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Pour <strong>le</strong>s « actes de discrimination », <strong>le</strong> recensement de la SDIG est national. Dans ce cas, <strong>le</strong>s<br />

données départementa<strong>le</strong>s pour la zone gendarmerie sont centralisées par la direction généra<strong>le</strong> de<br />

la gendarmerie nationa<strong>le</strong> (DGGN) puis transmises au service national de la SDIG. En zone police, ce<br />

sont <strong>le</strong>s services départementaux de la SDIG et, pour Paris et <strong>le</strong>s départements limitrophes, la DRPP<br />

qui transmettent <strong>le</strong>urs données au niveau central.<br />

Selon la description du mode de col<strong>le</strong>cte des données qui a été fournie par la DCSP à l’ONDRP, <strong>le</strong>s<br />

services départementaux de la SDIG, la DRPP et <strong>le</strong>s groupements départementaux de gendarmerie,<br />

procéderaient selon « <strong>le</strong> même modè<strong>le</strong> ».<br />

On apprend en particulier que « Pour chaque acte sont rapportés la date, <strong>le</strong> lieu, <strong>le</strong> mode opératoire,<br />

<strong>le</strong> nombre et la qualité des victimes et des auteurs, s’ils sont connus, ainsi que <strong>le</strong>s suites judiciaires<br />

données. ». En sa qualité de « service centralisateur national », on peut donc supposer que la SDIG<br />

assure la cohérence de la col<strong>le</strong>cte selon <strong>le</strong>s différentes directions concernées.<br />

L’ONDRP a pu savoir que <strong>le</strong>s « actes de discrimination » correspondants aux infractions : « Attentats<br />

ou tentatives, incendies, dégradations, vio<strong>le</strong>nces, menaces, démonstrations injurieuses, inscriptions,<br />

tracts ou courriers », accompagnées de la circonstance aggravante de discrimination dans l’artic<strong>le</strong><br />

132-76 du code pénal,<br />

« Dans <strong>le</strong>s cas prévus par la loi, <strong>le</strong>s peines encourues pour un crime ou un délit sont aggravées lorsque l’infraction est<br />

commise à raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, de la victime à une ethnie, une nation,<br />

une race ou une religion déterminée.<br />

La circonstance aggravante définie au premier alinéa est constituée lorsque l’infraction est précédée, accompagnée ou<br />

suivie de propos, écrits, images, objets ou actes de toute nature portant atteinte à l’honneur ou à la considération de la<br />

victime ou d’un groupe de personnes dont fait partie la victime à raison de <strong>le</strong>ur appartenance ou de <strong>le</strong>ur non-appartenance,<br />

vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »<br />

On peut aussi ajouter que la comptabilisation des « actes de discrimination » dépend non seu<strong>le</strong>ment<br />

de <strong>le</strong>ur constatation par un service de police ou une unité de gendarmerie, mais aussi de la sensibilité<br />

des agents à cette thématique.<br />

Cette remarque concerne en fait toutes <strong>le</strong>s statistiques nationa<strong>le</strong>s qui sont obtenues sur la base<br />

d’une démarche spécifique des services de terrain : un « affrontement entre bande » ou un « acte de<br />

discrimination » n’est pas compté automatiquement au niveau national. Il ne peut l’être qu’après<br />

transmission d’un service local. Toute modification de la propension des agents à signa<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s actes<br />

considérés peut de ce fait avoir un fort impact sur <strong>le</strong> nombre qui est recensé.<br />

Tab<strong>le</strong>au P3. Les « affrontements entre bandes » recensés et centralisés par la sous-direction de l’information<br />

généra<strong>le</strong> (SDIG) de la direction centra<strong>le</strong> de la sécurité publique (DCSP) de janvier 2009 à août 2011.<br />

Tab<strong>le</strong>au P3. Les « affrontements entre bandes » recensés et centralisés par la sous-direction de l’informati<br />

publique (DCSP) de janvier 2009 à août 2011<br />

« Affrontements entre bandes »<br />

2009 2010 2011<br />

Janvier 29 41 44<br />

Février 19 37 33<br />

Mars 33 54 40<br />

Avril 35 43 34<br />

Mai 39 46 39<br />

Juin 31 37 26<br />

Juil<strong>le</strong>t 17 18 10<br />

Août 12 16 14<br />

Septembre 35 30<br />

Octobre 42 26<br />

Novembre 31 30<br />

Décembre 23 19<br />

Janvier à Décembre 346 397<br />

Variations en % + 14,7<br />

Sources : SDIG, : SDIG, DCSP DCSP ; DRPP ; DGGN DRPP ; Centralisation DGGN ; Centralisation SDIG, DCSP ; SDIG, Transmission DCSP DCPJ ; Transmission DCPJ<br />

Tab<strong>le</strong>au P4. Les « actes de discriminations » recensés et centralisés par la sous-direction de l’information<br />

© ONDRP – Criminalité<br />

publique<br />

et délinquance<br />

(DCSP)<br />

– Septembre<br />

du premier<br />

2011<br />

trimestre 2009 au deuxième trimestre 2011<br />

« Actes de discriminations »<br />

2009 2010 2011<br />

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