Les atteintes aux personnels et aux biens de la Police ... - inhesj

Fiche thématique n°1
blessés est passé de 247 à 282 et pour les missions antidélinquance
de 4 663 à 5348.
Pour les blessés en service (hors missions de police)
ils sont passés de 6 347 à 7 371. Cette évolution est à
nuancer : la progression enregistrée en 2012, par rapport
à l’année précédente résulte en partie d’une application
plus rigoureuse en terme de comptabilisation des
blessés dans certains SGAP (prise en compte des
blessés même sans arrêt de travail).
En 2012, le nombre de blessés en mission de police
anti-délinquance (5348 faits) représente 41,1 % de
l’ensemble du nombre de blessés, ce chiffre n’a pas cessé
d’augmenter depuis 2008 (+ 40,2 % entre 2008 et 2012).
Au contraire, le nombre de blessures par arme ne
cesse de diminuer depuis 2008 (- 79,9 % entre 2008 et
2012) (tableau 6).
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Méthode
Cet article est réalisé à partir de données issues
de la base opérationnelle du Système de traitement
des infractions constatées (STIC) fournies par la
Direction générale de la Police nationale (DGPN)
à l’Observatoire national de la délinquance et des
réponses pénales.
Dans chaque commissariat de circonscription,
les procédures pénales policières sont en principe
enregistrées, au sein du système de traitement des
infractions constatées – faits constatés et élucidés
(STIC-FCE). Celles-ci alimentent le STIC base
nationale. Les extractions de cette base nationale
sont effectuées par les services de la Police technique
et scientifique (PTS) situés à Lyon-Ecully, à partir
d’un thésaurus des infractions comprenant environ
1300 items.
La Direction centrale de la Police judiciaire procède
à une synthèse minutieuse des données extraites
qui a pour but de faire correspondre au mieux les
infractions qualifiantes retenues avec celle des 107
index de l’état 4001.
Le système de traitement des infractions constatées
est étroitement lié à la qualité de l’alimentation
du système par les services de police. Les chiffres
commentés ne constituent donc qu’une tendance.
Le système d’exploitation du STIC base nationale
n’est pas, aujourd’hui, en mesure de distinguer si
certaines atteintes ont lieu dans le cadre des fonctions
policières ou non.
Les sources utilisées pour les données relatives
aux policiers décédés et blessés proviennent des
remontées statistiques des SGAP (en application
circulaire du 04 janvier 1996) et des informations des
services via le SVOPN/DGPN (exhaustives pour les
policiers tués en mission, parcellaires pour les décès
en service et les blessés).
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© INHESJ / ONDRP – Rapport 2013