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Rapport de stage - Planet Action

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Maitrise <strong>de</strong> la cohérence <strong>de</strong>s processus<br />

<strong>de</strong> production pour la mise en place<br />

d’une base <strong>de</strong> données géographiques<br />

<br />

Une analyse cartographique appuyée sur <strong>de</strong>s traitements automatiques sur une image satellite<br />

pour la production d’un support d’ai<strong>de</strong> à la décision.<br />

Ces travaux seront analysés afin <strong>de</strong> définir les besoins, en termes <strong>de</strong> données, <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s à<br />

développer, <strong>de</strong> compétence nécessaires, etc. et constitueront l’une <strong>de</strong>s bases essentielles pour le bon<br />

déroulement et la valorisation <strong>de</strong> ce projet. De cette étu<strong>de</strong> sera produit un cahier <strong>de</strong>s charges<br />

présentant les points clés à travailler et une feuille <strong>de</strong> route contenant les prochains axes à développer<br />

sera dresser<br />

3 Travaux sur la géométrie<br />

La première incertitu<strong>de</strong> à lever est celle <strong>de</strong> la localisation. Il sera impossible <strong>de</strong> mener <strong>de</strong>s analyses<br />

thématiques sans garantir la correspondance géométrique entre pixels d’images différentes ou entre<br />

pixels image et mesure <strong>de</strong> terrain.<br />

Nos travaux ont donc porté sur la définition d’un référentiel géométrique commun permettant<br />

d’intégrer l’ensemble <strong>de</strong>s images satellites disponibles et les données <strong>de</strong> terrain. Il est à noter que dans<br />

ce contexte, les données <strong>de</strong> terrain ont <strong>de</strong>ux rôles différents. En tant que points ou formes d’appui, ces<br />

données peuvent contribuer à la qualité du référentiel géométrique commun. Mais en tant que<br />

localisations <strong>de</strong> mesures naturalistes, ces données s’appuient sur le référentiel.<br />

Ce chapitre discutera donc les résultats obtenus, leur intérêt et leurs limites et les leçons tirées pour la<br />

mission 2012.<br />

3.1 Définition d’un référentiel géométrique commun<br />

Comme nous l’avons constaté, cette étu<strong>de</strong> dispose d’un large éventail <strong>de</strong> données satellites et <strong>de</strong><br />

terrain. Si elles se caractérisent par <strong>de</strong>s résolutions, couvertures spatiales et dates diverses, elles sont<br />

toutes projetées dans le système UTM WGS84 33N propre à cette région. On définit et on évalue ci<strong>de</strong>ssous<br />

le référentiel <strong>de</strong> la structure spatiale <strong>de</strong> données, au travers <strong>de</strong>s propriétés intrinsèques <strong>de</strong>s<br />

appareils GPS utilisés et <strong>de</strong> celles <strong>de</strong>s images.<br />

3.1.1 Propriétés intrinsèques <strong>de</strong>s appareils GPS :<br />

Les <strong>de</strong>ux appareils utilisés (Garmin GPSMap 60 CSx et Garmin 62S) sont <strong>de</strong>s récepteurs <strong>de</strong><br />

navigation qui n’utilisent comme information que la mesure <strong>de</strong> pseudo-distance. Ils ont été utilisés en<br />

GPS en mo<strong>de</strong> absolu (récepteur unique).<br />

D’après les données constructeur, ces appareils ont une précision en géolocalisation (x ; y) inférieure à<br />

10 mètres et d’environ 3 mètres en altitu<strong>de</strong> (z). Toutefois cette indication est générique (tous terrains –<br />

toutes latitu<strong>de</strong>s). Une récente évaluation comparative (Wing, 2011) réalisée dans <strong>de</strong>s forêts <strong>de</strong><br />

l’Oregon (USA) a montré, pour un Garmin GPSMAP62, une erreur moyenne <strong>de</strong> 7,5 à 7,9 m (selon la<br />

durée <strong>de</strong> la mesure) avec un écart type <strong>de</strong> 3,6 à 3,9 m dans un contexte <strong>de</strong> forêt jeune. On peut donc<br />

penser qu’en Centrafrique, beaucoup plus proche <strong>de</strong> l’Equateur, les erreurs moyennes seront au<br />

minimum <strong>de</strong> 8 m.<br />

Des points GPS relevés sur <strong>de</strong>s objets géométriquement stables (une mire et une piscine) ainsi que <strong>de</strong>s<br />

mesures réelles effectuées sur ceux-ci nous ont permis d’en évaluer la qualité. On retiendra que la<br />

précision <strong>de</strong> tous les relevés testés était estimée à ± 4 mètres par les appareils au moment <strong>de</strong>s<br />

acquisitions (Figure 2). Ce point est très important dans une mission naturaliste impliquant <strong>de</strong>s non<br />

spécialistes. Car il crée une perception fausse <strong>de</strong> l’incertitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> terrain, phénomène<br />

largement décrit par <strong>de</strong>s sociologues (MacKenzie, 1990).<br />

<strong>Rapport</strong> Fivel Master 2 TGAE – Année 2010-2011 Page 14

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