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Rapport de stage - Planet Action

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Maitrise <strong>de</strong> la cohérence <strong>de</strong>s processus<br />

<strong>de</strong> production pour la mise en place<br />

d’une base <strong>de</strong> données géographiques<br />

1.3.3 Contexte géomorphologique et hydrographique<br />

L’ensemble du paysage est situé sur <strong>de</strong>s plateaux entrecoupés <strong>de</strong> plaines alluviales avec une altitu<strong>de</strong><br />

variant <strong>de</strong> 300 à 700 m d’altitu<strong>de</strong>. Globalement, le relief local s’organise selon <strong>de</strong>ux grands ensembles<br />

topographiques avec à l’ouest, la vallée <strong>de</strong> la Sangha et à l’est, un ensemble <strong>de</strong> collines.<br />

Le fond <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sangha évolue d’une altitu<strong>de</strong> d’environ 360 mètres dans la partie amont, au<br />

nord, à moins <strong>de</strong> 340 mètres dans la partie aval, au sud. Le versant <strong>de</strong> rive droite (à l’ouest) est<br />

constitué <strong>de</strong> reliefs dépassant les 450 m, distants <strong>de</strong> 3 à 4 km du lit <strong>de</strong> la rivière. En revanche, le<br />

versant <strong>de</strong> rive gauche est très ouvert, les collines dépassant 450 m sont à une vingtaine <strong>de</strong> kilomètres<br />

<strong>de</strong> la Sangha.<br />

Le réseau hydrographique <strong>de</strong> la région est très <strong>de</strong>nse, arrosé par <strong>de</strong> nombreux affluents <strong>de</strong> la Sangha.<br />

Les cours d’eau forment <strong>de</strong>s ensembles <strong>de</strong> forêts inondables et marécageuses dont les plus importantes<br />

se retrouvent le long du fleuve. Dans notre zone d’étu<strong>de</strong>, on observe une concentration exceptionnelle<br />

<strong>de</strong> petites cuvettes plus ou moins remplies d’eau (<strong>de</strong> 50 à 350 m <strong>de</strong> diamètre) appelées « les lacs »<br />

dans la suite <strong>de</strong> ce document. Le plus grand lac (Lac 1) a <strong>de</strong>s proportions exceptionnelles puisqu’il<br />

s’inscrit dans une clairière <strong>de</strong> plus d’un kilomètre <strong>de</strong> long. Il est à noter que le régime hydrologique<br />

régional est intimement lié au rythme pluviométrique. Des observations régulières réalisées à<br />

proximité <strong>de</strong> la zone d’étu<strong>de</strong> (même réseau hydrographique), montrent <strong>de</strong>s crues d’octobre à<br />

novembre, et <strong>de</strong>s étiages sur janvier et février (SEFAC, 2009).<br />

1.3.4 Milieu forestier<br />

L’ensemble <strong>de</strong> notre zone est classée en forêts <strong>de</strong>nse semi-décidue dans les produits d’occupation du<br />

sol mondiaux (Globcover). La forêt du bassin du Congo représente le <strong>de</strong>uxième massif forestier après<br />

la forêt amazonienne. Couvrant près <strong>de</strong> six pays, cet ensemble comporte un très grand nombre<br />

d’espèces différentes, représentées chacune seulement par quelques individus, ce que l’on appelle<br />

« écosystème généralisé » (Un hectare peut compter près <strong>de</strong> 100 espèces différentes)<br />

Les caractéristiques hygrométriques influencent largement les types <strong>de</strong> forêt observées. On compte les<br />

forêts <strong>de</strong> terre ferme semi-décidue riches en Limbas et Ayous, les forêts dominantes à<br />

Gilbertio<strong>de</strong>ndron, les forêts à Marantaceae, les forêts ripicoles à Uapacala et enfin, les forêts<br />

marécageuses mixtes qui composent la majorité <strong>de</strong> la région prospectée. Ces <strong>de</strong>rnières se caractérisent<br />

par une situation <strong>de</strong> plaine alluviale, avec un relief très peu marqué variant <strong>de</strong> 350 à 650 mètres<br />

d’altitu<strong>de</strong>. (UNESCO, 2010). Ce type <strong>de</strong> forêt se développe partout où la succession forestière se<br />

poursuit sur <strong>de</strong>s sols gorgés d’eau ou presque, et qui comprend au moins une nappe phréatique<br />

superficielle pendant les saisons sèches, il n’y a donc pas <strong>de</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> « ressuiement » (perte<br />

d’humidité <strong>de</strong> la terre). Elle correspond à <strong>de</strong>s formations édaphiques liées aux sols hydromorphes, et<br />

souvent à proximité <strong>de</strong> clairières inondés aussi appelés baïs ou salines (Doucet et al, 2007)<br />

1.3.5 Biodiversité<br />

Le début <strong>de</strong>s années 1990 est marqué par la planification et le développement d’un plan sous-régional<br />

<strong>de</strong> conservation pour l’Afrique Centrale sur la base <strong>de</strong> biomes. Depuis cette époque, la région est ainsi<br />

sous protection <strong>de</strong> plusieurs organismes constituant un projet qualifié <strong>de</strong> Développement et <strong>de</strong><br />

Conservation Intégré (ICDP). Les vastes étendues <strong>de</strong> forêts intactes abritent une biodiversité<br />

remarquable, avec entre autre l’une <strong>de</strong>s plus gran<strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> mammifères d’Afrique, avec<br />

l’éléphant et le gorille. De nombreux insectes trouvent également refuge dans ce milieu, dont certaines<br />

espèces découvertes lors <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière mission <strong>de</strong> l’équipe Sangha (publications à paraitre). Certains<br />

indices témoignant <strong>de</strong> la présence anthropique (braconnage, prospections) renforcent l’intérêt à<br />

protéger cette région.<br />

<strong>Rapport</strong> Fivel Master 2 TGAE – Année 2010-2011 Page 4

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