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SEPTEMBRE<br />
2011<br />
Bul<strong>le</strong>tin<br />
mensuel<br />
de l’Observatoire national de la délinquance<br />
et des réponses péna<strong>le</strong>s<br />
L’activité des<br />
services de police<br />
et des unités de<br />
gendarmerie<br />
Criminalité et délinquance<br />
enregistrées en août 2011<br />
Les commentaires sur<br />
<strong>le</strong>s indicateurs d’activité<br />
propres aux services de<br />
police et aux unités de<br />
la gendarmerie (faits<br />
élucidés, gardes à vue,<br />
mis en cause, écrous et<br />
infractions révélées par<br />
l’action des services),<br />
réalisés par <strong>le</strong>s directions<br />
généra<strong>le</strong>s de la<br />
police et de la gendarmerie<br />
nationa<strong>le</strong>s, sont<br />
insérés à l’intérieur du<br />
bul<strong>le</strong>tin mensuel, sur un<br />
support séparé.<br />
observatoire national<br />
de la délinquance<br />
et des réponses péna<strong>le</strong>s<br />
Eco<strong>le</strong> Militaire<br />
1 place Joffre, case 39<br />
75700 PARIS 07 SP<br />
Tél. : 01 76 64 89 00<br />
Fax : 01 76 64 89 31<br />
Contact : Christophe Soul<strong>le</strong>z,<br />
chef du département ONDRP<br />
national de la délinquance et des réponses péna<strong>le</strong>s (ONDRP) est une<br />
entité origina<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> paysage de la statistique publique. C’est une sorte d’objet<br />
L’Observatoire<br />
administratif non identifié.<br />
Les missions actuel<strong>le</strong>ment dévolues à l’ONDRP, qui relèvent de l’analyse statistique et<br />
non de la recherche sociologique, sont généra<strong>le</strong>ment assurées par des services statistiques<br />
ministériels (SSM) qui existent dans un certain nombre d’administrations centra<strong>le</strong>s et qui sont,<br />
en fait, des services déconcentrés de l’INSEE. Or, s’il existe depuis de très nombreuses années<br />
un SSM au ministère de la Justice, la sous-direction de la statistique et des études, <strong>le</strong> ministère<br />
de l’Intérieur n’en avait jamais été doté, du moins en matière de statistiques de la criminalité et<br />
de la délinquance, alors qu’il en existe un sur <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s ou l’immigration.<br />
On peut se représenter la création en 2003 d’un Observatoire national de délinquance<br />
comme une réponse à l’absence de service statistique ministériel dans ce domaine. C’est<br />
<strong>le</strong> rapport des députés Christophe Caresche et Robert Pandaud remis en janvier 2002 à<br />
Lionel Jospin, Premier ministre, qui avait ouvert la voie à cette création. En 2003, c’est à la<br />
demande de Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, que l’ONDRP a été créé et qu’il a été<br />
décidé, dans un premier temps, d’en faire un département de l’Institut des Hautes Etudes<br />
de Sécurité Intérieure (IHESI).<br />
Jusqu’en 2003, l’absence de professionnels de la statistique publique dans la production<br />
et <strong>le</strong> commentaire des chiffres de la délinquance convenait sans doute très bien aux<br />
différents acteurs qui assuraient ces tâches.<br />
Il s’agissait d’une part du ministère de l’Intérieur qui communiquait <strong>le</strong>s chiffres sur <strong>le</strong>s faits<br />
constatés de la manière jugée la plus favorab<strong>le</strong> possib<strong>le</strong>. Et, d’autre part, de chercheurs qui<br />
pouvaient contester sans difficulté la rigueur et la pertinence de la communication officiel<strong>le</strong>,<br />
d’autant plus que <strong>le</strong>s sources étaient peu accessib<strong>le</strong>s.<br />
L’Observatoire devait <strong>le</strong>ver deux hypothèques pour s’intégrer dans <strong>le</strong> champ des<br />
statistiques de la délinquance : convaincre <strong>le</strong>s policiers et <strong>le</strong>s gendarmes qu’il était<br />
préférab<strong>le</strong> de confier à des professionnels, dont des statisticiens de l’INSEE, la mission de<br />
service public d’analyse et de diffusion des statistiques sur la criminalité et la délinquance<br />
et persuader <strong>le</strong>s chercheurs qu’il ne s’agissait pas d’une manœuvre pour poursuivre une<br />
présentation orientée de données sous une forme plus élaborée.<br />
Après des débuts « tendus », et emprunts d’une certaine méfiance, en 2003 et au début<br />
2004, <strong>le</strong>s relations de l’Observatoire avec <strong>le</strong>s directions généra<strong>le</strong>s de la police et de<br />
la gendarmerie nationa<strong>le</strong>s se sont progressivement normalisées. Pour l’Observatoire,<br />
l’établissement de relations de confiance avec <strong>le</strong>s policiers et <strong>le</strong>s gendarmes est une<br />
condition nécessaire à son existence et indispensab<strong>le</strong> au développement de ses travaux.<br />
Grâce à cette confiance mutuel<strong>le</strong>, l’ONDRP peut, aujourd’hui, avoir accès à de nombreuses<br />
données mais peut éga<strong>le</strong>ment échanger, dans un cadre constructif, sur la nécessité de faire<br />
progresser <strong>le</strong>s dispositifs de mesure et d’analyse de la délinquance et de la criminalité,<br />
voire même <strong>le</strong>s indicateurs d’évaluation de l’activité des services.<br />
Une relation de confiance ne signifie pas pour autant qu’il fail<strong>le</strong> mettre un voi<strong>le</strong> pudique<br />
sur des dysfonctionnements, des désaccords ou, parfois, des stratégies de contournement<br />
de la règ<strong>le</strong> statistique. Cela n’implique pas de faire des concessions sur la déontologie<br />
statistique. Au contraire, cela signifie qu’il faut expliquer en quoi cel<strong>le</strong>-ci ne consiste pas<br />
à distribuer des bons et des mauvais points, mais à aider à déterminer <strong>le</strong>s tendances<br />
d’évolution de la délinquance.
Le monde de la recherche comprend encore aujourd’hui des représentants qui sont méfiants, voire<br />
défiants, à l’égard de l’Observatoire. Toute critique est bonne à prendre et, bien entendu, nous devons y<br />
porter une attention particulière.<br />
À partir de l’exemp<strong>le</strong> de l’artic<strong>le</strong> du Canard enchaîné du 13 juil<strong>le</strong>t 2011, on peut illustrer en quoi une<br />
critique peut manquer de bases. Il y est dit que l’Observatoire a été plus que discret sur la question du<br />
changement de mode d’enregistrement des plaintes pour escroqueries à la carte bancaire à tel point que<br />
<strong>le</strong> journal a cru bon de <strong>le</strong> qualifier d’« aveug<strong>le</strong> ». Or, depuis février 2010, tous <strong>le</strong>s bul<strong>le</strong>tins mensuels ont vu<br />
<strong>le</strong>ur contenu bou<strong>le</strong>versé par cette rupture statistique révélée en premier par l’Observatoire....<br />
Ces documents publics ont fait l’objet d’artic<strong>le</strong>s de presse explicites à la fois sur la rupture et sur<br />
l’organisme qui la relate. On peut renvoyer <strong>le</strong> <strong>le</strong>cteur, et <strong>le</strong>s journalistes, vers un artic<strong>le</strong> de septembre<br />
2010 du site « Rue 89 » qui précise que : « Un organisme public, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses<br />
péna<strong>le</strong>s (ONDRP), signa<strong>le</strong> cette pratique depuis plus de six mois dans ses rapports mensuels. Celui de septembre 2010 évoque<br />
ainsi « un problème de continuité des règ<strong>le</strong>s d’enregistrement » 1 . Puis, en janvier 2011, lors de la conférence de<br />
presse sur <strong>le</strong>s crimes et délits enregistrés en 2010, l’ONDRP a rappelé, devant un parterre de journalistes,<br />
qu’il était impossib<strong>le</strong> de commenter l’évolution des escroqueries du fait, justement, de cette rupture dans<br />
<strong>le</strong>s pratiques d’enregistrement.<br />
On trouvera d’ail<strong>le</strong>urs dans <strong>le</strong> présent bul<strong>le</strong>tin de nouvel<strong>le</strong>s informations au sujet de l’enregistrement<br />
des plaintes pour escroquerie à la carte bancaire puisque l’Observatoire a pris connaissance de récents<br />
documents officiels transmis au cours de l’été aux juridictions péna<strong>le</strong>s, aux policiers et aux gendarmes qui<br />
reviennent, à nouveau, sur <strong>le</strong>s principes à appliquer face à une personne victime souhaitant déposer plainte.<br />
Il semb<strong>le</strong> donc uti<strong>le</strong>, à partir de trois exemp<strong>le</strong>s extraits du contenu du bul<strong>le</strong>tin mensuel (s’ajoutant à celui<br />
évoqué supra), de rappe<strong>le</strong>r en quoi l’action de l’Observatoire s’inscrit dans une démarche de statistique<br />
publique indépendante.<br />
1. Depuis janvier 2007, l’ONDRP et l’INSEE ont lancé ensemb<strong>le</strong> un dispositif d’enquêtes annuel<strong>le</strong>s de<br />
victimation, <strong>le</strong>s enquêtes « Cadre de vie et sécurité ». En novembre 2010, alors que l’Observatoire<br />
disposait des résultats de quatre enquêtes annuel<strong>le</strong>s, il a effectué dans son rapport annuel et pour<br />
<strong>le</strong>s atteintes <strong>le</strong> permettant, des comparaisons en tendance entre <strong>le</strong>s faits constatés par la police et la<br />
gendarmerie et <strong>le</strong>s déclarations de l’échantillon de ménages et de personnes interrogés par l’INSEE.<br />
Le contenu du bul<strong>le</strong>tin mensuel a été modifié début 2011 afin d’intégrer une synthèse des résultats<br />
des enquêtes de victimation publiés en novembre dernier (voir chapitre « comparaison en tendances des<br />
résultats des enquêtes “Cadre de vie et sécurité” et des statistiques sur <strong>le</strong>s faits constatés par la police et la gendarmerie<br />
sur la période 2006-2009 »).<br />
On trouve aussi un tab<strong>le</strong>au, <strong>le</strong> premier du bul<strong>le</strong>tin, qui comprend, pour <strong>le</strong>s atteintes abordées dans<br />
<strong>le</strong>s enquêtes « Cadre de vie et sécurité », l’estimation du taux de plainte, c’est-à-dire de la proportion<br />
de victimes qui portent plainte à la suite des atteintes subies.<br />
Ces taux précèdent <strong>le</strong>s statistiques sur <strong>le</strong>s faits constatés afin de rappe<strong>le</strong>r la caractéristique<br />
principa<strong>le</strong> des infractions avec victime : el<strong>le</strong>s concernent <strong>le</strong>s faits portés à la connaissance de la police<br />
et de la gendarmerie (par des plaintes), et ne doivent en aucun cas être confondues avec <strong>le</strong>s faits<br />
commis (l’ensemb<strong>le</strong> des atteintes subies par <strong>le</strong>s victimes). Pour certains types de vols ou de vio<strong>le</strong>nces<br />
moins de 20 % ou de 10 % des victimes déposent une plainte.<br />
2. La présentation des statistiques sur <strong>le</strong>s faits constatés s’effectue depuis 2004 selon une gril<strong>le</strong> d’analyse<br />
inédite à l’époque et qui a été validée unanimement par <strong>le</strong> Conseil d’orientation de l’Observatoire.<br />
El<strong>le</strong> est constituée d’indicateurs indépendants. Il s’agit de regroupements d’index d’infractions relatifs<br />
à différents phénomènes de délinquance dont <strong>le</strong>s variations dans <strong>le</strong> temps s’étudient séparément.<br />
L’ONDRP, dès sa création, a toujours considéré <strong>le</strong> total des faits constatés comme un indicateur<br />
statistique non pertinent. Il est composé de plaintes, mais aussi d’infractions révélées par <strong>le</strong>s<br />
services dont <strong>le</strong>s variations s’interprètent différemment. Ce choix permet aisément de distinguer la<br />
communication institutionnel<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>s faits constatés (voir <strong>le</strong> document sur l’« évolution de l’activité des services<br />
de police et de gendarmerie » établi par <strong>le</strong> service d’information et de communication de la police nationa<strong>le</strong>, <strong>le</strong> SICOP) de<br />
<strong>le</strong>ur diffusion dans <strong>le</strong> cadre de la statistique publique.<br />
En février 2010, <strong>le</strong> ministère de l’Intérieur s’était d’ail<strong>le</strong>urs rangé à l’avis de l’ONDRP en publiant une<br />
circulaire généra<strong>le</strong> sur la nécessité d’appréhender <strong>le</strong>s crimes et délits enregistrés, non plus à travers<br />
un chiffre unique mais en utilisant des indicateurs distincts.<br />
On peut, de plus, évoquer une décision récente portant sur l’abandon de l’usage du total des faits<br />
constatés dans <strong>le</strong>s futures publications de la commission européenne sur la délinquance enregistrée<br />
par la police (et la gendarmerie) dans <strong>le</strong>s états membres. Cela montre que, dans ses choix,<br />
(1) Voir http://www.rue89.com/2010/09/20/carte-b<strong>le</strong>ue-<strong>le</strong>s-arnaques-en-hausse-<strong>le</strong>s-chiffres-en-baisse-167124<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011 2
l’Observatoire a su par <strong>le</strong> passé se montrer précurseur et qu’il est aujourd’hui rejoint et conforté par<br />
ses paires des autres pays de l’Union.<br />
3. Après analyse des données mensuel<strong>le</strong>s de septembre 2007, l’Observatoire a introduit <strong>le</strong> concept de<br />
« mois atypique » (mois dont <strong>le</strong> nombre de jours de col<strong>le</strong>cte a été probab<strong>le</strong>ment tronqué) et à utiliser <strong>le</strong> nombre de<br />
faits constatés par jour pour effectuer des comparaisons mensuel<strong>le</strong>s.<br />
Il avait déjà abordé précédemment la question de l’exhaustivité de la col<strong>le</strong>cte mensuel<strong>le</strong> des faits<br />
constatés dans deux numéros de la col<strong>le</strong>ction « Résultats et Méthodes » publiés en 2004 2 puis en 2005 3 .<br />
La démarche de l’Observatoire est de nature statistique. Lorsque <strong>le</strong>s chiffres qu’il reçoit posent un<br />
problème de continuité avec <strong>le</strong>s séries précédentes, comme ce fut <strong>le</strong> cas à de nombreuses reprises<br />
depuis septembre 2007, l’ONDRP en recherche l’origine.<br />
En 2004, lors de visites de terrain qui ont fait l’objet d’un compte rendu au Conseil d’orientation<br />
de l’Observatoire, ses statisticiens avaient été informés des problèmes de col<strong>le</strong>cte qu’entraîne la<br />
demande de statistique mensuel<strong>le</strong> au premier jour du mois suivant. Si <strong>le</strong> mois précédent se termine<br />
par un week-end, voire un pont, jusqu’à 3 jours de col<strong>le</strong>cte peuvent manquer par rapport à un mois se<br />
finissant un jour de semaine. Ils se reportent en général sur <strong>le</strong> mois suivant. Cela perturbe <strong>le</strong>s taux de<br />
variation sur 12 mois glissants et rend <strong>le</strong>ur commentaire diffici<strong>le</strong>.<br />
Au cours des derniers mois, l’ONDRP a considéré que <strong>le</strong>s mois de janvier et juil<strong>le</strong>t 2011 pouvaient<br />
être assimilés à des mois « atypiques » (voir bul<strong>le</strong>tins mensuels correspondants, datés du mois suivant 4 , et chapitre<br />
du présent bul<strong>le</strong>tin sur <strong>le</strong>s mois atypiques). Les variations sur 12 mois des nombres de faits constatés ont aussi<br />
été perturbées par un mois atypique de 2010, <strong>le</strong> mois de mai, et <strong>le</strong> mois de juin suivant au cours duquel<br />
<strong>le</strong>s jours de saisie manquant de mai se seraient reportés (voir bul<strong>le</strong>tin mensuel de juil<strong>le</strong>t 2011) 5 .<br />
Ce qu’a écrit l’Observatoire à propos des mois atypiques, <strong>le</strong>s décisions qu’il a prises en conséquence<br />
(cel<strong>le</strong> de limiter très fortement son commentaire lorsque <strong>le</strong>s données étaient trop perturbées) et <strong>le</strong>s recommandations<br />
qu’il a émises (cel<strong>le</strong>s de modifier <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier de col<strong>le</strong>cte) sont <strong>le</strong> résultat de l’exercice de sa p<strong>le</strong>ine<br />
indépendance, n’en déplaise à ceux dont <strong>le</strong> positionnement idéologique rend impossib<strong>le</strong> l’acceptation<br />
de l’émergence d’un Observatoire de la délinquance indépendant.<br />
L’ensemb<strong>le</strong> de ces faits a par ail<strong>le</strong>urs fait l’objet de plusieurs reprises dans <strong>le</strong> récent rapport de la<br />
Cour des comptes sur l’organisation et la gestion des forces de sécurité publique.<br />
***<br />
L’ONDRP a inscrit son action dans <strong>le</strong> champ de la statistique publique en se plaçant sous <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> des<br />
principaux acteurs du domaine, à commencer par l’INSEE. L’institut est représenté au sein de son conseil<br />
d’orientation par <strong>le</strong> directeur des statistiques démographiques et socia<strong>le</strong>s (la direction de l’INSEE avec laquel<strong>le</strong><br />
l’Observatoire mène l’enquête « Cadre de vie et sécurité »). Comme tous <strong>le</strong>s membres du conseil d’orientation, ce<br />
directeur valide <strong>le</strong> contenu des publications que diffuse l’Observatoire.<br />
L’insertion croissante de l’ONDRP dans <strong>le</strong> système statistique public s’est traduite en 2011 par une<br />
audition en mars devant l’autorité de la statistique publique (ASP) et par une participation en juin à la<br />
réunion de la commission « Services publics et services aux publics » du Conseil national de l’information<br />
statistique (CNIS).<br />
Une <strong>le</strong>cture régulière du bul<strong>le</strong>tin mensuel de l’ONDRP, ainsi que de toutes <strong>le</strong>s études menées par<br />
l’ONDRP, pourrait permettre de corriger certains préjugés.<br />
L’indépendance statistique ne se décrète pas. El<strong>le</strong> n’implique pas qu’une structure soit régulièrement<br />
amenée à mettre en cause <strong>le</strong> pouvoir en place. Et, à l’inverse, el<strong>le</strong> ne doit pas être sous influence de ce<br />
même pouvoir. L’indépendance s’acquiert et surtout se juge à la seu<strong>le</strong> lumière des productions et des<br />
travaux diffusés.<br />
L’idée selon laquel<strong>le</strong> il serait plus efficace de ne plus avoir d’outils d’analyse et de diffusion, voire plus<br />
de statistiques du tout, relève d’un processus intéressant en démocratie. Et d’un formidab<strong>le</strong> retour en<br />
arrière. Mais la vigueur des réactions à cette proposition montre que <strong>le</strong> choix d’un dispositif indépendant<br />
s’appuyant d’abord sur un outil fiab<strong>le</strong>, l’enquête de victimation, peut permettre la fourniture d’informations<br />
précises et stab<strong>le</strong>s nourrissant <strong>le</strong> débat public. Et permettant à chacun(e) de se faire sa propre opinion.<br />
Alain BAUER,<br />
Professeur de criminologie au CNAM – Président du conseil d’orientation de l’ONDRP<br />
(2) Voir http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/resultats_et_methodes/<strong>le</strong>ttreond3.pdf<br />
(3) Voir http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/resultats_et_methodes/<strong>le</strong>ttreond5.pdf<br />
(4) De février, voir http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/bul<strong>le</strong>tinmensuel/bm-fevrier-2011.pdf (pages 31 à 33) et d’août,<br />
voir http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/bul<strong>le</strong>tinmensuel/BM%20Aout%202011-2.pdf (pages 31 à 32)<br />
(5) http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/bul<strong>le</strong>tinmensuel/BM%20Juil<strong>le</strong>t%202011_V19juil.pdf (page 7)<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
3
RAPPEL SUR LES TAUX DE PLAINTE MESURES<br />
DANS LES ENQUETES « CADRE DE VIE ET SECURITE »<br />
RAPPEL SUR LES TAUX DE PLAINTE MESURES DANS LES ENQUETES « CADRE DE VIE ET SECURITE »<br />
Tab<strong>le</strong>au 1. Répartition des atteintes faisant l’objet de questions de victimation dans <strong>le</strong>s enquêtes « Cadre de vie et sécurité »<br />
selon l’estimation de <strong>le</strong>ur taux de plainte déduite des réponses des ménages, des personnes de 14 ans et plus ou des personnes<br />
de 18 à 75 ans se déclarant victimes.<br />
Tab<strong>le</strong>au 1. Répartition des atteintes faisant l’objet de questions de victimation dans <strong>le</strong>s enquêtes « Cadre de vie et sécurité » selon l’estim<br />
déduite des réponses des ménages, des personnes de 14 ans et plus ou des personnes de 18 à 75 ans se déclarant victimes<br />
Taux de plainte* moyen<br />
sur la période<br />
d’étude* des atteintes<br />
Atteintes dont<br />
<strong>le</strong>s ménages<br />
se sont déclarés<br />
victimes<br />
Atteintes dont<br />
<strong>le</strong>s personnes<br />
de 14 ans et plus<br />
se sont déclarées<br />
victimes<br />
Atteintes dont<br />
<strong>le</strong>s personnes<br />
de 18 à 75 ans<br />
se sont déclarées<br />
victimes<br />
De 90 % à 100 %<br />
Vols de voiture<br />
(hors tentative)<br />
De 80 % à moins de 90 %<br />
Cambriolages de la résidence<br />
principa<strong>le</strong> (hors tentatives)<br />
De 70 % à moins de 80 %<br />
De 60 % à moins de 70 %<br />
De 50 % à moins de 60 %<br />
Vols ou tentatives de vol de<br />
deux-roues à moteur<br />
Vols personnels avec<br />
vio<strong>le</strong>nces ou menaces<br />
(hors tentative)<br />
De 40 % à moins de 50 %<br />
Tentatives de vol de voiture<br />
De 30 % à moins de 40 %<br />
Tentatives de cambriolage<br />
de la résidence principa<strong>le</strong><br />
Vols ou tentatives de vol<br />
d’objets dans ou sur la<br />
voiture<br />
Vols personnels<br />
sans vio<strong>le</strong>nce ni menace<br />
(hors tentative)<br />
De 20 % à moins de 30 %<br />
Vols sans effraction dans la<br />
résidence principa<strong>le</strong> et vols<br />
liés à une autre résidence<br />
Vio<strong>le</strong>nces physiques hors<br />
ménage<br />
Actes de vandalisme contre<br />
la voiture<br />
De 10 % à moins de 20 %<br />
Vols ou tentatives de vol de<br />
vélos<br />
Actes de vandalisme contre<br />
la résidence principa<strong>le</strong><br />
Moins de 10 %<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
Menaces<br />
Tentatives de vol personnel<br />
Vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s hors<br />
ménage<br />
Vio<strong>le</strong>nces physiques ou<br />
sexuel<strong>le</strong>s intra ménage<br />
Champ : «Ménages», « 14 ans et plus » ou « 18 à 75 ans »<br />
Champ : «Ménages», «14<br />
Source : Enquêtes « Cadre de vie et sécurité », 2007 à 2010 INSEE<br />
Source : Enquêtes « Cadre de vie et<br />
* Le calcul du du taux taux de de plainte plainte varie varie en en fonction fonction de de la la nature nature de de l’atteinte. l’atteinte. Pour Pour <strong>le</strong>s <strong>le</strong>s atteintes atteintes aux aux biens biens des des ménages ménages et <strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s vols vols personnels, <strong>le</strong> taux de plai<br />
nombre personnels, estimé <strong>le</strong> d’atteintes taux de plainte suivies est d’une obtenu plainte en rapportant à celui du total <strong>le</strong> nombre des atteintes estimé d’atteintes déclarées par suivies <strong>le</strong>s ménages d’une plainte ou <strong>le</strong>s à celui personnes du total de 14 ans et plus. Pour <strong>le</strong><br />
ménage, des atteintes <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces déclarées physiques par <strong>le</strong>s ou ménages <strong>le</strong>s menaces ou <strong>le</strong>s hors personnes vol sur personnes de 14 ans de et 14 plus. ans Pour et <strong>le</strong>s <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces atteintes sexuel<strong>le</strong>s aux personnes sur personnes hors ménage, de 18 à 75 ans, <strong>le</strong> taux de pla<br />
nombre estimé de victimes ayant porté plainte pour l’atteinte la plus récente à <strong>le</strong>ur nombre total. Pour <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces physiques ou sexuel<strong>le</strong>s intra ménage,<br />
<strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces physiques ou <strong>le</strong>s menaces hors vol sur personnes de 14 ans et <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s sur personnes de<br />
rapportant <strong>le</strong> nombre estimé de victimes ayant porté plainte pour l’une au moins des atteintes déclarées à <strong>le</strong>ur nombre total. On considère que chacun d<br />
estimation 18 à 75 ans, de l’ordre <strong>le</strong> taux de de grandeur plainte de est la obtenu fréquence en de rapportant la plainte. <strong>le</strong> nombre estimé de victimes ayant porté plainte pour l’atteinte<br />
la plus récente à <strong>le</strong>ur nombre total. Pour <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces physiques ou sexuel<strong>le</strong>s intra ménage, <strong>le</strong> taux de plainte est obtenu<br />
** La période de temps au cours de laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> taux de plainte moyen est calculé varie en fonction de l’atteinte. Pour la plupart d’entre el<strong>le</strong>s, il s’agit de<br />
2009. en rapportant Pour <strong>le</strong>s actes <strong>le</strong> nombre de vandalisme, estimé de <strong>le</strong> taux victimes de plainte ayant est porté calculé plainte pour pour des l’une atteintes au moins subies des en 2007, atteintes 2008 déclarées ou 2009. à Pour <strong>le</strong>ur <strong>le</strong>s nombre vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s hors ména<br />
total. On considère que chacun des modes de calcul fournit une estimation de l’ordre de grandeur de la fréquence de<br />
la plainte.<br />
LES ** La EVOLUTIONS période de temps MENSUELLES au cours de DES laquel<strong>le</strong> TROIS <strong>le</strong> taux INDICATEURS de plainte moyen DE L’OBSERVATOIRE est calculé varie en fonction NATIONAL de l’atteinte. DE LA DELINQUANCE<br />
Pour la<br />
plupart d’entre el<strong>le</strong>s, il s’agit des années 2006, 2007, 2008 ou 2009. Pour <strong>le</strong>s actes de vandalisme, <strong>le</strong> taux de plainte est<br />
Le calculé bul<strong>le</strong>tin pour mensuel des atteintes sur la délinquance subies en 2007, enregistrée 2008 ou de 2009. l’Observatoire Pour <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces national sexuel<strong>le</strong>s de la délinquance hors ménage, et il des s’agit réponses de 2008 péna<strong>le</strong>s (ONDRP) prés<br />
crimes et 2009. et délits constatés par la police et la gendarmerie sur 12 mois glissants. Cela consiste à comparer <strong>le</strong>s données sur <strong>le</strong>s 12 derniers m<br />
12 mois précédents. Dans <strong>le</strong> présent bul<strong>le</strong>tin, il s’agit de comparer <strong>le</strong>s faits constatés enregistrés lors de la période allant de septembre 2<br />
l’ont été de septembre 2009 à août 2010.<br />
Un certain nombre de faits constatés ne peuvent être comptabilisés qu’en fin de semestre. Les données mensuel<strong>le</strong>s sont donc proviso<br />
posteriori afin de tenir compte du décalage qui existe avec <strong>le</strong>s données définitives connues selon une méthodologie introduite en février 2<br />
bul<strong>le</strong>tin mensuel publié à l’époque 6 ). Cette correction concerne <strong>le</strong>s mois appartenant à un semestre échu, car, pour réviser <strong>le</strong>s données<br />
des données définitives.<br />
Les statistiques des mois du semestre en cours, cel<strong>le</strong>s des mois de juil<strong>le</strong>t et août 2011 pour <strong>le</strong> présent bul<strong>le</strong>tin, sont intégrées sans correc<br />
la fin du semestre, en janvier 2012, lorsque <strong>le</strong>s données définitives du second semestre 2011 seront disponib<strong>le</strong>s. La révision, dont la<br />
premier semestre 2010, a été présentée dans <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en juil<strong>le</strong>t 2011 7 , s’accompagne toujours d’une vérification d<br />
publiées en cours de semestre, qui n’étaient alors que partiel<strong>le</strong>ment révisées.<br />
Graphique 1a : Les faits constatés d’atteintes aux biens, d’atteintes volontaires à l’intégrité physique, et <strong>le</strong>s escroqueries et infractions éco<br />
des deux dernières périodes de 12 mois disponib<strong>le</strong>s<br />
4
LES ÉVOLUTIONS MENSUELLES DES TROIS<br />
INDICATEURS DE L’OBSERVATOIRE NATIONAL<br />
DE LA DÉLINQUANCE ET DES RÉPONSES PÉNALES<br />
Le bul<strong>le</strong>tin mensuel sur la délinquance enregistrée de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses<br />
péna<strong>le</strong>s (ONDRP) présente <strong>le</strong>s statistiques sur <strong>le</strong>s crimes et délits constatés par la police et la gendarmerie sur<br />
12 mois glissants. Cela consiste à comparer <strong>le</strong>s données sur <strong>le</strong>s 12 derniers mois disponib<strong>le</strong>s à cel<strong>le</strong>s des 12 mois<br />
précédents. Dans <strong>le</strong> présent bul<strong>le</strong>tin, il s’agit de comparer <strong>le</strong>s faits constatés enregistrés lors de la période allant de<br />
septembre 2010 à août 2011 à ceux qui l’ont été de septembre 2009 à août 2010.<br />
Un certain nombre de faits constatés ne peuvent être comptabilisés qu’en fin de semestre. Les données mensuel<strong>le</strong>s<br />
sont donc provisoires. L’ONDRP <strong>le</strong>s corrige a posteriori afin de tenir compte du décalage qui existe avec <strong>le</strong>s<br />
données définitives connues selon une méthodologie introduite en février 2007 (voir <strong>le</strong> complément au bul<strong>le</strong>tin<br />
mensuel publié à l’époque 6 ). Cette correction concerne <strong>le</strong>s mois appartenant à un semestre échu, car, pour réviser<br />
<strong>le</strong>s données mensuel<strong>le</strong>s, il faut disposer des données définitives.<br />
Les statistiques des mois du semestre en cours, cel<strong>le</strong>s des mois de juil<strong>le</strong>t et août 2011 pour <strong>le</strong> présent bul<strong>le</strong>tin, sont<br />
intégrées sans correction. El<strong>le</strong>s seront révisées à la fin du semestre, en janvier 2012, lorsque <strong>le</strong>s données définitives<br />
du second semestre 2011 seront disponib<strong>le</strong>s. La révision, dont la plus récente, porte sur <strong>le</strong> premier semestre 2011<br />
et a été présentée dans <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en juil<strong>le</strong>t 2011 7 . Cel<strong>le</strong>-ci s’accompagne toujours d’une vérification<br />
de la précision des données publiées en cours de semestre, qui n’étaient alors que partiel<strong>le</strong>ment révisées.<br />
Graphique 1a. Les faits constatés d’atteintes aux biens, d’atteintes volontaires à l’intégrité physique, et <strong>le</strong>s escroqueries et<br />
infractions économiques et financières lors des deux dernières périodes de 12 mois disponib<strong>le</strong>s.<br />
2 200 000<br />
2 172 219<br />
2 163 828<br />
2 000 000<br />
1 800 000<br />
1 600 000<br />
Faits constatés<br />
entre<br />
Faits<br />
septembre<br />
constatés<br />
2009<br />
et entre août 2010<br />
septembre 2009<br />
et août 2010<br />
1 400 000<br />
1 200 000<br />
1 000 000<br />
Faits constatés<br />
Faits constatés<br />
entre<br />
entre septembre 2010<br />
septembre<br />
et août 2011<br />
2010<br />
et août 2011<br />
800 000<br />
600 000<br />
400 000<br />
459 601<br />
468 891<br />
348 251<br />
376 439<br />
200 000<br />
0<br />
Atteintes aux biens<br />
Atteintes volontaires à l'intégrité<br />
physique<br />
Escroqueries et infractions<br />
économiques et financières<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Ré<br />
partir de l’État 4001 annuel<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP<br />
Note de <strong>le</strong>cture : <strong>le</strong>s dernières données mensuel<strong>le</strong>s extraites de l’état 4001, l’outil d’enregistrement des crimes et délits constatés par <strong>le</strong>s services de police et <strong>le</strong>s unités de gend<br />
sont cel<strong>le</strong>s Note du mois de <strong>le</strong>cture d’août 2011. : <strong>le</strong>s dernières El<strong>le</strong>s forment, données avec mensuel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s données extraites mensuel<strong>le</strong>s de de l’état septembre 4001, l’outil 2010 d’enregistrement à juil<strong>le</strong>t 2011, la dernière des crimes série et de délits 12 mois constatés consécutifs. par L’évolution des d<br />
indicateurs <strong>le</strong>s de services l'ONDRP de se police mesure et en <strong>le</strong>s comparant unités de <strong>le</strong>s gendarmerie, faits constatés sont au cours cel<strong>le</strong>s de du ces mois 12 derniers d’août mois 2011. disponib<strong>le</strong>s El<strong>le</strong>s forment, avec cel<strong>le</strong>s avec des <strong>le</strong>s 12 données mois précédents mensuel<strong>le</strong>s (ceux de allant de septembre<br />
août 2010).<br />
septembre 2010 à juil<strong>le</strong>t 2011, la dernière série de 12 mois consécutifs. L’évolution des différents indicateurs de l’ONDRP se mesure en<br />
En août comparant 2011, en <strong>le</strong>s comparant faits constatés <strong>le</strong>s au cours faits de constatés ces 12 derniers sur mois 12 mois disponib<strong>le</strong>s en France avec cel<strong>le</strong>s métropolitaine, des 12 mois précédents il apparaît (ceux que allant <strong>le</strong> de nombre septembre d’atteintes aux<br />
enregistrées 2009 à août est 2010). en légère baisse (- 0,4 %, soit – 8 391 faits constatés), que <strong>le</strong>s atteintes volontaires à l’intégrité phy<br />
augmentent de 2 % (soit + 9 290 faits constatés) et que <strong>le</strong>s escroqueries et infractions économiques et financières sont en haus<br />
8,1 % (soit 28 188 faits constatés).<br />
En août 2011, en comparant <strong>le</strong>s faits constatés sur 12 mois en France métropolitaine,<br />
augmentent de 2 % (soit + 9290 faits constatés) et que <strong>le</strong>s escroqueries et infractions<br />
Les taux de variation sur 12 mois glissants des trois indicateurs de l’Observatoire national de la délinquance et des rép<br />
péna<strong>le</strong>s ont vocation il apparaît à être que mis <strong>le</strong> en nombre perspective d’atteintes avec ceux aux des biens mois précédents enregistrées afin est de déterminer en légère <strong>le</strong>ur baisse évolution, qu’il s’a<br />
d’une accélération ou d’un ra<strong>le</strong>ntissement de tendance (à la hausse ou à la baisse) ou d’une stabilité. C’est l’objet mêm<br />
(- 0,4 %, soit - 8391 faits constatés), que <strong>le</strong>s atteintes volontaires à l’intégrité physique<br />
présent bul<strong>le</strong>tin mensuel.<br />
Cependant, d’après <strong>le</strong>s hypothèses émises par l’ONDRP, la présence de mois « atypiques » dans la période étudiée (l<br />
derniers économiques mois) ou lors et des financières 12 mois sont précédents hausse (voir de chapitre 8,1 % (soit sur <strong>le</strong>s 28 188 mois faits déclarés constatés). « atypiques »), perturbe l’analy<br />
l’évolution des taux de variation. L’Observatoire qualifie d’atypique un mois dont il considère que la durée de col<strong>le</strong>cte des<br />
constatés a été réduite en raison de la présence d’un week-end en fin de mois.<br />
(6) http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/archives/ond-bul<strong>le</strong>tinmensuel-fev07-comp<strong>le</strong>mentmetho.pdf<br />
Dans ce contexte, <strong>le</strong>s évolutions récentes des taux de variations des atteintes aux biens et des atteintes volontaires à l’int<br />
(7) http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/bul<strong>le</strong>tinmensuel/BM%20Juil<strong>le</strong>t%202011_V19juil.pdf<br />
physique sont en partie dues au fonctionnement de l’outil d’enregistrement. El<strong>le</strong>s ne sont donc pas commentées et, afin d<br />
plus de recul et ainsi d’être moins tributaires des mois atypiques, <strong>le</strong>s taux de variation sur 12 mois observés en août 2011 s<br />
uniquement comparés à ceux d’il y a un an au moins, et en particulier à ceux d’août 2010.<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
En matière d’escroqueries et infractions économiques et financières, une note de la direction des affaires 5 criminel<strong>le</strong>s e<br />
grâces (DACG) du ministère de la Justice datée du 2 août 2011 adressée aux « procureurs généraux près <strong>le</strong>s cours d’appel<br />
donc in fine à l’ensemb<strong>le</strong> des parquets, des services de police et des unités de gendarmerie) dont l’objet est <strong>le</strong> « traitemen<br />
usages fraudu<strong>le</strong>ux de cartes bancaires » a eu <strong>le</strong> mérite de clarifier la jurisprudence à appliquer face à une personne souh
Les taux de variation sur 12 mois glissants des trois indicateurs de l’Observatoire national<br />
de la délinquance et des réponses péna<strong>le</strong>s ont vocation à être mis en perspective avec ceux des<br />
mois précédents afin de déterminer <strong>le</strong>ur évolution, qu’il s’agisse d’une accélération ou d’un<br />
ra<strong>le</strong>ntissement de tendance (à la hausse ou à la baisse) ou d’une stabilité. C’est l’objet même du<br />
présent bul<strong>le</strong>tin mensuel.<br />
Cependant, d’après <strong>le</strong>s hypothèses émises par l’ONDRP, la présence de mois « atypiques »<br />
dans la période étudiée (<strong>le</strong>s 12 derniers mois) ou lors des 12 mois précédents (voir chapitre<br />
sur <strong>le</strong>s mois déclarés « atypiques »), perturbe l’analyse de l’évolution des taux de variation.<br />
L’Observatoire qualifie d’atypique un mois dont il considère que la durée de col<strong>le</strong>cte des faits<br />
constatés a été réduite en raison de la présence d’un week-end en fin de mois.<br />
Dans ce contexte, <strong>le</strong>s évolutions récentes des taux de variations des atteintes aux biens et<br />
des atteintes volontaires à l’intégrité physique sont en partie dues au fonctionnement de l’outil<br />
d’enregistrement. El<strong>le</strong>s ne sont donc pas commentées et, afin d’avoir plus de recul et ainsi d’être<br />
moins tributaires des mois atypiques, <strong>le</strong>s taux de variation sur 12 mois observés en août 2011<br />
seront uniquement comparés à ceux d’il y a un an au moins, et en particulier à ceux d’août 2010.<br />
En matière d’escroqueries et infractions économiques et financières, une note de la direction<br />
des affaires criminel<strong>le</strong>s et des grâces (DACG) du ministère de la Justice datée du 2 août 2011<br />
adressée aux « procureurs généraux près <strong>le</strong>s cours d’appel » (et donc in fine à l’ensemb<strong>le</strong> des<br />
parquets, des services de police et des unités de gendarmerie) dont l’objet est <strong>le</strong> « traitement des<br />
usages fraudu<strong>le</strong>ux de cartes bancaires » a eu <strong>le</strong> mérite de clarifier la jurisprudence à appliquer<br />
face à une personne souhaitant déposer plainte pour ce type d’infractions.<br />
Cette clarification entraîne cependant une 3 e rupture statistique dans <strong>le</strong>s pratiques<br />
d’enregistrement des escroqueries à la carte bancaire en moins de 2 ans. En conséquence,<br />
<strong>le</strong>s variations de l’indicateur « escroqueries et infractions économiques et financières » vont à<br />
nouveau être fortement perturbées dans <strong>le</strong>s mois qui viennent.<br />
En août 2010, <strong>le</strong>s faits constatés d’atteintes aux biens étaient en baisse de 3,4 % sur 12<br />
mois. Depuis un an, l’intensité de la baisse s’est ra<strong>le</strong>ntie de 3 points, en raison notamment<br />
d’un phénomène spécifique concernant <strong>le</strong>s cambriolages de locaux d’habitations principa<strong>le</strong>s.<br />
Entre septembre 2010 et août 2011, 2 163 828 atteintes aux biens ont été enregistrées,<br />
dont 191 383 cambriolages de locaux d’habitations principa<strong>le</strong>s, soit moins de 9 % d’entre<br />
el<strong>le</strong>s. Par rapport aux 12 mois précédents, ces faits de cambriolages sont en hausse de<br />
17,8 % soit, en volume, 28 875 faits constatés. Cette forte augmentation a un impact sur la<br />
variation d’ensemb<strong>le</strong> des faits constatés d’atteintes aux biens, qui, hors cambriolages de<br />
locaux d’habitations principa<strong>le</strong>s, seraient en baisse d’environ 2 % sur 12 mois.<br />
Parmi <strong>le</strong>s faits constatés d’atteintes aux biens dont <strong>le</strong> nombre diminue sur 12 mois, on peut<br />
citer <strong>le</strong>s vols liés aux véhicu<strong>le</strong>s à moteur (- 6 % sur 12 mois, soit 36 092 faits constatés) et <strong>le</strong>s<br />
destructions ou dégradations (- 7,5 % soit 28 809 faits constatés).<br />
Ces fortes baisses contrastent avec l’augmentation du nombre de cambriolages de locaux<br />
d’habitations principa<strong>le</strong>s enregistrées, et aussi avec la hausse des faits constatés pour <strong>le</strong>s<br />
vols personnels dans <strong>le</strong>s lieux publics et pour certains vols sur des lieux de travail.<br />
El<strong>le</strong> est mesurée à + 5,7 % sur 12 mois pour <strong>le</strong>s vols simp<strong>le</strong>s contre des particuliers dans<br />
des locaux ou des lieux publics (soit 17 432 faits constatés) et de + 8,4 % sur 12 mois pour <strong>le</strong>s<br />
vols vio<strong>le</strong>nts sans arme contre des femmes sur voie publique et autre lieu public (soit + 3 983<br />
faits constatés).<br />
Les vols simp<strong>le</strong>s sur chantiers enregistrés par la police ou la gendarmerie se sont accrus<br />
de 13,1 % sur 12 mois (soit + 2 204 faits constatés) et ceux sur <strong>le</strong>s exploitations agrico<strong>le</strong>s de<br />
+ 15,6 % (soit + 1 153 faits constatés).<br />
À propos des vols avec vio<strong>le</strong>nces, il apparaît que <strong>le</strong>s tendances diffèrent selon <strong>le</strong> type<br />
d’arme 8 utilisé : <strong>le</strong>s faits constatés de vols vio<strong>le</strong>nts sans arme ont augmenté de 7,1 % sur<br />
12 mois (soit + 7 130 faits constatés), tandis que <strong>le</strong>s vols à main armée enregistrés ont baissé<br />
de 7,3 % (soit - 458 faits constatés) et ceux de vols avec armes blanches ont varié de - 2 %<br />
(soit - 183 faits constatés).<br />
Les évolutions des nombres de faits constatés de vols ou de destructions, dégradations lorsqu’ils<br />
visent des biens des ménages ou des personnes physiques peuvent être comparées à cel<strong>le</strong>s qu’on<br />
mesure grâce au dispositif d’enquêtes annuel<strong>le</strong>s de victimation « Cadre de vie et sécurité » INSEE-<br />
ONDRP. Pour la période 2006-2009, une synthèse de la comparaison publiée en novembre 2010<br />
est proposée dans un chapitre du présent bul<strong>le</strong>tin. Cette période de comparaison sera étendue à<br />
l’année 2010 dans <strong>le</strong> prochain rapport annuel de l’ONDRP à paraître en novembre.<br />
(7) Les vols à main armée comprennent <strong>le</strong>s vols avec une arme à feu réel<strong>le</strong> ou factice (par exemp<strong>le</strong> une réplique de<br />
pisto<strong>le</strong>t en plastique) et <strong>le</strong>s vols avec arme blanche incluent ceux avec un objet utilisé comme une arme (« armes par<br />
destination ») comme une batte de baseball ou un club de golf.<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011 6
Au cours des 12 derniers mois, <strong>le</strong> nombre de faits constatés d’atteintes volontaires à<br />
l’intégrité physique s’est é<strong>le</strong>vé de 2 %. La variation de + 9 209 faits constatés est composée<br />
à 70 % de vio<strong>le</strong>nces physiques crapu<strong>le</strong>uses, c’est-à-dire de vols avec vio<strong>le</strong>nces (voir ci-dessus)<br />
et d’infractions connexes. Leur nombre est en hausse de 5,6 % sur 12 mois (soit + 6 496 faits<br />
constatés).<br />
Les autres vio<strong>le</strong>nces physiques enregistrées, cel<strong>le</strong>s que l’ONDRP appel<strong>le</strong>, faute de mieux,<br />
des « vio<strong>le</strong>nces physiques non crapu<strong>le</strong>uses » 9 , sont en hausse de 1 % sur 12 mois (soit + 2 332<br />
faits constatés). Entre septembre 2010 et août 2011, 241 476 faits de vio<strong>le</strong>nces physiques non<br />
crapu<strong>le</strong>uses ont été constatés.<br />
En août 2009, il y a 2 ans, ce nombre augmentait de plus de 5,6 % par rapport aux 12 mois<br />
précédents. Il se situait alors à environ 240 000 faits constatés sur 12 mois. Le rythme de la<br />
hausse s’est ra<strong>le</strong>nti progressivement fin 2009 et en 2010 de tel<strong>le</strong> sorte qu’en août 2010, <strong>le</strong><br />
nombre de faits constatés de vio<strong>le</strong>nces physiques non crapu<strong>le</strong>uses était en légère baisse sur<br />
12 mois (- 0,4 %). Depuis un an, il varie de façon modérée et s’est stabilisé à un peu plus de<br />
240 000 faits constatés sur 12 mois.<br />
Cette période de relative stabilité des faits constatés de vio<strong>le</strong>nces physiques non<br />
crapu<strong>le</strong>uses fait suite à plusieurs années de fortes augmentations. Par exemp<strong>le</strong>, entre août<br />
2007 et août 2009, <strong>le</strong> nombre de faits constatés de vio<strong>le</strong>nces physiques non crapu<strong>le</strong>uses sur<br />
12 mois est passé de 218 109 à plus de 240 000, soit + 10,1 %.<br />
Le nombre de faits constatés de vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s sur 12 mois est en hausse de 1,2 %<br />
(soit + 270 faits constatés), en raison de l’augmentation de 7 % sur 12 mois des faits constatés<br />
de viols sur majeurs (soit + 323 faits constatés). Entre septembre 2010 et août 2011, 23 360<br />
vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s ont été enregistrées par la police et la gendarmerie, dont 4 941 viols sur<br />
majeurs, soit 21,1 % des vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s.<br />
On observe une stabilité du nombre de faits constatés de menaces et chantages (+ 0,2 %<br />
sur 12 mois, soit + 192 faits constatés). Au cours des 12 derniers mois, 81 057 menaces et<br />
chantages ont été enregistrés. Ce nombre variait déjà faib<strong>le</strong>ment en août 2010 (+ 0,2 % sur<br />
12 mois). En août 2009, il était déjà voisin de 81 000 faits constatés sur 12 mois.<br />
Depuis bientôt 2 ans, la col<strong>le</strong>cte des statistiques sur <strong>le</strong>s faits constatés du 3 e indicateur de l’ONDRP,<br />
<strong>le</strong>s escroqueries et infractions économiques et financières, s’effectue d’après l’Observatoire dans des<br />
conditions fluctuantes qui empêchent <strong>le</strong>s comparaisons dans <strong>le</strong> temps et donc l’étude des variations<br />
sur 12 mois glissants.<br />
Jusqu’en septembre 2009, selon <strong>le</strong>s informations dont dispose l’ONDRP, ces faits ont été col<strong>le</strong>ctés<br />
dans des conditions assez homogènes dans <strong>le</strong> temps. Ils ont par la suite subi <strong>le</strong>s effets d’un<br />
changement de règ<strong>le</strong>s d’enregistrement sur une partie du territoire.<br />
À la suite d’initiatives loca<strong>le</strong>s, des infractions de type « escroqueries à la carte bancaire »<br />
correspondant à des faits constatés d’« escroqueries et abus de confiance » ou de « falsifications et<br />
usages de carte de crédit » n’ont plus été enregistrées comme précédemment.<br />
Si un débit fraudu<strong>le</strong>ux avait eu lieu alors que <strong>le</strong> titulaire du compte bancaire était toujours en<br />
possession matériel<strong>le</strong> de sa carte bancaire, certains juristes, en s’appuyant notamment sur l’artic<strong>le</strong><br />
L 133-19 du code monétaire et financier 10 , ont alors considéré que <strong>le</strong> plaignant devait être la<br />
banque et non <strong>le</strong> titulaire du compte qui, sous réserve de remboursement, n’aurait pas en en subir<br />
<strong>le</strong> préjudice patrimonial.<br />
L’application de ces principes a, selon l’ONDRP, eu comme effet de ne plus donner suite au souhait<br />
de porter plainte des personnes ayant subi un débit sur <strong>le</strong>ur compte bancaire par l’usage fraudu<strong>le</strong>ux<br />
d’une carte bancaire. Cela a eu un impact majeur sur <strong>le</strong> nombre de faits constatés d’escroqueries et<br />
infractions économiques enregistrés par la police et la gendarmerie.<br />
En août 2010, soit près d’un an après <strong>le</strong> changement de pratiques de saisie présumé<br />
par l’ONDRP, <strong>le</strong> nombre de faits constatés d’escroqueries et infractions économiques et<br />
financières était en baisse de 9,2 % sur 12 mois (soit 35 476 faits constatés).<br />
(9) Il est inapproprié de qualifier <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces physiques non crapu<strong>le</strong>uses de « vio<strong>le</strong>nces gratuites », car si <strong>le</strong>ur objet<br />
n’est pas <strong>le</strong> vol, el<strong>le</strong>s ont en règ<strong>le</strong> généra<strong>le</strong> aux yeux de <strong>le</strong>ur auteur une motivation d’une autre nature, aussi<br />
dérisoire soit-el<strong>le</strong> en comparaison des gestes vio<strong>le</strong>nts commis (voir Grand Ang<strong>le</strong> 13, mai 2008). Cette catégorie<br />
de vio<strong>le</strong>nces physiques hors vol comprend notamment <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces intra familia<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces contre <strong>le</strong>s<br />
personnes exerçant <strong>le</strong>ur profession dont <strong>le</strong>s dépositaires de l’autorité et toutes <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces ayant <strong>le</strong>ur origine<br />
dans un conflit de la vie quotidienne (altercations entre automobilistes, bagarres du samedi soir ou autres).<br />
(9) Il stipu<strong>le</strong> entre autres que « La responsabilité du payeur n’est pas engagée si l’opération de paiement non autorisée<br />
a été effectuée en détournant, à l’insu du payeur, l’instrument de paiement ou <strong>le</strong>s données qui lui sont liées. El<strong>le</strong><br />
n’est pas engagée non plus en cas de contrefaçon de l’instrument de paiement si, au moment de l’opération de<br />
paiement non autorisée, <strong>le</strong> payeur était en possession de son instrument ».<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
7
Cette forte baisse résultait de cel<strong>le</strong>s des faits constatés des deux index d’infractions dont<br />
la col<strong>le</strong>cte ne s’est plus effectuée comme précédemment à partir du dernier trimestre<br />
2009 : <strong>le</strong>s escroqueries et abus de confiance enregistrés, - 11,1 % sur 12 mois en août 2010<br />
(soit 24 801 faits constatés) et <strong>le</strong>s falsifications et usages de carte de crédit enregistrés,<br />
- 14,1 % (soit - 7 452 faits constatés).<br />
L’Observatoire national de la délinquance et des réponses péna<strong>le</strong>s a été informé de façon officieuse<br />
de cette rupture des pratiques de saisie des faits d’escroqueries à la carte bancaire début 2010 et,<br />
au regard des statistiques dont il disposait, il a considéré qu’el<strong>le</strong> était vraisemblab<strong>le</strong>ment en cours.<br />
Il l’a évoqué dans son bul<strong>le</strong>tin mensuel de février 2010.<br />
Cela a entraîné une réaction de la direction des affaires criminel<strong>le</strong>s et des grâces (DACG) du<br />
ministère de la Justice qui est représentée au sein du conseil d’orientation de l’ONDRP. El<strong>le</strong> a<br />
transmis aux procureurs généraux près <strong>le</strong>s cours d’appel une note datée de 17 février 2010 ayant<br />
pour objet <strong>le</strong> « dépôt de plainte en matière d’escroquerie par utilisation fraudu<strong>le</strong>use d’une carte<br />
bancaire ».<br />
Il s’agissait alors de contester <strong>le</strong> principe d’absence de plainte des personnes dont <strong>le</strong> compte a été<br />
débité fraudu<strong>le</strong>usement, « Cette pratique ne recueil<strong>le</strong> pas l’approbation de la DACG », avec <strong>le</strong>s<br />
arguments suivants : « la prise en charge par la banque du seul préjudice financier ne prive pas<br />
<strong>le</strong> titulaire de la carte bancaire de sa qualité de victime » et « l’appréciation de la recevabilité des<br />
plaintes relève de la compétence exclusive de l’autorité judiciaire ».<br />
Cette note n’a pas eu d’effets immédiats comme on peut <strong>le</strong> voir à travers <strong>le</strong>s taux de variation d’août<br />
2010 présentés ci-dessus. Cependant, un an après la date supposée de la rupture de pratiques de<br />
saisie, la forte baisse s’est interrompue et, dès novembre 2010, <strong>le</strong>s statistiques mensuel<strong>le</strong>s étaient<br />
à l’inverse en forte hausse. Ce mouvement a continué jusqu’en juil<strong>le</strong>t 2011 comme on peut <strong>le</strong><br />
constater à travers <strong>le</strong>s taux de variations sur 12 mois glissants.<br />
En juil<strong>le</strong>t 2011, <strong>le</strong>s faits constatés d’escroqueries et abus de confiance s’élèvent de 10,5 %<br />
sur 12 mois (soit 21 119 faits constatés) et ceux de falsifications et usages de carte de crédit<br />
sont en hausse de 14,3 % (soit + 6 581 faits constatés).<br />
L’Observatoire n’était cependant pas en mesure de savoir quel<strong>le</strong> était la cause exacte du<br />
retournement de tendance, même s’il a supposé que c’était <strong>le</strong> résultat d’un retour aux pratiques de<br />
saisie antérieures.<br />
La note du 2 août 2011 de la DACG exprime un changement de doctrine dont <strong>le</strong>s effets statistiques<br />
ont été immédiats.<br />
En août 2011, 14 633 escroqueries et abus de confiance ont été enregistrés, soit 12,9 %<br />
de moins par rapport à août 2010 (soit - 2 175 faits constatés entre août 2010 et août 2011,<br />
comparaison sur un mois et non sur 12 mois glissants). Les faits de falsifications et usages de<br />
carte de crédit sont en baisse de 6,9 % d’un mois d’août à l’autre (soit - 256 faits constatés).<br />
La règ<strong>le</strong> devant s’appliquer à l’échel<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong> en matière d’enregistrement des plaintes pour<br />
escroqueries à la carte bancaire est désormais claire et devrait entraîner, à nouveau, une rupture<br />
de la continuité statistique.<br />
La DACG a joint à sa note du 2 août 2011 un imprimé à remettre aux personnes se déplaçant à la<br />
police et à la gendarmerie afin qu’el<strong>le</strong> l’utilise auprès de <strong>le</strong>ur banque pour obtenir <strong>le</strong> remboursement du<br />
préjudice matériel, sans avoir, préalab<strong>le</strong>ment, à déposer plainte. Il est écrit dans la note qu’il sera proposé<br />
au titulaire de la carte « de solliciter <strong>le</strong> remboursement auprès de la banque avant de déposer<br />
plainte. Il lui sera éga<strong>le</strong>ment rappelé que la loi ne subordonne pas ce remboursement au dépôt<br />
de plainte […] ».<br />
Il n’est pas nécessaire de citer un nouveau document pour tenter de rechercher <strong>le</strong>s motivations<br />
possib<strong>le</strong>s de ce changement de doctrine puisque la note du 17 février 2010 de la même DACG<br />
expliquait déjà que « Les perspectives d’élucidation de ce type de faits, dont la faib<strong>le</strong>sse est souvent<br />
avancée en justification d’une tel<strong>le</strong> pratique, ne sauraient justifier de tel<strong>le</strong>s atteintes aux principes<br />
rappelés ci-avant. »<br />
Pour l’ONDRP, la réponse trouvée fin 2009 à la forte augmentation des faits constatés<br />
d’escroqueries à la carte bancaire était déjà singulière. Puisque la plainte n’était pas nécessaire pour<br />
<strong>le</strong> remboursement par la banque, el<strong>le</strong> n’a plus été enregistrée quand bien même, comme <strong>le</strong> dit la<br />
note du 17 février de la DACG « <strong>le</strong> titulaire de la carte bancaire utilisée fraudu<strong>le</strong>usement […] reste<br />
donc fondé, <strong>le</strong> cas échéant, à se prévaloir d’un préjudice matériel ou moral distinct, qui n’est pas<br />
indemnisé par la banque, et au titre duquel il conserve juridiquement un intérêt à agir en qualité<br />
de victime. »<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
8
Alors qu’un retour à une pratique plus conforme à ces principes était en cours depuis bientôt un<br />
an, la circulaire du 2 août 2011 conduira inévitab<strong>le</strong>ment à une très forte diminution des plaintes<br />
enregistrées pour ce type d’infraction. Pour l’Observatoire, d’un point de vue statistique, c’est une<br />
démarche qui devrait donc avoir un fort impact dans <strong>le</strong>s mois à venir et empêcher <strong>le</strong>s analyses sur<br />
cet indicateur.<br />
À propos des autres infractions de type « escroqueries et infractions économiques et<br />
financières », <strong>le</strong>s faits constatés de falsifications et usages de chèques volés sont en baisse de<br />
3,1 % sur 12 mois (soit - 1 898 faits constatés) et ceux d’infractions économiques et financières<br />
augmentent de 8,2 % (soit + 1 961 faits constatés).<br />
Graphique 1b. Les variations sur 12 mois glissants des faits constatés d’atteintes aux biens, d’atteintes volontaires<br />
à l’intégrité infractions physique, économiques et <strong>le</strong>s et financières escroqueries d’août et infractions 2010 à août économiques 2011 et financières d’août 2010 à août 2011.<br />
Graphique 1 b : Les variations sur 12 mois glissants des faits constatés d’atteintes aux biens, d’atteintes volontaires à l’intégrité phys<br />
En %<br />
+ 8,0<br />
+ 6,0<br />
+ 4,0<br />
+ 2,0<br />
0,0<br />
- 2,0<br />
- 4,0<br />
- 6,0<br />
- 8,0<br />
- 10,0<br />
août-10 sept-10 oct-10 nov-10 déc-10 janv-11 févr-11 mars-11 avr-11 mai-11 juin-11 juil-11 août-11<br />
Atteintes aux biens<br />
Escroqueries et infractions économiques et financières<br />
Atteintes volontaires à l'intégrité physique<br />
Source : état 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’état 4001 annuel, ONDRP<br />
Source : État 4001 men<br />
Note de <strong>le</strong>cture : Depuis la fin de l’année 2009, d’après <strong>le</strong>s informations dont dispose l’ONDRP, la façon d’enregistrer <strong>le</strong>s escroqueries et <strong>le</strong>s falsification<br />
connu ce qu’on peut qualifier de « rupture statistique » (voir texte de commentaires sur <strong>le</strong>s faits constatés ci-dessus). La courbe relative au 3 e indicateur<br />
d’escroqueries et infractions économiques et financières, composés pour plus des 2/3 d’escroqueries et de falsifications et usages de cartes bancaire<br />
souligner que la comparaison dans <strong>le</strong> temps du taux de variation sur 12 mois glissants est perturbée. L’ONDRP a signalé cette rupture statistique pour la pr<br />
février 2010 11 .<br />
Note de <strong>le</strong>cture : Depuis la fin de l’année 2009, d’après <strong>le</strong>s informations dont dispose l’ONDRP, la façon d’enregistrer <strong>le</strong>s<br />
escroqueries et <strong>le</strong>s falsifications et usages de carte de crédit a connu ce qu’on peut qualifier de « rupture statistique » (voir<br />
texte de commentaires sur <strong>le</strong>s faits constatés ci-dessus). La courbe relative au 3e indicateur de l’ONDRP, <strong>le</strong>s faits constatés<br />
d’escroqueries et infractions économiques et financières, composés pour plus des 2/3 d’escroqueries et de falsifications et<br />
usages de cartes bancaires, apparaît en pointillé afin de souligner que la comparaison dans <strong>le</strong> temps du taux de variation<br />
sur 12 mois glissants est perturbée. L’ONDRP a signalé cette rupture statistique pour la première fois dans son bul<strong>le</strong>tin de<br />
février 2010 11 .<br />
(11) Voir http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/archives/bm-fevrier-2010.pdf (page 5).<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
9
LES ÉVOLUTIONS MENSUELLES<br />
DES ATTEINTES AUX BIENS<br />
DES ATTEINTES VOLONTAIRES À L’INTÉGRITÉ PHYSIQUE<br />
ET DES ESCROQUERIES ET INFRACTIONS<br />
ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011 15
LES éVOLUTIONS MENSUELLES<br />
LES EVOLUTIONS MENSUELLES DES FAITS D’ATTEINTES AUX BIENS<br />
DES ATTEINTES AUX BIENS<br />
Graphique 2.a. Les faits constatés d’atteintes aux biens sur 12 mois glissants d’août 2005 à août 2011.<br />
Graphique 2.a : Les faits constatés d’atteintes aux biens sur 12 mois glissants d’août 2005 à août 2011<br />
LES EVOLUTIONS MENSUELLES DES FAITS D’ATTEINTES AUX BIENS<br />
2 750 000<br />
2 500 000<br />
Graphique 2.a : Les faits constatés d’atteintes aux biens sur 12 mois glissants d’août 2005 à août 2011<br />
2 250 000<br />
2 750 000<br />
2 000 000<br />
2 500 000<br />
1 750 000<br />
2 250 000<br />
1 500 000<br />
2 000 000<br />
1 250 000<br />
1 750 000<br />
1 000 000<br />
1 500 000<br />
750 000<br />
1 250 000<br />
500 000<br />
1 000 000<br />
250 000<br />
750 000<br />
0<br />
août-<br />
500 000 05<br />
déc-<br />
05<br />
avr-<br />
06<br />
août-<br />
06<br />
déc-<br />
06<br />
avr-<br />
07<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP.<br />
août-<br />
07<br />
déc-<br />
07<br />
avr-<br />
08<br />
août-<br />
08<br />
Note 250 de 000 <strong>le</strong>cture : L’échel<strong>le</strong> des graphiques 2.a, 3.a et 4.a diffère selon <strong>le</strong> total de faits constatés sur 12 mois de l’indicateur correspondant.<br />
Graphique 2.b : Les variations du nombre de faits constatés d’atteintes aux biens sur 12 mois glissants d’août 2005 à août 2011<br />
+ 1,0 - 2,0<br />
0,0 - 3,0<br />
déc-<br />
08<br />
avr-<br />
09<br />
août-<br />
09<br />
déc-<br />
09<br />
avr-<br />
10<br />
août-<br />
10<br />
déc-<br />
10<br />
avr-<br />
11<br />
août-<br />
11<br />
État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel<br />
Note de <strong>le</strong>cture : L’échel<strong>le</strong> des graphiques 2.a, 3.a et 4.a diffère selon <strong>le</strong> total de faits constatés sur 12 mois de l’indicateur<br />
correspondant.<br />
+ 1,0 0<br />
En % août- déc- avr- août- déc- avr- août- déc- avr- août- déc- avr- août- déc- avr- août- déc- avr- août-<br />
0,0 05 05 06 06 06 07 07 07 08 08 08 09 09 09 10 10 10 11 11<br />
So<br />
Graphique 2.b. Les variations du nombre de faits constatés d’atteintes aux biens sur 12<br />
État 4001<br />
mois<br />
mensuel,<br />
glissants<br />
DCPJ ; Révision<br />
d’août<br />
à partir de l’État 4001 annuel, O<br />
Note - de 1,0<strong>le</strong>cture : L’échel<strong>le</strong> des graphiques 2.a, 3.a et 4.a diffère selon <strong>le</strong> total de faits constatés sur 12 mois de l’indicateur correspondant.<br />
2005 à août 2011.<br />
Graphique 2.b : Les variations du nombre de faits constatés d’atteintes aux biens sur 12 mois glissants d’août 2005 à août 2011<br />
En %<br />
- 1,0<br />
- 4,0<br />
- 2,0<br />
- 5,0<br />
- 6,0<br />
- 3,0<br />
- 7,0<br />
- 4,0<br />
- 8,0<br />
- 5,0<br />
- 9,0<br />
- 6,0 août-<br />
05<br />
déc-<br />
05<br />
avr-<br />
06<br />
août-<br />
06<br />
déc-<br />
06<br />
avr-<br />
07<br />
août-<br />
07<br />
déc-<br />
07<br />
avr-<br />
08<br />
août-<br />
08<br />
déc-<br />
08<br />
avr-<br />
09<br />
août-<br />
09<br />
déc-<br />
09<br />
avr-<br />
10<br />
août-<br />
10<br />
déc-<br />
10<br />
avr-<br />
11<br />
août-<br />
11<br />
- 7,0<br />
État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel<br />
- 8,0<br />
- 9,0<br />
août-<br />
05<br />
déc-<br />
05<br />
avr-<br />
06<br />
août-<br />
06<br />
déc-<br />
06<br />
avr-<br />
07<br />
août-<br />
07<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP.<br />
déc-<br />
07<br />
avr-<br />
08<br />
août-<br />
08<br />
déc-<br />
08<br />
avr-<br />
09<br />
août-<br />
09<br />
déc-<br />
09<br />
avr-<br />
10<br />
août-<br />
10<br />
déc-<br />
10<br />
avr-<br />
11<br />
août-<br />
11<br />
So<br />
État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, O<br />
2.<br />
Tab<strong>le</strong>au 2. Les faits constatés d’atteintes aux biens en août 2011 sur 12 mois glissants.<br />
Les faits constatés d’atteintes aux biens en août 2011 sur 12 mois glissants<br />
Faits constatés<br />
entre septembre 2009<br />
et août 2010<br />
Faits constatés<br />
entre septembre 2010<br />
et août 2011<br />
Variations<br />
(en %)<br />
Atteintes aux biens 2 172 219 2 163 828 - 0,4<br />
Vols 1 789 761 1 810 178 + 1,1<br />
Vols sans vio<strong>le</strong>nce 1 673 403 1 687 332 + 0,8<br />
Dont<br />
Vols liés aux véhicu<strong>le</strong>s à moteur 601 940 565 847 - 6,0<br />
Cambriolages 307 349 327 735 + 6,6<br />
Vols simp<strong>le</strong>s contre particuliers<br />
(hors vols liés aux véhicu<strong>le</strong>s à moteur)<br />
586 852 609 671 + 3,9<br />
Vols avec vio<strong>le</strong>nces 116 357 122 847 + 5,6<br />
Destructions, dégradations 382 458 353 649 - 7,5<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ<br />
LES EVOLUTIONS MENSUELLES DES FAITS D’ATTEINTES VOLONTAIRES A L’INTEGRITE PHYSIQUE<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel<br />
Graphique 3.a : Les faits constatés d’atteintes volontaires à l’intégrité physique sur 12 mois glissants d’août 2005 à août 2011<br />
450 000<br />
© ONDRP – Criminalité 400 000et délinquance – Septembre 2011 16<br />
350 000
Vols 1 789 761 1 810 178 + 1,1<br />
Vols sans vio<strong>le</strong>nce 1 673 403 1 687 332 + 0,8<br />
Dont<br />
Vols liés aux véhicu<strong>le</strong>s à moteur 601 940 565 847 - 6,0<br />
Cambriolages 307 349 327 735 + 6,6<br />
Vols simp<strong>le</strong>s contre particuliers<br />
(hors vols liés aux véhicu<strong>le</strong>s à moteur)<br />
586 852 609 671 + 3,9<br />
LES éVOLUTIONS MENSUELLES DES ATTEINTES<br />
Vols avec vio<strong>le</strong>nces 116 357 122 847 + 5,6<br />
VOLONTAIRES À L’INTéGRITé PHYSIQUE<br />
Destructions, dégradations 382 458 353 649 - 7,5<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’Éta<br />
Graphique LES EVOLUTIONS 3.a. Les MENSUELLES faits constatés DES FAITS d’atteintes D’ATTEINTES volontaires VOLONTAIRES à l’intégrité A L’INTEGRITE physique sur PHYSIQUE 12 mois glissants d’août<br />
2005 à août 2011.<br />
Graphique 3.a : Les faits constatés d’atteintes volontaires à l’intégrité physique sur 12 mois glissants d’août 2005 à août 2011<br />
450 000<br />
400 000<br />
350 000<br />
300 000<br />
250 000<br />
200 000<br />
150 000<br />
100 000<br />
50 000<br />
0<br />
août-<br />
05<br />
déc-<br />
05<br />
avr-<br />
06<br />
août-<br />
06<br />
déc-<br />
06<br />
avr-<br />
07<br />
août-<br />
07<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP.<br />
déc-<br />
07<br />
avr-<br />
08<br />
Note de <strong>le</strong>cture : L’échel<strong>le</strong> des graphiques 2.a, 3.a et 4.a diffère selon <strong>le</strong> total de faits constatés sur 12 mois de l’indicateur correspondant.<br />
août-<br />
08<br />
déc-<br />
08<br />
Note de <strong>le</strong>cture : L’échel<strong>le</strong> des graphiques 2.a, 3.a et 4.a diffère selon <strong>le</strong> total de faits constatés sur 12 mois de l’indicateur<br />
correspondant.<br />
avr-<br />
09<br />
août-<br />
09<br />
déc-<br />
09<br />
avr-<br />
10<br />
août-<br />
10<br />
déc-<br />
10<br />
avr-<br />
11<br />
août-<br />
11<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision<br />
Graphique 3.b. Les variations du nombre de faits constatés d’atteintes volontaires à l’intégrité physique sur<br />
12 mois glissants d’août 2005 à août 2011.<br />
Graphique 3.b : Les variations du nombre de faits constatés d’atteintes volontaires à l’intégrité physique sur 12 mois glissants d’août 2005<br />
+ 9,0<br />
Graphique En % 3.b : Les variations du nombre de faits constatés d’atteintes volontaires à l’intégrité physique sur 12 mois glissants d’août 2005 à août 2011<br />
+ 9,0 + 8,0<br />
En %<br />
+ 8,0 + 7,0<br />
+ 7,0<br />
+ 6,0<br />
+ 6,0<br />
+ 5,0<br />
+ 5,0<br />
+ 4,0<br />
+ 4,0<br />
+ 3,0<br />
+ 3,0<br />
+ 2,0<br />
+ 2,0<br />
+ 1,0<br />
+ 1,0<br />
0,0 0,0<br />
- 1,0 - 1,0<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP.<br />
- 2,0<br />
- 2,0<br />
août- déc- avr- août- déc- avraoût-<br />
déc- avr- août- déc-<br />
05 05 06 06 06 07<br />
05 05 06 06 06<br />
août- déc- avr- août- déc- avr- août- décavr-<br />
août- déc- avr- août- déc- avr-<br />
07 07 08 08 08 09 09 09<br />
07 07 07 08 08 08 09<br />
avraoût-<br />
10<br />
09<br />
aoûtdéc-<br />
10<br />
09<br />
déc- avr- aoûtavr-<br />
août- déc- avr- août-<br />
10 11 11<br />
10 10 10Source 11: État 4001 11 mensuel, DCPJ ; Révisio<br />
Source l’État : État 4001 4001 an<br />
Tab<strong>le</strong>au 3.<br />
Les faits constatés d’atteintes volontaires à l’intégrité physique en août 2011 sur 12 mois glissants<br />
Tab<strong>le</strong>au 3.<br />
Les faits constatés d’atteintes volontaires à Faits l’intégrité constatés physique en Faits août constatés 2011 sur 12 mois glissants<br />
Variations<br />
entre septembre 2009 entre septembre 2010<br />
(en %)<br />
et août Faits 2010 constatés et août 2011 Faits constatés<br />
entre septembre 2009 entre septembre 2010<br />
Atteintes volontaires à l'intégrité physique et 459 août 601 2010<br />
468 et août 891 2011 + 2,0<br />
Tab<strong>le</strong>au 3. Les faits constatés d’atteintes volontaires à l’intégrité physique en août 2011 sur 12 mois glissants.<br />
Variations<br />
(en %)<br />
Vio<strong>le</strong>nces Atteintes physiques volontaires crapu<strong>le</strong>uses à l'intégrité physique 116 502 459 601 122 998 468 891 + 5,6<br />
+ 2,0<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 an<br />
Vio<strong>le</strong>nces<br />
Vio<strong>le</strong>nces<br />
physiques<br />
physiques<br />
non crapu<strong>le</strong>uses 239 144<br />
116 502<br />
241 476<br />
122 998<br />
+ 1,0<br />
+ 5,6<br />
Vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s<br />
Vio<strong>le</strong>nces physiques non crapu<strong>le</strong>uses<br />
23 091<br />
239 144<br />
23 360 + 1,2<br />
241 476 + 1,0<br />
Menaces ou chantages 80 864 81 057 + 0,2<br />
Vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s 23 091 23 360 + 1,2<br />
Menaces ou chantages 80 864 81 057 + 0,2<br />
LES EVOLUTIONS MENSUELLES DES FAITS D’ESCROQUERIES ET INFRACTIONS ECONOMIQUES ET FINANCIERES Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP.<br />
Graphique 4.a : Les faits constatés d’escroqueries et infractions économiques et financières sur 12 mois glissants d’août 2005 à août 2011*<br />
400 000<br />
LES EVOLUTIONS MENSUELLES DES FAITS D’ESCROQUERIES ET INFRACTIONS ECONOMIQUES ET FINANCIERES<br />
Graphique 4.a : Les faits constatés d’escroqueries et infractions économiques et financières sur 12 mois glissants d’août 2005 à août 2011*<br />
© ONDRP – Criminalité 350 et délinquance 000 – Septembre 2011 17<br />
400 000
Tab<strong>le</strong>au 3.<br />
Les faits constatés d’atteintes volontaires à l’intégrité physique en août 2011 sur 12 mois glissants<br />
Faits constatés<br />
entre septembre 2009<br />
et août 2010<br />
Faits constatés<br />
entre septembre 2010<br />
et août 2011<br />
Variations<br />
(en %)<br />
Atteintes volontaires à l'intégrité physique 459 601 468 891 + 2,0<br />
LES éVOLUTIONS MENSUELLES<br />
Vio<strong>le</strong>nces physiques crapu<strong>le</strong>uses 116 502 122 998 + 5,6<br />
Vio<strong>le</strong>nces physiques non crapu<strong>le</strong>uses 239 144 241 476 + 1,0<br />
DES ESCROQUERIES ET INFRACTIONS<br />
Vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s 23 091 23 360 + 1,2<br />
Menaces ou chantages 80 864 81 057 + 0,2<br />
éCONOMIQUES ET FINANCIèRES<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP<br />
LES Graphique EVOLUTIONS MENSUELLES 4.a. Les faits DES FAITS constatés D’ESCROQUERIES d’escroqueries ET INFRACTIONS et infractions ECONOMIQUES économiques ET FINANCIERES et financières sur 12 mois<br />
Graphique glissants 4.a d’août : Les faits 2005 constatés à août d’escroqueries 2011*. et infractions économiques et financières sur 12 mois glissants d’août 2005 à août 2011*<br />
400 000<br />
350 000<br />
300 000<br />
250 000<br />
200 000<br />
150 000<br />
100 000<br />
50 000<br />
0<br />
août-<br />
05<br />
déc-<br />
05<br />
avr-<br />
06<br />
août-<br />
06<br />
déc-<br />
06<br />
avr-<br />
07<br />
août-<br />
07<br />
déc-<br />
07<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP.<br />
Note de <strong>le</strong>cture : L’échel<strong>le</strong> des graphiques 2.a, 3.a et 4.a diffère selon <strong>le</strong> total de faits constatés sur 12 mois de l’indicateur correspondant.<br />
avr-<br />
08<br />
août-<br />
08<br />
déc-<br />
08<br />
avr-<br />
09<br />
août-<br />
09<br />
déc-<br />
09<br />
avr-<br />
10<br />
août-<br />
10<br />
déc-<br />
10<br />
avr-<br />
11<br />
août-<br />
11<br />
(*) Une fluctuation des règ<strong>le</strong>s<br />
de saisie des faits constatés<br />
d’escroqueries et infractions<br />
économiques et financières,<br />
qui concerne <strong>le</strong>s escroqueries<br />
et <strong>le</strong>s usages fraudu<strong>le</strong>ux<br />
de cartes bancaires sans<br />
dépossession matériel<strong>le</strong> a,<br />
selon l’ONDRP, un impact<br />
majeur sur <strong>le</strong> nombre de faits<br />
constatés depuis près de 2<br />
ans (voir note de <strong>le</strong>cture du<br />
graphique 1 b).<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de<br />
l’État 4001 annuel, ONDRP<br />
* Une fluctuation des règ<strong>le</strong>s de saisie des faits constatés d’escroqueries et infractions économiques et financières, qui concerne <strong>le</strong>s escroqueries et <strong>le</strong>s usages fraudu<strong>le</strong>ux de cartes bancaires sans dépossession<br />
matériel<strong>le</strong> a, selon l’ONDRP, un impact majeur sur <strong>le</strong> nombre de faits constatés depuis près de 2 ans (voir note de <strong>le</strong>cture du graphique 1 b).<br />
Note de <strong>le</strong>cture : L’échel<strong>le</strong> des graphiques 2.a, 3.a et 4.a diffère selon <strong>le</strong> total de faits constatés sur 12 mois de l’indicateur<br />
correspondant.<br />
Graphique 4.b. Les variations du nombre d’escroqueries et infractions économiques et financières sur 12 mois<br />
glissants d’août 2005 à août 2011*.<br />
Graphique Graphique 4.b : Les 4.b variations : Les variations du nombre du d’escroqueries nombre d’escroqueries et infractions et économiques infractions économiques et financières et sur financières 12 mois glissants sur 12 d’août mois glissants 2005 à août d’août 2011* 2005 à août 2011*<br />
10<br />
En %<br />
10,0<br />
En %<br />
10,0<br />
8,0<br />
6,0<br />
8,0<br />
6,0<br />
4,0<br />
2,0<br />
0,0<br />
-2,0<br />
-4,0<br />
-6,0<br />
-8,0<br />
4,0<br />
2,0<br />
0,0<br />
-2,0<br />
-4,0<br />
-6,0<br />
-10,0 -8,0<br />
août- déc- avr- août- déc- avr- août- déc- avr- août- déc- avr- août- déc- avr- août- déc- avr- août-<br />
05 05 06 06 06 07 07 07 08 08 08 09 09 09 10 10 10 11 11<br />
-10,0<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de<br />
Source : État août-4001 déc- mensuel, avr- août- DCPJ déc-; Révision avr- août- à partir déc- de avr-l’État août-4001 déc- annuel, avr- août- ONDRP. déc- avr- août- déc- avr- aoûtl’État<br />
4001 annuel, ONDRP<br />
* Une fluctuation des faits et qui <strong>le</strong>s de cartes bancaires sans dépossession<br />
règ<strong>le</strong>s 05 de 05saisie des 06 06 constatés 06 d’escroqueries 07 07et infractions 07 économiques 08 08 financières, 08 09 concerne 09 09<strong>le</strong>s escroqueries 10 10et 10 usages fraudu<strong>le</strong>ux 11 11<br />
matériel<strong>le</strong> a, selon l’ONDRP, un impact majeur sur <strong>le</strong> nombre de faits constatés depuis près de 2 ans (voir note de <strong>le</strong>cture du graphique 1 b).<br />
Faits constatés<br />
Faits constatés<br />
entre septembre 2009 entre septembre 2010 Variation<br />
Tab<strong>le</strong>au 4.<br />
(en %)<br />
et août 2010<br />
et août 2011<br />
Les escroqueries et infractions économiques et financières constatées en août 2011 sur 12 mois glissants<br />
Escroqueries et infractions économiques et<br />
Faits 348 251 constatés<br />
376 Faits 439 constatés + 8,1<br />
financières<br />
entre septembre 2009 entre septembre 2010<br />
et août 2010<br />
et août 2011<br />
Escroqueries et infractions assimilées 324 382 350 610 + 8,1<br />
dont Escroqueries et infractions économiques et<br />
348 251 376 439 + 8,1<br />
financières<br />
Escroqueries et abus de confiance* 198 633 220 072 + 10,8<br />
Falsifications Escroqueries et usages et de infractions chèques volés assimilées 60 942 324 382 59 044 350 - 3,1 610 + 8,1<br />
Falsifications dont et usages de cartes de crédit* 45 327 52 250 + 15,3<br />
Infractions<br />
Escroqueries<br />
économiques<br />
et abus<br />
et<br />
de<br />
financières<br />
confiance*<br />
23 869<br />
198 633<br />
25 829<br />
220<br />
+ 8,2<br />
072 + 10,8<br />
Falsifications et usages de chèques volés 60 942 Source 59 : État 044001 mensuel, - DCPJ 3,1 ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP<br />
LES FAITS * Une fluctuation CONSTATES des règ<strong>le</strong>s ENREGISTRES de saisie des faits EN constatés AOUT d’escroqueries 2011 et infractions économiques et financières, qui concerne <strong>le</strong>s escroqueries et <strong>le</strong>s usages fraudu<strong>le</strong>ux de cartes bancaires sa<br />
matériel<strong>le</strong> a, selon l’ONDRP, un impact majeur sur <strong>le</strong> nombre de faits constatés depuis près de 2 ans (voir note de <strong>le</strong>cture du graphique 1 b).<br />
Cumul 12<br />
Cumul 2011<br />
Août<br />
derniers mois<br />
(Janvier à<br />
2011<br />
(Septembre 2009<br />
Août 2011)<br />
TABLEAUX COMPLEMENTAIRES DE L’ETAT 4001<br />
à Août 2010)<br />
Atteintes aux biens 180 654 1 441 204 2 163 828<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011 18<br />
Dont LES vols FAITS avec vio<strong>le</strong>nces CONSTATES 12 ENREGISTRES EN 8 AOUT 653 2011 80 725 122 847<br />
Atteintes volontaires à l’intégrité physique 34 737 311 425 468 891 Cumul 12<br />
Cumul 2011<br />
Escroqueries et infractions économiques et<br />
Août<br />
derniers mois<br />
(*) Une fluctuation des règ<strong>le</strong>s<br />
de saisie des faits constatés<br />
d’escroqueries et infractions<br />
économiques et financières,<br />
qui concerne <strong>le</strong>s escroqueries<br />
et <strong>le</strong>s usages fraudu<strong>le</strong>ux<br />
de cartes bancaires sans<br />
dépossession matériel<strong>le</strong> a,<br />
selon l’ONDRP, un impact<br />
majeur sur <strong>le</strong> nombre de faits<br />
constatés depuis près de 2<br />
ans (voir note de <strong>le</strong>cture du<br />
graphique 1 b).<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Rév<br />
l’État 4001<br />
Tab<strong>le</strong>au 4.<br />
Les escroqueries * Une fluctuation et infractions des règ<strong>le</strong>s économiques de saisie des faits et financières constatés d’escroqueries constatées et en infractions août 2011 économiques sur 12 mois et financières, glissants qui concerne <strong>le</strong>s escroqueries et <strong>le</strong>s usages fraudu<strong>le</strong>ux de cartes bancaires sa<br />
matériel<strong>le</strong> a, selon l’ONDRP, un impact majeur sur <strong>le</strong> nombre de faits constatés depuis près de 2 ans (voir note de <strong>le</strong>cture du graphique 1 b).<br />
Tab<strong>le</strong>au 4. Les escroqueries et infractions économiques et financières constatées en août 2011 sur 12 mois glissants.<br />
Variation<br />
(en %)<br />
(*) Une fluctuation des règ<strong>le</strong>s<br />
de saisie des faits constatés<br />
d’escroqueries et infractions<br />
économiques et financières,<br />
qui concerne <strong>le</strong>s escroqueries<br />
et <strong>le</strong>s usages fraudu<strong>le</strong>ux<br />
de cartes bancaires sans<br />
dépossession matériel<strong>le</strong> a,<br />
selon l’ONDRP, un impact<br />
majeur sur <strong>le</strong> nombre de faits<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001<br />
* Une fluctuation des règ<strong>le</strong>s de saisie des faits constatés d’escroqueries et infractions économiques et financières, qui concerne <strong>le</strong>s escroqueries et <strong>le</strong>s usages fraudu<strong>le</strong>ux constatés de cartes bancaires depuis sans près dépossession de 2<br />
matériel<strong>le</strong> Falsifications a, selon l’ONDRP, et un usages impact de majeur cartes sur de <strong>le</strong> nombre crédit* de (voir 45 327 note 152 b). 250 + 15,3<br />
ans (voir note de <strong>le</strong>cture du<br />
faits constatés depuis près de 2 ans de <strong>le</strong>cture du graphique<br />
Infractions économiques et financières 23 869 25 829 + 8,2 graphique 1 b).<br />
TABLEAUX COMPLEMENTAIRES DE L’ETAT 4001<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, OND.
PRéSENTATION DES DONNéES STATISTIQUES<br />
COLLECTéES PAR LA POLICE ET LA GENDARMERIE<br />
FAISANT L’OBJET D’UNE REMONTéE NATIONALE<br />
DEPUIS LE 1 er JANVIER 2009<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
19
Avertissement : L’observatoire national de la délinquance et des réponses péna<strong>le</strong>s (ONDRP) a décidé, depuis un plus<br />
d’un an, de diffuser dans son bul<strong>le</strong>tin mensuel des données statistiques sur <strong>le</strong>s infractions à la sécurité routière constatées<br />
par la police et la gendarmerie et sur des indicateurs conçus par la sous-direction de l’information généra<strong>le</strong> (SDIG) de la<br />
direction centra<strong>le</strong> de la sécurité publique (DCSP) relatifs aux affrontements entre bandes et aux actes de discrimination.<br />
Ces données sont col<strong>le</strong>ctées depuis janvier 2009. Sous réserve que <strong>le</strong>ur processus de col<strong>le</strong>cte et la méthodologie qui l’accompagne,<br />
qui est présentée en détail ci-après, <strong>le</strong> permettent, el<strong>le</strong>s sont susceptib<strong>le</strong>s à terme de constituer des indicateurs<br />
pour <strong>le</strong>s formes de délinquance auxquel<strong>le</strong>s el<strong>le</strong>s se rapportent.<br />
En l’état, ces données sont diffici<strong>le</strong>ment interprétab<strong>le</strong>s comme on peut <strong>le</strong> voir dans <strong>le</strong>s commentaires des variations<br />
annuel<strong>le</strong>s entre 2009 et 2010 qui sont proposés à titre de rappel. En matière d’infraction à la sécurité routière, <strong>le</strong>s<br />
demandes de données de contexte sur <strong>le</strong>s contrô<strong>le</strong>s n’ont pour l’instant pas abouti à la transmission par la police et la<br />
gendarmerie de ces données nécessaires à l’analyse des statistiques d’activité de constatation. L’ONDRP espère pouvoir<br />
en disposer et <strong>le</strong>s exploiter dans <strong>le</strong>s mois à venir.<br />
Présentation généra<strong>le</strong><br />
La source statistique la plus adaptée à l’analyse des phénomènes de délinquance enregistrée par<br />
la police ou la gendarmerie serait une base de données anonyme ayant une vocation uniquement<br />
d’études statistiques mais comportant des informations qualitatives détaillées sur chaque<br />
procédure, chaque infraction constatée. La France ne s’est pas encore dotée d’une tel<strong>le</strong> source dont,<br />
par exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong> Canada dispose depuis 1988 12 .<br />
Au rythme de déploiement des programmes informatiques en cours, 2012 pourrait être la première<br />
année pour laquel<strong>le</strong> chaque fait constaté par la police et la gendarmerie serait accompagné<br />
d’informations détaillées sur sa nature (infractions, mode opératoires), son dérou<strong>le</strong>ment (date, lieu),<br />
et ses protagonistes (profil de la victime et/ou du mis en cause et éventuel<strong>le</strong>ment lien entre eux).<br />
En attendant, face à la demande de données complémentaires sur <strong>le</strong>s faits constatés, <strong>le</strong>s services<br />
de police et <strong>le</strong>s unités de gendarmerie ont mis en place des dispositifs permettant de répondre<br />
à certaines d’entre el<strong>le</strong>s. Ainsi pour la première fois en mai 2010, l’ONDRP a reçu de la direction<br />
centra<strong>le</strong> de la police judiciaire (DCPJ), en plus des statistiques mensuel<strong>le</strong>s de l’état 4001 (voir<br />
partie principa<strong>le</strong> du présent bul<strong>le</strong>tin), des données sur certaines infractions à la sécurité routière, sur <strong>le</strong>s<br />
vio<strong>le</strong>nces entre bandes et sur <strong>le</strong>s actes de discriminations.<br />
La période de temps couverte par ces données comprend deux années p<strong>le</strong>ines, 2009 et 2010.<br />
Cela permet de diffuser des taux de variation sur un an et de <strong>le</strong>s commenter. Cependant, il faudra<br />
sans doute attendre d’avoir plus de recul avant de déterminer si ces statistiques complémentaires<br />
enregistrées peuvent former de véritab<strong>le</strong>s indicateurs, ou s’il est pertinent d’en suivre <strong>le</strong>s évolutions<br />
mensuel<strong>le</strong>s.<br />
Infractions à la sécurité routière : délits liés à la conduite en état alcoolique<br />
ou sous stupéfiant, conduite sans permis et grand excès de vitesse<br />
Les infractions à la sécurité routière sont constatées par la police ou la gendarmerie lors de<br />
patrouil<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> réseau routier, lors de contrô<strong>le</strong>s ciblés (alcool et stupéfiants, vitesse, état du véhicu<strong>le</strong><br />
et contrô<strong>le</strong> technique, ceinture et casque, carte grise et assurance, ou encore téléphone portab<strong>le</strong>) et<br />
à la suite des accidents. En dehors de ces cas, <strong>le</strong>ur mode de constatation <strong>le</strong>s rapproche donc des<br />
infractions révélées par l’action des services (une personne est nécessairement mise en cause lors<br />
de la constatation de l’infraction).<br />
Il n’est cependant pas possib<strong>le</strong> de considérer que <strong>le</strong>s délits routiers, qui sont <strong>le</strong>s infractions à<br />
la sécurité routière <strong>le</strong>s plus graves au sens pénal du terme, peuvent s’ajouter aux crimes et délits<br />
d’infractions révélées par l’action des services enregistrés grâce à l’état 4001. D’une part car ce ne<br />
sont pas exclusivement des infractions révélées par l’action des services (infractions révélées à la<br />
suite d’accidents) et d’autre part, même si on ne disposait que des infractions enregistrées dans <strong>le</strong><br />
cadre de l’action proactive des services, <strong>le</strong>ur mode de comptage diffère de celui de l’état 4001.<br />
En matière de sécurité routière, on compte toutes <strong>le</strong>s infractions constatées pour chaque mis en<br />
cause : par exemp<strong>le</strong>, un automobiliste arrêté pour excès de vitesse, peut présenter un taux d’alcool<br />
(12) Voir la présentation du programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC), l’équiva<strong>le</strong>nt de l’état 4001<br />
au Canada http://www.statcan.gc.ca/cgi-bin/imdb/p2SV_f.pl?Function=getSurvey&SDDS=3302&lang=fr&db=imdb&adm<br />
=8&dis=2<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011 20
supérieur à la norme autorisée et n’avoir plus de permis de conduire en cours de validité. La procédure<br />
qui sera établie par <strong>le</strong> policier ou <strong>le</strong> gendarme aboutira au comptage de trois infractions (excès de<br />
vitesse, conduite en état alcoolique et conduite sans permis) alors que selon la logique de l’état 4001,<br />
une infraction devrait être choisie comme étant la plus grave (en appliquant des règ<strong>le</strong>s définies à<br />
l’avance, par exemp<strong>le</strong> en se fondant sur la peine maxima<strong>le</strong> encourue selon <strong>le</strong> code pénal) puis cel<strong>le</strong>-ci<br />
devrait être comptée selon une unité variant d’une infraction à l’autre.<br />
Là où l’état 4001 permet d’obtenir des faits constatés qui selon <strong>le</strong> cas sont des procédures, des<br />
infractions, des victimes ou des plaignants, <strong>le</strong> recensement des délits routiers est plus simp<strong>le</strong> : il s’agit<br />
de compter <strong>le</strong>s infractions enregistrées une à une selon une nomenclature très détaillée appelée<br />
« NATINF » (nature d’infractions). El<strong>le</strong> a été conçue et est gérée par la direction des affaires criminel<strong>le</strong>s des<br />
grâces du ministère de la justice. El<strong>le</strong> associe un code numérique pouvant comporter de 1 à 5 chiffres à<br />
chaque artic<strong>le</strong> du code pénal, si bien qu’il existe entre toute « NATINF » et toute infraction du code pénal<br />
une relation bijective : chaque infraction définie dans <strong>le</strong> code pénal est associée à un numéro de<br />
NATINF et chaque numéro renvoie vers un artic<strong>le</strong> unique.<br />
Les délits routiers pour <strong>le</strong>squels l’ONDRP a reçu des données sur <strong>le</strong>s 11 premiers mois de 2009<br />
et de 2010 sont des regroupements de NATINF. Ils sont appelés « Conduite sous l’emprise d’un<br />
état alcoolique », « Conduite sous l’emprise de produits stupéfiants », « Conduite sous l’emprise<br />
d’un état alcoolique et de produits stupéfiants » et « Conduite sans permis ». Le détail par NATINF<br />
n’est pas précisé.<br />
Les correspondances entre ces regroupements et <strong>le</strong>s NATINF qui <strong>le</strong>s composent sont <strong>le</strong>s suivants :<br />
« Conduite sous l’emprise d’un état alcoolique » :<br />
• Conduite d’un véhicu<strong>le</strong> en état d’ivresse manifeste (NATINF 41)<br />
• Refus par <strong>le</strong> conducteur d’un véhicu<strong>le</strong> de se soumettre aux vérifications de l’état alcoolique<br />
(NATINF 51)<br />
• Conduite d’un véhicu<strong>le</strong> sous l’emprise d’un état alcoolique (NATINF 1247)<br />
Conduite sous l’emprise de produits stupéfiants :<br />
• Refus par <strong>le</strong> conducteur d’un véhicu<strong>le</strong> de se soumettre aux analyses ou examens en vue d’établir<br />
s’il conduisait en ayant fait usage de stupéfiants (NATINF 22988)<br />
• Conduite d’un véhicu<strong>le</strong> en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants<br />
(NATINF 23761)<br />
Conduite sous l’emprise d’un état alcoolique et de produits stupéfiants :<br />
• Conduite d’un véhicu<strong>le</strong> en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants<br />
et sous l’emprise d’un état alcoolique (NATINF 23762)<br />
Conduite sans permis :<br />
• Conduite d’un véhicu<strong>le</strong> sans permis (NATINF 7536)<br />
• Conduite d’un véhicu<strong>le</strong> avec un permis de conduire d’une catégorie n’autorisant pas sa conduite<br />
(NATINF 22872)<br />
• Conduite d’un véhicu<strong>le</strong> à moteur malgré la suspension administrative ou judiciaire du permis de<br />
conduire (NATINF 5707)<br />
• Conduite d’un véhicu<strong>le</strong> à moteur malgré l’annulation judiciaire du permis de conduire (NATINF<br />
5708)<br />
• Conduite d’un véhicu<strong>le</strong> à moteur malgré l’interdiction d’obtenir la délivrance du permis de<br />
conduire (NATINF 5709)<br />
• Conduite d’un véhicu<strong>le</strong> à moteur pendant la rétention conservatoire du permis de conduire<br />
(NATINF 6246)<br />
• Conduite d’un véhicu<strong>le</strong> malgré l’invalidation du permis de conduire résultant du retrait de la<br />
totalité des points (NATINF 22873)<br />
La présentation des données relatives aux conduites sous l’emprise d’un état alcoolique ou de<br />
produits stupéfiants se fera dans une forme différente de cel<strong>le</strong>s des données reçues. Un total appelé<br />
« Délits de conduites sous l’emprise d’un état alcoolique ou de produits stupéfiants » est créé par<br />
addition des 3 premiers regroupements ci-dessus (tab<strong>le</strong>au P1).<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Août 2011 21
• Conduite d'un véhicu<strong>le</strong> malgré l'invalidation du permis de conduire résultant du retrait de la totalité des points (NATINF 22873)<br />
La présentation des données relatives aux conduites sous l’emprise d’un état alcoolique ou de produits stupéfiants se fera dans un<br />
de cel<strong>le</strong>s des données reçues. Un total appelé « Délits de conduites sous l’emprise d’un état alcoolique ou de produits stupéfian<br />
addition des 3 premiers regroupements ci-dessus (tab<strong>le</strong>au P1).<br />
Tab<strong>le</strong>au P1. « Conduites sous l’emprise d’un état alcoolique ou de produits stupéfiants », « Conduites sans permis » et<br />
« Grand excès de vitesse » enregistrés par la police* et la gendarmerie de janvier 2009 à août 2011 (voir Avertissement).<br />
Tab<strong>le</strong>au P1. « Conduites sous l’emprise d’un état alcoolique ou de produits stupéfiants », « Conduites sans permis » et « Grand excès de vitesse<br />
police* et la gendarmerie de janvier 2009 à août 2011 (voir Avertissement)<br />
Infractions<br />
enregistrées<br />
par la police*<br />
et la<br />
gendarmerie<br />
Regroupements de délits routiers<br />
"Délits de conduites sous<br />
l'emprise d'un état alcoolique<br />
ou de produits stupéfiants"<br />
"Conduites sans permis"<br />
Regroupements de<br />
« Contraventions de 5 e classe<br />
et délits »<br />
"Grands excès de vitesse"<br />
2009 2010 2011 2009 2010 2011 2009 2010 2011<br />
Janvier 13 596 13 711 16 502 6 968 6 776 8 272 726 724 1 173<br />
Février 13 909 13 856 15 591 7 405 6 860 7 977 913 790 1 185<br />
Mars 16 962 16 561 16 686 8 548 8 267 9 038 1 430 1 190 1 393<br />
Avril 16 414 16 384 17 019 8 292 8 032 8 418 1 404 1 481 1 633<br />
Mai 16 530 17 755 16 518 8 036 7 712 8 094 1 675 1 661 1 537<br />
Juin 15 036 14 847 14 772 7 023 6 909 6 839 1 436 1 286 1 232<br />
Juil<strong>le</strong>t 15 116 15 344 15 624 7 737 7 734 7 090 1 345 1 440 1 380<br />
Août 17 193 16 156 15 493 8 797 7 829 7 804 1 890 1 759 1 557<br />
Septembre 16 061 15 935 9 066 8 162 1 350 1 466<br />
Octobre 16 761 16 790 9 290 7 666 1 253 1 243<br />
Novembre 16 051 15 971 7 907 7 545 1 164 1 078<br />
Décembre 13 874 13 080 6 538 6 294 778 625<br />
Janvier à<br />
Décembre<br />
187 503 186 390 95 607 89 786 15 364 14 743<br />
Variations en % - 0,6 - 6,1 - 4,0<br />
centra<strong>le</strong> de la sécurité publique (DCSP), Préfecture de Police (PP), Compagnies républicaines de sécurité (DCCRS) et direction généra<strong>le</strong> de la<br />
Sources (DGGN) :; Transmission Direction centra<strong>le</strong> DCPJ de la sécurité publique (DCSP), Préfecture de Police (PP), Compagnies républicaines de sécurité<br />
(DCCRS) * Hors Police et direction aux frontières généra<strong>le</strong> (PAF) de la gendarmerie nationa<strong>le</strong> (DGGN) ; Transmission DCPJ<br />
* Si Hors <strong>le</strong>s Police « Conduites aux frontières d'un (PAF) véhicu<strong>le</strong> en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants et sous l'emprise d'un<br />
(NATINF 23762) sont des délits en raison des produits stupéfiants, l’emprise d’un état alcoolique peut, dans ce cas, ne pas être un déli<br />
La nature de l’infraction, délit ou contravention de 4 e classe, dépend du résultat du dépistage d’alcoolémie. Le délit de conduite en é<br />
Si <strong>le</strong>s « Conduites d’un véhicu<strong>le</strong> en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme<br />
caractérisé par un taux d'alcool supérieur ou égal à 0,8 g par litre de sang ou à 0,4 mg par litre d'air expiré 14 . Si <strong>le</strong> taux d’alcool e<br />
seuils, mais dépasse 0,5 g par litre de sang ou à 0,25 mg par litre d'air expiré 15 , l’infraction re<strong>le</strong>vée n’est pas un délit mais d’une co<br />
classe.<br />
stupéfiants et sous l’emprise d’un état alcoolique » (NATINF 23762) sont des délits en raison des<br />
produits stupéfiants, l’emprise d’un état alcoolique peut, dans ce cas, ne pas être un délit.<br />
Pour <strong>le</strong>s « Conduites d'un véhicu<strong>le</strong> en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants et sous l'emprise d'un<br />
on La ne nature peut pas de distinguer l’infraction, <strong>le</strong>s emprises délit ou alcooliques contravention délictuel<strong>le</strong>s de 4e ou classe, contraventionnel<strong>le</strong>s. dépend du C’est résultat pourquoi du <strong>le</strong>s dépistage « Délits de conduites so<br />
état alcoolique » ne peuvent pas être comptés en incluant <strong>le</strong>s cas de cumul avec <strong>le</strong>s emprises de produits de stupéfiants (tab<strong>le</strong>au P2<br />
d’alcoolémie. Le délit de conduite en état alcoolique est caractérisé par un taux d’alcool supérieur<br />
ou égal à 0,8 g par litre de sang ou à 0,4 mg par litre d’air expiré 13 . Si <strong>le</strong> taux d’alcool est inférieur à<br />
ces seuils mais dépasse 0,5 g par litre de sang ou à 0,25 mg par litre d’air expiré 14 , l’infraction re<strong>le</strong>vée<br />
n’est pas un délit mais d’une contravention de 4 e classe.<br />
La question de la nature de l’infraction se pose aussi pour <strong>le</strong>s excès de vitesse. L’ONDRP a reçu des données sur un regroupement<br />
« Grands excès de vitesse ». Il s’agit des<br />
• Excès de vitesse d'au moins 50 km/h par conducteur de véhicu<strong>le</strong> à moteur (NATINF 21526)<br />
• Excès de vitesse d'au moins 50 km/h par élève conducteur titulaire d'un livret d'apprentissage (NATINF 21540)<br />
Ces dépassements de 50 km/h ou plus sont des contraventions de 5 e classe qui peuvent être requalifiées en délit si <strong>le</strong> conducte<br />
récidive. Pour <strong>le</strong>s Le « délai Conduites de récidive d’un est véhicu<strong>le</strong> de 3 ans en pour ayant ces « fait excès usage de vitesse de substances d'au moins ou 50 km/h plantes ». L’enregistrement classées comme statistique de ces<br />
sans précision sur l’éventuel état de récidive du conducteur, si bien <strong>le</strong> regroupement des « Grands excès de vitesse » compr<br />
contraventions de 5 e classe et des délits, sans possibilité de distinction.<br />
stupéfiants et sous l’emprise d’un état alcoolique », on ne peut pas distinguer <strong>le</strong>s emprises alcooliques<br />
délictuel<strong>le</strong>s ou contraventionnel<strong>le</strong>s. C’est pourquoi <strong>le</strong>s « Délits de conduites sous l’emprise<br />
d’un état alcoolique » ne peuvent pas être comptés en incluant <strong>le</strong>s cas de cumul avec <strong>le</strong>s emprises<br />
de produits de stupéfiants (tab<strong>le</strong>au P2).<br />
Tab<strong>le</strong>au P2. Les infractions du regroupement « Conduites sous l’emprise d’un état alcoolique ou de produits stupéfiants » enregistrées par la police<br />
de janvier 2009 à août 2011 (voir Avertissement)<br />
Regroupement<br />
"Délits de conduites sous l'emprise d'un état alcoolique ou de produits stupéfiants"<br />
Infractions<br />
enregistrées<br />
Délits de conduite sous Conduites sous l'emprise de<br />
Conduite sous l'emprise d'un<br />
par la police* l'emprise d'un état alcoolique produits stupéfiants<br />
état alcoolique et de produits<br />
et la<br />
(hors cumul avec produits (hors cumul avec état<br />
stupéfiants**<br />
gendarmerie<br />
stupéfiants**)<br />
alcoolique**)<br />
2009 2010 2011 2009 2010 2011 2009 2010 2011<br />
• Excès de vitesse d’au moins 50 km/h par conducteur de véhicu<strong>le</strong> à moteur (NATINF 21526)<br />
Janvier 12 139 11 396 13 990 1 246 2 032 2 249 211 283 263<br />
La question de la nature de l’infraction se pose aussi pour <strong>le</strong>s excès de vitesse. L’ONDRP a reçu<br />
des données sur un regroupement de NATINF appelé « Grands excès de vitesse ». Il s’agit des :<br />
• Excès de vitesse d’au moins 50 km/h par élève conducteur titulaire d’un livret d’apprentissage<br />
(NATINF 21540)<br />
Février 12 231 11 481 13 153 1 371 2 158 2 183 307 217 255<br />
Mars 14 812 13 591 14 245 1 778 2 634 2 114 372 336 327<br />
Avril 14 381 13 663 14 439 1 780 2 454 2 235 253 267 345<br />
Ces dépassements de 50 km/h ou plus sont des contraventions de 5 e classe qui peuvent être<br />
Mai 14 486 14 940 14 095 1 724 2 461 2 109 320 354 314<br />
Juin 13 275 12 727 12 573 1 532 1 860 1 897 229 260 302<br />
requalifiées en délit si <strong>le</strong> conducteur est en état de récidive. Le délai de récidive est de 3 ans<br />
Juil<strong>le</strong>t 13 227 13 356 13 572 1 633 1 676 1 774 256 312 278<br />
pour Août ces « excès 14 de 993 vitesse 13 985 d’au 13 moins 246 50 1 938 km/h ». 1 870 L’enregistrement 1 985 262 statistique 301 de ces 262 infractions se<br />
Septembre 13 767 13 658 2 009 2 006 285 271<br />
fait sans précision sur l’éventuel état de récidive du conducteur, si bien que <strong>le</strong> regroupement des<br />
Octobre 14 234 14 118 2 206 2 283 321 389<br />
« Novembre Grands excès 13 de 617 vitesse 13 569 » comprend à 2 la 145 fois des 2 039 contraventions 289 de 5 e classe 363 et des délits, sans<br />
possibilité<br />
Décembre<br />
de distinction.<br />
11 879 11 353 1 754 1 495 241 232<br />
Janvier à<br />
Décembre<br />
163 041 157 837 21 116 24 968 3 346 3 585<br />
Variations en % - 3,2 + 18,2 + 7,1<br />
Sources : Direction centra<strong>le</strong> de la sécurité publique (DCSP), Préfecture de Police (PP), Compagnies républicaines de sécurité (DCCRS) et direction généra<strong>le</strong> de la<br />
(DGGN) ; Transmission DCPJ<br />
* Hors Police aux frontières (PAF)<br />
** Lorsque « conduite sous l’emprise d’un état alcoolique » et « conduite sous l’emprise de stupéfiants » se cumu<strong>le</strong>nt, on ne peut pas avoir si <strong>le</strong> taux d’alcool corres<br />
contravention de 4 e classe (voir seuils dans <strong>le</strong> texte ci-dessus), <strong>le</strong> caractère délictuel de l’infraction est due aux stupéfiants. Pour <strong>le</strong>s « conduites sous l’emprise d’un<br />
stupéfiants, <strong>le</strong>s données correspondent uniquement aux délits.<br />
14 Le résultat du dépistage d’alcoolémie est exprimé dans une unité qui dépend du type de test effectué (examen sanguin ou analyse de la composition de l’air expiré<br />
15 Pour <strong>le</strong>s transports en commun ces seuils sont différents : 0,2 g par litre de sang ou à 0,1 mg par litre d'air expiré.<br />
(13) Le résultat du dépistage d’alcoolémie est exprimé dans une unité qui dépend du type de test effectué (examen sanguin<br />
ou analyse de la composition de l’air expiré).<br />
(14) Pour <strong>le</strong>s transports en commun ces seuils sont différents : 0,2 g par litre de sang ou à 0,1 mg par litre d’air expiré.<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011 22
La question de la nature de l’infraction se pose aussi pour <strong>le</strong>s excès de vitesse. L’ONDRP a reçu des données sur un regroupement de NA<br />
« Grands excès de vitesse ». Il s’agit des<br />
• Excès de vitesse d'au moins 50 km/h par conducteur de véhicu<strong>le</strong> à moteur (NATINF 21526)<br />
• Excès de vitesse d'au moins 50 km/h par élève conducteur titulaire d'un livret d'apprentissage (NATINF 21540)<br />
Ces dépassements de 50 km/h ou plus sont des contraventions de 5 e classe qui peuvent être requalifiées en délit si <strong>le</strong> conducteur es<br />
récidive. Le délai de récidive est de 3 ans pour ces « excès de vitesse d'au moins 50 km/h ». L’enregistrement statistique de ces infrac<br />
sans précision sur l’éventuel état de récidive du conducteur, si bien <strong>le</strong> regroupement des « Grands excès de vitesse » comprend à<br />
Tab<strong>le</strong>au contraventions P2. de Les 5 e infractions classe et des du délits, regroupement sans possibilité « Conduites de distinction. sous l’emprise d’un état alcoolique ou de produits<br />
stupéfiants » enregistrées par la police* et la gendarmerie de janvier 2009 à août 2011 (voir Avertissement).<br />
Tab<strong>le</strong>au P2. Les infractions du regroupement « Conduites sous l’emprise d’un état alcoolique ou de produits stupéfiants » enregistrées par la police* et la<br />
de janvier 2009 à août 2011 (voir Avertissement)<br />
Infractions<br />
enregistrées<br />
par la police*<br />
et la<br />
gendarmerie<br />
Regroupement<br />
"Délits de conduites sous l'emprise d'un état alcoolique ou de produits stupéfiants"<br />
Délits de conduite sous<br />
l'emprise d'un état alcoolique<br />
(hors cumul avec produits<br />
stupéfiants**)<br />
Conduites sous l'emprise de<br />
produits stupéfiants<br />
(hors cumul avec état<br />
alcoolique**)<br />
Conduite sous l'emprise d'un<br />
état alcoolique et de produits<br />
stupéfiants**<br />
2009 2010 2011 2009 2010 2011 2009 2010 2011<br />
Janvier 12 139 11 396 13 990 1 246 2 032 2 249 211 283 263<br />
Février 12 231 11 481 13 153 1 371 2 158 2 183 307 217 255<br />
Mars 14 812 13 591 14 245 1 778 2 634 2 114 372 336 327<br />
Avril 14 381 13 663 14 439 1 780 2 454 2 235 253 267 345<br />
Mai 14 486 14 940 14 095 1 724 2 461 2 109 320 354 314<br />
Juin 13 275 12 727 12 573 1 532 1 860 1 897 229 260 302<br />
Juil<strong>le</strong>t 13 227 13 356 13 572 1 633 1 676 1 774 256 312 278<br />
Août 14 993 13 985 13 246 1 938 1 870 1 985 262 301 262<br />
Septembre 13 767 13 658 2 009 2 006 285 271<br />
Octobre 14 234 14 118 2 206 2 283 321 389<br />
Novembre 13 617 13 569 2 145 2 039 289 363<br />
Décembre 11 879 11 353 1 754 1 495 241 232<br />
Janvier à<br />
Décembre<br />
163 041 157 837 21 116 24 968 3 346 3 585<br />
Variations en % - 3,2 + 18,2 + 7,1<br />
Sources : Direction centra<strong>le</strong> de la sécurité publique (DCSP), Préfecture de Police (PP), Compagnies républicaines de sécurité (DCCRS) et direction généra<strong>le</strong> de la gendar<br />
(DGGN) ; Transmission DCPJ<br />
Sources : Direction centra<strong>le</strong> de la sécurité publique (DCSP), Préfecture de Police (PP), Compagnies républicaines de sécurité<br />
(DCCRS) et direction généra<strong>le</strong> de la gendarmerie nationa<strong>le</strong> (DGGN) ; Transmission DCPJ<br />
* Hors Police aux frontières (PAF)<br />
** Lorsque « conduite sous l’emprise d’un état alcoolique » et « conduite sous l’emprise de stupéfiants » se cumu<strong>le</strong>nt, on ne peut pas avoir si <strong>le</strong> taux d’alcool correspond à<br />
contravention de 4 e classe (voir seuils dans <strong>le</strong> texte ci-dessus), <strong>le</strong> caractère délictuel de l’infraction est due aux stupéfiants. Pour <strong>le</strong>s « conduites sous l’emprise d’un état al<br />
stupéfiants, <strong>le</strong>s données correspondent uniquement aux délits.<br />
* Hors Police aux frontières (PAF).<br />
** Lorsque « conduite sous l’emprise d’un état alcoolique » et « conduite sous l’emprise de stupéfiants » se cumu<strong>le</strong>nt, on ne peut pas<br />
savoir si <strong>le</strong> taux d’alcool correspond à un délit ou une contravention de 4 e classe (voir seuils dans <strong>le</strong> texte ci-dessus), <strong>le</strong> caractère<br />
délictuel de l’infraction est due aux stupéfiants. Pour <strong>le</strong>s « conduite sous l’emprise d’un état alcoolique », hors stupéfiants, <strong>le</strong>s données<br />
correspondent uniquement aux délits.<br />
14 Le résultat du dépistage d’alcoolémie est exprimé dans une unité qui dépend du type de test effectué (examen sanguin ou analyse de la composition de l’air expiré).<br />
15 Pour <strong>le</strong>s transports en commun ces seuils sont différents : 0,2 g par litre de sang ou à 0,1 mg par litre d'air expiré.<br />
Le nombre total d’infractions enregistrées par la police et la gendarmerie est <strong>le</strong> résultat d’une<br />
addition de statistiques col<strong>le</strong>ctées par différentes directions de la police nationa<strong>le</strong> et par la direction<br />
généra<strong>le</strong> de la gendarmerie nationa<strong>le</strong> (DGGN). Pour la Police Nationa<strong>le</strong>, on trouve la direction<br />
centra<strong>le</strong> de la sécurité publique (DCSP), la Préfecture de Police (PP) dont <strong>le</strong> territoire comprend<br />
Paris et <strong>le</strong>s 3 départements limitrophes (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) et la<br />
direction centra<strong>le</strong> des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS). Sachant que la police aux<br />
frontières (PAF) assure aussi, sur <strong>le</strong>s sites où el<strong>le</strong> est compétente comme <strong>le</strong>s aéroports internationaux,<br />
des missions de sécurité routière, on en conclut que <strong>le</strong>s données reçues par l’ONDRP sur <strong>le</strong>s infractions<br />
routières citées ne sont pas exhaustives, même si l’activité des principaux services de constatation<br />
est prise en compte.<br />
La constitution d’indicateurs statistiques à partir de la sé<strong>le</strong>ction d’infractions à la sécurité routière,<br />
pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s des données mensuel<strong>le</strong>s sont désormais disponib<strong>le</strong>s, bénéficierait vraisemblab<strong>le</strong>ment<br />
de données de contexte sur <strong>le</strong> type de contrô<strong>le</strong> à l’origine des constatations (contrô<strong>le</strong> général ou<br />
spécifiques ou à la suite d’un accident) et sur <strong>le</strong> nombre de cas positifs (alcool, stupéfiants, absence<br />
de permis ou vitesse) rapporté à celui des contrô<strong>le</strong>s. Le processus d’élargissement du champ<br />
du bul<strong>le</strong>tin mensuel à la sécurité routière en est à sa première étape, des modifications seront<br />
apportées en fonction des informations accessib<strong>le</strong>s<br />
Commentaires sur <strong>le</strong>s variations entre 2009 et 2010 des nombres d’infractions<br />
routières enregistrées<br />
En 2010, <strong>le</strong>s policiers et <strong>le</strong>s gendarmes ont enregistré 186 390 délits de conduite en état alcoolique<br />
ou sous l’emprise de produits stupéfiants (y compris <strong>le</strong>s cas de cumul des 2). Ce nombre est en légère<br />
baisse par rapport à 2009 : - 0,6 %, soit - 1 113 délits enregistrés.<br />
Lorsqu’on distingue ces délits selon <strong>le</strong> type de produit à l’origine de l’infraction, il apparaît que <strong>le</strong>s<br />
délits de conduite en état alcoolique enregistrés (taux d’alcool supérieur ou égal à 0,8 g par litre de<br />
sang ou à 0,4 mg par litre d’air expiré) sont en baisse de 3,2 % (soit - 5 204 délits enregistrés). En revanche,<br />
<strong>le</strong>s délits de conduite sous l’emprise de produits stupéfiants (hors cumul avec l’état alcoolique) sont<br />
en hausse : + 18,2 % (soit + 3 852 délits enregistrés). Il en est de même pour <strong>le</strong>s délits de conduite sous<br />
l’emprise d’un état alcoolique (non nécessairement au-dessus du seuil délictuel) et de produits<br />
stupéfiants : + 7,1 % (soit + 239 délits enregistrés).<br />
Ces délits sont constatés par <strong>le</strong>s policiers et <strong>le</strong>s gendarmes à la suite de contrô<strong>le</strong>s d’alcoolémie ou<br />
de stupéfiants. Le nombre de délits enregistrés dépend de celui des dépistages positifs. Il ne peut<br />
être interprété qu’avec une donnée complémentaire, <strong>le</strong> nombre total de dépistages. En l’absence<br />
de cette information, on ne peut pas savoir si l’augmentation du nombre des délits de conduite sous<br />
l’emprise de stupéfiants enregistrés est la conséquence d’une hausse des contrô<strong>le</strong>s ou d’une hausse<br />
du taux de contrô<strong>le</strong>s positifs à nombre de contrô<strong>le</strong> constant, voire d’une combinaison des 2 facteurs.<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
23
En 2010, un peu moins de 90 000 délits de « conduite sans permis » ont été enregistrés par la police<br />
et la gendarmerie. En 2009, 95 607 l’avaient été. En un an, ce nombre a baissé de 6,1 %, soit 5 821 délits<br />
enregistrés en moins. Cette baisse, si el<strong>le</strong> s’était produite dans un contexte comparab<strong>le</strong> entre 2009<br />
et 2010, avec en particulier une activité de contrô<strong>le</strong> des permis éga<strong>le</strong>, pourrait indiquer un recul de<br />
la proportion de personnes roulant sans permis. Cependant, comme dans l’exemp<strong>le</strong> précédent, sans<br />
des données d’activité, on ne peut pas la mettre en perspective.<br />
Il en est de même pour <strong>le</strong>s délits et contraventions de « grands excès de vitesse » dont <strong>le</strong> nombre<br />
est passé de 15 364 en 2009 à 14 743 en 2010, soit - 4 %. On ne sait pas si cette baisse s’est produite alors<br />
que <strong>le</strong>s contrô<strong>le</strong>s de vitesse ont été plus ou moins nombreux en 2010 par rapport à 2009.<br />
Pour <strong>le</strong>s infractions liées à l’alcool ou à la vitesse, on peut aussi remarquer l’existence d’infractions du<br />
même type mais de moindre gravité au sens du code pénal (conduite en état alcoolique avec un taux<br />
d’alcool inférieur à 0,8 g par litre de sang ou à 0,4 mg par litre d’air expiré, mais supérieur à 0,5 g par litre<br />
de sang ou à 0,25 mg par litre d’air expiré, ou excès de vitesse de moins de 50 km/h), nécessiteraient<br />
aussi de connaître <strong>le</strong>urs variations, pour vérifier si el<strong>le</strong>s sont convergentes ou divergentes, avec la<br />
possibilité de phénomènes de transferts de délits vers des contraventions, et vice et versa.<br />
Les actes faisant l’objet d’un recensement national assuré par la sous-direction<br />
de l’information généra<strong>le</strong> (SDIG) de la direction centra<strong>le</strong> de la sécurité publique :<br />
« affrontements entre bandes » et « actes de discrimination »<br />
Depuis sa création en septembre 2008 au sein de la direction centra<strong>le</strong> de la sécurité publique<br />
(DCSP), la sous-direction de l’information généra<strong>le</strong> (SDIG) établit chaque mois un bilan statistique<br />
sur différents phénomènes de délinquance. Parmi eux, on trouve deux catégories appelées<br />
respectivement « affrontements entre bandes » et « actes de discrimination ».<br />
L’ONDRP reçoit des données mensuel<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s « affrontements entre bandes » et des données<br />
trimestriel<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s actes de discrimination.<br />
La col<strong>le</strong>cte de données s’effectue à l’échel<strong>le</strong> départementa<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s « affrontements entre<br />
bande ». Cela signifie que, hors Paris et départements limitrophes (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis<br />
et Val-de-Marne), <strong>le</strong>s services départementaux de sous-direction de l’information généra<strong>le</strong> de la DCSP<br />
sont destinataires de descriptifs d’événements susceptib<strong>le</strong>s d’être qualifiés d’« affrontements entre<br />
bande » qui se sont produits sur <strong>le</strong> territoire du département, en zone police ou en zone gendarmerie.<br />
Les services départementaux de la SDIG constituent un récapitulatif mensuel des événements<br />
susceptib<strong>le</strong>s d’être qualifiés d’« affrontements entre bande » recensés. Il est transmis au service<br />
national de la SDIG. Pour Paris et <strong>le</strong>s départements limitrophes, c’est la direction du renseignement<br />
de la Préfecture de Police (DRPP) qui recense <strong>le</strong>s événements susceptib<strong>le</strong>s d’être qualifiés<br />
d’«affrontements entre bande » et en transmet <strong>le</strong> récapitulatif à la SDIG.<br />
Le service national de la SDIG détermine pour chaque événement décrit dans <strong>le</strong>s récapitulatifs<br />
mensuels envoyés s’il s’agit ou pas d’un acte qui sera enregistré comme « affrontements entre bande ».<br />
La définition opérationnel<strong>le</strong> de la SDIG est la suivante : « Une bande est un groupe composé au minimum de<br />
trois ado<strong>le</strong>scents ou jeunes adultes. La structure de la bande peut varier mais el<strong>le</strong> comprend au moins un noyau stab<strong>le</strong> de<br />
membres qui se considèrent ou sont considérés par <strong>le</strong>s membres occasionnels comme étant une bande. Ils se regroupent pour<br />
des raisons qui peuvent être socia<strong>le</strong>s, culturel<strong>le</strong>s ou autres et commettent de façon désorganisée ou délibérée des actes anti<br />
sociaux (incivilités), délictueux ou criminels. Cette définition exclut de fait tout regroupement de jeunes qui n’ont d’autre<br />
objectif que de « tenir <strong>le</strong>s murs ». Chaque quartier, chaque barre d’immeub<strong>le</strong> a son regroupement. Tous ne constituent<br />
pas une bande ».<br />
À partir de descriptif de l’événement, la SDIG vérifie notamment qu’il ne s’agit pas « de règ<strong>le</strong>ments<br />
de comptes ou querel<strong>le</strong>s entre particuliers » et, en cas de besoin, requiert « un complément d’information<br />
auprès des services concernés ». Dans <strong>le</strong>s informations méthodologiques transmises par la<br />
DCSP à l’ONDRP, il est ajouté que « Sont retenus des affrontements groupes contre groupes mais aussi des faits<br />
impliquant des membres de bandes même peu nombreux mais dont <strong>le</strong> dénominateur commun et la motivation sont liés à<br />
la bande ».<br />
D’un point de vue statistique, la définition d’un « affrontement entre bandes » souffre de certaines<br />
imprécisions, comme ce qu’on entend par « jeunes adultes », et surtout de la difficulté à unifier <strong>le</strong><br />
concept de « bande » à travers des éléments objectifs. Cependant si la pratique de qualification des<br />
événements est empiriquement cohérente 15 , on peut, malgré l’absence d’une définition claire, obtenir<br />
des statistiques exploitab<strong>le</strong>s. L’ONDRP n’est pas en mesure de dire si la pratique de qualification<br />
présente effectivement la cohérence nécessaire, mais il est légitime de <strong>le</strong> supposer car cette<br />
cohérence a aussi un intérêt opérationnel.<br />
(15) C’est-à-dire qu’une fois qu’un cas est tranché dans un sens, <strong>le</strong>s suivants reprennent la « jurisprudence » ainsi décidée.<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
24
Pour <strong>le</strong>s « actes de discrimination », <strong>le</strong> recensement de la SDIG est national. Dans ce cas, <strong>le</strong>s<br />
données départementa<strong>le</strong>s pour la zone gendarmerie sont centralisées par la direction généra<strong>le</strong> de<br />
la gendarmerie nationa<strong>le</strong> (DGGN) puis transmises au service national de la SDIG. En zone police, ce<br />
sont <strong>le</strong>s services départementaux de la SDIG et, pour Paris et <strong>le</strong>s départements limitrophes, la DRPP<br />
qui transmettent <strong>le</strong>urs données au niveau central.<br />
Selon la description du mode de col<strong>le</strong>cte des données qui a été fournie par la DCSP à l’ONDRP, <strong>le</strong>s<br />
services départementaux de la SDIG, la DRPP et <strong>le</strong>s groupements départementaux de gendarmerie,<br />
procéderaient selon « <strong>le</strong> même modè<strong>le</strong> ».<br />
On apprend en particulier que « Pour chaque acte sont rapportés la date, <strong>le</strong> lieu, <strong>le</strong> mode opératoire,<br />
<strong>le</strong> nombre et la qualité des victimes et des auteurs, s’ils sont connus, ainsi que <strong>le</strong>s suites judiciaires<br />
données. ». En sa qualité de « service centralisateur national », on peut donc supposer que la SDIG<br />
assure la cohérence de la col<strong>le</strong>cte selon <strong>le</strong>s différentes directions concernées.<br />
L’ONDRP a pu savoir que <strong>le</strong>s « actes de discrimination » correspondants aux infractions : « Attentats<br />
ou tentatives, incendies, dégradations, vio<strong>le</strong>nces, menaces, démonstrations injurieuses, inscriptions,<br />
tracts ou courriers », accompagnées de la circonstance aggravante de discrimination dans l’artic<strong>le</strong><br />
132-76 du code pénal,<br />
« Dans <strong>le</strong>s cas prévus par la loi, <strong>le</strong>s peines encourues pour un crime ou un délit sont aggravées lorsque l’infraction est<br />
commise à raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, de la victime à une ethnie, une nation,<br />
une race ou une religion déterminée.<br />
La circonstance aggravante définie au premier alinéa est constituée lorsque l’infraction est précédée, accompagnée ou<br />
suivie de propos, écrits, images, objets ou actes de toute nature portant atteinte à l’honneur ou à la considération de la<br />
victime ou d’un groupe de personnes dont fait partie la victime à raison de <strong>le</strong>ur appartenance ou de <strong>le</strong>ur non-appartenance,<br />
vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »<br />
On peut aussi ajouter que la comptabilisation des « actes de discrimination » dépend non seu<strong>le</strong>ment<br />
de <strong>le</strong>ur constatation par un service de police ou une unité de gendarmerie, mais aussi de la sensibilité<br />
des agents à cette thématique.<br />
Cette remarque concerne en fait toutes <strong>le</strong>s statistiques nationa<strong>le</strong>s qui sont obtenues sur la base<br />
d’une démarche spécifique des services de terrain : un « affrontement entre bande » ou un « acte de<br />
discrimination » n’est pas compté automatiquement au niveau national. Il ne peut l’être qu’après<br />
transmission d’un service local. Toute modification de la propension des agents à signa<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s actes<br />
considérés peut de ce fait avoir un fort impact sur <strong>le</strong> nombre qui est recensé.<br />
Tab<strong>le</strong>au P3. Les « affrontements entre bandes » recensés et centralisés par la sous-direction de l’information<br />
généra<strong>le</strong> (SDIG) de la direction centra<strong>le</strong> de la sécurité publique (DCSP) de janvier 2009 à août 2011.<br />
Tab<strong>le</strong>au P3. Les « affrontements entre bandes » recensés et centralisés par la sous-direction de l’informati<br />
publique (DCSP) de janvier 2009 à août 2011<br />
« Affrontements entre bandes »<br />
2009 2010 2011<br />
Janvier 29 41 44<br />
Février 19 37 33<br />
Mars 33 54 40<br />
Avril 35 43 34<br />
Mai 39 46 39<br />
Juin 31 37 26<br />
Juil<strong>le</strong>t 17 18 10<br />
Août 12 16 14<br />
Septembre 35 30<br />
Octobre 42 26<br />
Novembre 31 30<br />
Décembre 23 19<br />
Janvier à Décembre 346 397<br />
Variations en % + 14,7<br />
Sources : SDIG, : SDIG, DCSP DCSP ; DRPP ; DGGN DRPP ; Centralisation DGGN ; Centralisation SDIG, DCSP ; SDIG, Transmission DCSP DCPJ ; Transmission DCPJ<br />
Tab<strong>le</strong>au P4. Les « actes de discriminations » recensés et centralisés par la sous-direction de l’information<br />
© ONDRP – Criminalité<br />
publique<br />
et délinquance<br />
(DCSP)<br />
– Septembre<br />
du premier<br />
2011<br />
trimestre 2009 au deuxième trimestre 2011<br />
« Actes de discriminations »<br />
2009 2010 2011<br />
25
Janvier à Décembre 346 397<br />
Variations en % + 14,7<br />
Sources : SDIG, DCSP ; DRPP ; DGGN ; Centralisation SDIG, DCSP ; Transmission DCPJ<br />
Tab<strong>le</strong>au P4. Les « actes de discriminations » recensés et centralisés par la sous-direction de l’information<br />
généra<strong>le</strong> (SDIG) de la direction centra<strong>le</strong> de la sécurité publique (DCSP) du premier trimestre 2009 au deuxième<br />
trimestre 2011.<br />
Tab<strong>le</strong>au P4. Les « actes de discriminations » recensés et centralisés par la sous-direction de l’information généra<strong>le</strong> (SDIG) de la<br />
publique (DCSP) du premier trimestre 2009 au deuxième trimestre 2011<br />
« Actes de discriminations »<br />
2009 2010 2011<br />
Janvier<br />
Février 734 367<br />
338<br />
Mars<br />
Avril<br />
Mai<br />
474 375 315<br />
Juin<br />
Juil<strong>le</strong>t<br />
Août<br />
322 306<br />
Septembre<br />
Octobre<br />
Novembre<br />
348 330<br />
Décembre<br />
Janvier à Décembre 1 878 1 378<br />
Variations en % - 26,6<br />
Sources : : SDIG, DCSP ; ; DRPP ;; DGGN ; Centralisation SDIG, DCSP ; Transmission DCPJ<br />
Commentaires sur <strong>le</strong>s variations entre 2009 et 2010 des nombres d’«affrontements entre bandes » et d’«a<br />
Selon <strong>le</strong>s définitions qui ont été détaillées ci-dessus, en 2010, la sous-direction de l’information généra<strong>le</strong> (SDIG)<br />
sécurité publique (DCSP) a recensé 397 affrontements entre bandes et 1 378 actes de discriminations. Par rapport à<br />
bandes recensés sont en hausse de 14,7 % (soit + 51 « affrontements » recensés) et <strong>le</strong>s actes de discriminations en<br />
actes recensés).<br />
Commentaires sur <strong>le</strong>s variations entre 2009 et 2010 des nombres d’« affrontements entre<br />
bandes » et d’« actes de discriminations »<br />
Selon <strong>le</strong>s définitions qui ont été détaillées ci-dessus, en 2010, la sous-direction de l’information généra<strong>le</strong><br />
(SDIG) de la direction centra<strong>le</strong> de la sécurité publique (DCSP) a recensé 397 affrontements entre bandes et<br />
1378 actes de<br />
concernées,<br />
discriminations.<br />
entre la<br />
Par<br />
première<br />
rapport<br />
année<br />
à 2009,<br />
de recensement<br />
<strong>le</strong>s affrontements<br />
et la deuxième.<br />
entre bandes recensés sont en hausse de<br />
14,7 % (soit + 51 « affrontements » recensés) et <strong>le</strong>s actes de discriminations en baisse de 26,6 % (soit - 500 actes recensés).<br />
Si <strong>le</strong> nombre d’affrontements entre bandes affiche une hausse de près de 15 %, l’ordre de grandeur du chiffre de 200<br />
autant remis fortement en cause. La différence d’environ 50 affrontements recensés pourrait être due à un meil<strong>le</strong>ur re<br />
En revanche, la baisse du nombre d’actes de discrimination recensés de plus d’un quart en proportion, ou de - 500 ac<br />
d’un peu moins de 1 900, conduit à s’interroger sur la capacité à construire des indicateurs statistiques sur ce type de p<br />
Si <strong>le</strong> nombre d’affrontements entre bandes affiche une hausse de près de 15 %, l’ordre de grandeur du chiffre<br />
de 2009, soit 350, n’en est pas pour autant remis fortement en cause. La différence d’environ 50 affrontements<br />
recensés pourrait être due à un meil<strong>le</strong>ur repérage des types de situations concernées, entre la première année<br />
de recensement et la deuxième.<br />
L’ONDRP manque d’informations pour interpréter <strong>le</strong> niveau des nombres d’actes recensés au premier trimestre 2<br />
deuxième trimestre (474) en comparaison de ceux qui l’ont été depuis 6 trimestres, qui ont tous été compris entre 300<br />
En revanche, la baisse du nombre d’actes de discrimination recensés de plus d’un quart en proportion, ou de<br />
- 500 actes recensés sur un total 2009 d’un peu moins de 1 900, conduit à s’interroger sur la capacité à construire<br />
des indicateurs statistiques sur ce type de phénomènes.<br />
L’ONDRP manque d’informations pour interpréter <strong>le</strong> niveau des nombres d’actes recensés au premier trimestre<br />
2009, soit plus de 730, et au deuxième trimestre (474) en comparaison de ceux qui l’ont été depuis 6 trimestres,<br />
qui ont tous été compris entre 300 et 375.<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
26
RAPPEL SUR LES COMPARAISONS EN TENDANCES<br />
DES RÉSULTATS DES ENQUÊTES<br />
« CADRE DE VIE ET SÉCURITÉ » ET DES STATISTIQUES<br />
SUR LES FAITS CONSTATÉS PAR LA POLICE<br />
ET LA GENDARMERIE SUR LA PÉRIODE 2006-2009<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
27
Le bul<strong>le</strong>tin mensuel de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses péna<strong>le</strong>s<br />
(ONDRP) exploite exclusivement des statistiques sur la délinquance enregistrée par la police<br />
et la gendarmerie. Il s’agit des faits constatés de crimes et délits non routiers extrait de l’outil<br />
d’enregistrement commun à la police et à la gendarmerie (état 4001), des déclarations à la main<br />
courante enregistrées par <strong>le</strong>s services de police de sécurité publique (MCI, main courante informatisée),<br />
des contraventions enregistrées par la gendarmerie nationa<strong>le</strong> et depuis mai 2010, de<br />
données faisant l’objet de remontées nationa<strong>le</strong>s comme certains délits routiers (voir <strong>le</strong>s différents<br />
chapitres correspondants).<br />
La disponibilité de ces données dès <strong>le</strong> mois suivant <strong>le</strong>ur enregistrement <strong>le</strong>ur permet de<br />
figurer dans <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin mensuel de l’ONDRP, sachant que <strong>le</strong>s indicateurs statistiques y sont<br />
présentés et commentés sur 12 mois glissants.<br />
Les autres sources qui sont exploitées par l’ONDRP lui sont <strong>le</strong> plus souvent transmises sous<br />
la forme de données annuel<strong>le</strong>s. El<strong>le</strong>s font l’objet d’un ou plusieurs artic<strong>le</strong>s du rapport annuel<br />
qui est publié en novembre. C’est <strong>le</strong> cas des résultats de l’enquête annuel<strong>le</strong> de victimation<br />
« Cadre de vie et sécurité » INSEE-ONDRP.<br />
Or, sans des données de cette nature, on ne peut pas déterminer si <strong>le</strong>s tendances observées<br />
dans <strong>le</strong>s bul<strong>le</strong>tins mensuels concernent uniquement <strong>le</strong>s faits portés à la connaissance de la<br />
police et de la gendarmerie ou si el<strong>le</strong>s sont révélatrices d’évolutions relatives aux phénomènes<br />
de délinquance eux-mêmes. Le premier tab<strong>le</strong>au du présent bul<strong>le</strong>tin rappel<strong>le</strong> en effet, à<br />
partir d’estimations de taux de plainte mesurés lors des enquêtes « Cadre de vie et sécurité »,<br />
qu’une partie seu<strong>le</strong>ment des atteintes subies par <strong>le</strong>s ménages et <strong>le</strong>s personnes physiques fait<br />
l’objet d’une plainte.<br />
Grâce aux réponses col<strong>le</strong>ctées auprès des ménages ou des personnes physiques lors<br />
d’enquêtes de victimation, il est possib<strong>le</strong> de mener des comparaisons en tendances avec <strong>le</strong>s<br />
faits constatés par la police et la gendarmerie pour <strong>le</strong>s atteintes qui y sont abordées.<br />
En novembre 2010, à partir des 4 enquêtes annuel<strong>le</strong>s « Cadre de vie et sécurité » de 2007 à<br />
2010 portant, entre autres, sur <strong>le</strong>s atteintes subies entre 2006 et 2009, l’ONDRP a procédé à des<br />
comparaisons en tendance. Les principaux résultats sont proposés désormais dans <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin<br />
mensuel afin d’illustrer la nécessité de disposer de données extraites d’enquêtes de victimation<br />
avant de pouvoir déduire de la <strong>le</strong>cture des tendances des variations des faits constatés.<br />
La comparaison porte sur 3 types d’atteintes : <strong>le</strong>s vols et tentatives de vol visant <strong>le</strong>s biens<br />
des ménages ou <strong>le</strong>s personnes de 14 ans et plus, <strong>le</strong>s actes de vandalisme contre <strong>le</strong>s biens des<br />
ménages et <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces physiques ou sexuel<strong>le</strong>s déclarées par <strong>le</strong>s personnes de 18 à 75 ans.<br />
L’absence de statistiques sur <strong>le</strong>s contraventions de 4 e et de 5 e classe enregistrées par la<br />
police nationa<strong>le</strong> en matière de destructions, dégradations et de vio<strong>le</strong>nces dites légères ne<br />
permet pas pour <strong>le</strong>s actes de vandalisme et <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces physiques ou sexuel<strong>le</strong>s de disposer<br />
du total des plaintes enregistrées par la police et la gendarmerie. C’est pourquoi une représentation<br />
synthétique comme cel<strong>le</strong> du tab<strong>le</strong>au A sur <strong>le</strong>s vols et tentatives de vol ne peut être<br />
utilisée pour <strong>le</strong>s autres atteintes.<br />
De plus, en raison de modifications apportées au questionnaire, on dispose de statistiques<br />
de victimations sur <strong>le</strong>s actes de vandalisme ou <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces physiques ou sexuel<strong>le</strong>s sur<br />
2007-2009 et non sur 2006-2009.<br />
Les vols et tentatives de vols<br />
Extraits du rapport annuel de novembre 2010 :<br />
« Une tendance commune à la baisse entre 2006 et 2009, sans doute accentuée pour <strong>le</strong>s faits<br />
constatés par une diminution du taux de plainte<br />
En 2006, <strong>le</strong> nombre de vols et tentatives de vols déclarés par <strong>le</strong>s ménages et <strong>le</strong>s personnes de 14 ans et plus a<br />
été estimé à plus de 4 875 000. En 3 ans, si <strong>le</strong> nombre de vols et tentatives de vols personnels a été stab<strong>le</strong>, celui des<br />
vols et tentatives de vols visant <strong>le</strong>s biens des ménages a baissé significativement. On considère donc que dans <strong>le</strong>ur<br />
ensemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s vols et tentatives tels qu’ils sont mesurés dans <strong>le</strong>s enquêtes « Cadre de vie et sécurité » sont en baisse entre<br />
2006 et 2009.<br />
La baisse en volume d’environ 200 000 vols déclarés ou tentatives fournit un taux de variation de - 4,3 % sur 3 ans<br />
dont la nature est très différente de ceux que l’ONDRP établit et diffuse régulièrement sur <strong>le</strong>s faits constatés. C’est au<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
28
ne peut être utilisée pour <strong>le</strong>s autres atteintes.<br />
De plus, en raison de modifications de questionnaires, on dispose de statistiques de victimations sur <strong>le</strong>s actes de<br />
physiques ou sexuel<strong>le</strong>s sur 2007-2009 et non sur 2006-2009.<br />
Les vols et tentatives de vols<br />
mieux Extraits une du estimation rapport de annuel l’ordre de de novembre grandeur de 2010 la baisse. : Dans <strong>le</strong> même temps, <strong>le</strong>s faits constatés ont diminué de 11,7 %,<br />
en passant de 1781051 en 2006 à 1572021 en 2009. La tendance à la baisse commune aux deux sources comparées<br />
apparaît de plainte donc comme plus accentuée à travers <strong>le</strong>s statistiques sur <strong>le</strong>s faits constatés [tab<strong>le</strong>au A1].<br />
« Une tendance commune à la baisse entre 2006 et 2009, sans doute accentuée pour <strong>le</strong>s faits constatés pa<br />
En 2006, on avait estimé <strong>le</strong> nombre de vols et tentatives de vols déclarés par <strong>le</strong>s ménages et <strong>le</strong>s personnes de 14 ans<br />
En 3 ans, si <strong>le</strong> nombre de vols et tentatives de vols personnels a été stab<strong>le</strong>, celui des vols et tentatives de vols visant <strong>le</strong>s<br />
significativement. On considère donc que dans <strong>le</strong>ur ensemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s vols et tentatives tels qu’ils sont mesurés dans <strong>le</strong>s<br />
sécurité » sont en baisse entre 2006 et 2009.<br />
Lorsqu’on estime la variation du nombre de plaintes dénombrées à partir des déclarations des ménages et des<br />
personnes de 14 ans et plus, on obtient un taux d’un ordre de grandeur compatib<strong>le</strong> avec celui extrait de l’état 4001 :<br />
el<strong>le</strong> s’établit à - 14,5 % entre 2006 et 2009.<br />
Cette baisse plus marquée des atteintes suivies d’une plainte pour rapport au nombre total estimé à partir de<br />
l’enquête s’explique par une baisse du taux de plainte. En 2006, il était supérieur à 36 % alors qu’en 2009, il émarge<br />
à 32,5 %, soit une baisse de 3,5 points. On conclut donc que la baisse du nombre de vols et tentatives de vols contre<br />
<strong>le</strong>s ménages et <strong>le</strong>s personnes de 14 ans et plus tel<strong>le</strong> qu’el<strong>le</strong> est mesurée entre 2006 et 2009 dans <strong>le</strong>s enquêtes « Cadre<br />
de vie et sécurité » a sans doute été amplifiée dans <strong>le</strong>s statistiques des faits constatés par une régression de la fréquence<br />
des plaintes.<br />
La baisse en volume d’environ 200 000 vols déclarés ou tentatives fournit un taux de variation de – 4,3 % sur 3 ans don<br />
de ceux que l’ONDRP établit et diffuse régulièrement sur <strong>le</strong>s faits constatés. C’est au mieux une estimation de l’ordre de<br />
<strong>le</strong> même temps, <strong>le</strong>s faits constatés ont diminué de 11,7 %, en passant de 1 781 051 en 2006 à 1 572 021 en 200<br />
commune aux deux sources comparées apparaît donc comme plus accentuée à travers <strong>le</strong>s statistiques sur <strong>le</strong>s faits consta<br />
Lorsqu’on estime la variation du nombre de plaintes dénombrées à partir des déclarations des ménages et des perso<br />
obtient un taux d’un ordre de grandeur compatib<strong>le</strong> avec celui extrait de l’état 4001 : el<strong>le</strong> s’établit à – 14,5 % entre 2006<br />
Cette baisse plus marquée des atteintes suivies d’une plainte pour rapport au nombre total estimé à partir de l’enquête<br />
taux de plainte. En 2006, il était supérieur à 36 % alors qu’en 2009, il émarge à 32,5 %, soit une baisse de 3,5 points. O<br />
du nombre de vols et tentatives de vols contre <strong>le</strong>s ménages et <strong>le</strong>s personnes de 14 ans et plus tel qu’el<strong>le</strong> est mesurée<br />
Tab<strong>le</strong>au A1. Comparaison des résultats des enquêtes « Cadre de vie et sécurité » et des statistiques sur <strong>le</strong>s faits<br />
constatés plaintes. extraites de l’état 4001 : variations entre 2006 et 2009 du nombre de vols et tentatives subis par <strong>le</strong>s ménages<br />
et <strong>le</strong>s personnes de 14 ans et plus, du nombre de ceux-ci ayant fait l’objet d’une plainte et du nombre de faits constatés<br />
de vols contre des particuliers et assimilés.<br />
enquêtes « Cadre de vie et sécurité » a sans doute été amplifiée dans <strong>le</strong>s statistiques des faits constatés par une rég<br />
Tab<strong>le</strong>au A1. Comparaison des résultats des enquêtes « Cadre de vie et sécurité » et des statistiques sur <strong>le</strong>s faits constatés extraites<br />
2006 et 2009 du nombre de vols et tentatives subis par <strong>le</strong>s ménages et <strong>le</strong>s personnes de 14 ans et plus, du nombre de ceux-ci ayan<br />
nombre de faits constatés de vols contre des particuliers et assimilés<br />
Enquêtes<br />
« Cadre de vie et<br />
sécurité »*<br />
2006 2007 2008 2009<br />
Variations entre<br />
2006 et 2009<br />
(en %)<br />
Estimation du nombre de<br />
Vols et tentatives de vols<br />
déclarés<br />
4 876 000 4 615 000 4 458 000 4 669 000<br />
Variations annuel<strong>le</strong>s (en %) − 5,4 − 3,4 + 4,7 − 4,3<br />
Estimation du nombre de<br />
Vols et tentatives de vols<br />
suivis d’une plainte<br />
1 774 000 1 647 000 1 400 000 1 516 000<br />
Variations annuel<strong>le</strong>s (en %) − 7,2 − 15,0 + 8,4 − 14,5<br />
Faits constatés enregistrés<br />
par la police et la<br />
gendarmerie**<br />
Faits constatés de vols<br />
contre des particuliers et<br />
assimilés<br />
2006 2007 2008 2009<br />
1 781 051 1 651 259 1 560 080 1 572 021<br />
Variations entre<br />
2006 et 2009<br />
(en %)<br />
Variations annuel<strong>le</strong>s (en %) − 7,3 − 5,5 + 0,8 − 11,7<br />
Sources : * INSEE, Enquêtes « Cadre de vie et sécurité » 2007 à 2010<br />
Les actes de vandalisme contre <strong>le</strong>s biens des ménages<br />
Sources : * INSEE, Enquêtes « Cadre de vie et sécurité » 2007 à 201<br />
** Etat 4001 annuel, DCPJ<br />
Les actes de vandalisme contre <strong>le</strong>s biens des ménages<br />
Extraits du rapport annuel de novembre 2010 :<br />
En 2007, plus de 412 000 faits de crimes ou délits de destructions, dégradations de biens privés avaient été<br />
constatés. En deux ans, <strong>le</strong>ur nombre a baissé de 12 % (soit - 49 336 faits constatés). Il a diminué de 11,4 % en zone<br />
police (soit - 41 618 faits constatés) et de 16,2 % en zone gendarmerie (soit - 7 718 faits constatés).<br />
Dans <strong>le</strong> même temps, <strong>le</strong>s contraventions de destructions, dégradations de biens causant un dommage léger ont<br />
connu en zone gendarmerie une hausse en volume comparab<strong>le</strong> à la baisse des faits de crimes et délits : + 7 521<br />
contraventions enregistrées entre 2007 et 2009, soit + 3,3 %. Leur nombre est passé de 227 087 en 2007 à 234 608<br />
en 2009.<br />
En conséquence, <strong>le</strong> total formé à partir des statistiques sur <strong>le</strong>s crimes et délits et sur <strong>le</strong>s contraventions relatives à<br />
des destructions, dégradations de biens privés constatés en zone gendarmerie, a peu varié en 2 ans (- 0,1 %, soit - 197<br />
crimes, délits ou contraventions constatés).<br />
La baisse des faits constatés de crimes et délits pour l’ensemb<strong>le</strong> du territoire peut donc avoir été compensée en<br />
tout ou partie par une hausse des contraventions comme on <strong>le</strong> voit en zone gendarmerie. On ne peut pas affirmer<br />
qu’el<strong>le</strong> indique la tendance de l’ensemb<strong>le</strong> des faits constatés de destructions, dégradations de biens privés, y compris<br />
destructions, dégradations légères.<br />
Or, selon <strong>le</strong>s résultats de l’enquête « Cadre de vie et sécurité », <strong>le</strong> nombre d’actes de vandalisme contre la résidence<br />
principa<strong>le</strong> ou la voiture déclarés par <strong>le</strong>s ménages est plutôt en hausse, ou au moins stab<strong>le</strong> pour ceux visant la voiture.<br />
De plus sur 2 ans, <strong>le</strong>ur taux de plainte a baissé de 2,3 points [tab<strong>le</strong>au A2].<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
29
En conséquence, <strong>le</strong> total formé à partir des statistiques sur <strong>le</strong>s crimes et délits et sur <strong>le</strong>s contraventions relatives à des destructio<br />
Extraits biens privés du rapport constatés annuel en de zone novembre gendarmerie, 2010 : a peu varié en 2 ans (- 0,1 %, soit – 197 crimes, délits ou contraventions constatés<br />
« La En baisse 2007, des plus faits de 412 constatés 000 faits de de crimes et ou délits pour de destructions, l’ensemb<strong>le</strong> dégradations du territoire de peut biens donc privés avoir avaient été compensée été constatés. en En tout deux ou ans, partie <strong>le</strong>u<br />
baissé contraventions de 12 % (soit comme 49 336 on faits <strong>le</strong> voit constatés). en zone Il gendarmerie. a diminué de On 11,4 ne % peut en zone pas police affirmer (soit qu’el<strong>le</strong> 41 618 indique faits constatés) la tendance et de de 16,2 l’ensemb<strong>le</strong> % zone deg<br />
(soit destructions, – 7 718 faits dégradations constatés). de biens privés, y compris destructions, dégradations légères.<br />
On en déduit que <strong>le</strong>s causes <strong>le</strong>s plus probab<strong>le</strong>s de la baisse des faits constatés de crimes et délits de destructions,<br />
dégradations de biens privés est un transfert, au sens numérique du terme, des plaintes pour délits vers cel<strong>le</strong>s pour<br />
contraventions de 5 e classe et une baisse du taux de plainte des victimes. Au regard des données dont on dispose,<br />
une baisse effective des actes commis est moins envisageab<strong>le</strong>. Leur gravité a pu varier ce qui expliquerait <strong>le</strong><br />
« transfert numérique » vers <strong>le</strong>s contraventions. Il est aussi possib<strong>le</strong> que <strong>le</strong>s pratiques de saisie évoluent ce qui conduit<br />
à enregistrer comme « contraventions » des faits précédemment comptés comme « délits ».<br />
Dans Or, selon <strong>le</strong> même <strong>le</strong>s résultats temps, <strong>le</strong>s de contraventions l’enquête « Cadre de destructions, vie et sécurité dégradations », <strong>le</strong> nombre de biens d’actes causant de vandalisme un dommage contre léger la ont résidence connu en principa<strong>le</strong> zone genda ou<br />
hausse par <strong>le</strong>s en ménages volume comparab<strong>le</strong> est plutôt en à la hausse, baisse ou des au faits moins de crimes stab<strong>le</strong> et pour délits ceux : + visant 7 521 contraventions la voiture. De enregistrées plus sur 2 ans, entre <strong>le</strong>ur 2007 taux et de 2009, plainte soit + a b<br />
nombre [tab<strong>le</strong>au est A2]. passé de 227 087 en 2007 à 234 608 en 2009.<br />
En conséquence, On déduit <strong>le</strong> total que formé <strong>le</strong>s causes à partir <strong>le</strong>s des plus statistiques probab<strong>le</strong>s sur de <strong>le</strong>s la baisse crimes des et délits faits et constatés sur <strong>le</strong>s contraventions de crimes et délits relatives de à destructions, destructions, dégradat<br />
biens privés<br />
est un<br />
constatés<br />
transfert,<br />
en<br />
au<br />
zone<br />
sens<br />
gendarmerie,<br />
numérique<br />
a<br />
du<br />
peu<br />
terme,<br />
varié en<br />
des<br />
2 ans<br />
plaintes<br />
(- 0,1<br />
pour<br />
%, soit<br />
délits<br />
– 197<br />
vers<br />
crimes,<br />
cel<strong>le</strong>s<br />
délits<br />
pour contraventions<br />
ou contraventions<br />
de<br />
constatés).<br />
5 e classe et une<br />
La baisse plainte des des faits victimes. constatés Au de regard crimes et des délits données pour l’ensemb<strong>le</strong> dont on du dispose, territoire une peut baisse donc avoir effective été compensée des actes en commis tout ou partie est moins par une e<br />
contraventions gravité a comme pu varier on <strong>le</strong> ce voit qui en expliquerait zone gendarmerie. <strong>le</strong> « transfert On ne numérique peut pas affirmer » vers qu’el<strong>le</strong> <strong>le</strong>s contraventions. indique la tendance Il est de aussi l’ensemb<strong>le</strong> possib<strong>le</strong> des que faits <strong>le</strong>s c<br />
destructions, évoluent dégradations ce qui conduit de biens à enregistrer privés, y compris comme destructions, "contraventions" dégradations des faits légères. précédemment comptés comme "délits".<br />
Or,<br />
»<br />
Tab<strong>le</strong>au selon <strong>le</strong>s A2. résultats Estimation de l’enquête du nombre « Cadre d’actes de vie de et vandalisme sécurité », <strong>le</strong> visant nombre <strong>le</strong>s d’actes biens des ménages vandalisme (véhicu<strong>le</strong>s contre la ou résidences) principa<strong>le</strong> ou la voitu<br />
par<br />
suivis<br />
<strong>le</strong>s<br />
d’une<br />
ménages<br />
plainte<br />
est plutôt<br />
et taux<br />
en<br />
de<br />
hausse,<br />
plainte.<br />
ou au moins stab<strong>le</strong> pour ceux visant la voiture. De plus sur 2 ans, <strong>le</strong>ur taux de plainte a baissé de<br />
Tab<strong>le</strong>au A2. Estimation du nombre d’actes de vandalisme visant <strong>le</strong>s biens des ménages (véhicu<strong>le</strong>s ou résidences) suivis d’une plainte et taux de p<br />
[tab<strong>le</strong>au A2].<br />
2007 2008 2009<br />
On en déduit que <strong>le</strong>s causes <strong>le</strong>s plus probab<strong>le</strong>s de la baisse des faits constatés de crimes et délits de destructions, dégradations de<br />
est un transfert, au sens numérique du terme, Nombre des plaintes pour délits Nombre vers cel<strong>le</strong>s pour contraventions Nombre de 5 e classe et une baisse<br />
Nombre<br />
Nombre<br />
Nombre<br />
plainte des victimes. Au regard des données d’atteintes dont on dispose, une d’atteintes baisse effective des d’atteintes actes commis est moins envisag<br />
d’atteintes<br />
d’atteintes<br />
d’atteintes<br />
gravité a pu varier ce qui expliquerait <strong>le</strong> « transfert suivies numérique » vers suivies <strong>le</strong>s contraventions. Il suivies<br />
déclarées<br />
déclarées<br />
déclarées est aussi possib<strong>le</strong> que <strong>le</strong>s pratique<br />
évoluent ce qui conduit à enregistrer comme d’une "contraventions" plainte des faits d’une précédemment plainte comptés d’une comme plainte "délits".<br />
» Actes de vandalisme contre<br />
la résidence principa<strong>le</strong> ou<br />
3 250 000 579 000 3 198 000 501 000 3 538 000 548 000<br />
Tab<strong>le</strong>au contre la A2. voiture Estimation du nombre d’actes de vandalisme visant <strong>le</strong>s biens des ménages (véhicu<strong>le</strong>s ou résidences) suivis d’une plainte et taux de plainte<br />
2007 2008 2009<br />
Taux de plainte (en %) 17,8 15,7 15,5<br />
Actes de vandalisme contre<br />
la résidence principa<strong>le</strong><br />
Nombre<br />
Nombre<br />
Nombre<br />
Nombre<br />
Nombre<br />
Nombre<br />
d’atteintes<br />
d’atteintes<br />
d’atteintes<br />
d’atteintes 1 157 000 d’atteintes<br />
suivies 119 000 1 191 000 d’atteintes<br />
suivies 113 000 1 402 000 suivies 149 000<br />
déclarées<br />
déclarées<br />
déclarées<br />
d’une plainte<br />
d’une plainte<br />
d’une plainte<br />
Actes Taux de plainte vandalisme (en %) contre<br />
la résidence principa<strong>le</strong> ou<br />
3 250 000<br />
10,3<br />
579 000 3 198 000<br />
9,5<br />
501 000 3 538 000<br />
10,6<br />
548 000<br />
contre Actes la de voiture vandalisme contre<br />
2 093 000 460 000 2 008 000 388 000 2 136 000<br />
la voiture<br />
Taux de plainte (en %) 17,8 15,7 15,5<br />
399 000<br />
Taux de plainte (en %) 22,0 19,3 18,7<br />
Actes de vandalisme contre<br />
1 157 000 119 000 1 191 000 113 000 1 402 000 149 000<br />
la résidence principa<strong>le</strong><br />
Source : Enquêtes « Cadre de vie et sécuri<br />
Source : Enquêtes « Cadre de vie et sécurité » 2008 à 2010, INSEE<br />
Taux de plainte (en %) 10,3 9,5 10,6<br />
Les vio<strong>le</strong>nces physiques ou sexuel<strong>le</strong>s déclarées par <strong>le</strong>s personnes de 18 à 75 ans<br />
Les vio<strong>le</strong>nces physiques ou sexuel<strong>le</strong>s déclarées par <strong>le</strong>s personnes de 18 à 75 ans<br />
Extraits Actes de vandalisme du rapport contre annuel de novembre 2 093 0002010460 : 000 2 008 000 388 000 2 136 000 399 000<br />
la voiture<br />
« Extraits Les faits constatés du rapport de annuel coups et de vio<strong>le</strong>nces novembre volontaires 2010 : sur personnes de 15 ans et plus (y compris vio<strong>le</strong>nces à dépositaire<br />
augmenté Taux de plainte (en %) 22,0 19,3 18,7<br />
Les faits<br />
de<br />
constatés<br />
près de 10<br />
de<br />
% entre<br />
coups<br />
2007<br />
et vio<strong>le</strong>nces<br />
à 2009 (soit<br />
volontaires<br />
19 123 faits<br />
sur<br />
constatés).<br />
personnes<br />
Le taux<br />
de 15<br />
d’accroissement<br />
ans et plus (y<br />
est<br />
compris<br />
proche entre la zone p<br />
13 681 faits constatés) et la zone gendarmerie, + 10,3 % (soit + 5 442 faits constatés). Source : Enquêtes « Cadre de vie et sécurité » 2008<br />
vio<strong>le</strong>nces à dépositaires de l’autorité) ont augmenté de près de 10 % entre 2007 à 2009 (soit 19 123<br />
Or, <strong>le</strong>s gendarmes ont enregistré dans <strong>le</strong> même temps, un peu moins de contraventions de vio<strong>le</strong>nces volontaires : - 2,4 % entre 2<br />
Les faits vio<strong>le</strong>nces constatés). physiques Le taux d’accroissement ou sexuel<strong>le</strong>s déclarées est proche par <strong>le</strong>s entre personnes la zone de police, 18 à 75 + ans 9,2 % (soit 13 681 faits constatés)<br />
1 126 contraventions enregistrées. Si on considère, l’ensemb<strong>le</strong> des plaintes pour vio<strong>le</strong>nces volontaires enregistrées par la gendar<br />
Extraits contraventions et la zone du rapport gendarmerie, enregistrées, annuel de novembre + atténue 10,3 % l’intensité 2010 (soit + : 5442 de la faits hausse constatés). : <strong>le</strong>ur nombre passe de 100 157 en 2007 à 104 473 en 2009, soit + 4<br />
Or, <strong>le</strong>s gendarmes ont enregistré dans <strong>le</strong> même temps un peu moins de contraventions de<br />
« La Les proportion faits constatés de personnes de coups de et 18 vio<strong>le</strong>nces à 75 ans volontaires qui ont déclaré sur personnes avoir été de victimes 15 ans de et vio<strong>le</strong>nces plus (y compris physiques vio<strong>le</strong>nces sur un à an dépositaires n’a pas varié de sig l’a<br />
augmenté 2007 de près de 10 % entre 2007 à 2009 (soit 19 123 faits constatés). Le taux d’accroissement est proche entre la zone police, +<br />
vio<strong>le</strong>nces et 2009. volontaires Sur 2 ans, : el<strong>le</strong> - 2,4 s’apprécie % entre 2007 de 0,1 et point 2009, pour soit atteindre - 11262,3 contraventions % 2009, soit enregistrées. un nombre estimé Si on de victimes d’en<br />
13 nombre 681 faits se situe constatés) entre et ceux la zone 2007, gendarmerie, soit 951 + 000 10,3 victimes % (soit + déclarées 5 442 faits en constatés).<br />
volume estimé, et près de 1 050 000 en 2008 [tab<strong>le</strong>au A<br />
considère l’ensemb<strong>le</strong> des plaintes pour vio<strong>le</strong>nces volontaires enregistrées par la gendarmerie, la<br />
Or, point <strong>le</strong>s du gendarmes taux de vio<strong>le</strong>nces ont enregistré physiques dans <strong>le</strong> entre même 2008 temps, et 2009 un peu n’est moins pas de significative.<br />
contraventions de vio<strong>le</strong>nces volontaires : - 2,4 % entre 2007 et<br />
1 baisse 126 contraventions des contraventions enregistrées. enregistrées Si on considère, atténue l’ensemb<strong>le</strong> l’intensité des plaintes de pour la vio<strong>le</strong>nces hausse volontaires : <strong>le</strong>ur nombre enregistrées passe par de<br />
La comparaison n’est donc pas concluante faute de tendance dans l’enquête « Cadre de vie et sécurité<br />
la gendarmerie,<br />
» sur la<br />
la<br />
contraventions 100157 enregistrées, atténue l’intensité de la hausse : <strong>le</strong>ur nombre passe de 100 157 en 2007 à 104 473 en 2009, soit + 4,3 %.<br />
qui est<br />
2007<br />
encore<br />
à 104<br />
assez<br />
473<br />
courte.<br />
en 2009,<br />
Une<br />
soit<br />
hausse<br />
+ 4,3 %.<br />
en volume de moins de 20 000 faits constatés en deux ans, vraisemblab<strong>le</strong>me<br />
La proportion La tient proportion compte de personnes des de contraventions, personnes de 18 à 75 ans de est qui 18 trop ont à faib<strong>le</strong> 75 déclaré ans au avoir regard qui été ont de victimes déclaré précision de avoir vio<strong>le</strong>nces de l’enquête. été physiques victimes Les sur variations de un an vio<strong>le</strong>nces n’a non pas significatives varié significative des<br />
2007 et s’apparentent 2009. Sur 2 à ans, une el<strong>le</strong> stabilité s’apprécie relative, de ne 0,1 l’infirment point pour pas. atteindre Mais, 2,3 el<strong>le</strong>s % ne en permettent 2009, soit pas un nombre de dire estimé que la hausse de victimes des faits d’environ consta 1<br />
nombre<br />
physiques<br />
se situe<br />
sur<br />
entre<br />
un<br />
ceux<br />
an n’a<br />
de<br />
pas<br />
2007,<br />
varié<br />
soit 951<br />
significativement<br />
000 victimes déclarées<br />
entre 2007<br />
volume<br />
et 2009.<br />
estimé,<br />
Sur<br />
et près<br />
2 ans,<br />
de 1<br />
el<strong>le</strong><br />
050<br />
s’apprécie<br />
000 en 2008<br />
de<br />
phénomène qui ne concernerait pas que <strong>le</strong>s plaintes mais fréquence du phénomène lui-même.<br />
[tab<strong>le</strong>au A3]. La ba<br />
point 0,1 point du taux pour de vio<strong>le</strong>nces atteindre physiques 2,3 % entre 2009, 2008 et soit 2009 un n’est nombre pas significative. estimé de victimes d’environ 1 million. Ce<br />
Tab<strong>le</strong>au A3. Les personnes de 18 à 75 ans ayant déclaré avoir été de vio<strong>le</strong>nces physiques ou sexuel<strong>le</strong>s en 2007*, 2008 et 2009 – Nomb<br />
nombre La comparaison se situe entre n’est ceux donc de pas 2007, concluante soit 951 faute 000 de victimes tendance déclarées dans l’enquête volume « Cadre estimé, de vie et sécurité près de » sur la périod<br />
victimation selon <strong>le</strong> type d’atteintes<br />
1050 qui 000 est en encore 2008 assez [tab<strong>le</strong>au courte. A3]. La Une baisse hausse de en 0,1 volume point de du moins taux de de 20 000 vio<strong>le</strong>nces faits constatés physiques en deux entre ans, 2008 vraisemblab<strong>le</strong>ment et<br />
plus<br />
tient compte des contraventions, est trop faib<strong>le</strong> au regard de la précision de l’enquête. Les variations non significatives des taux d’a<br />
2009 2007 * 2008 2009<br />
Enquêtés s’apparentent n’est pas significative.<br />
« Cadre de à vie une et stabilité sécurité relative, » ne l’infirment pas. Mais, el<strong>le</strong>s ne permettent pas de dire que la hausse des faits constatés s’ins<br />
phénomène qui ne concernerait pas que <strong>le</strong>s plaintes mais la fréquence du phénomène lui-même.<br />
Nombre % Nombre % Nombre %<br />
Tab<strong>le</strong>au A3. Les personnes de 18 à 75 ans ayant déclaré avoir été victimes de vio<strong>le</strong>nces physiques ou sexuel<strong>le</strong>s en<br />
Estimation du nombre de personnes<br />
2007*, 2008 et 2009 – Nombres estimés et taux de victimation selon <strong>le</strong> type d’atteintes.<br />
Tab<strong>le</strong>au A3. Les personnes de 18 à 75 ans ayant déclaré avoir été victimes de vio<strong>le</strong>nces physiques ou sexuel<strong>le</strong>s en 2007*, 2008 et 2009 – Nombres estim<br />
victimation ayant déclaré selon avoir <strong>le</strong> type subi d’atteintes au moins un<br />
acte de vio<strong>le</strong>nces physiques ou<br />
* 1 122 000 2,6 1 171 000 2,7 1 177 000 2,7<br />
sexuel<strong>le</strong>s<br />
2007 * 2008 2009<br />
Enquêtés Dont** « Cadre de vie et sécurité »<br />
Estimation du nombre de personnes Nombre % Nombre % Nombre %<br />
Estimation ayant déclaré du nombre avoir subi de personnes<br />
au moins<br />
* 951 000 2,2 1 048 000 2,4 1 002 000 2,3<br />
ayant un acte déclaré de vio<strong>le</strong>nces avoir subi physiques au moins un<br />
* 1 122 000 2,6 1 171 000 2,7 1 177 000 2,7<br />
acte de vio<strong>le</strong>nces physiques ou<br />
sexuel<strong>le</strong>s<br />
Estimation du nombre de personnes<br />
ayant déclaré avoir subi au moins un * 243 000 0,6 207 000 0,5 244 000 0,6<br />
Dont**<br />
acte de vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s<br />
Estimation du nombre de personnes<br />
ayant Champ déclaré : 18 à 75 avoir ans subi au moins Source * 951 : Enquêtes 000 « Cadre 2,2 de vie 1 048 et sécurité 000 » 20082,4 à 2010, INSEE 1 002 000 2,3<br />
un * Données acte de imputées vio<strong>le</strong>nces à physiques partir des taux d’atteintes 2006/07<br />
Estimation du nombre de personnes<br />
ayant déclaré avoir subi au moins un<br />
acte de vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s<br />
Champ<br />
: 18<br />
: 18<br />
à 75<br />
à 75<br />
ans<br />
ans<br />
* Données imputées à partir des taux d’atteintes 2006/07<br />
* 243 000 0,6 207 000 0,5 244 000 0,6<br />
Source : Enquêtes « Cadre de vie et sécurité » 2008 à 2010, INSEE<br />
Source : Enquêtes « Cadre de vie et sécurité » 2008 à 2010, INSEE<br />
* Données imputées à partir des taux d’atteintes 2006/07<br />
** Les personnes peuvent avoir déclaré plusieurs types d’atteintes sur un an, c’est pourquoi <strong>le</strong>s taux et nombres estimés de victimes<br />
ne s’ajoutent pas pour former <strong>le</strong> total afin d’éviter <strong>le</strong> « doub<strong>le</strong> compte ».<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
30
La comparaison n’est donc pas concluante faute de tendance dans l’enquête « Cadre de vie et sécurité »<br />
sur la période étudiée, qui est encore assez courte. Une hausse en volume de moins de 20 000 faits constatés<br />
en deux ans, vraisemblab<strong>le</strong>ment plus faib<strong>le</strong> si on tient compte des contraventions, est trop faib<strong>le</strong> au regard de la<br />
précision de l’enquête. Les variations non significatives des taux d’atteintes, qui s’apparentent à une stabilité relative,<br />
ne l’infirment pas. Mais, el<strong>le</strong>s ne permettent pas de dire que la hausse des faits constatés s’inscrit dans un phénomène<br />
qui ne concernerait pas que <strong>le</strong>s plaintes mais la fréquence du phénomène lui-même.<br />
Extraits du rapport annuel de novembre 2010 :<br />
« En 2009, un peu moins de 10 000 faits ont été enregistrés par la police et la gendarmerie pour vio<strong>le</strong>nce sexuel<strong>le</strong>s<br />
sur personnes majeures. Ce nombre de faits constatés a peu varié en 3 ans : + 1,7 % entre 2007 et 2009, soit + 141<br />
faits constatés.<br />
La proportion de personnes de 18 à 75 ans ayant déclaré avoir subi au moins un acte de vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s a été<br />
mesurée à 0,6 % en 2009, soit la même va<strong>le</strong>ur qu’en 2007. Les volumes estimés de victimes tous deux voisins de<br />
245 000 sont aussi très proches pour ces deux années. En 2008, il était proche de 210 000 victimes pour un taux<br />
d’atteintes de 0,5 % qui n’est pas significativement différent de celui des deux autres années.<br />
Pour <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s, l’absence de variations significatives est plus concluante que pour <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces physiques<br />
car cette fois <strong>le</strong> nombre de faits constatés se révè<strong>le</strong> stab<strong>le</strong> depuis 2007. »<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
31
LES MOIS DÉCLARÉS COMME « ATYPIQUES »<br />
PAR L’OBSERVATOIRE NATIONAL DE LA DÉLINQUANCE<br />
ET DES REPONSES PENALES<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
32
La période de temps, mois ou semestre, qui est associée à un fait constaté est cel<strong>le</strong> durant<br />
laquel<strong>le</strong> il a été enregistré. Si <strong>le</strong> plus souvent un fait est constaté peu de temps après avoir<br />
été commis, <strong>le</strong> jour même notamment, ce n’est pas toujours <strong>le</strong> cas. L’Observatoire national<br />
de la délinquance et des réponses péna<strong>le</strong>s (ONDRP) préférerait disposer de <strong>le</strong>ur date de<br />
commission. Cela permettrait non seu<strong>le</strong>ment d’étudier la répartition dans <strong>le</strong> temps des actes<br />
de délinquance portés à la connaissance des services de police et des unités de gendarmerie<br />
sans une incertitude sur <strong>le</strong> décalage entre date de commission et date d’enregistrement, mais<br />
cela éviterait aussi <strong>le</strong>s soucis liés au ca<strong>le</strong>ndrier de col<strong>le</strong>cte des faits constatés.<br />
En effet, un mois de mai d’enregistrement des faits constatés peut comporter moins de<br />
31 jours, ou un mois de juin peut en comporter plus de 30, pour reprendre <strong>le</strong> premier exemp<strong>le</strong><br />
traité par l’Observatoire en 2004 :<br />
Les chiffres mensuels des faits constatés par <strong>le</strong>s services de police et <strong>le</strong>s unités de<br />
gendarmerie, Résultats et Méthodes n°3, décembre 2004 (voir pages 9 et 25)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/resultats_et_methodes/<strong>le</strong>ttreond3.pdf<br />
L’Observatoire s’est intéressé à tous <strong>le</strong>s mois de 2004 dans une publication de septembre<br />
2005, ce qui lui a permis de proposer une méthode de correction de la durée de saisie des<br />
mois, lorsque cel<strong>le</strong>-ci a été perturbée par <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier :<br />
Les évolutions du nombre mensuel de faits constatés d’atteintes aux biens et d’atteintes<br />
volontaires à l’intégrité physique enregistrés de 1995 à mars 2005, Résultats et Méthodes n°5,<br />
septembre 2005 (voir pages 25 à 31)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/resultats_et_methodes/<strong>le</strong>ttreond5.pdf<br />
La durée d’un mois d’enregistrement de faits constatés peut varier, car la date d’ouverture et<br />
de clôture statistique de la période ne coïncide pas avec cel<strong>le</strong>s du premier et du dernier jour<br />
du mois. La présence en début ou en fin de mois d’un week-end, de jours fériés, ou de <strong>le</strong>ur<br />
cumul sous la forme d’un pont, peut avoir des répercussions sur <strong>le</strong> nombre de jours de saisie<br />
des faits constatés.<br />
Dans ses bul<strong>le</strong>tins précédents, l’ONDRP avait utilisé <strong>le</strong> nombre mensuel de faits constatés<br />
d’atteintes aux biens, rapportés au nombre de jours de chaque mois comme un moyen de<br />
repérer <strong>le</strong>s mois qu’il considère comme « atypique », ceux dont la durée de col<strong>le</strong>cte aurait été<br />
raccourcie, vraisemblab<strong>le</strong>ment en raison du ca<strong>le</strong>ndrier (présence de week-end et/ou de jours<br />
fériés en fin de mois). On rappel<strong>le</strong> que <strong>le</strong> premier mois atypique signalé dans un bul<strong>le</strong>tin<br />
mensuel a été celui de septembre 2007 :<br />
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en octobre 2007 portant sur septembre 2007 (voir pages 15 et 16)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/archives/ond-bul<strong>le</strong>tinmensuel-oct07.pdf<br />
Par la suite, l’Observatoire a consacré un chapitre sur <strong>le</strong>s durées des jours de saisies des faits<br />
constatés dans de nombreux bul<strong>le</strong>tins mensuels. En décembre 2007, cela a notamment permis<br />
de confirmer <strong>le</strong> caractère atypique du nombre de faits constatés en septembre 2007, à l’aune<br />
des statistiques enregistrées <strong>le</strong>s 2 mois suivants :<br />
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en décembre 2007 portant sur novembre 2007 (voir page 17)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/archives/ond-bul<strong>le</strong>tinmensuel-dec07.pdf<br />
Décembre 2007 a été <strong>le</strong> deuxième mois qualifié d’atypique par l’Observatoire. Son cas a<br />
été présenté dans une annexe méthodologique du bilan annuel sur la délinquance enregistrée<br />
en 2007 :<br />
Bul<strong>le</strong>tin annuel publié en janvier 2008 portant sur l’année 2007 (voir pages 53 et 54)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/Bul<strong>le</strong>tinannuel/ba_2007.pdf<br />
Début 2009, l’étude des taux de variations sur 12 mois glissants en 2008 a conduit<br />
l’Observatoire à évoquer l’impact des mois atypiques de septembre et décembre 2007 sur <strong>le</strong>s<br />
taux de variation sur 12 mois :<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
33
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en janvier 2009 portant sur décembre 2008 (voir page 10)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/archives/ond-bul<strong>le</strong>tinmensuel-janvier2009.pdf<br />
On rappel<strong>le</strong> que <strong>le</strong>s mois atypiques perturbent <strong>le</strong>s taux de variations sur 12 mois glissants,<br />
pendant une période de plus de 2 ans avec 3 temps où la perturbation est la plus visib<strong>le</strong> :<br />
lorsqu’ils entrent dans la période des 12 derniers mois, lorsqu’ils passent des 12 derniers mois<br />
aux 12 mois précédents auxquels ils sont comparés et lorsqu’ils sortent des 24 derniers mois.<br />
Le mois de janvier 2009 a été déclaré atypique par l’Observatoire dans <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin du mois<br />
suivant :<br />
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en février 2009 portant sur janvier 2009 (voir page 14 et 15)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/archives/ond-bul<strong>le</strong>tinmensuel-fevrier09.pdf<br />
Il y était dit que «Ódans son commentaire, l’OND replace <strong>le</strong> taux de variation de janvier 2009<br />
dans l’évolution depuis 12 mois sans s’intéresser aux variations par rapport à décembre, qu’il<br />
considère comme résultant avant tout du ca<strong>le</strong>ndrier de col<strong>le</strong>cte ».<br />
Pour la première fois, l’Observatoire a attribué à un seul mois atypique, janvier 2009, un tel<br />
effet sur <strong>le</strong> taux de variations sur 12 mois glissants qu’il devenait impossib<strong>le</strong> de commenter<br />
ses évolutions <strong>le</strong>s plus récentes.<br />
Dans <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin mensuel d’octobre 2009 portant sur septembre 2009 (http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/<br />
archives/bm-octobre-2009.pdf), lorsque <strong>le</strong> premier mois atypique signalé par l’Observatoire,<br />
septembre 2007, est sorti de la période couverte par <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin, on pouvait lire dans <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin<br />
mensuel :<br />
« En août 2009, <strong>le</strong> nombre de faits constatés d’atteintes volontaires à l’intégrité physique augmentait de 4,8 %<br />
sur 12 mois. En un mois, ce taux a diminué de 0,7 point.<br />
C’est la manifestation la plus visib<strong>le</strong> des effets du mois de septembre 2007 dans la continuité des statistiques<br />
sur <strong>le</strong>s faits constatés. Dans son bul<strong>le</strong>tin publié en octobre 2007, l’OND avait signalé <strong>le</strong> caractère atypique du<br />
mois de septembre 2007. Or, après deux ans, il est sorti de la période de 24 mois qui est étudiée dans <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin<br />
mensuel. Il y a 12 mois, son passage des 12 derniers mois aux 12 mois précédents avait été à l’origine d’un choc<br />
à la hausse (voir bul<strong>le</strong>tin d’octobre 2008) et cette fois, il s’agit d’un choc à la baisse. Ses effets sont limités par <strong>le</strong><br />
choix de l’OND d’étudier 12 mois plutôt que des périodes plus courtes. »<br />
Dès <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin suivant, celui publié en novembre 2009, c’est <strong>le</strong> mois d’octobre qui est<br />
apparu comme atypique :<br />
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en novembre 2009 portant sur octobre 2009 (voir pages 15 et 17)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/archives/bm-novembre-2009.pdf<br />
Puis, cela a été <strong>le</strong> cas de décembre 2009 :<br />
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en janvier 2010 portant sur décembre 2009 (voir pages 4 et 5)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/archives/bm-janvier-2010.pdf<br />
Et, alors qu’on pouvait s’attendre à un report des jours de saisie qui avaient sans doute<br />
manqué fin 2009, <strong>le</strong> mois de janvier 2010 s’est révélé être un mois encore plus atypique, ce<br />
qui a conduit l’Observatoire à l’évoquer à plusieurs reprises dans <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin de février 2010 :<br />
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en février 2010 portant sur janvier 2010 (voir pages 4 et 15 à 19)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/archives/bm-fevrier-2010.pdf<br />
La présence de 3 mois atypiques sur une période allant d’octobre 2009 à janvier 2010<br />
(seul novembre n’est pas considéré comme atypique) a profondément perturbé <strong>le</strong>s bul<strong>le</strong>tins<br />
mensuels d’alors.<br />
Pour celui de février 2010, l’Observatoire a pris la décision de suspendre l’analyse de<br />
l’évolution des taux de variations sur 12 mois glissants :<br />
« En janvier 2010, en comparant <strong>le</strong>s faits constatés sur 12 mois, il apparaît que <strong>le</strong> nombre d’atteintes aux<br />
biens enregistrées est en baisse de moins de 1 % (- 0,5 %, soit 11 647 faits constatés), que <strong>le</strong>s atteintes volontaires<br />
à l’intégrité physique augmentent de 2,6 % (soit 11 459 faits constatés) et que <strong>le</strong>s escroqueries et infractions<br />
économiques et financières diminuent de près de 4 % (- 3,8 %, soit 14 594 faits constatés).<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
34
Le paragraphe habituel<strong>le</strong>ment écrit à la suite de celui-ci concerne <strong>le</strong>s trois taux venant d’être cités et qui permet<br />
de <strong>le</strong>s situer par rapport à ceux des mois précédents […]. En raison de l’hypothèse que fait l’ONDRP, d’une<br />
perturbation du ca<strong>le</strong>ndrier des col<strong>le</strong>ctes des données mensuel<strong>le</strong>s pour certains mois récents […], ce commentaire<br />
ne peut être proposé. »<br />
Une partie des jours de saisie manquant en janvier ont, d’après l’Observatoire, été reporté<br />
en février, qui lui aussi s’est terminé par un week-end, si bien que c’est en fait mars qui a<br />
permis au premier semestre 2010 de ne pas se terminer sur une col<strong>le</strong>cte tronquée, comme cela<br />
est expliqué dans <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin mensuel d’avril 2010 :<br />
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en avril 2010 portant sur mars 2010 (voir pages 15 à 20)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/archives/bm-avril-2010.pdf<br />
On peut en extraire <strong>le</strong>s paragraphes suivants :<br />
« L’ONDRP considère que <strong>le</strong>s jours de saisies manquants du mois de janvier 2010 se sont reportés sur février<br />
et que ceux de février 2010, qui s’est aussi terminé un week-end (dimanche 31 janvier et dimanche 28 février)<br />
se sont reportés sur mars. Mars 2010 s’étant terminé un mercredi, on suppose que sa col<strong>le</strong>cte a été perturbée au<br />
minimum (seul <strong>le</strong> dernier jour se reporte sur <strong>le</strong> mois suivant et non l’avant-dernier et l’antépénultième comme<br />
lors des mois se terminant un week-end) ce qui ne crée pas de distorsion de comparaison avec <strong>le</strong>s autres mois<br />
à 31 jours.<br />
De la même façon que <strong>le</strong> nombre de faits constatés d’atteintes aux biens de janvier 2010, soit 166 837, signalait<br />
un mois atypique, celui de mars, qui dépasse 190 000, permet légitiment de penser qu’il a subi <strong>le</strong> contrecoup<br />
statistique des jours de saisies manquant de janvier. Si on rapporte ces deux nombres aux nombres de jours<br />
auxquels l’ONDRP estime qu’il se rapporte, soit 29 jours de col<strong>le</strong>cte en janvier et 33 en mars, on trouve des<br />
moyennes de faits constatés par jours peu différentes : 5 753 faits d’atteintes aux biens constatés par jour sur<br />
29 jours en janvier et 5 784 sur 33 jours en mars.<br />
Pour la période de 12 mois qui est étudiée dans <strong>le</strong> présent bul<strong>le</strong>tin, cel<strong>le</strong> allant d’avril 2009 à mars 2010, ce que<br />
l’ONDRP perçoit comme un rattrapage des jours de saisie manquant de janvier permet d’obtenir des indicateurs<br />
statistiques moins perturbés par <strong>le</strong>s questions d’exhaustivité de col<strong>le</strong>cte. »<br />
Une synthèse sur l’effet des mois atypiques de 2009 et 2010 sur <strong>le</strong>s taux de variations sur<br />
12 mois glissants mesurés a été jointe au bul<strong>le</strong>tin mensuel de janvier 2011 :<br />
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en janvier 2011 portant sur décembre 2010 (voir pages 15 à 20)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/bul<strong>le</strong>tinmensuel/BM%20Janvier%202011.pdf<br />
En 2011, <strong>le</strong> premier trimestre a suivi <strong>le</strong> même schéma qu’en 2010, avec un mois de janvier<br />
atypique :<br />
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en février 2011 portant sur janvier 2011 (voir pages 30 à 32)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/bul<strong>le</strong>tinmensuel/bm-fevrier-2011.pdf<br />
Et un rattrapage des jours de saisie en mars :<br />
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en avril 2011 portant sur mars 2011 (voir pages 31 à 34)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/bul<strong>le</strong>tinmensuel/bm_avril_2011.pdf<br />
Dont l’impact sur <strong>le</strong>s taux de variations sur 12 mois glissants a été présenté ainsi :<br />
« L’existence de mois atypiques, comme janvier 2011, et de mois perturbés par ceux-ci, comme mars 2011,<br />
provoque des effets artificiels d’exagération ou d’atténuation des évolutions du nombre de faits constatés.<br />
En raison des conséquences des mois atypiques sur <strong>le</strong>s taux de variations sur 12 mois glissants, <strong>le</strong> commentaire<br />
se limitera pour <strong>le</strong>s atteintes aux biens et <strong>le</strong>s atteintes volontaires à l’intégrité physique aux évolutions des nombres<br />
de faits constatés au cours des 12 derniers mois par rapport aux 12 mois précédents. »<br />
La statistique utilisée par l’ONDRP pour repérer <strong>le</strong>s mois atypiques a été <strong>le</strong> nombre moyen<br />
de faits constatés d’atteintes aux biens par jour. Or, dans <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en<br />
juil<strong>le</strong>t 2011 (http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/bul<strong>le</strong>tinmensuel/BM%20Juil<strong>le</strong>t%202011_V19juil.pdf)<br />
et portant sur juin 2011, l’ONDRP a été conduit à s’intéresser au nombre mensuel de faits<br />
constatés d’un autre indicateur, <strong>le</strong>s atteintes volontaires à l’intégrité physique (<strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces<br />
et menaces).<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
35
Un enchaînement d’un mois atypique, mai 2010, et d’un mois de report des jours de saisie<br />
manquant de ce mois atypique, juin 2010, a été repéré par l’Observatoire un an plus tard. Ce<br />
sont <strong>le</strong>s taux de variations sur 12 mois glissants des faits constatés d’atteintes volontaires à<br />
l’intégrité physique qui en ont signalé la présence.<br />
Il est apparu qu’« au mois de mai 2010, 38 739 atteintes volontaires à l’intégrité physique ont été<br />
enregistrées ce qui apparaît comme un chiffre atypique pour un mois de 31 jours ». L’Observatoire attribue<br />
« ce faib<strong>le</strong> nombre à la présence en fin de mois d’un week-end (samedi 29 et dimanche 30) qui renvoie au mois<br />
suivant une partie des faits constatés » et <strong>le</strong>s données enregistrées par la suite ont plutôt conforté<br />
cette hypothèse : « 43 732 faits ont été constatés en juin 2010, ce qui inversement apparaît comme atypique<br />
pour un mois de 30 jours. ».<br />
Ces chiffres de mai et juin 2010 ont été cités par l’ONDRP un an plus tard, car <strong>le</strong>s mois de mai<br />
et juin 2011 ne présentent pas « la même irrégularité que l’année précédente (mai 2011 s’est<br />
terminé par 2 jours ouvrés) ». En 2011, « 41 781 vio<strong>le</strong>nces et menaces ont été enregistrées par la police et<br />
la gendarmerie en mai et 41 471 en juin ».<br />
Les effets des mois de mai et juin 2010 dont la col<strong>le</strong>cte a été, selon l’ONDRP, perturbée<br />
par <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier, ont eu des conséquences sur l’évolution du taux de variations sur 12 mois<br />
glissants des faits constatés d’atteintes volontaires à l’intégrité physique, il « est passé de + 2,5 %<br />
en avril 2011 à + 3,1 % en mai avant de revenir à + 2,3 % en juin ».<br />
Dans son précédent bul<strong>le</strong>tin mensuel, l’Observatoire a modifié sa façon de tester <strong>le</strong> caractère<br />
atypique des nombres mensuels de faits constatés, en utilisant en plus du nombre de faits<br />
constatés d’atteintes aux biens par jours, <strong>le</strong> nombre de faits constatés d’atteintes volontaires<br />
à l’intégrité physique par jour. C’est ainsi qu’il a été émis l’hypothèse que juil<strong>le</strong>t 2011 était lui<br />
aussi atypique :<br />
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en août 2011 portant sur juil<strong>le</strong>t 2011 (voir pages 31 à 32)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/bul<strong>le</strong>tinmensuel/BM%20Aout%202011-2.pdf<br />
L’ONDRP s’est exprimé dans <strong>le</strong>s termes suivants :<br />
« Pour <strong>le</strong>s atteintes volontaires à l’intégrité physique, juil<strong>le</strong>t 2011 est, en conséquence, considéré par l’ONDRP<br />
comme un mois atypique. Le ca<strong>le</strong>ndrier de ce mois, et en particulier la présence d’un week-end <strong>le</strong>s 30 et 31 juil<strong>le</strong>t,<br />
semb<strong>le</strong> suggérer que <strong>le</strong> nombre de jours de saisie a pu être réduit.<br />
Si <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier est l’origine principa<strong>le</strong> du niveau du nombre de faits constatés d’atteintes volontaires à l’intégrité<br />
physique, comme l’ONDRP en fait l’hypothèse, cela signifierait que <strong>le</strong> nombre d’atteintes aux biens effectivement<br />
constatées en juil<strong>le</strong>t 2011 aurait dû être plus é<strong>le</strong>vé si <strong>le</strong>s derniers jours du mois avaient été pris en compte dans<br />
la statistique mensuel<strong>le</strong>. Les nombres mensuels des faits constatés d’atteintes aux biens lors des mois de juil<strong>le</strong>t<br />
précédents, 193 284 en 2010 et a fortiori 207 039 en 2009, à comparer à 188 024 en juil<strong>le</strong>t 2011, permettent<br />
d’envisager ce scénario.<br />
On expliquerait alors la difficulté à repérer un mois de juil<strong>le</strong>t atypique selon la méthodologie utilisée jusqu’à<br />
présent par l’ONDRP et reposant sur <strong>le</strong> nombre de faits constatés d’atteintes aux biens, par <strong>le</strong> nombre plus é<strong>le</strong>vé<br />
d’atteintes de cette nature enregistrées en juil<strong>le</strong>t par rapport à la moyenne des autres mois. Les 188 024 faits<br />
constatés d’atteintes aux biens lors du 7 e mois de 2011 seraient donc atypiques pour un mois de juil<strong>le</strong>t, même si<br />
cela n’avait pas été <strong>le</strong> cas pour la plupart des autres mois de l’année. »<br />
La recherche de la confirmation du caractère atypique du mois de juil<strong>le</strong>t 2011 sera menée<br />
dans <strong>le</strong> prochain bul<strong>le</strong>tin mensuel lorsque seront disponib<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s statistiques mensuel<strong>le</strong>s<br />
d’août et de septembre 2011.<br />
Cel<strong>le</strong>s d’août ne suffisent pas, car il s’agit d’un mois dont <strong>le</strong> nombre de faits constatés diffère<br />
fortement des autres mois, sauf quand ceux-ci sont atypiques. C’est <strong>le</strong> seul mois qui chaque<br />
année est atypique toujours en raison du ca<strong>le</strong>ndrier, pas celui des jours de saisie, mais plutôt<br />
celui des congés.<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
36
LES ANNEXES<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
37
LES INDEX DE L’ETAT 4001 CORRESPONDANT<br />
À UN INDICATEUR DE L’ONDRP AU COURS<br />
DU DERNIER MOIS ET DES 12 DERNIERS MOIS<br />
LES FAITS CONSTATÉS<br />
D’ATTEINTES AUX BIENS<br />
LES FAITS CONSTATÉS D’ATTEINTES AUX BIENS<br />
MOIS ANNÉE<br />
PRÉCÉDENTE*<br />
DERNIER<br />
MOIS*<br />
12 MOIS<br />
PRECEDENTS<br />
12 DERNIERS<br />
MOIS<br />
VARIATIONS SUR<br />
12 MOIS GLISSANTS**<br />
Index<br />
Infractions<br />
Août<br />
2010<br />
Août<br />
2011<br />
Septembre<br />
2009 à<br />
Août 2010<br />
Septembre<br />
2010 à<br />
Août 2011<br />
En<br />
nombre En %<br />
Atteintes aux biens 176 199 180 654 2 172 219 2 163 828 - 8 391 - 0,4<br />
Vols sans vio<strong>le</strong>nce 139 853 145 306 1 673 403 1 687 332 13 928 + 0,8<br />
Vols liés aux véhicu<strong>le</strong>s à moteur 47 241 45 573 601 940 565 847 - 36 092 - 6,0<br />
35 Vols d'automobi<strong>le</strong>s 8 907 8 443 122 075 118 583 - 3 492 - 2,9<br />
37 Vols à la roulotte 22 475 21 455 275 148 255 083 - 20 065 - 7,3<br />
38<br />
Vols d'accessoires sur véhicu<strong>le</strong>s à moteur<br />
immatriculés<br />
9 409 9 342 128 957 121 622 - 7 335 - 5,7<br />
36 Vols de véhicu<strong>le</strong>s motorisés à 2 roues 6 438 6 317 75 469 70 296 - 5 173 - 6,9<br />
34 Vols de véhicu<strong>le</strong>s de transport avec fret 13 16 291 263 - 27 - 9,4<br />
Cambriolages 26 750 29 103 307 349 327 735 20 386 + 6,6<br />
27 Cambriolages de locaux d'habitations principa<strong>le</strong>s 15 744 18 616 162 508 191 383 28 875 + 17,8<br />
28 Cambriolages de résidences secondaires 1 268 1 333 14 119 14 202 + 83 + 0,6<br />
29<br />
Cambriolages de locaux industriels, commerciaux<br />
ou financiers<br />
5 203 4 803 71 645 67 212 - 4 433 - 6,2<br />
30 Cambriolages d'autres lieux 4 535 4 351 59 077 54 938 - 4 139 - 7,0<br />
Autres vols sans vio<strong>le</strong>nce<br />
31 Vols avec entrée par ruse en tous lieux 665 770 8 230 8 332 + 103 + 1,2<br />
32 Vols à la tire 7 498 8 034 88 513 89 980 + 1 467 + 1,7<br />
42<br />
Autres vols simp<strong>le</strong>s contre des particuliers dans des locaux<br />
privés<br />
43<br />
Autres vols simp<strong>le</strong>s contre des particuliers dans des locaux<br />
ou lieux publics<br />
17 803 18 531 192 581 196 501 + 3 920 + 2,0<br />
26 921 29 870 305 758 323 190 17 432 + 5,7<br />
33 Vols à l'étalage 5 036 4 874 69 627 69 508 - 119 - 0,2<br />
39 Vols simp<strong>le</strong>s sur chantier 1 174 1 190 16 795 18 999 + 2 204 + 13,1<br />
40 Vols simp<strong>le</strong>s sur exploitations agrico<strong>le</strong>s 773 751 7 400 8 553 + 1 153 + 15,6<br />
41<br />
Autres vols simp<strong>le</strong>s contre des établissements publics ou<br />
privés<br />
5 991 6 610 75 211 78 686 + 3 475 + 4,6<br />
Vols avec vio<strong>le</strong>nces 8 163 8 653 116 357 122 847 + 6 489 + 5,6<br />
Vols à main armée 388 347 6 300 5 842 - 458 - 7,3<br />
15 Vols à main armée contre des établissements financiers 25 18 350 260 - 89 - 25,5<br />
16<br />
Vols à main armée contre des établissements industriels ou<br />
commerciaux<br />
17<br />
Vols à main armée contre des entreprises de transports de<br />
fonds<br />
197 185 3 704 3 339 - 366 - 9,9<br />
0 5 32 55 + 24 + 74,8<br />
18 Vols à main armée contre des particuliers à <strong>le</strong>ur domici<strong>le</strong> 52 34 695 652 - 43 - 6,2<br />
19 Autres vols à main armée 113 105 1 519 1 535 + 16 + 1,1<br />
Vols avec armes blanches 581 574 9 258 9 075 - 183 - 2,0<br />
20<br />
Vols avec armes blanches contre des établissements<br />
financiers, commerciaux ou industriels<br />
21<br />
Vols avec armes blanches contre des particuliers à <strong>le</strong>ur<br />
domici<strong>le</strong><br />
76 54 1 134 1 135 + 1 + 0,1<br />
62 62 668 710 + 42 + 6,2<br />
22 Autres vols avec armes blanches 443 458 7 456 7 230 - 225 - 3,0<br />
Vols vio<strong>le</strong>nts sans arme 7 195 7 732 100 800 107 930 + 7 130 + 7,1<br />
23<br />
Vols vio<strong>le</strong>nts sans arme contre des établissements<br />
financiers, commerciaux ou industriels<br />
24<br />
Vols vio<strong>le</strong>nts sans arme contre des particuliers à <strong>le</strong>ur<br />
domici<strong>le</strong><br />
25<br />
Vols vio<strong>le</strong>nts sans arme contre des femmes sur voie<br />
publique ou autre lieu public<br />
50 49 914 881 - 32 - 3,5<br />
105 122 1 459 1 439 - 20 - 1,4<br />
3 495 3 731 47 538 51 521 + 3 983 + 8,4<br />
26 Vols vio<strong>le</strong>nts sans arme contre d'autres victimes 3 545 3 830 50 889 54 089 + 3 200 + 6,3<br />
Destructions, dégradations 28 183 26 695 382 458 353 649 - 28 809 - 7,5<br />
62 Incendies volontaires de biens publics 468 389 5 352 5 250 - 102 - 1,9<br />
63 Incendies volontaires de biens privés 2 808 2 654 38 860 36 324 - 2 536 - 6,5<br />
64 Attentats à l'explosif contre des biens publics 1 3 24 31 + 7 + 27,4<br />
65 Attentats à l'explosif contre des biens privés 9 6 106 111 + 5 + 4,7<br />
66 Autres destructions et dégradations de biens publics 3 367 3 017 40 233 37 398 - 2 835 - 7,0<br />
67 Autres destructions et dégradations de biens privés 9 395 9 496 125 346 119 011 - 6 335 - 5,1<br />
68 Destructions et dégradations de véhicu<strong>le</strong>s privés 12 135 11 130 172 537 155 524 - 17 013 - 9,9<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ, Révision à partir de l’État 4001 définitif, ONDRP<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ, Révision à partir de l’État 4001 définitif, ONDRP<br />
* Les données mensuel<strong>le</strong>s ont été révisées selon la méthode de réaffectation proportionnel<strong>le</strong> appliquée par l’OND à partir du premier bul<strong>le</strong>tin de l’année 2007 (celui publié en février 2007)<br />
* à Les l’exception données des mensuel<strong>le</strong>s données des ont mois été du semestre révisées en selon cours la (<strong>le</strong>s méthode mois de juil<strong>le</strong>t réaffectation 2011 pour <strong>le</strong> proportionnel<strong>le</strong> présent bul<strong>le</strong>tin). Cette appliquée méthode par consiste l’OND à à répartir sur du chaque premier mois bul<strong>le</strong>tin d’un semestre la différence<br />
entre <strong>le</strong>s données définitives et provisoires de chaque semestre proportionnel<strong>le</strong>ment au nombre de jours du mois dans <strong>le</strong> semestre.<br />
de l’année 2007 (celui publié en février 2007) à l’exception des données des mois du semestre en cours (<strong>le</strong>s mois de juil<strong>le</strong>t 2011 pour <strong>le</strong><br />
** Lorsque <strong>le</strong> nombre de faits constatés de l’index considéré est trop faib<strong>le</strong> (moins de 20 faits, selon <strong>le</strong> seuil choisi), la variation exprimée en % n’est pas proposée, car el<strong>le</strong> n’est pas<br />
significative.<br />
présent bul<strong>le</strong>tin). Cette méthode consiste à répartir sur chaque mois d’un semestre la différence entre <strong>le</strong>s données définitives et provisoires<br />
de chaque semestre proportionnel<strong>le</strong>ment au nombre de jours du mois dans <strong>le</strong> semestre.<br />
** Lorsque <strong>le</strong> nombre de faits constatés de l’index considéré est trop faib<strong>le</strong> (moins de 20 faits, selon <strong>le</strong> seuil choisi), la variation exprimée en<br />
% n’est pas proposée car el<strong>le</strong> n’est pas significative.<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011 38<br />
14
LES FAITS FAITS CONSTATÉS CONSTATÉS D’ATTEINTES VOLONTAIRES D’ATTEINTES À L’INTÉGRITÉ VOLONTAIRES<br />
PHYSIQUE<br />
À L’INTÉGRITÉ PHYSIQUE<br />
MOIS ANNÉE DERNIER 12 MOIS<br />
LES FAITS CONSTATÉS D’ATTEINTES VOLONTAIRES À PRÉCÉDENTE* L’INTÉGRITÉ MOIS* PHYSIQUE PRECEDENTS*<br />
Index<br />
Infraction<br />
Août<br />
MOIS ANNÉE<br />
2010<br />
PRÉCÉDENTE*<br />
Août<br />
DERNIER<br />
2011<br />
MOIS*<br />
Septembre<br />
12 MOIS 2009 à<br />
PRECEDENTS*<br />
Août 2010<br />
12 DERNIERS<br />
MOIS*<br />
Septembre<br />
12 DERNIERS 2010 à<br />
MOIS* Août 2011<br />
VARIATIONS SUR<br />
12 MOIS GLISSANTS**<br />
En<br />
VARIATIONS SUR En %<br />
nombre<br />
12 MOIS GLISSANTS** En Atteintes volontaires à l’intégrité physique 33 495 34 737 Septembre 459 601 Septembre 468 891 + 9 290 + 2,0<br />
Août<br />
Août<br />
En<br />
Index<br />
Infraction<br />
2009 à<br />
2010 à<br />
2010<br />
2011<br />
Vio<strong>le</strong>nces physiques crapu<strong>le</strong>uses 8 178 8 666 Août 116 2010502 Août 2011 122 998 + 6 496 + 5,6<br />
Vols avec vio<strong>le</strong>nces<br />
Atteintes volontaires à l’intégrité physique<br />
8 163<br />
33 495<br />
8 653<br />
34 737<br />
116 357<br />
459 601<br />
122 847<br />
468 891<br />
+ 6 489<br />
+ 9 290<br />
+ 5,6<br />
+ 2,0<br />
Vols à main armée 388 347 6 300 5 842 - 458 - 7,3<br />
Vio<strong>le</strong>nces Vols avec armes physiques blanches crapu<strong>le</strong>uses 8 178 581 8 666 574 116 502 9 258 122 998 9 075 + 6 496 - 183 + 5,6 - 2,0<br />
Vols avec vio<strong>le</strong>nts vio<strong>le</strong>nces sans arme 8 163 7 195 8 653 7 732 116100 357800 122107 847930 + 6 + 489 7 130 + 5,6 + 7,1<br />
Vols Autres à main vio<strong>le</strong>nces armée physiques crapu<strong>le</strong>uses<br />
388 347 6 300 5 842 - 458 - 7,3<br />
2 Vols Homicides avec armes pour blanches vo<strong>le</strong>r et à l'occasion de vols 581 2 574 1 9 25829 9 07533 - 183 + 4 - + 2,0 13,8<br />
4 Vols Tentatives vio<strong>le</strong>nts d'homicides sans arme pour vo<strong>le</strong>r et à l'occasion de vols 7 195 6 7 732 5 100 80051 107 93049 + 7 130 - 2 + 7,1 - 3,3<br />
1 Autres Règ<strong>le</strong>ments vio<strong>le</strong>nces de compte physiques entre malfaiteurs crapu<strong>le</strong>uses<br />
5 5 41 57 + 16 + 39,0<br />
28 Homicides Prises d'otages pour vo<strong>le</strong>r à l'occasion et à l'occasion de vols de vols 2 2 1 2 2924 3312 + 4 - 12 + 13,8 -<br />
4 Tentatives Vio<strong>le</strong>nces d'homicides physiques pour non vo<strong>le</strong>r crapu<strong>le</strong>uses et à l'occasion de vols 17 599 6 18 296 5 23951 144 24149 476 + 2 - 2332 - 3,3 + 1,0<br />
1 Règ<strong>le</strong>ments Autres coups de et compte b<strong>le</strong>ssures entre volontaires malfaiteurs criminels ou<br />
5 5 41 57 + 16 + 39,0<br />
7<br />
14 333 14 823 191 955 193 042 1 087 + 0,6<br />
8 Prises<br />
correctionnels<br />
d'otages à l'occasion de vols 2 2 24 12 - 12 -<br />
3 Homicides pour d'autres motifs 40 57 550 564 + 14 + 2,5<br />
Vio<strong>le</strong>nces physiques non crapu<strong>le</strong>uses 17 599 18 296 239 144 241 476 + 2 332 + 1,0<br />
5 Tentatives homicides pour d'autres motifs 86 92 1 010 1 045 + 35 + 3,5<br />
Autres coups et b<strong>le</strong>ssures volontaires criminels ou<br />
7<br />
14 333 14 823 191 955 193 042 + 1 087 + 0,6<br />
51 correctionnels<br />
Homicides commis contre enfants de moins de 15 ans 8 5 59 45 - 14 - 24,2<br />
36 Homicides Coups et b<strong>le</strong>ssures pour d'autres volontaires motifs suivis de mort 40 8 57 8 550 129 564114 + 14 - 15 + 2,5 - 11,4<br />
59 Tentatives Prises d'otages homicides dans pour un d'autres but motifs 86 0 92 0 1 01025 1 045 7 + 35 - 17 + 3,5 -<br />
51 10 Homicides Séquestrations commis contre enfants de moins de 15 ans 147 8 173 5 259 006 245128 - + 14122 - 24,2 + 6,1<br />
652 Coups Vio<strong>le</strong>nces, et b<strong>le</strong>ssures mauvais volontaires traitements suivis et abandons de mort d'enfants 906 8 963 8 16 129 659 17 114375 - + 15716 - 11,4 + 4,3<br />
973 Prises Vio<strong>le</strong>nces d'otages à dépositaires dans un autre autorité but 2 071 0 2 175 0 2625 751 27 7156 - + 17405 + - 1,5<br />
10 Séquestrations Vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s 1147 614 1173 742 223006 091 223 128 360 + 122 + 270 + 6,1 + 1,2<br />
52 46 Vio<strong>le</strong>nces, Viols sur des mauvais majeur(e)s traitements et abandons d'enfants 906 369 963 398 16 659 4 617 17 375 4 941 + 716 + 323 + 4,3 + 7,0<br />
73 47 Vio<strong>le</strong>nces Viols sur à des dépositaires mineur(e)s autorité 2 071 365 2 175 389 26 751 5 406 27 156 5 364 + 405 - 42 + 1,5 - 0,8<br />
Harcè<strong>le</strong>ments sexuels et autres agressions sexuel<strong>le</strong>s contre<br />
48<br />
Vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s 1 614<br />
359<br />
1 742<br />
421<br />
23 091<br />
4 766<br />
23 360<br />
5 127<br />
+ 270<br />
+ 361<br />
+ 1,2<br />
+ 7,6<br />
des majeur(e)s<br />
46 Viols sur des majeur(e)s 369 398 4 617 4 941 + 323 + 7,0<br />
Harcè<strong>le</strong>ments sexuels et autres agressions sexuel<strong>le</strong>s contre<br />
47<br />
49<br />
Viols<br />
521 534 8 301 7 929 - 372 - 4,5<br />
des mineur(e)s<br />
sur des mineur(e)s 365 389 5 406 5 364 - 42 - 0,8<br />
Harcè<strong>le</strong>ments Menaces et chantages sexuels et autres agressions sexuel<strong>le</strong>s contre<br />
48<br />
6<br />
359<br />
104 6<br />
421<br />
033<br />
4<br />
80<br />
766<br />
864<br />
5<br />
81<br />
127<br />
057<br />
+ 361<br />
+ 192<br />
+ 7,6<br />
+ 0,2<br />
des majeur(e)s<br />
11 Menaces ou chantages pour extorsion de fonds 502 548 9 406 9 536 + 129 + 1,4<br />
Harcè<strong>le</strong>ments sexuels et autres agressions sexuel<strong>le</strong>s contre<br />
49<br />
12 Menaces ou chantages dans un autre but 5<br />
521<br />
603<br />
534<br />
5 485<br />
8<br />
71<br />
301<br />
458<br />
7<br />
des mineur(e)s<br />
71<br />
929<br />
521<br />
- 372<br />
+ 63<br />
- 4,5<br />
+ 0,1<br />
Menaces et chantages 6 104 6 033 80 864 81 057 + 192 + 0,2<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ, Révision à partir de l’État 4001 définitif, ONDRP<br />
11 Menaces ou chantages pour extorsion de fonds 502 548 9 406 9 536 + 129 + 1,4<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ, Révision à partir de l’État 4001 définitif, ONDRP<br />
12 Menaces ou chantages dans un autre but 5 603 5 485 71 458 71 521 + 63 + 0,1<br />
LES FAITS CONSTATÉS D’ESCROQUERIES ET INFRACTIONS ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES<br />
LES FAITS CONSTATÉS D’ESCROQUERIES MOIS ANNÉE DERNIER ET 12 INFRACTIONS<br />
MOIS 12 DERNIERS<br />
PRÉCÉDENTE* MOIS* PRECEDENTS* MOIS*<br />
ÉCONOMIQUES<br />
LES FAITS CONSTATÉS D’ESCROQUERIES<br />
ET FINANCIÈRES<br />
ET INFRACTIONS ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES<br />
Index<br />
Infraction<br />
Août<br />
MOIS 2010 ANNÉE<br />
PRÉCÉDENTE*<br />
Août<br />
DERNIER 2011<br />
MOIS*<br />
Septembre<br />
2009 à<br />
12 MOIS<br />
Août 2010<br />
PRECEDENTS*<br />
Septembre<br />
2010 à<br />
12 DERNIERS<br />
Août 2011<br />
MOIS*<br />
nombre En %<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ, Révision à partir de l’État 4001 définitif, ONDRP<br />
VARIATIONS SUR<br />
12 MOIS GLISSANTS**<br />
En<br />
nombre VARIATIONS En SUR %<br />
12 MOIS GLISSANTS**<br />
Escroqueries et infractions économiques et financières 28 323 24 966 348 251 376 439 28 188 En % + 8,1<br />
Septembre Septembre<br />
Août<br />
Août<br />
En<br />
Index<br />
Infraction<br />
2009 à<br />
2010 à<br />
Escroqueries et infractions assimilées 201026 549 201123 036 324 382 350 610 nombre<br />
Août 2010 Août 2011<br />
26 228 En + 8,1<br />
91 Escroqueries et abus de confiance*** 16 808 14 633 198 633 220 072 21 439 + 10,8<br />
Escroqueries et infractions économiques et financières<br />
89 Falsification et usages de chèques volés<br />
28 323<br />
4 514<br />
24 966<br />
3 576<br />
348 251<br />
60 942<br />
376 439<br />
59 044<br />
28 188<br />
- 1 898<br />
+ 8,1<br />
- 3,1<br />
90 Escroqueries Falsification et et usages infractions de cartes assimilées de crédit*** 26 549 3 706 23 036 3 450 324 45 382327 350 52 610250 26 + 228 6 923 + + 8,115,3<br />
91 92 Escroqueries Infractions à la et législation abus de confiance*** sur <strong>le</strong>s chèques 16 808 732 14 633 692 198 633 8 940 220 072 9 062 21 439 + 122 + 10,8 + 1,4<br />
89 84 Falsification Faux en écriture et usages publique de chèques et authentique volés 4 514 152 3 576 142 60 942 2 127 59 044 2 079 - 1 898 - 48 - 3,1 - 2,3<br />
90 85 Falsification Autres faux et en usages écriture de cartes de crédit*** 3 706 490 3 450 444 45 327 6 575 52 250 6 576 + 6 923 + 1 + 15,3 + 0,0<br />
92 86 Infractions Fausse monnaie à la législation sur <strong>le</strong>s chèques 732 147 69299 8 940 1 838 9 062 1 527 + 122 - 311 + 1,4 - 16,9<br />
84 Faux Infractions en écriture économiques publique et authentique et financières 1152 775 1142 930 223127 869 225 079 829 + - 148961 - 2,3 + 8,2<br />
85 87 Autres Contrefaçons faux en et écriture fraudes industriel<strong>le</strong>s et commercia<strong>le</strong>s 490 133 444 164 6 575 1 682 6 576 2 031 + 1349 + + 0,0 20,8<br />
86 88 Fausse Contrefaçons monnaie littéraires et artistiques 14730 9916 1 838 263 1 527347 - 311 + 84 - 16,9 + 32,1<br />
93 Infractions Travail clandestin économiques et financières 1 775 729 1 930 690 23 869 9 563 25 829 9 985 + 1 961 + 422 + 8,2 + 4,4<br />
87<br />
94<br />
Contrefaçons<br />
Emploi d'étranger<br />
et fraudes<br />
sans<br />
industriel<strong>le</strong>s<br />
titre de travail<br />
et commercia<strong>le</strong>s 133<br />
207<br />
164<br />
197<br />
1 682<br />
2 943<br />
2 031<br />
2 933<br />
+ 349<br />
- 10<br />
+ 20,8<br />
- 0,4<br />
88<br />
95<br />
Contrefaçons<br />
Marchandage<br />
littéraires<br />
- prêt de<br />
et<br />
main<br />
artistiques<br />
d'œuvre<br />
30<br />
16<br />
16<br />
22<br />
263<br />
262<br />
347<br />
447<br />
+<br />
+<br />
84<br />
185<br />
+ 32,1<br />
+ 70,5<br />
Banqueroutes, abus de biens sociaux et autres délits de<br />
93 98 Travail clandestin<br />
société<br />
729 125 69081 9 563 1 703 9 985 1 439 + 422 - 264 + 4,4 - 15,5<br />
94 Emploi Prix illicites, d'étranger publicité sans fausse titre de et travail infractions aux règ<strong>le</strong>s de la<br />
207 197 2 943 2 933 - 10 - 0,4<br />
101 16 26 277 290 + 14 + 4,9<br />
95 Marchandage concurrence - prêt de main d'œuvre 16 22 262 447 + 185 + 70,5<br />
102 Banqueroutes, Achats et ventes abus sans de factures biens sociaux et autres délits de<br />
27 33 306 325 + 19 + 6,2<br />
98<br />
125 81 1 703 1 439 - 264 - 15,5<br />
103 société Infractions à l'exercice d'une profession rég<strong>le</strong>mentée 100 75 1 107 1 203 + 95 + 8,6<br />
Prix illicites, publicité fausse et infractions aux règ<strong>le</strong>s de la<br />
101 104 Infractions au droit de l'urbanisme et de la construction<br />
concurrence<br />
16 152 26 158 277 2 225 290 2 522 + + 14296 + + 4,9 13,3<br />
102<br />
105<br />
Achats<br />
Fraudes<br />
et<br />
fisca<strong>le</strong>s<br />
ventes sans factures 27<br />
47<br />
33<br />
43<br />
306<br />
729<br />
325<br />
796<br />
+ 19<br />
+ 67<br />
+ 6,2<br />
+ 9,2<br />
103<br />
106<br />
Infractions<br />
Autres délits<br />
à l'exercice<br />
économiques<br />
d'une<br />
et<br />
profession<br />
financiers<br />
rég<strong>le</strong>mentée 100<br />
192<br />
75<br />
425<br />
1 107<br />
2 809<br />
1 203<br />
3 512<br />
+<br />
+<br />
95<br />
704<br />
+<br />
+<br />
8,6<br />
25,1<br />
104 Infractions au droit de l'urbanisme et de la construction 152 158 2 225 Source 2 522 : État 4001 mensuel, + 296 DCPJ, Révision + à 13,3 partir de l’État 4001 définitif, ONDRP<br />
*** 105 La Fraudes période de fisca<strong>le</strong>s 24 mois couverte à titre principal par <strong>le</strong> présent bul<strong>le</strong>tin mensuel, composée 47 des 12 derniers 43 mois (Septembre 729 2010 à Août 2011) 796 et des 12 mois + précédents 67 (Septembre + 9,2 2009 à Août 2010), a été<br />
marquée<br />
106 Autres<br />
par une<br />
délits<br />
instabilité<br />
économiques<br />
des pratiques<br />
et financiers<br />
de saisie des faits constatés de certaines infractions<br />
192<br />
de type «<br />
425<br />
escroqueries » (<strong>le</strong>s<br />
2 809<br />
usages fraudu<strong>le</strong>ux<br />
3 512<br />
de cartes bancaires<br />
+ 704<br />
sans dépossession<br />
+ 25,1<br />
matériel<strong>le</strong>) : d’après <strong>le</strong>s<br />
informations dont dispose l’Observatoire national de la délinquance et des réponses péna<strong>le</strong>s, selon <strong>le</strong> lieu ou selon la <strong>le</strong>s mois, ces faits n’ont pas été enregistrés suivant <strong>le</strong>s mêmes règ<strong>le</strong>s. Cela signifie qu’une<br />
comparaison des nombres de faits constatés sur 12 mois glissants n’est plus possib<strong>le</strong>, car <strong>le</strong>s taux de variations observées dépendent en premier lieu du fonctionnement de l’outil de mesure et non de la fréquence<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ, Révision à partir de l’État 4001 définitif, ONDRP<br />
Source du phénomène : État de 4001 délinquance mensuel, sous-jacent. DCPJ, Révision à partir de l’État 4001 définitif, ONDRP<br />
*** La période de 24 mois couverte à titre principal par <strong>le</strong> présent bul<strong>le</strong>tin mensuel, composée des 12 derniers mois (Septembre 2010 à Août 2011) et des 12 mois précédents (Septembre 2009 à Août 2010), a été<br />
***<br />
marquée<br />
La<br />
par<br />
période<br />
une instabilité<br />
de 24<br />
des pratiques<br />
mois couverte<br />
de saisie des<br />
à<br />
faits<br />
titre<br />
constatés<br />
principal<br />
de certaines<br />
par<br />
infractions<br />
<strong>le</strong> présent<br />
de type<br />
bul<strong>le</strong>tin<br />
« escroqueries<br />
mensuel,<br />
» (<strong>le</strong>s usages<br />
composée<br />
fraudu<strong>le</strong>ux<br />
des cartes<br />
12<br />
bancaires<br />
derniers<br />
sans<br />
mois<br />
dépossession<br />
(Septembre<br />
matériel<strong>le</strong>)<br />
2010<br />
: d’après<br />
à<br />
<strong>le</strong>s<br />
informations dont dispose l’Observatoire national de la délinquance et des réponses péna<strong>le</strong>s, selon <strong>le</strong> lieu ou selon la <strong>le</strong>s mois, ces faits n’ont pas été enregistrés suivant <strong>le</strong>s mêmes règ<strong>le</strong>s. Cela signifie qu’une<br />
comparaison Août des 2011) nombres et des faits 12 constatés mois sur précédents 12 mois glissants (Septembre n’est plus possib<strong>le</strong>, 2009 car <strong>le</strong>s à Août taux de variations 2010), observées a été marquée dépendent en par premier une lieu instabilité du fonctionnement des pratiques de l’outil de mesure de saisie et non des la fréquence faits<br />
du phénomène de délinquance sous-jacent.<br />
constatés de certaines infractions de type « escroqueries » (<strong>le</strong>s usages fraudu<strong>le</strong>ux de cartes bancaires sans dépossession matériel<strong>le</strong>) : d’après <strong>le</strong>s<br />
informations dont dispose l’observatoire national de la délinquance et des réponses péna<strong>le</strong>s, selon <strong>le</strong> lieu ou selon <strong>le</strong>s mois, ces faits n’ont<br />
pas été enregistrés suivant <strong>le</strong>s mêmes règ<strong>le</strong>s. Cela signifie qu’une comparaison des nombres de faits constatés sur 12 mois glissants n’est plus<br />
possib<strong>le</strong>, car <strong>le</strong>s taux de variations observées dépendent en premier lieu du fonctionnement de l’outil de mesure et non de la fréquence<br />
15<br />
phénomène de délinquance sous-jacent.<br />
15<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011 39
LES FAITS CONSTATÉS D’INFRACTIONS RÉVELÉES<br />
LES FAITS CONSTATÉS D’INFRACTIONS RÉVÉLÉES PAR L’ACTION DES SERVICES<br />
PAR L’ACTION DES SERVICES<br />
Index<br />
Infraction<br />
MOIS ANNÉE<br />
PRÉCÉDENTE*<br />
Août<br />
2010<br />
DERNIER<br />
MOIS*<br />
Août<br />
2011<br />
12 MOIS<br />
PRECEDENTS*<br />
Septembre<br />
2009 à<br />
Août 2010<br />
12 DERNIERS<br />
MOIS*<br />
Septembre<br />
2010 à<br />
Août 2011<br />
VARIATIONS SUR<br />
12 MOIS GLISSANTS**<br />
En<br />
nombre En %<br />
En Infractions révélées par l’action des services 27 838 28 584 358 685 375 313 16 627 + 4,6<br />
Infractions à la législation sur <strong>le</strong>s stupéfiants 13 317 13 957 170 277 180 686 10 409 + 6,1<br />
55 Trafic et revente sans usage de stupéfiants 409 375 5 947 5 947 - 0 - 0,0<br />
56 Usage-revente de stupéfiants 1 168 968 17 921 17 767 - 154 - 0,9<br />
57 Usage de stupéfiants 11 145 11 914 140 107 149 908 + 9 801 + 7,0<br />
58 Autres infractions à la législation sur <strong>le</strong>s stupéfiants 595 700 6 302 7 064 + 763 + 12,1<br />
Infractions à la législation sur <strong>le</strong>s étrangers 7 004 6 945 87 956 91 141 + 3 185 + 3,6<br />
69<br />
Infractions aux conditions généra<strong>le</strong>s d'entrée et de séjour<br />
des étrangers<br />
6 339 6 324 78 555 82 561 + 4 006 + 5,1<br />
70 Aide à l'entrée, à la circulation et au séjour des étrangers 324 298 4 500 4 316 - 185 - 4,1<br />
71 Autres infractions à la police des étrangers 341 323 4 901 4 264 - 637 - 13,0<br />
Autres infractions révélées par l'action des services 7 518 7 682 100 452 103 486 + 3 034 + 3,0<br />
44 Recels 2 651 2 663 36 687 36 645 - 42 - 0,1<br />
74 Port ou détention armes prohibées 2 429 2 382 32 115 33 349 + 1 234 + 3,8<br />
81 Faux documents d'identité 510 498 6 484 6 506 + 22 + 0,3<br />
82 Faux documents concernant la circulation des véhicu<strong>le</strong>s 239 300 3 260 3 658 + 398 + 12,2<br />
83 Autres faux documents administratifs 240 290 3 417 3 633 + 216 + 6,3<br />
93 Travail clandestin 729 690 9 563 9 985 + 422 + 4,4<br />
94 Emploi d'étranger sans titre de travail 207 197 2 943 2 933 - 10 - 0,4<br />
95 Marchandage - prêt de main d'œuvre 16 22 262 447 + 185 + 70,5<br />
59<br />
Délits de débits de boissons et infraction à la<br />
rég<strong>le</strong>mentation sur l'alcool et <strong>le</strong> tabac<br />
64 90 911 1 040 + 130 + 14,2<br />
76 Délits des courses et des jeux 27 35 288 264 - 24 - 8,3<br />
77 Délits interdiction de séjour et de paraître 26 23 248 280 + 32 + 12,7<br />
79 Atteintes à l'environnement 257 344 2 601 3 115 + 515 + 19,8<br />
80 Chasse et pêche 90 111 1 185 1 221 + 37 + 3,1<br />
45 Proxénétisme 33 37 488 409 - 79 - 16,3<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ, Révision à partir de l’État 4001 définitif, ONDRP<br />
Source * Les données : État mensuel<strong>le</strong>s 4001 mensuel, ont été DCPJ, révisées Révision selon la à méthode partir de l’État réaffectation 4001 proportionnel<strong>le</strong> définitif, ONDRP appliquée par l’OND à partir du premier bul<strong>le</strong>tin de l’année 2007 (celui publié en février 2007)<br />
à l’exception des données des mois du semestre en cours (<strong>le</strong>s mois de juil<strong>le</strong>t 2011 pour <strong>le</strong> présent bul<strong>le</strong>tin). Cette méthode consiste répartir sur chaque mois d’un semestre la différence<br />
*<br />
entre<br />
Les données<br />
<strong>le</strong>s données<br />
mensuel<strong>le</strong>s<br />
définitives et<br />
ont<br />
provisoires<br />
été révisées<br />
de chaque<br />
selon<br />
semestre<br />
la méthode<br />
proportionnel<strong>le</strong>ment<br />
de réaffectation<br />
au nombre<br />
proportionnel<strong>le</strong><br />
de jours du<br />
appliquée<br />
mois dans <strong>le</strong><br />
par<br />
semestre.<br />
l’OND à partir du premier bul<strong>le</strong>tin de<br />
l’année 2007 (celui publié en février 2007) à l’exception des données des mois du semestre en cours (<strong>le</strong>s mois de juil<strong>le</strong>t 2011 pour <strong>le</strong> présent<br />
** Lorsque <strong>le</strong> nombre de faits constatés de l’index considéré est trop faib<strong>le</strong> (moins de 20 faits, selon <strong>le</strong> seuil choisi), la variation exprimée en % n’est pas proposée, car el<strong>le</strong> n’est pas<br />
significative. bul<strong>le</strong>tin). Cette méthode consiste à répartir sur chaque mois d’un semestre la différence entre <strong>le</strong>s données définitives et provisoires de chaque<br />
semestre proportionnel<strong>le</strong>ment au nombre de jours du mois dans <strong>le</strong> semestre.<br />
** Lorsque <strong>le</strong> nombre de faits constatés de l’index considéré est trop faib<strong>le</strong> (moins de 20 faits, selon <strong>le</strong> seuil choisi), la variation exprimée en %<br />
n’est pas proposée car el<strong>le</strong> n’est pas significative.<br />
LES MOIS DECLARES COMME "ATYPIQUES" PAR L’OBSERVATOIRE NATIONAL DE LA DELINQUANCE ET DES REPONSES PENALES<br />
La période de temps, mois ou semestre, qui est associée à un fait constaté est cel<strong>le</strong> durant laquel<strong>le</strong> il a été enregistré. Si <strong>le</strong> plus souvent, un fait est<br />
constaté peu de temps après avoir été commis, <strong>le</strong> jour même notamment, ce n’est cependant pas toujours <strong>le</strong> cas. L’Observatoire national de la<br />
délinquance et des réponses péna<strong>le</strong>s (ONDRP) préférerait disposer de <strong>le</strong>ur date de commission. Cela permettrait non seu<strong>le</strong>ment d’étudier la<br />
répartition dans <strong>le</strong> temps des actes de délinquance portés à la connaissance des services de police et des unités de gendarmerie sans une incertitude<br />
sur <strong>le</strong> décalage entre date de commission et date d’enregistrement, mais aussi, cela éviterait <strong>le</strong>s soucis liés au ca<strong>le</strong>ndrier de col<strong>le</strong>cte des faits<br />
constatés.<br />
Il se trouve en effet qu’un mois de mai d’enregistrement des faits constatés peut comporter moins de 31 jours ou qu’un mois de juin peut en<br />
comporter plus de 30, pour reprendre <strong>le</strong> premier exemp<strong>le</strong> traité par l’Observatoire en 2004 :<br />
Les chiffres mensuels des faits constatés par <strong>le</strong>s services de police et <strong>le</strong>s unités de gendarmerie, Résultats et Méthodes n°3,<br />
décembre 2004 (voir pages 9 et 25)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/resultats_et_methodes/<strong>le</strong>ttreond3.pdf<br />
L’Observatoire s’est intéressé à tous <strong>le</strong>s mois de 2004 dans une publication de septembre 2005, ce qui lui a permis de proposer une méthode de<br />
correction de la durée de saisie des mois, lorsque cela ses hypothèses, cel<strong>le</strong>-ci a été perturbée par <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier :<br />
Les évolutions du nombre mensuel de faits constatés d'atteintes aux biens et d'atteintes volontaires à l'intégrité physique enregistrés<br />
de 1995 à mars 2005, Résultats et Méthodes n°5, septembre 2005 (voir pages 25 à 31)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/resultats_et_methodes/<strong>le</strong>ttreond5.pdf<br />
La durée d’un mois d’enregistrement de faits constatés peut varier, car la date d’ouverture et de clôture statistique de la période ne coïncide pas<br />
avec cel<strong>le</strong>s du premier et du dernier jour du mois. La présence en début ou en fin de mois d’un week-end, de jours fériés, ou de <strong>le</strong>ur cumul sous la<br />
forme d’un pont, peut avoir des répercussions sur <strong>le</strong> nombre de jours de saisie des faits constatés.<br />
Dans ses bul<strong>le</strong>tins précédents, l’ONDRP avait utilisé <strong>le</strong> nombre mensuel de faits constatés d’atteintes aux biens, rapportés au nombre de jours de<br />
chaque mois comme un moyen de repérer <strong>le</strong>s mois qu’il considère comme « atypique », ceux dont la durée de col<strong>le</strong>cte aurait été raccourcie,<br />
vraisemblab<strong>le</strong>ment en raison du ca<strong>le</strong>ndrier (présence de week-end et/ou de jours fériés en fin de mois). On rappel<strong>le</strong> que <strong>le</strong> premier mois atypique<br />
signalé dans un bul<strong>le</strong>tin mensuel a été celui de septembre 2007 :<br />
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en octobre 2007 portant sur septembre 2007 (voir pages 15 et 16)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/archives/ond-bul<strong>le</strong>tinmensuel-oct07.pdf<br />
Par la suite, l’Observatoire a consacré un chapitre sur <strong>le</strong>s durées des jours de saisies des faits constatés dans de nombreux bul<strong>le</strong>tins mensuels. En<br />
décembre 2007, cela a notamment permis de confirmer <strong>le</strong> caractère atypique du nombre de faits constatés en septembre 2007, à l’aune des<br />
statistiques enregistrées <strong>le</strong>s 2 mois suivants :<br />
Bul<strong>le</strong>tin mensuel publié en décembre 2007 portant sur novembre 2007 (voir page 17)<br />
http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/archives/ond-bul<strong>le</strong>tinmensuel-dec07.pdf<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
40<br />
16
Escroqueries et infractions assimilées 324 382 350 610 + 8,1<br />
Falsifications et usages de chèques volés 60 942 59 044 - 3,1<br />
dont<br />
Falsifications Escroqueries et et usages abus de de confiance* cartes de crédit* 198 45 327 633 220 52 250 072 + 15,3 10,8<br />
Infractions Falsifications économiques et usages de chèques et financières volés 23 60869 942 25 59829 044 + - 8,2 3,1<br />
Falsifications et usages de cartes de crédit* 45 327 52 250 Source + : 15,3 État 4001 mensuel, DCPJ ; Révis<br />
* Une fluctuation des règ<strong>le</strong>s de saisie des faits constatés d’escroqueries et infractions économiques et financières, qui concerne <strong>le</strong>s escroqueries et <strong>le</strong>s usages fraudu<strong>le</strong>u<br />
matériel<strong>le</strong> Infractions a, selon économiques l’ONDRP, un impact et financières majeur sur <strong>le</strong> nombre de faits constatés depuis 23 près 869 de 2 ans (voir note de <strong>le</strong>cture 25 du 829 graphique 1 + b). 8,2<br />
tab<strong>le</strong>aux complémentaires de l’état 4001<br />
TABLEAUX COMPLEMENTAIRES DE L’ETAT 4001<br />
Les faits constatés enregistrés en août 2011<br />
LES FAITS CONSTATES ENREGISTRES EN AOUT 2011<br />
TABLEAUX COMPLEMENTAIRES DE L’ETAT 4001<br />
Août<br />
2011<br />
LES FAITS CONSTATES ENREGISTRES EN AOUT 2011<br />
Cumul 2011<br />
(Janvier à<br />
Août 2011)<br />
Cumul 12<br />
derniers mois<br />
(Septembre 2010<br />
à Août 2011)<br />
Atteintes aux biens 180 654 1 441 204 Cumul 2 163 12 828<br />
Cumul 2011<br />
Dont vols avec vio<strong>le</strong>nces 12 *<br />
Août<br />
derniers mois<br />
8 653 (Janvier 80 à<br />
2011<br />
725 122 847<br />
(Septembre 2010<br />
Août 2011)<br />
Atteintes volontaires à l’intégrité physique 34 737 311 425 à Août 2011) 468 891<br />
Atteintes aux biens 180 654 1 441 204 2 163 828<br />
Escroqueries et infractions économiques et<br />
24 966 250 003 376 439<br />
financières Dont vols avec vio<strong>le</strong>nces 12 8 653 80 725 122 847<br />
Atteintes volontaires à l’intégrité physique 34 737 311 425 Source : État 4001 468 mensuel, 891 DCPJ ; Révision à partir de l’Éta<br />
Source Escroqueries : * Etat 4001 et infractions mensuel, économiques DCPJ ; Révision et à partir de l’État 4001 définitif, ONDRP - ** Etat 4001 annuel, DCPJ<br />
24 966 250 003 376 439<br />
financières<br />
LES FAITS CONSTATES ENREGISTRES EN AOUT 2010<br />
Cumul 2010<br />
Août<br />
2010<br />
(Janvier à<br />
Les faits constatés enregistrés en août 2010<br />
LES FAITS CONSTATES ENREGISTRES EN AOUT 2010 Août 2010)<br />
Cumul 12<br />
derniers mois<br />
(Septembre 2009<br />
à Août 2010)<br />
Atteintes aux biens 176 199 1 461 835 Cumul 2 172 12 219<br />
Cumul 2010<br />
Août<br />
derniers mois<br />
Dont vols avec vio<strong>le</strong>nces 12 8 163 (Janvier 78 à 916 116 357<br />
2010<br />
(Septembre 2009<br />
Août 2010)<br />
Atteintes volontaires à l’intégrité physique 33 495 309 882 à Août 2010) 459 601<br />
Atteintes aux biens 176 199 1 461 835 2 172 219<br />
Escroqueries et infractions économiques<br />
*<br />
et<br />
28 323 228 220 348 251<br />
financières Dont vols avec vio<strong>le</strong>nces 12 8 163 78 916 116 357<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révis<br />
* Une fluctuation des règ<strong>le</strong>s de saisie des faits constatés d’escroqueries et infractions économiques et financières, qui concerne <strong>le</strong>s escroqueries et <strong>le</strong>s usages fraudu<strong>le</strong>u<br />
matériel<strong>le</strong> a, selon l’ONDRP, un impact majeur sur <strong>le</strong> nombre de faits constatés depuis près de 2 ans (voir note de <strong>le</strong>cture du graphique 1 b).<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’Éta<br />
Atteintes volontaires à l’intégrité physique 33 495 309 882 459 601 Source : État 4001 mensuel, DCPJ ;<br />
Escroqueries et infractions économiques et<br />
12 28 323 228 220 348 251<br />
financières<br />
Les indicateurs de l’ONDRP s’étudient indépendamment <strong>le</strong>s uns des autres, chacun étant conçu pour mesurer <strong>le</strong>s évolutions d’une forme particuliè<br />
vio<strong>le</strong>nces sont, en tant que vols, des atteintes aux biens et, en tant que vio<strong>le</strong>nces, des atteintes volontaires à l’intégrité physique. Ils figurent donc dan<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ<br />
Source : * Etat 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 définitif, ONDRP - ** Etat 4001 annuel, DCPJ<br />
12 Les indicateurs de l’ONDRP s’étudient indépendamment <strong>le</strong>s uns des autres, chacun étant conçu pour mesurer <strong>le</strong>s évolutions d’une forme particuli<br />
vio<strong>le</strong>nces sont, en tant que vols, des atteintes aux biens et, en tant que vio<strong>le</strong>nces, des atteintes volontaires à l’intégrité physique. Ils figurent donc dan<br />
Variations des 3 indicateurs<br />
VARIATIONS DES 3 INDICATEURS<br />
Variations entre<br />
Janvier-Août 2010 et<br />
Janvier-Août 2011<br />
(en %)<br />
Variations sur 12 mois<br />
glissants (en %)<br />
Atteintes aux biens - 1,4 - 0,4<br />
Dont vols avec vio<strong>le</strong>nces 12 * 11<br />
+ 2,3 + 5,6<br />
Atteintes volontaires à l’intégrité physique + 0,5 + 2,0<br />
Escroqueries et infractions économiques et<br />
financières<br />
+ 9,5 + 8,1<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP<br />
Source : État 4001 mensu<br />
Remarques : l’ONDRP a choisi de présenter <strong>le</strong>s évolutions de ses indicateurs sur 12 mois glissants. C’est la prése<br />
des évolutions de fond. À titre d’information, il publie une autre comparaison possib<strong>le</strong> : la comparaison des mois d<br />
avec <strong>le</strong> même mois de l’année précédente (<strong>le</strong>s mois de janvier à août dans <strong>le</strong> présent bul<strong>le</strong>tin,).<br />
Remarques : l’ONDRP a choisi de présenter <strong>le</strong>s évolutions de ses indicateurs sur 12 mois glissants. C’est<br />
la présentation qui rend <strong>le</strong> mieux compte des évolutions de fond. À titre d’information, il publie une autre<br />
comparaison LES ATTEINTES possib<strong>le</strong> AUX : la comparaison BIENS des mois de l’année en cours depuis janvier avec <strong>le</strong> même mois de l’année<br />
précédente (<strong>le</strong>s mois de janvier à juil<strong>le</strong>t dans <strong>le</strong> présent bul<strong>le</strong>tin).<br />
Faits constatés<br />
entre septembre<br />
2009 et août 2010<br />
Faits constatés<br />
entre septembre<br />
2010 et août 2011<br />
Variation<br />
(en %)<br />
Atteintes aux biens 2 172 219 2 163 828 - 0,4<br />
Vols 1 789 761 1 810 178 + 1,1<br />
Vols liés aux véhicu<strong>le</strong>s à moteur 601 940 565 847 - 6,0<br />
dont<br />
Vols d'automobi<strong>le</strong>s 122 075 118 583 - 2,9<br />
Vols à la roulotte 275 148 255 083 - 7,3<br />
Vols d'accessoires sur véhicu<strong>le</strong>s à moteur immatriculés 128 957 121 622 - 5,7<br />
Cambriolages et vols avec entrée par ruse 315 579 336 067 + 6,5<br />
dont<br />
Cambriolages 307 349 327 735 + 6,6<br />
Cambriolages de locaux d'habitations principa<strong>le</strong>s 162 508 191 383 + 17,8<br />
Cambriolages de locaux industriels, commerciaux ou financiers 71 645 67 212 - 6,2<br />
Vols simp<strong>le</strong>s contre particuliers (hors vol lié aux véhicu<strong>le</strong>s à moteur) 586 852 609 671 + 3,9<br />
(*) Les trois indicateurs de l’ONDRP s’étudient indépendamment <strong>le</strong>s uns des autres, chacun étant conçu pour<br />
mesurer <strong>le</strong>s évolutions d’une forme particulière de délinquance. Or <strong>le</strong>s vols avec vio<strong>le</strong>nces sont, en tant que vols,<br />
des atteintes aux biens et, en tant que vio<strong>le</strong>nces, des atteintes volontaires à l’intégrité physique. Ils figurent donc<br />
dans <strong>le</strong>s deux indicateurs.<br />
Vols à la tire 88 513 89 980 + 1,7<br />
Vols simp<strong>le</strong>s contre des particuliers dans des locaux privés 192 581 196 501 + 2,0<br />
Vols simp<strong>le</strong>s contre des particuliers dans des locaux ou lieux publics 305 758 323 190 + 5,7<br />
Vols simp<strong>le</strong>s contre d'autres victimes (hors vols liés aux véhicu<strong>le</strong>s à<br />
moteur)<br />
169 033 175 746 + 4,0<br />
Vols avec vio<strong>le</strong>nces 116 357 122 847 + 5,6<br />
Vols à main armée 6 300 5 842 - 7,3<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
Vols avec armes blanches 9 258 9 075<br />
41<br />
- 2,0<br />
Vols vio<strong>le</strong>nts sans arme 100 800 107 930 + 7,1
financières<br />
Janvier-Août 2011<br />
(en %)<br />
glissants (en %)<br />
Atteintes aux biens - 1,4 - 0,4<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révisio<br />
Remarques Dont vols avec : l’ONDRP vio<strong>le</strong>nces a 12 choisi de présenter <strong>le</strong>s évolutions de ses + 2,3 indicateurs sur 12 mois + 5,6 glissants. C’est la présentation qu<br />
des évolutions de fond. À titre d’information, il publie une autre comparaison possib<strong>le</strong> : la comparaison des mois de l’année<br />
Atteintes volontaires à l’intégrité physique + 0,5 + 2,0<br />
avec <strong>le</strong> même mois de l’année précédente (<strong>le</strong>s mois de janvier à août dans <strong>le</strong> présent bul<strong>le</strong>tin,).<br />
Escroqueries et infractions économiques et<br />
+ 9,5 + 8,1<br />
LES financières ATTEINTES AUX BIENS<br />
Les atteintes aux biens<br />
Faits constatés Faits constatés<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révisio<br />
Variation<br />
entre septembre entre septembre<br />
(en %)<br />
2009 et août 2010 2010 et août 2011<br />
Remarques : l’ONDRP a choisi de présenter <strong>le</strong>s évolutions de ses indicateurs sur 12 mois glissants. C’est la présentation qu<br />
Atteintes aux biens 2 172 219 2 163 828 - 0,4<br />
des évolutions de fond. À titre d’information, il publie une autre comparaison possib<strong>le</strong> : la comparaison des mois de l’année<br />
avec Vols <strong>le</strong> même mois de l’année précédente (<strong>le</strong>s mois de janvier à août 1 789 dans 761 <strong>le</strong> présent 1 810 bul<strong>le</strong>tin,). 178 + 1,1<br />
Vols liés aux véhicu<strong>le</strong>s à moteur 601 940 565 847 - 6,0<br />
LES ATTEINTES AUX BIENS<br />
dont<br />
Vols d'automobi<strong>le</strong>s Faits constatés 122 075 Faits constatés 118 583 Variation - 2,9<br />
entre septembre entre septembre<br />
Vols à la roulotte 2009 et août 275 2010 148 255 083 (en %)<br />
2010 et août 2011<br />
- 7,3<br />
Atteintes Vols d'accessoires aux biens sur véhicu<strong>le</strong>s à moteur immatriculés 2 172 128219 957 2 163 121828 622 -- 0,4 5,7<br />
Vols Cambriolages et vols avec entrée par ruse 1 789 315761 579 1 810 336178 067 + 1,1 6,5<br />
Vols dont liés aux véhicu<strong>le</strong>s à moteur 601 940 565 847 - 6,0<br />
dont Cambriolages 307 349 327 735 + 6,6<br />
Vols d'automobi<strong>le</strong>s Cambriolages de locaux d'habitations principa<strong>le</strong>s 122 162075 508 118 191583 383 + - 17,8 2,9<br />
Vols à Cambriolages roulotte de locaux industriels, commerciaux ou financiers 275 71148 645 255 67083 212 -- 7,3 6,2<br />
Vols d'accessoires simp<strong>le</strong>s contre sur véhicu<strong>le</strong>s particuliers à moteur (hors immatriculés vol lié aux véhicu<strong>le</strong>s à moteur) 586 128 957 852 609 121 622 671 + - 5,7 3,9<br />
Cambriolages Vols à tire et vols avec entrée par ruse 31588579 513 33689067 980 + 6,5 1,7<br />
dont Vols simp<strong>le</strong>s contre des particuliers dans des locaux privés 192 581 196 501 + 2,0<br />
Cambriolages Vols simp<strong>le</strong>s contre des particuliers dans des locaux ou lieux publics 307 305349 758 327 323735 190 + 6,6 5,7<br />
Vols simp<strong>le</strong>s contre d'autres victimes (hors vols liés aux véhicu<strong>le</strong>s à<br />
Cambriolages de locaux d'habitations principa<strong>le</strong>s<br />
moteur)<br />
169 162 508 033 175 191 383 746 + + 17,8 4,0<br />
Vols Cambriolages avec vio<strong>le</strong>nces de locaux industriels, commerciaux ou financiers 116 71 645 357 122 67 212 847 + - 6,2 5,6<br />
Vols simp<strong>le</strong>s à main armée contre particuliers (hors vol lié aux véhicu<strong>le</strong>s à moteur) 5866852 300 6095671 842 + - 3,9 7,3<br />
Vols Vols à avec la tire armes blanches 889 513 258 899 980 075 + - 1,7 2,0<br />
Vols Vols simp<strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nts contre sans arme des particuliers dans des locaux privés 192 100581 800 196 107501 930 + 2,0 7,1<br />
Vols Destructions, simp<strong>le</strong>s contre dégradations des particuliers dans des locaux ou lieux publics 382 305 758 458 353 323 190 649 + - 5,7 7,5<br />
Vols simp<strong>le</strong>s contre d'autres victimes (hors vols liés aux véhicu<strong>le</strong>s à<br />
dont<br />
moteur)<br />
Vols Incendies avec volontaires vio<strong>le</strong>nces<br />
169 033<br />
11644357 212<br />
175 746<br />
12241847 574<br />
+ 4,0<br />
+ - 5,6 6,0<br />
Destructions et dégradations de biens privés (hors attentats, incendies et<br />
Vols à main armée<br />
véhicu<strong>le</strong>s privés)<br />
125 6 300 346 119 5 842 011 - 7,3 5,1<br />
Vols Destructions avec armes et dégradations blanches de véhicu<strong>le</strong>s privés 172 9 258 537 155 9 075 524 -- 2,0 9,9<br />
Vols vio<strong>le</strong>nts sans arme 100 800 107 930 + 7,1<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révisio<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP<br />
Destructions, dégradations 382 458 353 649 - 7,5<br />
LES dont ATTEINTES VOLONTAIRES A L’INTEGRITE PHYSIQUE<br />
Incendies volontaires 44 212 41 574 - 6,0<br />
Faits constatés<br />
Faits constatés<br />
Destructions et dégradations de biens privés (hors attentats, incendies et<br />
Variation<br />
entre septembre 2009<br />
125 346<br />
entre septembre<br />
119<br />
2010<br />
011 (en -%)<br />
5,1<br />
véhicu<strong>le</strong>s privés)<br />
et août 2010<br />
et août 2011<br />
Destructions et dégradations de véhicu<strong>le</strong>s privés 172 537 155 524 - 9,9<br />
Atteintes volontaires à l'intégrité physique 459 601 468 891 + 2,0<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révisio<br />
Vio<strong>le</strong>nces physiques crapu<strong>le</strong>uses 116 502 122 998 + 5,6<br />
Les atteintes volontaires<br />
à l’intégrité physique<br />
LES dont ATTEINTES VOLONTAIRES A L’INTEGRITE PHYSIQUE<br />
Vols avec vio<strong>le</strong>nces 116 357 122 847 + 5,6<br />
Faits constatés<br />
Faits constatés<br />
Vols vio<strong>le</strong>nts avec armes 15 558 14 917 Variation<br />
entre septembre 2009 entre septembre 2010 - 4,1<br />
(en %)<br />
Vols vio<strong>le</strong>nts sans arme et août 2010100 800 et août 2011 107 930 + 7,1<br />
Atteintes Vio<strong>le</strong>nces volontaires physiques non à l'intégrité crapu<strong>le</strong>uses physique 459 239601 144 468 241891 476 + 2,0 1,0<br />
dont<br />
Vio<strong>le</strong>nces physiques crapu<strong>le</strong>uses<br />
Coups et vio<strong>le</strong>nces volontaires non mortels<br />
dont<br />
116 502<br />
191 955<br />
122 998<br />
193 042<br />
+ 5,6<br />
+ 0,6<br />
Vio<strong>le</strong>nces à dépositaires de l'autorité<br />
Vols avec vio<strong>le</strong>nces<br />
26 751<br />
116 357<br />
27 156<br />
122 847 1,5<br />
+ 5,6<br />
Vio<strong>le</strong>nces, mauvais traitements et abandons d'enfants<br />
Vols vio<strong>le</strong>nts avec armes<br />
16 659<br />
15 558<br />
17 375<br />
14 917<br />
+ 4,3<br />
- 4,1<br />
Vio<strong>le</strong>nces<br />
Vols vio<strong>le</strong>nts<br />
sexuel<strong>le</strong>s<br />
sans arme 100<br />
23<br />
800<br />
091<br />
107<br />
23<br />
930<br />
360<br />
+ 7,1<br />
1,2<br />
Viols<br />
Vio<strong>le</strong>nces physiques non crapu<strong>le</strong>uses<br />
10 023<br />
239 144<br />
10 304<br />
241 476<br />
+ 2,8<br />
+ 1,0<br />
Harcè<strong>le</strong>ments sexuels et autres agressions sexuel<strong>le</strong>s<br />
dont<br />
13 067 13 056 - 0,1<br />
Coups<br />
Menaces<br />
et vio<strong>le</strong>nces<br />
ou chantages<br />
volontaires non mortels 191<br />
80<br />
955<br />
864<br />
193<br />
81<br />
042<br />
057<br />
+ 0,6<br />
0,2<br />
Vio<strong>le</strong>nces<br />
Menaces ou<br />
à dépositaires<br />
chantages pour<br />
de l'autorité<br />
extorsion de fonds<br />
26<br />
9<br />
751<br />
406<br />
27<br />
9<br />
156<br />
536<br />
+ 1,5<br />
1,4<br />
Vio<strong>le</strong>nces,<br />
Menaces ou<br />
mauvais<br />
chantages<br />
traitements<br />
dans un<br />
et<br />
autre<br />
abandons<br />
but<br />
d'enfants 16<br />
71<br />
659<br />
458<br />
17<br />
71<br />
375<br />
521<br />
+ 4,3<br />
0,1<br />
Vio<strong>le</strong>nces sexuel<strong>le</strong>s 23 091 23 360 + 1,2 Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révisio<br />
Viols 10 023 10 304 + 2,8<br />
Harcè<strong>le</strong>ments sexuels et autres agressions sexuel<strong>le</strong>s 13 067 13 056 - 0,1<br />
Menaces ou chantages 80 864 81 057 + 0,2<br />
Menaces ou chantages pour extorsion de fonds 9 406 9 536 + 1,4<br />
Menaces ou chantages dans un autre but 71 458 71 521 + 0,1<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révisio<br />
LES INFRACTIONS RÉVÉLÉES PAR L’ACTION DES SERVICES<br />
Les infractions révélées<br />
par l’action des services<br />
Faits constatés<br />
entre septembre 2009<br />
et août 2010<br />
Faits constatés<br />
entre septembre 2010<br />
et août 2011<br />
Variations<br />
(en %)<br />
Infractions révélées par l'action des services 358 685 375 313 + 4,6<br />
Infractions à la législation sur <strong>le</strong>s stupéfiants 170 277 180 686 + 6,1<br />
dont<br />
Usages de stupéfiants 140 107 149 908 + 7,0<br />
Infractions à la police des étrangers 87 956 91 141 + 3,6<br />
Infractions aux conditions généra<strong>le</strong>s d'entrée et de<br />
séjour des étrangers<br />
Aide à l'entrée, à la circulation et au séjour des<br />
étrangers<br />
78 555 82 561 + 5,1<br />
4 500 4 316 - 4,1<br />
Autres infractions à la police des étrangers 4 901 4 264 - 13,0<br />
Autres infractions révélées par l'action des<br />
services<br />
100 452 103 486 + 3,0<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision<br />
LES FAITS CONSTATES DANS LES DEPARTEMENTS ET REGIONS D’OUTREMER<br />
Les atteintes aux biens enregistrées en France métropolitaine et dans <strong>le</strong>s départements et régions d'outre-mer en juil<strong>le</strong>t 2011 sur 12 mois glis<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011 Faits constatés<br />
Faits constatés<br />
Variations 42<br />
Atteintes aux biens<br />
entre septembre 2009 entre septembre 2010<br />
(en %)<br />
et août 2010<br />
et août 2011<br />
France entière 2 222 542 2 214 907 - 0,3
Infractions aux conditions généra<strong>le</strong>s d'entrée et de<br />
séjour des étrangers<br />
Aide à l'entrée, à la circulation et au séjour des<br />
étrangers<br />
78 555 82 561 + 5,1<br />
4 500 4 316 - 4,1<br />
Autres infractions à la police des étrangers 4 901 4 264 - 13,0<br />
Autres infractions révélées par l'action des<br />
services<br />
100 452 103 486 + 3,0<br />
LES FAITS CONSTATÉS DANS LES DÉPARTEMENTS ET RÉGIONS D’OUTREMER<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ<br />
Les LES atteintes FAITS CONSTATES aux biens DANS enregistrées LES DEPARTEMENTS en France métropolitaine ET REGIONS D’OUTREMER et dans <strong>le</strong>s départements<br />
et régions d’outremer en août 2011 sur 12 mois glissants.<br />
Les atteintes aux biens enregistrées en France métropolitaine et dans <strong>le</strong>s départements et régions d'outre-mer en juil<strong>le</strong>t 2011 sur 12 m<br />
LES FAITS CONSTATES DANS LES DEPARTEMENTS ET REGIONS D’OUTREMER<br />
Faits constatés<br />
Faits constatés<br />
Variations<br />
Atteintes aux biens<br />
entre septembre 2009 entre septembre 2010<br />
(en %)<br />
et août 2010<br />
et août 2011<br />
Les atteintes aux biens enregistrées en France métropolitaine et dans <strong>le</strong>s départements et régions d’outremer en juil<strong>le</strong>t 2011 sur 12 m<br />
France entière 2 222 542 2 214 907 - 0,3<br />
Faits constatés<br />
Faits constatés<br />
Variations<br />
Atteintes France métropolitaine aux biens<br />
entre août 2009 2 172 219 entre août 22010<br />
163 828 - 0,4<br />
(en %)<br />
et juil<strong>le</strong>t 2010<br />
et juil<strong>le</strong>t 2011<br />
Départements et régions<br />
France entière 2 225 404 2 210 457 - 0,7<br />
d'outre-mer<br />
France Guadeloupe* métropolitaine 2 175 14 405 381 2 159 14 662 370 + - 1,8 0,7<br />
Martinique<br />
Départements et régions<br />
11 870 11 006 - 7,3<br />
d'outre-mer<br />
Guyane 6 446 7 792 + 20,9<br />
Guadeloupe* Réunion 17 14 602 251 17 14620 609 + 0,1 2,5<br />
Martinique 11 675 11 002 - 5,8 Source : État 4001 mensuel, DCPJ<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP<br />
et * Guyane Hors Saint-Martin et Saint-Barthé<strong>le</strong>my<br />
6 533 7 871 + 20,5<br />
Réunion 17 564 17 605 + 0,2<br />
Les atteintes volontaires à l’intégrité physique enregistrées en France métropolitaine et dans <strong>le</strong>s départements et régions d'outreglissants<br />
Source : État 4001 mensuel, DC<br />
* Hors Saint-Martin et Saint-Barthé<strong>le</strong>my<br />
Faits constatés<br />
Faits constatés<br />
Les Atteintes atteintes volontaires volontaires à l’intégrité à l’intégrité entre physique Variations<br />
septembre 2009 enregistrées entre septembre en France 2010 métropolitaine et dans<br />
physique<br />
(en %)<br />
Les atteintes volontaires à l’intégrité physique<br />
et août<br />
enregistrées<br />
2010<br />
en France<br />
et<br />
métropolitaine<br />
août 2011<br />
<strong>le</strong>s départements et régions d’outremer août 2011 sur 12 mois glissants. et dans <strong>le</strong>s départements et régions d’outr<br />
glissants France entière 480 032 488 132 + 1,7<br />
Faits constatés<br />
Faits constatés<br />
Atteintes France métropolitaine volontaires à l’intégrité<br />
459 249 467 650 Variations<br />
entre août 2009<br />
entre août 2010<br />
+ 1,8<br />
physique<br />
(en %)<br />
et juil<strong>le</strong>t 2010<br />
et juil<strong>le</strong>t 2011<br />
Départements et régions<br />
France<br />
d'outre-mer<br />
entière 480 032 488 132 + 1,7<br />
France Guadeloupe* métropolitaine 459 5 628 249 467 5 371 650 - + 4,6 1,8<br />
Martinique 5 399 5 343 - 1,0<br />
Départements et régions<br />
d'outre-mer<br />
Guyane 3 290 3 464 + 5,3<br />
Guadeloupe*<br />
Réunion 6<br />
5<br />
466<br />
628<br />
6<br />
5<br />
304<br />
371<br />
-<br />
-<br />
2,5<br />
4,6<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ<br />
Martinique 5 399 5 343 - 1,0<br />
Guyane 3 290 3 464 + 5,3<br />
LES Réunion INDEX DE L’ETAT 4001 CORRESPONDANT A 6 466 UN INDICATEUR DE 6 L’ONDRP 304 AU COURS - 2,5 DU DERNIER M<br />
MOIS<br />
Source : État 4001 mensuel, DC<br />
Source : État 4001 mensuel, DCPJ ; Révision à partir de l’État 4001 annuel, ONDRP<br />
Les index de l’État 4001 correspondant À un indicateur de l’ONDRP au cours du dernier mois et des 12 derniers mois<br />
LES INDEX DE L’ETAT 4001 CORRESPONDANT A UN INDICATEUR DE L’ONDRP AU COURS DU DERNIER M<br />
MOIS<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
43
LA MAIN COURANTE<br />
Le dispositif de la main courante est en vigueur sur l’ensemb<strong>le</strong> du territoire français dans<br />
<strong>le</strong>s zones de compétence de la Police nationa<strong>le</strong>. Jusqu’au 14 septembre 2009, deux systèmes<br />
coexistaient : l’un pour toutes <strong>le</strong>s circonscriptions de sécurité publique hors Paris (MCI SP) et<br />
l’autre pour Paris (MCI PP).<br />
Avec la réforme de la préfecture de Police du 14 septembre 2009, la Direction de la<br />
Sécurité de Proximité de l’Agglomération Parisienne est née du mariage de la Police Urbaine<br />
de Proximité de Paris et des Directions Départementa<strong>le</strong>s de Sécurité Publique des trois<br />
départements de la petite couronne.<br />
Suite à la création de la DSPAP, communément désignée par l’appellation « Grand Paris »,<br />
<strong>le</strong>s données extraites de la main courante informatisée des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne<br />
et de la Seine-Saint-Denis, qui étaient, jusqu’au 31 septembre 2009, comptabilisés dans l’état<br />
3.1.2 de la main courante informatisée de la sécurité publique, sont à compter du 1 er octobre<br />
2009, prises en compte par la préfecture de Police de Paris.<br />
Depuis <strong>le</strong> 1 er octobre 2009, il existe donc toujours deux systèmes : l’un, la MCI DCSP pour<br />
toutes <strong>le</strong>s circonscriptions de sécurité publique (hors Paris et <strong>le</strong>s trois départements de<br />
la petite couronne) et, l’autre, la MCI PP pour Paris et <strong>le</strong>s trois départements de la petite<br />
couronne.<br />
Toutefois, <strong>le</strong> parallélisme des nomenclatures rend désormais possib<strong>le</strong> l’agrégation des<br />
données des deux MCI.<br />
Il est rappelé que <strong>le</strong>s déclarations d’usagers enregistrées dans la main courante peuvent,<br />
parallè<strong>le</strong>ment, faire l’objet d’un enregistrement dans l’état 4001. En effet, un enregistrement<br />
en main courante n’exclut pas la rédaction d’un procès-verbal et la diligence d’une procédure<br />
judiciaire. Ainsi, après qu’un fait ait été signalé aux services de police, et fait l’objet d’un<br />
enregistrement en main courante, il peut faire l’objet d’une procédure, et sera alors comptabilisé<br />
dans l’état 4001.<br />
En revanche, tous <strong>le</strong>s faits enregistrés en MCI ne peuvent pas faire l’objet d’une comptabilisation<br />
dans l’état 4001 puisque ce dernier ne recense pas, par exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s procédures<br />
établies dans <strong>le</strong> cadre des délits routiers, de police administrative ou <strong>le</strong>s infractions sanctionnées<br />
par des contraventions (toutes classes).<br />
La main courante informatisée (MCI)<br />
de la Sécurité Publique et de la Préfecture de Police<br />
Août<br />
2010<br />
nombre<br />
Août<br />
2011<br />
nombre<br />
A ACCIDENTS 1 195 1 193<br />
A01 Accidents corporels de la route 169 191<br />
A02 Accidents matériels de la route 1 023 997<br />
A11 Accidents ferroviaires corporels 0 2<br />
A12 Accidents ferroviaires matériels 1 1<br />
A21 Accidents d'aéronefs corporels 0 0<br />
A22 Accidents d'aéronefs matériels 0 1<br />
A31 Accidents fluviaux corporels 0 0<br />
A32 Accidents fluviaux matériels 2 1<br />
B ALERTES (bombes,...) 4 7<br />
BAB Fausses a<strong>le</strong>rtes à la bombe 1 0<br />
BCD Colis ou enveloppes suspects non explosifs 1 0<br />
BDE Découvertes d'engins explosifs 2 7<br />
BCS Neutralisations d'engins explosifs 0 0<br />
BDA A<strong>le</strong>rtes sur aéronefs (code à usage PAF) 0 0<br />
C DECOUVERTES DE CADAVRES 37 27 27 29<br />
CCR Homicides volontaires 0 0<br />
CNA Morts naturel<strong>le</strong>s 25 20 21<br />
CSU Décès - cause suspecte 74 36<br />
CAC Décès - cause accidentel<strong>le</strong> 53 32<br />
D DIFFERENDS 45 042 40 657<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – DF0 Septembre Différends 2011 familiaux 4 330 3 934 44<br />
DF1 Différends entre époux / concubins 9 182 8 691<br />
DF2 Différends a/s garde des enfants 10 589 8 842
D DIFFERENDS 41 039 43 195<br />
DF0 Différends familiaux 3 930 4 153<br />
DF1 Différends entre époux / concubins 8 956 9 221<br />
DF2 Différends a/s garde des enfants 9 381 10 569<br />
DF3 Abandons de domici<strong>le</strong> familial 4 568 4 420<br />
DHA Litiges a/s droit de l'urbanisme / habitation 769 720<br />
DCO Litiges commerciaux 2 982 3 187<br />
DTR Litige a/s droit du travail 1 103 1 133<br />
DPU Rixes sur voies / lieux publics 481 527<br />
DUR Différends entre usagers de la route 1 064 1 050<br />
DVO Différends de voisinage 7 805 8 215<br />
E EXPLOSIONS 3 2<br />
EPU Explosions dans établissements publics 0 0<br />
ECI Explosions dans commerces ou industries 0 1<br />
EHA Explosions dans habitations 1 0<br />
EVE Explosions de véhicu<strong>le</strong>s 2 0<br />
ELA Explosions dans autres lieux 0 1<br />
F ALIENES 18 16<br />
F00 Hospitalisations volontaires d'aliénés 4 10<br />
F01 Hospitalisations d'office d'aliénés 14 6<br />
G SUICIDES ET TENTATIVES 36 36<br />
G00 Tentatives de suicide - auteurs majeurs 28 32<br />
G01 Tentatives de suicide - auteurs mineurs 4 0<br />
G10 Suicides - auteur majeurs 4 3<br />
G11 Suicides - auteur mineurs 0 1<br />
J OBJETS PERDUS / TROUVES 6 462 6 321<br />
JPO Pertes de documents officiels 4 830 4 661<br />
JAN Pertes d'animaux 116 134<br />
JDV Pertes d'objets mobiliers 844 911<br />
JTR Objets trouvés 672 615<br />
I INCENDIES 121 133<br />
IEP Incendies dans établissements publics 3 1<br />
ICI Incendies dans commerces / industries 1 4<br />
IHA Incendies dans habitations 16 15<br />
IPO Feux de poubel<strong>le</strong>s 43 49<br />
IVA Incendies de véhicu<strong>le</strong>s 29 34<br />
ILA Incendies autres lieux 29 30<br />
K CRIMES ET DELITS 20 483 23 378<br />
KDV Dégradations de véhicu<strong>le</strong>s 785 755<br />
KDB Dégradations de biens autres que véhicu<strong>le</strong>s 1 311 1 249<br />
KDM Dégradations de mobilier urbain 88 70<br />
KDT Tags 88 66<br />
KV0 Vols à main armée 2 7<br />
KV1 Vols 3 219 3 361<br />
KV2 Vols avec vio<strong>le</strong>nces 38 46<br />
KV3 Vols avec effraction 130 122<br />
KV4 Vols de véhicu<strong>le</strong>s 121 157<br />
KV5 Vols à la roulotte 72 42<br />
KV6 Vols à l'étalage 85 52<br />
KV7 Grivè<strong>le</strong>ries 38 38<br />
KP0 Coups et b<strong>le</strong>ssures 1 583 1 628<br />
KP1 Injures - menaces 6 941 7 361<br />
Vio<strong>le</strong>nces ou outrages à agent investi d'une mission de<br />
18 23<br />
KP2<br />
service public<br />
43 30<br />
KF1 Infractions à la législation sur <strong>le</strong> séjour en France<br />
KF2<br />
Infractions à la législation sur <strong>le</strong>s stupéfiants<br />
136 99<br />
KF3<br />
Infractions à la législation sur <strong>le</strong>s professions<br />
8 7<br />
rég<strong>le</strong>mentées<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre KF4 2011 Infractions à la législation sur <strong>le</strong> travail 10 457<br />
KF5 Ventes à la sauvette 56 17<br />
KF6 Ports ou détentions d'armes prohibées 42 19
KP2<br />
KF1<br />
KF2<br />
Vio<strong>le</strong>nces ou outrages à agent investi d'une mission de<br />
service public<br />
Infractions à la législation sur <strong>le</strong> séjour en France<br />
Infractions à la législation sur <strong>le</strong>s stupéfiants<br />
18 23<br />
43 30<br />
136 99<br />
KF3<br />
Infractions à la législation sur <strong>le</strong>s professions<br />
8 7<br />
rég<strong>le</strong>mentées<br />
KF4 Infractions à la législation sur <strong>le</strong> travail 10 7<br />
KF5 Ventes à la sauvette 56 17<br />
KF6 Ports ou détentions d'armes prohibées 42 19<br />
KA1 Infractions a/s animaux dangereux 64 72<br />
KR1 C-E-A, C-E-I 5 12<br />
KR2 Délits de fuite 123 108<br />
KR3 Autres délits routiers 129 129<br />
K98 Autres crimes ou délits 5 348 7 901<br />
M MALADES 223 232<br />
MVP Malades - b<strong>le</strong>ssés sur la voie publique 77 75<br />
M01 Malades - b<strong>le</strong>ssés à domici<strong>le</strong> 55 65<br />
M99 Malades - b<strong>le</strong>ssés autre lieu 91 92<br />
N NUISANCES ET TROUBLES DE L'ORDRE PUBLIC 9 642 10 022<br />
N00 Tapages diurnes 179 156<br />
N01 Tapages nocturnes 883 942<br />
N02 Raves-parties 2 2<br />
N03 Troub<strong>le</strong>s de voisinage 581 606<br />
N04 Perturbateurs - indésirab<strong>le</strong>s 2 859 2 968<br />
N11 Individus - véhicu<strong>le</strong>s suspects 845 845<br />
N12 Stockages d'armes ou de substances incendiaires 3 3<br />
N13 Stockages de stupéfiants 2 3<br />
N21 Troub<strong>le</strong>s à l'hygiène ou à la salubrité 73 69<br />
N22 Pollutions 10 7<br />
N23 Dépôts d'immondices 45 56<br />
N30 Coups de feu 9 8<br />
N31 Jets de pétards 13 7<br />
N32 Jets de projecti<strong>le</strong>s 90 65<br />
N33 Jets de substances incendiaires 0 1<br />
N40 Divagations d'animaux 181 187<br />
N50 Sans domici<strong>le</strong> fixe 11 20<br />
N60 Infractions au stationnement avec verbalisation 42 38<br />
N61 Infractions au stationnement avec mise en fourrière 32 2<br />
N62 Véhicu<strong>le</strong>s abandonnés sur la voie publique 18 13<br />
N63 Autres contraventions au code de la route 120 190<br />
N70 Stationnements irréguliers de nomades 10 3<br />
N80 Ivresses publiques et manifestes 13 17<br />
N90 Rodéos automobi<strong>le</strong>s 13 22<br />
N98 Contraventions à la police des transports 11 6<br />
N99 Nuisances diverses 3 597 3 786<br />
Q AFFAIRES DE MŒURS 145 167<br />
O DEGATS Q01 (eaux, Exhibitions gaz,...) sexuel<strong>le</strong>s 23 28 31 47<br />
Q10 O00 Prostitution Inondations - suite racolage à intempéries ou crues 92 71<br />
Q99 O01 Autres Inondations infractions suite aux à fuites moeurs 108 14 113 20<br />
O11 Dégâts suite à ébou<strong>le</strong>ments ou effondrements 2 4<br />
R PERSONNES O12 Dégâts RECHERCHEES suite à intempéries 1 9214 1 7802<br />
RAD O21 Recherches Fuites de gaz / Découvertes d'aliénés disparus 331 364<br />
RAP Recherches / Découvertes de majeurs disparus 490 435<br />
ROP Ouvertures de portes aux fins de recherches de<br />
6 11<br />
REV<br />
personnes<br />
Recherches / Découvertes de détenus évadés 7 4<br />
RMD Recherches / Découvertes de mineurs disparus 173 198<br />
RMF Recherches / Découvertes de mineurs en fugue 1 119 982<br />
RVD Recherches / Découvertes de personnes âgées<br />
29 32<br />
RPT<br />
disparues<br />
Découvertes de personnes inscrites au FPR 8 15<br />
RPZ Découvertes de personnes recherchées cadre enquête<br />
3 12<br />
RMA<br />
judiciaire<br />
Fiches de mise en attention (code spécifique PAF) 1 13<br />
RAF Avis à famil<strong>le</strong> 52 42<br />
S ALARMES DANS ETABLISSEMENTS PUBLICS 5 0<br />
SB0 Fausses alarmes dans établissements bancaires 1 0<br />
SB1 Alarmes avec VAMA dans établissements bancaires 0 0<br />
SF0 Fausses alarmes à la Banque de France 0 0<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
SF1 Alarmes avec VAMA à la Banque de France 0 46 0<br />
SP0 Fausses alarmes dans établissements de la Poste 2 0<br />
SP1 Alarmes avec VAMA dans établissements de la Poste 0 0
RPT<br />
disparues<br />
Découvertes de personnes inscrites au FPR 13 12<br />
RPZ Découvertes de personnes recherchées cadre enquête<br />
3 13<br />
RMA<br />
judiciaire<br />
Fiches de mise en attention (code spécifique PAF) 2 2<br />
RAF Avis à famil<strong>le</strong> 47 34<br />
S ALARMES DANS ETABLISSEMENTS PUBLICS 5 3<br />
SB0 Fausses alarmes dans établissements bancaires 1 1<br />
SB1 Alarmes avec VAMA dans établissements bancaires 0 0<br />
SF0 Fausses alarmes à la Banque de France 0 0<br />
SF1 Alarmes avec VAMA à la Banque de France 0 0<br />
SP0 Fausses alarmes dans établissements de la Poste 0 0<br />
SP1 Alarmes avec VAMA dans établissements de la Poste 0 0<br />
ST0 Fausses alarmes dans agences Trésor Public 1 0<br />
ST1 Alarmes avec VAMA dans agences Trésor Public 0 0<br />
SA0 Déc<strong>le</strong>nchements d'alarmes dans <strong>le</strong>s Maisons d'arrêt 0 0<br />
SR0 Déc<strong>le</strong>nchements d'alarmes dans des locaux de police 1 2<br />
SJ0<br />
Déc<strong>le</strong>nchements d'alarmes dans des tribunaux ou<br />
0 0<br />
Cours d'Appel)<br />
SS0<br />
Déc<strong>le</strong>nchements d'alarmes dans des Préfectures -<br />
2 0<br />
Sous-préfectures<br />
T ACCIDENTS DU TRAVAIL 5 8<br />
TEC Accidents du travail corporels en entreprises 4 2<br />
TEM Accidents du travail mortels en entreprises 0 0<br />
TCC Accidents du travail corporels sur chantiers 1 6<br />
TCM Accidents du travail mortels sur chantiers 0 0<br />
V ALARMES DANS LOCAUX PRIVES 15 7<br />
VL0 Déc<strong>le</strong>nchements intempestifs d'alarmes loca<strong>le</strong>s 10 4<br />
VL1 Alarmes loca<strong>le</strong>s avec effraction 2 0<br />
VV0 Fausses alarmes - sociétés de surveillance 2 3<br />
VV1 Alarmes société de surveillance avec effraction 1 0<br />
W VEHICULES VOLES 16 19<br />
W01 Découvertes de véhicu<strong>le</strong>s quatre roues volés 9 9<br />
W02 Découvertes de véhicu<strong>le</strong>s deux-roues à moteur volés 5 9<br />
W03 Découvertes de véhicu<strong>le</strong>s mis en surveillance 2 1<br />
X DECLARATIONS FANTAISISTES 279 221<br />
Déclarations sans suite (absence de faits en cours ou<br />
274 220<br />
X01<br />
passés)<br />
X02 Déclarations fantaisistes aux fins de guet-apens à AFP 5 1<br />
TOTAL 81 659 86 792<br />
Source : Main courante informatisée, DCSP<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011 47
LES CONTRAVENTIONS<br />
L’état 4001 ne regroupe que <strong>le</strong>s faits qualifiés crimes ou délits. Il ne comptabilise donc pas<br />
<strong>le</strong>s contraventions des cinq classes dont <strong>le</strong>s contraventions pour infractions au code de la<br />
route ou encore <strong>le</strong>s contraventions pour vio<strong>le</strong>nces légères sans ITT (C4), <strong>le</strong>s vio<strong>le</strong>nces légères<br />
avec ITT < 8 jours (C5), des menaces de vio<strong>le</strong>nces (C3), des destructions ou dégradations<br />
légères (C5), etc.<br />
Actuel<strong>le</strong>ment, il n’existe pas de système centralisé et général permettant de dénombrer<br />
l’ensemb<strong>le</strong> des contraventions dressées sur <strong>le</strong> territoire par nature d’infraction ou par classe<br />
de contravention. Seu<strong>le</strong> la gendarmerie nationa<strong>le</strong> est en mesure de fournir, par classe, et<br />
pour certaines infractions, <strong>le</strong> nombre de contraventions dressées mensuel<strong>le</strong>ment. L’autorité<br />
judiciaire dispose éga<strong>le</strong>ment du nombre de contraventions de 5 e classe mais <strong>le</strong> chiffre<br />
est annuel.<br />
Communication à l’OND des contraventions constatées par <strong>le</strong> gendarmerie - état mensuel -<br />
Communication à l’OND des contraventions constatées par <strong>le</strong> gendarmerie - état mensuel -<br />
LES Communication CONTRAVENTIONS à l’OND DRESSEES des contraventions PAR LA GENDARMERIE constatées AU par NIVEAU <strong>le</strong> gendarmerie NATIONAL - état mensuel -<br />
Communication à l’OND des contraventions constatées par <strong>le</strong> gendarmerie - état mensuel -<br />
LES CONTRAVENTIONS DRESSEES PAR LA GENDARMERIE AU NIVEAU NATIONAL<br />
LES CONTRAVENTIONS DRESSEES PAR LA GENDARMERIE AU NIVEAU NATIONAL<br />
LES CONTRAVENTIONS DRESSEES PAR LA GENDARMERIE AU NIVEAU NATIONAL<br />
Août 2011 C/1 C/2 C/3 C/4 C/5 Total<br />
LES CONTRAVENTIONS DRESSÉES PAR LA GENDARMERIE<br />
AU NIVEAU NATIONAL<br />
Août 2011<br />
Toutes natures confondues<br />
C/1<br />
9 420<br />
C/2<br />
49 494<br />
C/3<br />
19 959<br />
C/4<br />
162 455<br />
C/5<br />
31 066<br />
Total<br />
272 394<br />
Août Août 2011 2011 C/1 C/1 C/2 C/3 C/3 C/4 C/4 C/5 C/5 Total<br />
dont contraventions Toutes natures pour confondues infraction au 9 420 49 494 19 959 162 455 31 066 272 394 Total<br />
8 206 46 948 16 727 159 361 3 395 234 637<br />
code de la route<br />
dont contraventions<br />
Toutes Toutes natures natures<br />
pour infraction confondues<br />
au<br />
8 206 9 9 420 46 948 49 494 16 727 19 19959 959 159 361 162 162 455 455 3 39531 066 31234 066 637 272 394 272 394<br />
code de la route<br />
dont contraventions<br />
dont contraventions<br />
Août 2010<br />
pour<br />
pour<br />
infraction<br />
infraction<br />
au<br />
au<br />
C/1 C/2 C/3 C/4 C/5 Total<br />
8 206 46 948 16 727 159 361 3 395 234 637<br />
code de la Août route 2010 C/1 8 206 C/2 46 948 C/3 16 727 C/4 159 361 C/5 3 Total 395 234 637<br />
code<br />
Toutes<br />
de la route<br />
natures confondues 11063 53922 26277 175180 32079 298521<br />
Toutes natures Août confondues 2010 11063 C/1 53922 C/2 26277 C/3 175180 C/4 32079 C/5 298521 Total<br />
dont contraventions Août pour 2010 infraction au<br />
9392 C/1 51453 C/2 21968 C/3 170736 C/4 3225 C/5 256774 Total<br />
code dont de contraventions la route<br />
Toutes natures<br />
pour infraction<br />
confondues<br />
au<br />
939211063 5145353922 2196826277 170736 175180 322532079256774<br />
298521<br />
code de la route<br />
Toutes natures confondues 11063 53922 26277 175180 32079 298521<br />
dont contraventions pour infraction au<br />
9392 51453 21968 170736 3225 256774<br />
dont contraventions code de la route pour infraction au<br />
9392 51453 21968 170736 3225 256774<br />
code de la route<br />
Août Août<br />
Contraventions pour atteintes volontaires aux personnes<br />
Qualification<br />
Août 2010 Août 2011<br />
Contraventions pour atteintes volontaires aux personnes<br />
Qualification<br />
Vio<strong>le</strong>nce ayant entraîné une incapacité de travail n’excédant pas 8 jours C/5 2010 2 194 2011 1 993<br />
Vio<strong>le</strong>nce n’ayant entraîné une aucune incapacité incapacité de travail de travail n’excédant pas 8 jours C/5 C/4 2194 056 Août 11993<br />
976 Août<br />
Contraventions pour atteintes volontaires aux personnes<br />
Qualification<br />
Aide Vio<strong>le</strong>nce ou assistance n’ayant à entraîné vio<strong>le</strong>nce aucune n’ayant incapacité pas entraîné de travail d’incapacité de travail C/4 2 056 4 2010 1 976 5 2011<br />
Aide ou Vio<strong>le</strong>nce assistance ayant à vio<strong>le</strong>nce entraîné une n’ayant incapacité pas entraîné de travail d’incapacité n’excédant de pas travail 8 jours C/4 C/5 4 2 194 5<br />
Août<br />
1 993<br />
Menace Août<br />
Contraventions Vio<strong>le</strong>nce<br />
réitérée de<br />
n’ayant pour vio<strong>le</strong>nces atteintes entraîné aucune volontaires incapacité aux de personnes travail<br />
C/3 Qualification 398 364<br />
C/4 2 056 1 976<br />
Menace réitérée de vio<strong>le</strong>nces C/3 398 2010 364 2011<br />
Menace Aide matérialisée ou assistance par écrit, à vio<strong>le</strong>nce image n’ayant ou autre pas objet entraîné de vio<strong>le</strong>nces d’incapacité de travail C/3 C/4 94 4 97 5<br />
Vio<strong>le</strong>nce Menace ayant matérialisée entraîné par une écrit, incapacité image ou autre de travail objet de n’excédant vio<strong>le</strong>nces pas 8 jours C/3 C/5 94 2 194 97 1 993<br />
Vio<strong>le</strong>nce Menace n’ayant réitérée entraîné de vio<strong>le</strong>nces<br />
Somme 4 746 4 435<br />
aucune incapacité de travail C/3 C/4 398 2 056 364<br />
Somme 4 746 4 435 1 976<br />
Aide ou Menace assistance matérialisée à vio<strong>le</strong>nce par écrit, n’ayant image pas ou entraîné autre objet d’incapacité de vio<strong>le</strong>nces de travail C/3 C/4 94 4 97 5<br />
Menace réitérée de vio<strong>le</strong>nces<br />
Somme<br />
C/3<br />
4 746<br />
398<br />
4 435<br />
364<br />
Menace matérialisée par écrit, image ou autre objet de vio<strong>le</strong>nces C/3 94 97<br />
Janvier à Août 2011<br />
Janvier à Août 2011<br />
C/1<br />
C/1<br />
C/2<br />
C/2<br />
C/3<br />
C/3<br />
C/4<br />
C/4<br />
Somme C/5<br />
C/5<br />
4 Total 746<br />
Total<br />
4 435<br />
Toutes natures Janvier confondues<br />
Toutes natures confondues à Août 2011<br />
59 875 C/1 407 239 C/2 149 123 C/3 1 232 479 C/4 220 040 C/5<br />
2 068 756<br />
59 875 407 239 149 123 232 479 220 040 2 068 756 Total<br />
dont<br />
dont<br />
contraventions<br />
contraventions<br />
pour<br />
Toutes natures<br />
pour<br />
infraction<br />
infraction<br />
au<br />
confondues<br />
au<br />
code<br />
code<br />
de<br />
de<br />
la<br />
la<br />
route<br />
route<br />
50<br />
50<br />
043<br />
043 59 875391 391<br />
649<br />
649 407 239127 081<br />
081 149 123 1<br />
206<br />
2061 116<br />
116 232 47928 28<br />
029<br />
029 220 040 1<br />
1<br />
802<br />
802 2918<br />
068 918 756<br />
dont Janvier contraventions à Août pour 2011 infraction au<br />
code de la route<br />
C/1 50 043 391 C/2 649 127 C/3 081 1 206 116 C/4 28 029 C/5 1 802 918 Total<br />
Toutes natures confondues 59 875 407 239 149 123 1 232 479 220 040 2 068 756<br />
Contraventions pour pour atteintes volontaires aux personnes<br />
Qualification<br />
Nombre<br />
dont Janvier Janvier contraventions à Août à Août 2011 2011 pour infraction au<br />
50 043 391 649 127 081 1 206 116 28 029 1 802 918<br />
code Vio<strong>le</strong>nce de Contraventions la ayant route ayant entraîné pour une une incapacité atteintes volontaires de de travail n’excédant aux personnes pas 8 jours C/5 14 14645<br />
645<br />
Vio<strong>le</strong>nce Qualification Nombre<br />
Janvier n’ayant à entraîné Août 2011 aucune incapacité de de travail C/4 15 15060<br />
060<br />
Aide Aide ou ou Vio<strong>le</strong>nce assistance ayant à à vio<strong>le</strong>nce entraîné n’ayant une incapacité pas entraîné de travail d’incapacité n’excédant de travail pas 8 jours C/4 C/5 31 3114 645<br />
Vio<strong>le</strong>nce n’ayant entraîné aucune incapacité de travail C/4 15 060<br />
Menace réitérée de de vio<strong>le</strong>nces C/3 33 074<br />
Aide ou assistance à vio<strong>le</strong>nce n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail C/4 31<br />
Menace matérialisée par par écrit, image ou ou autre objet de vio<strong>le</strong>nces C/3 608<br />
Contraventions Menace réitérée pour de atteintes vio<strong>le</strong>nces volontaires aux personnes<br />
Qualification<br />
C/3 3 074<br />
Somme 33 33 418 Nombre<br />
Janvier Menace à Août matérialisée 2011 par écrit, image ou autre objet de vio<strong>le</strong>nces C/3 608<br />
Vio<strong>le</strong>nce ayant entraîné une incapacité de travail n’excédant pas 8 jours Somme C/5 33 41814 645<br />
Vio<strong>le</strong>nce n’ayant entraîné aucune incapacité de travail C/4 15 060<br />
Aide ou assistance à vio<strong>le</strong>nce n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail<br />
© ONDRP – Criminalité et délinquance – Septembre 2011<br />
C/4 31<br />
48<br />
Menace réitérée de vio<strong>le</strong>nces C/3 3 074<br />
DGGN Menace DGGN<br />
/ MPP<br />
/ MPP matérialisée / Bureau<br />
/ Bureau<br />
du<br />
du<br />
Contrô<strong>le</strong><br />
Contrô<strong>le</strong> par écrit, de<br />
de<br />
Gestion,<br />
Gestion, image de<br />
de ou l’Evaluation<br />
l’Evaluation autre objet de<br />
de de la<br />
la<br />
Performance<br />
vio<strong>le</strong>nces C/3<br />
1<br />
608
I.<br />
a.<br />
T<br />
dos 35 mm<br />
institut national<br />
des hautes études de sécurité<br />
RéFéRENCES MéTHODOLOGIQUEs<br />
« Les chiffres mensuels des faits constatés par <strong>le</strong>s services de police et <strong>le</strong>s unités de<br />
gendarmerie », rapport annuel n° 1, INHES, mars 2005.<br />
« Les évolutions du nombre mensuel de faits constatés d’atteintes aux biens et<br />
d’atteintes volontaires à l’intégrité physique de 1995 à 2005 », résultats et méthodes n° 5,<br />
INHES, janvier 2006.<br />
« Les escroqueries et infractions économiques et financières en 2005 », Rapport annuel<br />
n° 2, INHES, mars 2006.<br />
Rapport annuel 2008, novembre 2008, INHES/OND.<br />
Retrouvez <strong>le</strong>s chiffres détaillés sur <strong>le</strong> site internet de l’ONDRP : www.ondrp.fr<br />
RAPPORT<br />
ANNUEL<br />
de l’Observatoire national de la délinquance<br />
et des réponses péna<strong>le</strong>s<br />
1 er rapport annuel (mars 2005)<br />
Rapport de l’Observatoire national<br />
de la délinquance 2007<br />
La criminalité en France<br />
2e<br />
rapport<br />
annuel<br />
de l’observatoire national<br />
de la délinquance<br />
Mars 2006<br />
2 e rapport annuel (mars 2006)<br />
3 e rapport annuel (novembre 2007)<br />
4 e rapport annuel (novembre 2008)<br />
5 e rapport annuel (novembre 2009)<br />
6 e rapport annuel (novembre 2010)<br />
La criminalité et la délinquance évoluent rapidement. Certes, souvent, ce qui semb<strong>le</strong><br />
nouveau est en fait ce qu’on a oublié. Mais de nouveaux marchés criminels émergent,<br />
de nouveaux modes opératoires se mettent en place et des cib<strong>le</strong>s inédites apparaissent.<br />
Certains acteurs du crime se trouvent de nouvel<strong>le</strong>s vocations. La connaissance des phénomènes<br />
criminels doit donc al<strong>le</strong>r au-delà de la simp<strong>le</strong> perception administrative et comptab<strong>le</strong><br />
des infractions enregistrées par <strong>le</strong>s services de police et <strong>le</strong>s unités de gendarmerie.<br />
Beaucoup d’entre el<strong>le</strong>s restent ignorées faute de dépôt de plainte ou en l’absence de la<br />
constatation de l’infraction. Afin de connaître <strong>le</strong>s évolutions, tant conjonctu-rel<strong>le</strong>s que<br />
structurel<strong>le</strong>s du crime, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses péna<strong>le</strong>s<br />
(ONDRP) s’efforce d’avoir une approche multi-sources reposant tant sur des études<br />
quantitatives que qualitatives, notamment grâce à l’enquête nationa<strong>le</strong> de victimation mise<br />
en place avec <strong>le</strong> soutien de l’INSEE depuis 2005.<br />
Ce 6e rapport annuel prend ainsi appui sur <strong>le</strong>s données extraites de toutes <strong>le</strong>s sources<br />
disponib<strong>le</strong>s afin d’établir un bilan aussi comp<strong>le</strong>t que possib<strong>le</strong>. L’Observatoire national de<br />
la délinquance, devenu <strong>le</strong> 28 octobre 2009, Observatoire national de la délinquance et<br />
des réponses péna<strong>le</strong>s devra élargir progressivement son champ d’étude aux suites péna<strong>le</strong>s<br />
réservées aux procédures. C’est ainsi que des contributions plus nombreuses du ministère<br />
de la Justice et des Libertés ont été intégrées dans ce nouveau bilan.<br />
L’ONDRP présente éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s premiers résultats de l’enquête de victimation 2010<br />
« Cadre de vie et sécurité », fruit d’un partenariat avec l’INSEE. À partir des réponses<br />
col<strong>le</strong>ctées auprès de plus de 17 000 ménages ou personnes de 14 ans et plus, <strong>le</strong>s évolutions<br />
des déclarations d’atteintes aux biens et d’atteintes individuel<strong>le</strong>s ont été mesurées et<br />
<strong>le</strong> sentiment d’insécurité évalué.Enfin, <strong>le</strong> <strong>le</strong>cteur trouvera dans ce rapport des éléments<br />
d’étude sur la garde à vue, un dossier spécial et inédit sur <strong>le</strong> trafic de stupéfiants, et une<br />
place importante accordée aux études produites à l’étranger.<br />
Ont notamment participé à la rédaction de ce rapport <strong>le</strong>s membres du Conseil<br />
d’Orientation indépendant de l’ONDRP, <strong>le</strong>s personnels de l’ONDRP et du département<br />
Sécurité de l’INHESJ, de nombreuses administrations, ainsi que de nombreux contributeurs<br />
parmi <strong>le</strong>squels Vincent LESCLOUS, Éric DEBARBIEUX, George FOTINOS,<br />
Marc OUIMET et Pierre-Victor TOURNIER<br />
Alain BAUER<br />
Professeur de criminologie au CNAM, Président du conseil d’orientation de l’ONDRP<br />
Contact : Christophe Soul<strong>le</strong>z,<br />
chef du département ONDRP<br />
www.<strong>inhesj</strong>.fr