Version PDF - Rio Tinto - Qit Madagascar Minerals

RAPPORT PRINCIPAL
1. INTRODUCTION
Ce rapport est le 16e du Comité Consultatif International (CCI) depuis sa création en 2000. Il fait suite
à des réunions à Antananarivo et Fort Dauphin qui se sont tenues du 12 au 22 septembre suivies par
des réunions à Londres le 24 septembre.
Le Comité Consultatif a été institué afin de donner des conseils indépendants et externes à QMM sur
les aspects non techniques du projet minier. Il se réunit au moins une fois par an. Ses rapports sont
accessibles au public sur le site de QMM [www.riotintomadagascar.com].
Comme à son habitude, le Comité a rencontré QMM et un échantillon moyen d’intervenants clés afin
d'évaluer l'impact des actions de QMM sur les personnes, les communautés et l'environnement.
L'objectif principal de la visite de cette année était axé sur les plans d'expansion du projet
d'exploitation minière à Sainte-Luce qui, par conséquent, figurent en bonne place dans notre
rapport.
Le Comité a également rencontré à Londres les cadres supérieurs de Rio Tinto et le «Rio Tinto / NGO
Liaison Group», une initiative conjointe de Rio Tinto et d’un groupe de chercheurs et de
professionnels d’ONGs britanniques impliqués dans des projets de développement dans le sud de
Madagascar.
1. CONTEXTE POLITIQUE, SOCIAL ET ÉCONOMIQUE
Même s'il y a eu beaucoup de changements et d'évolution de la situation globale au cours de la
dernière année, de grandes incertitudes continuent de planer sur l'avenir de la nation dont cette
crise politique qui n'est toujours pas résolue après plus de 3 ans et demi. La gravité des effets sociaux
et économiques d'une telle crise prolongée et les perspectives de reprise ne deviendront que plus
clair au fil du temps.
Avant le début de la crise, Madagascar faisait partie des pays les plus pauvres du monde et il ne fait
aucun doute que la crise a rendu les choses encore pire. Elle laissera un héritage coûteux en termes
de richesse nationale et de bien-être social pour les années à venir. Le pays est non seulement loin
d'atteindre presque tous les Objectifs du Millénaire pour le Développement mais sans un retour
rapide à une croissance économique significative, durable et inclusive, le progrès sur la réduction de
la pauvreté ne pourrait être rien de plus qu'un lointain espoir.
La base à partir de laquelle les efforts de rétablissement peuvent être lancés implique de dures
réalités étant donné que le niveau de revenu par habitant a diminué au cours des quatre dernières
années à son niveau de 2003. Au cours de la même période, la pauvreté à travers le pays a fortement
augmenté, la malnutrition aiguë chez les enfants a augmenté dans certaines zones de plus de 50
pour cent et plus d'un demi million d'enfants en âge scolaire ne fréquentent pas l'école. À moins que
l'impasse actuelle soit résolue, ces réalités et leurs tendances sous-jacentes ne sont pas susceptibles
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