Texte intégral - Unesco

Grégoire EVEQUOZ,
Office d’orientation
et de formation professionnelle, Suisse
Intervention du 7 novembre, session 9
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Psychologue du travail, a dirigé pendant plusieurs années un service d’orientation. Aujourd’hui
membre de la direction générale de l’Office d’orientation et de formation professionnelle, en
charge des dossiers sur la formation continue. A mis en place dans le canton de Genève le dispositif
de reconnaissance et validation des acquis. Président de l’association suisse de reconnaissance
et validation des acquis. Donne un enseignement à l’Université de Genève à la faculté
de psychologie et de sciences de l’éducation sur le thème : « la gestion publique de la formation
continue
Nous commencerons par montrer que la notion de qualification , comme celle de faible niveau
est très ambiguë et probablement peu opérationnelle. Dans le domaine de la validation professionnelle
la qualification est une norme sociale représentée par le diplôme. Être non qualifié
c’est ne pas correspondre à cette norme pour une double raison : d’une part parce que la personne
considère que ce qu’elle fait n’a pas de valeur et d’autre part parce que les compétences
qu’elle a ne sont pas reconnues socialement.
Nous montrerons les différents éléments qu’il faut prendre en compte si l’on veut parvenir à valider
les non qualifiés, quels sont les outils utilisés. Nous insisterons aussi sur le fait que la validation
des acquis ne peut être, avec ces publics , une procédure administrative basée sur des
dossiers.
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