin de constituer une banque de candidats
souhaitant agir à titre de membres du Comité d'inspection professionnelle.
Une allocation de présence est attribuée et les dépenses afférentes sont remboursées
selon les politiques de l'Ordre. Chaque candidat doit satisfaire aux critères
suivants :
• être membre de l'Ordre et exercer la profession d'ingénieur depuis au moins 10 ans ;
• posséder une expérience pertinente (expertise technique) dans la discipline visée ;
• ne pas siéger a titre d'administrateur de l'Ordre des ingénieurs du Québec ni être
membre d'un autre comité statutaire prévu au Code des professions afin d'assurer
la plus grande autonomie et la plus grande indépendance possibles au Comité
d'inspection professionnelle et éviter toute apparence de conflit d'intérêts ;
• ne pas avoir fait l'objet d'une décision disciplinaire rendue par le Comité de discipline
de l'Ordre des ingénieurs du Québec le déclarant coupable d'une infraction
ni avoir fait l'objet d'une décision du Comité administratif rendue en vertu
de l'article 55 du Code des professions à la suite de recommandations du Comité
d'inspection professionnelle au cours des 10 dernières années ;
• être disponible pour assister à une réunion mensuelle au Secrétariat de l'Ordre
des ingénieurs du Québec, débutant vers 16 h, ainsi qu'à cinq ou six séances par
année, d'une durée d'une journée chacune, dans le cadre d'une audience dans
sa spécialité ;
• démontrer un jugement perspicace ;
• s'engager à faire preuve d'impartialité et de discrétion ;
• avoir démontré un intérêt pour l'Ordre, adhérer à ses valeurs (l'accessibilité, la
rigueur, l'imputabilité, la cohérence, en y ajoutant le respect, la transparence et
la confiance! et avoir souscrit aux valeurs fondamentales de la profession
d'ingénieur (la compétence, le sens de l'éthique, la responsabilité et l'engagement
social) par ses activités professionnelles.
Veuillez adresser votre curriculum vitae à :
Ordre des ingénieurs du Québec
a/s Candidature - Georges-Étienne Mênard, ing.
Inspecteur - enquêteur principal
Gare Windsor, bureau 350
1100, rue De La Gauchetière Ouest
Montréal (Québec) H3B 2S2
Tous les membres ayant déposé leur dossier d'ici le 21 septembre 2007 seront
ensuite informés s'ils ont été retenus ou non dans la banque de candidats.
jj
Ordre
] des ingénieurs
du Québec
Informez- Se ' on ' art ' c ' e 6 0 ^ C0( ' e Posions, t o u t membre de
l'Ordre doit aviser le secrétaire de tout changement relatif à
n O U S ! son domicile et aux lieux où il exerce sa profession, et ce,
dans les trente jours de ce changement.
Tout professionnel doit, en vertu de l'article 59.3 du Code des professions,
informer le secrétaire de l'Ordre dont il est membre qu'il fait ou a fait l'objet d'une
décision judiciaire ou disciplinaire visée à l'article 55.1, dans les dix jours à compter de
celui où il en est lui-même informé.
Par ailleurs, toute période d'inactivité (chômage, invalidité, congé parental,
retour aux études, etc.) doit également être signifiée au secrétaire de l'Ordre, dans les
trente jours, au début et à la fin de cette période. Veuillez noter que seuls les membres
qui auront eu une période d'inactivité minimale de six mois et qui auront informé
l'Ordre de tout changement à leur statut dans les trente jours pourraient obtenir un
crédit applicable sur la cotisation annuelle.
PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 35

INSTANCES DECISIONNELLES
Par Lise
Théberge
Le 86 e Bureau s'est réuni en séance ordinaire les 14 et 15 juin; le 87 e Bureau a tenu une
première séance ordinaire au terme de l'assemblée générale annuelle le 15 juin, et s'est
réuni en séance extraordinaire le 28 juin. Le Comité administratif (CA) s'est réuni en séances
ordinaires les 31 mai et 6 juillet, et en séances extraordinaires les 6 et 13 juin 2007.
BUREAU
Au cours de sa dernière séance, le 86 e Bureau a remercié les
administrateurs sortants pour leur contribution. Ce sont MM. les
ingénieurs Jean-baptiste Gavazzi et Gaétan Samson ainsi que
M. Pierre Parent, administrateur nommé par l'Office des professions
du Québec. Par ailleurs, le Bureau a exprimé des remerciements
aux membres du personnel de l'Ordre, qui ont contribué à son
rayonnement durant l'année politique qui s'est terminée par cette
dernière séance du 86 e Bureau.
Le Bureau a décidé d'adopter le principe du projet de Règlement
sur l'exercice de la profession d'ingénieur en société ainsi que
du projet de modification de l'article 26 de la Loi sur les ingénieurs
du Québec ; il a autorisé le secrétaire à communiquer à tous les
membres de l'Ordre par l'intermédiaire de la revue PLAN ces projets
de règlements et de modifications de l'article 26 de la Loi
sur les ingénieurs du Québec afin d'obtenir leurs commentaires
avant que le Bureau ne les adopte.
Le Bureau a décidé de nommer le directeur général, en l'occurrence
M. l'ingénieur André Rainville, aux fonctions de secrétaire
adjoint de l'Ordre, afin qu'il puisse exercer les fonctions de secrétaire,
tel que cela est prévu aux lois et règlements qui régissent
l'Ordre, et ce, chaque fois que le secrétaire en titre sera dans
l'impossibilité d'exercer ses fonctions.
Le Bureau a décidé de fixer le montant de la cotisation annuelle que
devront payer les membres de l'Ordre pour l'exercice financier
débutant le 1 er avril 2008. L'assemblée générale des membres
a approuvé cette décision fixant à 225 S la cotisation d'un ingénieur
titulaire à partir du 1 er avril 2008 et à 150 Scelle d'un ingénieur
junior inscrit au tableau depuis moins de trois ans, étant
entendu que des conditions particulières s'appliquent à chacune
des catégories d'ingénieurs inscrits au tableau des membres.
Le Bureau a approuvé un mémoire adressé au ministère de la
Sécurité publique du Québec sur les approches et principes en
sécurité civile et sur le cadre de référence pour la gestion des risques.
Le Bureau a nommé M. l'ingénieur J.A. René Bourassa à titre
d'inspecteur-enquêteur et secrétaire suppléant du Comité
d'inspection professionnelle (CIP), conformément à l'article 112
du Code des professions. Le Bureau a par ailleurs demandé que
soit entamée une réflexion pour réviser les points suivants quant
à la situation des inspecteurs et enquêteurs du Service de l'inspection
professionnelle de l'Ordre : ce sont le processus et les
critères de sélection des inspecteurs et enquêteurs ; leur formation ;
les modalités et conditions de leur embauche.
Le Bureau a adopté les états financiers vérifiés pour l'exercice
terminé le 31 mars 2007, de même que le rapport des comptables
agréés Raymond, Chabot, Grant, Thornton formulant des
recommandations à l'égard des opérations de l'Ordre à l'intention
du Comité des finances et des autres instances de l'Ordre.
Le Bureau a décidé de recommander à l'assemblée générale des
membres de retenir les services de la firme d'experts comptables
Harel Drouin - PKF pour la vérification des livres et comptes de
l'Ordre pour l'exercice financier terminé le 31 mars 2008.
Le Bureau a décidé d'attribuer au fournisseur Minasu Information
Systems Itée le contrat de réalisation de la phase 2 du Programme
des technologies de l'information de la Planification stratégique.
Rappelons que le Bureau, réuni le 25 septembre 2006, a adopté
un Programme des technolgies de l'information du Plan stratégique
de l'Ordre ainsi qu'un budget global pour sa réalisation. Il s'agit de
la mise en œuvre du programme de mise à niveau technologique
selon le Plan stratégique adopté par le Bureau en 2006. Rappelons
que la phase I de ce programme devrait permettre d'élaborer le
programme d'implantation du progiciel de gestion intégrée et de
déterminer le budget associé. Le Bureau a en outre exprimé des
remerciements au Comité des technologies de l'information et au
personnel de l'Ordre qui ont contribué au développement et au
succès de ce projet en plus de leur charge habituelle de travail.
Le Bureau a approuvé un document intitulé : « Document synthèse :
une solution aux conflits reliés aux travaux de construction » ; ce
document doit être transmis aux différents intervenants que l'Institut
de médiation et d'arbitrage du Québec (IMAQ) aura désignés.
Le Bureau a demandé au Comité d'arrimage des Sections
régionales de trouver les moyens, d'ici la date du 2 e versement
des subsides de base, de leur redonner la capacité de remplir
la mission de l'Ordre.
Le Bureau a décidé que la tenue du prochain colloque de l'Ordre
des ingénieurs du Québec aura lieu en juin 2008 à Laval.
Le Bureau a reçu avec satisfaction le Rapport annuel 2006-2007
des activités de l'Ordre.
La première séance du 87 e Bureau a principalement eu pour
objet l'élection du président de l'Ordre et des autres membres
du Comité administratif. Ainsi, M. l'ingénieur Zaki Ghavitian a été
élu pour un deuxième mandat d'une année aux fonctions de
président de l'Ordre. M me l'ingénieure Maud Cohen a été élue
vice-présidente en titre, et vice-présidente aux Finances et trésorière
de l'Ordre ; M. l'ingénieur Claude Martineau a été élu viceprésident
aux Affaires professionnelles ; M. l'ingénieur Éric Potvin
a été élu vice-président aux Affaires publiques et corporatives ;
M. Guy Levesque, infirmier, a été élu membre du Comité administratif
en sa qualité d'administrateur nommé par l'Office des
professions du Québec pour représenter le public.
Au cours de sa séance extraordinaire tenue le 28 juin, le Bureau
a nommé M e Daniel Ferron, notaire, aux fonctions de secrétaire
de l'Ordre; M e Ferron est entré en fonction le 23 juillet 2007.
COMITÉ ADMINISTRATIF
Rappelons que le CA énonce des recommandations au Bureau
relativement à chacun des points portés à l'attention de l'instance
décisionnelle de l'Ordre.
À chacune de ses réunions, le CA a procédé à la mise à jour du
tableau des membres, a reconnu des équivalences de diplômes
36 PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007

et de formation, et a adopté plusieurs recommandations du Comité
des examinateurs ; des permis d'ingénieurs juniors et des permis
temporaires ont été délivrés et approuvés. Le CA a procédé
à des radiations du tableau des membres de l'Ordre en vertu
de l'article 86 (I) ii) du Code des professions. Le CA a analysé
et pris des décisions sur trois dossiers à la suite des recommandations
du Comité d'inspection professionnelle concernant l'application
de l'article 55 du Code des professions.
Le CA a procédé à la désignation des administrateurs aux différents
comités de l'Ordre ; il a revu la structuration, la composition et
les règles de gouvernance prévalant. Soulignons que le Bureau
réuni le 15 juin a mandaté le Comité administratif à ces fins.
Le CA a demandé une évaluation de la faisabilité et des coûts
associés à l'administration en ligne du Questionnaire d'inspection
professionnelle. Par ailleurs, le CA a rencontré un candidat
enquêteur au Service de surveillance de la pratique illégale, et
quatre candidats inspecteurs au Service de l'inspection professionnelle,
et cela, en vue d'une recommandation de nominations
à une prochaine séance du Bureau.
Le CA a décidé de soumettre au Comité sur la formation et le
développement professionnel un projet de règlement sur le
développement professionnel continu des ingénieurs.
Le CA a exprimé des commentaires sur un projet de mémoire
de l'Ordre à la Commission Johnson chargée d'enquêter sur l'effondrement
du viaduc de la Concorde à Laval.
Le CA a été informé des principaux aspects de la Loi modifiant la
Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection
des renseignements personnels et d'autres dispositions législatives
(Loi 86); une présentation de cette loi est prévue pour le
bénéfice de l'ensemble des administrateurs à l'automne 2007.
Le CA a désigné M. l'ingénieur Robert Maurice aux fonctions de
représentant de l'Ordre au Comité consultatif de la Régie du bâtiment
du Québec pour le domaine du gaz. M me Suzane Michaud
a été désignée au Comité de révision du Code BNQ sur l'installation
des chaudières, des appareils et des tuyauteries sous pression.
Le CA a choisi la Section régionale du Saguenay-Lac-St-Jean
en tant que lauréate de la distinction Défi régional 2007. Le
CA a également sélectionné le lauréat du Grand prix de l'excellence
2007, soit l'ingénieur Martin Roy. Le CA a attribué la distinction
Génie innovateur 2007 au projet Zenn présenté par
M. l'ingénieur Hugo Marsolais de l'Institut de transport avancé
du Québec (ITAQ).
Le CA a adopté le calendrier 2007-2008 du Conseil
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possibles au Comité d'inspection professionnelle et éviter toute apparence de conflit d'intérêts;
• ne pas avoir fait l'objet d'une décision disciplinaire rendue par le Comité de discipline de l'Ordre des
ingénieurs du Québec le déclarant coupable d'une infraction ni avoir fait l'objet d'une décision du Comité
administratif rendue en vertu de l'article 55 du Code des professions à la suite de recommandations
du Comité d'inspection professionnelle au cours des 10 dernières années;
• s'engager à faire preuve d'impartialité et de discrétion;
• s'engager à éviter toute apparence de conflit d'intérêts ou tout conflit d'intérêts;
• être en mesure d'évaluer les lacunes de compétences (connaissances, méthodes de travail, expérience
professionnelle) dans les dossiers analysés;
• être en mesure, relativement aux dossiers du membre sous enquête, de statuer sur les objectifs suivants :
- compréhension du mandat;
- capacité d'analyse;
- logique et rigueur;
- connaissance des lois, codes, normes et autres règles de l'art applicables;
- justesse et pertinence des méthodes et hypothèses de calcul utilisées (le cas échéant, indiquer les
modèles mathématiques et autres critères de calcul qui seraient appropriés aux mandats);
- valeur et qualité des plans et devis;
• être en mesure de communiquer efficacement par écrit et oralement les éléments de son rapport.
Veuillez adresser votre curriculum vitae à :
Ordre des ingénieurs du Québec
a/s Candidature - Georges-Etienne Ménard, ing. sa Ordre
Inspecteur - enquêteur principal .:• , .
Gare Windsor, bureau 350
; des ingemeurs
1100, rue De La Gauchetière Ouest d u Quebec
Montréal (Québec) H3B 2S2
Tous les membres ayant déposé leur dossier d'ici le 21 septembre 2007 seront ensuite informés
s'ils ont été retenus ou non dans la banque de candidats.
des évaluateurs pour offrir le service de
signature numérique à leurs membres
respectifs. À ce jour, l'ICP de Notarius est la
seule ICP privée reconnue par le gouvernement
du Québec, pour assurer la sécurité et
la non-répudiation des échanges électroniques
avec le système informatisé du
Registre foncier et des échanges électroniques
entre le cadastre du Québec et les
arpenteurs-géomètres du Québec. De plus,
celle-ci est utilisée dans le cadre des échanges
électroniques par l'entremise de la plateforme
immobilière d'Emergis ainsi que par les
Registres des dispositions testamentaires et
des mandats de la Chambre des notaires du
Québec.
La signature numérique permet à l'utilisateur
d'exploiter le plein potentiel des
nouvelles technologies de l'information, de
réaliser des gains de productivité et de
rentabilité tout en répondant aux problèmes
d'intégrité, de confidentialité et d'imputabilité
associés à la transmission de documents
par voie électronique. Aux termes de la Loi
concernant le cadre juridique des technologies
de l'information du Québec, la signature
numérique proposée par Notarius possède
la même valeur légale que la signature
manuscrite. La signature numérique de
Notarius sert à lier l'identité du détenteur de
manière irréfutable à ses documents électroniques,
protège ceux-ci contre toute altération
et en assure la confidentialité.
La signature numérique émise par l'infra
structure à clés publiques de Notarius
constitue le modèle de référence pour l'établissement
de normes de pratique adaptées
à l'ère de l'information. Le processus rigoureux
de certification établi par l'Ordre et Notarius
assure un haut niveau de confiance. L'utilité
de la signature numérique certifiée par un
tiers de confiance est de plus en plus
reconnue partout dans le monde. Cependant,
très peu d'organisations ont à l'heure actuelle
une infrastructure de certification fonctionnelle
et éprouvée, et répondant de plus à des standards
de sécurité internationale.
Pour plus d'information, contactez
Notarius, le seul fournisseur autorisé de
l'Ordre au 514 281 -1442 ou sans frais au
1 800 567-6703 ou visitez le site Web
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PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 40

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——- Au service des professionnels
Au-delà de la conformité, les raisons d'affaires
L'authentification traditionnelle s'apprête-t-elle à connaître à son tour une
révolution numérique? Il y a des signes qui ne trompent pas, telle que la
décision d'une des plus grandes firmes d'ingénierie au Québec d'implanter
la signature numérique à l'ensemble de son entreprise. L'implantation de la
signature numérique chez Teknika HBA est un tournant dans le monde de
l'ingénierie. Pour que cette révolution vers le numérique ait lieu,
plusieurs éléments doivent être réunis. Au-delà de la conformité, l'outil
d'authentification doit rendre le processus plus rapide, plus
efficace, plus conviviale et plus économique que le papier.
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Développé en étroite collaboration avec
Teknika HBA, le logiciel ConsignO, inclut
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La signature numérique est une solution sécurisée permettant :
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La signature par lots de plusieurs documents
et par plusieurs ingénieurs.
La signature à distance (le signataire peut signer numériquement
des documents sans avoir à être physiquement présent
dans les locaux de l'entreprise).
L'archivage sur support technologique.
La soumission, la lecture et la signature d'un document
quel que soit son format d'origine.
Le gain de temps et de productivité, la réduction de papier imprimé
et des frais de transmission et d'archivage.
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La signature numérique, un outil
d'avant-garde autorisé par l'Ordre
aux bénéfices des ingénieurs du Québec.
Ordre
des ingénieurs
du Québec

RÉGIONALE DES INGÉNIEURS DE MONTRÉAL (RIM)
Mot du président
LA DYNAMIQUE DE LA COMPÉTENCE EFFECTIVE :
adaptation au changement
Nous voici de retour des vacances et disposés à
reprendre le cours normal des activités de la Régionale,
afin de poursuivre les objectifs de soutien
multiforme à nos membres de Montréal et de la
pointe Vaudreuil-Dorion. Dorénavant, nous sommes
16 000 ingénieurs à la RIM, sur un total de 54 000
ingénieurs au Québec.
Comme chaque année, le Conseil d'administration,
après avoir procédé à la formation des
administrateurs en début de mandat, vous propose une année de changement
en termes de contenu et de vision stratégique dans les prestations de nos
activités. Ainsi, nous mettrons l'accent sur les activités de formation continue
et utile, par l'entremise d'une collaboration, sans restriction et sans exclusivité,
avec toutes les institutions universitaires de la région montréalaise, notamment
l'École Polytechnique de Montréal, l'ETS, et les universités anglophones que
sont McGill et Concordia.
L'organisation des conférences mettra dorénavant à profit l'expertise
et l'expérience de nos membres ingénieurs de Montréal, tout en combinant
la valeur ajoutee de nos partenaires stratégiques, susceptibles de
mobiliser l'adhésion de nos membres aux impératifs de changement du
marché du travail. Le rapprochement avec les PME et les entreprises
exportatrices du savoir-faire québécois se fera sous une forme innovatrice,
alliant le positionnement stratégique de nos membres avec le
savoir-faire et l'expertise des ingénieurs partenaires de la RIM, en leadership,
entrepreneurial, accompagnement en entreprise, mentorat et recrutement
stratégique de cadres ingénieurs, d'ingénieurs de projet et de conception.
Le tout se fera dans le cadre de nos séances de réseautage de
manière complémentaire aux activités de SERVIQ, ce fer de lance du
Réseau des ingénieurs du Québec, un partenaire important que nous
vous invitons à découvrir, dans le respect des missions respectives.
En outre, le mandat qui commence sera consacré à la revitalisation des
activités de notre Régionale sur le plan de la vision intégrée de nos
prestations et avec une forme concrète de déploiement de nos aspirations
de leadership et de responsabilité historique, mais conformément à la mission
de l'Ordre des ingénieurs du Québec et dans la discipline ayant toujours
caractérisé toutes nos initiatives.
Nous ferons alors, plus vigoureusement, la promotion des outils de
développement de compétence, de réseautage professionnel et de rapprochement
avec certains organes d'intégration et des institutions universitaires.
Nous appliquerons un partenariat de la formation continue en
ligne, favorisant par la même occasion un rappel nécessaire de nos responsabilités
déontologiques de professionnalisme et de développement des
compétences, dans un environnement professionnel en changement.
Résister au changement, c'est choisir la voie du garage...
Développer ses compétences professionnelles, c'est faire preuve de
leadership...
Sid Zerbo, ing.
President@rim-oiq.org
Événements à venir
CINQ À SEPT - LANCEMENT DE L'ANNÉE 2007-2008 ET PRÉSENTATION
SUR LE LEADERSHIP
Le Club des ingénieurs de la Régionale des ingénieurs de Montréal, section
régionale de l'OIQ (RIM-OIQ), vous donne rendez-vous à son premier
cinq à sept de l'année 2007-2008. Pour cet événement, nous
aurons le plaisir de recevoir M. Guy-Michel Lanthier, ing., président de
Groupe Management Leadership (GML), qui nous parlera de leadership.
Au cours de la soirée, il nous proposera des idées et quelques réflexions,
afin de nous aider à améliorer notre leadership. Son approche
ne vous laissera pas indifférent, et ça, c'est garanti !
Le conférencier, formateur et coach, M. Lanthier, s'intéresse au
leadership depuis plus de 10 ans et il faut le voir pour constater la passion
qu'il a pour le sujet. Après avoir suivi une formation en gestion du
changement et lu une multitude de livres sur le leadership, il a conclu
qu'il manquait un peu de « génie » sur le sujet. Il a donc développé son
propre modèle. Son approche est facile à comprendre et il n'en tient
qu'à nous de l'appliquer.
Venez donc « réseauter » à partir de 18 heures. Nous vous attendons
nombreux afin de partager vos idées et vos réactions au programme
des activités 2007-2008.
• Date : jeudi 27 septembre 2007, de 18 h à 20 h
• Lieu : Hôtel Ruby Foo's, 7655, boul. Décarie, Montréal, métro Namur
• Coût : 10 $ (incluant une consommation)
Stationnement: gratuit
Inscription : confirmez-nous votre présence, s.v.p.
Soyez des nôtres et n'oubliez pas vos cartes professionnelles !
Club des ingénieurs
club_ingenieurs@rim-oiq.org
BESOIN DE VOS COMMENTAIRES ET DE VOS SUGGESTIONS
Après un bel été, quoique capricieux, c'est la rentrée! C'est l'occasion
de faire du réseautage, de discuter sur le changement ou la réorientation
de carrière, ou sur l'amélioration de l'employabilité. C'est dans ce
cadre que nous vous proposons quelques thèmes pour nos ateliers de
formation continue qui commencent dès cet automne.
Nous vous invitons à nous faire parvenir vos idées, commentaires ou suggestions
:
• Cours d'informatique (Excel, PowerPoint);
• Cours de français - langue d'affaires;
• Atelier d'entrepreneuriat.
Des spécialistes en droit, en finances, en propriété intellectuelle, en
fiscalité répondront à toutes vos questions.
Formation continue
Formation@rim-oiq.org
s Ordre
I i des ingénieurs
1h# du Québec
Régionale des ingénieurs de Montréal
6830, avenue du Parc, bureau 568, Montréal (Québec) H3N 1W7 • Téléphone : 514 270-6917
• Télécopieur: 514 270-8421 • www.rim-oiq.org • Courriel: rimadmin@rim-oiq.org
• Inscriptions: inscript@rim-oiq.org • Responsable du bulletin: Musandji Fuamba, ing., PhD
a Révision : Yves Réhel, ing. • Inscriptions à notre liste d'envoi électronique : rimadmin@rim-oiq.org
PLAN : AOÛT-SEPTEMBRE 2007 : : 42

premier ^ ^Dartenancei
"première b; banque.
A ECONOMISER SUR VOS
FRAIS BANCAIRES
En collaboration avec le Réseau des ingénieurs du Québec,
la Banque Nationale a mis au point un programme financier
adapté à vos besoins.
Vous réaliserez des économies appréciables dont :
• des transactions illimitées sur votre compte;
• des réductions de taux sur diverses solutions de financement 1 .
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LA PREMIÈRE BANQUE AU QUÉBEC
1 L'octroi des solutions de financement offertes dans le cadre du programme financier pour professionnels est assujetti à l'approbation de
crédit de la Banque Nationale.

DOSSIER FONDATION
ELIMINEZ LES DANGERS D'AFFAISSEMENT
Selon le Conseil national de recherche du Canada (CNRC),
de mauvaises fondations causent plus d'inquiétudes et de
déceptions aux propriétaires que toute autre déficience
dans la construction.
MIEUX
VAUT PRÉVENIR
QUE GUÉRIR
Dans l'Info-RBQ publié à l'attention de tous les entrepreneurs en
construction au Québec, la Régie du bâtiment du Québec nous met
sérieusement en garde contre la construction sur sol argileux.
Avec raison! Chaque année des milliers de maisons lézardées du
Québec doivent faire l'objet de laborieux travaux de stabilisation.
L'affaissement indésirable du sol sous la fondation résulte entre
autres de la décomposition de matières organiques et de la capacité
portante insuffisante du sol. Mais à long terme, c'est l'assèchement
de l'argile qui est la plus grande cause d'affaissement et de fissures
des fondations.
RENFORCEZ VOTRE FONDATION
AVEC DES PIEUX FONCÉS AU ROC
L'aménagement de pieux sous la fondation est la meilleure ga/antie
de stabilité. Avant de coffrer et de couler la fondation, PRÉTECH
enfonce profondément dans le sol des pieux d'acier et les martèle
jusqu'au roc massif.
Contrairement aux fondations conventionnelles prenant appui sur
l'argile, celle sur pieux est stable et garantie contre tout affaissement;
l'aménagement de pieux ajoute a la valeur d'un bâtiment.
Pierre nette
La pose de pieux battus sur le pourtour d'une
résidence en construction prévient tout affaissement.
Il faut compter un pieu à tous les 10 pieds linéaires;
la profondeur des pieux varie selon la région.
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