Dynamisme Wallon - Union Wallonne des Entreprises
Dynamisme Wallon - Union Wallonne des Entreprises
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Hors série<br />
Périodique mensuel de l’UWE : Chemin du Stockoy 3, 1300 Wavre - Juillet-Août 2005 - Numéro 186 - Prix 3 € - Bureau de dépôt : Namur X<br />
<strong>Entreprises</strong> wallonnes : portraits et perspectives<br />
• Les gran<strong>des</strong> entreprises<br />
en <strong>Wallon</strong>ie<br />
• Les secteurs économiques<br />
passsés au crible<br />
• Vos contacts Médias
LE MOT DE LA REDACTION 1<br />
Les gran<strong>des</strong> entreprises (au moins 250 personnes) actives en <strong>Wallon</strong>ie<br />
représentent plus de 130.000 emplois directs sur les 500.000 salariés privés que compte<br />
la Région. Mais quelles sont ces entreprises ? Il n’existait à ce jour aucune liste complète<br />
ni nominative. C’est maintenant chose faite puisque cette édition<br />
spéciale de <strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> vous propose une liste, aussi exhaustive que possible, de<br />
ces gran<strong>des</strong> entreprises.<br />
Dans le prolongement direct du Rapport 2005 sur la situation de l’entreprise en<br />
<strong>Wallon</strong>ie publié récemment par l’UWE, ce numéro estival passe également en revue<br />
les secteurs de l’économie. Défis, enjeux et chiffres clés <strong>des</strong> 13 grands secteurs wallons<br />
sont expliqués, avec, pour chacun d’eux, quelques «success stories» inédites.<br />
Et parce qu’il n’y a pas de «success stories» sans médiatisation, vous trouverez dans<br />
ce numéro un annuaire <strong>des</strong> médias francophones qui couvrent l’actualité <strong>des</strong> entreprises<br />
wallonnes. Un outil de communication efficace à conserver afin<br />
d’informer au mieux clients, analystes et investisseurs de votre actualité.<br />
Enfin, nous en profitons pour dresser un portrait de l’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>, à<br />
travers quelques-unes <strong>des</strong> missions originales menées sur le terrain<br />
par ses équipes. Active depuis près de 40 ans, l’UWE est le porte-parole <strong>des</strong><br />
entreprises implantées en <strong>Wallon</strong>ie auprès <strong>des</strong> instances officielles<br />
(gouvernementales, syndicales, administratives).<br />
Nous vous souhaitons, à toutes et à tous, d’excellentes vacances,<br />
sources d’inspirations nouvelles et de motivation pour affronter<br />
la rentrée avec enthousiasme.<br />
La Rédaction
3<br />
Sommaire 07-08/2005<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong>,<br />
le mensuel de l’<strong>Union</strong><br />
<strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>,<br />
est édité par la<br />
Maison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><br />
<strong>Wallon</strong>nes asbl<br />
Les entreprises wallonnes :<br />
Portraits et perspectives<br />
Une édition spéciale de <strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong><br />
L’UNION WALLONNE DES ENTREPRISES : RASSEMBLER POUR PROGRESSER<br />
Chemin du Stockoy 3<br />
B-1300 Wavre<br />
Tel: +32 (0)10.47.19.40<br />
Fax: +32 (0)10.45.33.43<br />
dynamisme.wallon@uwe.be<br />
www.dynamismewallon.be<br />
Rédaction<br />
Thierry Decloux<br />
Madeleine Dembour<br />
Vinciane Pinte<br />
prenom.nom@uwe.be<br />
Conseil de Rédaction<br />
Luc De Cordier<br />
Jean de Lame<br />
Madeleine Dembour<br />
Thierry Devillez<br />
Didier Paquot<br />
Vinciane Pinte<br />
Vincent Reuter<br />
Jean-Jacques Westhof<br />
Mise en page<br />
Interlignes Nivelles<br />
Impression<br />
Imprimerie Vase Frères<br />
Photo de couverture<br />
© ZEFA<br />
Régie Publicitaire<br />
Alliance Media<br />
Tel : +32 (0)10.40.13.12<br />
info@alliancemedia.be<br />
Editeur Responsable<br />
Jean de Lame<br />
Chemin du Stockoy 3<br />
B-1300 Wavre<br />
Abonnement annuel<br />
(11 numéros) :<br />
30 € à verser sur le compte<br />
de la Maison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><br />
<strong>Wallon</strong>nes 360-1149184-31<br />
Toute reproduction, même<br />
partielle, <strong>des</strong> textes et <strong>des</strong><br />
documents de ce numéro<br />
est soumise à l'approbation<br />
préalable de la rédaction.<br />
4 L’UWE est une organisation privée qui constitue auprès <strong>des</strong> instances<br />
officielles (gouvernementales, syndicales, administratives) le porte-parole<br />
<strong>des</strong> entreprises implantées en <strong>Wallon</strong>ie.<br />
LES GRANDES ENTREPRISES EN WALLONIE : RESSERRER LES LIENS<br />
7 Un récent rapport du consultant international McKinsey recommande de resserrer les<br />
liens entre les pouvoirs publics et les gran<strong>des</strong> entreprises afin de faciliter leur ancrage en<br />
<strong>Wallon</strong>ie et faciliter leur développement. Mais quelles sont ces entreprises ? <strong>Dynamisme</strong><br />
<strong>Wallon</strong> en dresse la liste.<br />
MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE : VOS CONTACTS INCONTOURNABLES<br />
11 Nos journalistes ont rencontré un par un les rédacteurs en chef (quotidiens, périodiques,<br />
agences de presse, télés, radios) pour dresser avec eux la liste <strong>des</strong> journalistes<br />
couvrant l’actualité <strong>des</strong> entreprises wallonnes. Un répertoire unique à conserver.<br />
LES GRANDS SECTEURS DE L’ÉCONOMIE PASSÉS AU CRIBLE<br />
25 Défis, enjeux et chiffres clés sont passés en revue avec les acteurs <strong>des</strong> grands secteurs<br />
wallons. Pour chacun de ceux-ci, nos journalistes ont débusqué quelques «success stories»<br />
inédites.<br />
• Alimentaire >> 26<br />
• Bois >> 30<br />
• Chimie >> 32<br />
• Ciment >> 34<br />
• Construction >> 36<br />
• Déchets >> 38<br />
• Intérim >> 40<br />
• Papier >> 42<br />
• Sidérurgie >> 44<br />
• Technologies >> 46<br />
• Textile >> 48<br />
• Transformation du papier et du carton >> 50<br />
• Verre >> 52<br />
LE MOIS PROCHAIN DANS DYNAMISME WALLON :<br />
- Comment financer mon activité ?<br />
- Mobilité et déplacement du personnel : <strong>des</strong> exemples, <strong>des</strong> idées<br />
Réservez dès à présent vos espaces publicitaires auprès de notre régie Alliance Média au 010/40.13.12<br />
(fax : 010/40.13.15, e-mail : info@alliancemedia.be).<br />
Plus d’infos sur www.dynamismewallon.be
4 UNION WALLONNE DES ENTREPRISES<br />
Présentation de l’UWE<br />
Rassembler pour progresser<br />
L’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> est une organisation privée qui constitue<br />
auprès <strong>des</strong> instances officielles (gouvernementales, syndicales,<br />
administratives) le porte-parole <strong>des</strong> entreprises implantées en <strong>Wallon</strong>ie.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Madeleine DEMBOUR<br />
L’UWE se donne pour mission de<br />
"promouvoir et soutenir l’entreprise,<br />
moteur du bien-être économique et<br />
social de la Région". Du Brabant wallon,<br />
du Hainaut, <strong>des</strong> provinces de<br />
Liège, du Luxembourg ou de Namur,<br />
<strong>des</strong> entrepreneurs de toute la <strong>Wallon</strong>ie<br />
ont fait de l’UWE leur port d’attache.<br />
Ils apprécient d’y retrouver en une<br />
seule structure toutes les branches de<br />
l’industrie et <strong>des</strong> services, ainsi que<br />
tous les types d’entreprises, de la<br />
petite entreprise familiale à la grande<br />
multinationale.<br />
Importante source d'informations sur<br />
l'économie, l'UWE anime <strong>des</strong> sites<br />
Internet (dont www.uwe.be) et publie<br />
une revue mensuelle, DYNAMISME<br />
WALLON qui reflète les positions <strong>des</strong><br />
entreprises wallonnes.<br />
Alimentée financièrement par les cotisations<br />
de ses quelque 6.000<br />
membres, l’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne dispose<br />
d’un staff permanent basé à Wavre,<br />
qui fonctionne avec souplesse.<br />
Comme une PME.<br />
Partenariats actifs<br />
L’UWE tend à valoriser les complémentarités<br />
entre les différentes organisations<br />
par un partenariat avec<br />
l’<strong>Union</strong> <strong>des</strong> Classes Moyennes et <strong>des</strong><br />
collaborations étroites avec les fédérations<br />
sectorielles et les Chambres de<br />
Commerce et d’Industrie.<br />
L’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne participe activement<br />
aux activités de nombreuses associations<br />
: l’ABCAL (Association belge <strong>des</strong><br />
cadres d’achat et de logistique),<br />
Cequal (Centre wallon de la qualité),<br />
l’EPM (<strong>Entreprises</strong> Perfectionnement<br />
Management), l’EWA (<strong>Entreprises</strong> wallonnes<br />
de l'Aéronautique), Start-It<br />
(fonds de capital à risque pour le lancement<br />
d’entreprises dans le domaine<br />
<strong>des</strong> hautes technologies), <strong>Wallon</strong>ie<br />
Entreprendre (accompagnement de<br />
jeunes entrepreneurs et porteurs de<br />
projets par un système de parrainage).<br />
Tous ces partenariats actifs s’inscrivent<br />
dans la philosophie que l’UWE<br />
développe depuis quelques années<br />
Présidée par Henri Mestdagh, l'<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne<br />
<strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> entend cultiver <strong>des</strong> partenariats<br />
qui vont dans le sens du développement du tissu<br />
économique wallon et, par là même, d'une<br />
hausse du niveau technologique, de<br />
l'innovation, de la valeur ajoutée et <strong>des</strong> emplois.<br />
déjà : rassembler et réfléchir<br />
ensemble, œuvrer au développement<br />
du tissu économique wallon et, par là<br />
même, créer une hausse du niveau<br />
technologique, de l'innovation, de la<br />
valeur ajoutée et <strong>des</strong> emplois. ||<br />
Un véritable travail de fond<br />
Les Groupes de travail de l'UWE se situent en amont <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> législations et projets<br />
wallons. Ouverts à tous les membres de l'<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne, ils permettent de préparer <strong>des</strong><br />
décisions et de bâtir <strong>des</strong> positions qui reflètent les réelles attentes <strong>des</strong> entreprises.<br />
Les sujets suivants sont traités dans ces groupes :<br />
1. Commerce extérieur<br />
2. Développement durable<br />
3. Economie<br />
4. Energie<br />
5. Environnement et Aménagement du Territoire<br />
6. Esprit d’entreprendre<br />
7. Fiscalité régionale et locale<br />
8. Forem<br />
9. Politique sociale<br />
10. Recherche & Développement<br />
11. Simplification administrative<br />
Contact :<br />
<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><br />
Chemin du Stockoy 3 1300 Wavre<br />
010/47.19.40, info@uwe.be,<br />
www.uwe.be
6 UNION WALLONNE DES ENTREPRISES<br />
Sur le terrain<br />
Des actions tous azimuts<br />
L’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> se veut présente sur les plans économiques,<br />
sociaux et environnementaux. Tour d'horizon de quelques-unes <strong>des</strong> actions<br />
originales menées sur le terrain par l’UWE.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Madeleine DEMBOUR<br />
Vous amener à l'exportation :<br />
Le principe est simple : avec l’aide de<br />
sponsors privés et le soutien de<br />
l’AWEX, <strong>des</strong> entreprises complémentaires<br />
produisant <strong>des</strong> biens d’équipement<br />
et <strong>des</strong> services à <strong>des</strong>tination<br />
d’un secteur précis de l’économie (une<br />
"grappe" d'entreprises) sont invitées à<br />
<strong>des</strong> missions internationales sectorielles.<br />
Avec plus de 100 missions<br />
réalisées depuis sa fondation en 1998,<br />
la Cellule Marketing International de<br />
l’UWE poursuit toujours le même<br />
objectif : développer le commerce<br />
extérieur <strong>des</strong> PME wallonnes.<br />
Vous aider à concilier économie et<br />
écologie :<br />
Des équipes de l'UWE sont sur le<br />
terrain afin de sensibiliser les PME<br />
wallonnes à l'importance d'une gestion<br />
environnementale efficace.<br />
1. Sur base d'une visite dans votre<br />
entreprise (750 PME l'ont déjà fait),<br />
<strong>des</strong> spécialistes réalisent un diagnostic<br />
de votre situation environnementale.<br />
2. Des sites d’information ont été mis<br />
en ligne (www.permisenvironnement.be<br />
et www.decretsols.be).<br />
3. Si vous souhaitez aller plus loin, et<br />
pourquoi pas mettre en place un<br />
Système de Management<br />
Environnemental (un «SME» de<br />
type Iso 14001 ou Emas), l'équipe<br />
du «Fil de l'éco-gestion» se<br />
positionne comme LA référence<br />
wallonne en matière d'informations :<br />
www.ecogestion.be.<br />
Gérer votre mobilité :<br />
Démarrage d'une démarche mobilité,<br />
réalisation d’un bilan mobilité, renseignements<br />
précis sur la législation, le<br />
covoiturage, les innovations en gestion<br />
<strong>des</strong> marchandises, recherche de<br />
l'interlocuteur adéquat au sein d'une<br />
administration ou d'une société de<br />
services, diagnostic afin de cerner les<br />
actions envisageables … : quelques<br />
exemples <strong>des</strong> services que peut vous<br />
apporter la "Cellule Mobilité" de l'UWE.<br />
Vous aider à vous mesurer dans le<br />
domaine du développement durable :<br />
L’UWE met à disposition un set d’indicateurs<br />
de développement durable<br />
(voir www.uwe.be/indicateursDD).<br />
Performances économiques, sociales,<br />
sociétales et environnementales sont<br />
mesurées, puis agrégées dans une<br />
cote globale, indicateur de développement<br />
durable de l’entreprise. Simple<br />
et pratique, la méthode permet à<br />
chaque entreprise qui le souhaite<br />
d’obtenir rapidement son résultat par<br />
rapport à son secteur d’activité.<br />
Stimuler vos programmes<br />
de recherche :<br />
L'Europe consacre d'importants budgets<br />
à la recherche. Jusqu'à présent<br />
les entreprises wallonnes n’avaient<br />
guère profité de ces moyens financiers.<br />
Afin de décortiquer le jargon<br />
européen, sélectionner les appels<br />
d'offres, monter les dossiers, organiser<br />
les partenariats entre entreprises,<br />
une équipe de l'UWE est à la disposition<br />
<strong>des</strong> entreprises wallonnes : le<br />
NCP <strong>Wallon</strong>ie ("Point de Contact<br />
National").<br />
Les Cellules de l'UWE vous conseillent et vous<br />
assistent dans différents domaines : exportation,<br />
gestion de l'environnement, mobilité, recherche,<br />
stages... Elles agissent chez vous, avec vous et<br />
en fonction de vos besoins réels, pour vous<br />
aider dans vos démarches administratives et/ou<br />
législatives et dans vos relations avec<br />
l'extérieur...<br />
Accueillir un jeune stagiaire<br />
européen :<br />
Véritable «Erasmus <strong>des</strong> entreprises»,<br />
Eurodyssée est un programme mis en<br />
place par plusieurs régions d’Europe.<br />
Il offre la possibilité aux entreprises<br />
d'accueillir (moyennant une cotisation de<br />
1.250 euros), pour une durée de<br />
3 à 5 mois, <strong>des</strong> jeunes stagiaires<br />
diplômés européens de 18 à 30 ans.<br />
Environ 90 entreprises wallonnes,<br />
de tous secteurs d’activité, font cette<br />
expérience chaque année. Toute la logistique<br />
du stage (logement, contrat, suivi,<br />
évaluation…) est assurée par l'UWE.<br />
Rencontrer <strong>des</strong> jeunes<br />
dans les écoles :<br />
L’UWE lance un appel à tous les chefs<br />
d’entreprises intéressés par une<br />
démarche de rencontre avec <strong>des</strong> jeunes<br />
pour parler du métier de chef d’entreprise,<br />
répondre à leurs questions…<br />
Concrètement, les rencontres se déroulent<br />
dans les classes du secondaire<br />
(5e et 6e). L’UWE se charge de réaliser<br />
le «matching» entre les classes et les<br />
chefs d’entreprises.<br />
Un parrain pour<br />
votre projet d'entreprise :<br />
Le programme <strong>Wallon</strong>ie Entreprendre<br />
a pour but d’accompagner les jeunes<br />
entrepreneurs et porteurs de projets<br />
par un système de parrainage. Les<br />
parrains sont <strong>des</strong> chefs d'entreprise<br />
«accomplis», impliqués dans la vie<br />
économique et sociale de la région,<br />
qui acceptent bénévolement d'apporter<br />
leurs conseils durant les 3 premières<br />
années du lancement. Lancé à<br />
la mi-novembre 2004, le projet prend<br />
d’abord place en région liégeoise en<br />
tant qu’initiative pilote. ||<br />
Plus d’infos ?<br />
www.uwe.be,<br />
rubrique «Nos spécialistes vous conseillent»
LES GRANDES ENTREPRISES 7<br />
Les gran<strong>des</strong> entreprises en <strong>Wallon</strong>ie<br />
Resserrer les liens<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Cécile CODDENS<br />
D’après nos décomptes, les gran<strong>des</strong> entreprises<br />
présentes en <strong>Wallon</strong>ie représentent plus de<br />
130.000 emplois directs sur les 500.000 salariés<br />
privés que compte notre région. Un récent<br />
rapport du consultant international McKinsey<br />
recommande de resserrer les liens entre les<br />
pouvoirs publics et ces gran<strong>des</strong> entreprises afin<br />
de faciliter leur ancrage en <strong>Wallon</strong>ie et faciliter<br />
leur développement.<br />
Mais quelles sont<br />
ces entreprises ? Il<br />
n’existe pas de<br />
liste complète ni<br />
nominative.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> a<br />
voulu combler ce<br />
vide en proposant la<br />
liste ci-après.
8 LES GRANDES ENTREPRISES<br />
Elles représentent 130.000 emplois directs<br />
Les gran<strong>des</strong> entreprises en <strong>Wallon</strong>ie<br />
Même si le potentiel de croissance se trouve pour l’heure principalement dans la création et le développement <strong>des</strong><br />
petites et moyennes entreprises, le poids <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> entreprises, tant en termes d’activités que d’emplois, reste<br />
important. Nous avons voulu cerner cette importance, en dressant une liste la plus exhaustive possible <strong>des</strong> entreprises<br />
de plus de 250 personnes.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Cécile CODDENS<br />
D’après nos décomptes, les gran<strong>des</strong> entreprises ayant<br />
une activité en <strong>Wallon</strong>ie représentent plus de 130.000<br />
emplois directs sur les 500.000 salariés privés que compte<br />
notre région. Contribuer à maintenir ces emplois en fortifiant<br />
l’ancrage de ces gran<strong>des</strong> entreprises par une communication<br />
plus resserrée entre elles et les pouvoirs politiques<br />
est une intention du Gouvernement wallon qu’il faut encourager.<br />
Le plan stratégique transversal n° 1 «création d’activités»,<br />
déposé fin mai 2005, prévoit en effet une action vis-à-vis<br />
<strong>des</strong> gran<strong>des</strong> entreprises visant à resserrer les liens entre les<br />
autorités publiques et les directions de ces entreprises afin<br />
de faciliter leur développement, et aussi prévenir les difficultés<br />
qu’elles peuvent rencontrer.<br />
Chères statistiques !!<br />
Nous avons donc tenté de dresser une liste la plus exhaustive,<br />
sur base de la définition européenne qui considère une<br />
grande entreprise comme une entreprise qui emploie 250<br />
personnes ou plus.<br />
Dresser une telle liste n’est pas un exercice immédiat. En<br />
effet, une entreprise peut avoir un siège d’activité important<br />
en <strong>Wallon</strong>ie mais un siège social à l’extérieur de la région,<br />
le plus souvent à Bruxelles. De même, une entreprise peut<br />
avoir son siège social en <strong>Wallon</strong>ie, mais une partie importante<br />
de son activité, et donc de son emploi, à l’extérieur de<br />
la région. Enfin, une entreprise peut avoir plusieurs sièges<br />
d’activités dans la région et constituer une grande entreprise<br />
sans que les statistiques, qui ne regroupent pas ces<br />
différents sites, ne l’indiquent explicitement.<br />
Plusieurs sources statistiques ont donc du être recoupées.<br />
Outre <strong>des</strong> sondages téléphoniques, les sources utilisées<br />
sont la publication <strong>des</strong> comptes annuels (Van Dijk), l’ONSS,<br />
le Centre de recherche et d’informations socio-politiques<br />
(et son site www.crisp.be). La liste est sans doute à peu près<br />
exhaustive en ce qui concerne les noms <strong>des</strong> entreprises,<br />
mais les chiffres d’emploi doivent encore être affinés.<br />
En employant près d’un salarié sur trois du secteur privé,<br />
les gran<strong>des</strong> entreprises ont un rôle structurant dans l’économie<br />
de la région wallonne. Ce rôle est encore plus important<br />
dans les régions de Charleroi et Liège.<br />
L’intention du Gouvernement wallon, de resserrer les liens<br />
avec les gran<strong>des</strong> entreprises pour mieux les ancrer dans la<br />
dynamique régionale est donc tout à fait bienvenue. ||<br />
Le tableau qui suit est<br />
issu du "Rapport sur la<br />
situation de l'entreprise<br />
en <strong>Wallon</strong>ie"<br />
de l'UWE.<br />
Publié chaque année en<br />
juin, ce document<br />
constitue une bonne<br />
référence pour rendre<br />
compte du profil général de<br />
l’entreprise wallonne et du<br />
cadre dans lequel elle<br />
évolue.<br />
Paru le 17 juin dernier, le<br />
Rapport 2005 comprend 8<br />
étu<strong>des</strong> inédites de l’UWE,<br />
sur les thèmes suivants :<br />
1. Démographie <strong>des</strong> entreprises<br />
2. Les gran<strong>des</strong> entreprises<br />
3. Innovation technologique<br />
4. Recrutement<br />
5. Fiscalité régionale et locale<br />
6. Inflation réglementaire en matière d’environnement<br />
7. Accords de branche<br />
8. Transport et logistique<br />
Disponible gratuitement sur simple demande (010/47.19.44), le<br />
rapport peut également être commandé en ligne ou téléchargé<br />
au format PDF sur www.uwe.be/etu<strong>des</strong>.html.
LES GRANDES ENTREPRISES 9<br />
Liste <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> entreprises actives en <strong>Wallon</strong>ie<br />
Nom Emploi total Emploi en<br />
<strong>Wallon</strong>ie -<br />
Estimations<br />
1 ARCELOR (Liège, Carinox, Industeel) 7 782 7 782<br />
2 LOUIS DELHAIZE (Cora, Match, Profi,<br />
Delitraiteur, SCD, Delfood, Audima) 5 121 5 121<br />
3 CARREFOUR BELGIUM 18 530 5 067<br />
4 CATERPILLAR BELGIUM 5 528 4 667<br />
5 DELHAIZE FRERES ET CIE LE LION 12 078 4 032<br />
6 GSK 3 735 3 735<br />
7 BELGACOM 15 569 3 707<br />
8 FORTIS 22 459 3 508<br />
9 DUFERCO (la Louvière, Clabecq, Carsid) 3 184 3 184<br />
10 ELECTRABEL 15 278 3 029<br />
11 ING 12 964 2 420<br />
12 GLAVERBEL 3 857 2 400<br />
13 GROUPE MESTDAGH 2 650 2 250<br />
14 LAURENTY 2 110 2 110<br />
15 QUALITY MEAT RENMANS 2 107 2 107<br />
16 SONACA 2 308 1 890<br />
17 BAXTER 6 294 1 600<br />
18 SWIFT 1 520 1 520<br />
19 COLRUYT 7 837 1 419<br />
20 ETHIAS DROIT COMMUN 1 296 1 296<br />
21 TECHSPACE AERO 1 225 1 225<br />
22 SAINT-GOBAIN (glass Benelux / Sekurit) 1 074 1 074<br />
23 UCB 3 165 1 050<br />
24 INTERBREW BELGIUM SA 2 894 1 050<br />
25 ALDI 985 985<br />
26 AXA 6 294 984<br />
27 TOTAL PETROCHEMICALS FELUY 920 920<br />
28 FN HERSTAL 919 919<br />
29 CABLERIE D'EUPEN 915 915<br />
30 CMI 903 903<br />
31 DETRY (Frères, Dufrais et Père Lejeune) 801 801<br />
32 EUROCLEAN 2 005 790<br />
33 KBC - CBC 16 538 787<br />
34 FERRERO ARDENNES SA 773 773<br />
35 MAKRO 2 846 770<br />
36 VALEO VISION BELGIQUE 756 756<br />
37 GROUPE LHOIST (Dolomies, Dumont-Wautier) 753 753<br />
38 ISS 4 940 750<br />
39 LOGISTICS NIVELLES 747 747<br />
40 PRAYON 1 370 740<br />
41 BURGO ARDENNES 717 717<br />
42 TNT EXPRESS WORLDWIDE 716 716<br />
43 SOLVAY 2 212 712<br />
44 MAGOTTEAUX INTERNATIONAL 2 211 700<br />
45 ALSTOM BELGIUM 929 700<br />
46 MEDIABEL 699 699<br />
47 HOLCIM (Haccourt, Mortier, Porfibel) 681 681<br />
48 SOCIETE DE TRAVAUX GALERE 679 679<br />
49 SHANKS 1 027 659<br />
50 THOMAS ET PIRON 656 656<br />
51 GROUP 4 TOTAL SECURITY 3 656 650<br />
52 ARJO WIGGINS BELGIUM 638 638<br />
53 SITA WALLONIE 632 632<br />
54 DEXIA 8 281 624<br />
55 SAINT BRICE 612 612<br />
56 LUNCH GARDEN 969 609<br />
57 TER BEKE 1 100 600<br />
58 ALCATEL 4 465 594<br />
59 MACTAC EUROPE 584 584<br />
60 KRAFT FOODS 1 946 577<br />
61 SPA MONOPOLE 576 576<br />
62 RAFFINERIE TIRLEMONTOISE 718 570<br />
63 BRICO 1 417 570<br />
64 MASTERCARD (Mastercard Europe,<br />
European Payment System) 563 563<br />
65 EXXONMOBIL CHEMICALS FILMS EUROPE 556 556<br />
66 NVM 554 554<br />
67 BLOKKER 1 070 550<br />
68 DUROBOR 527 527<br />
Cette liste est issue du «Rapport sur la situation de l’entreprise en <strong>Wallon</strong>ie» publié le 1er juin 2005 par l’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>.
10 LES GRANDES ENTREPRISES 10<br />
69 MCBRIDE 1 085 509<br />
70 SODEXHO BELGIQUE 3 080 500<br />
71 INITIAL SECURITY 1 364 500<br />
72 EUROCLEAR BANK 1 589 500<br />
73 ETABLISSEMENTS JEAN WUST 492 492<br />
74 L'ECONOMIE POPULAIRE 488 488<br />
75 CARMEUSE 485 485<br />
76 CARRIERES DU HAINAUT 474 474<br />
77 C.C.B. 473 473<br />
78 CP BOURG 466 466<br />
79 ISERA & SCALDIS SUGAR 456 456<br />
80 CARTOMILLS 451 451<br />
81 NEXANS BENELUX 748 450<br />
82 CBR 809 450<br />
83 NMC 440 440<br />
84 SOCIETE NOUVELLE DE DISTRIBUTION 439 439<br />
85 MATERNE - CONFILUX 439 439<br />
86 FABRICOM 2 643 437<br />
87 L'OREAL Libramont 434 434<br />
88 ENTR. GENERALE DUCHENE LOUIS SA 425 425<br />
89 CORMAN 408 408<br />
90 SCA HYGIENE PRODUCTS 404 404<br />
91 T.PALM SPRL 401 401<br />
92 OWENS CORNING COMPOSITES 401 401<br />
93 VAN DEN BROEKE-LUTOSA 395 395<br />
94 SIGMA COATINGS SA 391 391<br />
95 TRAVHYDRO 379 379<br />
96 WALDICO 360 360<br />
97 DE POORTERE FRERES SA 360 360<br />
98 MTS BENELUX 357 357<br />
99 GROUPE MULTIPHARMA 956 355<br />
100 LILLY DEVELOPPEMENT 350 350<br />
101 BOULANGERIES DERKENNE - COULINE 350 350<br />
102 PAPETERIES CATALA 349 349<br />
103 DECATHLON BENELUX 349 349<br />
104 BERRY YARNS 341 341<br />
105 EVADIX (CASTERMAN IMPRIMERIE) 340 340<br />
106 SUD PRESSE 339 339<br />
107 KEMIRA GROWHOW 335 335<br />
108 SABCA 1 040 333<br />
109 FRANKI CONSTRUCT 330 330<br />
110 APEM 325 325<br />
111 MOLNLYCKE HEALTH CARE 323 323<br />
112 SOCOGETRA 307 307<br />
113 LABORATOIRES THISSEN 306 306<br />
114 ETS E RONVEAUX 303 303<br />
115 CLEANING MASTERS 1 207 302<br />
116 VAN CLEEMPUT 301 301<br />
117 SIEMENS 1 784 300<br />
118 MECAR 300 300<br />
119 GEFCO BENELUX 300 300<br />
120 THY-MARCINELLE (CTRE C00RD SID) 298 298<br />
121 BASF ANTWERPEN 3 614 298<br />
122 KNAUF INSULATION 297 297<br />
123 GROUPE GRALEX 323 297<br />
124 COLLIGNON ENG. 292 292<br />
125 GRUPPO CORDENONS 287 287<br />
126 ETS DEVRESSE F. SA 287 287<br />
127 A.C.V. MANUFACTURING 286 286<br />
128 TWIN DISC INTERNATIONAL 286 286<br />
129 CHEROKEE EUROPE 285 285<br />
130 WALIBI 280 280<br />
131 PREMIER REFRACTORIES (BELGIUM) 279 279<br />
132 COPELAND 274 274<br />
133 HYDRO ALUMINIUM RAEREN 271 271<br />
134 ALPHA REPARTITION 268 268<br />
135 CREO EMEA 265 265<br />
136 KUMPEN 262 262<br />
137 NETWORK RESEARCH BELGIUM 253 253<br />
138 SIOEN 480 250<br />
139 CEGELEC 1 038 250<br />
140 EDS BELGIUM 1 363<br />
141 DELOITTE & TOUCH 1 281<br />
142 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 2 100<br />
143 SECURITAS 3 085<br />
Total 284 017 123 607
Exclusif<br />
Médias et actualité économique<br />
Vos contacts incontournables<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Madeleine DEMBOUR et Vinciane PINTE<br />
Au fil <strong>des</strong> ans, l’économie a pris une place de plus en plus importante<br />
dans les médias. Les journalistes ont partout un véritable appétit<br />
rédactionnel en ce qui concerne l’actualité économique et investissent<br />
tant en espace qu’en moyens humains.<br />
De même, de leur côté, les entreprises communiquent beaucoup plus,<br />
conscientes qu’elles ont <strong>des</strong> clients, <strong>des</strong> analystes et <strong>des</strong> investisseurs<br />
à qui il faut fournir <strong>des</strong> informations. Certaines entreprises<br />
enregistrent <strong>des</strong> succès notables, voire mondiaux, et se rendent<br />
compte de l’intérêt d’investir dans une politique de communication<br />
régulière.<br />
Nous-mêmes, en tant que rédaction d’un mensuel entièrement<br />
consacré aux entreprises wallonnes, nous avions envie de discuter<br />
avec les journalistes de la manière dont ils couvrent l’économie<br />
wallonne. De janvier 2004 à mars 2005, <strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> a dans ce<br />
but ouvert ses colonnes mensuelles aux rédacteurs en chef <strong>des</strong> médias<br />
francophones, écrits et audiovisuels.<br />
Notre numéro hors série d’été est l’occasion de republier, sous forme de<br />
«compile», l’ensemble <strong>des</strong> coordonnées et informations relatives à ce que<br />
l’on nomme le 4e pouvoir, afin que les entreprises puissent disposer d’un<br />
annuaire actualisé et efficace pour communiquer au mieux avec les<br />
médias.<br />
Les médias sont les relais <strong>des</strong> entreprises wallonnes et ont à ce titre<br />
un rôle dans l’accompagnement économique wallon. Que les<br />
entreprises continuent à communiquer, les médias sont demandeurs !<br />
Retrouvez les interviews complètes sur<br />
www.uwe.be/quatriemepouvoir.html<br />
Sommaire :<br />
Agence de presse >> 12<br />
Les quotidiens >> 13<br />
Divers >> 15<br />
Les hebdomadaires >> 17<br />
La Presse issue <strong>des</strong> organisations >> 18<br />
Les mensuels >> 19<br />
Télévision/Radio >> 20
12 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE<br />
Agence de presse<br />
Belga<br />
Jean-Pierre Breulet, 52 ans, est sorti de l’ULB<br />
en 1976 avec une licence en journalisme et<br />
communications sociales. Après 4 ans au Soir<br />
comme collaborateur, il travaille ensuite<br />
pendant 5 ans au sein du Groupe Roularta, avant<br />
de rejoindre l’Agence Belga, en 1985. En juillet<br />
1999 il y est nommé rédacteur en chef et<br />
participe au redéploiement de l’Agence vers de<br />
nouveaux medias et publics. Papa de 2 enfants,<br />
Jean-Pierre Breulet habite en Brabant wallon.<br />
Belga couvre 24 heures sur 24,<br />
7 jours sur 7, 365 jours par an, toute<br />
l'actualité nationale et internationale.<br />
Les informations sont distribuées sous<br />
forme de dépêches (texte) et de<br />
photos.<br />
La production de Belga touche tous<br />
les domaines de l'actualité. Les clients<br />
Belga sont les médias traditionnels<br />
(presse écrite et audiovisuelle) mais<br />
également le gouvernement, les entreprises<br />
ainsi que les sites Internet et<br />
les nouvelles applications on-line.<br />
Les dépêches Belga ne sont pas uniquement<br />
<strong>des</strong>tinées au marché belge,<br />
elles sont transmises de part le<br />
monde grâce aux accords conclus<br />
avec les plus gran<strong>des</strong> agences de<br />
presse internationales.<br />
Le label de qualité <strong>des</strong> dépêches<br />
repose sur deux piliers : la fiabilité et<br />
la rapidité. De plus, en tant qu'agence<br />
de presse nationale, Belga se doit<br />
d'adopter une position indépendante<br />
vis-à-vis de tout pouvoir ou groupe de<br />
pression.<br />
La qualité et le dynamisme de son personnel,<br />
à tout niveau, garantissent le<br />
maintien de ces normes de qualité. ||<br />
Emploi salarié : 130 personnes dont<br />
100 journalistes et photographes.<br />
Diffusion : 750 dépêches par jour<br />
(FR/NL).<br />
Propriétaire : tous les principaux<br />
groupes medias belges (à l’exception<br />
de la RTBF)<br />
Clients : le CA de 15 millions d’euros<br />
se répartit comme suit, 66% clients<br />
media (quotidiens + radio/tv ; 33 %<br />
pour les seuls quotidiens), 5% nouveaux<br />
médias (Internet, etc.), 9%<br />
entreprises, 12% pouvoirs publics,<br />
6% photos, et divers.<br />
Faits notables : Après une importante<br />
restructuration en 1999-2000 (remplacement<br />
de 30 personnes), Belga a<br />
rebondi avec succès, notamment en<br />
investissant fortement dans les nouvelles<br />
technologies. Elle offre une production<br />
radio depuis septembre 2004<br />
(pour l’instant uniquement en néerlandais,<br />
dans l’attente du plan de fréquences<br />
francophone) et a pour objectif,<br />
en 2005, de fournir davantage de<br />
rédactionnel sur les Régions.<br />
Personnes de contact :<br />
• Jean-Pierre Breulet,<br />
rédacteur en chef 02/743.23.87<br />
jean.pierre.breulet@belga.be<br />
• Nicolas Baras, basé à Namur<br />
0478/24.64.33 nba@belga.be<br />
• Nathalie Evrard, basée à Liège<br />
0475/75.42.07 nev@belga.be<br />
Bon à savoir : Belga Press Agenda<br />
(www.pressagenda.be) vous permet<br />
de consulter les événements ou<br />
conférences de presse (service<br />
payant) ou d’introduire vos propres<br />
événements (service gratuit) ou les<br />
deux.<br />
D’autres produits sont intéressants<br />
pour les entreprises :<br />
BelgaBusinessLine (infos économiques<br />
et financières en temps réel),<br />
BelgaDirect (envoi de vos communiqués<br />
de presse aux rédactions),<br />
BelgaSelect (dépêches filtrées en<br />
fonction de vos mots-clés), etc.<br />
A consulter : www.belga.be
13<br />
Quotidiens<br />
La Dernière Heure/Les Sports<br />
Emploi salarié : 55 personnes dont<br />
50 journalistes.<br />
Diffusion payante : 88.838 exemplaires<br />
(chiffres CIM 2004).<br />
Tirage : 110.000 exemplaires.<br />
Propriétaire : Compagnie Nouvelle de<br />
Communication, détenue à 88,3% par<br />
IPM et à 11,7% par <strong>des</strong> investisseurs<br />
privés.<br />
Faits notables :<br />
Premier journal francophone belge à<br />
être passé au format tabloïd (1997), la<br />
«DH» lance une édition du dimanche<br />
en juin 2000. Prochainement, la rédaction<br />
vivra un déménagement, quittant<br />
le Boulevard Jacqmain pour le<br />
Cinquantenaire.<br />
Personne de contact :<br />
Rédacteur en chef : Michel Marteau<br />
02/211.28.54<br />
Bureaux régionaux :<br />
• Bruxelles : Karim Fadoul<br />
02/211.28.49<br />
• Charleroi : Jean-Philippe Preumont<br />
071/30.85.64<br />
• Liège : Jean-Michel Crespin<br />
04/222.18.30<br />
• Mons : Henri Buxant 065/84.28.47<br />
• Namur : Michel Bertrand<br />
081/24.11.69<br />
• Tournai : Christophe Lison<br />
069/22.10.93<br />
Michel Marteau, 47 ans, a une véritable<br />
vocation de journaliste. Après deux années de<br />
cours du soir à l’Institut de Journalisme, il<br />
entame son parcours au Soir Illustré, où il<br />
restera 11 ans, avant de rejoindre La Dernière<br />
Heure/Les Sports comme responsable <strong>des</strong><br />
informations générales en 1989. Nommé Rédacteur<br />
en chef adjoint en 1993, il participe au lancement<br />
du format «tabloïd» en 1997. Fin novembre 2001, il<br />
prend les rennes de la rédaction comme Directeur-<br />
Rédacteur en chef.<br />
• Wavre : Jean-Philippe de Voegelaere<br />
010/22.42.02<br />
• Suivi de l’actualité régionale wallonne<br />
: Vincent Liévin 0477/41.75.23<br />
Adresse e-mail :<br />
prenom.nom@saipm.com<br />
A consulter : www.dhnet.be<br />
Quotidiens<br />
L’Echo<br />
Journalistes salariés : 44 (13<br />
femmes et 31 hommes)<br />
Diffusion payante : 17.976 exemplaires<br />
(chiffres CIM 2004)<br />
Tirage : 26.005 exemplaires<br />
Répartition géographique : Bruxelles<br />
80%, <strong>Wallon</strong>ie 20%<br />
Propriétaire : Groupe Rossel 49,27%,<br />
Persgroep 49,27%, FEB 0,73%, UWE<br />
0,73% -> Nouvel actionnariat depuis<br />
août 2003, nouvelle maquette depuis<br />
octobre 2003.<br />
Personnes de contact :<br />
• Yves Cavalier, Rédacteur en chef<br />
02/526 55 11 (secrétaire Josiane<br />
Cornelissen) y.cavalier@lecho.be<br />
• Coordination wallonne : Didier<br />
Grogna, Rédacteur en chef adjoint<br />
02/526.55.48 d.grogna@lecho.be<br />
• Publication de votre point de vue<br />
dans L'Echo (textes de 5 à 6.000<br />
signes maximum) : Didier Grogna, responsable<br />
de la page «Opinions &<br />
Débats» 02/526.55.48<br />
debats@lecho.be<br />
• Journalistes couvrant l'actualité <strong>des</strong><br />
entreprises wallonnes :<br />
- Patrica del Marmol :<br />
p.delmarmol@lecho.be<br />
- Hugo Leblud : hugo.leblud@tiscali.be<br />
Marié, 3 enfants, Yves Cavalier (51 ans) habite<br />
à Hélécine. Criminologue (ULB) de formation, il<br />
s'oriente très vite vers le journalisme, dans un<br />
premier temps comme free-lance pour La Libre<br />
Belgique, La Tribune, la RTBF (où il tiendra une<br />
chronique boursière pendant 16 ans). Engagé à<br />
La Libre en 1989, il contribue à la mise sur pied<br />
du service économique puis est nommé<br />
rédacteur en chef adjoint en 1999. Après avoir<br />
géré le passage au format tabloïd de ce<br />
quotidien en 2002, il prend la tête de la<br />
rédaction de L'Echo en septembre 2002.<br />
Sa première grande tâche a été d'implémenter<br />
une nouvelle maquette axée sur 3 mots-clés :<br />
économie, entreprise, finance.<br />
A consulter : le site www.lecho.be permet<br />
aux abonnés de s'inscrire à 3 newsletters<br />
et de consulter le journal en "pdf"<br />
la veille de sa parution, dès 23h00.
14 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE<br />
Quotidiens<br />
La Libre Belgique<br />
Emploi : 123 dont 54 journalistes<br />
(source : www.jfb.be)<br />
Diffusion payante : 47.764 exemplaires<br />
(CIM 2003)<br />
Tirage : 60.943 exemplaires<br />
(CIM 2003)<br />
Lectorat : 197.000 lecteurs<br />
(CIM 2004)<br />
Propriétaire : SA d’Information et de<br />
Production Multimedia<br />
Personnes de contact :<br />
• Rédacteur en chef : Michel Konen<br />
02/211.27.77 (général)<br />
• Chef du Service économique :<br />
Vincent Slits llb.economie@lalibre.be<br />
• Chef de «La Libre Entreprise» :<br />
Pierre Loppe 02/211.28.06<br />
pierre.loppe@lalibre.be<br />
• Responsable du bureau de Namur :<br />
Paul Piret 081/22.46.07<br />
paul.piret@lalibre.be<br />
C’est à l’âge de 10 ans que remonte la vocation<br />
journalistique de Michel Konen (56 ans et 2<br />
enfants). Ce Malmédien aujourd’hui domicilié à<br />
Berloz fait partie de la première «fournée» <strong>des</strong><br />
licenciés en communication sortis de l’Université<br />
de Liège. Il commence à vivre de sa plume en 1975,<br />
à la Gazette de Liège d’abord, à la Libre Belgique<br />
ensuite. Entré à la RTBF en 1980, il devient un<br />
spécialiste de l’info, assumera la responsabilité du<br />
Journal Parlé (1987 à 1992) puis celle du Journal<br />
télévisé en 1993. Changement de cap en octobre<br />
2003, date de son retour à la Libre Belgique,<br />
comme rédacteur en chef.<br />
• Responsable de «La Gazette de<br />
Liège» : Paul Vaute 04/223.19.33<br />
paul.vaute@lalibre.be<br />
A consulter : www.lalibre.be<br />
Quotidiens<br />
Le Soir<br />
Journalistes salariés : 129<br />
(31 femmes et 98 hommes)<br />
Diffusion payante : 104.000 exemplaires<br />
(CIM 2003)<br />
Tirage : 135.000 exemplaires<br />
Propriétaire : Socpresse (éditeur du<br />
Figaro) 40%, famille Urbain 60%<br />
Mariée, un enfant, Béatrice Delvaux (44 ans) a<br />
fait ses étu<strong>des</strong> à Namur (licence et maîtrise en<br />
sciences économiques et sociales). Après un<br />
stage d’un an à Washington (FMI), elle entre au<br />
service politique du journal Le Soir en 1984.<br />
Chef du service économique en1989, elle signe<br />
avec Stefaan Michielsen, du Standaard, un livre<br />
remarqué - Le bal <strong>des</strong> empires - consacré aux<br />
soubresauts du capitalisme belge. En décembre<br />
2001, elle prend les rennes de la rédaction du<br />
Soir.<br />
Fait notable : après la diminuation de<br />
format en 2002, Le Soir devrait à<br />
moyen terme passer au format<br />
«berlinois», plus petit.<br />
Personnes de contact :<br />
Chef du Service Economie : Jurek<br />
Kuczkiewicz 02/225.54.32<br />
jurek@lesoir.be<br />
Chef du Service Régions : Eric Deffet<br />
02/225.57.42 eric.deffet@lesoir.be<br />
Politique wallonne : Hugues Danze<br />
02/225.52.27 hugues.danze@lesoir.be<br />
Economie wallonne : Benoît July<br />
071/20.00.27 benoit.july@euronet.be<br />
Bureaux régionaux :<br />
Liège : Eric Renette 04/232.30.80<br />
eric.renette@lesoir.be<br />
Hainaut : Pascal Lorent 071/20.00 20<br />
pascal.lorent@lesoir.be<br />
Namur-Luxembourg : Eric Burgraff<br />
061 53 49 87 eric.burgraff@lesoir.be<br />
Brabant <strong>Wallon</strong> : Philippe Pierre<br />
010/24.29.42 philippe.pierre@lesoir.be<br />
Bruxelles : Véronique Lamquin<br />
02/225.57.86<br />
veronique.lamquin@lesoir.be<br />
A consulter : www.lesoir.be +<br />
www.regions.be qui reprend l’ensemble<br />
<strong>des</strong> articles parus dans les<br />
éditions régionales.<br />
Remarque : les données du Soir<br />
datent de janvier 2004. Leur mise à<br />
jour ne nous a pas été transmise.
15<br />
Quotidiens<br />
Le Groupe Sud Presse<br />
Emploi salarié : 276<br />
Journalistes : 131<br />
(49 femmes et 82 hommes)<br />
Correspondants locaux : 450<br />
Diffusion payante : 130.497<br />
exemplaires (6 titres/12 éditions)<br />
Propriétaire : Groupe Rossel à 100%<br />
Faits notables :<br />
• Restructuration en 2003.<br />
• Reprise de Nord-Eclair.<br />
• Lancement <strong>des</strong> éditions du<br />
dimanche.<br />
• Sortie de magazines et produits<br />
dérivés du journal : Standard<br />
Magazine, Dictionnaire de l'affaire<br />
Dutroux, Anderlecht Magazine.<br />
Personnes de contact :<br />
• Rédaction générale :<br />
Michel Royer 081/208.365<br />
michel.royer@sudpresse.be<br />
• La Meuse :<br />
- Liège : Louis Maraite 04/220.08.40<br />
louis.maraite@sudpresse.be et<br />
Redliege.Lameuse@sudpresse.be<br />
- Huy-Waremme : Muriel Sparmont<br />
085/71.03.44<br />
Redhuy.Lameuse@sudpresse.be<br />
Divers<br />
- Verviers : Luc Gochel 087/31.71.30<br />
Redverviers.Lameuse@sudpresse.be<br />
- Luxembourg : Frédéric Bach<br />
063/41.00.70<br />
redluxembourg.Lameuse@sudpresse.be<br />
- Marche 084/31.10.54<br />
Redluxembourg.Lameuse@sudpresse.be<br />
• Le Quotidien (Namur) Marc Durant<br />
081/208.379<br />
red.Lequotidien@sudpresse.be<br />
• La Nouvelle Gazette<br />
- Charleroi : Démétrio Scagliola<br />
071/276.479 et Martine Parez<br />
071/276.430 Redcharleroi.nouvellegazette@sudpresse.be<br />
- Sambre et Meuse : idem Charleroi,<br />
Redsambremeuse.Nouvellegazette@<br />
sudpresse.be<br />
Après une double formation suivie à l’ULB, l'une en<br />
journalisme et l'autre en gestion d'entreprise, le<br />
Bruxellois d’origine hennuyère Didier Hamann (41<br />
ans, 2 enfants) débute sa carrière en 1986 comme<br />
journaliste puis responsable d'édition au<br />
"Journal/Indépendance Le Peuple", un titre<br />
aujourd'hui disparu. Il collabore également au<br />
journal Le Soir. Amateur de lettres comme de<br />
chiffres, il a quitté l'information locale en 1990 pour<br />
se tailler une place dans le journalisme<br />
économique, notamment au magazine L'Instant. En<br />
1993 il est nommé Chef d'Information à La Dernière<br />
Heure, avant de rejoindre le Groupe Sud Presse en<br />
1998, dont il devient le Rédacteur en chef en<br />
octobre 2001.<br />
- Centre : Christian Meute<br />
064/23.76.00<br />
Redcentre.Nouvellegazette@<br />
sudpresse.be<br />
• La Province : David Flament<br />
065/39.49.70<br />
Red.Laprovince@sudpresse.be<br />
• La Capitale : Didier Swysen<br />
02/225.56.00<br />
Red.Lacapitale@sudpresse.be<br />
• Nord-Eclair<br />
- Tournai : Daniel Foucart<br />
069/22.81.71<br />
redtournai.nordeclair@sudpresse.be<br />
- Mouscron : Jean-Michel Soupart<br />
056/85.24.70 redmouscron.nordeclair@sudpresse.be<br />
• www.mm.be : nous ne pouvions pas<br />
citer tous les médias : Media marketing<br />
les recense tous, de même que<br />
les supports publicitaires disponibles<br />
en Belgique, les agences de communication,<br />
les «potins» du monde de la<br />
pub.<br />
• www.walloniepresse.be : système<br />
de communiqués de presse par<br />
Internet pour la wallonie-Bruxelles.<br />
Plus de 500 journalistes inscrits et<br />
plus de 280 médias. février 2003.<br />
• www.evene.fr/citations : une mine<br />
pour la préparation de vos discours :<br />
80.000 citations et proverbes !<br />
Recherche par auteur et par sujet.<br />
• www.belpress.com : une banque<br />
d’images (plus de 12.000 photos) en<br />
provenance de <strong>Wallon</strong>ie, pour illustrer<br />
vos plaquettes, rapports annuels, etc.<br />
à un budget abordable.<br />
• www.cartoonbase.com : besoin de <strong>des</strong>sins<br />
pour illustrer vos présentations, vos<br />
articles ? <strong>des</strong> milliers de <strong>des</strong>sins (payants<br />
mais abordables) issus de plus de 60<br />
<strong>des</strong>sinateurs accessibles via ce site.<br />
• www.pressbanking.com : revue de<br />
presse électronique personnalisée<br />
(toute la presse quotidienne francophone).<br />
Accès payant !<br />
• www.alter.be : l'Agence Alter suit<br />
tous les développement de l'actualité<br />
économique et sociale et diffuse ces<br />
informations grâce à Alter Echos,<br />
Alter Educ ou Alter Business News
16 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE<br />
Quotidiens<br />
Vers l’Avenir<br />
Journalistes salariés : 114<br />
(21 femmes et 93 hommes)<br />
Correspondants locaux : 400<br />
Diffusion payante : 99.843 exemplaires<br />
(chiffres CIM 2004). Hausse de<br />
0,95 % de la diffusion payante en<br />
2004.<br />
Tirage : 120.000 exemplaires.<br />
Propriétaire :<br />
Société Belge d’Edition 74,9 % (le<br />
groupe de presse VUM et sa filiale<br />
Sydès) et Evêché de Namur 25,1 %<br />
Faits notables :<br />
• Création d’une nouvelle édition dans<br />
le Hainaut occidental en janvier 2004,<br />
«Le Courrier» (région de Mouscron,<br />
Comines, Estaimpuis) et à Liège,<br />
«Le Jour Liège» en janvier 2005<br />
(et son supplément).<br />
• Création d’un supplément de téléloisirs<br />
«Télékila» en octobre 2004 et<br />
du «city magazine» «Keskispass»<br />
avec le groupe Passe-Partout.<br />
• Leader dans deux provinces wallonnes<br />
: Namur (50 % de parts de<br />
marché) et Luxembourg (63 % de<br />
parts de marché).<br />
• Editeur du Journal <strong>des</strong> Enfants et de<br />
Coup d’œil, journaux qui expliquent<br />
l’actualité aux enfants et aux adolescents.<br />
Personnes de contact :<br />
• Rédaction nationale : Philippe Martin<br />
081/24.89.10 phmar@verslavenir.be<br />
• Vers l’Avenir Brabant wallon :<br />
Dominique Vellande 010/84.98.00<br />
dvel@verslavenir.be<br />
• Vers l’Avenir Namur/Basse-Sambre/<br />
Entre-Sambre-et-Meuse :<br />
Jean-François Pacco 081/24.88.11<br />
jfpac@verslavenir.be<br />
D’origine hennuyère (Comines), marié, 2 enfants,<br />
Pascal Belpaire (44 ans) habite actuellement<br />
dans le Luxembourg belge (Rendeux).<br />
Fraîchement sorti de l’IHECS, il entame sa<br />
carrière journalistique à Nord Eclair en 1981,<br />
devient notamment responsable de l’édition de<br />
Roubaix en 1991, puis responsable <strong>des</strong> éditions<br />
belges en 1994. Il rejoint le groupe Vers l’Avenir<br />
en septembre 1996 comme secrétaire de<br />
rédaction à l’Avenir du Luxembourg. En 1998 lui<br />
échoit la responsabilité du projet de refonte du<br />
journal. Il est rédacteur en chef depuis<br />
décembre 1999.<br />
• Le Jour Huy-Waremme :<br />
Catherine Duchâteau 085/21.49.11<br />
cduc@verslavenir.be<br />
• Le Courrier/Le Courrier de l’Escaut :<br />
Jean-Pierre De Rouck 069/88.96.20<br />
jpdro@verslavenir.be<br />
• Le Jour Liège : Claude Gillet<br />
04/220.16.20 cgil@verslavenir.be<br />
• Le Jour Verviers :<br />
Franck Destrebecq 087/32.20.90<br />
f<strong>des</strong>@verslavenir.be<br />
• L’Avenir du Luxembourg :<br />
Bernard Mottet 063/23.10.20<br />
bmot@verslavenir.be<br />
• Charleroi : Benoît Wattier<br />
071/20.00.60 bwat@verslavenir.be
17<br />
Quotidien gratuit<br />
Metro<br />
Emploi salarié : 40 personnes dont<br />
20 journalistes<br />
Tirage : 275.000 exemplaires (60% en<br />
français, 40% en néerlandais)<br />
Lectorat : 487.000 lecteurs<br />
Diffusion gratuite : réseaux SNCB,<br />
STIB, De Lijn, Tec, campus universitaires<br />
et hautes écoles supérieures,<br />
distributeurs dans une centaines de<br />
sociétés (Dexia, Electrabel, KBC, etc.)<br />
et dans les points de vente Panos.<br />
Propriétaire : 49% Groupe Rossel et<br />
51% Concentra Media Group (éditeur<br />
de Gazet Van Antwerpen, Belang van<br />
Limburg).<br />
Personnes de contact :<br />
• Rédacteur en chef : Dirk Selleslagh<br />
02/227.93.50<br />
dselleslagh@freemetro.be<br />
• General Manager et Editeur responsable<br />
: Monique Raaffels 02/227.93.40<br />
mraaffels@freemetro.be<br />
• Marketing & Distribution Director :<br />
Mieke Willems 02/227.93.86<br />
mwillems@freemetro.be<br />
En 1983, son diplôme de langues germaniques<br />
en poche (KUL), Dirk Selleslagh se dirige<br />
naturellement vers l’enseignement. Trois ans<br />
plus tard, il opte pour une carrière dans le<br />
secteur privé et rentre à la BBL, où il a<br />
l’occasion de parfaire sa connaissance pratique<br />
du français. En 1990 débute sa carrière de<br />
journaliste, au Financieel Economische Tijd, qui<br />
le détachera fin 1998 pour participer au<br />
lancement de la chaîne de télévision Kanaal Z.<br />
Après une petite parenthèse dans le domaine de<br />
la communication politique (CD&V), Dirk<br />
Selleslagh revient au journalisme en janvier<br />
2005, comme rédacteur en chef du quotidien<br />
gratuit Metro. Marié, 2 enfants, Dirk Selleslagh<br />
est domicilié en Brabant flamand.<br />
• Newsmanager francophone : Arnaud<br />
Dujardin adujardin@freemetro.be<br />
Hebdomadaires<br />
Trends Tendances<br />
Journalistes salariés : 8 (2 femmes<br />
et 6 hommes) et une vingtaine de collaborateurs<br />
extérieurs<br />
Correspondants : 2 (Paris et Londres)<br />
(édition francophone seulement)<br />
Diffusion payante : 38 850 exemplaires<br />
Tirage : 52 328 (CIM 2004)<br />
NB: ces chiffres concernent les 2 éditions,<br />
en FR et NL; ils ne sont pas scindés.<br />
Propriétaire : Roularta Media Group s.a.<br />
Fait notable :<br />
Magazine économique et financier lancé<br />
en mars 1976, dont le 2e cahier «Cash»<br />
est spécifiquement dédié aux placements.<br />
Personnes de contact :<br />
• Secrétariat : Marva De Vries, marva.<br />
de.vries@tendances.be 02/702.48.84<br />
• Directeur : Tony Coenjaerts<br />
tony.coenjaerts@tendances.be<br />
• Directeur adjoint : Guy Legrand<br />
guy.legrand@tendances.be<br />
• Rédacteur en chef : Amid Faljaoui<br />
afaljaoui@hotmail.com<br />
• Rédacteur en chef adjoint : Michèle<br />
Audrit michele.audrit@tendances.be<br />
E-Mail : redaction@tendances.be<br />
Tel : 02/702.47.71<br />
Journalistes couvrant l’actualité <strong>des</strong><br />
entreprises wallonnes :<br />
• Jean-Yves Huwart<br />
jean.yves.huwart@tendances.be<br />
(politique économique)<br />
• Sébastien Buron (finance)<br />
sebastien.buron@tendances.be<br />
• Robert van Apeldoorn (technologie)<br />
robert.van.apeldoorn@tendances.be<br />
Amid Faljaoui est rédacteur en chef depuis le 1er<br />
mars 2001, après une longue carrière de<br />
collaborateur spécialisé. Agé de 42 ans, il est<br />
licencié en sciences commerciales et financières.<br />
• Nathalie van Ypersele<br />
nathalie.van.ypersele@tendances.be<br />
• Ariane Petit<br />
ariane.petit@tendances.be<br />
• Pierre-Yves Warnotte (pharmacie)<br />
pierre.yves.warnotte@tendances.be<br />
• Jean-François Sacré<br />
jean.francois.sacre@tendances.be<br />
(marketing, médias)<br />
• Serge Vanmaercke (coordination Style)<br />
serge.vanmaercke@ tendances.be<br />
• J-M Damry jmdamry@skynet.be<br />
• André Gilain (Confidentiels)<br />
andre@gilain.be<br />
Les journalistes de Tendances sont<br />
polyvalents dans le domaine économique<br />
! Les spécialités indiquées<br />
ci-<strong>des</strong>sus ne sont ni exhaustives ni<br />
péremptoires...<br />
A consulter : www.tendances.be
18 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE<br />
Hebdomadaires<br />
Le Vif/L’Express<br />
Diffusion payante : 81.213 exemplaires<br />
(dont 67.420 en abonnements<br />
et 13.793 en vente au numéro)<br />
Tirage : 94.103 exemplaires<br />
Groupe de presse : joint venture<br />
50/50 Roularta Media Group – Groupe<br />
Express Expansion France<br />
Stéphane Renard (49 ans) est licencié en<br />
Sciences politiques - Relations internationales<br />
de l'ULB. Diplômé de l'Institut pour Journalistes<br />
de Belgique, il est journaliste au Vif/L'Express<br />
depuis 1987. Il en est le rédacteur en chef<br />
depuis 1996. Ses spécialités sont l’économie et<br />
la finance. Il est par ailleurs Maître de<br />
conférences à l'ULB.<br />
Adresse Internet : levif@roularta.be<br />
Contenu rédactionnel :<br />
Le package hebdomadaire comprend<br />
:<br />
Le Vif/L’Express : actualité belge et<br />
internationale, politique sociale, économique,<br />
culturelle, sportive.<br />
Weekend Le Vif/L’Express (comparable<br />
au Mag de L’Express) : magazine<br />
de loisirs, de mode, de gastronomie,<br />
d’art de vivre, avec agenda culturel.<br />
Télévif : supplément hebdomadaire de<br />
programmes TV<br />
Références : supplément hebdomadaire<br />
d’offres d’emploi<br />
Direction : Patrick de Borchgrave<br />
(patrick.de.borchgrave@levif.be)<br />
Rédaction :<br />
Tél : 02/702.47.01<br />
Directeur de la rédaction : Jacques<br />
Gevers jacques.gevers@levif.be<br />
Rédacteur en chef : Stéphane Renard<br />
stephane.renard@levif.be<br />
Rédacteur en chef adjoint :<br />
Jean-François Dumont<br />
jean.francois.dumont@levif.be<br />
Secrétaires de rédaction : Pierre<br />
Schöffers et Soraya Ghali<br />
Journalistes :<br />
Valérie Colin (sciences/découvertes et<br />
société) - François Brabant (étranger) -<br />
Thierry Denoël (justice-reportages) -<br />
Philippe Engels (politique) - Vincent<br />
Genot (multimedia) - Pascale Gruber<br />
(médical et société) - Dorothée Klein<br />
(jeunes - enseignement) - Philippe<br />
Lamotte (environnement) - Elisabeth<br />
Mertens (culture) - Isabelle Philippon<br />
(politique) - Olivier Rogeau (étrangerdéfense)<br />
- Marie-Cécile Royen (médiassociété)<br />
- Laurence van Ruymbeke<br />
(économie).<br />
A consulter : www.levif.be<br />
La Presse issue <strong>des</strong> organisations patronales<br />
• <strong>Dynamisme</strong> wallon (UWE) –<br />
voir page 19<br />
• Transpo (Febetra) -<br />
transpo@febetra.be<br />
• Gagnez & Réussir (CCI Liège et<br />
Verviers) - cj@ccilv.be<br />
• <strong>Union</strong> & Actions (UCM) –<br />
www.ucm.be<br />
• Forward (FEB) – forward@vbo-feb.be<br />
• Construction (Confédération de la<br />
Construction) nicolas.oldenhove@<br />
confederationconstruction.be<br />
• Industrie, technique et management<br />
(Agoria) -<br />
peter.ooms@industrie.be<br />
• Commerce & Industrie (CCI du<br />
Brabant wallon, Centre Hainaut,<br />
Hainaut occidental, Namur)<br />
arasse@ccinamur.be<br />
• Entreprendre Aujourd’hui (CCI<br />
Luxembourg Belge) -<br />
christophe.hay@ccilb.be<br />
• Entreprendre (CCI de Bruxelles) -<br />
rodemarcke@ccib.irisnet.be<br />
• Textile Magazine (Febeltex) -<br />
tm@dormao.com<br />
• L’Entreprise et l’Homme – revue de<br />
l’Association Chrétienne <strong>des</strong> Dirigeants<br />
et Cadres – a.d.i.c@skynet.be<br />
– www.adic.info<br />
• Indépendants et <strong>Entreprises</strong> –<br />
mensuel <strong>des</strong> indépendants, chefs<br />
d’entreprises et professions libérales<br />
– info@sdi.be
19<br />
Les publications de l’UWE<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong><br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> est le mensuel de<br />
l’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>.<br />
Edité par la Maison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><br />
<strong>Wallon</strong>nes asbl, il est diffusé à 7.500<br />
exemplaires (tirage authentifié par le<br />
Centre d'Information sur les Medias<br />
2004).<br />
Coordonnées de la rédaction :<br />
Madeleine Dembour 010/47.19.40,<br />
madeleine.dembour@uwe.be<br />
Vinciane Pinte 010/47.19.40,<br />
vinciane.pinte@uwe.be<br />
Thierry Decloux 010/47.19.40,<br />
thierry.decloux@uwe.be,<br />
dynamisme.wallon@uwe.be<br />
• Régie publicitaire : Alliance Media<br />
010/40.13.12, info@alliancemedia.be<br />
• Editeur responsable : Jean de Lame<br />
Fait notable :<br />
A l'occasion de ses 15 ans en janvier<br />
2004, l'organe de presse mensuel de<br />
l'UWE a totalement renouvelé sa présentation,<br />
tout en gardant sa ligne éditoriale<br />
qui est de véhiculer auprès<br />
d'un large public une image positive<br />
du monde de l'entreprise wallonne.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> possède son<br />
propre site Internet : retrouvez sur<br />
www.dynamismewallon.be les anciens<br />
numéros, les thèmes à venir, les tarifs<br />
publicitaires... mais aussi une rubrique<br />
«succès wallons» qui présente l’actualité<br />
positive <strong>des</strong> entreprises établies en<br />
<strong>Wallon</strong>ie (un formulaire en ligne permet<br />
aux entreprises de soumettre<br />
leurs propres informations) ;<br />
Après une formation d’économiste (ULg) et une<br />
année d’étude en Chine dans le cadre d’un<br />
jumelage entre la <strong>Wallon</strong>ie et la Province du<br />
Henan, Madeleine Dembour (39 ans) débute<br />
comme journaliste indépendante au sein de<br />
plusieurs quotidiens et périodiques.<br />
Cette orientation vers le journalisme<br />
économique lui ouvre les portes de l’UWE en<br />
1993, où elle est engagée comme Responsable<br />
de la Communication. Maman de 3 enfants,<br />
Madeleine Dembour habite à Liège.<br />
Autres publications de l’UWE :<br />
• Guide web de l’entrepreneur wallon<br />
(édition annuelle), en collaboration<br />
avec l’Agence wallonne <strong>des</strong><br />
Télécommunications : plus de 500<br />
liens commentés pour entreprendre<br />
en <strong>Wallon</strong>ie.<br />
• Les étu<strong>des</strong>, enquêtes, «position<br />
papers» et gui<strong>des</strong> pratiques de l'UWE<br />
(disponibles sur www.uwe.be)<br />
Mensuels<br />
• PME/KMO : www.pmekmo.be -<br />
jl.pennequin@kmopme.be<br />
• L’Usine -<br />
catherine.piret@benefalux.be<br />
• Liège Express -<br />
liege.express@saipm.com<br />
• RH Tribune, le Magazine <strong>des</strong><br />
Ressources humaines –<br />
jo.mattele@mrh.be<br />
• <strong>Wallon</strong>ie, Revue du Conseil<br />
Economique et Social de la Région<br />
<strong>Wallon</strong>ne – info@cesrw.be<br />
• Le Marché - marche@orena.be<br />
• Athena, édition mensuelle de la<br />
Direction générale <strong>des</strong> Technologies,<br />
de la recherche et de l’énergie –<br />
michel.charlier@mrw.wallonie.be<br />
• Magazine en ligne d’information<br />
du Ministère de la Région wallonne :<br />
www.dialogue.wallonie.be
20 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE<br />
Télévision/Radio<br />
BFM<br />
Journalistes : 35 (indépendants et<br />
salariés, 60% femmes, 40% hommes)<br />
Audience : plus de 100.000 auditeurs<br />
(écoute web comprise)<br />
Propriétaire : capitaux 100% belges<br />
via le Groupe Contact, le Groupe<br />
Newton21 Europe et Alain Mahaux<br />
(Président)<br />
Faits notables :<br />
Appui logistique et administratif du<br />
Groupe Contact<br />
Suite à un recours introduit par BFM,<br />
le Conseil d'Etat a suspendu le 19 mai<br />
2004 les arrêtés fixant le plan de fréquence<br />
en Communauté française. En<br />
novembre 2005, BFM fête ses 10 ans<br />
lors d’une grande rencontre entre<br />
chefs d’entreprises et politiques.<br />
Télévision/Radio<br />
Canal Z – Kanaal Z<br />
Personnes de contact :<br />
• Rédaction :<br />
Nicolas Roisin 02/244.27.74<br />
nicolas.roisin@radiocontact.be<br />
• Management : Christian Miroir<br />
02/244.27.13 christian.miroir@bfm.be<br />
A écouter :<br />
• Trois plages rédactionnelles belges :<br />
de 7h00 à 9h40, de 12h00 à 13h00 et<br />
de 16h45 à 19h30, du lundi au vendredi.<br />
• Des émissions quotidiennes exclusives<br />
: les invités du jour, Média, les<br />
points boursiers (en direct), le "12-13<br />
Europe", Escales (voyages), BFM Télé,<br />
BFM Sports, le Journal (à la demi), les<br />
Titres de l'Actualité (à 15' et à 45'), la<br />
Chronique <strong>des</strong> Régions ...<br />
Nicolas Roisin possède un parcours étonnant pour<br />
son jeune âge (29 ans). Après une licence et une<br />
agrégation en philologie romane, il obtient un DEC en<br />
«Information et Communication» à l’UCL. Il poursuit<br />
par un «Master in European Communication» à Turku<br />
en Finlande avec une orientation nettement plus<br />
économique. Après un séjour en Espagne comme<br />
Communication manager pour l’Université Autonome<br />
de Madrid, il intègre en tant que journaliste hennuyer<br />
le Groupe Contact dont il gravira vite les échelons. Il<br />
est aujourd’hui à la tête du pool journalistique de<br />
Radio Contact et de BFM (35 personnes) en tant que<br />
Directeur de l’Information, tout en gardant un œil sur<br />
la communication.<br />
• Des magazines hebdomadaires originaux<br />
: Coups de Pub, Cinéma, Envie<br />
de Lire, la Tribune Marketing,<br />
Entreprendre aujourd’hui, Fleet<br />
Management, les chroniques…<br />
• Fréquences : Bruxelles 107.6,<br />
Charleroi 101.4, Liège 106.7, LLN<br />
101.9, Mons 104.9, Namur 107.1,<br />
Wavre 101.9. Aussi via www.bfm.be<br />
A consulter : www.bfm.be<br />
Emploi salarié : 18 temps plein<br />
(7 francophones, 7 néerlandophones,<br />
1 administratif, 3 production)<br />
Audience : 813.000 téléspectateurs<br />
hebdomadaires, 286.000 téléspectateurs<br />
journaliers<br />
Propriétaire : Belgian Business<br />
Television, filiale à 100% de Roularta<br />
Media Group<br />
Après sa licence en sciences Politiques et un<br />
troisième cycle en relations internationales<br />
(ULB), Séverine Cirlande (31 ans) débute sa<br />
carrière mi-98 dans le journalisme, ce qu’elle a<br />
toujours souhaité faire. Après deux ans dans les<br />
coulisses de rédaction du Journal télévisé de la<br />
RTBF, puis du magazine «Objectif PME» produit<br />
par le centre de Liège, elle entre le 17 avril 2000<br />
à Canal Z, un mois avant le lancement de cette<br />
nouvelle chaîne économique et financière. En<br />
mars 2001, elle est nommée rédactrice en chef<br />
adjointe.<br />
Fait notable :<br />
En octobre 2002, la société d’édition<br />
Tijd a cédé la participation de 49%<br />
qu’elle détenait dans Belgian Business<br />
Television<br />
Personnes de contact :<br />
Journal télévisé : Séverine Cirlande<br />
02/467.57.07 severine.cirlande@canalz.be<br />
Z Hebdo : Paul Gérard<br />
zhebdo@canalz.be ou paul.gerard@canalz.be<br />
A voir :<br />
Les programmes débutent en<br />
semaine à 20h30 et le week-end, le<br />
samedi à 12h00. Dans le défilant au<br />
bas de l'écran, les cours les plus<br />
récents de la bourse et les indices<br />
défilent en permanence.<br />
Le Journal : du lundi au vendredi,<br />
à partir de 20h30 en boucle.<br />
Z-Hebdo : chaque week-end, Paul<br />
Gérard reçoit un acteur de la vie économique,<br />
qui donne son point de vue sur<br />
l'actualité économique prise au sens<br />
large. Le samedi dès 12h, en boucle jusqu'au<br />
journal télévisé du lundi soir.<br />
Comment capter Canal Z sur votre télévision<br />
? Voir la liste <strong>des</strong> fréquences sur<br />
www.canalz.be/fr/about/ontvangst.asp
21<br />
Télévision/Radio<br />
RTBF<br />
Emploi salarié : 2200 temps plein<br />
(dont 303 journalistes :<br />
194 hommes/109 femmes)<br />
Audience : Radios 34,4% de parts de<br />
marchés (CIM 2004) Télés 18,6%<br />
Propriétaire : Communauté française<br />
de Belgique<br />
Jean-Paul Philippot (45 ans) a entamé son<br />
parcours professionnel en 1984 dans le secteur<br />
<strong>des</strong> soins de santé. En 1988, ce "Solvay Boy" est<br />
nommé Commissaire spécial du Gouvernement,<br />
chargé de la restructuration du CPAS de Liège.<br />
Il rejoint un an plus tard Charles Picqué,<br />
Ministre-Président de la Région de Bruxelles-<br />
Capitale, comme conseiller puis directeur de<br />
cabinet. En 1996 il prend les rennes du Réseau<br />
<strong>des</strong> hôpitaux publics bruxellois, poste qu’il<br />
quitte en février 2002 pour la RTBF.<br />
Faits notables :<br />
Adoption du Plan Magellan par le<br />
Conseil d’administration le 9 octobre<br />
2002. Lancement de la nouvelle<br />
hiérarchie en mars 2003. Lancement<br />
<strong>des</strong> nouvelles radios et <strong>des</strong> nouvelles<br />
grilles télé en mars et avril 2004.<br />
Nouveau logo depuis juin 2005.<br />
Personnes de contact pour la télévision :<br />
• Rédacteur en chef JT : Benoît<br />
Moulin 02/737.42.72 bmou@rtbf.be<br />
• Rédactrice en chef rédaction wallonne<br />
: Valérie Druitte 081/25.96.36 -<br />
0475/83.30.42 vdr@rtbf.be<br />
• Mélanie Henry 071/20.94.37 ou<br />
0494/70.57.96, mehe@rtbf.be<br />
Personnes de contact pour la radio :<br />
• Chef de rédaction La Première :<br />
Jean-Pierre Jacqmin 02/737.40.39<br />
jpja@rtbf.be<br />
• Chef de rédaction VivaCité : Philippe<br />
Walkowiak 065/32.71.58 pwal@rtbf.be<br />
• Journalistes économiques : Roger<br />
De Broux, Françoise Gilain et Michel<br />
Visart 02/737.44.22 rdeb@rtbf.be,<br />
fgi@rtbf.be et mivi@rtbf.be.<br />
Bureaux locaux d’information (télé-radio) :<br />
• Arlon : Philippe Herman<br />
063/22.52.26 - 0476/20.37.54<br />
phh@rtbf.be<br />
• Charleroi : Françoise Baré<br />
071/20.92.22 - 0476/45.01.37<br />
fbar@rtbf.be<br />
• Liège : Françoise Dubois<br />
04/344.76.13 - 0475/44.83.17<br />
fdub@rtbf.be<br />
• Namur : Michel Pauss 081/25.96.22<br />
- 0475/75.43.49 pauss@rtbf.be<br />
• Mons : Xavier Mouligneau<br />
065/32.71.22 - 0478/22.45.21<br />
xmol@rtbf.be<br />
• Verviers : Jacques Chaumont<br />
087/30.71.60 - 0476/77.77.94<br />
jcha@rtbf.be<br />
A voir :<br />
Le micro-programme «Cotes et<br />
Cours» qui délivre <strong>des</strong> informations<br />
boursières. Du lundi au vendredi. Sur<br />
la Une et RTBF-Sat en fin de programme.<br />
Sur La Deux, après JT Soir.<br />
Une nouveauté à signaler : «Affaires à<br />
suivre», magazine hebdomadaire <strong>des</strong><br />
entreprises (durée : 25 minutes) à partir<br />
de septembre 2005 (diffusion avant<br />
le Journal Télévisé de samedi, 2 rediffusions<br />
en semaine), 081/43.53.63<br />
info@snarks.be, anne.savaton@skynet.be<br />
A écouter, sur la Première :<br />
• Journal de l’économie de 7h30 à<br />
18h20<br />
• Eco Nuit, du lundi au vendredi 10<br />
juin 2005 près le journal de 23 heures<br />
• Le Grand Journal à 8 heures le<br />
samedi avec invités économiques<br />
A écouter, sur Classic 21 :<br />
Séquence économique à 9 et<br />
17 heures<br />
A écouter, sur Musiq’3 :<br />
Séquence économique de 9h30 à 18 h<br />
A consulter : www.rtbf.be
22 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE<br />
Télévision/Radio<br />
RTL<br />
Emploi salarié : 289 temps plein<br />
(dont 50 journalistes)<br />
Audience : 28,7% de parts de marché<br />
moyenne pour la famille RTL (source<br />
CIM 2003)<br />
Production : 11.942 heures dont<br />
5.543 en autoproduction (année 2002)<br />
pour les 2 chaînes TVI et Club RTL<br />
Propriétaire : 66% CLT UFA, 34%<br />
Audiopresse<br />
Fait notable :<br />
Lancement de la troisième chaîne<br />
Plug TV (15-34 ans) en février 2004<br />
Personnes de contact :<br />
• Directeur de l'Information et <strong>des</strong><br />
programmes : Stéphane Rosenblatt<br />
02/778.67.01 srosenblatt@rtl.be<br />
• Rédacteur en chef télé et Directeur<br />
de la Rédaction : Philippe Roussel,<br />
• Rédacteurs en chef adjoints : Marie-<br />
France Armesto, Philippe Malherbe et<br />
Marie-France Muschang,<br />
• Rédacteur en chef radio (Bel RTL) :<br />
Thierry Dupierreux,<br />
Bureaux régionaux :<br />
• Charleroi (Didier Clippe)<br />
071/20.73.70 redaccharleroi@rtl.be<br />
• Liège (Charles Neuforge)<br />
04/232.95.10 redacliege@rtl.be<br />
Stéphane Rosenblatt (45 ans) est un pur produit<br />
"maison". Après les sciences politiques et un<br />
bref passage dans <strong>des</strong> radios libres et au<br />
service de communication interne <strong>des</strong> Maxis<br />
GB, le Bruxellois intègre RTL comme reporter<br />
dès 1985. En 1991 il devient le premier rédacteur<br />
en chef de la nouvelle radio Bel RTL, fonction<br />
qui s’étendra à la télévision deux ans plus tard.<br />
Lors du départ de Pol Heyse et Eddy De Wilde<br />
en 2002, il est nommé Directeur de l’information.<br />
Une nouvelle casquette – celle de Directeur <strong>des</strong><br />
programmes – est venue s’ajouter en 2003, à<br />
quelques mois du lancement de la troisième<br />
chaîne (Plug TV).<br />
• Namur (Philippe Dourt) 081/32.19.70<br />
- 0475/55.46.16 redacnamur@rtl.be<br />
A voir : le mercredi à 19h45 et le<br />
dimanche à 11h30, l’émission «Coûte<br />
que coûte». Philippe Malherbe et son<br />
équipe analysent et décortiquent<br />
chaque semaine l’économie.<br />
A consulter : www.rtl.be<br />
Télévision/Radio<br />
Les Télévisions locales<br />
Emploi salarié : 309 temps plein pour<br />
l’ensemble <strong>des</strong> 12 télés locales + 7,5<br />
temps plein à la Fédération<br />
(197 hommes – 112 femmes).<br />
Audience : 447.500 personnes/jour<br />
(source TNS Media 2004).<br />
Personnalité juridique : les 12 télévisions<br />
sont gérées par <strong>des</strong> associations<br />
privées (asbl) qui développent<br />
<strong>des</strong> missions de service public définies<br />
par décret.<br />
Financement : pouvoirs publics<br />
(Communauté française, Régions wallonne<br />
et bruxelloise et pouvoirs<br />
locaux) + ressources propres (publicité<br />
et production).<br />
Tutelle : Communauté française<br />
(Ministre de l’Audiovisuel).<br />
Personne de contact :<br />
Directrice de la Fédération <strong>des</strong> Télés<br />
locales : Suzy Collard 081/71.19.80<br />
suzy.collard@federation-tvlocales.be<br />
Liens vers les 12 télés via le site<br />
Internet : www.telelocales.be<br />
Jean-François Istasse (55 ans), le Président du<br />
Parlement de la Communauté française, est un<br />
passionné <strong>des</strong> nouvelles technologies, <strong>des</strong> médias<br />
et en particulier de l’audiovisuel : il préside la<br />
fédération <strong>des</strong> télévisions locales depuis 1991.<br />
Militant au PS dès l’âge de 19 ans, ce juriste<br />
décroche son premier mandat communal à<br />
Verviers à 25 ans. Député wallon depuis 1995,<br />
sénateur de Communauté depuis 1998, il est<br />
devenu chef de groupe PS au Parlement de la<br />
communauté française, avant de prêter serment<br />
à la Présidence de cette même assemblée le<br />
28 octobre 2004. Domicilié à Polleur, marié à une<br />
ancienne championne de gymnastique,<br />
Jean-François Istasse a une fille de 18 ans.<br />
Sites propres : www.canalc.be,<br />
www.canalzoom.com,<br />
www.notele.be, www.rtc.be,<br />
www.antennecentre.be,<br />
www.telemb.be, www.televesdre.be,<br />
www.telesambre.be, www.tvlux.be,<br />
www.videoscopetv.be
SECTEURS WALLONS 25<br />
Enjeux et perspectives<br />
Les grands secteurs wallons passés au crible<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
La majeure partie <strong>des</strong> enjeux auxquels sont confrontées les entreprises sont<br />
de nature interprofessionnelle : expansion économique, fiscalité, aide à<br />
l'emploi, à la formation, à l'exportation...<br />
Certains problèmes n'ont par contre qu'une implication sectorielle. En vue<br />
d'harmoniser les positions patronales, l'UWE a conclu avec de nombreuses<br />
fédérations sectorielles <strong>des</strong> conventions de collaboration.<br />
Les secteurs en <strong>Wallon</strong>ie s’étendent depuis l’industrie technologique jusqu’à<br />
l’intérim et la construction, en passant par la gestion <strong>des</strong> déchets et<br />
l’alimentaire ; Ces secteurs wallons ont fait l’objet, dans le «Rapport 2005 sur<br />
la situation de l’entreprise en <strong>Wallon</strong>ie» publié récemment par l’UWE, de<br />
monographies approfondies.<br />
Dans cette édition d’été, nous y revenons de manière synthétique, en passant<br />
en revue les défis, enjeux et chiffres clés en compagnie d’acteurs wallons<br />
issus de chaque secteur. Il s’avère que de fortes disparités existent d’un<br />
secteur à l’autre, tandis que <strong>des</strong> différences surgissent également en fonction<br />
<strong>des</strong> sous-secteurs.<br />
Enfin, pour chaque secteur, nous avons débusqué quelques success stories<br />
inédites qui incarnent <strong>des</strong> exemples de réussite ou d’innovation.<br />
Alimentaire >> 26<br />
Jean-Philippe Despontin : "Augmenter le nombre d’entreprises<br />
moyennes"<br />
Bois >> 30<br />
Etienne de Cartier : "Compenser partiellement les pertes de 2003"<br />
Chimie >> 32<br />
Philippe Greuse : "La pharmacie, locomotive de la chimie"<br />
Ciment >> 34<br />
André Jacquemart : "La conjoncture s’est légèrement améliorée"<br />
Construction >> 36<br />
Gérard Apruzzese : "Cap sur la formation"<br />
Déchets >> 38<br />
Philippe Marcuz : "Une stratégie commune entre privé et public !"<br />
Intérim >> 40<br />
Philippe Lacroix : "Faire face à la demande de nouveaux services"<br />
Papier >> 42<br />
Francis Michel : "Les marges ont structurellement tendance à se<br />
réduire"<br />
Sidérurgie >> 44<br />
Antonio Gozzi : "L’envie d’aller plus loin, mieux et différemment"<br />
Technologie >> 46<br />
Pierre Mottet : "Notre premier challenge, c’est l’innovation !"<br />
Textile >> 48<br />
Michèle Sioen : "Nous sommes bien cotés à l’étranger"<br />
Transformation du papier et du carton >> 50<br />
Eric De Kesel "Les concurrents proviennent de plus en plus loin"<br />
Verre >> 52<br />
Olivier du Boucheron : "Un produit fabuleux !"
26 SECTEURS WALLONS ||<br />
Jean-Philippe Despontin, Président FEVIA <strong>Wallon</strong>ie<br />
Augmenter le nombre d’entreprises moyennes<br />
Jean-Philippe Despontin, Directeur de Spa Monopole, Directeur Général de<br />
Spadel et Président de la Fédération de l’industrie alimentaire (FEVIA) pour la<br />
<strong>Wallon</strong>ie, nous livre ses impressions sur les bons résultats enregistrés par les<br />
entreprises du secteur.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Vinciane PINTE<br />
Chiffres clés de l’alimentaire en <strong>Wallon</strong>ie<br />
Nombre d’entreprises en 2002 1.715 (dont 886 boulangeries !)<br />
Emploi<br />
CA<br />
Taux de croissance + 4,9%<br />
Exportations<br />
20.000 salariés<br />
En <strong>Wallon</strong>ie, le secteur alimentaire<br />
est composé de 1700 entreprises dont<br />
<strong>des</strong> poids lourds de renommée mondiale,<br />
<strong>des</strong> entreprises moyennes à la<br />
pointe de l’innovation et une constellation<br />
de très petites entreprises (les<br />
boulangeries artisanales) qui constituent<br />
un réservoir extraordinaire de<br />
dynamisme et de développement.<br />
Le secteur alimentaire est important<br />
en <strong>Wallon</strong>ie, tant au niveau de l’emploi<br />
(20.000 emplois directs et de nombreux<br />
emplois indirects) qu’il occupe<br />
que de son poids économique, en ce<br />
qui concerne son chiffre d’affaires (5.9<br />
millions d’euros en 2004), la création<br />
de valeur ajoutée, l’exportation, et son<br />
implication générale dans la société.<br />
Le secteur jouit d’une certaine stabilité :<br />
il est moins soumis aux soubresauts<br />
conjoncturels que d'autres secteurs.<br />
La croissance moyenne de la production<br />
a été de 4 % ces 5 dernières<br />
années (malgré <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> de<br />
basses conjonctures).<br />
Le secteur enregistre d'excellentes<br />
performances sur les marchés <strong>des</strong><br />
exportations (les exportations de<br />
l'industrie alimentaire wallonne ont<br />
atteint 2.333,8 millions d'euros, soit<br />
20,9% <strong>des</strong> exportations wallonnes).<br />
Que vous inspirent ces chiffres ?<br />
Jean-Philippe Despontin : Le secteur<br />
a connu en 2004 une croissance de sa<br />
production en <strong>Wallon</strong>ie de 5 % en<br />
2004, tirée en grande partie par la<br />
croissance <strong>des</strong> exportations (+ 8,3 %<br />
pour les 8 premiers mois de 2004).<br />
40 % du CA <strong>des</strong> entreprises wallonnes<br />
est exporté; ce n’est déjà pas mal,<br />
5.894 millions d’euros<br />
2.333,8 millions d’€ (soit 20,9% <strong>des</strong> exportations totales)<br />
mais ce pourcentage doit encore augmenter<br />
(en Flandre, 50 % du CA du<br />
secteur est exporté). Il est nécessaire<br />
de pousser les entreprises à se tourner<br />
vers les marchés étrangers, ce qui<br />
leur offre <strong>des</strong> perspectives de développement.<br />
Quels sont les défis et contraintes<br />
du secteur alimentaire ?<br />
Le secteur doit faire face à une série<br />
de charges et contraintes qu’il partage<br />
avec d'autres secteurs industriels<br />
(coûts du travail, de l'énergie, fiscalité,<br />
etc.) ou qui lui sont propres (écotaxes,<br />
exigences liées à la sécurité alimentaire,<br />
pression de la grande distribution,<br />
morcellement du secteur qui<br />
empêche une approche filière, insuffisance<br />
<strong>des</strong> moyens de l’innovation et<br />
du nombre d’entreprises moyennes<br />
pouvant jouer un rôle dynamisant pour<br />
le secteur, etc.).<br />
Quels sont les facteurs de compétitivité<br />
et de croissance de l'industrie<br />
alimentaire wallonne à court et à<br />
moyen terme ?<br />
L'industrie alimentaire wallonne se différencie<br />
sur quelques points clefs :<br />
une offre de produits variée et savoureuse<br />
– dont de nombreux produits<br />
artisanaux –, un portefeuille de<br />
marques commerciales fortes, reconnues<br />
au niveau national et international,<br />
un personnel technique et de R&D<br />
multidisciplinaire ayant bénéficié d'une<br />
excellente formation, une approche<br />
novatrice et un rôle de pionnier dans la<br />
garantie de la qualité (niveau de sécurité<br />
alimentaire élevé).<br />
Ingénieur chimiste de formation (Faculté <strong>des</strong><br />
Sciences Agronomiques de Gembloux), Jean-<br />
Philippe Despontin a rejoint le groupe Spadel<br />
en 1995 comme Directeur d’exploitation de Spa<br />
Monopole, fonction qu’il exercera jusqu’en 1999,<br />
date à laquelle il est nommé Directeur général<br />
du groupe. En 2000, il est confirmé dans ses<br />
fonctions et nommé Président du Comité<br />
Exécutif. Il est également Président de FEVIA<br />
<strong>Wallon</strong>ie, de la Chambre de Commerce et<br />
d’Industrie de Liège-Verviers (mandat dont il se<br />
retirera prochainement pour laisser la place à<br />
Jacques Thomas, anciennement Président de la<br />
CCI de Liège et Administrateur délégué de la<br />
société Soudobeam à Sprimont).<br />
Grâce à ces atouts, le secteur peut<br />
mettre à profit ses opportunités :<br />
nouvelles possibilités d'exportation<br />
(notamment via l'élargissement de<br />
l'UE), évolution <strong>des</strong> besoins <strong>des</strong><br />
consommateurs, etc.<br />
Des créneaux porteurs de développement<br />
apparaissent notamment dans<br />
les domaines suivants : ingrédients alimentaires,<br />
plats préparés, valeur-santé<br />
<strong>des</strong> aliments (aspects nutritionnels),<br />
alimentation «hors domicile», etc.<br />
En fonction <strong>des</strong> éléments connus à ce<br />
stade, on peut d’ores et déjà avancer<br />
que le secteur de l'industrie alimentaire<br />
a certainement un potentiel de<br />
croissance en <strong>Wallon</strong>ie. Une étude<br />
approfondie devrait néanmoins affiner<br />
cette analyse et préciser les facteurs<br />
de compétitivité et de croissance de<br />
l'industrie alimentaire wallonne à court<br />
et moyen terme.<br />
Comment interprétez-vous la présence<br />
en <strong>Wallon</strong>ie d'un groupe flamand<br />
important comme Ter Beke<br />
(charcuteries et plats préparés) ?
ALIMENTAIRE 27<br />
Par certains atouts wallons : disponibilité<br />
et prix <strong>des</strong> terrains, contraintes<br />
environnementales moins fortes,<br />
main-d'oeuvre qualifiée, laboratoires<br />
performants, etc. Pour certaines entreprises<br />
flaman<strong>des</strong>, les ai<strong>des</strong> wallonnes<br />
ont également un certain attrait,<br />
notamment dans certaines régions<br />
wallonnes proches de la frontière linguistique<br />
(dans les régions objectifs 1<br />
et 2, ai<strong>des</strong> européennes, ...).<br />
L'industrie alimentaire est caractérisée<br />
par <strong>des</strong> exemples de réussite<br />
basés sur l'innovation. Différents<br />
acteurs wallons en sont ainsi venus<br />
à penser l'intérêt de regrouper l'ensemble<br />
<strong>des</strong> forces du secteur (groupements<br />
professionnels, universités,<br />
monde politique wallon, etc.) dans un<br />
projet commun baptisé WALIM, pour<br />
faciliter le passage <strong>des</strong> nombreuses<br />
petites entreprises (TPE) recensées au<br />
stade de PME. Pourriez-vous nous<br />
expliquer le but de ce projet ?<br />
L'objectif du projet WALIM est de soutenir<br />
et développer l'activité de l'industrie<br />
alimentaire wallonne et donc du<br />
tissu industriel wallon. Il a pour ambition<br />
d'augmenter le nombre d'entreprises<br />
moyennes en <strong>Wallon</strong>ie qui devraient<br />
alors jouer un rôle dynamisant pour les<br />
entreprises de plus petites tailles.<br />
Face à la dispersion <strong>des</strong> moyens, la<br />
volonté de FEVIA <strong>Wallon</strong>ie, est de concentrer<br />
les moyens sur les initiatives qui<br />
répondent aux besoins <strong>des</strong> entreprises et<br />
de créer les synergies nécessaires entre<br />
les acteurs wallons du secteur.<br />
Par le projet, FEVIA <strong>Wallon</strong>ie a la volonté<br />
de mettre dans un réseau central cohérent<br />
et de référence pour les entreprises<br />
(au niveau wallon), les initiatives qui<br />
répondent aux besoins de celles-ci, tant<br />
dans une perspective de court que de<br />
moyen terme. Les domaines concernés<br />
en réponse aux besoins sont les suivants<br />
: l'innovation (de l'idée à la commercialisation<br />
et l'exportation), la nutrition,<br />
la communication, la formation.<br />
Le réseau devrait être un point de<br />
contact central auquel les entreprises<br />
devraient pouvoir s'adresser pour trouver<br />
<strong>des</strong> réponses appropriées à leurs<br />
questions. Une équipe de guideurs<br />
devrait démarcher les TPE/PME du<br />
secteur et les orienter vers l'endroit du<br />
réseau le mieux à même de répondre à<br />
leurs besoins et de les encadrer.<br />
Par ce projet, FEVIA <strong>Wallon</strong>ie a également<br />
le souci de maintenir et développer<br />
l'expertise wallonne en Sciences et<br />
Technologies alimentaires à disposition<br />
<strong>des</strong> entreprises dans les différents<br />
laboratoires wallons afin de renforcer<br />
l'innovation dans les entreprises.<br />
La première étape du projet est la réalisation<br />
d'une étude préliminaire, qui<br />
doit être une étude objective, axée sur<br />
les besoins <strong>des</strong> entreprises. Ce n'est<br />
qu'à partir de cette étude préliminaire<br />
qu'un plan d'actions pour le développement<br />
du secteur pourra être établi;<br />
les conclusions de l'étude devant être<br />
<strong>des</strong> recommandations en vue de ce<br />
plan d'actions. Cette étude préliminaire,<br />
pilotée par FEVIA <strong>Wallon</strong>ie, est<br />
reprise comme une <strong>des</strong> mesures<br />
concrètes du Plan stratégique<br />
«Création d'activités et d'emplois»<br />
qui vient d'être adopté en première<br />
lecture au Gouvernement wallon. ||<br />
Plus d’infos ? www.fevia.be
28 SECTEURS WALLONS ||<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Belovo, leader mondial<br />
.........................<br />
dans le «cracking»<br />
.........................<br />
de l’œuf<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Créée en 1969, la société Belovo<br />
.........................<br />
(Bastogne) détient 30% du marché belge<br />
.........................<br />
de l’œuf de table. Son concept<br />
.........................<br />
Columbus®, maintes fois primé (Prix de<br />
.........................<br />
l’Innovation Technologique entre autres),<br />
.........................<br />
est un programme nutritionnel basé sur le<br />
.........................<br />
retour à l’équilibre originel <strong>des</strong> aci<strong>des</strong><br />
.........................<br />
gras essentiels w6 et w3 dans l’alimentation<br />
humaine (œufs, volaille, porc, lait,<br />
.........................<br />
.........................<br />
huile, pain). Expert de la délicate production<br />
de poudres d’œufs hautement fonc-<br />
.........................<br />
.........................<br />
tionnelles <strong>des</strong>tinées à l’industrie agroalimentaire,<br />
Belovo est leader mondial<br />
.........................<br />
.........................<br />
dans le cracking de l'oeuf (c’est-à-dire<br />
.........................<br />
l’extraction et la purification <strong>des</strong> principes<br />
.........................<br />
actifs de l’œuf , protéines et phospholipi<strong>des</strong>),<br />
<strong>des</strong>tinés aux secteurs <strong>des</strong> indus-<br />
.........................<br />
.........................<br />
tries de l’alimentation infantile, cosmétique<br />
et pharmaceutique. Aujourd’hui,<br />
.........................<br />
.........................<br />
l’entreprise wallonne propose sur les<br />
.........................<br />
marchés internationaux (plus de 50 pays,<br />
.........................<br />
80% d’export) <strong>des</strong> poudres d’œufs de très<br />
.........................<br />
hauts standards fonctionnels et nutritionnels<br />
et <strong>des</strong> ingrédients biotechnologiques,<br />
.........................<br />
.........................<br />
cosmétiques et pharmaceutiques actifs<br />
.........................<br />
issus de l’œuf de poule. Le tout répondant<br />
.........................<br />
aux normes de management (ISO, TQM)<br />
.........................<br />
les plus modernes. Avec un effectif de 125<br />
.........................<br />
employés, un chiffre d’affaires de 42 millions<br />
d’euros en 2004, et <strong>des</strong> partenariats<br />
.........................<br />
.........................<br />
aux Etats-Unis, en Inde et dans le sud-est<br />
.........................<br />
asiatique, Belovo prouve qu’il faut casser<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> œufs (1,5 millions par jour exactement)<br />
avant de réussir…<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Les Laboratoires ORTIS :<br />
.........................<br />
au cœur <strong>des</strong><br />
.........................<br />
plantes-santé<br />
.........................<br />
.........................<br />
Fondés en 1958, les laboratoires Ortis ,<br />
.........................<br />
implantés à Elsenborn, en plein coeur <strong>des</strong><br />
.........................<br />
Hautes Fagnes, sont de véritables pionniers<br />
.........................<br />
dans le domaine <strong>des</strong> produits thérapeutiques<br />
à base de plantes médicinales (phy-<br />
.........................<br />
.........................<br />
tothérapie).<br />
.........................<br />
Ortis est indéniablement un acteur économique<br />
important pour la région : en 10 ans,<br />
.........................<br />
.........................<br />
le chiffre d’affaires (environ 18 millions<br />
.........................<br />
d’euros en 2004) et le personnel<br />
.........................<br />
(120 employés, dont une large majorité<br />
.........................<br />
de femmes) ont plus que doublé.<br />
.........................<br />
Sur les 5 dernières années, 90% <strong>des</strong> équipements<br />
de production ont été renouvelés.<br />
.........................<br />
.........................<br />
En 2004, les investissements atteignaient 2,6<br />
.........................<br />
millions d’euros.<br />
.........................<br />
Aujourd’hui, avec un taux d’exportation de<br />
.........................<br />
80%, les produits fabriqués chez Ortis sont<br />
.........................<br />
disponibles dans plus de 30 pays.<br />
.........................<br />
L’entreprise familiale (c’est la deuxième<br />
.........................<br />
génération) attend par ailleurs avec impatience<br />
sa certification ISO 9001 version<br />
.........................<br />
.........................<br />
2000.<br />
.........................<br />
"C’est un investissement volontariste dans<br />
.........................<br />
l’excellence, considérée par tous, ici,<br />
.........................<br />
comme l’élément essentiel de la survie de<br />
.........................<br />
notre PME !", insistait le gérant, Michel<br />
.........................<br />
Horn, lors de l’inauguration toute récente<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> nouvelles installations dans la division<br />
.........................<br />
poudre. Un pas de plus pour s’aligner sur<br />
.........................<br />
les normes pharmaceutiques et enraciner<br />
.........................<br />
dans l’avenir, les valeurs qui font déjà la<br />
.........................<br />
renommée <strong>des</strong> produits Ortis : Qualité-<br />
.........................<br />
Efficacité-Sécurité.<br />
.........................<br />
Enfin, les Laboratoires Ortis préservent activement<br />
leur environnement : réduction de<br />
.........................<br />
.........................<br />
consommation d’énergie, recyclage <strong>des</strong><br />
.........................<br />
cartons de livraison, détergents et désinfectants<br />
particulièrement biodégradables.<br />
.........................<br />
.........................<br />
Logique pour une entreprise qui tire l’essentiel<br />
de ses ressources de la Nature !<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Père Olive :<br />
.........................<br />
Une réussite familiale<br />
.........................<br />
et européenne<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
En 1992, Christine et Erik Maes décident<br />
.........................<br />
d’innover en offrant aux supermarchés <strong>des</strong><br />
.........................<br />
olives fraîches de table conditionnées en<br />
.........................<br />
raviers. Aujourd’hui Père Olive, situé à<br />
.........................<br />
Andenne (Seilles), est en pleine croissance<br />
.........................<br />
avec un chiffre d’affaires atteignant les 15<br />
.........................<br />
millions d’euros au sein d’une organisation<br />
.........................<br />
de 70 travailleurs. La production moyenne<br />
.........................<br />
actuelle est de ±80.000 raviers par jour<br />
.........................<br />
avec <strong>des</strong> pointes aux mois de juillet et août<br />
.........................<br />
de 120.000 raviers. En quelques années,<br />
.........................<br />
l’entreprise familiale est devenue la première<br />
société européenne de préparation<br />
.........................<br />
.........................<br />
d'olives.<br />
.........................<br />
L’activité principale de Père Olive est<br />
.........................<br />
d’offrir au client <strong>des</strong> olives de table non<br />
.........................<br />
pasteurisées (sans conservateur) et <strong>des</strong><br />
.........................<br />
produits dérivés comme la tapenade, la<br />
.........................<br />
«tomanade» et autres produits méditerranéens.<br />
.........................<br />
.........................<br />
A côté <strong>des</strong> 40 recettes différentes incluant<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> produits bio, Père Olive désire offrir<br />
.........................<br />
différents conditionnements dans le but de<br />
.........................<br />
satisfaire toutes les chaînes (distribution,<br />
.........................<br />
libre service, industrie, grossistes fruits et<br />
.........................<br />
légumes, secteur horeca et depuis 2002,<br />
.........................<br />
les snacks). Père Olive exporte ses produits<br />
.........................<br />
dans différents pays, soit sous sa propre<br />
.........................<br />
marque «Père Olive» ou sous celle de ses<br />
.........................<br />
distributeurs.<br />
.........................<br />
Fin 2006, Père Olive déménagera dans une<br />
.........................<br />
nouvelle usine de 22.000 m 2 (l’usine actuelle<br />
.........................<br />
fait 8.000 m 2 ).<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
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.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................
Recherche Investissements et développement<br />
Rentabilité Gouvernance <strong>des</strong> fonds propres<br />
Croissance d’entreprise<br />
de la valeur ajoutée<br />
Formation<br />
Sécurité Santé au travail<br />
Evaluation et bien-être <strong>des</strong> au compétences<br />
travail<br />
Qualité <strong>des</strong> relations sociales<br />
Eco-efficience Eco-efficience énergétique<br />
Eco-efficience déchets<br />
Management eau<br />
environnemental<br />
Mobilité<br />
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DES ENTREPRISES asbl
30 SECTEURS WALLONS ||<br />
Etienne de Cartier, Président de Fébelbois <strong>Wallon</strong>ie<br />
Compenser partiellement les pertes de 2003<br />
Etienne de Cartier d’Yves, Président de Fébelbois <strong>Wallon</strong>ie, esquisse les<br />
tendances 2004 du secteur de la seconde transformation du bois, caractérisé<br />
par <strong>des</strong> évolutions différentes selon les sous-secteurs (meubles, panneaux,<br />
éléments de construction, emballages, autres ouvrages en bois, brosserie).<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Business Writers<br />
Chiffres clés de la seconde transformation du bois<br />
en <strong>Wallon</strong>ie<br />
Nombre d’employeurs (ONSS) 429<br />
Nombre d’entreprises (> 10 personnes) 92<br />
Emploi (unités) 3.630<br />
Chiffre d’affaires (millions d’euros) 639,9<br />
Dont :<br />
Ameublement 298,5<br />
Eléments de construction 178,5<br />
Panneaux 79,8<br />
Emballages 62,9<br />
Autres 20,2<br />
Etienne de Cartier d’Yves (48 ans) préside<br />
Fébelbois <strong>Wallon</strong>ie depuis 2000. Cet<br />
autodidacte, né dans le creux d’un arbre (son<br />
père était sylviculteur), a commencé sa carrière<br />
comme exploitant forestier avant de bifurquer<br />
vers l’industrie du panneau aggloméré. En 2001,<br />
il a créé, avec un associé et l’appui de<br />
partenaires privés et publics, l’entreprise<br />
Ecolam à Achêne (province de Namur).<br />
Taux d’exportation (% du CA) 61,8 (1)<br />
Taux d’investissement (% du CA) 11,7<br />
Chiffres 2003 • (1) Extrapolation sur base <strong>des</strong> chiffres nationaux<br />
Quel bilan peut-on dresser pour<br />
l’année 2004 ?<br />
Etienne de Cartier : Nous ne disposons<br />
malheureusement pas de chiffres<br />
si récents pour la Région wallonne,<br />
mais, au vu de l’évolution belge, 2004<br />
aura été pour l’industrie du bois et de<br />
l’ameublement une année de croissance<br />
relativement molle (+3,2%). Si<br />
celle-ci se vérifie au niveau régional,<br />
elle pourrait compenser légèrement<br />
les pertes enregistrées par le secteur<br />
en 2003 (-1,2%). Il faut toutefois souligner<br />
que ces pertes ne furent pas<br />
aussi importantes qu’au niveau belge<br />
(-4,7%).<br />
Pour autant, les évolutions se marquent<br />
différemment en fonction <strong>des</strong><br />
sous-secteurs qui composent l’industrie<br />
du bois. Si, au niveau de la<br />
construction et du panneau, tant le<br />
chiffre d’affaires que les investissements<br />
continuent de progresser régulièrement,<br />
il en va tout autrement pour<br />
le secteur du meuble et <strong>des</strong> autres<br />
ouvrages en bois. Ceux-ci subissent<br />
de plein fouet la concurrence <strong>des</strong> pays<br />
à bas salaires et les conséquences de<br />
l’euro fort. Le secteur de l’emballage,<br />
quant à lui, reste relativement stable.<br />
L’on peut s’attendre à une «stabilité<br />
positive» en 2005, excepté dans le<br />
secteur de l’ameublement. Nos fabricants<br />
de meubles se trouvent dans<br />
une situation comparable à celle de<br />
nos producteurs de textiles depuis la<br />
levée <strong>des</strong> quotas d’importation sur les<br />
produits chinois !<br />
Comment comptez-vous relever ce défi ?<br />
Fin 2004-début 2005, Febelbois a réalisé<br />
une étude sur les perspectives<br />
d’avenir de l’industrie du bois et de<br />
l’ameublement. Il ressort de l’analyse<br />
<strong>des</strong> performances du secteur que les<br />
entreprises dotées d’un profil innovant<br />
ont réalisé la croissance la plus forte<br />
au cours <strong>des</strong> dix dernières années.<br />
Parmi les scénarios d’avenir identifiés,<br />
celui de la «concurrence qualitative»<br />
est la voie toute tracée. Nous devons<br />
nous différencier de la concurrence<br />
par la qualité et l’innovation de nos<br />
produits. Des produits durables, centrés<br />
sur le consommateur, innovants y<br />
compris sur le plan esthétique, soutenus<br />
par un marketing et un service<br />
solide sont une <strong>des</strong> clés de l’avenir.<br />
Parallèlement, le contrôle <strong>des</strong> coûts<br />
doit permettre de dégager <strong>des</strong> marges<br />
plus substantielles, une croissance<br />
rapide et de meilleures performances.<br />
Les pouvoirs publics peuvent faciliter<br />
et activer ce processus. Réduire la fiscalité,<br />
en particulier celle qui pèse sur<br />
le travail, reste une priorité, mais <strong>des</strong><br />
moyens doivent aussi être engagés<br />
pour les investissements, la<br />
recherche, le <strong>des</strong>ign, l’enseignement<br />
et la formation,… tout cela en simplifiant<br />
au maximum les formalités administratives<br />
pour l’entreprise.<br />
Le regain d’intérêt pour le bois dans<br />
la construction a-t-il un impact économique<br />
mesurable ?<br />
Absolument. La tendance <strong>des</strong> consommateurs<br />
à privilégier les matériaux<br />
durables se confirme et nous en retirons<br />
<strong>des</strong> bénéfices sur le plan économique.<br />
Savez-vous, par ailleurs, qu’un<br />
usage optimal et maximal du bois dans<br />
la construction diminuerait l’émission<br />
de CO 2 en Europe de 300 millions de<br />
tonnes, soit une réduction totale de<br />
15 à 20% ? La croissance naturelle du<br />
bois dans les forêts européennes est<br />
bien plus élevée que la quantité de
BOIS 31<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Spanolux poursuit<br />
.........................<br />
sur sa lancée<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Créer, au fin fond de l’Ardenne, une unité<br />
.........................<br />
de fabrication de panneaux MDF – la seule<br />
.........................<br />
en Région wallonne et même en Belgique –<br />
.........................<br />
pouvait apparaître comme un pari insensé.<br />
.........................<br />
Et pourtant, depuis 1997, l’entreprise ne<br />
.........................<br />
cesse de se développer, avec un investissement<br />
cumulé de l’ordre de 120 millions<br />
.........................<br />
.........................<br />
d’euros. Détenue par le groupe familial<br />
.........................<br />
flamand Triax, Spanolux (110,7 millions<br />
.........................<br />
d’euros de chiffre d’affaires en 2004) s’est<br />
.........................<br />
lancée, depuis deux ans, sur le marché<br />
.........................<br />
hyperconcurrentiel du plancher stratifié, en<br />
.........................<br />
joint-venture avec Balta, et envisage d’ores<br />
.........................<br />
et déjà d’augmenter son nombre de lignes<br />
.........................<br />
de production. Pour Mario Ravanelli, DRH<br />
.........................<br />
de Spanolux, cette capacité de développement<br />
provient de l’alchimie réussie entre<br />
.........................<br />
.........................<br />
potentiel humain et valeur ajoutée technique.<br />
Mario Ravanelli a choisi de favoriser<br />
.........................<br />
.........................<br />
l’emploi de proximité, les synergies avec<br />
.........................<br />
les écoles de la région (de Malmedy à<br />
.........................<br />
Bastogne) et la formation en interne. Son<br />
.........................<br />
taux d’absentéisme n’était que de 3,32% en<br />
.........................<br />
2004 – un score que lui envient bien <strong>des</strong><br />
.........................<br />
concurrents étrangers et <strong>des</strong> «confrères»<br />
.........................<br />
du secteur bois en <strong>Wallon</strong>ie. Entre janvier<br />
.........................<br />
2003 et avril 2005, l’effectif de Spanolux est<br />
.........................<br />
passé de 114 à 299 personnes !<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
bois abattue. En privilégiant le bois,<br />
on ne parle donc plus d’acte criminel,<br />
mais bien d’acte civique !<br />
En généralisant l’utilisation du bois<br />
dans les cahiers de charge <strong>des</strong> comman<strong>des</strong><br />
publiques et en accordant <strong>des</strong><br />
primes aux particuliers qui construisent<br />
en bois, les pouvoirs publics peuvent<br />
soutenir le développement de<br />
toute une filière (70.000 personnes),<br />
mais contribuent également à un environnement<br />
plus sain. Cet effort doit,<br />
bien entendu, être reconnu par la<br />
Conférence <strong>des</strong> parties au protocole<br />
de Kyoto. ||<br />
© belpress.com - Banque d’images en ligne<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Mathy by Bols aux<br />
.........................<br />
Galeries Lafayette<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Mathy by Bols est implantée à<br />
.........................<br />
Mariembourg depuis 1987. Spécialisée<br />
.........................<br />
dans le mobilier en pin, l’entreprise s’est<br />
.........................<br />
forgé un nom grâce à de très originales<br />
.........................<br />
chambres d’enfants, qui lui valent de figurer<br />
en bonne place dans le nouvel espace<br />
.........................<br />
.........................<br />
«enfants» <strong>des</strong> Galeries Lafayette. Pour<br />
.........................<br />
l’anecdote, cette entreprise de distribution<br />
.........................<br />
parisienne lui a permis de livrer la jeune<br />
.........................<br />
chanteuse Alizée. Confrontée à l’industrie<br />
.........................<br />
«lourde» du meuble, la petite entreprise (26<br />
.........................<br />
salariés pour un chiffre d’affaires de 1,6<br />
.........................<br />
million d’euros en 2004) n’a d’autres armes<br />
.........................<br />
que la flexibilité et l’innovation. Mathy by<br />
.........................<br />
Bols fabrique ainsi, en quelques dizaines<br />
.........................<br />
d’exemplaires, la table de jardin d’une<br />
.........................<br />
jeune créatrice liégeoise, primée au salon<br />
.........................<br />
«Bois et Habitat».<br />
.........................<br />
Jean-Marie Bols, cheville ouvrière de<br />
.........................<br />
Mathy by Bols, a considérablement investi<br />
.........................<br />
ces dernières années pour accroître l’exportation<br />
(passée, entre 2000 et 2005, de<br />
.........................<br />
.........................<br />
10% à 50% du chiffre d’affaires), efforts qui<br />
.........................<br />
ont lentement grignoté sa marge bénéficiaire.<br />
Il a donc aujourd’hui un ambitieux<br />
.........................<br />
.........................<br />
projet d’investissement (700.000 euros) <strong>des</strong>tiné<br />
à mettre en place une nouvelle ligne<br />
.........................<br />
.........................<br />
de finition. Celle-ci lui donnerait à la fois un<br />
.........................<br />
avantage technologique (utilisation de vernis<br />
à l’eau) et lui permettrait d’accroître son<br />
.........................<br />
.........................<br />
volume de production (sous-traitance <strong>des</strong><br />
.........................<br />
travaux de finition pour <strong>des</strong> tiers). Un pari<br />
.........................<br />
sur l’avenir.<br />
.........................<br />
.........................<br />
Plus d’infos ?<br />
www.febelbois.be<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Ecolam charpente<br />
.........................<br />
sa croissance<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Ecolam a tout juste quatre ans d’existence.<br />
.........................<br />
Contrôlée majoritairement par Etienne de<br />
.........................<br />
Cartier d’Yves et Jean Verhelst, elle compte<br />
.........................<br />
dans son tour de table les Ets Ronveaux<br />
.........................<br />
et la SRIW. Ecolam a pris position sur le<br />
.........................<br />
marché <strong>des</strong> bois lamellés-collés <strong>des</strong>tinés<br />
.........................<br />
au secteur de la construction, un marché<br />
.........................<br />
en pleine croissance. L’entreprise vient<br />
.........................<br />
d’achever, pour la Clinique Notre-Dame à<br />
.........................<br />
Charleroi, un superbe atrium en bois qui est<br />
.........................<br />
le reflet de son savoir-faire. Dès sa création,<br />
l’entreprise namuroise a tablé sur<br />
.........................<br />
.........................<br />
l’innovation, tant dans le processus de<br />
.........................<br />
fabrication que dans les produits. Elle a<br />
.........................<br />
ainsi développé une station de triage et de<br />
.........................<br />
dimensionnement <strong>des</strong> poutres par ultrasons<br />
unique en Europe (agrément tech-<br />
.........................<br />
.........................<br />
nique du CTIB pour sa haute performance).<br />
.........................<br />
A la clé, une économie importante de<br />
.........................<br />
matières premières et une diminution du<br />
.........................<br />
coût de la construction. Ecolam mène<br />
.........................<br />
d’autres projets de recherche avec le CTIB<br />
.........................<br />
et l’Université de Gembloux. A fin 2004,<br />
.........................<br />
l’entreprise namuroise affichait un chiffre<br />
.........................<br />
d’affaires de 3 millions d’euros (avec 21<br />
.........................<br />
salariés). Elle exporte 30% de sa production<br />
.........................<br />
vers différents pays européens, profitant<br />
.........................<br />
notamment du boom de la construction en<br />
.........................<br />
Espagne et au Portugal, mais ses lamelléscollés<br />
ont aussi pris la route de… Cuba !<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................
32 SECTEURS WALLONS ||<br />
Philippe Greuse, Président de Fedichem <strong>Wallon</strong>ie<br />
La pharmacie, locomotive de la chimie<br />
La chimie est le premier secteur industriel exportateur en Région wallonne, un<br />
secteur tiré par l’industrie pharmaceutique. Philippe Greuse, Président de<br />
Fedichem <strong>Wallon</strong>ie et Directeur du site de recherche et de production d’UCB à<br />
Braine-l’Alleud, nuance les beaux résultats du secteur.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Business Writers<br />
Chiffres clés de la chimie en <strong>Wallon</strong>ie<br />
Chiffre d’affaires (en millions d’euros) 10.500<br />
Nombre d’entreprises 200<br />
Exportations (en millions d’euros) 8.500<br />
Part <strong>des</strong> exportations de la Région wallonne 30%<br />
Investissements (en millions d’euros) 280<br />
Dépenses de R & D (en millions d’euros) 550<br />
Emploi (unités) 24.300<br />
Le chiffre d’affaires de l’industrie<br />
chimique wallonne a augmenté de<br />
7% en 2004. Comment jugez-vous<br />
cette performance ?<br />
Philippe Greuse : J’observe ce chiffre<br />
avec circonspection. Le secteur chimique<br />
wallon est tiré principalement<br />
par deux ou trois entreprises du secteur<br />
pharmaceutique. Celles-ci ont,<br />
tant sur les plans du chiffre d’affaires<br />
et <strong>des</strong> exportations que de la croissance,<br />
un impact important sur l’ensemble<br />
du secteur. Cela dit, par rapport<br />
à l’année précédente, au cours de<br />
laquelle la croissance n’avait été que<br />
de 0,5%, il est vrai que les chiffres<br />
sont nettement meilleurs. En 2003,<br />
plusieurs sous-secteurs dont la chimie<br />
de base avaient vu une baisse de leur<br />
chiffre d’affaires. La transformation<br />
<strong>des</strong> plastiques et caoutchoucs a repris<br />
du poil de la bête en 2004, mais reste<br />
soumise à une vive concurrence internationale.<br />
Ces activités ont <strong>des</strong> difficultés<br />
à répercuter la hausse <strong>des</strong> prix<br />
<strong>des</strong> matières premières et du pétrole.<br />
Quel est le cercle vertueux de la<br />
croissance ?<br />
Les sociétés chimiques, en Belgique,<br />
s’appliquent à faire <strong>des</strong> spécialités<br />
basées sur un savoir-faire plus difficile<br />
à acquérir ailleurs. L’avenir appartient<br />
à de petites unités spécialisées. Les<br />
productions de grande masse ont<br />
tendance à s’éparpiller dans le monde,<br />
là où les obstacles sont moins nombreux.<br />
Quels obstacles ?<br />
Les pays européens perçoivent la chimie<br />
comme une industrie à connotation dangereuse,<br />
notamment pour l’environnement.<br />
Les contraintes dans ce domaine<br />
ne font que s’alourdir. Le citoyen que je<br />
suis peut accepter ces exigences. Pour<br />
l’industriel, elles représentent <strong>des</strong> coûts<br />
sans cesse plus élevés (inspections,<br />
investissements, administration…). Pour<br />
que notre secteur croisse et maintienne<br />
sa compétitivité, il faut fertiliser son terrain,<br />
entre autres par l’enseignement la<br />
formation, la simplification administrative…<br />
et diminuer ses handicaps structurels<br />
(coûts salariaux, prix de l’énergie,<br />
pression fiscale…). C’est à ces niveaux<br />
que nos dirigeants doivent agir.<br />
Philippe Greuse, 56 ans, dirige le site UCB de<br />
Braine-l’Alleud et est Vice-Président <strong>des</strong> achats<br />
pour le groupe. Ce sociologue a effectué la<br />
majeure partie de sa carrière dans l’industrie<br />
pharmaceutique, chez Beecham et Baxter notamment,<br />
en tant que responsable <strong>des</strong> ressources<br />
humaines. Il a aussi été en charge du personnel<br />
chez Philip Morris et Viangros, entreprise qu’il a<br />
quittée en 2002 pour rejoindre UCB.<br />
Qu’est-ce qui favorise la croissance<br />
du sous-secteur pharmaceutique ?<br />
Le succès de sociétés comme<br />
GlaxoSmithKline ou UCB provient du<br />
fait que ces entreprises se sont focalisées<br />
sur <strong>des</strong> produits et <strong>des</strong> domaines<br />
bien spécifiques que l’on peut, en tout<br />
cas pour UCB, qualifier de niches.<br />
Nous n’essayons pas de faire tout<br />
comme les grands. GSK est ainsi<br />
devenue leader mondial <strong>des</strong> vaccins<br />
et UCB celui de l’allergie et de l’épilepsie.<br />
Il existe un know how en<br />
Belgique, même si la recherche s’internationalise<br />
de plus en plus. Des unités<br />
intégrées où, sur un même site, se<br />
conjuguent la recherche, le développement<br />
et la production sont aussi<br />
sources de succès : une telle organisation<br />
peut raccourcir de deux ans le<br />
délai de mise sur le marché d’un<br />
produit.<br />
Les investissements dans le secteur<br />
chimique ont crû de plus de 45% en<br />
2004, mais cela ne profite pas à<br />
l’emploi qui n’augmente que de<br />
1,3%...<br />
Le secteur est traditionnellement lourd<br />
en investissement, mais peu porteur<br />
d’emplois. Nos installations sont de<br />
plus en plus automatisées. En 2003<br />
et 2004, l’emploi au niveau belge a<br />
même diminué, respectivement, de<br />
1,9% et 0,3%. La <strong>Wallon</strong>ie tire finalement<br />
bien son épingle du jeu grâce à<br />
la pharmacie. Cela dit, l’emploi en<br />
recherche et développement s’internationalise<br />
de manière exponentielle.<br />
Pourquoi ?<br />
D’abord parce que nous rencontrons <strong>des</strong><br />
difficultés de recrutement dans certains<br />
domaines très pointus. Ensuite, le<br />
monde pharmaceutique belge est très<br />
petit. Si nous ne voulons pas créer une<br />
spirale inflationniste, il faut élargir le<br />
champ du recrutement.
CHIMIE 33<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Realco : 15% du CA<br />
.........................<br />
investis en R&D<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Implantée à Louvain-la-Neuve, Realco<br />
.........................<br />
applique la biotechnologie au nettoyage et<br />
.........................<br />
au traitement <strong>des</strong> eaux usées, ainsi qu’à<br />
.........................<br />
l’élevage. Depuis 1968, l’entreprise dirigée<br />
.........................<br />
par Gordon Blackman (photo) développe,<br />
.........................<br />
fabrique et commercialise <strong>des</strong> produits<br />
.........................<br />
alliant la chimie à la biochimie. Sa renommée<br />
provient de sa capacité à créer <strong>des</strong><br />
.........................<br />
.........................<br />
produits à base d’enzymes issues de<br />
.........................<br />
recherches réalisées par sa propre R&D<br />
.........................<br />
(15% du chiffre d’affaires) et en collaboration<br />
avec l’UCL et l’ULB. L’enzyme est un<br />
.........................<br />
.........................<br />
produit de nettoyage efficace qui, en plus,<br />
.........................<br />
accélère le processus d’épuration <strong>des</strong> eaux<br />
.........................<br />
usées. Realco cible les collectivités, l’industrie<br />
alimentaire, le marché <strong>des</strong> stations<br />
.........................<br />
.........................<br />
d’épuration et les particuliers. Son chiffre<br />
.........................<br />
d’affaires a atteint 4 millions d’euros en 2004,<br />
.........................<br />
année au cours de laquelle l’entreprise a<br />
.........................<br />
remporté la mention «Jeunes à l’Exportation»<br />
attribuée par l’Awex. Realco est pré-<br />
.........................<br />
.........................<br />
sente sur la plupart <strong>des</strong> marchés européens,<br />
.........................<br />
ainsi que dans les pays de l’Est et au Japon,<br />
.........................<br />
au travers d’un partenariat avec les sociétés<br />
.........................<br />
Mitsui et Shikosu (un <strong>des</strong> principaux acteurs<br />
.........................<br />
de l’industrie chimique au Japon).<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Comment s’annonce 2005 ?<br />
Les perspectives sont diverses selon<br />
les sous-secteurs. En pharmacie, l’enjeu<br />
économique ne s’évalue pas sur<br />
une année, mais sur dix ans. Cela dit,<br />
ce sous-secteur regorge de bonnes<br />
nouvelles. On peut donc rester optimiste,<br />
même si l’on peut perdre les<br />
efforts de plusieurs années en très<br />
peu de temps. Pour ce qui est de la<br />
transformation <strong>des</strong> plastiques et, dans<br />
une moindre mesure, de la chimie de<br />
base, la reprise de 2004 ne se repro-<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Dow Corning : Le<br />
.........................<br />
«Business and Tech<br />
.........................<br />
Centre» de Seneffe au<br />
.........................<br />
secours <strong>des</strong> chevelures<br />
.........................<br />
chinoises<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Dow Corning Corporation, leader mondial<br />
de la technologie à base de silicium,<br />
.........................<br />
.........................<br />
est implanté dans le Hainaut depuis 1970.<br />
.........................<br />
L’usine de Seneffe est le premier centre<br />
.........................<br />
européen de production de mastics,<br />
.........................<br />
d’émulsions et de matériaux composés du<br />
.........................<br />
géant américain. Elle exporte 80% de sa<br />
.........................<br />
production dans l’<strong>Union</strong> européenne et<br />
.........................<br />
dans plusieurs dizaines de pays non européens.<br />
Ses clients opèrent dans <strong>des</strong> sec-<br />
.........................<br />
.........................<br />
teurs aussi diversifiés que les cosmétiques,<br />
.........................<br />
les produits d’entretien, l’électronique, le<br />
.........................<br />
textile, le papier ou encore la construction<br />
.........................<br />
(ses produits sont actuellement utilisés sur<br />
.........................<br />
le chantier de l’Atomium).<br />
.........................<br />
Un centre d’affaires et de développement<br />
.........................<br />
technologique, jouxtant le site de production<br />
de Seneffe depuis 1999, regroupe sous<br />
.........................<br />
.........................<br />
un même toit les équipes techniques,<br />
.........................<br />
scientifiques et commerciales de Dow<br />
.........................<br />
Corning. Aventure originale : en collaboration<br />
étroite avec l’un <strong>des</strong> principaux fabri-<br />
.........................<br />
.........................<br />
cants chinois de produits capillaires, ces<br />
.........................<br />
équipes ont travaillé, en 2004, à la mise au<br />
.........................<br />
point d’un nouveau shampooing spécialement<br />
adapté à la texture du cheveu <strong>des</strong><br />
.........................<br />
.........................<br />
femmes asiatiques. Un marché potentiellement<br />
juteux !<br />
.........................<br />
.........................<br />
duira probablement plus en 2005.<br />
Le prix du pétrole et la faiblesse du<br />
dollar ne leur sont pas bénéfiques.<br />
Par ailleurs, la chimie s’inquiète <strong>des</strong><br />
effets dans les années à venir de la<br />
politique européenne (Reach). Nous<br />
ne sommes pas opposés à ce que la<br />
sécurité <strong>des</strong> produits soit prise en<br />
compte, mais il faut que cela se fasse<br />
en fonction de l’utilisation réelle de<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
UCB, Braine-l’Alleud<br />
.........................<br />
fourmille de<br />
.........................<br />
chercheurs<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Le groupe UCB a profondément changé de<br />
.........................<br />
visage en 2004, devenant une entreprise<br />
.........................<br />
purement biopharmaceutique (chiffre<br />
.........................<br />
d’affaires mondial de 2,1 milliards d’euros),<br />
.........................<br />
après s’être délestée de la totalité de son<br />
.........................<br />
pôle chimique. Si son siège est à Bruxelles,<br />
.........................<br />
UCB possède une forte implantation en<br />
.........................<br />
<strong>Wallon</strong>ie. Son site de Braine-l’Alleud<br />
.........................<br />
(70 hectares) compte, en effet, 2.200 personnes,<br />
dont près de 700 chercheurs. Les<br />
.........................<br />
.........................<br />
activités du groupe y sont réparties entre<br />
.........................<br />
la recherche fondamentale et le développement,<br />
la production et les services<br />
.........................<br />
.........................<br />
<strong>des</strong>tinés à l’ensemble de la société (informatique…).<br />
Le site constitue l’un <strong>des</strong><br />
.........................<br />
.........................<br />
3 centres d’excellence d’UCB et le centre<br />
.........................<br />
mondial d’expertise du système nerveux<br />
.........................<br />
central. L’entreprise y fabrique le Nootropil,<br />
.........................<br />
le Zyrtec et le Keppra. Ce dernier, un antiépileptique<br />
exporté dans 140 pays, est<br />
.........................<br />
.........................<br />
produit dans une toute nouvelle installation<br />
.........................<br />
d’une capacité annuelle de 150 tonnes,<br />
.........................<br />
représentant un investissement de<br />
.........................<br />
30 millions d’euros.<br />
.........................<br />
.........................<br />
ces produits. Pour ce qui concerne<br />
Kyoto et les changements climatiques,<br />
il s’agit d’une problématique mondiale<br />
que l’Europe ne peut résoudre seule,<br />
sans quoi nos entreprises risqueraient<br />
d’être fortement défavorisées par rapport<br />
au reste du monde. ||<br />
Plus d’infos ?<br />
www.fedichem-wallonie.be
34 SECTEURS WALLONS ||<br />
André Jacquemart, Président de Febelcem<br />
La conjoncture s’est légèrement améliorée<br />
Directeur Général de CBR et Président de Febelcem, la Fédération belge de<br />
l’Industrie Cimentière, André Jacquemart revient sur les tendances de l’année<br />
écoulée et sur les perspectives d’avenir d’un secteur qui reste bien ancré en<br />
<strong>Wallon</strong>ie.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Jean-Michel LALIEU<br />
Chiffres clés du ciment en <strong>Wallon</strong>ie<br />
Consommation de ciment gris<br />
Consommation par habitant<br />
Part <strong>des</strong> importations de ciment gris<br />
Livraisons de ciment gris<br />
Exportations<br />
Comment l’industrie cimentière<br />
s’est-elle comportée en 2004 ?<br />
André Jacquemart : Après <strong>des</strong><br />
années moroses entre 2001 et 2003,<br />
la conjoncture s’est légèrement améliorée<br />
et on a pu noter une progression<br />
de 5% dans la consommation de<br />
ciment en 2004. Nous avons bon<br />
espoir que ce redressement va se<br />
poursuivre. Notamment parce que les<br />
signes en provenance du secteur de<br />
la construction sont relativement optimistes.<br />
Le bâtiment résidentiel et les<br />
activités en provenance du génie civil<br />
se sont redressés au cours de l’année<br />
2004. Quelque 52.700 deman<strong>des</strong> de<br />
logements neufs ont été acceptées en<br />
2004 contre 45.000 l’année précédente.<br />
Quant à l’activité de génie civil,<br />
on constate que, traditionnellement,<br />
l’année précédant <strong>des</strong> élections communales<br />
– elles se dérouleront en<br />
2006 – est toujours une bonne année.<br />
On y réalise souvent beaucoup<br />
d’investissements au niveau de l’infrastructure<br />
routière.<br />
Les industries présentes sur notre<br />
territoire connaissent pourtant<br />
une concurrence importante de<br />
l’étranger…<br />
Il y a effectivement une importante<br />
concurrence en provenance<br />
d’Allemagne. L’industrie cimentière<br />
germanique connaît actuellement une<br />
surcapacité structurelle qu’elle tente<br />
de compenser par <strong>des</strong> exportations<br />
vers les marchés belge et hollandais.<br />
C’est ainsi que, bien que la consommation<br />
soit en augmentation, les livrai-<br />
5.741.000 tonnes<br />
557 kilos<br />
27% (1.577.000 tonnes)<br />
6.216.000 tonnes<br />
33% (2.052.000 tonnes)<br />
sons totales de ciment gris de l’industrie<br />
belge ont connu une baisse de 5%<br />
en 2004 par rapport à l’année 2003.<br />
A la fin du dernier exercice, les importations<br />
atteignaient 1.577.000 tonnes<br />
sur une consommation totale de<br />
5.541.000 tonnes. Pour contrer cette<br />
tendance, les cimentiers s’efforcent<br />
d’améliorer leur compétitivité, tout en<br />
continuant d’assurer un service et une<br />
qualité optimale.<br />
Le ciment belge peut-il réagir en<br />
augmentant, lui aussi, ses activités<br />
à l’exportation ?<br />
Les exportations ont effectivement<br />
connu une hausse ces dernières<br />
années. En revanche, elles ont connu<br />
un léger fléchissement l’année dernière.<br />
Cela dit, l’industrie belge continue<br />
quand même à exporter une part<br />
importante de sa production. Vers <strong>des</strong><br />
pays voisins, surtout aux Pays-Bas,<br />
mais aussi vers <strong>des</strong> marchés plus lointains<br />
comme les Etats-Unis, l’Afrique<br />
et l’Asie.<br />
Comment voyez-vous la situation<br />
évoluer en 2005 pour l’industrie<br />
cimentière ?<br />
Les analyses macro-économiques ont<br />
été revues à la baisse et prévoient<br />
une année assez moyenne au niveau<br />
de l’activité économique de manière<br />
générale en Belgique. Dans la<br />
construction, les premiers signaux<br />
sont plus optimistes. Par contre, les<br />
conditions climatiques difficiles entre<br />
février et avril ont ralenti l’activité.<br />
André Jacquemart, 43 ans, est ingénieur<br />
chimiste (ULG). Après une première expérience<br />
dans un groupe chimique belge, il entre au<br />
Heidelberg Technology Center à Bruxelles en<br />
1995. Directeur du service Stratégie Europe de<br />
l’Ouest pour Heidelberg Cement en 2003, il est<br />
depuis le 1er avril 2005 Directeur Général <strong>des</strong><br />
activités ciment, béton et granulats de<br />
Heidelberg Cement en Belgique et aux Pays-<br />
Bas. Il est également Président de Febelcem.<br />
Dans l’ensemble, on espère que l’année<br />
2005 va conforter les résultats<br />
enregistrés en 2004 mais il faudra<br />
quand même attendre l’automne pour<br />
pouvoir confirmer la relance de la<br />
croissance.<br />
Quels sont les défis auxquels devra<br />
répondre l’industrie cimentière wallonne<br />
pour assurer son avenir ?<br />
La pérennité de l’industrie cimentière<br />
repose sur quatre axes majeurs.<br />
Le premier est d’améliorer en permanence<br />
nos coûts de production, afin<br />
d’assurer de manière durable, notre<br />
compétitivité sur les marchés belges<br />
et avoisinants. Concrètement, cela<br />
implique d’améliorer la productivité<br />
en investissant dans <strong>des</strong> technologies<br />
modernes et de mettre en place une<br />
organisation du travail innovante.<br />
La valorisation de déchets industriels<br />
en four de cimenterie constitue également<br />
un pilier capital pour le maintien<br />
de cette compétitivité.<br />
Le deuxième axe repose sur une politique<br />
environnementale, totalement<br />
intégrée dans la gestion de nos entités<br />
de production. Assurer une gestion<br />
responsable <strong>des</strong> matières premières<br />
naturelles, favoriser une utilisation<br />
toujours plus rationnelle <strong>des</strong> énergies,<br />
préserver la qualité <strong>des</strong> sols et proté-
CIMENT 35<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
CCB bétonne<br />
.........................<br />
le marché belge<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Installée à Gaurain (Tournai), la Compagnie<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> Ciments Belges (CCB) exploite la<br />
.........................<br />
plus grande carrière d’Europe (100 hectares).<br />
Mais la filiale du groupe italien<br />
.........................<br />
.........................<br />
Italcementi, confrontée à l’épuisement de<br />
.........................<br />
ce gisement, se prépare à l’ouverture de la<br />
.........................<br />
carrière de Barry qui lui offre un autre gisement<br />
important de 3 milliards de tonnes de<br />
.........................<br />
.........................<br />
pierres calcaires.<br />
.........................<br />
Active dans le ciment, le granulat et le<br />
.........................<br />
béton prêt à l’emploi, CCB emploie 660<br />
.........................<br />
personnes et a réalisé, en 2004, un chiffre<br />
.........................<br />
d’affaires de 180 millions d’euros. Les 2/3<br />
.........................<br />
de ses ventes sont encore réalisés en<br />
.........................<br />
Belgique. Le solde est essentiellement<br />
.........................<br />
exporté à <strong>des</strong>tination de la France, toute<br />
.........................<br />
proche, et <strong>des</strong> Pays-Bas. En 2004, la cimenterie<br />
de Gaurain a écoulé 1,8 million de<br />
.........................<br />
.........................<br />
tonnes de ciment.<br />
.........................<br />
CCB a aussi vendu, en 2004, 635 km 3 de<br />
.........................<br />
béton prêt à l’emploi, dont 90% sur le territoire<br />
belge. L’an dernier, elle a été choisie<br />
.........................<br />
.........................<br />
pour fournir le béton nécessaire aux travaux<br />
de rénovation d’importants tronçons<br />
.........................<br />
.........................<br />
sur les autoroutes E411 et E25 en province<br />
.........................<br />
de Luxembourg.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
ger les ressources en eau, sont <strong>des</strong><br />
exemples qui doivent être poursuivis,<br />
voire même étendus.<br />
Le troisième axe concerne la pénétration<br />
du béton dans le marché de la<br />
construction. Si le béton est toujours<br />
bien représenté dans la construction<br />
belge, les matériaux concurrents<br />
(acier, bois, brique, asphalte, verre,...)<br />
mènent <strong>des</strong> politiques promotionnelles<br />
agressives pour tenter d'accaparer <strong>des</strong><br />
parts de marché au détriment du<br />
béton. Il faudra donc répondre à cette<br />
concurrence accrue.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Holcim,<br />
.........................<br />
la rigueur suisse<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Filiale du groupe suisse Holcim, présent<br />
.........................<br />
dans 70 pays, Holcim Belgique dispose de<br />
.........................<br />
3 unités de production sur le sol belge,<br />
.........................<br />
toutes basées en <strong>Wallon</strong>ie. La cimenterie<br />
.........................<br />
d’Obourg produit <strong>des</strong> ciments et <strong>des</strong> liants.<br />
.........................<br />
En 2004, elle en a produit 1.950.000 tonnes<br />
.........................<br />
avec 250 personnes. En septembre 2004,<br />
.........................<br />
pour améliorer sa productivité, elle a lancé<br />
.........................<br />
un plan de restructuration qui doit, d’ici fin<br />
.........................<br />
2006, ramener le personnel de 314 à 200<br />
.........................<br />
unités.<br />
.........................<br />
A Haccourt, son centre de broyage permet<br />
.........................<br />
la production d’une gamme de ciments<br />
.........................<br />
(par adjonction de laitier et de cendres<br />
.........................<br />
volantes). La production de l’unité liégeoise<br />
est 500.000 tonnes par an. Enfin,<br />
.........................<br />
.........................<br />
Scoribel à Seneffe, est une unité de traitement<br />
et de valorisation <strong>des</strong> déchets indus-<br />
.........................<br />
.........................<br />
triels à <strong>des</strong>tination <strong>des</strong> cimenteries de<br />
.........................<br />
Obourg et du nord de la France. Son savoirfaire<br />
en la matière est devenu la référence<br />
.........................<br />
.........................<br />
au sein du groupe Holcim au niveau mondial.<br />
En novembre 2004, cette unité de<br />
.........................<br />
.........................<br />
traitement qui emploie 55 personnes a été<br />
.........................<br />
reprise entièrement par Holcim après le<br />
.........................<br />
rachat <strong>des</strong> 49% détenus par Scori (groupe<br />
.........................<br />
Suez).<br />
.........................<br />
Le dernier axe est de se positionner<br />
en tant qu’industrie attractive pour les<br />
jeunes. Afin de faire face à ces défis<br />
majeurs, notre industrie a besoin de<br />
ressources qualifiées à tous les échelons<br />
de l’organisation. ||<br />
Plus d’infos ?<br />
www.febelcem.be<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
CBR, spécialiste<br />
.........................<br />
du ciment blanc<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
A partir de ses quatre sites de production<br />
.........................<br />
belges situés à Lixhe (Liège), Harmignies<br />
.........................<br />
(Mons), Antoing et Gand, CBR (Cimenteries<br />
.........................<br />
et Briqueteries Réunies) produit en<br />
.........................<br />
moyenne 2,5 millions de tonnes de ciment<br />
.........................<br />
avec 691 personnes (fin 2004). Filiale du<br />
.........................<br />
groupe allemand Heidelbergcement depuis<br />
.........................<br />
1999, elle reste ainsi le plus gros producteur<br />
.........................<br />
belge. Elle fournit d’ailleurs la moitié du<br />
.........................<br />
ciment nécessaire pour couvrir le marché<br />
.........................<br />
local et exporte le solde vers les Pays-Bas<br />
.........................<br />
et la Rhénanie-Westphalie. En 2005, CBR a<br />
.........................<br />
réalisé un chiffre d’affaires de 237 millions<br />
.........................<br />
d’euros.<br />
.........................<br />
En 1929, au démarrage de l’activité, CBR produisait<br />
du ciment et <strong>des</strong> briques. La seconde<br />
.........................<br />
.........................<br />
activité sera arrêtée après la guerre pour se<br />
.........................<br />
concentrer sur l’extraction du ciment. A<br />
.........................<br />
l’heure actuelle, la carrière d’Harmignies<br />
.........................<br />
reste la seule en Belgique à produire du<br />
.........................<br />
ciment blanc. Récemment, les unités de<br />
.........................<br />
fabrication de Lixhe et Gand (ciment de haut<br />
.........................<br />
fourneau) ont bénéficié d’un plan d’investissement<br />
de 112 millions d’euros. En octobre<br />
.........................<br />
.........................<br />
2004, CBR a aussi annoncé un plan de<br />
.........................<br />
restructuration qui prévoit le départ de 193<br />
.........................<br />
personnes pour faire face à la concurrence<br />
.........................<br />
très forte sur le marché européen.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................
36 SECTEURS WALLONS ||<br />
Gérard Apruzzese, Président de la Confédération de la Construc<br />
Cap sur la formation<br />
L’année 2004 a été une année de consolidation, voire de redressement de<br />
l’activité dans la construction. Gérard Apruzzese, Président de la Confédération<br />
de la Construction <strong>Wallon</strong>ne et Administrateur Délégué du groupe Apruzzese,<br />
commente ces résultats et décrit les défis auxquels est confronté le secteur.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Business Writers<br />
Chiffres clés de la construction en <strong>Wallon</strong>ie<br />
Chiffre d’affaires (en millions d’euros)* 7.129<br />
Construction de logements autorisée 12.027<br />
Rénovation de logements autorisée 10.717<br />
Nombre d’entreprises ** 21.538<br />
Emploi salarié** 53.923<br />
Ouvriers 47.457<br />
Employés 6.466<br />
Faillites 359<br />
* Estimation ** 2003<br />
Quel regard portez-vous sur les<br />
performances du secteur de la<br />
construction en 2004 ?<br />
Gérard Apruzzese : Nous avons enregistré<br />
une très nette amélioration,<br />
après avoir vécu <strong>des</strong> années particulièrement<br />
sombres en 2001 et 2002. En<br />
2004, le nombre de mises en chantier<br />
a progressé dans tous les segments<br />
d’activité : logements et bâtiments<br />
non résidentiels, tant en construction<br />
neuve qu’en rénovation. En trois ans,<br />
le nombre de logements, dont la rénovation<br />
a été autorisée, a progressé de<br />
33,5%. Pour la construction de logements<br />
neufs, l’augmentation atteint<br />
10%. Dans le bâtiment non résidentiel,<br />
les autorisations de bâtir délivrées<br />
pour la construction progressent de<br />
17%, en volume, d’une année à<br />
l’autre, mais on est encore loin de rattraper<br />
le retard accumulé depuis 2001.<br />
Comment s’annonce 2005 ?<br />
La construction suit la conjoncture<br />
générale. Nous sommes donc mitigés,<br />
d’autant que les communes se montrent<br />
un peu frileuses. Alors que, traditionnellement,<br />
elles commandent<br />
beaucoup de travaux publics avant les<br />
élections communales. C’est important,<br />
car 15% du chiffre d’affaires de<br />
la construction proviennent de maîtres<br />
d’ouvrage publics dont, pour moitié,<br />
<strong>des</strong> communes. Heureusement, la<br />
Région wallonne prend le relais. La<br />
Société wallonne <strong>des</strong> aéroports régionaux<br />
a budgété 360 millions de travaux<br />
; le logement social bénéficiera<br />
d’un milliard d’euros d’investissements<br />
en cinq ans ; <strong>des</strong> travaux sont<br />
également prévus dans les zonings.<br />
Nous observons toutefois <strong>des</strong> retards<br />
dans les mises en chantier.<br />
Les faillites sont en recul…<br />
Effectivement mais le taux reste élevé,<br />
notamment dans le gros œuvre ; c’est<br />
moins le cas dans le parachèvement.<br />
Les prix sont mauvais et la concurrence<br />
est très forte, inquiétante même : on<br />
sait que <strong>des</strong> sociétés <strong>des</strong> pays de l’Est<br />
travaillent à 20 euros de l’heure.<br />
Impensable pour nous. Nous demandons<br />
plus de contrôles pour les travailleurs<br />
illégaux et un balisage de la<br />
concurrence légale. Les sociétés d’intérim<br />
qui proposent <strong>des</strong> ouvriers polonais<br />
ont-elles bien toutes les agréments<br />
pour travailler dans les trois<br />
Régions du pays ?<br />
La construction reste un gros<br />
employeur en <strong>Wallon</strong>ie.<br />
En effet, la construction représente<br />
10% de l’emploi salarié wallon. Cela<br />
dit, le secteur éprouve beaucoup de<br />
difficultés à recruter de la maind’oeuvre<br />
qualifiée. Et l’évolution n’est<br />
Gérard Apruzzese, 61 ans, dirige avec son frère<br />
Raphaël le groupe Apruzzese, qu’il a fondé avec<br />
son père en 1964, à Grivegnée. Originaire de<br />
Gallinaro, Gérard Apruzzese est arrivé en<br />
Belgique à l’âge de 18 ans. Il a gardé la<br />
nationalité italienne. Très actif dans sa région, il<br />
est Président de Solitalia, Administrateur de la<br />
Chambre de Commerce et d’Industrie, de l’UWE,<br />
de la Foire Internationale de Liège et Président<br />
de la Confédération de la Construction<br />
<strong>Wallon</strong>ne.<br />
pas bonne. Plus de deux tiers <strong>des</strong><br />
jeunes qui ont achevé leur formation<br />
dans la construction abandonnent le<br />
secteur. Nous souhaitons donner <strong>des</strong><br />
primes aux écoles dont les élèves sortis<br />
seront insérés. Nous voulons aussi<br />
travailler l’image du secteur et <strong>des</strong><br />
métiers techniques et manuels auprès<br />
<strong>des</strong> enfants de 10 à 12 ans. Nous<br />
allons, notamment, organiser <strong>des</strong><br />
stages «découverte métiers» pendant<br />
les vacances et développer un DVD<br />
présentant une série de métiers de<br />
manière ludique. Nous avons besoin<br />
de 8.000 travailleurs par an en<br />
<strong>Wallon</strong>ie. Nous avons <strong>des</strong> accords de<br />
formation avec le FOREM : le secteur<br />
ne peut pas financer ces formations à<br />
n’importe quel prix. Le FOREM souhaite<br />
facturer l’heure de formation à<br />
son coût réel. Le service de l’emploi<br />
s’inscrit dans une logique commerciale<br />
et non plus dans une logique de<br />
service public. Cela crée un malaise.<br />
Comment l’avenir se profile-t-il pour<br />
la construction ?<br />
Il présente encore un potentiel important.<br />
La moitié du million de logements<br />
en <strong>Wallon</strong>ie n’est pas équipée
CONSTRUCTION 37<br />
tion <strong>Wallon</strong>ne<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Les Carrières du<br />
.........................<br />
Hainaut sur TF1 grâce<br />
.........................<br />
au label social belge !<br />
.........................<br />
.........................<br />
Plus que centenaires, les Carrières du<br />
.........................<br />
Hainaut ont obtenu, en 2004, le label social<br />
.........................<br />
créé par le Gouvernement fédéral pour<br />
.........................<br />
estampiller les produits et services «socialement<br />
responsables». Un «plus» en termes<br />
.........................<br />
.........................<br />
d’image et de notoriété, qui a valu à l’entreprise,<br />
leader sur le marché de la pierre<br />
.........................<br />
.........................<br />
bleue en Belgique, une séquence au journal<br />
télévisé de 20 heures sur TF1 ! Les<br />
.........................<br />
.........................<br />
Carrières du Hainaut ont été vendues par le<br />
.........................<br />
groupe Etex au fonds d’investissement<br />
.........................<br />
néerlandais Bencis Capital Partners en<br />
.........................<br />
2002, dans le cadre d’une opération de<br />
.........................<br />
management buy out. Concurrencées par<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> entreprises implantées dans <strong>des</strong> pays<br />
.........................<br />
à bas salaires, qui écoulent sur les marchés<br />
internationaux <strong>des</strong> pierres calcaires<br />
.........................<br />
.........................<br />
qui n’offrent pas les mêmes caractéristiques<br />
et garanties de pérennité que<br />
.........................<br />
.........................<br />
«notre» pierre bleue, les Carrières du<br />
.........................<br />
Hainaut ripostent par la qualité et le savoirfaire.<br />
Si bien que le chiffre d’affaires<br />
.........................<br />
.........................<br />
comme l’emploi continuent de progresser<br />
.........................<br />
avec une belle régularité. L’entreprise hennuyère<br />
a clôturé l’exercice 2004 avec un<br />
.........................<br />
.........................<br />
volume d’affaires de 53 millions d’euros –<br />
.........................<br />
dont près d’un quart généré par l’exportation<br />
– et un effectif de 489 personnes.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Apruzzese, les<br />
.........................<br />
couleurs de l’Italie<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Le groupe Apruzzese est dirigé par un duo :<br />
.........................<br />
Gérard et Raphaël Apruzzese, deux frères<br />
.........................<br />
originaires du Latium. L’entreprise familiale<br />
.........................<br />
a été fondée en 1964, à Grivegnée.<br />
.........................<br />
Aujourd’hui, le groupe comporte 6 sociétés<br />
.........................<br />
et occupe une centaine de personnes pour<br />
.........................<br />
un chiffre d’affaires annuel d’une dizaine<br />
.........................<br />
de millions d’euros. Sa spécialité : la couleur<br />
sous toutes ses formes. Son domaine<br />
.........................<br />
.........................<br />
de prédilection, c’est la peinture en bâtiment,<br />
extérieure et intérieure, depuis la fine<br />
.........................<br />
.........................<br />
décoration et les recouvrements <strong>des</strong> murs<br />
.........................<br />
et du sol jusqu’au ravalement de faça<strong>des</strong><br />
.........................<br />
et la restructuration <strong>des</strong> bétons par résines<br />
.........................<br />
époxydiques. L’entreprise présente <strong>des</strong><br />
.........................<br />
références de choix telles que le Palais<br />
.........................<br />
royal et le Sénat. Apruzzese a également<br />
.........................<br />
développé <strong>des</strong> activités industrielles :<br />
.........................<br />
traitement anticorrosion de turbines<br />
.........................<br />
hydroélectriques, revêtement de pièces par<br />
.........................<br />
poudres thermolaquées, peinture industrielle<br />
et sablage, sur chantier et en<br />
.........................<br />
.........................<br />
atelier,… "C’est le travail, l’assiduité et le<br />
.........................<br />
sérieux qui ont fait évoluer l’entreprise",<br />
.........................<br />
assure Gérard Apruzzese.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Thomas & Piron<br />
.........................<br />
dépasse le cap de<br />
.........................<br />
500 maisons par an<br />
.........................<br />
.........................<br />
Premier constructeur de logements de<br />
.........................<br />
<strong>Wallon</strong>ie, Thomas & Piron a bâti plus de<br />
.........................<br />
500 maisons en 2004. La progression en<br />
.........................<br />
nombre de maisons était déjà de plus de<br />
.........................<br />
20% à la fin mai 2005. Les appartements<br />
.........................<br />
(350 constructions par an) suivent la même<br />
.........................<br />
courbe ascendante. L’entreprise implantée<br />
.........................<br />
à Our, au cœur de l’Ardenne, édifie aussi<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> centres commerciaux, <strong>des</strong> écoles, <strong>des</strong><br />
.........................<br />
cliniques, <strong>des</strong> bureaux et <strong>des</strong> bâtiments<br />
.........................<br />
industriels. Elle est active sur les marchés<br />
.........................<br />
de la rénovation et <strong>des</strong> travaux publics.<br />
.........................<br />
Entre 2000 et 2004, Thomas & Piron a doublé<br />
son chiffre d’affaires, celui-ci passant<br />
.........................<br />
.........................<br />
à 119 millions d’euros. L’entreprise a<br />
.........................<br />
démarré, en 2005, la construction de 1.800<br />
.........................<br />
mètres carrés supplémentaires de bureaux<br />
.........................<br />
pour ses propres besoins. Elle va lancer un<br />
.........................<br />
centre de formation et de compétences où,<br />
.........................<br />
dès 2006, une vingtaine de personnes pourront<br />
se former aux nouveaux matériaux et<br />
.........................<br />
.........................<br />
pratiques du secteur. A l’étranger, les deux<br />
.........................<br />
grands projets de Thomas & Piron<br />
.........................<br />
International au Maroc démarreront dans<br />
.........................<br />
les prochains mois. L’ancrage se consolide<br />
.........................<br />
au Rwanda. La société, qui fêtera son trentième<br />
anniversaire l’an prochain, dépas-<br />
.........................<br />
.........................<br />
sera alors les 1.000 travailleurs.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
© belpress.com - Banque d’images en ligne<br />
d’une bonne isolation énergétique.<br />
Nous réfléchissons à un plan d’équipement<br />
pour l’isolation du parc résidentiel<br />
privé, ce qui permettrait à la<br />
Région d’atteindre les objectifs de<br />
Kyoto sans trop peser sur l’industriel.<br />
A cela s’ajoute l’augmentation de la<br />
population wallonne : d’ici à 2050, la<br />
<strong>Wallon</strong>ie va gagner 450.000 habitants,<br />
ce qui imposera la construction de<br />
150.000 nouveaux logements. ||<br />
Plus d’infos ?<br />
www.ccw.be
38 SECTEURS WALLONS ||<br />
Philippe Marcuz, Président de la FEGE-<strong>Wallon</strong>ie<br />
Une stratégie commune entre privé et public !<br />
La Fédération <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> actives dans la Gestion de l'Environnement<br />
(FEGE), regroupe environ 160 entreprises actives dans le domaine de la gestion<br />
<strong>des</strong> déchets, ce qui représente environ 90 % <strong>des</strong> entreprises du secteur <strong>des</strong><br />
déchets. Philippe Marcuz, Administrateur Délégué du groupe Shanks Belgique<br />
et Président de la FEGE <strong>Wallon</strong>ie, évoque les défis du secteur.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Vinciane PINTE<br />
Chiffres clés de la gestion <strong>des</strong> déchets en <strong>Wallon</strong>ie<br />
Emploi 1.600 + 350 intérimaires (en 2003)<br />
Nombre d’entreprises FEGE<br />
160 (soit 90% <strong>des</strong> entreprises actives dans la<br />
gestion <strong>des</strong> déchets)<br />
CA moyen par entreprise (milliers d’euros) 15.000.000<br />
Philippe Marcuz, 52 ans, est originaire du Nord<br />
de la France. Ingénieur chimiste de formation,<br />
il devient administrateur délégué du Groupe<br />
Shanks Belgium en 1999 (CA : 150 millions<br />
d’euros –1.000 employés). Depuis 2001, il préside<br />
la FEGE <strong>Wallon</strong>ie (Fédération <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><br />
actives dans la Gestion de l’Environnement).<br />
En <strong>Wallon</strong>ie, la quantité de<br />
déchets industriels n'a pas augmenté<br />
en 8 ans alors que la collecte <strong>des</strong><br />
déchets ménagers s'est accrue de<br />
17 %. Depuis 1990, les émissions de<br />
gaz à effet de serre de l'industrie ont<br />
diminué alors que celles du secteur<br />
résidentiel ont augmenté.<br />
Plus d'une centaine d'entreprises wallonnes<br />
se sont engagées volontairement,<br />
avec le gouvernement wallon,<br />
à diminuer proportionnellement leurs<br />
rejets de gaz à effet de serre. Elles ont<br />
en effet compris depuis longtemps que<br />
bien gérer l'environnement, diminuer<br />
ses émissions, trier ses déchets, baisser<br />
ses consommations (énergie et eau<br />
notamment), entraîne <strong>des</strong> améliorations<br />
en matière de qualité et de sécurité.<br />
Qu'on se le dise : l'environnement est<br />
une opportunité que les chefs d'entreprises<br />
ne laissent pas passer.<br />
Que vous inspirent les chiffres du<br />
rapport sur la situation économique<br />
de votre secteur, et plus particulièrement<br />
la monographie sectorielle<br />
rédigée par la FEGE ?<br />
Philippe Marcuz : Cette monographie<br />
permet d’avoir une première vision du<br />
secteur <strong>des</strong> déchets. Elle démontre<br />
son importance sur le plan économique<br />
et social. Sur le plan financier, le secteur<br />
est sain d’une manière générale.<br />
Sur le plan humain, on peut souligner<br />
que près de 1600 personnes sont<br />
employées en <strong>Wallon</strong>ie, auxquelles<br />
s’ajoutent environ 350 intérimaires. Et<br />
ces chiffres sont en progression.<br />
Cette évolution positive (tant du<br />
chiffre d’affaires que du volume de<br />
l’emploi) est loin cependant de rendre<br />
le secteur euphorique – l’analyse<br />
montre notamment certaines évolutions<br />
de ratios financiers. Certaines<br />
inquiétu<strong>des</strong> et difficultés pèsent en<br />
effet aujourd’hui fortement sur le secteur.<br />
D’une manière générale, le<br />
contexte économique reste très difficile<br />
et les entreprises sont soucieuses<br />
de réduire leurs frais dans la gestion<br />
<strong>des</strong> déchets. Au niveau <strong>des</strong> nouveaux<br />
investissements, l’incertitude de la<br />
future politique <strong>des</strong> déchets en Région<br />
wallonne, le ralentissement du financement<br />
de l’assainissement <strong>des</strong> sols<br />
et l’attitude de certaines intercommunales<br />
sont autant d’éléments susceptibles<br />
de menacer la santé globale de<br />
notre secteur.<br />
Les acteurs publics wallons en général<br />
doivent prendre conscience de cette<br />
réalité et favoriser un véritable dialogue,<br />
un réel partenariat entre les<br />
acteurs publics et les acteurs privés<br />
du déchet valorisant les spécificités et<br />
les qualités respectives de chacun et<br />
permettant ainsi au secteur privé d’investir<br />
durablement. Il y a un travail<br />
important de sensibilisation à mener,<br />
d’où toute l’importance de la FEGE.<br />
Quels sont les défis et contraintes que<br />
votre secteur doit affronter ?<br />
Les contraintes sont notamment la<br />
concurrence européenne accrue pour<br />
les filières de traitement et une fiscalité<br />
de plus en plus galopante sur nos<br />
activités. Malgré cela, le secteur continue<br />
à vouloir investir afin d’établir <strong>des</strong><br />
filières alternatives à la mise en<br />
décharge. Les défis sont en particulier<br />
de faire reconnaître l’importance du<br />
secteur privé <strong>des</strong> déchets car pour<br />
l’instant le débat est trop focalisé sur<br />
les acteurs publics.<br />
Les associations de communes ont<br />
sans conteste apporté une valeur ajoutée<br />
dans la gestion <strong>des</strong> déchets ménagers<br />
mais nous souhaitons participer<br />
aux débats pour la gestion optimale<br />
<strong>des</strong> déchets industriels qui est l’enjeu<br />
actuel, même s’il est déguisé par<br />
certains. Il n’est pas logique que la<br />
Région wallonne fasse aujourd’hui le<br />
plan d’investissements <strong>des</strong> intercommunales,<br />
examine leurs besoins financiers<br />
et envoie ensuite la facture à la<br />
communauté via une nouvelle politique<br />
de taxation. Nous tendons la<br />
main pour que secteur public et le secteur<br />
privé puissent élaborer une stratégie<br />
commune d’investissements.<br />
Quels sont les points positifs de<br />
l'année 2004 ?<br />
L’année 2004 a été une année de tran-
DECHETS 39<br />
sition sans évolution significative qui<br />
puisse être qualifiée de positive pour<br />
le secteur <strong>des</strong> déchets. D’où le souhait<br />
du secteur privé regroupé dans<br />
notre fédération FEGE d’une clarification<br />
de la politique <strong>des</strong> déchets et<br />
d’un véritable dialogue public-privé.<br />
En tant que représentant du secteur<br />
de la gestion <strong>des</strong> déchets, quel<br />
conseil donneriez-vous à un jeune<br />
aux étu<strong>des</strong> (en termes de formation)<br />
?<br />
D’abord, il faut faire ce qu’on a envie<br />
de faire ! La passion pour son métier<br />
est le critère qui permet le plus à un<br />
employeur de juger de la pertinence<br />
de l’engagement de quelqu’un. Il n’y<br />
a pas en tant que tel une formation<br />
dans la gestion <strong>des</strong> déchets et le secteur<br />
a besoin tant de techniciens que<br />
de juristes ou d’économistes. ||<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Carmeuse, 1ere<br />
.........................<br />
entreprise de carrière<br />
.........................<br />
certifiée ISO 14001<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Active dans l’extraction de la pierre calcaire<br />
et la production de chaux à <strong>des</strong>tina-<br />
.........................<br />
.........................<br />
tion de l’industrie, Carmeuse est une référence<br />
mondiale. Elle dispose en Belgique<br />
.........................<br />
.........................<br />
de 5 sièges d’exploitation (Seilles, Moha,<br />
.........................<br />
Engis, Aisemont et Frasnes-lez-Couvin).<br />
.........................<br />
Première entreprise de carrière certifiée<br />
.........................<br />
ISO 14001 en 2001, Carmeuse a optimisé la<br />
.........................<br />
gestion de ses déchets, d’une part, en<br />
.........................<br />
organisant un tri sélectif rigoureux en vue<br />
.........................<br />
de permettre la valorisation du plus grand<br />
.........................<br />
volume possible et, d’autre part, en sensibilisant<br />
et en formant son personnel à l’im-<br />
.........................<br />
.........................<br />
portance de la problématique <strong>des</strong> déchets.<br />
.........................<br />
Carmeuse n’a toutefois jamais été un gros<br />
.........................<br />
producteur de déchets : Sa matière première<br />
provient <strong>des</strong> gisements qu’elle<br />
.........................<br />
.........................<br />
exploite. Les pierres sont concassées,<br />
.........................<br />
broyées ou calcinées et le produit final est<br />
.........................<br />
le plus souvent livré au client en vrac, par<br />
.........................<br />
camion, bateau ou chemin de fer. Il n’y a<br />
.........................<br />
donc pas de consommation de matières<br />
.........................<br />
premières emballées et peu de produits<br />
.........................<br />
finis emballés.<br />
.........................<br />
Les déchets proviennent essentiellement<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> opérations de maintenance (huiles<br />
.........................<br />
usagées, ferrailles, pneus, …) et sont soit<br />
.........................<br />
revendus, soit repris par un collecteur<br />
.........................<br />
agréé, toujours avec l’objectif de réduire au<br />
.........................<br />
maximum «le déchet ultime». Pour y arriver,<br />
.........................<br />
la recherche d’applications et de débouchés<br />
divers pour la valorisation de ces<br />
.........................<br />
.........................<br />
produits se poursuit en partenariat avec<br />
.........................<br />
les acteurs concernés.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Initiative de synergie<br />
.........................<br />
et développement<br />
.........................<br />
durable à<br />
.........................<br />
Kaiserbaracke (Amel)<br />
.........................<br />
.........................<br />
Trois entreprises wallonnes (Renogen S.A.,<br />
.........................<br />
Belwood Amel S.A. et Delhez Bois S.A.)<br />
.........................<br />
ont entrepris d’intégrer leurs activités dans<br />
.........................<br />
une approche de développement durable<br />
.........................<br />
générant de la valeur ajoutée pour les 3<br />
.........................<br />
entreprises.<br />
.........................<br />
Belwood Amel, une <strong>des</strong> plus gran<strong>des</strong> scieries<br />
de <strong>Wallon</strong>ie, va pouvoir valoriser 100 %<br />
.........................<br />
.........................<br />
de ses intrants (habituellement environ 50<br />
.........................<br />
% sont valorisés), et cela en vendant la<br />
.........................<br />
sciure à Delhez Bois qui va les pelletiser et<br />
.........................<br />
en vendant ses résidus de bois à Renogen.<br />
.........................<br />
Delhez Bois (rabotterie) va également<br />
.........................<br />
revendre à Renogen ses résidus de bois<br />
.........................<br />
non utilisés dans son process.<br />
.........................<br />
Renogen va construire une unité de cogénération<br />
biomasse qui va utiliser les rési-<br />
.........................<br />
.........................<br />
dus de bois de Belwood Amel et Delhez<br />
.........................<br />
Bois. En échange Renogen va livrer à<br />
.........................<br />
Belwood Amel et Delhez Bois de l’énergie<br />
.........................<br />
thermique et de l’énergie électrique via <strong>des</strong><br />
.........................<br />
connections directes depuis la centrale de<br />
.........................<br />
cogénération. (Besoins annuels : environ<br />
.........................<br />
80 000 MWh thermique soit l’équivalent de<br />
.........................<br />
plus de 10 millions de litres de mazout et<br />
.........................<br />
plus de 10 000 MWh électrique).<br />
.........................<br />
Belwood Amel et Delhez Bois vont pouvoir<br />
.........................<br />
drastiquement réduire leurs coûts énergétiques,<br />
ce qui leur permettra de garantir la<br />
.........................<br />
.........................<br />
pérennité et le développement de leurs<br />
.........................<br />
activités dans le long terme.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
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40 SECTEURS WALLONS ||<br />
Philippe Lacroix, Président de Federgon <strong>Wallon</strong>ie<br />
Faire face à la demande de nouveaux services<br />
Directeur Général de Manpower Belgium et Président de Federgon <strong>Wallon</strong>ie –<br />
la fédération <strong>des</strong> partenaires de l’emploi –, Philippe Lacroix fait le point sur les<br />
évolutions du secteur du travail intérimaire en 2004.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Jean-Michel LALIEU<br />
Chiffres clés de l’intérim en <strong>Wallon</strong>ie<br />
Nombres d’heures prestées<br />
Chiffre d’affaires<br />
Nombre d’agences 257<br />
Emploi 1.167<br />
Personnes mises au travail<br />
Taux de transformation en un emploi fixe 60%<br />
De manière générale, la santé du<br />
secteur de l’intérim va de pair avec la<br />
conjoncture économique ambiante.<br />
Après trois années maussa<strong>des</strong>, l’année<br />
2004 a renoué avec une croissance<br />
importante. Mais elle pourrait<br />
déjà retomber en 2005. Directeur<br />
général de Manpower et Président de<br />
Federgon Bruxelles-<strong>Wallon</strong>ie, la fédération<br />
représentative du travail intérimaire,<br />
Philippe Lacroix fait le point.<br />
Après trois années décevantes, le<br />
secteur du travail intérimaire a donc<br />
renoué avec une période plus faste ?<br />
Philippe Lacroix : Effectivement, on<br />
peut vraiment dire que 2004 a été une<br />
excellente année. La croissance en<br />
<strong>Wallon</strong>ie a été de 10% en heures de<br />
travail prestées par rapport à l’année<br />
précédente. Nous sortons donc ainsi<br />
d’un cycle de trois années de décroissance.<br />
C’est assez logique dans la<br />
mesure où nous sommes très sensibles<br />
aux cycles conjoncturels. 2004<br />
a connu les premières prémices d’une<br />
relance. Nous anticipons toujours un<br />
peu ces cycles.<br />
Vous percevez la même tendance pour<br />
2005 ?<br />
C’est moins clair. Pour l’instant, on<br />
remarque que le taux de croissance<br />
s’est stabilisé. Il aurait même tendance<br />
à faiblir. On restera en progression<br />
cette année, mais elle sera sans<br />
doute plus faible. Ceci dit, la tendance<br />
reste assez floue. On ne peut regarder<br />
que mois par mois.<br />
37,4 millions<br />
783,95 millions d’euros<br />
82.699 (19.069 équivalents temps plein)<br />
Au niveau <strong>des</strong> personnes que vous<br />
mettez au travail, qui a le plus profité<br />
de l’augmentation du nombre<br />
d’heures prestées ?<br />
En <strong>Wallon</strong>ie, la progression a été plus<br />
forte au niveau <strong>des</strong> employés.<br />
Lorsqu’on constate un retour à la<br />
croissance qui pousse notre secteur,<br />
la <strong>Wallon</strong>ie réagit toujours plus tard et<br />
moins fort que la Flandre. C’est sans<br />
doute dû encore à la structure de son<br />
tissu économique. De manière générale,<br />
les entreprises les plus modernes<br />
sont aussi celles qui ont le plus<br />
recours au travail intérimaire.<br />
A côté <strong>des</strong> 4 ou 5 noms connus de<br />
tous, le marché du travail intérimaire<br />
compte de plus en plus de<br />
sociétés souvent assez petites.<br />
Vous n’avez pas peur qu’il<br />
commence à y en avoir trop ?<br />
Au plus il y a d’acteurs, au plus l’offre<br />
est diversifiée. En outre, il y a très peu<br />
d’entreprises d’intérim qui tombent en<br />
faillite. C’est un signe de bonne santé.<br />
Mais il faut aussi bien percevoir que le<br />
secteur doit en permanence répondre<br />
aux besoins évolutifs <strong>des</strong> clients. On<br />
constate actuellement une demande<br />
de nouveaux services.<br />
Quels sont ces nouveaux services,<br />
par exemple ?<br />
Je pense au marché <strong>des</strong> titres-services.<br />
Il a été ouvert il y a à peine dixhuit<br />
mois et représente déjà 3% de<br />
notre activité. Pour le travail estudian-<br />
Philippe Lacroix est directeur général de<br />
Manpower Belgium depuis 2002. Licencié en<br />
sciences économiques et financières de l’Ichec<br />
et détenteur d’un master en management (EPM),<br />
il a travaillé pour différentes gran<strong>des</strong> sociétés<br />
(SKF Belgium, Peat Marwick & Mitchell et<br />
Winterthur) avant d’entrer dans le secteur de<br />
l’interim chez Vedior Interim (1989) dont il a<br />
occupé la fonction de directeur général. Il est<br />
président de Federgon <strong>Wallon</strong>ie et<br />
administrateur de l’UWE.<br />
tin, nous jouons aussi un rôle de plus<br />
en plus important. La demande va<br />
donc s’élargir. En plus, certains secteurs<br />
qui étaient assez bien minés par<br />
le travail au noir, commencent à s’ouvrir<br />
à l’intérim. Le gouvernement wallon<br />
a la volonté de réinstaller les gens<br />
dans un circuit traditionnel de travail.<br />
C’est une bonne chose. Ça fera croître<br />
le marché et le personnel employé<br />
sera mieux protégé.<br />
Les sociétés d’intérim ont aussi tendance<br />
à s’ouvrir à d’autres services<br />
que le travail intérimaire proprement<br />
dit…<br />
Effectivement, il y a une évolution <strong>des</strong><br />
activités vers d’autres services liés<br />
aux ressources humaines. Nous pratiquons<br />
de plus en plus la sélection, le<br />
recrutement et l’outplacement. Dans<br />
le futur, il faudra probablement plus<br />
parler d’entreprises de placement que<br />
d’intérim. C’est une évolution particulièrement<br />
marquante en <strong>Wallon</strong>ie.<br />
Traditionnellement, les entreprises du<br />
sud du pays recouraient moins facilement<br />
à <strong>des</strong> cabinets externes lors de<br />
procédures de recrutement. Mais<br />
maintenant que le marché s’élargit,<br />
elles y ont plus facilement recours. ||
INTERIM 41<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Idéal Interim mise<br />
.........................<br />
sur l’est de la Belgique<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Créée en 1993 à Welkenraedt, Idéal<br />
.........................<br />
Interim reste une PME indépendante qui<br />
.........................<br />
travaille uniquement dans l’est de la<br />
.........................<br />
Belgique. Actuellement, elle dispose de 2<br />
.........................<br />
agences, à Eupen et Verviers et emploie 8<br />
.........................<br />
personnes. Orientée vers le marché local et<br />
.........................<br />
les indépendants, elle a un taux de placement<br />
de 75% de fonctions d’ouvriers et 25%<br />
.........................<br />
.........................<br />
d’employés. Elle axe en priorité son travail<br />
.........................<br />
vers les marchés francophone et germanophone<br />
et est avant tout spécialisée dans<br />
.........................<br />
.........................<br />
les profils techniques et de la logistique.<br />
.........................<br />
Attachée au «sens de l’humain», son administratrice<br />
déléguée, Marie-José Janssen,<br />
.........................<br />
.........................<br />
affirme vouloir mettre en avant les valeurs<br />
.........................<br />
humaines, se concentrer sur les compétences<br />
et le savoir-être et prendre à cœur<br />
.........................<br />
.........................<br />
son rôle d’insertion <strong>des</strong> plus fragiles.<br />
.........................<br />
Depuis l’an 2000, Idéal Interim est certifiée<br />
.........................<br />
ISO 9001.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Randstad,<br />
.........................<br />
le leader a 40 ans<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Leader du marché belge du travail intérimaire,<br />
Randstad est né de la fusion en<br />
.........................<br />
.........................<br />
1999 de Interlabor Intérim et de Ranstad<br />
.........................<br />
Belgium, une filiale du groupe néerlandais<br />
.........................<br />
Randstad Holding. En Belgique, l’entreprise<br />
.........................<br />
gère un portefeuille de 14.000 clients et met<br />
.........................<br />
au travail 23.000 personnes par semaine.<br />
.........................<br />
Elle dispose de 200 agences et emploie<br />
.........................<br />
1.200 personnes. Une situation qui, selon<br />
.........................<br />
elle, lui permet de revendiquer la place de<br />
.........................<br />
cinquième employeur privé du pays.<br />
.........................<br />
En juin dernier, Randstad Belgium a fêté<br />
.........................<br />
ses 40 ans de présence dans notre pays.<br />
.........................<br />
Mais la société de 2005 n’a plus grand<br />
.........................<br />
chose à voir avec celle qui a dû imposer,<br />
.........................<br />
parfois contre la volonté politique en place,<br />
.........................<br />
le travail intérimaire à la fin <strong>des</strong> années 60.<br />
.........................<br />
Le leader belge développe en effet une<br />
.........................<br />
palette assez large de services au niveau<br />
.........................<br />
du secteur de l’emploi (du recrutement au<br />
.........................<br />
secrétariat social) et a créé <strong>des</strong> cellules<br />
.........................<br />
spécialisées, notamment dans le secteur<br />
.........................<br />
médical, le transport, les call centers, la<br />
.........................<br />
finance et même le milieu artistique. En<br />
.........................<br />
décembre 2004, elle a repris la société<br />
.........................<br />
Assist Intérim pour asseoir sa position sur<br />
.........................<br />
le segment du médical en <strong>Wallon</strong>ie et à<br />
.........................<br />
Bruxelles.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
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.........................<br />
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.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Trace ! vise<br />
.........................<br />
la réinsertion<br />
.........................<br />
.........................<br />
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.........................<br />
.........................<br />
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.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Basé à Charleroi, Trace ! est un réseau<br />
.........................<br />
d’intérim pas tout à fait comme les autres.<br />
.........................<br />
Détenue à 80% par la Région wallonne –<br />
.........................<br />
le solde est aux mains d’Ethias –, cette<br />
.........................<br />
société active depuis 25 ans dans le travail<br />
.........................<br />
intérimaire était, jusqu’en 2002, intégrée au<br />
.........................<br />
Forem sous le nom de T Intérim. En 2003,<br />
.........................<br />
elle obtient un statut de société anonyme<br />
.........................<br />
de droit privé, mais garde une dimension<br />
.........................<br />
sociale : au-delà d’une vocation commerciale<br />
clairement affirmée comme son but<br />
.........................<br />
.........................<br />
premier, Trace! donne aussi à ses activités<br />
.........................<br />
une dimension sociale par la promotion<br />
.........................<br />
d’actions d’insertion en faveur de populations<br />
précarisées.<br />
.........................<br />
.........................<br />
Dans les faits, Trace! opère comme toute<br />
.........................<br />
société moderne active dans le secteur de<br />
.........................<br />
l’emploi en proposant de l’intérim, de la<br />
.........................<br />
sélection, du recrutement et de l’outplacement<br />
dans son réseau de 13 agences<br />
.........................<br />
.........................<br />
réparties sur le territoire wallon. Mais audelà<br />
de cette logique économique qui reste<br />
.........................<br />
.........................<br />
son premier objectif (elle a réalisé un<br />
.........................<br />
chiffre d’affaires de 75 millions d’euros en<br />
.........................<br />
2004), elle tente, par divers programmes de<br />
.........................<br />
placement et de formation professionnelle,<br />
.........................<br />
de favoriser l’accès à l’emploi de publics<br />
.........................<br />
plus démunis.<br />
.........................<br />
Plus d’infos ?<br />
www.federgon.be
42 SECTEURS WALLONS ||<br />
Francis Michel, Président de Cobelpa <strong>Wallon</strong>ie<br />
Les marges ont structurellement tendance à se réduire<br />
Francis Michel, président de Cobelpa <strong>Wallon</strong>ie – l’Association <strong>des</strong> fabricants<br />
de pâtes, papier et cartons de Belgique – estime que le secteur est en danger.<br />
L’année 2003 a été morose, 2004 ne fut pas plus encourageante. Quant à 2005…<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Frédéric MOSER<br />
Chiffres clés du papier en <strong>Wallon</strong>ie<br />
Production pâte et papier<br />
Emploi<br />
Nombre d'entreprises 7<br />
Les chiffres pour 2004 laissent apparaître<br />
une année morose, en tous<br />
les cas guère meilleure que l’année<br />
précédente. Vous confirmez cette<br />
impression ?<br />
Francis Michel : À l’évidence, le secteur<br />
devra continuer à faire le gros dos<br />
en 2005. En cause, l’érosion <strong>des</strong> prix<br />
qui se poursuit, le raffermissement de<br />
l’euro qui joue sur les flux d’exportation<br />
et d’importation et la concurrence<br />
qui est toujours aussi pressante. Si<br />
l’on rajoute à cela la surcapacité de la<br />
production en Belgique et une croissance<br />
du PIB proche de zéro pour le<br />
premier trimestre, la situation n’invite<br />
effectivement pas à l’optimisme.<br />
En outre, dans le secteur du papier,<br />
les investissements sont non seulement<br />
indispensables pour se maintenir<br />
mais toujours très lourds à supporter.<br />
Songez que le prix de certaines<br />
machines s’élève à 500 millions<br />
d’euros… Concilier la courbe lente de<br />
la consommation et celle, beaucoup<br />
plus rapide, <strong>des</strong> investissements<br />
s’avère un exercice périlleux.<br />
Les coûts énergétiques en hausse ont<br />
également bousculé le secteur.<br />
Nous ne pouvons effectivement répercuter<br />
sur les prix <strong>des</strong> hausses du coût<br />
de l’énergie de l’ordre de 25 à 30%.<br />
Or, la libéralisation de l’énergie ne<br />
fonctionne pas en raison du monopole<br />
<strong>des</strong> fournisseurs, <strong>des</strong> blocages aux<br />
frontières, etc. Il convient aussi de<br />
prendre en compte toutes les nouvelles<br />
taxes qui ont été imposées ces<br />
dernières années, telles que le fonds<br />
social, la participation au financement<br />
<strong>des</strong> éoliennes en mer du Nord, le<br />
fonds Kyoto, les certificats verts, etc.<br />
1.020.338 tonnes<br />
2070 personnes<br />
Le report et la diminution de l’exemption<br />
de la taxe énergétique fédérale<br />
pour les secteurs signataires d’accords<br />
de branche avait déjà effrayé les entreprises<br />
du secteur et la mise en œuvre<br />
de la taxe ELIA, établie pour financer<br />
les communes, alourdira encore la facture<br />
énergétique. Tout cela concourt à<br />
une hausse artificielle <strong>des</strong> prix. Il en<br />
résulte que les marges ont structurellement<br />
tendance à se réduire. Mais la<br />
situation est identique dans tous les<br />
autres pays, qui sont également<br />
confrontés à <strong>des</strong> hausses <strong>des</strong> prix<br />
inquiétantes… En résumé, nous<br />
sommes pris en tenaille entre <strong>des</strong><br />
coûts qui augmentent et <strong>des</strong> prix qui<br />
diminuent !<br />
La politique de valorisation énergétique<br />
du bois ne risque-t-elle pas, à<br />
terme, de poser <strong>des</strong> problèmes en<br />
termes d’approvisionnement ?<br />
L’industrie papetière demeure très clairement<br />
l’un <strong>des</strong> principaux utilisateurs<br />
de bois en Belgique. Or, le projet d’incinération<br />
de la Région wallonne, qui<br />
devrait engloutir quelque 360.000<br />
tonnes de bois, pourrait effectivement<br />
constituer un précédent qui ne<br />
manque pas d’inquiéter le secteur. Si<br />
l’on poursuit dans la voie de la valorisation<br />
énergétique du bois, l’industrie<br />
papetière, qui s’approvisionne dans un<br />
rayon de 200 à 300 kilomètres, risque,<br />
à moyen terme, d’éprouver de réelles<br />
difficultés pour assurer l’approvisionnement<br />
en bois. Nous déplorons l’incohérence<br />
<strong>des</strong> politiques développées<br />
par les différents niveaux de pouvoir<br />
en <strong>Wallon</strong>ie, qui crée <strong>des</strong> distorsions<br />
de concurrence, puisque les entreprises<br />
de valorisation énergétique du<br />
Agé de 49 ans, originaire de France, Francis<br />
Michel est ingénieur chimiste de formation.<br />
Après avoir officié durant 18 ans en France dans<br />
l’industrie de la pâte à papier, comme ingénieur<br />
de terrain, puis au sein <strong>des</strong> directions, il rejoint<br />
le groupe Burgo en janvier 1999. Il y assure la<br />
direction de la partie «pâte à papier», avant de<br />
prendre la direction générale de Burgo<br />
Ardennes en 2003. Il est par ailleurs président<br />
de Cobelpa-<strong>Wallon</strong>ie.<br />
bois bénéficieront de subsi<strong>des</strong>. Un<br />
projet de ce type est sans doute supportable<br />
pour le secteur, deux non !<br />
On est en droit de s’interroger sur la<br />
volonté <strong>des</strong> décideurs politiques de<br />
maintenir une industrie compétitive.<br />
N’y aurait-il que <strong>des</strong> points négatifs ?<br />
Non bien sûr. Contrairement à ce que<br />
l’on pense, la Belgique reste compétitive<br />
et si les coûts salariaux en<br />
Belgique sont toujours un handicap,<br />
notamment par rapport aux pays de<br />
l’Est, on peut penser qu’il s’amenuisera<br />
dans les prochaines années.<br />
Par ailleurs, en terme de volume, la<br />
demande reste correcte et la production<br />
de papiers et cartons s’est accrue<br />
de 12%, frôlant la barre <strong>des</strong> 2 millions<br />
de tonnes. ||<br />
Plus d’infos ?<br />
www.cobelpa.be
PAPIER 43<br />
.......................................<br />
.......................................<br />
.......................................<br />
Burgo Ardennes :<br />
.......................................<br />
un acteur stratégique<br />
.......................................<br />
dans l’Europe du papier<br />
.......................................<br />
.......................................<br />
Créée à Virton en 1994 sur les décombres de la Cellulose <strong>des</strong><br />
.......................................<br />
Ardennes, tombée en faillite en août 1993, Burgo Ardennes est<br />
.......................................<br />
aujourd’hui l’une <strong>des</strong> plus importantes et dynamiques unité de production<br />
du groupe italien Burgo de Turin, qui fête son centenaire cette<br />
.......................................<br />
.......................................<br />
année. Suite à la fusion <strong>des</strong> actifs de Burgo et du groupe Marchi en<br />
.......................................<br />
avril 2004, la famille Marchi a pris les comman<strong>des</strong> du groupe Burgo-<br />
.......................................<br />
Marchi, dont elle est devenue l’actionnaire principal (48%). Employant<br />
.......................................<br />
750 personnes, l’entreprise s’est spécialisée dans deux activités industrielles<br />
: la fabrication de pâte à papier à partir de bois de feuillus<br />
.......................................<br />
.......................................<br />
(360.000 de tonnes) et la production de papier couché (350.000 tonnes<br />
.......................................<br />
en 2004). Très impliquée dans la vie économique de la province du<br />
.......................................<br />
Luxembourg, Burgo Ardennes, qui affiche un chiffre d’affaires de 350<br />
.......................................<br />
millions d’euros et exporte 93% de sa production, en est aussi le<br />
.......................................<br />
second employeur. Après le déblocage, en 2001, d’une première<br />
.......................................<br />
tranche de 145 millions d’euros <strong>des</strong>tinée à moderniser l’usine de production<br />
de pâte à papier, l’entreprise de Virton est aujourd’hui en<br />
.......................................<br />
.......................................<br />
attente d’une nouvelle tranche de 550 millions pour l’achat d’une<br />
.......................................<br />
seconde ligne de production de papier couché haut de gamme. "Mais<br />
.......................................<br />
aucune décision ne se prend pour l’instant dans ce secteur en Europe,<br />
.......................................<br />
explique Francis Michel, tout simplement pour <strong>des</strong> raisons commerciales<br />
et de rentabilité du marché. Le décalage entre l’offre et la<br />
.......................................<br />
.......................................<br />
demande est trop importante…"<br />
Stemtex : un marché<br />
de niche sur les<br />
cendres de Bontex<br />
Il n’aura fallu que 7 petits mois à 3 cadres<br />
de Bontex Belgium pour rebondir et<br />
(re)fonder une PME très spécialisée. On se<br />
souvient en effet de la faillite retentissante<br />
.......................................<br />
de la société de Stembert qui, après une<br />
.......................................<br />
trentaine d’années, avait du mettre la clé sous la porte. Soutenue par<br />
.......................................<br />
deux financiers liégeois, Didier Vangenechten et André Dols, la petite<br />
.......................................<br />
équipe décide, en septembre dernier, de ne pas en rester là et de relancer<br />
une nouvelle activité sur le même site. Aujourd’hui, l’entreprise<br />
.......................................<br />
.......................................<br />
occupe une quarantaine de personnes et développe un marché de<br />
.......................................<br />
niche : la production de cartonnage imprégné de latex pour assises de<br />
.......................................<br />
chaussures. Cette structure spéciale se place entre les semelles intérieure<br />
et extérieure de la chaussure. Didier Vangenechten, ancien<br />
.......................................<br />
.......................................<br />
copropriétaire et directeur financier de BEA détient 95% <strong>des</strong> parts,<br />
.......................................<br />
André Dols devenant administrateur délégué de la nouvelle entité.<br />
.......................................<br />
Disposant de l’ancienne – mais très performante – machine de Bontex,<br />
.......................................<br />
longue de 175 mètres, la nouvelle équipe sait que le marché existe,<br />
.......................................<br />
qu’elle y a sa place et qu’elle peut réussir sur son segment.<br />
.......................................<br />
.......................................<br />
.......................................<br />
.......................................
44 SECTEURS WALLONS ||<br />
Antonio Gozzi, Duferco Belgium<br />
L’envie d’aller plus loin, mieux et différemment<br />
Tiré par une conjoncture internationale extrêmement favorable avec<br />
notamment la montée en puissance de la Chine, le secteur de l’acier a retrouvé<br />
ces dernières années une très belle vitalité, digne <strong>des</strong> plus hauts sommets de<br />
cycle. Analyse en compagnie d’Antonio Gozzi, Président et Administrateur<br />
Délégué de Duferco Belgium.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Hugo LEBLUD<br />
Chiffres clés de la sidérurgie en <strong>Wallon</strong>ie<br />
Production d’acier brut 11,6 millions de tonnes pour la Belgique (+5%)<br />
dont 6 millions de tonnes en Région <strong>Wallon</strong>ne<br />
Nombre d’employeurs 4<br />
Nombre d’entreprises/sites d’activités 21<br />
Emploi (unités) 10.450<br />
Chiffre d’affaires<br />
Taux d’exportation 85 %<br />
Chiffres 2004<br />
Pour la première fois, la production<br />
mondiale d’acier a dépassé l’an<br />
dernier le milliard de tonnes, avec <strong>des</strong><br />
prix de vente soutenus mais aussi,<br />
seule ombre au tableau, <strong>des</strong> prix de<br />
matières premières culminant également<br />
à <strong>des</strong> sommets inégalés. Si l’année<br />
2005 sera encore un excellent<br />
crû, les pics ont sans doute été<br />
atteints avec <strong>des</strong> opérations lour<strong>des</strong><br />
de déstockage qui expliquent <strong>des</strong> prix<br />
et <strong>des</strong> volumes de production globalement<br />
plus ténus pour la fin de l’année<br />
et l’exercice 2006.<br />
Si la production belge d’acier brut s’affiche<br />
en hausse d’un peu plus de 5%<br />
à 11,7 millions de tonnes, celle-ci fléchira<br />
inexorablement en 2005 avec la<br />
fermeture, effective depuis peu, du<br />
haut fourneau n°6 de Seraing appartenant<br />
au groupe Arcelor. Rappelons par<br />
ailleurs que Duferco restaurera complètement<br />
son haut fourneau n°4 de<br />
Charleroi (Carsid) via un investissement<br />
de 80 millions EUR. Par ailleurs,<br />
Arcelor mettra en service cette année<br />
à Châtelineau/Charleroi sa nouvelle<br />
acierie inox (Carinox) qui mobilise une<br />
enveloppe de 230 millions EUR pour<br />
près de 400 nouveaux emplois créés.<br />
Dans les deux grands bassins wallons,<br />
la production/finition d’acier, de<br />
l’amont à l’aval, consolidera encore à<br />
la fin de cette année près de 11.000<br />
emplois directs. <strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> a<br />
rencontré Antonio Gozzi, Président et<br />
administrateur délégué de Duferco<br />
Belgium.<br />
4 milliards EUR<br />
Quelles sont les forces et faiblesses de<br />
la sidérurgie wallonne dans le contexte<br />
de la nouvelle Europe <strong>des</strong> 25 ?<br />
Antonio Gozzi : Pour l’Europe tout<br />
entière, les activités industrielles liées au<br />
monde de l’acier ne seront pas faciles.<br />
Les sidérurgies européennes doivent<br />
faire face à un ensemble de nouvelles<br />
données très contraignantes. Prenez<br />
l’augmentation <strong>des</strong> coûts de l’énergie,<br />
l’augmentation <strong>des</strong> coûts environnementaux,<br />
l’accroissement rapide de productivité,<br />
de qualité et de capacité <strong>des</strong> nouveaux<br />
acteurs de l’acier que sont les<br />
Russes, les Chinois, les Asiatiques, les<br />
Ukrainiens ou encore les Brésiliens et<br />
enfin, la perspective de surcapacité de<br />
l’industrie chinoise dont les exportations<br />
qui risquent de pousser à la baisse les<br />
prix mondiaux de produits finis.<br />
Chacun sait qu’il y a <strong>des</strong> difficultés en<br />
<strong>Wallon</strong>ie, à commencer par un déficit<br />
d’image qui se ressent dans la façon dont<br />
les gens voient leur travail et leur avenir.<br />
Dans le domaine de l’acier, ce n’est pas<br />
une question de qualification, le savoirfaire<br />
existe et est reconnu de longue date<br />
et c’est un <strong>des</strong> points forts sur lesquels<br />
nous allons nous appuyer dans nos<br />
démarches de qualité. L’envie d’aller plus<br />
loin, mieux et différemment, voilà la force<br />
qu’il convient de développer.<br />
Pourriez-vous décrire le «système»<br />
Duferco Belgium avec notamment la<br />
stratégie poussée de verticalisation<br />
<strong>des</strong> outils ?<br />
Antonio Gozzi, né à Chiavari (Genoa) en 1954, a<br />
une formation d’ingénieur civil. Il enseigne<br />
depuis de nombreuses années l’économie et<br />
l’organisation de la logistique à l’Université de<br />
Gênes dont il est issu. Membre du comité de<br />
direction de Duferco Group (Lugano), Antonio<br />
Gozzi est en charge de toutes les opérations<br />
industrielles de Duferco pour l’Europe. A ce<br />
titre, il exerce les plus hautes responsabilités<br />
sur Duferco Belgium, une entité qui, avec ses<br />
deux unités françaises de parachèvement,<br />
concentre les activités industrielles les plus<br />
significatives du groupe. Antonio Gozzi est Vice-<br />
Président de la fédération <strong>des</strong> sidérurgistes<br />
italiens.<br />
Duferco en Belgique, ce sont 3.400<br />
emplois directs répartis sur les sites<br />
de production de Carsid (Marcinelle),<br />
Duferco La Louvière, par ailleurs aussi<br />
centre corporate de nos activités,<br />
Duferco Clabecq, Duferco Trebos<br />
(Tildonk) et les centres de services de<br />
Manage Steel Center et Jemappes<br />
Steel Center.<br />
Plus couramment, on parle <strong>des</strong> activités<br />
«Belgique-France» de Duferco<br />
dans la mesure où les sites belges<br />
couplés aux sites français de revêtement<br />
de l’acier forment un pôle industriel<br />
complètement intégré. De l’élaboration<br />
de l’acier jusqu’aux produits<br />
finis nu ou revêtus, conditionnés en<br />
bobines ou encore à parachever. En<br />
2004, ce système industriel a généré<br />
un chiffre d’affaires de 1,2 milliard<br />
EUR, dont près de 80% à l’export.<br />
Quels sont les grands défis que<br />
devra rencontrer Duferco Belgium<br />
avec ses sites franco-belges d’ici<br />
2010 ?<br />
Je reviens de Chine. Deux chiffres<br />
seulement pour comprendre. La<br />
Chine, c’est 300 millions de personnes
SIDERURGIE 45<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Carinox-Châtelineau,<br />
.........................<br />
nouveau pôle mondial<br />
.........................<br />
pour les aciers<br />
.........................<br />
inoxydables<br />
.........................<br />
.........................<br />
Début de l’année 2003, le groupe Arcelor<br />
.........................<br />
confirmait son intention d’implanter, sur le<br />
.........................<br />
site de Carlam en amont de cette unité de<br />
.........................<br />
laminage à chaud, une aciérie électrique<br />
.........................<br />
pour la production, en vitesse de croisière,<br />
.........................<br />
d’un million de tonnes d’acier inox. Un<br />
.........................<br />
investissement majeur de 230 millions EUR<br />
.........................<br />
devant générer la création de quelque<br />
.........................<br />
400 emplois nouveaux dont 200 postes de<br />
.........................<br />
travail assurés par la co-traitance. La<br />
.........................<br />
conduite du chantier devrait permettre de<br />
.........................<br />
tenir les timings initiaux avec une première<br />
.........................<br />
coulée toujours annoncée pour septembre<br />
.........................<br />
prochain.<br />
.........................<br />
Les outils mis en œuvre sur le site de<br />
.........................<br />
Carinox autoriseront <strong>des</strong> coulées (5.500 par<br />
.........................<br />
an) de 180 tonnes pour sortir <strong>des</strong> brames<br />
.........................<br />
(demi-produits) d’un poids maximum de 30<br />
.........................<br />
tonnes.<br />
.........................<br />
Pour Bernard Hebeisen, administrateur<br />
.........................<br />
délégué d’Ugine & ALZ Carinox, la capacité<br />
.........................<br />
de l’outil mais surtout sa grande flexibilité<br />
.........................<br />
doivent permettre de contrôler au maximum<br />
les coûts de production. Carinox, un<br />
.........................<br />
.........................<br />
maître-atout pour le bassin de Charleroi qui<br />
.........................<br />
se profile comme le futur pôle mondial<br />
.........................<br />
«inox» d’Arcelor, avec un produit et <strong>des</strong><br />
.........................<br />
marchés qui restent promis à un bel avenir.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
qui sont dans une phase de développement<br />
et 900 autres millions qui<br />
attendent de l’être. Le défi aujourd’hui,<br />
c’est d’arriver à composer avec<br />
ce nouveau modèle mondial.<br />
Avec ses sites wallons et français,<br />
Duferco doit réussir ; c’est son nouveau<br />
défi, sa percée sur le marché<br />
automobile. Je peux vous dire qu’industriellement,<br />
le dispositif est prêt.<br />
Le marché de l’automobile, stratégique<br />
pour notre groupe, nous appor-<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Arcelor, partenaire<br />
.........................<br />
dans le nouveau<br />
.........................<br />
programme<br />
.........................<br />
«maison d’acier»<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Depuis le mois de mars dernier, le projet de<br />
.........................<br />
construction de maison à ossature «tout en<br />
.........................<br />
acier» est relancé à Charleroi avec la<br />
.........................<br />
création de la société Rig Construct Steel.<br />
.........................<br />
A l’origine de cette initiative soutenue à<br />
.........................<br />
bout de bras par Arcelor , André Delory et<br />
.........................<br />
Claude Baria, deux anciens syndicalistes<br />
.........................<br />
de la CSC alliés pour la circonstance à<br />
.........................<br />
Jean-Marie Ahn, patron de Hainaut<br />
.........................<br />
Maintenance (groupe CMI).<br />
.........................<br />
Rig Construct Steel valorise, pour ses<br />
.........................<br />
constructions, le brevet «Rig System» dont<br />
.........................<br />
l’architecte Jacques Riguelle est le détenteur.<br />
Si ce concept de «maison d’acier»<br />
.........................<br />
.........................<br />
remonte aux années septante et a été<br />
.........................<br />
principalement développé en France sous<br />
.........................<br />
l’égide d’Usinor via le procédé «Styltecht»,<br />
.........................<br />
le brevet mis en œuvre par Rig Construct<br />
.........................<br />
Steel permet de réduire le chantier de<br />
.........................<br />
construction à 4 mois. En effet, près de 85%<br />
.........................<br />
du bâtiment est préalablement monté en<br />
.........................<br />
atelier. Un projet industriel de reconversion<br />
.........................<br />
développé en partenariat étroit avec les<br />
.........................<br />
centres de recherche d’Arcelor, fournisseur<br />
également de Rig pour la mise en<br />
.........................<br />
.........................<br />
œuvre <strong>des</strong> aciers inox.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
tera une stabilité financière tant en<br />
terme de volume que de prix. En<br />
2008, nous mettrons un million de<br />
tonnes à la disposition <strong>des</strong> grands<br />
carrossiers et équipementiers. Des<br />
synergies positives existent entre les<br />
sites de Duferco. Chaque travailleur<br />
doit aujourd’hui se retrousser les<br />
manches pour réussir et je me considère<br />
comme le premier travailleur de<br />
Duferco. ||<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Industeel Belgium et les<br />
.........................<br />
aciers cryogéniques :<br />
.........................<br />
60% du marché mondial<br />
.........................<br />
.........................<br />
Dans les années 80, les équipes de développement<br />
de la Fabrique de Fer de<br />
.........................<br />
.........................<br />
Charleroi (Fafer) appuyées par les laboratoires<br />
de la Faculté Polytechnique de<br />
.........................<br />
.........................<br />
Mons, mettaient au point une formule<br />
.........................<br />
d’acier cryogénique pour le stockage et le<br />
.........................<br />
transport, à moins 170°, de gaz naturel<br />
.........................<br />
liquéfié.<br />
.........................<br />
Un marché de niches dans les aciers spéciaux<br />
qui a fait, dans plusieurs autres sec-<br />
.........................<br />
.........................<br />
teurs industriels également, la réputation<br />
.........................<br />
mondiale <strong>des</strong> tôles de la Fafer. Intégré dans<br />
.........................<br />
le groupe Arcelor, Industeel Belgium a<br />
.........................<br />
renoué aujourd’hui avec cette stratégie<br />
.........................<br />
de niche pour s’affirmer comme leader<br />
.........................<br />
mondial dans la fabrication de tôles<br />
.........................<br />
cryogéniques.<br />
.........................<br />
Chaque année, près de 40 à 50.000 tonnes<br />
.........................<br />
de ces aciers spéciaux sortent de l’usine<br />
.........................<br />
carolo pour satisfaire, dans ce domaine<br />
.........................<br />
très spécifique, près de 60% <strong>des</strong> besoins<br />
.........................<br />
mondiaux.<br />
.........................<br />
Les terminaux gaziers de Zeebrugge, du<br />
.........................<br />
Moyen-Orient, d’Asie et d’Amérique sont<br />
.........................<br />
quasi tous équipés par <strong>des</strong> tôles «made in<br />
.........................<br />
Charleroi». Industeel Belgium est l’unique<br />
.........................<br />
fabricant en Europe pour ces tôles cryogéniques<br />
de grande dimension. Ses trois<br />
.........................<br />
.........................<br />
autres concurrents «worldwide» sont au<br />
.........................<br />
Japon, en Corée et aux USA.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
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.........................<br />
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.........................<br />
.........................<br />
Plus d’infos ?<br />
www.steelbel.be
46 SECTEURS WALLONS ||<br />
Pierre Mottet, Président d’Agoria <strong>Wallon</strong>ie<br />
Notre premier challenge, c’est l’innovation !<br />
Pierre Mottet, Président d’Agoria <strong>Wallon</strong>ie (fédération multisectorielle de<br />
l’industrie technologique) et Administrateur Délégué d’Ion Beam Applications<br />
(IBA), nous livre ses impressions sur la situation économique de ce secteur en<br />
2004.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Vinciane PINTE<br />
Chiffres clés de l’industrie technologique en <strong>Wallon</strong>ie<br />
PRODUCTION<br />
Nombre d’employeurs (onss) 832<br />
Nombre d’entreprises (>10 personnes) 783<br />
Emploi (Unités) 48.736<br />
Livraisons (millions d’euros) 7.756<br />
Taux d’exportation (% de livraisons) 73%<br />
Taux d’investissements (% <strong>des</strong> ventes et prestations) 3,2%<br />
SERVICES TIC<br />
Nombres d’employeurs (onss) 144<br />
Emploi (Unités) 2.446<br />
Livraisons (millions d’euros) 6.207<br />
Pierre Mottet, 43 ans, est Ingénieur commercial<br />
de formation (UCL, 1984). Après une première<br />
expérience comme cadre technico-commercial<br />
chez IBM (1984-1987), il intègre IBA dont il est<br />
l’actuel Administrateur Délégué. Elu «Manager<br />
de l’année» en 1997, Pierre Mottet est par<br />
ailleurs Président d’Agoria <strong>Wallon</strong>ie, membre du<br />
Comité de Direction de la FEB et Administrateur<br />
de l’UWE.<br />
Que vous inspirent les chiffres 2004<br />
du secteur de l’industrie technologique<br />
?<br />
Pierre Mottet : Avec ses 73 % d’exportation<br />
en 2004, Agoria est l’un <strong>des</strong><br />
moteurs principaux de l’exportation au<br />
niveau régional et national : plus de<br />
7 milliards d’euros à l’exportation en<br />
2004 !<br />
C’est également un employeur important<br />
(48.736 emplois en 2004), garant<br />
de création de valeur ajoutée, de création<br />
de richesse pour la région.<br />
Par ses particularités, le secteur est<br />
particulièrement influencé et malheureusement<br />
éprouvé par les données macroéconomiques<br />
au niveau mondial : évolution<br />
du dollar, <strong>des</strong> matières premières,<br />
environnement concurrentiel dont<br />
celui de la main-d’œuvre <strong>des</strong> pays<br />
proches, etc.<br />
Etant l’un <strong>des</strong> principaux secteurs<br />
industriels de la région, le secteur<br />
technologique est soumis, probablement<br />
plus que d’autres, à la concurrence<br />
mondiale. Dans une Europe en<br />
croissance faible qui se rend compte<br />
qu’il faut réduire la croissance salariale,<br />
la Belgique ne peut pas continuer<br />
à garder la tête dans le sable et faire<br />
comme si tout allait bien. Dans le<br />
cadre de la moyenne exportation, on a<br />
en effet un secteur qui est sensible à<br />
<strong>des</strong> variations de coûts salariaux. Et<br />
au-delà <strong>des</strong> variations salariales, il<br />
s’agit de se demander si la Belgique<br />
n’est pas en train de vivre au-<strong>des</strong>sus<br />
de ses moyens sans que les bases<br />
salariales n’aient l’air de s’en rendre<br />
compte !?<br />
Quels sont les challenges à relever<br />
pour le secteur de l’industrie technologique<br />
?<br />
Notre premier challenge, c’est l’innovation,<br />
c’est de développer <strong>des</strong> produits<br />
qui font suffisamment la différence<br />
pour pouvoir justifier un<br />
avantage concurrentiel important et<br />
qui permettent aux entreprises d’être<br />
compétitives par rapport aux sociétés<br />
tant américaines que chinoises qui<br />
sont les deux spectres les plus fréquemment<br />
évoqués.<br />
Amener de plus en plus d’entreprises<br />
à travailler toutes les facettes de l’innovation<br />
est un travail à mener en<br />
interne et une conviction à défendre<br />
en public. Non seulement en<br />
Recherche et Développement mais<br />
aussi dans tout ce qui peut faire une<br />
rupture de pensée et créer un avan-<br />
tage concurrentiel dans l’entreprise,<br />
que ce soit au niveau technologique,<br />
logistique ou dans le mode d’approche<br />
du marché.<br />
Par rapport aux objectifs de Lisbonne,<br />
on est actuellement à 2/3 privé 1/3<br />
public, ce qui est conforme à l’objectif.<br />
Ceci dit, on n’a pas encore atteint les<br />
3% exigés, donc il y a encore du travail<br />
à faire tant par le privé que par le<br />
public.<br />
Ce challenge pour la région pourrait<br />
encore bénéficier de liens plus étroits<br />
entre entreprises et universités, afin<br />
que la recherche soit davantage orientée<br />
vers les applications ; autrement<br />
dit, il est primordial que les entreprises<br />
qui ont <strong>des</strong> projets aient plus<br />
facilement accès aux recherches<br />
universitaires et soient à la base <strong>des</strong><br />
travaux universitaires financés dans le<br />
cadre de la recherche appliquée.<br />
Le deuxième challenge, c’est la formation<br />
et l’éducation, une meilleure<br />
main-d’œuvre, mieux formée, plus<br />
ouverte sur le monde, plus mobile.<br />
Enfin, la Belgique étant un <strong>des</strong> rares (si<br />
pas le seul) pays où l’indexation est<br />
automatique, où le chômage peut être<br />
perpétuel, ce n’est pas un contexte qui<br />
incite les gens à se prendre en main !
TECHNOLOGIE 47<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Caterpillar affiche<br />
.........................<br />
une santé de fer<br />
.........................<br />
en <strong>Wallon</strong>ie !<br />
.........................<br />
.........................<br />
La filiale belge de la multinationale<br />
.........................<br />
confirme sa position de 2e employeur<br />
.........................<br />
industriel de <strong>Wallon</strong>ie. En 2004, forte d’une<br />
.........................<br />
production record, l’entreprise engageait<br />
.........................<br />
431 personnes, portant le nombre de salariés<br />
à 4.454 (dont 80% de contrats à durée<br />
.........................<br />
.........................<br />
indéterminée). Cela représente 20% de plus<br />
.........................<br />
qu’il y a 10 ans, et ce, malgré l’automatisation<br />
et une plus grande sous-traitance. Par<br />
.........................<br />
.........................<br />
ailleurs, Caterpillar se veut une entreprise<br />
.........................<br />
soucieuse de son environnement, au<br />
.........................<br />
niveau <strong>des</strong> procédures de fabrication et<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> machines.<br />
.........................<br />
2005 s'annonce bien et sera surtout marqué<br />
par le développement de nouvelles<br />
.........................<br />
.........................<br />
machines. La société compte augmenter<br />
.........................<br />
son chiffre d’affaires de 12 à 15%.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
C’est toute la problématique <strong>des</strong><br />
«pièges à l’emploi». Le 3e challenge<br />
consiste au contraire à dynamiser la<br />
population active à entreprendre.<br />
On connaît les difficultés du secteur<br />
technologique à trouver de la maind’œuvre<br />
hautement qualifiée. Quel<br />
conseil donneriez-vous à un jeune<br />
qui doit choisir une orientation<br />
d’étude ?<br />
Il faut selon moi faire le choix de la<br />
«passion courageuse», un choix pour<br />
ce qu’on aime mais sans craindre ou<br />
éviter les efforts nécessaires et faire<br />
la différence par sa personnalité, sa<br />
volonté de se retrousser les manches.<br />
Il est impératif de développer un goût<br />
pour les langues et une ouverture sur<br />
le monde en saisissant les opportunités<br />
de mobilité. Ce sont 3 critères<br />
importants. Et les expériences de<br />
mobilité nous montrent que quand le<br />
Belge a envie de voyager, il s’adapte<br />
généralement très bien ! ||<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
EVS, consécration<br />
.........................<br />
d’une jeune entreprise<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
L’année du 10e anniversaire d’EVS a été<br />
.........................<br />
marquée par une progression flamboyante<br />
.........................<br />
de ses activités, tant aux Etats-Unis qu’en<br />
.........................<br />
Asie. Spécialisé dans les solutions numériques<br />
pour la télévision et le cinéma, EVS<br />
.........................<br />
.........................<br />
a en effet livré plus de 500 nouveaux systèmes<br />
numériques aux plus prestigieuses<br />
.........................<br />
.........................<br />
stations de télévision de par le monde. Ceci<br />
.........................<br />
s’est traduit par <strong>des</strong> ventes approchant le<br />
.........................<br />
seuil de 50 millions d’euros et le résultat net<br />
.........................<br />
courant atteint un niveau record de 16 millions<br />
d’euros. Cotée en bourse, l’entreprise<br />
.........................<br />
.........................<br />
liégeoise a pu se réjouir de l’augmentation<br />
.........................<br />
non seulement du cours mais surtout de la<br />
.........................<br />
liquidité du titre et de l’arrivée dans son<br />
.........................<br />
capital de nouveaux actionnaires sensibilisés<br />
à un positionnement particulier sur un<br />
.........................<br />
.........................<br />
marché de niche en forte croissance.<br />
.........................<br />
Prochain créneau, le marché du cinéma<br />
.........................<br />
numérique, qu’EVS a décidé d’attaquer de<br />
.........................<br />
front en créant une filiale spécifique qui se<br />
.........................<br />
propose d’équiper 500 cinémas en 2 ans …<br />
.........................<br />
Pour couronner le tout, Laurent Minguet et<br />
.........................<br />
Philippe Lhoest, les dirigeants d’EVS, ont<br />
.........................<br />
été élus «Managers de l'année 2004».<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Plus d’infos ?<br />
www.agoria.be<br />
© belpress.com - Banque d’images en ligne<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Aseptic Technology :<br />
.........................<br />
pour une meilleure<br />
.........................<br />
garantie de stérilité<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Fondée en 2002, la S.A. Aseptic<br />
.........................<br />
Technology est une filiale de<br />
.........................<br />
GlaxoSmithKline Biologicals. Située à<br />
.........................<br />
Gembloux, l’entreprise met au point et<br />
.........................<br />
fabrique <strong>des</strong> équipements novateurs de<br />
.........................<br />
production aseptique pour l’industrie pharmaceutique,<br />
conçus pour assurer la stéri-<br />
.........................<br />
.........................<br />
lité <strong>des</strong> opérations de remplissage <strong>des</strong><br />
.........................<br />
liqui<strong>des</strong>, en faisant appel à <strong>des</strong> techniques<br />
.........................<br />
stériles plus sûres et plus faciles à mettre<br />
.........................<br />
en oeuvre.<br />
.........................<br />
Forte de sa longue expérience de l’installation<br />
et de la validation d’équipements, et<br />
.........................<br />
.........................<br />
de la production en conditions aseptiques<br />
.........................<br />
pour l’industrie pharmaceutique, Aseptic<br />
.........................<br />
Technology a choisi de revenir aux<br />
.........................<br />
concepts scientifiques de base applicable<br />
.........................<br />
à l’asepsie, en vue de créer un matériel qui<br />
.........................<br />
réponde aux contraintes imposées par la<br />
.........................<br />
réglementation et garantisse un degré de<br />
.........................<br />
stérilité optimal, tout en simplifiant les processus<br />
de validation et d’exploitation.<br />
.........................<br />
.........................<br />
Pour ce faire, Aseptic Technology a conclu<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> accords avec <strong>des</strong> partenaires spécialisés<br />
dans les différentes technologies mises<br />
.........................<br />
.........................<br />
en oeuvre dans le cadre de ces innovations<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................
48 SECTEURS WALLONS ||<br />
Michèle Sioen, Présidente de Febeltex <strong>Wallon</strong>ie-Bruxelles<br />
Nous sommes bien cotés à l’étranger<br />
A la tête du groupe familial Sioen Industries depuis mai dernier, Michèle Sioen<br />
est aussi Présidente de Febeltex <strong>Wallon</strong>ie-Bruxelles. Une position clé pour<br />
analyser la santé d’un secteur qui paraît en crise permanente. Elle nuance un<br />
peu cette image négative.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Jean-Michel LALIEU<br />
Chiffres clés du textile en <strong>Wallon</strong>ie<br />
Nombre d’entreprises 100<br />
Nombre de travailleurs 4.000<br />
Chiffre d’affaires<br />
Que retenez-vous de l’année 2004 ?<br />
Une année douloureuse de plus<br />
pour le textile wallon ?<br />
Michèle Sioen : Oui, c’est vrai qu’en<br />
2004 les entreprises textiles ont<br />
retenu leur souffle, la situation n’était<br />
pas brillante. Pour certaines il a fallu<br />
en ce début d’année 2005 se résoudre<br />
à prendre les mesures qui s’imposaient<br />
économiquement : rationaliser,<br />
voire liquider. En <strong>Wallon</strong>ie, il n’y a plus<br />
guère d’entreprises textiles traditionnelles<br />
importantes. Les filatures classiques<br />
et les tricoteurs pour l’habillement<br />
ont été les principales victimes<br />
de la crise <strong>des</strong> années nonante.<br />
Aujourd’hui, les facteurs économiques<br />
défavorables touchent l’ensemble de<br />
l’industrie : pas seulement les entreprises<br />
textiles. Mais il ne faut pas non<br />
plus toujours tout voir négativement.<br />
Il y a aussi <strong>des</strong> entreprises qui fonctionnent<br />
très bien. Il ne faut surtout<br />
pas généraliser.<br />
750 millions d’euros<br />
Part du chiffre d’affaires exporté 80% (ds l’interview elle dit 90%)<br />
Investissements<br />
Valeur ajoutée<br />
23 millions d’euros<br />
195 millions d’euros<br />
sonnellement convaincue que la seule<br />
manière de s’en sortir dans le textile<br />
en Belgique c’est d’investir beaucoup<br />
en recherche et développement et de<br />
mettre au point <strong>des</strong> produits qui ne<br />
sont pas encore disponibles sur le<br />
marché.<br />
A côté de cela, il y a <strong>des</strong> secteurs<br />
comme celui du tapis, par exemple,<br />
qui souffrent beaucoup plus.<br />
Simplement parce que la consommation<br />
est à la traîne.<br />
A quels problèmes sont plus<br />
particulièrement confrontées les<br />
entreprises de ce secteur ?<br />
On parle évidemment beaucoup de la<br />
concurrence importante qui provient<br />
<strong>des</strong> pays d’Asie. Le problème est particulièrement<br />
crucial avec la Chine qui<br />
ne respecte pas les règles du commerce<br />
mondial. En Belgique, nous<br />
devons non seulement tenir compte<br />
de coûts salariaux élevés, mais aussi<br />
de frais environnementaux et d’une<br />
fiscalité lourde. Face à <strong>des</strong> entreprises<br />
chinoises qui ne doivent pas rembourser<br />
leurs emprunts, qui ne doivent pas<br />
tenir compte d’amortissements, qui<br />
achètent leur coton chinois à <strong>des</strong> prix<br />
anormalement bas … le combat est<br />
totalement inégal.<br />
La Chine n’explique pourtant pas tout :<br />
notre pays doit mener une politique<br />
plus favorable à l’industrie. Les entreprises<br />
françaises bénéficient de coûts<br />
salariaux plus faibles de 15% et les<br />
britanniques de 30%. Je pense vrai-<br />
Michèle Sioen, 40 ans, est licenciée en<br />
sciences économiques (Anvers). Après une<br />
première expérience professionnelle comme<br />
directrice <strong>des</strong> ventes chez Atoll, en 1999, elle<br />
entre dans la société familiale Sioen Industries.<br />
Après avoir travaillé dans l’ensemble <strong>des</strong><br />
départements, elle a été nommée en mai dernier<br />
CEO du groupe. Elle est à la tête de 4.500<br />
personnes. Depuis 2001, elle est Présidente de<br />
Febeltex Bruxelles-<strong>Wallon</strong>ie.<br />
Quelles sont les entreprises qui<br />
tirent encore leur épingle du jeu ?<br />
Certaines se sont focalisées sur <strong>des</strong><br />
niches du marché et s’en sortent<br />
encore assez bien. Je pense à toutes<br />
celles qui se sont orientées vers la<br />
fabrication de textiles techniques<br />
comme le recouvrement <strong>des</strong> sièges<br />
pour l’automobile, le matériel pour<br />
l’armée, les textiles intelligents… Elles<br />
investissent dans <strong>des</strong> produits à haute<br />
valeur ajoutée et essaient de découvrir<br />
de nouvelles applications. Je suis perment<br />
que le Gouvernement doit agir,<br />
sinon plus aucune entreprise ne pourra<br />
survivre. Or, je ne peux pas imaginer<br />
que la Belgique puisse se passer d’entreprises<br />
actives dans la production<br />
pour devenir simplement une société<br />
de services.<br />
Le problème chinois concerne tout<br />
le secteur ?<br />
Non, ce sont surtout les sociétés qui<br />
sont dans le vêtement qui sont visées.<br />
Celles qui fabriquent <strong>des</strong> tapis, par<br />
exemple, subissent moins de concurrence<br />
de ce côté. Mais, sur le long<br />
terme, tout le monde en subira quand<br />
même les conséquences.<br />
Est-ce que, pour compenser ces<br />
importations massives, le textile wallon<br />
parvient lui aussi à s’exporter ?<br />
C’est une nécessité. Le marché belge<br />
est bien trop étroit. En fait, l’industrie<br />
textile belge exporte ses produits à<br />
hauteur de 90%. Et de ce côté, ça<br />
continue à bien fonctionner même si<br />
un euro trop fort nous pénalise. Les<br />
entreprises belges restent bien cotées<br />
à l’étranger.
TEXTILE 49<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Quatrième Dimension,<br />
.........................<br />
30.000 T-Shirts pour<br />
.........................<br />
la Ville de Paris<br />
.........................<br />
.........................<br />
C’est en 1998 que François Bersez et Alain<br />
.........................<br />
Jacques, deux jeunes Namurois, mettent<br />
.........................<br />
sur pied la société Quatrième Dimension.<br />
.........................<br />
Leur but : proposer de l’impression et de la<br />
.........................<br />
broderie sur textile essentiellement à partir<br />
.........................<br />
d’un site Internet où le client pourra voir<br />
.........................<br />
tous les catalogues et faire sa proposition<br />
.........................<br />
via la Toile. Six ans plus tard, le pari semble<br />
.........................<br />
réussi. Les deux compères ont déjà dû<br />
.........................<br />
investir dans l’agrandissement de locaux à<br />
.........................<br />
Naninnes (Namur) et les clients se bousculent<br />
au portillon. Ils détiennent aujourd’hui<br />
.........................<br />
.........................<br />
la plus grande capacité de broderie et de<br />
.........................<br />
sérigraphie de Bruxelles et <strong>Wallon</strong>ie. Pour<br />
.........................<br />
son cinquième exercice, la jeune société a<br />
.........................<br />
réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 millions<br />
.........................<br />
d’euros. Elle emploie 12 personnes.<br />
.........................<br />
Reconnue en Belgique par un nombre<br />
.........................<br />
important de clients importants dans le<br />
.........................<br />
monde <strong>des</strong> entreprises, Quatrième<br />
.........................<br />
Dimension a conclu au début de cette<br />
.........................<br />
année son plus gros contrat… avec la Ville<br />
.........................<br />
de Paris. Elle a en effet fourni 30.000 T-Shirts<br />
.........................<br />
aux fonctionnaires de la Ville lumière pour<br />
.........................<br />
la promotion de sa candidature aux Jeux<br />
.........................<br />
olympiques de 2012. En 2001, déjà, elle a<br />
.........................<br />
reçu le prix de «l’entreprise namuroise de<br />
.........................<br />
l’année».<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
© Vers l’Avenir<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Socomaille,<br />
.........................<br />
le coton de Comines<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Créée en 1971 à Comines, le berceau wallon<br />
de l’industrie textile, Socomaille s’est<br />
.........................<br />
.........................<br />
peu à peu orientée vers deux grands types<br />
.........................<br />
de production : d’une part la production de<br />
.........................<br />
jersey <strong>des</strong>tinée à <strong>des</strong> supports d’enduction,<br />
.........................<br />
avec comme débouché principal l’industrie<br />
.........................<br />
automobile et, de l’autre, la confection de<br />
.........................<br />
draps housse, en jersey pur coton, pour le<br />
.........................<br />
marché de la grande distribution.<br />
.........................<br />
Comptant une cinquantaine de personnes,<br />
.........................<br />
Socomaille travaillait à ses débuts uniquement<br />
à partir du coton. Peu à peu <strong>des</strong><br />
.........................<br />
.........................<br />
matières comme le polyester, le polyamide<br />
.........................<br />
et le polyester/coton se sont ajoutées et,<br />
.........................<br />
à l’atelier de tricotage, s’est ajouté un atelier<br />
de teinture et d’achèvement pour le<br />
.........................<br />
.........................<br />
séchage et le passage à la rame.<br />
.........................<br />
Actuellement, la production est de 120 à<br />
.........................<br />
140 tonnes de tissu. 70% de celle-ci est<br />
.........................<br />
<strong>des</strong>tinée à l’industrie d’enduction et du<br />
.........................<br />
contrecollage sur PVC ou polyuréthane,<br />
.........................<br />
ce qui représente près de 600.000 mètres<br />
.........................<br />
linéaires par mois. Le chiffre d’affaires se<br />
.........................<br />
répartit à 60% pour les supports d’enduction<br />
et 40% pour le linge de maison.<br />
.........................<br />
.........................<br />
90% de la production part à l’exportation.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Varodem,<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> bas<br />
.........................<br />
aux Pays-Bas<br />
.........................<br />
.........................<br />
Installée à Saint-Léger, en Gaume luxembourgeoise<br />
depuis 1965, Varodem produit<br />
.........................<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> bas médicaux depuis quarante ans.<br />
.........................<br />
Une production répartie entre les bas sans<br />
.........................<br />
couture sur machine circulaire et ceux<br />
.........................<br />
avec couture sur machine linéaire. Vu sa<br />
.........................<br />
petite taille, l’entreprise a fait le choix de se<br />
.........................<br />
spécialiser surtout dans le deuxième mode<br />
.........................<br />
de fabrication qui lui assure une expertise<br />
.........................<br />
d’artisan et ne la fait pas rentrer en concurrence<br />
avec les grands de la confection.<br />
.........................<br />
.........................<br />
Intégrée dans le groupe familial allemand<br />
.........................<br />
Juzo, cette PME luxembourgeoise emploie<br />
.........................<br />
65 personnes et a réalisé en 2004 un chiffre<br />
.........................<br />
d’affaires de 4 millions d’euros. Pour y parvenir,<br />
elle a vendu près de 110.000 bas dont<br />
.........................<br />
.........................<br />
68% avec couture.<br />
.........................<br />
Située à proximité <strong>des</strong> frontières française<br />
.........................<br />
et luxembourgeoise, c’est pourtant aux<br />
.........................<br />
Pays-Bas qu’elle écoule 90% de sa production.<br />
Parce que le marché paraissait moins<br />
.........................<br />
.........................<br />
concurrentiel et que les mutuelles hollandaises<br />
remboursent ce produit alors que la<br />
.........................<br />
.........................<br />
Belgique ne l’autorise pas. Dans les bas<br />
.........................<br />
avec couture, elle y détient une part de<br />
.........................<br />
marché de plus de 30% et dame ainsi le<br />
.........................<br />
pion à 13 autres concurrents.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Comment voyez-vous le secteur<br />
évoluer en 2005 ?<br />
Ca restera une année difficile. Le problème<br />
ne sera pas différent <strong>des</strong> autres<br />
années. Il va falloir tenter de rester<br />
compétitif avec les handicaps qui sont<br />
les autres. Le problème est plus structurel<br />
que conjoncturel. ||<br />
Plus d’infos ?<br />
www.febeltex.be
50 SECTEURS WALLONS ||<br />
Eric De Kesel, Mölnlycke Health Care<br />
Les concurrents proviennent de plus en plus loin<br />
Pour Eric De Kesel, Directeur Général de Mölnlycke Health Care, la situation du<br />
secteur de la transformation du papier et du carton est très contrastée et varie<br />
d’un sous-secteur à l’autre. Globalement, tous sont logés à la même enseigne :<br />
l’environnement <strong>des</strong> entreprises se complexifie..<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Le secteur de la transformation du<br />
papier et du carton souffre non seulement<br />
<strong>des</strong> délocalisations, de la hausse<br />
du coût de l'énergie et <strong>des</strong> taxes mais<br />
également de l'apparition de nouveaux<br />
concurrents sur le marché.<br />
Est-il inexact d’affirmer que l’année<br />
2004 est en demi teinte ?<br />
Eric De Kesel : En réalité, il est très<br />
difficile d’avoir une vision globale du<br />
secteur de la transformation du papier<br />
car la situation est très contrastée et<br />
varie d’un sous-secteur à l’autre, voire<br />
d’une entreprise à l’autre, certaines<br />
sociétés étant seules à représenter<br />
leur sous-secteur… Ce qui est notre<br />
cas, Mölnlycke étant la seule entreprise<br />
à être active dans le domaine<br />
médical. Par ailleurs, il convient de<br />
signaler que huit entreprises sur dix<br />
environ sont situées en Flandre mais<br />
que la <strong>Wallon</strong>ie accueille quelques<br />
grands formats, tels que Martac,<br />
Mölnlycke, etc. Des premiers chiffres<br />
en notre possession, il ressort que<br />
nous n’avons probablement pas fait<br />
beaucoup mieux en 2004 qu’en 2003.<br />
En revanche, il est clair que nous souffrons<br />
beaucoup plus <strong>des</strong> coûts énergétiques<br />
et <strong>des</strong> délocalisations, surtout<br />
dans le sous-secteur du carton ondulé.<br />
En ce qui nous concerne, nous souffrons<br />
aussi <strong>des</strong> restrictions budgétaires<br />
dans le domaine <strong>des</strong> soins de<br />
santé parce que les hôpitaux, qui<br />
représentent une part importante de<br />
notre clientèle, réduisent leurs frais de<br />
fonctionnement. Selon les chiffres<br />
fournis par la Fetra, <strong>des</strong> investissements<br />
lourds ont été consentis<br />
l’année dernière, dont les trois quarts<br />
Par Frédéric MOSER<br />
Chiffres clés de l’industrie transformatrice<br />
de papier et de cartons<br />
Pourcentage d’entreprises wallonnes 20%<br />
Emploi en Belgique 10.224<br />
Investissements en 2004 (Belgique) + 27,4 (par rapport à 2003)<br />
précisément par les fabricants de carton<br />
ondulé, qui connaissent une<br />
concurrence nouvelle et effrénée.<br />
Jusqu’il y a un an ou deux, la concurrence<br />
ne se faisait sentir que dans un<br />
rayon de 300 ou 400 kilomètres :<br />
aujourd’hui, les concurrents viennent<br />
de plus en plus loin, de Turquie, de<br />
Russie, <strong>des</strong> Etats-Unis, de Chine, etc.<br />
Quel que soit le secteur d’activités,<br />
la concurrence a toujours existé.<br />
Quelles sont les menaces nouvelles ?<br />
A nouveau, les raisons diffèrent d’un<br />
sous-secteur à l’autre, mais il est certain<br />
que les entreprises qui travaillent à<br />
un niveau global ont beaucoup souffert<br />
de la dépréciation du dollar, d’une nouvelle<br />
forme de concurrence, <strong>des</strong> délocalisations<br />
de leurs clients. Les entreprises<br />
américaines ont pu, sans faire<br />
d’efforts, améliorer leur position sur le<br />
marché du simple fait de la faiblesse du<br />
dollar. Ce qui est nouveau avec la<br />
Chine, c’est qu’auparavant les entreprises<br />
chinoises étaient sous-traitants<br />
de nos clients : depuis un an environ,<br />
elles investissent le marché directement<br />
sous leurs propres marques et<br />
commencent à attaquer de petits<br />
marchés. Enfin, il faut savoir que notre<br />
secteur est constitué d’environ 90% de<br />
PME, ce qui génère évidemment <strong>des</strong><br />
problèmes de transmission. On<br />
remarque toutefois qu’après avoir enregistré<br />
une baisse en 2003, le rythme de<br />
progression du chiffre d’affaires de l’ensemble<br />
du secteur est légèrement<br />
reparti à la hausse en 2004, de l’ordre<br />
de 4% par rapport à l’année précédente<br />
et les investissements ont également<br />
augmenté de plus de 27%.<br />
Eric De Kesel, 39 ans, est ingénieur civil de<br />
formation avec une spécialisation en gestion.<br />
Après avoir occupé plusieurs postes dans <strong>des</strong><br />
entreprises actives dans les secteurs du<br />
plastique et du génie civil, il est rentré chez<br />
Mölnlicke Health Care, où il occupe le poste de<br />
Directeur Général. Il est par ailleurs très actif<br />
au sein de <strong>Wallon</strong>ie Entreprendre et de l’<strong>Union</strong><br />
<strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>.<br />
L’industrie papetière semble pâtir<br />
"d’une avalanche de taxes". Votre<br />
secteur est-il confronté au même<br />
problème ?<br />
Nous en pâtissons mais à un degré<br />
moindre… et indirectement, puisque<br />
nous achetons nos matières premières<br />
à l’industrie papetière. Or, nous ne<br />
pouvons répercuter systématiquement<br />
ces hausses sur les prix que nous pratiquons.<br />
En ce qui nous concerne,<br />
nous avons même réduit nos prix de<br />
3% l’année dernière. Il est clair que,<br />
globalement, la hausse du prix <strong>des</strong><br />
matières premières entraîne inévitablement<br />
une diminution <strong>des</strong> marges.<br />
Auriez-vous <strong>des</strong> doléances à<br />
formuler ou un conseil à donner ?<br />
Nous ne faisons peut-être pas suffisamment<br />
preuve de créativité en<br />
matière de création d’emplois. Sur<br />
le plan de la formation, l’adéquation<br />
entre l’offre et la demande n’est sans<br />
doute pas suffisante. Quant aux<br />
démarches administratives, il ne serait<br />
peut-être pas inutile de procéder à leur<br />
simplification… ||<br />
© belpress.com - Banque d’images en ligne
LA TRANSFORMATION DU PAPIER ET DU CARTON 51<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Semoulin Packaging,<br />
.........................<br />
une PME qui fait mieux<br />
.........................<br />
que se défendre<br />
.........................<br />
.........................<br />
Fondée après la Seconde Guerre mondiale,<br />
.........................<br />
Semoulin Packaging est et reste une<br />
.........................<br />
entreprise résolument familiale. C'est ainsi<br />
.........................<br />
la troisième génération qui est aujourd'hui<br />
.........................<br />
aux comman<strong>des</strong> de l'entreprise. Semoulin<br />
.........................<br />
Packaging a investi le secteur de l'emballage<br />
flexible, qui est proposé en bobines<br />
.........................<br />
.........................<br />
imprimées ou sous forme de sacs en<br />
.........................<br />
papier. "Nos clients nous achètent soit les<br />
.........................<br />
bobines et les transforment eux-mêmes en<br />
.........................<br />
emballages, explique François Semoulin,<br />
.........................<br />
soit directement les sacs tels quels. Il faut<br />
.........................<br />
compter que 65% de notre production part<br />
.........................<br />
à l'exportation, principalement en Europe".<br />
.........................<br />
L'entreprise de Thulin emploie 70 personnes<br />
et affiche un chiffre d'affaires avoi-<br />
.........................<br />
.........................<br />
sinant les 10 millions d'euros. Sa force : la<br />
.........................<br />
flexibilité et la réactivité. "Nous officions<br />
.........................<br />
dans un secteur extrêmement technique et<br />
.........................<br />
compliqué, poursuit François Semoulin, qui<br />
.........................<br />
impose <strong>des</strong> changements de machines<br />
.........................<br />
pratiquement tous les deux jours ! En dépit<br />
.........................<br />
d'une concurrence de plus en plus marquée,<br />
notamment en provenance <strong>des</strong> pays<br />
.........................<br />
.........................<br />
de l'Est et du Maghreb, et de la force de<br />
.........................<br />
frappe <strong>des</strong> grands groupes, nous maintenons<br />
une avance technologique grâce à<br />
.........................<br />
.........................<br />
notre capacité d'innovation". Semoulin<br />
.........................<br />
Packaging conçoit et construit en effet ses<br />
.........................<br />
machines en interne, ce qui lui permet par<br />
.........................<br />
exemple d'être leader européen sur certains<br />
segments, comme le sac-fenêtre par<br />
.........................<br />
.........................<br />
exemple, ou de développer <strong>des</strong> produits<br />
.........................<br />
uniques, tels que la bobine-fenêtre à base<br />
.........................<br />
de papier. "Grâce à ce produit, les industriels<br />
ont enfin une solution innovante et<br />
.........................<br />
.........................<br />
respectueuse de l'environnement pour<br />
.........................<br />
l'emballage de produits variés, tels que<br />
.........................<br />
les pâtes, les graines, les fruits et légumes,<br />
.........................<br />
les sels, sucres, farines, etc."<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Mactac : pionnière<br />
.........................<br />
dans le domaine<br />
.........................<br />
de l’auto-adhésif<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
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.........................<br />
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.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Fondée aux Etats-Unis en 1959, Mactac,<br />
.........................<br />
dont la réputation n’est plus à faire dans le<br />
.........................<br />
secteur très particulier de l'auto-adhésif,<br />
.........................<br />
compte aujourd'hui <strong>des</strong> usines de production<br />
et de distribution partout dans le<br />
.........................<br />
.........................<br />
monde, et notamment aux Etats-Unis, en<br />
.........................<br />
Belgique, au Canada, au Mexique et à<br />
.........................<br />
Singapour. Bemis, la maison mère de<br />
.........................<br />
MACtac, affiche un chiffre d'affaires<br />
.........................<br />
annuel de 2,8 milliards de dollars et est<br />
.........................<br />
unanimement considérée comme le principal<br />
fabricant de matériaux d'emballages<br />
.........................<br />
.........................<br />
souples au monde. Mais c’est à Soignies<br />
.........................<br />
que sont basés, depuis 1967, l’usine européenne<br />
et le siège social de MACtac<br />
.........................<br />
.........................<br />
Europe. MACtac Europe S.A. distribue ses<br />
.........................<br />
produits par le biais de filiales en propriété<br />
.........................<br />
exclusive (France, Royaume-Uni,<br />
.........................<br />
Allemagne, Italie, Suède, Benelux, Suisse,<br />
.........................<br />
Espagne et Singapour) et à travers un<br />
.........................<br />
réseau international de distributeurs spécialisés<br />
dans les autres régions.<br />
.........................<br />
.........................<br />
Entièrement automatisée, l’usine de<br />
.........................<br />
Soignies est perçue comme le joyau de<br />
.........................<br />
l'industrie de l'auto-adhésif. Grâce à ses<br />
.........................<br />
récents investissements en matériel de<br />
.........................<br />
production et de finition sur son site européen,<br />
Mactac est considérée comme l'un<br />
.........................<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> leaders du marché. La société s’est<br />
.........................<br />
spécialisée dans la fabrication de produits<br />
.........................<br />
pour étiquettes, de produits graphiques et<br />
.........................<br />
décoratifs et de produits techniques.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Plus d’infos ?<br />
www.fetra.be et www.paperchainforum.org
52 SECTEURS WALLONS ||<br />
Olivier du Boucheron, Président de la Fédération du Verre<br />
Le verre est un produit fabuleux !<br />
Les 3 dernières années ont été difficiles pour le secteur du verre. Si 2001 et 2002<br />
constituaient <strong>des</strong> sommets historiques, force est de constater que le secteur est en zone<br />
de risque aggravé depuis 1999 pour ce qui est de la rentabilité, de la solvabilité et de<br />
l’indépendance financière. Olivier du Boucheron, Président de la Fédération du Verre asbl<br />
et Délégué Général de Saint-Gobain au Benelux, livre ses réactions.<br />
<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />
Par Vinciane PINTE<br />
Chiffres clés du verre en <strong>Wallon</strong>ie*<br />
Quantité de verre fondu<br />
CA<br />
Emploi 6.100<br />
Valeur ajoutée<br />
Exportation<br />
Très présent en <strong>Wallon</strong>ie et même si<br />
les temps sont plus difficiles, le<br />
verre est loin d’être à la traîne en<br />
<strong>Wallon</strong>ie…<br />
Olivier du Boucheron : Les derniers<br />
investissements réalisés (Roux,<br />
Seneffe, Auvelais…) et les dernières<br />
nouveautés récemment lancées (nouveaux<br />
vitrages à basse émissivité,<br />
nouvelles gammes de verres laqués,<br />
verre feuilleté solaire pour l’automobile…)<br />
en témoignent, effectivement.<br />
Plus de 90% de la fusion belge du<br />
verre se situe en <strong>Wallon</strong>ie et plus de<br />
60% <strong>des</strong> salariés du secteur sont<br />
wallons. Le float et la fibre de verre<br />
figurent toujours dans le top <strong>des</strong><br />
10 produits les plus exportés de<br />
<strong>Wallon</strong>ie.<br />
Le secteur ne demande dès lors<br />
qu’une seule chose : que tout soit mis<br />
en œuvre pour l’aider à continuer de<br />
se battre pour assurer un niveau suffisant<br />
d’activité et d’emploi et contribuer<br />
ainsi à la création de richesse<br />
indispensable au développement de la<br />
<strong>Wallon</strong>ie.<br />
Quels sont les «success stories» du<br />
verre en <strong>Wallon</strong>ie ?<br />
A Moustier, se trouve la plus grosse<br />
implantation de verre plat de base au<br />
monde ; à Battice, la plus grande usine<br />
européenne de fibres de verre pour<br />
composites. Les plus grands centres<br />
de recherche du secteur sont wallons :<br />
Glaverbel, Saint-Gobain, Owens<br />
Corning ; le Centre de formation du<br />
1,3 million de tonnes<br />
1,5 milliard d'euros<br />
450 millions<br />
*Estimations effectuées au départ de % évalués par la FIV à partir <strong>des</strong> chiffres nationaux officiels.<br />
Plus d’1 milliard (top 10 <strong>des</strong> exportations wallonnes).<br />
secteur (CEFOVERRE) est wallon ;<br />
les activités de l’InV dans les<br />
domaines de l’environnement, <strong>des</strong><br />
analyses chimiques et <strong>des</strong> tests pour<br />
la certification restent toujours en<br />
<strong>Wallon</strong>ie. Elles ont été reprises par<br />
l’INISMa (Mons). Un nouveau bâtiment<br />
a été construit pour les accueillir<br />
(inauguration en mars 2005).<br />
Vos points forts ?<br />
• L’importance <strong>des</strong> investissements :<br />
près de 5% en moyenne du chiffres<br />
d’affaires (10 dernières années, plus<br />
de 9.000 euros par personne occupée<br />
et par an). L’importance accrue<br />
<strong>des</strong> frais de formation du personnel :<br />
bien en <strong>des</strong>sous <strong>des</strong> 1% de la<br />
masse salariale il y a 10 ans, la<br />
moyenne au cours <strong>des</strong> 3 dernières<br />
années avoisine les 1,25% ;<br />
• Une recherche constante vers de<br />
nouveaux produits, de nouvelles<br />
applications pour le verre et vers<br />
<strong>des</strong> produits toujours de meilleure<br />
qualité. La Fédération vient d’ailleurs<br />
de décerner, pour la 5e fois, ses<br />
Students Glass Award en récompensant<br />
4 travaux originaux d’étudiants<br />
en architecture;<br />
• Un souci constant pour un développement<br />
toujours plus durable :<br />
diminution <strong>des</strong> consommations<br />
d’énergie pour la fabrication de<br />
produits verriers, conception et<br />
promotion de produits toujours plus<br />
performants pour isolation <strong>des</strong> bâtiments,<br />
recyclage.<br />
Olivier du Boucheron, 51 ans, est ancien élève<br />
de l'Ecole Polytechnique, Master of Science de<br />
Stanford. Entré dans le Groupe Saint-Gobain en<br />
1984, il est devenu Directeur Général Sully<br />
Produits Spéciaux en 1987. Il a ensuite été<br />
Directeur Général de Sekurit Saint-Gobain<br />
France (1992) puis, en 1997, Directeur de la<br />
division céramiques électrofondues (Céramiques<br />
et Plastiques). Il a été nommé Délégué Général<br />
du Groupe Saint-Gobain au Benelux ainsi que<br />
Directeur Général de Saint-Gobain Glass au<br />
Benelux le 1er septembre 2000.<br />
Si on pouvait remplacer tous les<br />
vitrages du parc de logements belges<br />
par <strong>des</strong> vitrages super isolants, on<br />
pourrait réduire de 10 % les émissions<br />
de CO 2 du secteur domestique et de<br />
près de 2% les émissions totales de<br />
CO 2 de la Belgique. On pourrait également<br />
économiser 43 millions de<br />
GJ/an, soit la moitié de la consommation<br />
totale d’une ville comme<br />
Bruxelles.<br />
Quels sont les défis que doit relever<br />
le secteur du verre ?<br />
Les défis à relever ne sont pas minces<br />
mais le produit est fabuleux. On est<br />
loin d’avoir découvert toutes ses propriétés<br />
et tous les usages que l’on<br />
peut en faire. Allié aux nouvelles technologies,<br />
le Verre est devenu «intelligent»,<br />
choisissant tantôt de faire<br />
entrer la lumière, tantôt d’empêcher<br />
(parois à cristaux liqui<strong>des</strong>), la chaleur<br />
(vitrages avec contrôle solaire) ou les<br />
rayons du soleil (lunettes) de pénétrer<br />
au travers du produit. Le Verre est<br />
bien connu de Monsieur Tout le<br />
Monde sous forme de vitrages, parebrise<br />
de voiture, lunettes, bouteille,<br />
bocal ou flacon de parfum mais peu<br />
savent que l’on en fait aussi de la<br />
mousse, <strong>des</strong> éponges, de la laine, <strong>des</strong><br />
microbilles, du fil, <strong>des</strong> sculptures… ||
VERRE 53<br />
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La révolution<br />
.........................<br />
de Durobor<br />
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.........................<br />
.........................<br />
L’entreprise Durobor (Soignies) négocie<br />
.........................<br />
actuellement un grand virage : sa mutation<br />
.........................<br />
vers <strong>des</strong> produits à plus haute valeur ajoutée<br />
passe également par de nouvelles ini-<br />
.........................<br />
.........................<br />
tiatives en matière de produits originaux et<br />
.........................<br />
de qualité.<br />
.........................<br />
A l’occasion de cette renaissance, on se<br />
.........................<br />
rappellera que la gobeleterie est née en<br />
.........................<br />
1928 sous le nom de Compagnie<br />
.........................<br />
Internationale de Gobeleterie Inébréchable<br />
.........................<br />
et devint ensuite première verrerie mécanique<br />
sur le continent européen. Toute<br />
.........................<br />
.........................<br />
l’histoire de Durobor sera jalonnée d’innovations<br />
spectaculaires comme le premier<br />
.........................<br />
.........................<br />
verre à pied mécanique créé en 1958 à travers<br />
le verre Napoli.<br />
.........................<br />
.........................<br />
Cultivant la créativité, l’entreprise n’a cessé<br />
.........................<br />
d’anticiper les tendances du marché de<br />
.........................<br />
sorte que la plupart de ses modèles sont<br />
.........................<br />
devenus <strong>des</strong> best-sellers. Plus de 80 millions<br />
de timbales et verres à pied quittent<br />
.........................<br />
.........................<br />
l’usine de Soignies chaque année à <strong>des</strong>tination<br />
de 65 pays. Outre les articles exclu-<br />
.........................<br />
.........................<br />
sifs clients, c’est plus de 300 références en<br />
.........................<br />
stock avec une capacité de production de<br />
.........................<br />
300.000 verres par jour. Aujourd’hui, avec<br />
.........................<br />
ses timbales, verres à pied et verres pour<br />
.........................<br />
amuse-bouche, Durobor entend bien se<br />
.........................<br />
positionner comme créateur de concept.<br />
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Plus d’infos ?<br />
www.vgi-fiv.be<br />
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Glaverbel Moustier et<br />
.........................<br />
Seneffe investissent<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Glaverbel Moustier a fêté fin 2004, ses<br />
.........................<br />
120 ans en inaugurant une de ses 4 lignes<br />
.........................<br />
float (1) entièrement remise à neuf.<br />
.........................<br />
Glaverbel Moustier a fait œuvre de pionnier<br />
.........................<br />
dès 1965 en mettant en service le premier<br />
.........................<br />
float en Europe continentale. Trois lignes<br />
.........................<br />
supplémentaires sont venues s'ajouter de<br />
.........................<br />
1974 à 2002. La ligne 2, rénovée après 5<br />
.........................<br />
mois de travaux, peut désormais faire face,<br />
.........................<br />
pour 15 nouvelles années, à l’importante<br />
.........................<br />
demande <strong>des</strong> marchés, notamment en<br />
.........................<br />
verres à couches. Employant environ 750<br />
.........................<br />
personnes, Glaverbel Moustier produit<br />
.........................<br />
actuellement plus de 2.500 tonnes de verre<br />
.........................<br />
par jour en 10 couleurs différentes, ce qui<br />
.........................<br />
en fait le plus grand site de production de<br />
.........................<br />
verre au monde.<br />
.........................<br />
Dans le zoning industriel de Seneffe,<br />
.........................<br />
Glaverbel investira dans une nouvelle unité<br />
.........................<br />
de production de verre antifeu. L’ancien<br />
.........................<br />
outil de production devrait céder la place à<br />
.........................<br />
la nouvelle unité d’ici fin 2006. Cet investissement<br />
(d’un montant de 22 millions<br />
.........................<br />
.........................<br />
d’euros) permettra la production de volumes<br />
.........................<br />
en gran<strong>des</strong> dimensions, plus conformes à la<br />
.........................<br />
demande architecturale actuelle. Pour l’ensemble<br />
de ses activités (verres antifeu et<br />
.........................<br />
.........................<br />
verres pour applications ferroviaires et<br />
.........................<br />
navales), Glaverbel emploiera environ<br />
.........................<br />
170 personnes dans sa nouvelle unité.<br />
.........................<br />
L'outil entièrement automatisé rehaussera<br />
.........................<br />
la compétitivité de l'usine aujourd'hui<br />
.........................<br />
menacée par l'arrivée de nouveaux<br />
.........................<br />
entrants sur le marché et la forte pression<br />
.........................<br />
sur les prix en résultant. Arthur Ulens, CEO<br />
.........................<br />
de Glaverbel, se félicite par ailleurs de<br />
.........................<br />
"l'amélioration du climat social intervenu<br />
.........................<br />
sur le site qui conditionnait le choix de<br />
.........................<br />
Seneffe pour accueillir l'investissement".<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
(1) Le "float" désigne à la fois le verre de base dont dérive la quasi-totalité<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> produits en verres plats (vitrages pour le bâtiment et les transports,<br />
.........................<br />
miroirs et verres pour ameublement,...) et la technologie pour le produire.<br />
.........................<br />
Aujourd'hui universel, le procédé float consiste à faire "flotter" le verre en<br />
.........................<br />
fusion sur un bain d'étain liquide, ce qui lui assure une planéité parfaite<br />
.........................<br />
de ses deux faces.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
Knauf Insulation,<br />
.........................<br />
3e producteur mondial<br />
.........................<br />
de laine de verre<br />
.........................<br />
.........................<br />
La performance énergétique <strong>des</strong> produits<br />
.........................<br />
fabriqués par Knauf Insulation laisse<br />
.........................<br />
entrevoir au groupe mondial un avenir positif.<br />
La mise en œuvre de ces produits certi-<br />
.........................<br />
.........................<br />
fiés garantit la réduction <strong>des</strong> émissions de<br />
.........................<br />
CO2 : un aspect qui nous concerne tous.<br />
.........................<br />
Knauf Insulation, filiale du groupe Knauf,<br />
.........................<br />
produit et commercialise <strong>des</strong> matériaux<br />
.........................<br />
d’isolation et est présent en Europe, Russie<br />
.........................<br />
et aux Etats-Unis. Knauf Insulation est<br />
.........................<br />
connu pour la laine de verre Thermolan®,<br />
.........................<br />
la laine de roche Rocksilk®, le polystyrène<br />
.........................<br />
extrudé Polyfoam®, ainsi que le polystyrène<br />
expansé Knauf Therm®.<br />
.........................<br />
.........................<br />
La plus grande usine européenne de laine<br />
.........................<br />
de verre de Knauf Insulation existe depuis<br />
.........................<br />
1978 à Visé, en Belgique et emploie 300<br />
.........................<br />
personnes. 2004 s’est révélé être une<br />
.........................<br />
excellente année, tant au niveau du volume<br />
.........................<br />
de production qu’au niveau <strong>des</strong> ventes. Les<br />
.........................<br />
marchés clés sont la France et l’Allemagne,<br />
.........................<br />
ainsi que le Benelux à moyen terme.<br />
.........................<br />
Développer les meilleures solutions techniques<br />
dans le respect strict <strong>des</strong> normes et<br />
.........................<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> enjeux environnementaux est au cœur<br />
.........................<br />
<strong>des</strong> préoccupations de Knauf Insulation<br />
.........................<br />
qui, avec ses 17 usines, se positionne<br />
.........................<br />
aujourd’hui comme le 3ème producteur<br />
.........................<br />
mondial de laine de verre.<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
.........................<br />
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