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Dynamisme Wallon - Union Wallonne des Entreprises

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Hors série<br />

Périodique mensuel de l’UWE : Chemin du Stockoy 3, 1300 Wavre - Juillet-Août 2005 - Numéro 186 - Prix 3 € - Bureau de dépôt : Namur X<br />

<strong>Entreprises</strong> wallonnes : portraits et perspectives<br />

• Les gran<strong>des</strong> entreprises<br />

en <strong>Wallon</strong>ie<br />

• Les secteurs économiques<br />

passsés au crible<br />

• Vos contacts Médias


LE MOT DE LA REDACTION 1<br />

Les gran<strong>des</strong> entreprises (au moins 250 personnes) actives en <strong>Wallon</strong>ie<br />

représentent plus de 130.000 emplois directs sur les 500.000 salariés privés que compte<br />

la Région. Mais quelles sont ces entreprises ? Il n’existait à ce jour aucune liste complète<br />

ni nominative. C’est maintenant chose faite puisque cette édition<br />

spéciale de <strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> vous propose une liste, aussi exhaustive que possible, de<br />

ces gran<strong>des</strong> entreprises.<br />

Dans le prolongement direct du Rapport 2005 sur la situation de l’entreprise en<br />

<strong>Wallon</strong>ie publié récemment par l’UWE, ce numéro estival passe également en revue<br />

les secteurs de l’économie. Défis, enjeux et chiffres clés <strong>des</strong> 13 grands secteurs wallons<br />

sont expliqués, avec, pour chacun d’eux, quelques «success stories» inédites.<br />

Et parce qu’il n’y a pas de «success stories» sans médiatisation, vous trouverez dans<br />

ce numéro un annuaire <strong>des</strong> médias francophones qui couvrent l’actualité <strong>des</strong> entreprises<br />

wallonnes. Un outil de communication efficace à conserver afin<br />

d’informer au mieux clients, analystes et investisseurs de votre actualité.<br />

Enfin, nous en profitons pour dresser un portrait de l’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>, à<br />

travers quelques-unes <strong>des</strong> missions originales menées sur le terrain<br />

par ses équipes. Active depuis près de 40 ans, l’UWE est le porte-parole <strong>des</strong><br />

entreprises implantées en <strong>Wallon</strong>ie auprès <strong>des</strong> instances officielles<br />

(gouvernementales, syndicales, administratives).<br />

Nous vous souhaitons, à toutes et à tous, d’excellentes vacances,<br />

sources d’inspirations nouvelles et de motivation pour affronter<br />

la rentrée avec enthousiasme.<br />

La Rédaction


3<br />

Sommaire 07-08/2005<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong>,<br />

le mensuel de l’<strong>Union</strong><br />

<strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>,<br />

est édité par la<br />

Maison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><br />

<strong>Wallon</strong>nes asbl<br />

Les entreprises wallonnes :<br />

Portraits et perspectives<br />

Une édition spéciale de <strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong><br />

L’UNION WALLONNE DES ENTREPRISES : RASSEMBLER POUR PROGRESSER<br />

Chemin du Stockoy 3<br />

B-1300 Wavre<br />

Tel: +32 (0)10.47.19.40<br />

Fax: +32 (0)10.45.33.43<br />

dynamisme.wallon@uwe.be<br />

www.dynamismewallon.be<br />

Rédaction<br />

Thierry Decloux<br />

Madeleine Dembour<br />

Vinciane Pinte<br />

prenom.nom@uwe.be<br />

Conseil de Rédaction<br />

Luc De Cordier<br />

Jean de Lame<br />

Madeleine Dembour<br />

Thierry Devillez<br />

Didier Paquot<br />

Vinciane Pinte<br />

Vincent Reuter<br />

Jean-Jacques Westhof<br />

Mise en page<br />

Interlignes Nivelles<br />

Impression<br />

Imprimerie Vase Frères<br />

Photo de couverture<br />

© ZEFA<br />

Régie Publicitaire<br />

Alliance Media<br />

Tel : +32 (0)10.40.13.12<br />

info@alliancemedia.be<br />

Editeur Responsable<br />

Jean de Lame<br />

Chemin du Stockoy 3<br />

B-1300 Wavre<br />

Abonnement annuel<br />

(11 numéros) :<br />

30 € à verser sur le compte<br />

de la Maison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><br />

<strong>Wallon</strong>nes 360-1149184-31<br />

Toute reproduction, même<br />

partielle, <strong>des</strong> textes et <strong>des</strong><br />

documents de ce numéro<br />

est soumise à l'approbation<br />

préalable de la rédaction.<br />

4 L’UWE est une organisation privée qui constitue auprès <strong>des</strong> instances<br />

officielles (gouvernementales, syndicales, administratives) le porte-parole<br />

<strong>des</strong> entreprises implantées en <strong>Wallon</strong>ie.<br />

LES GRANDES ENTREPRISES EN WALLONIE : RESSERRER LES LIENS<br />

7 Un récent rapport du consultant international McKinsey recommande de resserrer les<br />

liens entre les pouvoirs publics et les gran<strong>des</strong> entreprises afin de faciliter leur ancrage en<br />

<strong>Wallon</strong>ie et faciliter leur développement. Mais quelles sont ces entreprises ? <strong>Dynamisme</strong><br />

<strong>Wallon</strong> en dresse la liste.<br />

MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE : VOS CONTACTS INCONTOURNABLES<br />

11 Nos journalistes ont rencontré un par un les rédacteurs en chef (quotidiens, périodiques,<br />

agences de presse, télés, radios) pour dresser avec eux la liste <strong>des</strong> journalistes<br />

couvrant l’actualité <strong>des</strong> entreprises wallonnes. Un répertoire unique à conserver.<br />

LES GRANDS SECTEURS DE L’ÉCONOMIE PASSÉS AU CRIBLE<br />

25 Défis, enjeux et chiffres clés sont passés en revue avec les acteurs <strong>des</strong> grands secteurs<br />

wallons. Pour chacun de ceux-ci, nos journalistes ont débusqué quelques «success stories»<br />

inédites.<br />

• Alimentaire >> 26<br />

• Bois >> 30<br />

• Chimie >> 32<br />

• Ciment >> 34<br />

• Construction >> 36<br />

• Déchets >> 38<br />

• Intérim >> 40<br />

• Papier >> 42<br />

• Sidérurgie >> 44<br />

• Technologies >> 46<br />

• Textile >> 48<br />

• Transformation du papier et du carton >> 50<br />

• Verre >> 52<br />

LE MOIS PROCHAIN DANS DYNAMISME WALLON :<br />

- Comment financer mon activité ?<br />

- Mobilité et déplacement du personnel : <strong>des</strong> exemples, <strong>des</strong> idées<br />

Réservez dès à présent vos espaces publicitaires auprès de notre régie Alliance Média au 010/40.13.12<br />

(fax : 010/40.13.15, e-mail : info@alliancemedia.be).<br />

Plus d’infos sur www.dynamismewallon.be


4 UNION WALLONNE DES ENTREPRISES<br />

Présentation de l’UWE<br />

Rassembler pour progresser<br />

L’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> est une organisation privée qui constitue<br />

auprès <strong>des</strong> instances officielles (gouvernementales, syndicales,<br />

administratives) le porte-parole <strong>des</strong> entreprises implantées en <strong>Wallon</strong>ie.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Madeleine DEMBOUR<br />

L’UWE se donne pour mission de<br />

"promouvoir et soutenir l’entreprise,<br />

moteur du bien-être économique et<br />

social de la Région". Du Brabant wallon,<br />

du Hainaut, <strong>des</strong> provinces de<br />

Liège, du Luxembourg ou de Namur,<br />

<strong>des</strong> entrepreneurs de toute la <strong>Wallon</strong>ie<br />

ont fait de l’UWE leur port d’attache.<br />

Ils apprécient d’y retrouver en une<br />

seule structure toutes les branches de<br />

l’industrie et <strong>des</strong> services, ainsi que<br />

tous les types d’entreprises, de la<br />

petite entreprise familiale à la grande<br />

multinationale.<br />

Importante source d'informations sur<br />

l'économie, l'UWE anime <strong>des</strong> sites<br />

Internet (dont www.uwe.be) et publie<br />

une revue mensuelle, DYNAMISME<br />

WALLON qui reflète les positions <strong>des</strong><br />

entreprises wallonnes.<br />

Alimentée financièrement par les cotisations<br />

de ses quelque 6.000<br />

membres, l’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne dispose<br />

d’un staff permanent basé à Wavre,<br />

qui fonctionne avec souplesse.<br />

Comme une PME.<br />

Partenariats actifs<br />

L’UWE tend à valoriser les complémentarités<br />

entre les différentes organisations<br />

par un partenariat avec<br />

l’<strong>Union</strong> <strong>des</strong> Classes Moyennes et <strong>des</strong><br />

collaborations étroites avec les fédérations<br />

sectorielles et les Chambres de<br />

Commerce et d’Industrie.<br />

L’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne participe activement<br />

aux activités de nombreuses associations<br />

: l’ABCAL (Association belge <strong>des</strong><br />

cadres d’achat et de logistique),<br />

Cequal (Centre wallon de la qualité),<br />

l’EPM (<strong>Entreprises</strong> Perfectionnement<br />

Management), l’EWA (<strong>Entreprises</strong> wallonnes<br />

de l'Aéronautique), Start-It<br />

(fonds de capital à risque pour le lancement<br />

d’entreprises dans le domaine<br />

<strong>des</strong> hautes technologies), <strong>Wallon</strong>ie<br />

Entreprendre (accompagnement de<br />

jeunes entrepreneurs et porteurs de<br />

projets par un système de parrainage).<br />

Tous ces partenariats actifs s’inscrivent<br />

dans la philosophie que l’UWE<br />

développe depuis quelques années<br />

Présidée par Henri Mestdagh, l'<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne<br />

<strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> entend cultiver <strong>des</strong> partenariats<br />

qui vont dans le sens du développement du tissu<br />

économique wallon et, par là même, d'une<br />

hausse du niveau technologique, de<br />

l'innovation, de la valeur ajoutée et <strong>des</strong> emplois.<br />

déjà : rassembler et réfléchir<br />

ensemble, œuvrer au développement<br />

du tissu économique wallon et, par là<br />

même, créer une hausse du niveau<br />

technologique, de l'innovation, de la<br />

valeur ajoutée et <strong>des</strong> emplois. ||<br />

Un véritable travail de fond<br />

Les Groupes de travail de l'UWE se situent en amont <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> législations et projets<br />

wallons. Ouverts à tous les membres de l'<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne, ils permettent de préparer <strong>des</strong><br />

décisions et de bâtir <strong>des</strong> positions qui reflètent les réelles attentes <strong>des</strong> entreprises.<br />

Les sujets suivants sont traités dans ces groupes :<br />

1. Commerce extérieur<br />

2. Développement durable<br />

3. Economie<br />

4. Energie<br />

5. Environnement et Aménagement du Territoire<br />

6. Esprit d’entreprendre<br />

7. Fiscalité régionale et locale<br />

8. Forem<br />

9. Politique sociale<br />

10. Recherche & Développement<br />

11. Simplification administrative<br />

Contact :<br />

<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><br />

Chemin du Stockoy 3 1300 Wavre<br />

010/47.19.40, info@uwe.be,<br />

www.uwe.be


6 UNION WALLONNE DES ENTREPRISES<br />

Sur le terrain<br />

Des actions tous azimuts<br />

L’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> se veut présente sur les plans économiques,<br />

sociaux et environnementaux. Tour d'horizon de quelques-unes <strong>des</strong> actions<br />

originales menées sur le terrain par l’UWE.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Madeleine DEMBOUR<br />

Vous amener à l'exportation :<br />

Le principe est simple : avec l’aide de<br />

sponsors privés et le soutien de<br />

l’AWEX, <strong>des</strong> entreprises complémentaires<br />

produisant <strong>des</strong> biens d’équipement<br />

et <strong>des</strong> services à <strong>des</strong>tination<br />

d’un secteur précis de l’économie (une<br />

"grappe" d'entreprises) sont invitées à<br />

<strong>des</strong> missions internationales sectorielles.<br />

Avec plus de 100 missions<br />

réalisées depuis sa fondation en 1998,<br />

la Cellule Marketing International de<br />

l’UWE poursuit toujours le même<br />

objectif : développer le commerce<br />

extérieur <strong>des</strong> PME wallonnes.<br />

Vous aider à concilier économie et<br />

écologie :<br />

Des équipes de l'UWE sont sur le<br />

terrain afin de sensibiliser les PME<br />

wallonnes à l'importance d'une gestion<br />

environnementale efficace.<br />

1. Sur base d'une visite dans votre<br />

entreprise (750 PME l'ont déjà fait),<br />

<strong>des</strong> spécialistes réalisent un diagnostic<br />

de votre situation environnementale.<br />

2. Des sites d’information ont été mis<br />

en ligne (www.permisenvironnement.be<br />

et www.decretsols.be).<br />

3. Si vous souhaitez aller plus loin, et<br />

pourquoi pas mettre en place un<br />

Système de Management<br />

Environnemental (un «SME» de<br />

type Iso 14001 ou Emas), l'équipe<br />

du «Fil de l'éco-gestion» se<br />

positionne comme LA référence<br />

wallonne en matière d'informations :<br />

www.ecogestion.be.<br />

Gérer votre mobilité :<br />

Démarrage d'une démarche mobilité,<br />

réalisation d’un bilan mobilité, renseignements<br />

précis sur la législation, le<br />

covoiturage, les innovations en gestion<br />

<strong>des</strong> marchandises, recherche de<br />

l'interlocuteur adéquat au sein d'une<br />

administration ou d'une société de<br />

services, diagnostic afin de cerner les<br />

actions envisageables … : quelques<br />

exemples <strong>des</strong> services que peut vous<br />

apporter la "Cellule Mobilité" de l'UWE.<br />

Vous aider à vous mesurer dans le<br />

domaine du développement durable :<br />

L’UWE met à disposition un set d’indicateurs<br />

de développement durable<br />

(voir www.uwe.be/indicateursDD).<br />

Performances économiques, sociales,<br />

sociétales et environnementales sont<br />

mesurées, puis agrégées dans une<br />

cote globale, indicateur de développement<br />

durable de l’entreprise. Simple<br />

et pratique, la méthode permet à<br />

chaque entreprise qui le souhaite<br />

d’obtenir rapidement son résultat par<br />

rapport à son secteur d’activité.<br />

Stimuler vos programmes<br />

de recherche :<br />

L'Europe consacre d'importants budgets<br />

à la recherche. Jusqu'à présent<br />

les entreprises wallonnes n’avaient<br />

guère profité de ces moyens financiers.<br />

Afin de décortiquer le jargon<br />

européen, sélectionner les appels<br />

d'offres, monter les dossiers, organiser<br />

les partenariats entre entreprises,<br />

une équipe de l'UWE est à la disposition<br />

<strong>des</strong> entreprises wallonnes : le<br />

NCP <strong>Wallon</strong>ie ("Point de Contact<br />

National").<br />

Les Cellules de l'UWE vous conseillent et vous<br />

assistent dans différents domaines : exportation,<br />

gestion de l'environnement, mobilité, recherche,<br />

stages... Elles agissent chez vous, avec vous et<br />

en fonction de vos besoins réels, pour vous<br />

aider dans vos démarches administratives et/ou<br />

législatives et dans vos relations avec<br />

l'extérieur...<br />

Accueillir un jeune stagiaire<br />

européen :<br />

Véritable «Erasmus <strong>des</strong> entreprises»,<br />

Eurodyssée est un programme mis en<br />

place par plusieurs régions d’Europe.<br />

Il offre la possibilité aux entreprises<br />

d'accueillir (moyennant une cotisation de<br />

1.250 euros), pour une durée de<br />

3 à 5 mois, <strong>des</strong> jeunes stagiaires<br />

diplômés européens de 18 à 30 ans.<br />

Environ 90 entreprises wallonnes,<br />

de tous secteurs d’activité, font cette<br />

expérience chaque année. Toute la logistique<br />

du stage (logement, contrat, suivi,<br />

évaluation…) est assurée par l'UWE.<br />

Rencontrer <strong>des</strong> jeunes<br />

dans les écoles :<br />

L’UWE lance un appel à tous les chefs<br />

d’entreprises intéressés par une<br />

démarche de rencontre avec <strong>des</strong> jeunes<br />

pour parler du métier de chef d’entreprise,<br />

répondre à leurs questions…<br />

Concrètement, les rencontres se déroulent<br />

dans les classes du secondaire<br />

(5e et 6e). L’UWE se charge de réaliser<br />

le «matching» entre les classes et les<br />

chefs d’entreprises.<br />

Un parrain pour<br />

votre projet d'entreprise :<br />

Le programme <strong>Wallon</strong>ie Entreprendre<br />

a pour but d’accompagner les jeunes<br />

entrepreneurs et porteurs de projets<br />

par un système de parrainage. Les<br />

parrains sont <strong>des</strong> chefs d'entreprise<br />

«accomplis», impliqués dans la vie<br />

économique et sociale de la région,<br />

qui acceptent bénévolement d'apporter<br />

leurs conseils durant les 3 premières<br />

années du lancement. Lancé à<br />

la mi-novembre 2004, le projet prend<br />

d’abord place en région liégeoise en<br />

tant qu’initiative pilote. ||<br />

Plus d’infos ?<br />

www.uwe.be,<br />

rubrique «Nos spécialistes vous conseillent»


LES GRANDES ENTREPRISES 7<br />

Les gran<strong>des</strong> entreprises en <strong>Wallon</strong>ie<br />

Resserrer les liens<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Cécile CODDENS<br />

D’après nos décomptes, les gran<strong>des</strong> entreprises<br />

présentes en <strong>Wallon</strong>ie représentent plus de<br />

130.000 emplois directs sur les 500.000 salariés<br />

privés que compte notre région. Un récent<br />

rapport du consultant international McKinsey<br />

recommande de resserrer les liens entre les<br />

pouvoirs publics et ces gran<strong>des</strong> entreprises afin<br />

de faciliter leur ancrage en <strong>Wallon</strong>ie et faciliter<br />

leur développement.<br />

Mais quelles sont<br />

ces entreprises ? Il<br />

n’existe pas de<br />

liste complète ni<br />

nominative.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> a<br />

voulu combler ce<br />

vide en proposant la<br />

liste ci-après.


8 LES GRANDES ENTREPRISES<br />

Elles représentent 130.000 emplois directs<br />

Les gran<strong>des</strong> entreprises en <strong>Wallon</strong>ie<br />

Même si le potentiel de croissance se trouve pour l’heure principalement dans la création et le développement <strong>des</strong><br />

petites et moyennes entreprises, le poids <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> entreprises, tant en termes d’activités que d’emplois, reste<br />

important. Nous avons voulu cerner cette importance, en dressant une liste la plus exhaustive possible <strong>des</strong> entreprises<br />

de plus de 250 personnes.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Cécile CODDENS<br />

D’après nos décomptes, les gran<strong>des</strong> entreprises ayant<br />

une activité en <strong>Wallon</strong>ie représentent plus de 130.000<br />

emplois directs sur les 500.000 salariés privés que compte<br />

notre région. Contribuer à maintenir ces emplois en fortifiant<br />

l’ancrage de ces gran<strong>des</strong> entreprises par une communication<br />

plus resserrée entre elles et les pouvoirs politiques<br />

est une intention du Gouvernement wallon qu’il faut encourager.<br />

Le plan stratégique transversal n° 1 «création d’activités»,<br />

déposé fin mai 2005, prévoit en effet une action vis-à-vis<br />

<strong>des</strong> gran<strong>des</strong> entreprises visant à resserrer les liens entre les<br />

autorités publiques et les directions de ces entreprises afin<br />

de faciliter leur développement, et aussi prévenir les difficultés<br />

qu’elles peuvent rencontrer.<br />

Chères statistiques !!<br />

Nous avons donc tenté de dresser une liste la plus exhaustive,<br />

sur base de la définition européenne qui considère une<br />

grande entreprise comme une entreprise qui emploie 250<br />

personnes ou plus.<br />

Dresser une telle liste n’est pas un exercice immédiat. En<br />

effet, une entreprise peut avoir un siège d’activité important<br />

en <strong>Wallon</strong>ie mais un siège social à l’extérieur de la région,<br />

le plus souvent à Bruxelles. De même, une entreprise peut<br />

avoir son siège social en <strong>Wallon</strong>ie, mais une partie importante<br />

de son activité, et donc de son emploi, à l’extérieur de<br />

la région. Enfin, une entreprise peut avoir plusieurs sièges<br />

d’activités dans la région et constituer une grande entreprise<br />

sans que les statistiques, qui ne regroupent pas ces<br />

différents sites, ne l’indiquent explicitement.<br />

Plusieurs sources statistiques ont donc du être recoupées.<br />

Outre <strong>des</strong> sondages téléphoniques, les sources utilisées<br />

sont la publication <strong>des</strong> comptes annuels (Van Dijk), l’ONSS,<br />

le Centre de recherche et d’informations socio-politiques<br />

(et son site www.crisp.be). La liste est sans doute à peu près<br />

exhaustive en ce qui concerne les noms <strong>des</strong> entreprises,<br />

mais les chiffres d’emploi doivent encore être affinés.<br />

En employant près d’un salarié sur trois du secteur privé,<br />

les gran<strong>des</strong> entreprises ont un rôle structurant dans l’économie<br />

de la région wallonne. Ce rôle est encore plus important<br />

dans les régions de Charleroi et Liège.<br />

L’intention du Gouvernement wallon, de resserrer les liens<br />

avec les gran<strong>des</strong> entreprises pour mieux les ancrer dans la<br />

dynamique régionale est donc tout à fait bienvenue. ||<br />

Le tableau qui suit est<br />

issu du "Rapport sur la<br />

situation de l'entreprise<br />

en <strong>Wallon</strong>ie"<br />

de l'UWE.<br />

Publié chaque année en<br />

juin, ce document<br />

constitue une bonne<br />

référence pour rendre<br />

compte du profil général de<br />

l’entreprise wallonne et du<br />

cadre dans lequel elle<br />

évolue.<br />

Paru le 17 juin dernier, le<br />

Rapport 2005 comprend 8<br />

étu<strong>des</strong> inédites de l’UWE,<br />

sur les thèmes suivants :<br />

1. Démographie <strong>des</strong> entreprises<br />

2. Les gran<strong>des</strong> entreprises<br />

3. Innovation technologique<br />

4. Recrutement<br />

5. Fiscalité régionale et locale<br />

6. Inflation réglementaire en matière d’environnement<br />

7. Accords de branche<br />

8. Transport et logistique<br />

Disponible gratuitement sur simple demande (010/47.19.44), le<br />

rapport peut également être commandé en ligne ou téléchargé<br />

au format PDF sur www.uwe.be/etu<strong>des</strong>.html.


LES GRANDES ENTREPRISES 9<br />

Liste <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> entreprises actives en <strong>Wallon</strong>ie<br />

Nom Emploi total Emploi en<br />

<strong>Wallon</strong>ie -<br />

Estimations<br />

1 ARCELOR (Liège, Carinox, Industeel) 7 782 7 782<br />

2 LOUIS DELHAIZE (Cora, Match, Profi,<br />

Delitraiteur, SCD, Delfood, Audima) 5 121 5 121<br />

3 CARREFOUR BELGIUM 18 530 5 067<br />

4 CATERPILLAR BELGIUM 5 528 4 667<br />

5 DELHAIZE FRERES ET CIE LE LION 12 078 4 032<br />

6 GSK 3 735 3 735<br />

7 BELGACOM 15 569 3 707<br />

8 FORTIS 22 459 3 508<br />

9 DUFERCO (la Louvière, Clabecq, Carsid) 3 184 3 184<br />

10 ELECTRABEL 15 278 3 029<br />

11 ING 12 964 2 420<br />

12 GLAVERBEL 3 857 2 400<br />

13 GROUPE MESTDAGH 2 650 2 250<br />

14 LAURENTY 2 110 2 110<br />

15 QUALITY MEAT RENMANS 2 107 2 107<br />

16 SONACA 2 308 1 890<br />

17 BAXTER 6 294 1 600<br />

18 SWIFT 1 520 1 520<br />

19 COLRUYT 7 837 1 419<br />

20 ETHIAS DROIT COMMUN 1 296 1 296<br />

21 TECHSPACE AERO 1 225 1 225<br />

22 SAINT-GOBAIN (glass Benelux / Sekurit) 1 074 1 074<br />

23 UCB 3 165 1 050<br />

24 INTERBREW BELGIUM SA 2 894 1 050<br />

25 ALDI 985 985<br />

26 AXA 6 294 984<br />

27 TOTAL PETROCHEMICALS FELUY 920 920<br />

28 FN HERSTAL 919 919<br />

29 CABLERIE D'EUPEN 915 915<br />

30 CMI 903 903<br />

31 DETRY (Frères, Dufrais et Père Lejeune) 801 801<br />

32 EUROCLEAN 2 005 790<br />

33 KBC - CBC 16 538 787<br />

34 FERRERO ARDENNES SA 773 773<br />

35 MAKRO 2 846 770<br />

36 VALEO VISION BELGIQUE 756 756<br />

37 GROUPE LHOIST (Dolomies, Dumont-Wautier) 753 753<br />

38 ISS 4 940 750<br />

39 LOGISTICS NIVELLES 747 747<br />

40 PRAYON 1 370 740<br />

41 BURGO ARDENNES 717 717<br />

42 TNT EXPRESS WORLDWIDE 716 716<br />

43 SOLVAY 2 212 712<br />

44 MAGOTTEAUX INTERNATIONAL 2 211 700<br />

45 ALSTOM BELGIUM 929 700<br />

46 MEDIABEL 699 699<br />

47 HOLCIM (Haccourt, Mortier, Porfibel) 681 681<br />

48 SOCIETE DE TRAVAUX GALERE 679 679<br />

49 SHANKS 1 027 659<br />

50 THOMAS ET PIRON 656 656<br />

51 GROUP 4 TOTAL SECURITY 3 656 650<br />

52 ARJO WIGGINS BELGIUM 638 638<br />

53 SITA WALLONIE 632 632<br />

54 DEXIA 8 281 624<br />

55 SAINT BRICE 612 612<br />

56 LUNCH GARDEN 969 609<br />

57 TER BEKE 1 100 600<br />

58 ALCATEL 4 465 594<br />

59 MACTAC EUROPE 584 584<br />

60 KRAFT FOODS 1 946 577<br />

61 SPA MONOPOLE 576 576<br />

62 RAFFINERIE TIRLEMONTOISE 718 570<br />

63 BRICO 1 417 570<br />

64 MASTERCARD (Mastercard Europe,<br />

European Payment System) 563 563<br />

65 EXXONMOBIL CHEMICALS FILMS EUROPE 556 556<br />

66 NVM 554 554<br />

67 BLOKKER 1 070 550<br />

68 DUROBOR 527 527<br />

Cette liste est issue du «Rapport sur la situation de l’entreprise en <strong>Wallon</strong>ie» publié le 1er juin 2005 par l’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>.


10 LES GRANDES ENTREPRISES 10<br />

69 MCBRIDE 1 085 509<br />

70 SODEXHO BELGIQUE 3 080 500<br />

71 INITIAL SECURITY 1 364 500<br />

72 EUROCLEAR BANK 1 589 500<br />

73 ETABLISSEMENTS JEAN WUST 492 492<br />

74 L'ECONOMIE POPULAIRE 488 488<br />

75 CARMEUSE 485 485<br />

76 CARRIERES DU HAINAUT 474 474<br />

77 C.C.B. 473 473<br />

78 CP BOURG 466 466<br />

79 ISERA & SCALDIS SUGAR 456 456<br />

80 CARTOMILLS 451 451<br />

81 NEXANS BENELUX 748 450<br />

82 CBR 809 450<br />

83 NMC 440 440<br />

84 SOCIETE NOUVELLE DE DISTRIBUTION 439 439<br />

85 MATERNE - CONFILUX 439 439<br />

86 FABRICOM 2 643 437<br />

87 L'OREAL Libramont 434 434<br />

88 ENTR. GENERALE DUCHENE LOUIS SA 425 425<br />

89 CORMAN 408 408<br />

90 SCA HYGIENE PRODUCTS 404 404<br />

91 T.PALM SPRL 401 401<br />

92 OWENS CORNING COMPOSITES 401 401<br />

93 VAN DEN BROEKE-LUTOSA 395 395<br />

94 SIGMA COATINGS SA 391 391<br />

95 TRAVHYDRO 379 379<br />

96 WALDICO 360 360<br />

97 DE POORTERE FRERES SA 360 360<br />

98 MTS BENELUX 357 357<br />

99 GROUPE MULTIPHARMA 956 355<br />

100 LILLY DEVELOPPEMENT 350 350<br />

101 BOULANGERIES DERKENNE - COULINE 350 350<br />

102 PAPETERIES CATALA 349 349<br />

103 DECATHLON BENELUX 349 349<br />

104 BERRY YARNS 341 341<br />

105 EVADIX (CASTERMAN IMPRIMERIE) 340 340<br />

106 SUD PRESSE 339 339<br />

107 KEMIRA GROWHOW 335 335<br />

108 SABCA 1 040 333<br />

109 FRANKI CONSTRUCT 330 330<br />

110 APEM 325 325<br />

111 MOLNLYCKE HEALTH CARE 323 323<br />

112 SOCOGETRA 307 307<br />

113 LABORATOIRES THISSEN 306 306<br />

114 ETS E RONVEAUX 303 303<br />

115 CLEANING MASTERS 1 207 302<br />

116 VAN CLEEMPUT 301 301<br />

117 SIEMENS 1 784 300<br />

118 MECAR 300 300<br />

119 GEFCO BENELUX 300 300<br />

120 THY-MARCINELLE (CTRE C00RD SID) 298 298<br />

121 BASF ANTWERPEN 3 614 298<br />

122 KNAUF INSULATION 297 297<br />

123 GROUPE GRALEX 323 297<br />

124 COLLIGNON ENG. 292 292<br />

125 GRUPPO CORDENONS 287 287<br />

126 ETS DEVRESSE F. SA 287 287<br />

127 A.C.V. MANUFACTURING 286 286<br />

128 TWIN DISC INTERNATIONAL 286 286<br />

129 CHEROKEE EUROPE 285 285<br />

130 WALIBI 280 280<br />

131 PREMIER REFRACTORIES (BELGIUM) 279 279<br />

132 COPELAND 274 274<br />

133 HYDRO ALUMINIUM RAEREN 271 271<br />

134 ALPHA REPARTITION 268 268<br />

135 CREO EMEA 265 265<br />

136 KUMPEN 262 262<br />

137 NETWORK RESEARCH BELGIUM 253 253<br />

138 SIOEN 480 250<br />

139 CEGELEC 1 038 250<br />

140 EDS BELGIUM 1 363<br />

141 DELOITTE & TOUCH 1 281<br />

142 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 2 100<br />

143 SECURITAS 3 085<br />

Total 284 017 123 607


Exclusif<br />

Médias et actualité économique<br />

Vos contacts incontournables<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Madeleine DEMBOUR et Vinciane PINTE<br />

Au fil <strong>des</strong> ans, l’économie a pris une place de plus en plus importante<br />

dans les médias. Les journalistes ont partout un véritable appétit<br />

rédactionnel en ce qui concerne l’actualité économique et investissent<br />

tant en espace qu’en moyens humains.<br />

De même, de leur côté, les entreprises communiquent beaucoup plus,<br />

conscientes qu’elles ont <strong>des</strong> clients, <strong>des</strong> analystes et <strong>des</strong> investisseurs<br />

à qui il faut fournir <strong>des</strong> informations. Certaines entreprises<br />

enregistrent <strong>des</strong> succès notables, voire mondiaux, et se rendent<br />

compte de l’intérêt d’investir dans une politique de communication<br />

régulière.<br />

Nous-mêmes, en tant que rédaction d’un mensuel entièrement<br />

consacré aux entreprises wallonnes, nous avions envie de discuter<br />

avec les journalistes de la manière dont ils couvrent l’économie<br />

wallonne. De janvier 2004 à mars 2005, <strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> a dans ce<br />

but ouvert ses colonnes mensuelles aux rédacteurs en chef <strong>des</strong> médias<br />

francophones, écrits et audiovisuels.<br />

Notre numéro hors série d’été est l’occasion de republier, sous forme de<br />

«compile», l’ensemble <strong>des</strong> coordonnées et informations relatives à ce que<br />

l’on nomme le 4e pouvoir, afin que les entreprises puissent disposer d’un<br />

annuaire actualisé et efficace pour communiquer au mieux avec les<br />

médias.<br />

Les médias sont les relais <strong>des</strong> entreprises wallonnes et ont à ce titre<br />

un rôle dans l’accompagnement économique wallon. Que les<br />

entreprises continuent à communiquer, les médias sont demandeurs !<br />

Retrouvez les interviews complètes sur<br />

www.uwe.be/quatriemepouvoir.html<br />

Sommaire :<br />

Agence de presse >> 12<br />

Les quotidiens >> 13<br />

Divers >> 15<br />

Les hebdomadaires >> 17<br />

La Presse issue <strong>des</strong> organisations >> 18<br />

Les mensuels >> 19<br />

Télévision/Radio >> 20


12 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE<br />

Agence de presse<br />

Belga<br />

Jean-Pierre Breulet, 52 ans, est sorti de l’ULB<br />

en 1976 avec une licence en journalisme et<br />

communications sociales. Après 4 ans au Soir<br />

comme collaborateur, il travaille ensuite<br />

pendant 5 ans au sein du Groupe Roularta, avant<br />

de rejoindre l’Agence Belga, en 1985. En juillet<br />

1999 il y est nommé rédacteur en chef et<br />

participe au redéploiement de l’Agence vers de<br />

nouveaux medias et publics. Papa de 2 enfants,<br />

Jean-Pierre Breulet habite en Brabant wallon.<br />

Belga couvre 24 heures sur 24,<br />

7 jours sur 7, 365 jours par an, toute<br />

l'actualité nationale et internationale.<br />

Les informations sont distribuées sous<br />

forme de dépêches (texte) et de<br />

photos.<br />

La production de Belga touche tous<br />

les domaines de l'actualité. Les clients<br />

Belga sont les médias traditionnels<br />

(presse écrite et audiovisuelle) mais<br />

également le gouvernement, les entreprises<br />

ainsi que les sites Internet et<br />

les nouvelles applications on-line.<br />

Les dépêches Belga ne sont pas uniquement<br />

<strong>des</strong>tinées au marché belge,<br />

elles sont transmises de part le<br />

monde grâce aux accords conclus<br />

avec les plus gran<strong>des</strong> agences de<br />

presse internationales.<br />

Le label de qualité <strong>des</strong> dépêches<br />

repose sur deux piliers : la fiabilité et<br />

la rapidité. De plus, en tant qu'agence<br />

de presse nationale, Belga se doit<br />

d'adopter une position indépendante<br />

vis-à-vis de tout pouvoir ou groupe de<br />

pression.<br />

La qualité et le dynamisme de son personnel,<br />

à tout niveau, garantissent le<br />

maintien de ces normes de qualité. ||<br />

Emploi salarié : 130 personnes dont<br />

100 journalistes et photographes.<br />

Diffusion : 750 dépêches par jour<br />

(FR/NL).<br />

Propriétaire : tous les principaux<br />

groupes medias belges (à l’exception<br />

de la RTBF)<br />

Clients : le CA de 15 millions d’euros<br />

se répartit comme suit, 66% clients<br />

media (quotidiens + radio/tv ; 33 %<br />

pour les seuls quotidiens), 5% nouveaux<br />

médias (Internet, etc.), 9%<br />

entreprises, 12% pouvoirs publics,<br />

6% photos, et divers.<br />

Faits notables : Après une importante<br />

restructuration en 1999-2000 (remplacement<br />

de 30 personnes), Belga a<br />

rebondi avec succès, notamment en<br />

investissant fortement dans les nouvelles<br />

technologies. Elle offre une production<br />

radio depuis septembre 2004<br />

(pour l’instant uniquement en néerlandais,<br />

dans l’attente du plan de fréquences<br />

francophone) et a pour objectif,<br />

en 2005, de fournir davantage de<br />

rédactionnel sur les Régions.<br />

Personnes de contact :<br />

• Jean-Pierre Breulet,<br />

rédacteur en chef 02/743.23.87<br />

jean.pierre.breulet@belga.be<br />

• Nicolas Baras, basé à Namur<br />

0478/24.64.33 nba@belga.be<br />

• Nathalie Evrard, basée à Liège<br />

0475/75.42.07 nev@belga.be<br />

Bon à savoir : Belga Press Agenda<br />

(www.pressagenda.be) vous permet<br />

de consulter les événements ou<br />

conférences de presse (service<br />

payant) ou d’introduire vos propres<br />

événements (service gratuit) ou les<br />

deux.<br />

D’autres produits sont intéressants<br />

pour les entreprises :<br />

BelgaBusinessLine (infos économiques<br />

et financières en temps réel),<br />

BelgaDirect (envoi de vos communiqués<br />

de presse aux rédactions),<br />

BelgaSelect (dépêches filtrées en<br />

fonction de vos mots-clés), etc.<br />

A consulter : www.belga.be


13<br />

Quotidiens<br />

La Dernière Heure/Les Sports<br />

Emploi salarié : 55 personnes dont<br />

50 journalistes.<br />

Diffusion payante : 88.838 exemplaires<br />

(chiffres CIM 2004).<br />

Tirage : 110.000 exemplaires.<br />

Propriétaire : Compagnie Nouvelle de<br />

Communication, détenue à 88,3% par<br />

IPM et à 11,7% par <strong>des</strong> investisseurs<br />

privés.<br />

Faits notables :<br />

Premier journal francophone belge à<br />

être passé au format tabloïd (1997), la<br />

«DH» lance une édition du dimanche<br />

en juin 2000. Prochainement, la rédaction<br />

vivra un déménagement, quittant<br />

le Boulevard Jacqmain pour le<br />

Cinquantenaire.<br />

Personne de contact :<br />

Rédacteur en chef : Michel Marteau<br />

02/211.28.54<br />

Bureaux régionaux :<br />

• Bruxelles : Karim Fadoul<br />

02/211.28.49<br />

• Charleroi : Jean-Philippe Preumont<br />

071/30.85.64<br />

• Liège : Jean-Michel Crespin<br />

04/222.18.30<br />

• Mons : Henri Buxant 065/84.28.47<br />

• Namur : Michel Bertrand<br />

081/24.11.69<br />

• Tournai : Christophe Lison<br />

069/22.10.93<br />

Michel Marteau, 47 ans, a une véritable<br />

vocation de journaliste. Après deux années de<br />

cours du soir à l’Institut de Journalisme, il<br />

entame son parcours au Soir Illustré, où il<br />

restera 11 ans, avant de rejoindre La Dernière<br />

Heure/Les Sports comme responsable <strong>des</strong><br />

informations générales en 1989. Nommé Rédacteur<br />

en chef adjoint en 1993, il participe au lancement<br />

du format «tabloïd» en 1997. Fin novembre 2001, il<br />

prend les rennes de la rédaction comme Directeur-<br />

Rédacteur en chef.<br />

• Wavre : Jean-Philippe de Voegelaere<br />

010/22.42.02<br />

• Suivi de l’actualité régionale wallonne<br />

: Vincent Liévin 0477/41.75.23<br />

Adresse e-mail :<br />

prenom.nom@saipm.com<br />

A consulter : www.dhnet.be<br />

Quotidiens<br />

L’Echo<br />

Journalistes salariés : 44 (13<br />

femmes et 31 hommes)<br />

Diffusion payante : 17.976 exemplaires<br />

(chiffres CIM 2004)<br />

Tirage : 26.005 exemplaires<br />

Répartition géographique : Bruxelles<br />

80%, <strong>Wallon</strong>ie 20%<br />

Propriétaire : Groupe Rossel 49,27%,<br />

Persgroep 49,27%, FEB 0,73%, UWE<br />

0,73% -> Nouvel actionnariat depuis<br />

août 2003, nouvelle maquette depuis<br />

octobre 2003.<br />

Personnes de contact :<br />

• Yves Cavalier, Rédacteur en chef<br />

02/526 55 11 (secrétaire Josiane<br />

Cornelissen) y.cavalier@lecho.be<br />

• Coordination wallonne : Didier<br />

Grogna, Rédacteur en chef adjoint<br />

02/526.55.48 d.grogna@lecho.be<br />

• Publication de votre point de vue<br />

dans L'Echo (textes de 5 à 6.000<br />

signes maximum) : Didier Grogna, responsable<br />

de la page «Opinions &<br />

Débats» 02/526.55.48<br />

debats@lecho.be<br />

• Journalistes couvrant l'actualité <strong>des</strong><br />

entreprises wallonnes :<br />

- Patrica del Marmol :<br />

p.delmarmol@lecho.be<br />

- Hugo Leblud : hugo.leblud@tiscali.be<br />

Marié, 3 enfants, Yves Cavalier (51 ans) habite<br />

à Hélécine. Criminologue (ULB) de formation, il<br />

s'oriente très vite vers le journalisme, dans un<br />

premier temps comme free-lance pour La Libre<br />

Belgique, La Tribune, la RTBF (où il tiendra une<br />

chronique boursière pendant 16 ans). Engagé à<br />

La Libre en 1989, il contribue à la mise sur pied<br />

du service économique puis est nommé<br />

rédacteur en chef adjoint en 1999. Après avoir<br />

géré le passage au format tabloïd de ce<br />

quotidien en 2002, il prend la tête de la<br />

rédaction de L'Echo en septembre 2002.<br />

Sa première grande tâche a été d'implémenter<br />

une nouvelle maquette axée sur 3 mots-clés :<br />

économie, entreprise, finance.<br />

A consulter : le site www.lecho.be permet<br />

aux abonnés de s'inscrire à 3 newsletters<br />

et de consulter le journal en "pdf"<br />

la veille de sa parution, dès 23h00.


14 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE<br />

Quotidiens<br />

La Libre Belgique<br />

Emploi : 123 dont 54 journalistes<br />

(source : www.jfb.be)<br />

Diffusion payante : 47.764 exemplaires<br />

(CIM 2003)<br />

Tirage : 60.943 exemplaires<br />

(CIM 2003)<br />

Lectorat : 197.000 lecteurs<br />

(CIM 2004)<br />

Propriétaire : SA d’Information et de<br />

Production Multimedia<br />

Personnes de contact :<br />

• Rédacteur en chef : Michel Konen<br />

02/211.27.77 (général)<br />

• Chef du Service économique :<br />

Vincent Slits llb.economie@lalibre.be<br />

• Chef de «La Libre Entreprise» :<br />

Pierre Loppe 02/211.28.06<br />

pierre.loppe@lalibre.be<br />

• Responsable du bureau de Namur :<br />

Paul Piret 081/22.46.07<br />

paul.piret@lalibre.be<br />

C’est à l’âge de 10 ans que remonte la vocation<br />

journalistique de Michel Konen (56 ans et 2<br />

enfants). Ce Malmédien aujourd’hui domicilié à<br />

Berloz fait partie de la première «fournée» <strong>des</strong><br />

licenciés en communication sortis de l’Université<br />

de Liège. Il commence à vivre de sa plume en 1975,<br />

à la Gazette de Liège d’abord, à la Libre Belgique<br />

ensuite. Entré à la RTBF en 1980, il devient un<br />

spécialiste de l’info, assumera la responsabilité du<br />

Journal Parlé (1987 à 1992) puis celle du Journal<br />

télévisé en 1993. Changement de cap en octobre<br />

2003, date de son retour à la Libre Belgique,<br />

comme rédacteur en chef.<br />

• Responsable de «La Gazette de<br />

Liège» : Paul Vaute 04/223.19.33<br />

paul.vaute@lalibre.be<br />

A consulter : www.lalibre.be<br />

Quotidiens<br />

Le Soir<br />

Journalistes salariés : 129<br />

(31 femmes et 98 hommes)<br />

Diffusion payante : 104.000 exemplaires<br />

(CIM 2003)<br />

Tirage : 135.000 exemplaires<br />

Propriétaire : Socpresse (éditeur du<br />

Figaro) 40%, famille Urbain 60%<br />

Mariée, un enfant, Béatrice Delvaux (44 ans) a<br />

fait ses étu<strong>des</strong> à Namur (licence et maîtrise en<br />

sciences économiques et sociales). Après un<br />

stage d’un an à Washington (FMI), elle entre au<br />

service politique du journal Le Soir en 1984.<br />

Chef du service économique en1989, elle signe<br />

avec Stefaan Michielsen, du Standaard, un livre<br />

remarqué - Le bal <strong>des</strong> empires - consacré aux<br />

soubresauts du capitalisme belge. En décembre<br />

2001, elle prend les rennes de la rédaction du<br />

Soir.<br />

Fait notable : après la diminuation de<br />

format en 2002, Le Soir devrait à<br />

moyen terme passer au format<br />

«berlinois», plus petit.<br />

Personnes de contact :<br />

Chef du Service Economie : Jurek<br />

Kuczkiewicz 02/225.54.32<br />

jurek@lesoir.be<br />

Chef du Service Régions : Eric Deffet<br />

02/225.57.42 eric.deffet@lesoir.be<br />

Politique wallonne : Hugues Danze<br />

02/225.52.27 hugues.danze@lesoir.be<br />

Economie wallonne : Benoît July<br />

071/20.00.27 benoit.july@euronet.be<br />

Bureaux régionaux :<br />

Liège : Eric Renette 04/232.30.80<br />

eric.renette@lesoir.be<br />

Hainaut : Pascal Lorent 071/20.00 20<br />

pascal.lorent@lesoir.be<br />

Namur-Luxembourg : Eric Burgraff<br />

061 53 49 87 eric.burgraff@lesoir.be<br />

Brabant <strong>Wallon</strong> : Philippe Pierre<br />

010/24.29.42 philippe.pierre@lesoir.be<br />

Bruxelles : Véronique Lamquin<br />

02/225.57.86<br />

veronique.lamquin@lesoir.be<br />

A consulter : www.lesoir.be +<br />

www.regions.be qui reprend l’ensemble<br />

<strong>des</strong> articles parus dans les<br />

éditions régionales.<br />

Remarque : les données du Soir<br />

datent de janvier 2004. Leur mise à<br />

jour ne nous a pas été transmise.


15<br />

Quotidiens<br />

Le Groupe Sud Presse<br />

Emploi salarié : 276<br />

Journalistes : 131<br />

(49 femmes et 82 hommes)<br />

Correspondants locaux : 450<br />

Diffusion payante : 130.497<br />

exemplaires (6 titres/12 éditions)<br />

Propriétaire : Groupe Rossel à 100%<br />

Faits notables :<br />

• Restructuration en 2003.<br />

• Reprise de Nord-Eclair.<br />

• Lancement <strong>des</strong> éditions du<br />

dimanche.<br />

• Sortie de magazines et produits<br />

dérivés du journal : Standard<br />

Magazine, Dictionnaire de l'affaire<br />

Dutroux, Anderlecht Magazine.<br />

Personnes de contact :<br />

• Rédaction générale :<br />

Michel Royer 081/208.365<br />

michel.royer@sudpresse.be<br />

• La Meuse :<br />

- Liège : Louis Maraite 04/220.08.40<br />

louis.maraite@sudpresse.be et<br />

Redliege.Lameuse@sudpresse.be<br />

- Huy-Waremme : Muriel Sparmont<br />

085/71.03.44<br />

Redhuy.Lameuse@sudpresse.be<br />

Divers<br />

- Verviers : Luc Gochel 087/31.71.30<br />

Redverviers.Lameuse@sudpresse.be<br />

- Luxembourg : Frédéric Bach<br />

063/41.00.70<br />

redluxembourg.Lameuse@sudpresse.be<br />

- Marche 084/31.10.54<br />

Redluxembourg.Lameuse@sudpresse.be<br />

• Le Quotidien (Namur) Marc Durant<br />

081/208.379<br />

red.Lequotidien@sudpresse.be<br />

• La Nouvelle Gazette<br />

- Charleroi : Démétrio Scagliola<br />

071/276.479 et Martine Parez<br />

071/276.430 Redcharleroi.nouvellegazette@sudpresse.be<br />

- Sambre et Meuse : idem Charleroi,<br />

Redsambremeuse.Nouvellegazette@<br />

sudpresse.be<br />

Après une double formation suivie à l’ULB, l'une en<br />

journalisme et l'autre en gestion d'entreprise, le<br />

Bruxellois d’origine hennuyère Didier Hamann (41<br />

ans, 2 enfants) débute sa carrière en 1986 comme<br />

journaliste puis responsable d'édition au<br />

"Journal/Indépendance Le Peuple", un titre<br />

aujourd'hui disparu. Il collabore également au<br />

journal Le Soir. Amateur de lettres comme de<br />

chiffres, il a quitté l'information locale en 1990 pour<br />

se tailler une place dans le journalisme<br />

économique, notamment au magazine L'Instant. En<br />

1993 il est nommé Chef d'Information à La Dernière<br />

Heure, avant de rejoindre le Groupe Sud Presse en<br />

1998, dont il devient le Rédacteur en chef en<br />

octobre 2001.<br />

- Centre : Christian Meute<br />

064/23.76.00<br />

Redcentre.Nouvellegazette@<br />

sudpresse.be<br />

• La Province : David Flament<br />

065/39.49.70<br />

Red.Laprovince@sudpresse.be<br />

• La Capitale : Didier Swysen<br />

02/225.56.00<br />

Red.Lacapitale@sudpresse.be<br />

• Nord-Eclair<br />

- Tournai : Daniel Foucart<br />

069/22.81.71<br />

redtournai.nordeclair@sudpresse.be<br />

- Mouscron : Jean-Michel Soupart<br />

056/85.24.70 redmouscron.nordeclair@sudpresse.be<br />

• www.mm.be : nous ne pouvions pas<br />

citer tous les médias : Media marketing<br />

les recense tous, de même que<br />

les supports publicitaires disponibles<br />

en Belgique, les agences de communication,<br />

les «potins» du monde de la<br />

pub.<br />

• www.walloniepresse.be : système<br />

de communiqués de presse par<br />

Internet pour la wallonie-Bruxelles.<br />

Plus de 500 journalistes inscrits et<br />

plus de 280 médias. février 2003.<br />

• www.evene.fr/citations : une mine<br />

pour la préparation de vos discours :<br />

80.000 citations et proverbes !<br />

Recherche par auteur et par sujet.<br />

• www.belpress.com : une banque<br />

d’images (plus de 12.000 photos) en<br />

provenance de <strong>Wallon</strong>ie, pour illustrer<br />

vos plaquettes, rapports annuels, etc.<br />

à un budget abordable.<br />

• www.cartoonbase.com : besoin de <strong>des</strong>sins<br />

pour illustrer vos présentations, vos<br />

articles ? <strong>des</strong> milliers de <strong>des</strong>sins (payants<br />

mais abordables) issus de plus de 60<br />

<strong>des</strong>sinateurs accessibles via ce site.<br />

• www.pressbanking.com : revue de<br />

presse électronique personnalisée<br />

(toute la presse quotidienne francophone).<br />

Accès payant !<br />

• www.alter.be : l'Agence Alter suit<br />

tous les développement de l'actualité<br />

économique et sociale et diffuse ces<br />

informations grâce à Alter Echos,<br />

Alter Educ ou Alter Business News


16 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE<br />

Quotidiens<br />

Vers l’Avenir<br />

Journalistes salariés : 114<br />

(21 femmes et 93 hommes)<br />

Correspondants locaux : 400<br />

Diffusion payante : 99.843 exemplaires<br />

(chiffres CIM 2004). Hausse de<br />

0,95 % de la diffusion payante en<br />

2004.<br />

Tirage : 120.000 exemplaires.<br />

Propriétaire :<br />

Société Belge d’Edition 74,9 % (le<br />

groupe de presse VUM et sa filiale<br />

Sydès) et Evêché de Namur 25,1 %<br />

Faits notables :<br />

• Création d’une nouvelle édition dans<br />

le Hainaut occidental en janvier 2004,<br />

«Le Courrier» (région de Mouscron,<br />

Comines, Estaimpuis) et à Liège,<br />

«Le Jour Liège» en janvier 2005<br />

(et son supplément).<br />

• Création d’un supplément de téléloisirs<br />

«Télékila» en octobre 2004 et<br />

du «city magazine» «Keskispass»<br />

avec le groupe Passe-Partout.<br />

• Leader dans deux provinces wallonnes<br />

: Namur (50 % de parts de<br />

marché) et Luxembourg (63 % de<br />

parts de marché).<br />

• Editeur du Journal <strong>des</strong> Enfants et de<br />

Coup d’œil, journaux qui expliquent<br />

l’actualité aux enfants et aux adolescents.<br />

Personnes de contact :<br />

• Rédaction nationale : Philippe Martin<br />

081/24.89.10 phmar@verslavenir.be<br />

• Vers l’Avenir Brabant wallon :<br />

Dominique Vellande 010/84.98.00<br />

dvel@verslavenir.be<br />

• Vers l’Avenir Namur/Basse-Sambre/<br />

Entre-Sambre-et-Meuse :<br />

Jean-François Pacco 081/24.88.11<br />

jfpac@verslavenir.be<br />

D’origine hennuyère (Comines), marié, 2 enfants,<br />

Pascal Belpaire (44 ans) habite actuellement<br />

dans le Luxembourg belge (Rendeux).<br />

Fraîchement sorti de l’IHECS, il entame sa<br />

carrière journalistique à Nord Eclair en 1981,<br />

devient notamment responsable de l’édition de<br />

Roubaix en 1991, puis responsable <strong>des</strong> éditions<br />

belges en 1994. Il rejoint le groupe Vers l’Avenir<br />

en septembre 1996 comme secrétaire de<br />

rédaction à l’Avenir du Luxembourg. En 1998 lui<br />

échoit la responsabilité du projet de refonte du<br />

journal. Il est rédacteur en chef depuis<br />

décembre 1999.<br />

• Le Jour Huy-Waremme :<br />

Catherine Duchâteau 085/21.49.11<br />

cduc@verslavenir.be<br />

• Le Courrier/Le Courrier de l’Escaut :<br />

Jean-Pierre De Rouck 069/88.96.20<br />

jpdro@verslavenir.be<br />

• Le Jour Liège : Claude Gillet<br />

04/220.16.20 cgil@verslavenir.be<br />

• Le Jour Verviers :<br />

Franck Destrebecq 087/32.20.90<br />

f<strong>des</strong>@verslavenir.be<br />

• L’Avenir du Luxembourg :<br />

Bernard Mottet 063/23.10.20<br />

bmot@verslavenir.be<br />

• Charleroi : Benoît Wattier<br />

071/20.00.60 bwat@verslavenir.be


17<br />

Quotidien gratuit<br />

Metro<br />

Emploi salarié : 40 personnes dont<br />

20 journalistes<br />

Tirage : 275.000 exemplaires (60% en<br />

français, 40% en néerlandais)<br />

Lectorat : 487.000 lecteurs<br />

Diffusion gratuite : réseaux SNCB,<br />

STIB, De Lijn, Tec, campus universitaires<br />

et hautes écoles supérieures,<br />

distributeurs dans une centaines de<br />

sociétés (Dexia, Electrabel, KBC, etc.)<br />

et dans les points de vente Panos.<br />

Propriétaire : 49% Groupe Rossel et<br />

51% Concentra Media Group (éditeur<br />

de Gazet Van Antwerpen, Belang van<br />

Limburg).<br />

Personnes de contact :<br />

• Rédacteur en chef : Dirk Selleslagh<br />

02/227.93.50<br />

dselleslagh@freemetro.be<br />

• General Manager et Editeur responsable<br />

: Monique Raaffels 02/227.93.40<br />

mraaffels@freemetro.be<br />

• Marketing & Distribution Director :<br />

Mieke Willems 02/227.93.86<br />

mwillems@freemetro.be<br />

En 1983, son diplôme de langues germaniques<br />

en poche (KUL), Dirk Selleslagh se dirige<br />

naturellement vers l’enseignement. Trois ans<br />

plus tard, il opte pour une carrière dans le<br />

secteur privé et rentre à la BBL, où il a<br />

l’occasion de parfaire sa connaissance pratique<br />

du français. En 1990 débute sa carrière de<br />

journaliste, au Financieel Economische Tijd, qui<br />

le détachera fin 1998 pour participer au<br />

lancement de la chaîne de télévision Kanaal Z.<br />

Après une petite parenthèse dans le domaine de<br />

la communication politique (CD&V), Dirk<br />

Selleslagh revient au journalisme en janvier<br />

2005, comme rédacteur en chef du quotidien<br />

gratuit Metro. Marié, 2 enfants, Dirk Selleslagh<br />

est domicilié en Brabant flamand.<br />

• Newsmanager francophone : Arnaud<br />

Dujardin adujardin@freemetro.be<br />

Hebdomadaires<br />

Trends Tendances<br />

Journalistes salariés : 8 (2 femmes<br />

et 6 hommes) et une vingtaine de collaborateurs<br />

extérieurs<br />

Correspondants : 2 (Paris et Londres)<br />

(édition francophone seulement)<br />

Diffusion payante : 38 850 exemplaires<br />

Tirage : 52 328 (CIM 2004)<br />

NB: ces chiffres concernent les 2 éditions,<br />

en FR et NL; ils ne sont pas scindés.<br />

Propriétaire : Roularta Media Group s.a.<br />

Fait notable :<br />

Magazine économique et financier lancé<br />

en mars 1976, dont le 2e cahier «Cash»<br />

est spécifiquement dédié aux placements.<br />

Personnes de contact :<br />

• Secrétariat : Marva De Vries, marva.<br />

de.vries@tendances.be 02/702.48.84<br />

• Directeur : Tony Coenjaerts<br />

tony.coenjaerts@tendances.be<br />

• Directeur adjoint : Guy Legrand<br />

guy.legrand@tendances.be<br />

• Rédacteur en chef : Amid Faljaoui<br />

afaljaoui@hotmail.com<br />

• Rédacteur en chef adjoint : Michèle<br />

Audrit michele.audrit@tendances.be<br />

E-Mail : redaction@tendances.be<br />

Tel : 02/702.47.71<br />

Journalistes couvrant l’actualité <strong>des</strong><br />

entreprises wallonnes :<br />

• Jean-Yves Huwart<br />

jean.yves.huwart@tendances.be<br />

(politique économique)<br />

• Sébastien Buron (finance)<br />

sebastien.buron@tendances.be<br />

• Robert van Apeldoorn (technologie)<br />

robert.van.apeldoorn@tendances.be<br />

Amid Faljaoui est rédacteur en chef depuis le 1er<br />

mars 2001, après une longue carrière de<br />

collaborateur spécialisé. Agé de 42 ans, il est<br />

licencié en sciences commerciales et financières.<br />

• Nathalie van Ypersele<br />

nathalie.van.ypersele@tendances.be<br />

• Ariane Petit<br />

ariane.petit@tendances.be<br />

• Pierre-Yves Warnotte (pharmacie)<br />

pierre.yves.warnotte@tendances.be<br />

• Jean-François Sacré<br />

jean.francois.sacre@tendances.be<br />

(marketing, médias)<br />

• Serge Vanmaercke (coordination Style)<br />

serge.vanmaercke@ tendances.be<br />

• J-M Damry jmdamry@skynet.be<br />

• André Gilain (Confidentiels)<br />

andre@gilain.be<br />

Les journalistes de Tendances sont<br />

polyvalents dans le domaine économique<br />

! Les spécialités indiquées<br />

ci-<strong>des</strong>sus ne sont ni exhaustives ni<br />

péremptoires...<br />

A consulter : www.tendances.be


18 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE<br />

Hebdomadaires<br />

Le Vif/L’Express<br />

Diffusion payante : 81.213 exemplaires<br />

(dont 67.420 en abonnements<br />

et 13.793 en vente au numéro)<br />

Tirage : 94.103 exemplaires<br />

Groupe de presse : joint venture<br />

50/50 Roularta Media Group – Groupe<br />

Express Expansion France<br />

Stéphane Renard (49 ans) est licencié en<br />

Sciences politiques - Relations internationales<br />

de l'ULB. Diplômé de l'Institut pour Journalistes<br />

de Belgique, il est journaliste au Vif/L'Express<br />

depuis 1987. Il en est le rédacteur en chef<br />

depuis 1996. Ses spécialités sont l’économie et<br />

la finance. Il est par ailleurs Maître de<br />

conférences à l'ULB.<br />

Adresse Internet : levif@roularta.be<br />

Contenu rédactionnel :<br />

Le package hebdomadaire comprend<br />

:<br />

Le Vif/L’Express : actualité belge et<br />

internationale, politique sociale, économique,<br />

culturelle, sportive.<br />

Weekend Le Vif/L’Express (comparable<br />

au Mag de L’Express) : magazine<br />

de loisirs, de mode, de gastronomie,<br />

d’art de vivre, avec agenda culturel.<br />

Télévif : supplément hebdomadaire de<br />

programmes TV<br />

Références : supplément hebdomadaire<br />

d’offres d’emploi<br />

Direction : Patrick de Borchgrave<br />

(patrick.de.borchgrave@levif.be)<br />

Rédaction :<br />

Tél : 02/702.47.01<br />

Directeur de la rédaction : Jacques<br />

Gevers jacques.gevers@levif.be<br />

Rédacteur en chef : Stéphane Renard<br />

stephane.renard@levif.be<br />

Rédacteur en chef adjoint :<br />

Jean-François Dumont<br />

jean.francois.dumont@levif.be<br />

Secrétaires de rédaction : Pierre<br />

Schöffers et Soraya Ghali<br />

Journalistes :<br />

Valérie Colin (sciences/découvertes et<br />

société) - François Brabant (étranger) -<br />

Thierry Denoël (justice-reportages) -<br />

Philippe Engels (politique) - Vincent<br />

Genot (multimedia) - Pascale Gruber<br />

(médical et société) - Dorothée Klein<br />

(jeunes - enseignement) - Philippe<br />

Lamotte (environnement) - Elisabeth<br />

Mertens (culture) - Isabelle Philippon<br />

(politique) - Olivier Rogeau (étrangerdéfense)<br />

- Marie-Cécile Royen (médiassociété)<br />

- Laurence van Ruymbeke<br />

(économie).<br />

A consulter : www.levif.be<br />

La Presse issue <strong>des</strong> organisations patronales<br />

• <strong>Dynamisme</strong> wallon (UWE) –<br />

voir page 19<br />

• Transpo (Febetra) -<br />

transpo@febetra.be<br />

• Gagnez & Réussir (CCI Liège et<br />

Verviers) - cj@ccilv.be<br />

• <strong>Union</strong> & Actions (UCM) –<br />

www.ucm.be<br />

• Forward (FEB) – forward@vbo-feb.be<br />

• Construction (Confédération de la<br />

Construction) nicolas.oldenhove@<br />

confederationconstruction.be<br />

• Industrie, technique et management<br />

(Agoria) -<br />

peter.ooms@industrie.be<br />

• Commerce & Industrie (CCI du<br />

Brabant wallon, Centre Hainaut,<br />

Hainaut occidental, Namur)<br />

arasse@ccinamur.be<br />

• Entreprendre Aujourd’hui (CCI<br />

Luxembourg Belge) -<br />

christophe.hay@ccilb.be<br />

• Entreprendre (CCI de Bruxelles) -<br />

rodemarcke@ccib.irisnet.be<br />

• Textile Magazine (Febeltex) -<br />

tm@dormao.com<br />

• L’Entreprise et l’Homme – revue de<br />

l’Association Chrétienne <strong>des</strong> Dirigeants<br />

et Cadres – a.d.i.c@skynet.be<br />

– www.adic.info<br />

• Indépendants et <strong>Entreprises</strong> –<br />

mensuel <strong>des</strong> indépendants, chefs<br />

d’entreprises et professions libérales<br />

– info@sdi.be


19<br />

Les publications de l’UWE<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong><br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> est le mensuel de<br />

l’<strong>Union</strong> <strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>.<br />

Edité par la Maison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><br />

<strong>Wallon</strong>nes asbl, il est diffusé à 7.500<br />

exemplaires (tirage authentifié par le<br />

Centre d'Information sur les Medias<br />

2004).<br />

Coordonnées de la rédaction :<br />

Madeleine Dembour 010/47.19.40,<br />

madeleine.dembour@uwe.be<br />

Vinciane Pinte 010/47.19.40,<br />

vinciane.pinte@uwe.be<br />

Thierry Decloux 010/47.19.40,<br />

thierry.decloux@uwe.be,<br />

dynamisme.wallon@uwe.be<br />

• Régie publicitaire : Alliance Media<br />

010/40.13.12, info@alliancemedia.be<br />

• Editeur responsable : Jean de Lame<br />

Fait notable :<br />

A l'occasion de ses 15 ans en janvier<br />

2004, l'organe de presse mensuel de<br />

l'UWE a totalement renouvelé sa présentation,<br />

tout en gardant sa ligne éditoriale<br />

qui est de véhiculer auprès<br />

d'un large public une image positive<br />

du monde de l'entreprise wallonne.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> possède son<br />

propre site Internet : retrouvez sur<br />

www.dynamismewallon.be les anciens<br />

numéros, les thèmes à venir, les tarifs<br />

publicitaires... mais aussi une rubrique<br />

«succès wallons» qui présente l’actualité<br />

positive <strong>des</strong> entreprises établies en<br />

<strong>Wallon</strong>ie (un formulaire en ligne permet<br />

aux entreprises de soumettre<br />

leurs propres informations) ;<br />

Après une formation d’économiste (ULg) et une<br />

année d’étude en Chine dans le cadre d’un<br />

jumelage entre la <strong>Wallon</strong>ie et la Province du<br />

Henan, Madeleine Dembour (39 ans) débute<br />

comme journaliste indépendante au sein de<br />

plusieurs quotidiens et périodiques.<br />

Cette orientation vers le journalisme<br />

économique lui ouvre les portes de l’UWE en<br />

1993, où elle est engagée comme Responsable<br />

de la Communication. Maman de 3 enfants,<br />

Madeleine Dembour habite à Liège.<br />

Autres publications de l’UWE :<br />

• Guide web de l’entrepreneur wallon<br />

(édition annuelle), en collaboration<br />

avec l’Agence wallonne <strong>des</strong><br />

Télécommunications : plus de 500<br />

liens commentés pour entreprendre<br />

en <strong>Wallon</strong>ie.<br />

• Les étu<strong>des</strong>, enquêtes, «position<br />

papers» et gui<strong>des</strong> pratiques de l'UWE<br />

(disponibles sur www.uwe.be)<br />

Mensuels<br />

• PME/KMO : www.pmekmo.be -<br />

jl.pennequin@kmopme.be<br />

• L’Usine -<br />

catherine.piret@benefalux.be<br />

• Liège Express -<br />

liege.express@saipm.com<br />

• RH Tribune, le Magazine <strong>des</strong><br />

Ressources humaines –<br />

jo.mattele@mrh.be<br />

• <strong>Wallon</strong>ie, Revue du Conseil<br />

Economique et Social de la Région<br />

<strong>Wallon</strong>ne – info@cesrw.be<br />

• Le Marché - marche@orena.be<br />

• Athena, édition mensuelle de la<br />

Direction générale <strong>des</strong> Technologies,<br />

de la recherche et de l’énergie –<br />

michel.charlier@mrw.wallonie.be<br />

• Magazine en ligne d’information<br />

du Ministère de la Région wallonne :<br />

www.dialogue.wallonie.be


20 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE<br />

Télévision/Radio<br />

BFM<br />

Journalistes : 35 (indépendants et<br />

salariés, 60% femmes, 40% hommes)<br />

Audience : plus de 100.000 auditeurs<br />

(écoute web comprise)<br />

Propriétaire : capitaux 100% belges<br />

via le Groupe Contact, le Groupe<br />

Newton21 Europe et Alain Mahaux<br />

(Président)<br />

Faits notables :<br />

Appui logistique et administratif du<br />

Groupe Contact<br />

Suite à un recours introduit par BFM,<br />

le Conseil d'Etat a suspendu le 19 mai<br />

2004 les arrêtés fixant le plan de fréquence<br />

en Communauté française. En<br />

novembre 2005, BFM fête ses 10 ans<br />

lors d’une grande rencontre entre<br />

chefs d’entreprises et politiques.<br />

Télévision/Radio<br />

Canal Z – Kanaal Z<br />

Personnes de contact :<br />

• Rédaction :<br />

Nicolas Roisin 02/244.27.74<br />

nicolas.roisin@radiocontact.be<br />

• Management : Christian Miroir<br />

02/244.27.13 christian.miroir@bfm.be<br />

A écouter :<br />

• Trois plages rédactionnelles belges :<br />

de 7h00 à 9h40, de 12h00 à 13h00 et<br />

de 16h45 à 19h30, du lundi au vendredi.<br />

• Des émissions quotidiennes exclusives<br />

: les invités du jour, Média, les<br />

points boursiers (en direct), le "12-13<br />

Europe", Escales (voyages), BFM Télé,<br />

BFM Sports, le Journal (à la demi), les<br />

Titres de l'Actualité (à 15' et à 45'), la<br />

Chronique <strong>des</strong> Régions ...<br />

Nicolas Roisin possède un parcours étonnant pour<br />

son jeune âge (29 ans). Après une licence et une<br />

agrégation en philologie romane, il obtient un DEC en<br />

«Information et Communication» à l’UCL. Il poursuit<br />

par un «Master in European Communication» à Turku<br />

en Finlande avec une orientation nettement plus<br />

économique. Après un séjour en Espagne comme<br />

Communication manager pour l’Université Autonome<br />

de Madrid, il intègre en tant que journaliste hennuyer<br />

le Groupe Contact dont il gravira vite les échelons. Il<br />

est aujourd’hui à la tête du pool journalistique de<br />

Radio Contact et de BFM (35 personnes) en tant que<br />

Directeur de l’Information, tout en gardant un œil sur<br />

la communication.<br />

• Des magazines hebdomadaires originaux<br />

: Coups de Pub, Cinéma, Envie<br />

de Lire, la Tribune Marketing,<br />

Entreprendre aujourd’hui, Fleet<br />

Management, les chroniques…<br />

• Fréquences : Bruxelles 107.6,<br />

Charleroi 101.4, Liège 106.7, LLN<br />

101.9, Mons 104.9, Namur 107.1,<br />

Wavre 101.9. Aussi via www.bfm.be<br />

A consulter : www.bfm.be<br />

Emploi salarié : 18 temps plein<br />

(7 francophones, 7 néerlandophones,<br />

1 administratif, 3 production)<br />

Audience : 813.000 téléspectateurs<br />

hebdomadaires, 286.000 téléspectateurs<br />

journaliers<br />

Propriétaire : Belgian Business<br />

Television, filiale à 100% de Roularta<br />

Media Group<br />

Après sa licence en sciences Politiques et un<br />

troisième cycle en relations internationales<br />

(ULB), Séverine Cirlande (31 ans) débute sa<br />

carrière mi-98 dans le journalisme, ce qu’elle a<br />

toujours souhaité faire. Après deux ans dans les<br />

coulisses de rédaction du Journal télévisé de la<br />

RTBF, puis du magazine «Objectif PME» produit<br />

par le centre de Liège, elle entre le 17 avril 2000<br />

à Canal Z, un mois avant le lancement de cette<br />

nouvelle chaîne économique et financière. En<br />

mars 2001, elle est nommée rédactrice en chef<br />

adjointe.<br />

Fait notable :<br />

En octobre 2002, la société d’édition<br />

Tijd a cédé la participation de 49%<br />

qu’elle détenait dans Belgian Business<br />

Television<br />

Personnes de contact :<br />

Journal télévisé : Séverine Cirlande<br />

02/467.57.07 severine.cirlande@canalz.be<br />

Z Hebdo : Paul Gérard<br />

zhebdo@canalz.be ou paul.gerard@canalz.be<br />

A voir :<br />

Les programmes débutent en<br />

semaine à 20h30 et le week-end, le<br />

samedi à 12h00. Dans le défilant au<br />

bas de l'écran, les cours les plus<br />

récents de la bourse et les indices<br />

défilent en permanence.<br />

Le Journal : du lundi au vendredi,<br />

à partir de 20h30 en boucle.<br />

Z-Hebdo : chaque week-end, Paul<br />

Gérard reçoit un acteur de la vie économique,<br />

qui donne son point de vue sur<br />

l'actualité économique prise au sens<br />

large. Le samedi dès 12h, en boucle jusqu'au<br />

journal télévisé du lundi soir.<br />

Comment capter Canal Z sur votre télévision<br />

? Voir la liste <strong>des</strong> fréquences sur<br />

www.canalz.be/fr/about/ontvangst.asp


21<br />

Télévision/Radio<br />

RTBF<br />

Emploi salarié : 2200 temps plein<br />

(dont 303 journalistes :<br />

194 hommes/109 femmes)<br />

Audience : Radios 34,4% de parts de<br />

marchés (CIM 2004) Télés 18,6%<br />

Propriétaire : Communauté française<br />

de Belgique<br />

Jean-Paul Philippot (45 ans) a entamé son<br />

parcours professionnel en 1984 dans le secteur<br />

<strong>des</strong> soins de santé. En 1988, ce "Solvay Boy" est<br />

nommé Commissaire spécial du Gouvernement,<br />

chargé de la restructuration du CPAS de Liège.<br />

Il rejoint un an plus tard Charles Picqué,<br />

Ministre-Président de la Région de Bruxelles-<br />

Capitale, comme conseiller puis directeur de<br />

cabinet. En 1996 il prend les rennes du Réseau<br />

<strong>des</strong> hôpitaux publics bruxellois, poste qu’il<br />

quitte en février 2002 pour la RTBF.<br />

Faits notables :<br />

Adoption du Plan Magellan par le<br />

Conseil d’administration le 9 octobre<br />

2002. Lancement de la nouvelle<br />

hiérarchie en mars 2003. Lancement<br />

<strong>des</strong> nouvelles radios et <strong>des</strong> nouvelles<br />

grilles télé en mars et avril 2004.<br />

Nouveau logo depuis juin 2005.<br />

Personnes de contact pour la télévision :<br />

• Rédacteur en chef JT : Benoît<br />

Moulin 02/737.42.72 bmou@rtbf.be<br />

• Rédactrice en chef rédaction wallonne<br />

: Valérie Druitte 081/25.96.36 -<br />

0475/83.30.42 vdr@rtbf.be<br />

• Mélanie Henry 071/20.94.37 ou<br />

0494/70.57.96, mehe@rtbf.be<br />

Personnes de contact pour la radio :<br />

• Chef de rédaction La Première :<br />

Jean-Pierre Jacqmin 02/737.40.39<br />

jpja@rtbf.be<br />

• Chef de rédaction VivaCité : Philippe<br />

Walkowiak 065/32.71.58 pwal@rtbf.be<br />

• Journalistes économiques : Roger<br />

De Broux, Françoise Gilain et Michel<br />

Visart 02/737.44.22 rdeb@rtbf.be,<br />

fgi@rtbf.be et mivi@rtbf.be.<br />

Bureaux locaux d’information (télé-radio) :<br />

• Arlon : Philippe Herman<br />

063/22.52.26 - 0476/20.37.54<br />

phh@rtbf.be<br />

• Charleroi : Françoise Baré<br />

071/20.92.22 - 0476/45.01.37<br />

fbar@rtbf.be<br />

• Liège : Françoise Dubois<br />

04/344.76.13 - 0475/44.83.17<br />

fdub@rtbf.be<br />

• Namur : Michel Pauss 081/25.96.22<br />

- 0475/75.43.49 pauss@rtbf.be<br />

• Mons : Xavier Mouligneau<br />

065/32.71.22 - 0478/22.45.21<br />

xmol@rtbf.be<br />

• Verviers : Jacques Chaumont<br />

087/30.71.60 - 0476/77.77.94<br />

jcha@rtbf.be<br />

A voir :<br />

Le micro-programme «Cotes et<br />

Cours» qui délivre <strong>des</strong> informations<br />

boursières. Du lundi au vendredi. Sur<br />

la Une et RTBF-Sat en fin de programme.<br />

Sur La Deux, après JT Soir.<br />

Une nouveauté à signaler : «Affaires à<br />

suivre», magazine hebdomadaire <strong>des</strong><br />

entreprises (durée : 25 minutes) à partir<br />

de septembre 2005 (diffusion avant<br />

le Journal Télévisé de samedi, 2 rediffusions<br />

en semaine), 081/43.53.63<br />

info@snarks.be, anne.savaton@skynet.be<br />

A écouter, sur la Première :<br />

• Journal de l’économie de 7h30 à<br />

18h20<br />

• Eco Nuit, du lundi au vendredi 10<br />

juin 2005 près le journal de 23 heures<br />

• Le Grand Journal à 8 heures le<br />

samedi avec invités économiques<br />

A écouter, sur Classic 21 :<br />

Séquence économique à 9 et<br />

17 heures<br />

A écouter, sur Musiq’3 :<br />

Séquence économique de 9h30 à 18 h<br />

A consulter : www.rtbf.be


22 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE<br />

Télévision/Radio<br />

RTL<br />

Emploi salarié : 289 temps plein<br />

(dont 50 journalistes)<br />

Audience : 28,7% de parts de marché<br />

moyenne pour la famille RTL (source<br />

CIM 2003)<br />

Production : 11.942 heures dont<br />

5.543 en autoproduction (année 2002)<br />

pour les 2 chaînes TVI et Club RTL<br />

Propriétaire : 66% CLT UFA, 34%<br />

Audiopresse<br />

Fait notable :<br />

Lancement de la troisième chaîne<br />

Plug TV (15-34 ans) en février 2004<br />

Personnes de contact :<br />

• Directeur de l'Information et <strong>des</strong><br />

programmes : Stéphane Rosenblatt<br />

02/778.67.01 srosenblatt@rtl.be<br />

• Rédacteur en chef télé et Directeur<br />

de la Rédaction : Philippe Roussel,<br />

• Rédacteurs en chef adjoints : Marie-<br />

France Armesto, Philippe Malherbe et<br />

Marie-France Muschang,<br />

• Rédacteur en chef radio (Bel RTL) :<br />

Thierry Dupierreux,<br />

Bureaux régionaux :<br />

• Charleroi (Didier Clippe)<br />

071/20.73.70 redaccharleroi@rtl.be<br />

• Liège (Charles Neuforge)<br />

04/232.95.10 redacliege@rtl.be<br />

Stéphane Rosenblatt (45 ans) est un pur produit<br />

"maison". Après les sciences politiques et un<br />

bref passage dans <strong>des</strong> radios libres et au<br />

service de communication interne <strong>des</strong> Maxis<br />

GB, le Bruxellois intègre RTL comme reporter<br />

dès 1985. En 1991 il devient le premier rédacteur<br />

en chef de la nouvelle radio Bel RTL, fonction<br />

qui s’étendra à la télévision deux ans plus tard.<br />

Lors du départ de Pol Heyse et Eddy De Wilde<br />

en 2002, il est nommé Directeur de l’information.<br />

Une nouvelle casquette – celle de Directeur <strong>des</strong><br />

programmes – est venue s’ajouter en 2003, à<br />

quelques mois du lancement de la troisième<br />

chaîne (Plug TV).<br />

• Namur (Philippe Dourt) 081/32.19.70<br />

- 0475/55.46.16 redacnamur@rtl.be<br />

A voir : le mercredi à 19h45 et le<br />

dimanche à 11h30, l’émission «Coûte<br />

que coûte». Philippe Malherbe et son<br />

équipe analysent et décortiquent<br />

chaque semaine l’économie.<br />

A consulter : www.rtl.be<br />

Télévision/Radio<br />

Les Télévisions locales<br />

Emploi salarié : 309 temps plein pour<br />

l’ensemble <strong>des</strong> 12 télés locales + 7,5<br />

temps plein à la Fédération<br />

(197 hommes – 112 femmes).<br />

Audience : 447.500 personnes/jour<br />

(source TNS Media 2004).<br />

Personnalité juridique : les 12 télévisions<br />

sont gérées par <strong>des</strong> associations<br />

privées (asbl) qui développent<br />

<strong>des</strong> missions de service public définies<br />

par décret.<br />

Financement : pouvoirs publics<br />

(Communauté française, Régions wallonne<br />

et bruxelloise et pouvoirs<br />

locaux) + ressources propres (publicité<br />

et production).<br />

Tutelle : Communauté française<br />

(Ministre de l’Audiovisuel).<br />

Personne de contact :<br />

Directrice de la Fédération <strong>des</strong> Télés<br />

locales : Suzy Collard 081/71.19.80<br />

suzy.collard@federation-tvlocales.be<br />

Liens vers les 12 télés via le site<br />

Internet : www.telelocales.be<br />

Jean-François Istasse (55 ans), le Président du<br />

Parlement de la Communauté française, est un<br />

passionné <strong>des</strong> nouvelles technologies, <strong>des</strong> médias<br />

et en particulier de l’audiovisuel : il préside la<br />

fédération <strong>des</strong> télévisions locales depuis 1991.<br />

Militant au PS dès l’âge de 19 ans, ce juriste<br />

décroche son premier mandat communal à<br />

Verviers à 25 ans. Député wallon depuis 1995,<br />

sénateur de Communauté depuis 1998, il est<br />

devenu chef de groupe PS au Parlement de la<br />

communauté française, avant de prêter serment<br />

à la Présidence de cette même assemblée le<br />

28 octobre 2004. Domicilié à Polleur, marié à une<br />

ancienne championne de gymnastique,<br />

Jean-François Istasse a une fille de 18 ans.<br />

Sites propres : www.canalc.be,<br />

www.canalzoom.com,<br />

www.notele.be, www.rtc.be,<br />

www.antennecentre.be,<br />

www.telemb.be, www.televesdre.be,<br />

www.telesambre.be, www.tvlux.be,<br />

www.videoscopetv.be


SECTEURS WALLONS 25<br />

Enjeux et perspectives<br />

Les grands secteurs wallons passés au crible<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

La majeure partie <strong>des</strong> enjeux auxquels sont confrontées les entreprises sont<br />

de nature interprofessionnelle : expansion économique, fiscalité, aide à<br />

l'emploi, à la formation, à l'exportation...<br />

Certains problèmes n'ont par contre qu'une implication sectorielle. En vue<br />

d'harmoniser les positions patronales, l'UWE a conclu avec de nombreuses<br />

fédérations sectorielles <strong>des</strong> conventions de collaboration.<br />

Les secteurs en <strong>Wallon</strong>ie s’étendent depuis l’industrie technologique jusqu’à<br />

l’intérim et la construction, en passant par la gestion <strong>des</strong> déchets et<br />

l’alimentaire ; Ces secteurs wallons ont fait l’objet, dans le «Rapport 2005 sur<br />

la situation de l’entreprise en <strong>Wallon</strong>ie» publié récemment par l’UWE, de<br />

monographies approfondies.<br />

Dans cette édition d’été, nous y revenons de manière synthétique, en passant<br />

en revue les défis, enjeux et chiffres clés en compagnie d’acteurs wallons<br />

issus de chaque secteur. Il s’avère que de fortes disparités existent d’un<br />

secteur à l’autre, tandis que <strong>des</strong> différences surgissent également en fonction<br />

<strong>des</strong> sous-secteurs.<br />

Enfin, pour chaque secteur, nous avons débusqué quelques success stories<br />

inédites qui incarnent <strong>des</strong> exemples de réussite ou d’innovation.<br />

Alimentaire >> 26<br />

Jean-Philippe Despontin : "Augmenter le nombre d’entreprises<br />

moyennes"<br />

Bois >> 30<br />

Etienne de Cartier : "Compenser partiellement les pertes de 2003"<br />

Chimie >> 32<br />

Philippe Greuse : "La pharmacie, locomotive de la chimie"<br />

Ciment >> 34<br />

André Jacquemart : "La conjoncture s’est légèrement améliorée"<br />

Construction >> 36<br />

Gérard Apruzzese : "Cap sur la formation"<br />

Déchets >> 38<br />

Philippe Marcuz : "Une stratégie commune entre privé et public !"<br />

Intérim >> 40<br />

Philippe Lacroix : "Faire face à la demande de nouveaux services"<br />

Papier >> 42<br />

Francis Michel : "Les marges ont structurellement tendance à se<br />

réduire"<br />

Sidérurgie >> 44<br />

Antonio Gozzi : "L’envie d’aller plus loin, mieux et différemment"<br />

Technologie >> 46<br />

Pierre Mottet : "Notre premier challenge, c’est l’innovation !"<br />

Textile >> 48<br />

Michèle Sioen : "Nous sommes bien cotés à l’étranger"<br />

Transformation du papier et du carton >> 50<br />

Eric De Kesel "Les concurrents proviennent de plus en plus loin"<br />

Verre >> 52<br />

Olivier du Boucheron : "Un produit fabuleux !"


26 SECTEURS WALLONS ||<br />

Jean-Philippe Despontin, Président FEVIA <strong>Wallon</strong>ie<br />

Augmenter le nombre d’entreprises moyennes<br />

Jean-Philippe Despontin, Directeur de Spa Monopole, Directeur Général de<br />

Spadel et Président de la Fédération de l’industrie alimentaire (FEVIA) pour la<br />

<strong>Wallon</strong>ie, nous livre ses impressions sur les bons résultats enregistrés par les<br />

entreprises du secteur.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Vinciane PINTE<br />

Chiffres clés de l’alimentaire en <strong>Wallon</strong>ie<br />

Nombre d’entreprises en 2002 1.715 (dont 886 boulangeries !)<br />

Emploi<br />

CA<br />

Taux de croissance + 4,9%<br />

Exportations<br />

20.000 salariés<br />

En <strong>Wallon</strong>ie, le secteur alimentaire<br />

est composé de 1700 entreprises dont<br />

<strong>des</strong> poids lourds de renommée mondiale,<br />

<strong>des</strong> entreprises moyennes à la<br />

pointe de l’innovation et une constellation<br />

de très petites entreprises (les<br />

boulangeries artisanales) qui constituent<br />

un réservoir extraordinaire de<br />

dynamisme et de développement.<br />

Le secteur alimentaire est important<br />

en <strong>Wallon</strong>ie, tant au niveau de l’emploi<br />

(20.000 emplois directs et de nombreux<br />

emplois indirects) qu’il occupe<br />

que de son poids économique, en ce<br />

qui concerne son chiffre d’affaires (5.9<br />

millions d’euros en 2004), la création<br />

de valeur ajoutée, l’exportation, et son<br />

implication générale dans la société.<br />

Le secteur jouit d’une certaine stabilité :<br />

il est moins soumis aux soubresauts<br />

conjoncturels que d'autres secteurs.<br />

La croissance moyenne de la production<br />

a été de 4 % ces 5 dernières<br />

années (malgré <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> de<br />

basses conjonctures).<br />

Le secteur enregistre d'excellentes<br />

performances sur les marchés <strong>des</strong><br />

exportations (les exportations de<br />

l'industrie alimentaire wallonne ont<br />

atteint 2.333,8 millions d'euros, soit<br />

20,9% <strong>des</strong> exportations wallonnes).<br />

Que vous inspirent ces chiffres ?<br />

Jean-Philippe Despontin : Le secteur<br />

a connu en 2004 une croissance de sa<br />

production en <strong>Wallon</strong>ie de 5 % en<br />

2004, tirée en grande partie par la<br />

croissance <strong>des</strong> exportations (+ 8,3 %<br />

pour les 8 premiers mois de 2004).<br />

40 % du CA <strong>des</strong> entreprises wallonnes<br />

est exporté; ce n’est déjà pas mal,<br />

5.894 millions d’euros<br />

2.333,8 millions d’€ (soit 20,9% <strong>des</strong> exportations totales)<br />

mais ce pourcentage doit encore augmenter<br />

(en Flandre, 50 % du CA du<br />

secteur est exporté). Il est nécessaire<br />

de pousser les entreprises à se tourner<br />

vers les marchés étrangers, ce qui<br />

leur offre <strong>des</strong> perspectives de développement.<br />

Quels sont les défis et contraintes<br />

du secteur alimentaire ?<br />

Le secteur doit faire face à une série<br />

de charges et contraintes qu’il partage<br />

avec d'autres secteurs industriels<br />

(coûts du travail, de l'énergie, fiscalité,<br />

etc.) ou qui lui sont propres (écotaxes,<br />

exigences liées à la sécurité alimentaire,<br />

pression de la grande distribution,<br />

morcellement du secteur qui<br />

empêche une approche filière, insuffisance<br />

<strong>des</strong> moyens de l’innovation et<br />

du nombre d’entreprises moyennes<br />

pouvant jouer un rôle dynamisant pour<br />

le secteur, etc.).<br />

Quels sont les facteurs de compétitivité<br />

et de croissance de l'industrie<br />

alimentaire wallonne à court et à<br />

moyen terme ?<br />

L'industrie alimentaire wallonne se différencie<br />

sur quelques points clefs :<br />

une offre de produits variée et savoureuse<br />

– dont de nombreux produits<br />

artisanaux –, un portefeuille de<br />

marques commerciales fortes, reconnues<br />

au niveau national et international,<br />

un personnel technique et de R&D<br />

multidisciplinaire ayant bénéficié d'une<br />

excellente formation, une approche<br />

novatrice et un rôle de pionnier dans la<br />

garantie de la qualité (niveau de sécurité<br />

alimentaire élevé).<br />

Ingénieur chimiste de formation (Faculté <strong>des</strong><br />

Sciences Agronomiques de Gembloux), Jean-<br />

Philippe Despontin a rejoint le groupe Spadel<br />

en 1995 comme Directeur d’exploitation de Spa<br />

Monopole, fonction qu’il exercera jusqu’en 1999,<br />

date à laquelle il est nommé Directeur général<br />

du groupe. En 2000, il est confirmé dans ses<br />

fonctions et nommé Président du Comité<br />

Exécutif. Il est également Président de FEVIA<br />

<strong>Wallon</strong>ie, de la Chambre de Commerce et<br />

d’Industrie de Liège-Verviers (mandat dont il se<br />

retirera prochainement pour laisser la place à<br />

Jacques Thomas, anciennement Président de la<br />

CCI de Liège et Administrateur délégué de la<br />

société Soudobeam à Sprimont).<br />

Grâce à ces atouts, le secteur peut<br />

mettre à profit ses opportunités :<br />

nouvelles possibilités d'exportation<br />

(notamment via l'élargissement de<br />

l'UE), évolution <strong>des</strong> besoins <strong>des</strong><br />

consommateurs, etc.<br />

Des créneaux porteurs de développement<br />

apparaissent notamment dans<br />

les domaines suivants : ingrédients alimentaires,<br />

plats préparés, valeur-santé<br />

<strong>des</strong> aliments (aspects nutritionnels),<br />

alimentation «hors domicile», etc.<br />

En fonction <strong>des</strong> éléments connus à ce<br />

stade, on peut d’ores et déjà avancer<br />

que le secteur de l'industrie alimentaire<br />

a certainement un potentiel de<br />

croissance en <strong>Wallon</strong>ie. Une étude<br />

approfondie devrait néanmoins affiner<br />

cette analyse et préciser les facteurs<br />

de compétitivité et de croissance de<br />

l'industrie alimentaire wallonne à court<br />

et moyen terme.<br />

Comment interprétez-vous la présence<br />

en <strong>Wallon</strong>ie d'un groupe flamand<br />

important comme Ter Beke<br />

(charcuteries et plats préparés) ?


ALIMENTAIRE 27<br />

Par certains atouts wallons : disponibilité<br />

et prix <strong>des</strong> terrains, contraintes<br />

environnementales moins fortes,<br />

main-d'oeuvre qualifiée, laboratoires<br />

performants, etc. Pour certaines entreprises<br />

flaman<strong>des</strong>, les ai<strong>des</strong> wallonnes<br />

ont également un certain attrait,<br />

notamment dans certaines régions<br />

wallonnes proches de la frontière linguistique<br />

(dans les régions objectifs 1<br />

et 2, ai<strong>des</strong> européennes, ...).<br />

L'industrie alimentaire est caractérisée<br />

par <strong>des</strong> exemples de réussite<br />

basés sur l'innovation. Différents<br />

acteurs wallons en sont ainsi venus<br />

à penser l'intérêt de regrouper l'ensemble<br />

<strong>des</strong> forces du secteur (groupements<br />

professionnels, universités,<br />

monde politique wallon, etc.) dans un<br />

projet commun baptisé WALIM, pour<br />

faciliter le passage <strong>des</strong> nombreuses<br />

petites entreprises (TPE) recensées au<br />

stade de PME. Pourriez-vous nous<br />

expliquer le but de ce projet ?<br />

L'objectif du projet WALIM est de soutenir<br />

et développer l'activité de l'industrie<br />

alimentaire wallonne et donc du<br />

tissu industriel wallon. Il a pour ambition<br />

d'augmenter le nombre d'entreprises<br />

moyennes en <strong>Wallon</strong>ie qui devraient<br />

alors jouer un rôle dynamisant pour les<br />

entreprises de plus petites tailles.<br />

Face à la dispersion <strong>des</strong> moyens, la<br />

volonté de FEVIA <strong>Wallon</strong>ie, est de concentrer<br />

les moyens sur les initiatives qui<br />

répondent aux besoins <strong>des</strong> entreprises et<br />

de créer les synergies nécessaires entre<br />

les acteurs wallons du secteur.<br />

Par le projet, FEVIA <strong>Wallon</strong>ie a la volonté<br />

de mettre dans un réseau central cohérent<br />

et de référence pour les entreprises<br />

(au niveau wallon), les initiatives qui<br />

répondent aux besoins de celles-ci, tant<br />

dans une perspective de court que de<br />

moyen terme. Les domaines concernés<br />

en réponse aux besoins sont les suivants<br />

: l'innovation (de l'idée à la commercialisation<br />

et l'exportation), la nutrition,<br />

la communication, la formation.<br />

Le réseau devrait être un point de<br />

contact central auquel les entreprises<br />

devraient pouvoir s'adresser pour trouver<br />

<strong>des</strong> réponses appropriées à leurs<br />

questions. Une équipe de guideurs<br />

devrait démarcher les TPE/PME du<br />

secteur et les orienter vers l'endroit du<br />

réseau le mieux à même de répondre à<br />

leurs besoins et de les encadrer.<br />

Par ce projet, FEVIA <strong>Wallon</strong>ie a également<br />

le souci de maintenir et développer<br />

l'expertise wallonne en Sciences et<br />

Technologies alimentaires à disposition<br />

<strong>des</strong> entreprises dans les différents<br />

laboratoires wallons afin de renforcer<br />

l'innovation dans les entreprises.<br />

La première étape du projet est la réalisation<br />

d'une étude préliminaire, qui<br />

doit être une étude objective, axée sur<br />

les besoins <strong>des</strong> entreprises. Ce n'est<br />

qu'à partir de cette étude préliminaire<br />

qu'un plan d'actions pour le développement<br />

du secteur pourra être établi;<br />

les conclusions de l'étude devant être<br />

<strong>des</strong> recommandations en vue de ce<br />

plan d'actions. Cette étude préliminaire,<br />

pilotée par FEVIA <strong>Wallon</strong>ie, est<br />

reprise comme une <strong>des</strong> mesures<br />

concrètes du Plan stratégique<br />

«Création d'activités et d'emplois»<br />

qui vient d'être adopté en première<br />

lecture au Gouvernement wallon. ||<br />

Plus d’infos ? www.fevia.be


28 SECTEURS WALLONS ||<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Belovo, leader mondial<br />

.........................<br />

dans le «cracking»<br />

.........................<br />

de l’œuf<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Créée en 1969, la société Belovo<br />

.........................<br />

(Bastogne) détient 30% du marché belge<br />

.........................<br />

de l’œuf de table. Son concept<br />

.........................<br />

Columbus®, maintes fois primé (Prix de<br />

.........................<br />

l’Innovation Technologique entre autres),<br />

.........................<br />

est un programme nutritionnel basé sur le<br />

.........................<br />

retour à l’équilibre originel <strong>des</strong> aci<strong>des</strong><br />

.........................<br />

gras essentiels w6 et w3 dans l’alimentation<br />

humaine (œufs, volaille, porc, lait,<br />

.........................<br />

.........................<br />

huile, pain). Expert de la délicate production<br />

de poudres d’œufs hautement fonc-<br />

.........................<br />

.........................<br />

tionnelles <strong>des</strong>tinées à l’industrie agroalimentaire,<br />

Belovo est leader mondial<br />

.........................<br />

.........................<br />

dans le cracking de l'oeuf (c’est-à-dire<br />

.........................<br />

l’extraction et la purification <strong>des</strong> principes<br />

.........................<br />

actifs de l’œuf , protéines et phospholipi<strong>des</strong>),<br />

<strong>des</strong>tinés aux secteurs <strong>des</strong> indus-<br />

.........................<br />

.........................<br />

tries de l’alimentation infantile, cosmétique<br />

et pharmaceutique. Aujourd’hui,<br />

.........................<br />

.........................<br />

l’entreprise wallonne propose sur les<br />

.........................<br />

marchés internationaux (plus de 50 pays,<br />

.........................<br />

80% d’export) <strong>des</strong> poudres d’œufs de très<br />

.........................<br />

hauts standards fonctionnels et nutritionnels<br />

et <strong>des</strong> ingrédients biotechnologiques,<br />

.........................<br />

.........................<br />

cosmétiques et pharmaceutiques actifs<br />

.........................<br />

issus de l’œuf de poule. Le tout répondant<br />

.........................<br />

aux normes de management (ISO, TQM)<br />

.........................<br />

les plus modernes. Avec un effectif de 125<br />

.........................<br />

employés, un chiffre d’affaires de 42 millions<br />

d’euros en 2004, et <strong>des</strong> partenariats<br />

.........................<br />

.........................<br />

aux Etats-Unis, en Inde et dans le sud-est<br />

.........................<br />

asiatique, Belovo prouve qu’il faut casser<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> œufs (1,5 millions par jour exactement)<br />

avant de réussir…<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Les Laboratoires ORTIS :<br />

.........................<br />

au cœur <strong>des</strong><br />

.........................<br />

plantes-santé<br />

.........................<br />

.........................<br />

Fondés en 1958, les laboratoires Ortis ,<br />

.........................<br />

implantés à Elsenborn, en plein coeur <strong>des</strong><br />

.........................<br />

Hautes Fagnes, sont de véritables pionniers<br />

.........................<br />

dans le domaine <strong>des</strong> produits thérapeutiques<br />

à base de plantes médicinales (phy-<br />

.........................<br />

.........................<br />

tothérapie).<br />

.........................<br />

Ortis est indéniablement un acteur économique<br />

important pour la région : en 10 ans,<br />

.........................<br />

.........................<br />

le chiffre d’affaires (environ 18 millions<br />

.........................<br />

d’euros en 2004) et le personnel<br />

.........................<br />

(120 employés, dont une large majorité<br />

.........................<br />

de femmes) ont plus que doublé.<br />

.........................<br />

Sur les 5 dernières années, 90% <strong>des</strong> équipements<br />

de production ont été renouvelés.<br />

.........................<br />

.........................<br />

En 2004, les investissements atteignaient 2,6<br />

.........................<br />

millions d’euros.<br />

.........................<br />

Aujourd’hui, avec un taux d’exportation de<br />

.........................<br />

80%, les produits fabriqués chez Ortis sont<br />

.........................<br />

disponibles dans plus de 30 pays.<br />

.........................<br />

L’entreprise familiale (c’est la deuxième<br />

.........................<br />

génération) attend par ailleurs avec impatience<br />

sa certification ISO 9001 version<br />

.........................<br />

.........................<br />

2000.<br />

.........................<br />

"C’est un investissement volontariste dans<br />

.........................<br />

l’excellence, considérée par tous, ici,<br />

.........................<br />

comme l’élément essentiel de la survie de<br />

.........................<br />

notre PME !", insistait le gérant, Michel<br />

.........................<br />

Horn, lors de l’inauguration toute récente<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> nouvelles installations dans la division<br />

.........................<br />

poudre. Un pas de plus pour s’aligner sur<br />

.........................<br />

les normes pharmaceutiques et enraciner<br />

.........................<br />

dans l’avenir, les valeurs qui font déjà la<br />

.........................<br />

renommée <strong>des</strong> produits Ortis : Qualité-<br />

.........................<br />

Efficacité-Sécurité.<br />

.........................<br />

Enfin, les Laboratoires Ortis préservent activement<br />

leur environnement : réduction de<br />

.........................<br />

.........................<br />

consommation d’énergie, recyclage <strong>des</strong><br />

.........................<br />

cartons de livraison, détergents et désinfectants<br />

particulièrement biodégradables.<br />

.........................<br />

.........................<br />

Logique pour une entreprise qui tire l’essentiel<br />

de ses ressources de la Nature !<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

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.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Père Olive :<br />

.........................<br />

Une réussite familiale<br />

.........................<br />

et européenne<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

En 1992, Christine et Erik Maes décident<br />

.........................<br />

d’innover en offrant aux supermarchés <strong>des</strong><br />

.........................<br />

olives fraîches de table conditionnées en<br />

.........................<br />

raviers. Aujourd’hui Père Olive, situé à<br />

.........................<br />

Andenne (Seilles), est en pleine croissance<br />

.........................<br />

avec un chiffre d’affaires atteignant les 15<br />

.........................<br />

millions d’euros au sein d’une organisation<br />

.........................<br />

de 70 travailleurs. La production moyenne<br />

.........................<br />

actuelle est de ±80.000 raviers par jour<br />

.........................<br />

avec <strong>des</strong> pointes aux mois de juillet et août<br />

.........................<br />

de 120.000 raviers. En quelques années,<br />

.........................<br />

l’entreprise familiale est devenue la première<br />

société européenne de préparation<br />

.........................<br />

.........................<br />

d'olives.<br />

.........................<br />

L’activité principale de Père Olive est<br />

.........................<br />

d’offrir au client <strong>des</strong> olives de table non<br />

.........................<br />

pasteurisées (sans conservateur) et <strong>des</strong><br />

.........................<br />

produits dérivés comme la tapenade, la<br />

.........................<br />

«tomanade» et autres produits méditerranéens.<br />

.........................<br />

.........................<br />

A côté <strong>des</strong> 40 recettes différentes incluant<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> produits bio, Père Olive désire offrir<br />

.........................<br />

différents conditionnements dans le but de<br />

.........................<br />

satisfaire toutes les chaînes (distribution,<br />

.........................<br />

libre service, industrie, grossistes fruits et<br />

.........................<br />

légumes, secteur horeca et depuis 2002,<br />

.........................<br />

les snacks). Père Olive exporte ses produits<br />

.........................<br />

dans différents pays, soit sous sa propre<br />

.........................<br />

marque «Père Olive» ou sous celle de ses<br />

.........................<br />

distributeurs.<br />

.........................<br />

Fin 2006, Père Olive déménagera dans une<br />

.........................<br />

nouvelle usine de 22.000 m 2 (l’usine actuelle<br />

.........................<br />

fait 8.000 m 2 ).<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

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.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................


Recherche Investissements et développement<br />

Rentabilité Gouvernance <strong>des</strong> fonds propres<br />

Croissance d’entreprise<br />

de la valeur ajoutée<br />

Formation<br />

Sécurité Santé au travail<br />

Evaluation et bien-être <strong>des</strong> au compétences<br />

travail<br />

Qualité <strong>des</strong> relations sociales<br />

Eco-efficience Eco-efficience énergétique<br />

Eco-efficience déchets<br />

Management eau<br />

environnemental<br />

Mobilité<br />

Mobilité<br />

DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />

Tout le monde en parle...<br />

Et vous, où en êtes-vous ?<br />

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010/47.19.41<br />

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l’UNION WALLONNE<br />

DES ENTREPRISES asbl


30 SECTEURS WALLONS ||<br />

Etienne de Cartier, Président de Fébelbois <strong>Wallon</strong>ie<br />

Compenser partiellement les pertes de 2003<br />

Etienne de Cartier d’Yves, Président de Fébelbois <strong>Wallon</strong>ie, esquisse les<br />

tendances 2004 du secteur de la seconde transformation du bois, caractérisé<br />

par <strong>des</strong> évolutions différentes selon les sous-secteurs (meubles, panneaux,<br />

éléments de construction, emballages, autres ouvrages en bois, brosserie).<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Business Writers<br />

Chiffres clés de la seconde transformation du bois<br />

en <strong>Wallon</strong>ie<br />

Nombre d’employeurs (ONSS) 429<br />

Nombre d’entreprises (> 10 personnes) 92<br />

Emploi (unités) 3.630<br />

Chiffre d’affaires (millions d’euros) 639,9<br />

Dont :<br />

Ameublement 298,5<br />

Eléments de construction 178,5<br />

Panneaux 79,8<br />

Emballages 62,9<br />

Autres 20,2<br />

Etienne de Cartier d’Yves (48 ans) préside<br />

Fébelbois <strong>Wallon</strong>ie depuis 2000. Cet<br />

autodidacte, né dans le creux d’un arbre (son<br />

père était sylviculteur), a commencé sa carrière<br />

comme exploitant forestier avant de bifurquer<br />

vers l’industrie du panneau aggloméré. En 2001,<br />

il a créé, avec un associé et l’appui de<br />

partenaires privés et publics, l’entreprise<br />

Ecolam à Achêne (province de Namur).<br />

Taux d’exportation (% du CA) 61,8 (1)<br />

Taux d’investissement (% du CA) 11,7<br />

Chiffres 2003 • (1) Extrapolation sur base <strong>des</strong> chiffres nationaux<br />

Quel bilan peut-on dresser pour<br />

l’année 2004 ?<br />

Etienne de Cartier : Nous ne disposons<br />

malheureusement pas de chiffres<br />

si récents pour la Région wallonne,<br />

mais, au vu de l’évolution belge, 2004<br />

aura été pour l’industrie du bois et de<br />

l’ameublement une année de croissance<br />

relativement molle (+3,2%). Si<br />

celle-ci se vérifie au niveau régional,<br />

elle pourrait compenser légèrement<br />

les pertes enregistrées par le secteur<br />

en 2003 (-1,2%). Il faut toutefois souligner<br />

que ces pertes ne furent pas<br />

aussi importantes qu’au niveau belge<br />

(-4,7%).<br />

Pour autant, les évolutions se marquent<br />

différemment en fonction <strong>des</strong><br />

sous-secteurs qui composent l’industrie<br />

du bois. Si, au niveau de la<br />

construction et du panneau, tant le<br />

chiffre d’affaires que les investissements<br />

continuent de progresser régulièrement,<br />

il en va tout autrement pour<br />

le secteur du meuble et <strong>des</strong> autres<br />

ouvrages en bois. Ceux-ci subissent<br />

de plein fouet la concurrence <strong>des</strong> pays<br />

à bas salaires et les conséquences de<br />

l’euro fort. Le secteur de l’emballage,<br />

quant à lui, reste relativement stable.<br />

L’on peut s’attendre à une «stabilité<br />

positive» en 2005, excepté dans le<br />

secteur de l’ameublement. Nos fabricants<br />

de meubles se trouvent dans<br />

une situation comparable à celle de<br />

nos producteurs de textiles depuis la<br />

levée <strong>des</strong> quotas d’importation sur les<br />

produits chinois !<br />

Comment comptez-vous relever ce défi ?<br />

Fin 2004-début 2005, Febelbois a réalisé<br />

une étude sur les perspectives<br />

d’avenir de l’industrie du bois et de<br />

l’ameublement. Il ressort de l’analyse<br />

<strong>des</strong> performances du secteur que les<br />

entreprises dotées d’un profil innovant<br />

ont réalisé la croissance la plus forte<br />

au cours <strong>des</strong> dix dernières années.<br />

Parmi les scénarios d’avenir identifiés,<br />

celui de la «concurrence qualitative»<br />

est la voie toute tracée. Nous devons<br />

nous différencier de la concurrence<br />

par la qualité et l’innovation de nos<br />

produits. Des produits durables, centrés<br />

sur le consommateur, innovants y<br />

compris sur le plan esthétique, soutenus<br />

par un marketing et un service<br />

solide sont une <strong>des</strong> clés de l’avenir.<br />

Parallèlement, le contrôle <strong>des</strong> coûts<br />

doit permettre de dégager <strong>des</strong> marges<br />

plus substantielles, une croissance<br />

rapide et de meilleures performances.<br />

Les pouvoirs publics peuvent faciliter<br />

et activer ce processus. Réduire la fiscalité,<br />

en particulier celle qui pèse sur<br />

le travail, reste une priorité, mais <strong>des</strong><br />

moyens doivent aussi être engagés<br />

pour les investissements, la<br />

recherche, le <strong>des</strong>ign, l’enseignement<br />

et la formation,… tout cela en simplifiant<br />

au maximum les formalités administratives<br />

pour l’entreprise.<br />

Le regain d’intérêt pour le bois dans<br />

la construction a-t-il un impact économique<br />

mesurable ?<br />

Absolument. La tendance <strong>des</strong> consommateurs<br />

à privilégier les matériaux<br />

durables se confirme et nous en retirons<br />

<strong>des</strong> bénéfices sur le plan économique.<br />

Savez-vous, par ailleurs, qu’un<br />

usage optimal et maximal du bois dans<br />

la construction diminuerait l’émission<br />

de CO 2 en Europe de 300 millions de<br />

tonnes, soit une réduction totale de<br />

15 à 20% ? La croissance naturelle du<br />

bois dans les forêts européennes est<br />

bien plus élevée que la quantité de


BOIS 31<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Spanolux poursuit<br />

.........................<br />

sur sa lancée<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Créer, au fin fond de l’Ardenne, une unité<br />

.........................<br />

de fabrication de panneaux MDF – la seule<br />

.........................<br />

en Région wallonne et même en Belgique –<br />

.........................<br />

pouvait apparaître comme un pari insensé.<br />

.........................<br />

Et pourtant, depuis 1997, l’entreprise ne<br />

.........................<br />

cesse de se développer, avec un investissement<br />

cumulé de l’ordre de 120 millions<br />

.........................<br />

.........................<br />

d’euros. Détenue par le groupe familial<br />

.........................<br />

flamand Triax, Spanolux (110,7 millions<br />

.........................<br />

d’euros de chiffre d’affaires en 2004) s’est<br />

.........................<br />

lancée, depuis deux ans, sur le marché<br />

.........................<br />

hyperconcurrentiel du plancher stratifié, en<br />

.........................<br />

joint-venture avec Balta, et envisage d’ores<br />

.........................<br />

et déjà d’augmenter son nombre de lignes<br />

.........................<br />

de production. Pour Mario Ravanelli, DRH<br />

.........................<br />

de Spanolux, cette capacité de développement<br />

provient de l’alchimie réussie entre<br />

.........................<br />

.........................<br />

potentiel humain et valeur ajoutée technique.<br />

Mario Ravanelli a choisi de favoriser<br />

.........................<br />

.........................<br />

l’emploi de proximité, les synergies avec<br />

.........................<br />

les écoles de la région (de Malmedy à<br />

.........................<br />

Bastogne) et la formation en interne. Son<br />

.........................<br />

taux d’absentéisme n’était que de 3,32% en<br />

.........................<br />

2004 – un score que lui envient bien <strong>des</strong><br />

.........................<br />

concurrents étrangers et <strong>des</strong> «confrères»<br />

.........................<br />

du secteur bois en <strong>Wallon</strong>ie. Entre janvier<br />

.........................<br />

2003 et avril 2005, l’effectif de Spanolux est<br />

.........................<br />

passé de 114 à 299 personnes !<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

bois abattue. En privilégiant le bois,<br />

on ne parle donc plus d’acte criminel,<br />

mais bien d’acte civique !<br />

En généralisant l’utilisation du bois<br />

dans les cahiers de charge <strong>des</strong> comman<strong>des</strong><br />

publiques et en accordant <strong>des</strong><br />

primes aux particuliers qui construisent<br />

en bois, les pouvoirs publics peuvent<br />

soutenir le développement de<br />

toute une filière (70.000 personnes),<br />

mais contribuent également à un environnement<br />

plus sain. Cet effort doit,<br />

bien entendu, être reconnu par la<br />

Conférence <strong>des</strong> parties au protocole<br />

de Kyoto. ||<br />

© belpress.com - Banque d’images en ligne<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Mathy by Bols aux<br />

.........................<br />

Galeries Lafayette<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Mathy by Bols est implantée à<br />

.........................<br />

Mariembourg depuis 1987. Spécialisée<br />

.........................<br />

dans le mobilier en pin, l’entreprise s’est<br />

.........................<br />

forgé un nom grâce à de très originales<br />

.........................<br />

chambres d’enfants, qui lui valent de figurer<br />

en bonne place dans le nouvel espace<br />

.........................<br />

.........................<br />

«enfants» <strong>des</strong> Galeries Lafayette. Pour<br />

.........................<br />

l’anecdote, cette entreprise de distribution<br />

.........................<br />

parisienne lui a permis de livrer la jeune<br />

.........................<br />

chanteuse Alizée. Confrontée à l’industrie<br />

.........................<br />

«lourde» du meuble, la petite entreprise (26<br />

.........................<br />

salariés pour un chiffre d’affaires de 1,6<br />

.........................<br />

million d’euros en 2004) n’a d’autres armes<br />

.........................<br />

que la flexibilité et l’innovation. Mathy by<br />

.........................<br />

Bols fabrique ainsi, en quelques dizaines<br />

.........................<br />

d’exemplaires, la table de jardin d’une<br />

.........................<br />

jeune créatrice liégeoise, primée au salon<br />

.........................<br />

«Bois et Habitat».<br />

.........................<br />

Jean-Marie Bols, cheville ouvrière de<br />

.........................<br />

Mathy by Bols, a considérablement investi<br />

.........................<br />

ces dernières années pour accroître l’exportation<br />

(passée, entre 2000 et 2005, de<br />

.........................<br />

.........................<br />

10% à 50% du chiffre d’affaires), efforts qui<br />

.........................<br />

ont lentement grignoté sa marge bénéficiaire.<br />

Il a donc aujourd’hui un ambitieux<br />

.........................<br />

.........................<br />

projet d’investissement (700.000 euros) <strong>des</strong>tiné<br />

à mettre en place une nouvelle ligne<br />

.........................<br />

.........................<br />

de finition. Celle-ci lui donnerait à la fois un<br />

.........................<br />

avantage technologique (utilisation de vernis<br />

à l’eau) et lui permettrait d’accroître son<br />

.........................<br />

.........................<br />

volume de production (sous-traitance <strong>des</strong><br />

.........................<br />

travaux de finition pour <strong>des</strong> tiers). Un pari<br />

.........................<br />

sur l’avenir.<br />

.........................<br />

.........................<br />

Plus d’infos ?<br />

www.febelbois.be<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Ecolam charpente<br />

.........................<br />

sa croissance<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Ecolam a tout juste quatre ans d’existence.<br />

.........................<br />

Contrôlée majoritairement par Etienne de<br />

.........................<br />

Cartier d’Yves et Jean Verhelst, elle compte<br />

.........................<br />

dans son tour de table les Ets Ronveaux<br />

.........................<br />

et la SRIW. Ecolam a pris position sur le<br />

.........................<br />

marché <strong>des</strong> bois lamellés-collés <strong>des</strong>tinés<br />

.........................<br />

au secteur de la construction, un marché<br />

.........................<br />

en pleine croissance. L’entreprise vient<br />

.........................<br />

d’achever, pour la Clinique Notre-Dame à<br />

.........................<br />

Charleroi, un superbe atrium en bois qui est<br />

.........................<br />

le reflet de son savoir-faire. Dès sa création,<br />

l’entreprise namuroise a tablé sur<br />

.........................<br />

.........................<br />

l’innovation, tant dans le processus de<br />

.........................<br />

fabrication que dans les produits. Elle a<br />

.........................<br />

ainsi développé une station de triage et de<br />

.........................<br />

dimensionnement <strong>des</strong> poutres par ultrasons<br />

unique en Europe (agrément tech-<br />

.........................<br />

.........................<br />

nique du CTIB pour sa haute performance).<br />

.........................<br />

A la clé, une économie importante de<br />

.........................<br />

matières premières et une diminution du<br />

.........................<br />

coût de la construction. Ecolam mène<br />

.........................<br />

d’autres projets de recherche avec le CTIB<br />

.........................<br />

et l’Université de Gembloux. A fin 2004,<br />

.........................<br />

l’entreprise namuroise affichait un chiffre<br />

.........................<br />

d’affaires de 3 millions d’euros (avec 21<br />

.........................<br />

salariés). Elle exporte 30% de sa production<br />

.........................<br />

vers différents pays européens, profitant<br />

.........................<br />

notamment du boom de la construction en<br />

.........................<br />

Espagne et au Portugal, mais ses lamelléscollés<br />

ont aussi pris la route de… Cuba !<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................


32 SECTEURS WALLONS ||<br />

Philippe Greuse, Président de Fedichem <strong>Wallon</strong>ie<br />

La pharmacie, locomotive de la chimie<br />

La chimie est le premier secteur industriel exportateur en Région wallonne, un<br />

secteur tiré par l’industrie pharmaceutique. Philippe Greuse, Président de<br />

Fedichem <strong>Wallon</strong>ie et Directeur du site de recherche et de production d’UCB à<br />

Braine-l’Alleud, nuance les beaux résultats du secteur.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Business Writers<br />

Chiffres clés de la chimie en <strong>Wallon</strong>ie<br />

Chiffre d’affaires (en millions d’euros) 10.500<br />

Nombre d’entreprises 200<br />

Exportations (en millions d’euros) 8.500<br />

Part <strong>des</strong> exportations de la Région wallonne 30%<br />

Investissements (en millions d’euros) 280<br />

Dépenses de R & D (en millions d’euros) 550<br />

Emploi (unités) 24.300<br />

Le chiffre d’affaires de l’industrie<br />

chimique wallonne a augmenté de<br />

7% en 2004. Comment jugez-vous<br />

cette performance ?<br />

Philippe Greuse : J’observe ce chiffre<br />

avec circonspection. Le secteur chimique<br />

wallon est tiré principalement<br />

par deux ou trois entreprises du secteur<br />

pharmaceutique. Celles-ci ont,<br />

tant sur les plans du chiffre d’affaires<br />

et <strong>des</strong> exportations que de la croissance,<br />

un impact important sur l’ensemble<br />

du secteur. Cela dit, par rapport<br />

à l’année précédente, au cours de<br />

laquelle la croissance n’avait été que<br />

de 0,5%, il est vrai que les chiffres<br />

sont nettement meilleurs. En 2003,<br />

plusieurs sous-secteurs dont la chimie<br />

de base avaient vu une baisse de leur<br />

chiffre d’affaires. La transformation<br />

<strong>des</strong> plastiques et caoutchoucs a repris<br />

du poil de la bête en 2004, mais reste<br />

soumise à une vive concurrence internationale.<br />

Ces activités ont <strong>des</strong> difficultés<br />

à répercuter la hausse <strong>des</strong> prix<br />

<strong>des</strong> matières premières et du pétrole.<br />

Quel est le cercle vertueux de la<br />

croissance ?<br />

Les sociétés chimiques, en Belgique,<br />

s’appliquent à faire <strong>des</strong> spécialités<br />

basées sur un savoir-faire plus difficile<br />

à acquérir ailleurs. L’avenir appartient<br />

à de petites unités spécialisées. Les<br />

productions de grande masse ont<br />

tendance à s’éparpiller dans le monde,<br />

là où les obstacles sont moins nombreux.<br />

Quels obstacles ?<br />

Les pays européens perçoivent la chimie<br />

comme une industrie à connotation dangereuse,<br />

notamment pour l’environnement.<br />

Les contraintes dans ce domaine<br />

ne font que s’alourdir. Le citoyen que je<br />

suis peut accepter ces exigences. Pour<br />

l’industriel, elles représentent <strong>des</strong> coûts<br />

sans cesse plus élevés (inspections,<br />

investissements, administration…). Pour<br />

que notre secteur croisse et maintienne<br />

sa compétitivité, il faut fertiliser son terrain,<br />

entre autres par l’enseignement la<br />

formation, la simplification administrative…<br />

et diminuer ses handicaps structurels<br />

(coûts salariaux, prix de l’énergie,<br />

pression fiscale…). C’est à ces niveaux<br />

que nos dirigeants doivent agir.<br />

Philippe Greuse, 56 ans, dirige le site UCB de<br />

Braine-l’Alleud et est Vice-Président <strong>des</strong> achats<br />

pour le groupe. Ce sociologue a effectué la<br />

majeure partie de sa carrière dans l’industrie<br />

pharmaceutique, chez Beecham et Baxter notamment,<br />

en tant que responsable <strong>des</strong> ressources<br />

humaines. Il a aussi été en charge du personnel<br />

chez Philip Morris et Viangros, entreprise qu’il a<br />

quittée en 2002 pour rejoindre UCB.<br />

Qu’est-ce qui favorise la croissance<br />

du sous-secteur pharmaceutique ?<br />

Le succès de sociétés comme<br />

GlaxoSmithKline ou UCB provient du<br />

fait que ces entreprises se sont focalisées<br />

sur <strong>des</strong> produits et <strong>des</strong> domaines<br />

bien spécifiques que l’on peut, en tout<br />

cas pour UCB, qualifier de niches.<br />

Nous n’essayons pas de faire tout<br />

comme les grands. GSK est ainsi<br />

devenue leader mondial <strong>des</strong> vaccins<br />

et UCB celui de l’allergie et de l’épilepsie.<br />

Il existe un know how en<br />

Belgique, même si la recherche s’internationalise<br />

de plus en plus. Des unités<br />

intégrées où, sur un même site, se<br />

conjuguent la recherche, le développement<br />

et la production sont aussi<br />

sources de succès : une telle organisation<br />

peut raccourcir de deux ans le<br />

délai de mise sur le marché d’un<br />

produit.<br />

Les investissements dans le secteur<br />

chimique ont crû de plus de 45% en<br />

2004, mais cela ne profite pas à<br />

l’emploi qui n’augmente que de<br />

1,3%...<br />

Le secteur est traditionnellement lourd<br />

en investissement, mais peu porteur<br />

d’emplois. Nos installations sont de<br />

plus en plus automatisées. En 2003<br />

et 2004, l’emploi au niveau belge a<br />

même diminué, respectivement, de<br />

1,9% et 0,3%. La <strong>Wallon</strong>ie tire finalement<br />

bien son épingle du jeu grâce à<br />

la pharmacie. Cela dit, l’emploi en<br />

recherche et développement s’internationalise<br />

de manière exponentielle.<br />

Pourquoi ?<br />

D’abord parce que nous rencontrons <strong>des</strong><br />

difficultés de recrutement dans certains<br />

domaines très pointus. Ensuite, le<br />

monde pharmaceutique belge est très<br />

petit. Si nous ne voulons pas créer une<br />

spirale inflationniste, il faut élargir le<br />

champ du recrutement.


CHIMIE 33<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Realco : 15% du CA<br />

.........................<br />

investis en R&D<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Implantée à Louvain-la-Neuve, Realco<br />

.........................<br />

applique la biotechnologie au nettoyage et<br />

.........................<br />

au traitement <strong>des</strong> eaux usées, ainsi qu’à<br />

.........................<br />

l’élevage. Depuis 1968, l’entreprise dirigée<br />

.........................<br />

par Gordon Blackman (photo) développe,<br />

.........................<br />

fabrique et commercialise <strong>des</strong> produits<br />

.........................<br />

alliant la chimie à la biochimie. Sa renommée<br />

provient de sa capacité à créer <strong>des</strong><br />

.........................<br />

.........................<br />

produits à base d’enzymes issues de<br />

.........................<br />

recherches réalisées par sa propre R&D<br />

.........................<br />

(15% du chiffre d’affaires) et en collaboration<br />

avec l’UCL et l’ULB. L’enzyme est un<br />

.........................<br />

.........................<br />

produit de nettoyage efficace qui, en plus,<br />

.........................<br />

accélère le processus d’épuration <strong>des</strong> eaux<br />

.........................<br />

usées. Realco cible les collectivités, l’industrie<br />

alimentaire, le marché <strong>des</strong> stations<br />

.........................<br />

.........................<br />

d’épuration et les particuliers. Son chiffre<br />

.........................<br />

d’affaires a atteint 4 millions d’euros en 2004,<br />

.........................<br />

année au cours de laquelle l’entreprise a<br />

.........................<br />

remporté la mention «Jeunes à l’Exportation»<br />

attribuée par l’Awex. Realco est pré-<br />

.........................<br />

.........................<br />

sente sur la plupart <strong>des</strong> marchés européens,<br />

.........................<br />

ainsi que dans les pays de l’Est et au Japon,<br />

.........................<br />

au travers d’un partenariat avec les sociétés<br />

.........................<br />

Mitsui et Shikosu (un <strong>des</strong> principaux acteurs<br />

.........................<br />

de l’industrie chimique au Japon).<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Comment s’annonce 2005 ?<br />

Les perspectives sont diverses selon<br />

les sous-secteurs. En pharmacie, l’enjeu<br />

économique ne s’évalue pas sur<br />

une année, mais sur dix ans. Cela dit,<br />

ce sous-secteur regorge de bonnes<br />

nouvelles. On peut donc rester optimiste,<br />

même si l’on peut perdre les<br />

efforts de plusieurs années en très<br />

peu de temps. Pour ce qui est de la<br />

transformation <strong>des</strong> plastiques et, dans<br />

une moindre mesure, de la chimie de<br />

base, la reprise de 2004 ne se repro-<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Dow Corning : Le<br />

.........................<br />

«Business and Tech<br />

.........................<br />

Centre» de Seneffe au<br />

.........................<br />

secours <strong>des</strong> chevelures<br />

.........................<br />

chinoises<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Dow Corning Corporation, leader mondial<br />

de la technologie à base de silicium,<br />

.........................<br />

.........................<br />

est implanté dans le Hainaut depuis 1970.<br />

.........................<br />

L’usine de Seneffe est le premier centre<br />

.........................<br />

européen de production de mastics,<br />

.........................<br />

d’émulsions et de matériaux composés du<br />

.........................<br />

géant américain. Elle exporte 80% de sa<br />

.........................<br />

production dans l’<strong>Union</strong> européenne et<br />

.........................<br />

dans plusieurs dizaines de pays non européens.<br />

Ses clients opèrent dans <strong>des</strong> sec-<br />

.........................<br />

.........................<br />

teurs aussi diversifiés que les cosmétiques,<br />

.........................<br />

les produits d’entretien, l’électronique, le<br />

.........................<br />

textile, le papier ou encore la construction<br />

.........................<br />

(ses produits sont actuellement utilisés sur<br />

.........................<br />

le chantier de l’Atomium).<br />

.........................<br />

Un centre d’affaires et de développement<br />

.........................<br />

technologique, jouxtant le site de production<br />

de Seneffe depuis 1999, regroupe sous<br />

.........................<br />

.........................<br />

un même toit les équipes techniques,<br />

.........................<br />

scientifiques et commerciales de Dow<br />

.........................<br />

Corning. Aventure originale : en collaboration<br />

étroite avec l’un <strong>des</strong> principaux fabri-<br />

.........................<br />

.........................<br />

cants chinois de produits capillaires, ces<br />

.........................<br />

équipes ont travaillé, en 2004, à la mise au<br />

.........................<br />

point d’un nouveau shampooing spécialement<br />

adapté à la texture du cheveu <strong>des</strong><br />

.........................<br />

.........................<br />

femmes asiatiques. Un marché potentiellement<br />

juteux !<br />

.........................<br />

.........................<br />

duira probablement plus en 2005.<br />

Le prix du pétrole et la faiblesse du<br />

dollar ne leur sont pas bénéfiques.<br />

Par ailleurs, la chimie s’inquiète <strong>des</strong><br />

effets dans les années à venir de la<br />

politique européenne (Reach). Nous<br />

ne sommes pas opposés à ce que la<br />

sécurité <strong>des</strong> produits soit prise en<br />

compte, mais il faut que cela se fasse<br />

en fonction de l’utilisation réelle de<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

UCB, Braine-l’Alleud<br />

.........................<br />

fourmille de<br />

.........................<br />

chercheurs<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Le groupe UCB a profondément changé de<br />

.........................<br />

visage en 2004, devenant une entreprise<br />

.........................<br />

purement biopharmaceutique (chiffre<br />

.........................<br />

d’affaires mondial de 2,1 milliards d’euros),<br />

.........................<br />

après s’être délestée de la totalité de son<br />

.........................<br />

pôle chimique. Si son siège est à Bruxelles,<br />

.........................<br />

UCB possède une forte implantation en<br />

.........................<br />

<strong>Wallon</strong>ie. Son site de Braine-l’Alleud<br />

.........................<br />

(70 hectares) compte, en effet, 2.200 personnes,<br />

dont près de 700 chercheurs. Les<br />

.........................<br />

.........................<br />

activités du groupe y sont réparties entre<br />

.........................<br />

la recherche fondamentale et le développement,<br />

la production et les services<br />

.........................<br />

.........................<br />

<strong>des</strong>tinés à l’ensemble de la société (informatique…).<br />

Le site constitue l’un <strong>des</strong><br />

.........................<br />

.........................<br />

3 centres d’excellence d’UCB et le centre<br />

.........................<br />

mondial d’expertise du système nerveux<br />

.........................<br />

central. L’entreprise y fabrique le Nootropil,<br />

.........................<br />

le Zyrtec et le Keppra. Ce dernier, un antiépileptique<br />

exporté dans 140 pays, est<br />

.........................<br />

.........................<br />

produit dans une toute nouvelle installation<br />

.........................<br />

d’une capacité annuelle de 150 tonnes,<br />

.........................<br />

représentant un investissement de<br />

.........................<br />

30 millions d’euros.<br />

.........................<br />

.........................<br />

ces produits. Pour ce qui concerne<br />

Kyoto et les changements climatiques,<br />

il s’agit d’une problématique mondiale<br />

que l’Europe ne peut résoudre seule,<br />

sans quoi nos entreprises risqueraient<br />

d’être fortement défavorisées par rapport<br />

au reste du monde. ||<br />

Plus d’infos ?<br />

www.fedichem-wallonie.be


34 SECTEURS WALLONS ||<br />

André Jacquemart, Président de Febelcem<br />

La conjoncture s’est légèrement améliorée<br />

Directeur Général de CBR et Président de Febelcem, la Fédération belge de<br />

l’Industrie Cimentière, André Jacquemart revient sur les tendances de l’année<br />

écoulée et sur les perspectives d’avenir d’un secteur qui reste bien ancré en<br />

<strong>Wallon</strong>ie.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Jean-Michel LALIEU<br />

Chiffres clés du ciment en <strong>Wallon</strong>ie<br />

Consommation de ciment gris<br />

Consommation par habitant<br />

Part <strong>des</strong> importations de ciment gris<br />

Livraisons de ciment gris<br />

Exportations<br />

Comment l’industrie cimentière<br />

s’est-elle comportée en 2004 ?<br />

André Jacquemart : Après <strong>des</strong><br />

années moroses entre 2001 et 2003,<br />

la conjoncture s’est légèrement améliorée<br />

et on a pu noter une progression<br />

de 5% dans la consommation de<br />

ciment en 2004. Nous avons bon<br />

espoir que ce redressement va se<br />

poursuivre. Notamment parce que les<br />

signes en provenance du secteur de<br />

la construction sont relativement optimistes.<br />

Le bâtiment résidentiel et les<br />

activités en provenance du génie civil<br />

se sont redressés au cours de l’année<br />

2004. Quelque 52.700 deman<strong>des</strong> de<br />

logements neufs ont été acceptées en<br />

2004 contre 45.000 l’année précédente.<br />

Quant à l’activité de génie civil,<br />

on constate que, traditionnellement,<br />

l’année précédant <strong>des</strong> élections communales<br />

– elles se dérouleront en<br />

2006 – est toujours une bonne année.<br />

On y réalise souvent beaucoup<br />

d’investissements au niveau de l’infrastructure<br />

routière.<br />

Les industries présentes sur notre<br />

territoire connaissent pourtant<br />

une concurrence importante de<br />

l’étranger…<br />

Il y a effectivement une importante<br />

concurrence en provenance<br />

d’Allemagne. L’industrie cimentière<br />

germanique connaît actuellement une<br />

surcapacité structurelle qu’elle tente<br />

de compenser par <strong>des</strong> exportations<br />

vers les marchés belge et hollandais.<br />

C’est ainsi que, bien que la consommation<br />

soit en augmentation, les livrai-<br />

5.741.000 tonnes<br />

557 kilos<br />

27% (1.577.000 tonnes)<br />

6.216.000 tonnes<br />

33% (2.052.000 tonnes)<br />

sons totales de ciment gris de l’industrie<br />

belge ont connu une baisse de 5%<br />

en 2004 par rapport à l’année 2003.<br />

A la fin du dernier exercice, les importations<br />

atteignaient 1.577.000 tonnes<br />

sur une consommation totale de<br />

5.541.000 tonnes. Pour contrer cette<br />

tendance, les cimentiers s’efforcent<br />

d’améliorer leur compétitivité, tout en<br />

continuant d’assurer un service et une<br />

qualité optimale.<br />

Le ciment belge peut-il réagir en<br />

augmentant, lui aussi, ses activités<br />

à l’exportation ?<br />

Les exportations ont effectivement<br />

connu une hausse ces dernières<br />

années. En revanche, elles ont connu<br />

un léger fléchissement l’année dernière.<br />

Cela dit, l’industrie belge continue<br />

quand même à exporter une part<br />

importante de sa production. Vers <strong>des</strong><br />

pays voisins, surtout aux Pays-Bas,<br />

mais aussi vers <strong>des</strong> marchés plus lointains<br />

comme les Etats-Unis, l’Afrique<br />

et l’Asie.<br />

Comment voyez-vous la situation<br />

évoluer en 2005 pour l’industrie<br />

cimentière ?<br />

Les analyses macro-économiques ont<br />

été revues à la baisse et prévoient<br />

une année assez moyenne au niveau<br />

de l’activité économique de manière<br />

générale en Belgique. Dans la<br />

construction, les premiers signaux<br />

sont plus optimistes. Par contre, les<br />

conditions climatiques difficiles entre<br />

février et avril ont ralenti l’activité.<br />

André Jacquemart, 43 ans, est ingénieur<br />

chimiste (ULG). Après une première expérience<br />

dans un groupe chimique belge, il entre au<br />

Heidelberg Technology Center à Bruxelles en<br />

1995. Directeur du service Stratégie Europe de<br />

l’Ouest pour Heidelberg Cement en 2003, il est<br />

depuis le 1er avril 2005 Directeur Général <strong>des</strong><br />

activités ciment, béton et granulats de<br />

Heidelberg Cement en Belgique et aux Pays-<br />

Bas. Il est également Président de Febelcem.<br />

Dans l’ensemble, on espère que l’année<br />

2005 va conforter les résultats<br />

enregistrés en 2004 mais il faudra<br />

quand même attendre l’automne pour<br />

pouvoir confirmer la relance de la<br />

croissance.<br />

Quels sont les défis auxquels devra<br />

répondre l’industrie cimentière wallonne<br />

pour assurer son avenir ?<br />

La pérennité de l’industrie cimentière<br />

repose sur quatre axes majeurs.<br />

Le premier est d’améliorer en permanence<br />

nos coûts de production, afin<br />

d’assurer de manière durable, notre<br />

compétitivité sur les marchés belges<br />

et avoisinants. Concrètement, cela<br />

implique d’améliorer la productivité<br />

en investissant dans <strong>des</strong> technologies<br />

modernes et de mettre en place une<br />

organisation du travail innovante.<br />

La valorisation de déchets industriels<br />

en four de cimenterie constitue également<br />

un pilier capital pour le maintien<br />

de cette compétitivité.<br />

Le deuxième axe repose sur une politique<br />

environnementale, totalement<br />

intégrée dans la gestion de nos entités<br />

de production. Assurer une gestion<br />

responsable <strong>des</strong> matières premières<br />

naturelles, favoriser une utilisation<br />

toujours plus rationnelle <strong>des</strong> énergies,<br />

préserver la qualité <strong>des</strong> sols et proté-


CIMENT 35<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

CCB bétonne<br />

.........................<br />

le marché belge<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Installée à Gaurain (Tournai), la Compagnie<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> Ciments Belges (CCB) exploite la<br />

.........................<br />

plus grande carrière d’Europe (100 hectares).<br />

Mais la filiale du groupe italien<br />

.........................<br />

.........................<br />

Italcementi, confrontée à l’épuisement de<br />

.........................<br />

ce gisement, se prépare à l’ouverture de la<br />

.........................<br />

carrière de Barry qui lui offre un autre gisement<br />

important de 3 milliards de tonnes de<br />

.........................<br />

.........................<br />

pierres calcaires.<br />

.........................<br />

Active dans le ciment, le granulat et le<br />

.........................<br />

béton prêt à l’emploi, CCB emploie 660<br />

.........................<br />

personnes et a réalisé, en 2004, un chiffre<br />

.........................<br />

d’affaires de 180 millions d’euros. Les 2/3<br />

.........................<br />

de ses ventes sont encore réalisés en<br />

.........................<br />

Belgique. Le solde est essentiellement<br />

.........................<br />

exporté à <strong>des</strong>tination de la France, toute<br />

.........................<br />

proche, et <strong>des</strong> Pays-Bas. En 2004, la cimenterie<br />

de Gaurain a écoulé 1,8 million de<br />

.........................<br />

.........................<br />

tonnes de ciment.<br />

.........................<br />

CCB a aussi vendu, en 2004, 635 km 3 de<br />

.........................<br />

béton prêt à l’emploi, dont 90% sur le territoire<br />

belge. L’an dernier, elle a été choisie<br />

.........................<br />

.........................<br />

pour fournir le béton nécessaire aux travaux<br />

de rénovation d’importants tronçons<br />

.........................<br />

.........................<br />

sur les autoroutes E411 et E25 en province<br />

.........................<br />

de Luxembourg.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

ger les ressources en eau, sont <strong>des</strong><br />

exemples qui doivent être poursuivis,<br />

voire même étendus.<br />

Le troisième axe concerne la pénétration<br />

du béton dans le marché de la<br />

construction. Si le béton est toujours<br />

bien représenté dans la construction<br />

belge, les matériaux concurrents<br />

(acier, bois, brique, asphalte, verre,...)<br />

mènent <strong>des</strong> politiques promotionnelles<br />

agressives pour tenter d'accaparer <strong>des</strong><br />

parts de marché au détriment du<br />

béton. Il faudra donc répondre à cette<br />

concurrence accrue.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Holcim,<br />

.........................<br />

la rigueur suisse<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Filiale du groupe suisse Holcim, présent<br />

.........................<br />

dans 70 pays, Holcim Belgique dispose de<br />

.........................<br />

3 unités de production sur le sol belge,<br />

.........................<br />

toutes basées en <strong>Wallon</strong>ie. La cimenterie<br />

.........................<br />

d’Obourg produit <strong>des</strong> ciments et <strong>des</strong> liants.<br />

.........................<br />

En 2004, elle en a produit 1.950.000 tonnes<br />

.........................<br />

avec 250 personnes. En septembre 2004,<br />

.........................<br />

pour améliorer sa productivité, elle a lancé<br />

.........................<br />

un plan de restructuration qui doit, d’ici fin<br />

.........................<br />

2006, ramener le personnel de 314 à 200<br />

.........................<br />

unités.<br />

.........................<br />

A Haccourt, son centre de broyage permet<br />

.........................<br />

la production d’une gamme de ciments<br />

.........................<br />

(par adjonction de laitier et de cendres<br />

.........................<br />

volantes). La production de l’unité liégeoise<br />

est 500.000 tonnes par an. Enfin,<br />

.........................<br />

.........................<br />

Scoribel à Seneffe, est une unité de traitement<br />

et de valorisation <strong>des</strong> déchets indus-<br />

.........................<br />

.........................<br />

triels à <strong>des</strong>tination <strong>des</strong> cimenteries de<br />

.........................<br />

Obourg et du nord de la France. Son savoirfaire<br />

en la matière est devenu la référence<br />

.........................<br />

.........................<br />

au sein du groupe Holcim au niveau mondial.<br />

En novembre 2004, cette unité de<br />

.........................<br />

.........................<br />

traitement qui emploie 55 personnes a été<br />

.........................<br />

reprise entièrement par Holcim après le<br />

.........................<br />

rachat <strong>des</strong> 49% détenus par Scori (groupe<br />

.........................<br />

Suez).<br />

.........................<br />

Le dernier axe est de se positionner<br />

en tant qu’industrie attractive pour les<br />

jeunes. Afin de faire face à ces défis<br />

majeurs, notre industrie a besoin de<br />

ressources qualifiées à tous les échelons<br />

de l’organisation. ||<br />

Plus d’infos ?<br />

www.febelcem.be<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

CBR, spécialiste<br />

.........................<br />

du ciment blanc<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

A partir de ses quatre sites de production<br />

.........................<br />

belges situés à Lixhe (Liège), Harmignies<br />

.........................<br />

(Mons), Antoing et Gand, CBR (Cimenteries<br />

.........................<br />

et Briqueteries Réunies) produit en<br />

.........................<br />

moyenne 2,5 millions de tonnes de ciment<br />

.........................<br />

avec 691 personnes (fin 2004). Filiale du<br />

.........................<br />

groupe allemand Heidelbergcement depuis<br />

.........................<br />

1999, elle reste ainsi le plus gros producteur<br />

.........................<br />

belge. Elle fournit d’ailleurs la moitié du<br />

.........................<br />

ciment nécessaire pour couvrir le marché<br />

.........................<br />

local et exporte le solde vers les Pays-Bas<br />

.........................<br />

et la Rhénanie-Westphalie. En 2005, CBR a<br />

.........................<br />

réalisé un chiffre d’affaires de 237 millions<br />

.........................<br />

d’euros.<br />

.........................<br />

En 1929, au démarrage de l’activité, CBR produisait<br />

du ciment et <strong>des</strong> briques. La seconde<br />

.........................<br />

.........................<br />

activité sera arrêtée après la guerre pour se<br />

.........................<br />

concentrer sur l’extraction du ciment. A<br />

.........................<br />

l’heure actuelle, la carrière d’Harmignies<br />

.........................<br />

reste la seule en Belgique à produire du<br />

.........................<br />

ciment blanc. Récemment, les unités de<br />

.........................<br />

fabrication de Lixhe et Gand (ciment de haut<br />

.........................<br />

fourneau) ont bénéficié d’un plan d’investissement<br />

de 112 millions d’euros. En octobre<br />

.........................<br />

.........................<br />

2004, CBR a aussi annoncé un plan de<br />

.........................<br />

restructuration qui prévoit le départ de 193<br />

.........................<br />

personnes pour faire face à la concurrence<br />

.........................<br />

très forte sur le marché européen.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................


36 SECTEURS WALLONS ||<br />

Gérard Apruzzese, Président de la Confédération de la Construc<br />

Cap sur la formation<br />

L’année 2004 a été une année de consolidation, voire de redressement de<br />

l’activité dans la construction. Gérard Apruzzese, Président de la Confédération<br />

de la Construction <strong>Wallon</strong>ne et Administrateur Délégué du groupe Apruzzese,<br />

commente ces résultats et décrit les défis auxquels est confronté le secteur.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Business Writers<br />

Chiffres clés de la construction en <strong>Wallon</strong>ie<br />

Chiffre d’affaires (en millions d’euros)* 7.129<br />

Construction de logements autorisée 12.027<br />

Rénovation de logements autorisée 10.717<br />

Nombre d’entreprises ** 21.538<br />

Emploi salarié** 53.923<br />

Ouvriers 47.457<br />

Employés 6.466<br />

Faillites 359<br />

* Estimation ** 2003<br />

Quel regard portez-vous sur les<br />

performances du secteur de la<br />

construction en 2004 ?<br />

Gérard Apruzzese : Nous avons enregistré<br />

une très nette amélioration,<br />

après avoir vécu <strong>des</strong> années particulièrement<br />

sombres en 2001 et 2002. En<br />

2004, le nombre de mises en chantier<br />

a progressé dans tous les segments<br />

d’activité : logements et bâtiments<br />

non résidentiels, tant en construction<br />

neuve qu’en rénovation. En trois ans,<br />

le nombre de logements, dont la rénovation<br />

a été autorisée, a progressé de<br />

33,5%. Pour la construction de logements<br />

neufs, l’augmentation atteint<br />

10%. Dans le bâtiment non résidentiel,<br />

les autorisations de bâtir délivrées<br />

pour la construction progressent de<br />

17%, en volume, d’une année à<br />

l’autre, mais on est encore loin de rattraper<br />

le retard accumulé depuis 2001.<br />

Comment s’annonce 2005 ?<br />

La construction suit la conjoncture<br />

générale. Nous sommes donc mitigés,<br />

d’autant que les communes se montrent<br />

un peu frileuses. Alors que, traditionnellement,<br />

elles commandent<br />

beaucoup de travaux publics avant les<br />

élections communales. C’est important,<br />

car 15% du chiffre d’affaires de<br />

la construction proviennent de maîtres<br />

d’ouvrage publics dont, pour moitié,<br />

<strong>des</strong> communes. Heureusement, la<br />

Région wallonne prend le relais. La<br />

Société wallonne <strong>des</strong> aéroports régionaux<br />

a budgété 360 millions de travaux<br />

; le logement social bénéficiera<br />

d’un milliard d’euros d’investissements<br />

en cinq ans ; <strong>des</strong> travaux sont<br />

également prévus dans les zonings.<br />

Nous observons toutefois <strong>des</strong> retards<br />

dans les mises en chantier.<br />

Les faillites sont en recul…<br />

Effectivement mais le taux reste élevé,<br />

notamment dans le gros œuvre ; c’est<br />

moins le cas dans le parachèvement.<br />

Les prix sont mauvais et la concurrence<br />

est très forte, inquiétante même : on<br />

sait que <strong>des</strong> sociétés <strong>des</strong> pays de l’Est<br />

travaillent à 20 euros de l’heure.<br />

Impensable pour nous. Nous demandons<br />

plus de contrôles pour les travailleurs<br />

illégaux et un balisage de la<br />

concurrence légale. Les sociétés d’intérim<br />

qui proposent <strong>des</strong> ouvriers polonais<br />

ont-elles bien toutes les agréments<br />

pour travailler dans les trois<br />

Régions du pays ?<br />

La construction reste un gros<br />

employeur en <strong>Wallon</strong>ie.<br />

En effet, la construction représente<br />

10% de l’emploi salarié wallon. Cela<br />

dit, le secteur éprouve beaucoup de<br />

difficultés à recruter de la maind’oeuvre<br />

qualifiée. Et l’évolution n’est<br />

Gérard Apruzzese, 61 ans, dirige avec son frère<br />

Raphaël le groupe Apruzzese, qu’il a fondé avec<br />

son père en 1964, à Grivegnée. Originaire de<br />

Gallinaro, Gérard Apruzzese est arrivé en<br />

Belgique à l’âge de 18 ans. Il a gardé la<br />

nationalité italienne. Très actif dans sa région, il<br />

est Président de Solitalia, Administrateur de la<br />

Chambre de Commerce et d’Industrie, de l’UWE,<br />

de la Foire Internationale de Liège et Président<br />

de la Confédération de la Construction<br />

<strong>Wallon</strong>ne.<br />

pas bonne. Plus de deux tiers <strong>des</strong><br />

jeunes qui ont achevé leur formation<br />

dans la construction abandonnent le<br />

secteur. Nous souhaitons donner <strong>des</strong><br />

primes aux écoles dont les élèves sortis<br />

seront insérés. Nous voulons aussi<br />

travailler l’image du secteur et <strong>des</strong><br />

métiers techniques et manuels auprès<br />

<strong>des</strong> enfants de 10 à 12 ans. Nous<br />

allons, notamment, organiser <strong>des</strong><br />

stages «découverte métiers» pendant<br />

les vacances et développer un DVD<br />

présentant une série de métiers de<br />

manière ludique. Nous avons besoin<br />

de 8.000 travailleurs par an en<br />

<strong>Wallon</strong>ie. Nous avons <strong>des</strong> accords de<br />

formation avec le FOREM : le secteur<br />

ne peut pas financer ces formations à<br />

n’importe quel prix. Le FOREM souhaite<br />

facturer l’heure de formation à<br />

son coût réel. Le service de l’emploi<br />

s’inscrit dans une logique commerciale<br />

et non plus dans une logique de<br />

service public. Cela crée un malaise.<br />

Comment l’avenir se profile-t-il pour<br />

la construction ?<br />

Il présente encore un potentiel important.<br />

La moitié du million de logements<br />

en <strong>Wallon</strong>ie n’est pas équipée


CONSTRUCTION 37<br />

tion <strong>Wallon</strong>ne<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Les Carrières du<br />

.........................<br />

Hainaut sur TF1 grâce<br />

.........................<br />

au label social belge !<br />

.........................<br />

.........................<br />

Plus que centenaires, les Carrières du<br />

.........................<br />

Hainaut ont obtenu, en 2004, le label social<br />

.........................<br />

créé par le Gouvernement fédéral pour<br />

.........................<br />

estampiller les produits et services «socialement<br />

responsables». Un «plus» en termes<br />

.........................<br />

.........................<br />

d’image et de notoriété, qui a valu à l’entreprise,<br />

leader sur le marché de la pierre<br />

.........................<br />

.........................<br />

bleue en Belgique, une séquence au journal<br />

télévisé de 20 heures sur TF1 ! Les<br />

.........................<br />

.........................<br />

Carrières du Hainaut ont été vendues par le<br />

.........................<br />

groupe Etex au fonds d’investissement<br />

.........................<br />

néerlandais Bencis Capital Partners en<br />

.........................<br />

2002, dans le cadre d’une opération de<br />

.........................<br />

management buy out. Concurrencées par<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> entreprises implantées dans <strong>des</strong> pays<br />

.........................<br />

à bas salaires, qui écoulent sur les marchés<br />

internationaux <strong>des</strong> pierres calcaires<br />

.........................<br />

.........................<br />

qui n’offrent pas les mêmes caractéristiques<br />

et garanties de pérennité que<br />

.........................<br />

.........................<br />

«notre» pierre bleue, les Carrières du<br />

.........................<br />

Hainaut ripostent par la qualité et le savoirfaire.<br />

Si bien que le chiffre d’affaires<br />

.........................<br />

.........................<br />

comme l’emploi continuent de progresser<br />

.........................<br />

avec une belle régularité. L’entreprise hennuyère<br />

a clôturé l’exercice 2004 avec un<br />

.........................<br />

.........................<br />

volume d’affaires de 53 millions d’euros –<br />

.........................<br />

dont près d’un quart généré par l’exportation<br />

– et un effectif de 489 personnes.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Apruzzese, les<br />

.........................<br />

couleurs de l’Italie<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Le groupe Apruzzese est dirigé par un duo :<br />

.........................<br />

Gérard et Raphaël Apruzzese, deux frères<br />

.........................<br />

originaires du Latium. L’entreprise familiale<br />

.........................<br />

a été fondée en 1964, à Grivegnée.<br />

.........................<br />

Aujourd’hui, le groupe comporte 6 sociétés<br />

.........................<br />

et occupe une centaine de personnes pour<br />

.........................<br />

un chiffre d’affaires annuel d’une dizaine<br />

.........................<br />

de millions d’euros. Sa spécialité : la couleur<br />

sous toutes ses formes. Son domaine<br />

.........................<br />

.........................<br />

de prédilection, c’est la peinture en bâtiment,<br />

extérieure et intérieure, depuis la fine<br />

.........................<br />

.........................<br />

décoration et les recouvrements <strong>des</strong> murs<br />

.........................<br />

et du sol jusqu’au ravalement de faça<strong>des</strong><br />

.........................<br />

et la restructuration <strong>des</strong> bétons par résines<br />

.........................<br />

époxydiques. L’entreprise présente <strong>des</strong><br />

.........................<br />

références de choix telles que le Palais<br />

.........................<br />

royal et le Sénat. Apruzzese a également<br />

.........................<br />

développé <strong>des</strong> activités industrielles :<br />

.........................<br />

traitement anticorrosion de turbines<br />

.........................<br />

hydroélectriques, revêtement de pièces par<br />

.........................<br />

poudres thermolaquées, peinture industrielle<br />

et sablage, sur chantier et en<br />

.........................<br />

.........................<br />

atelier,… "C’est le travail, l’assiduité et le<br />

.........................<br />

sérieux qui ont fait évoluer l’entreprise",<br />

.........................<br />

assure Gérard Apruzzese.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Thomas & Piron<br />

.........................<br />

dépasse le cap de<br />

.........................<br />

500 maisons par an<br />

.........................<br />

.........................<br />

Premier constructeur de logements de<br />

.........................<br />

<strong>Wallon</strong>ie, Thomas & Piron a bâti plus de<br />

.........................<br />

500 maisons en 2004. La progression en<br />

.........................<br />

nombre de maisons était déjà de plus de<br />

.........................<br />

20% à la fin mai 2005. Les appartements<br />

.........................<br />

(350 constructions par an) suivent la même<br />

.........................<br />

courbe ascendante. L’entreprise implantée<br />

.........................<br />

à Our, au cœur de l’Ardenne, édifie aussi<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> centres commerciaux, <strong>des</strong> écoles, <strong>des</strong><br />

.........................<br />

cliniques, <strong>des</strong> bureaux et <strong>des</strong> bâtiments<br />

.........................<br />

industriels. Elle est active sur les marchés<br />

.........................<br />

de la rénovation et <strong>des</strong> travaux publics.<br />

.........................<br />

Entre 2000 et 2004, Thomas & Piron a doublé<br />

son chiffre d’affaires, celui-ci passant<br />

.........................<br />

.........................<br />

à 119 millions d’euros. L’entreprise a<br />

.........................<br />

démarré, en 2005, la construction de 1.800<br />

.........................<br />

mètres carrés supplémentaires de bureaux<br />

.........................<br />

pour ses propres besoins. Elle va lancer un<br />

.........................<br />

centre de formation et de compétences où,<br />

.........................<br />

dès 2006, une vingtaine de personnes pourront<br />

se former aux nouveaux matériaux et<br />

.........................<br />

.........................<br />

pratiques du secteur. A l’étranger, les deux<br />

.........................<br />

grands projets de Thomas & Piron<br />

.........................<br />

International au Maroc démarreront dans<br />

.........................<br />

les prochains mois. L’ancrage se consolide<br />

.........................<br />

au Rwanda. La société, qui fêtera son trentième<br />

anniversaire l’an prochain, dépas-<br />

.........................<br />

.........................<br />

sera alors les 1.000 travailleurs.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

© belpress.com - Banque d’images en ligne<br />

d’une bonne isolation énergétique.<br />

Nous réfléchissons à un plan d’équipement<br />

pour l’isolation du parc résidentiel<br />

privé, ce qui permettrait à la<br />

Région d’atteindre les objectifs de<br />

Kyoto sans trop peser sur l’industriel.<br />

A cela s’ajoute l’augmentation de la<br />

population wallonne : d’ici à 2050, la<br />

<strong>Wallon</strong>ie va gagner 450.000 habitants,<br />

ce qui imposera la construction de<br />

150.000 nouveaux logements. ||<br />

Plus d’infos ?<br />

www.ccw.be


38 SECTEURS WALLONS ||<br />

Philippe Marcuz, Président de la FEGE-<strong>Wallon</strong>ie<br />

Une stratégie commune entre privé et public !<br />

La Fédération <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> actives dans la Gestion de l'Environnement<br />

(FEGE), regroupe environ 160 entreprises actives dans le domaine de la gestion<br />

<strong>des</strong> déchets, ce qui représente environ 90 % <strong>des</strong> entreprises du secteur <strong>des</strong><br />

déchets. Philippe Marcuz, Administrateur Délégué du groupe Shanks Belgique<br />

et Président de la FEGE <strong>Wallon</strong>ie, évoque les défis du secteur.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Vinciane PINTE<br />

Chiffres clés de la gestion <strong>des</strong> déchets en <strong>Wallon</strong>ie<br />

Emploi 1.600 + 350 intérimaires (en 2003)<br />

Nombre d’entreprises FEGE<br />

160 (soit 90% <strong>des</strong> entreprises actives dans la<br />

gestion <strong>des</strong> déchets)<br />

CA moyen par entreprise (milliers d’euros) 15.000.000<br />

Philippe Marcuz, 52 ans, est originaire du Nord<br />

de la France. Ingénieur chimiste de formation,<br />

il devient administrateur délégué du Groupe<br />

Shanks Belgium en 1999 (CA : 150 millions<br />

d’euros –1.000 employés). Depuis 2001, il préside<br />

la FEGE <strong>Wallon</strong>ie (Fédération <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><br />

actives dans la Gestion de l’Environnement).<br />

En <strong>Wallon</strong>ie, la quantité de<br />

déchets industriels n'a pas augmenté<br />

en 8 ans alors que la collecte <strong>des</strong><br />

déchets ménagers s'est accrue de<br />

17 %. Depuis 1990, les émissions de<br />

gaz à effet de serre de l'industrie ont<br />

diminué alors que celles du secteur<br />

résidentiel ont augmenté.<br />

Plus d'une centaine d'entreprises wallonnes<br />

se sont engagées volontairement,<br />

avec le gouvernement wallon,<br />

à diminuer proportionnellement leurs<br />

rejets de gaz à effet de serre. Elles ont<br />

en effet compris depuis longtemps que<br />

bien gérer l'environnement, diminuer<br />

ses émissions, trier ses déchets, baisser<br />

ses consommations (énergie et eau<br />

notamment), entraîne <strong>des</strong> améliorations<br />

en matière de qualité et de sécurité.<br />

Qu'on se le dise : l'environnement est<br />

une opportunité que les chefs d'entreprises<br />

ne laissent pas passer.<br />

Que vous inspirent les chiffres du<br />

rapport sur la situation économique<br />

de votre secteur, et plus particulièrement<br />

la monographie sectorielle<br />

rédigée par la FEGE ?<br />

Philippe Marcuz : Cette monographie<br />

permet d’avoir une première vision du<br />

secteur <strong>des</strong> déchets. Elle démontre<br />

son importance sur le plan économique<br />

et social. Sur le plan financier, le secteur<br />

est sain d’une manière générale.<br />

Sur le plan humain, on peut souligner<br />

que près de 1600 personnes sont<br />

employées en <strong>Wallon</strong>ie, auxquelles<br />

s’ajoutent environ 350 intérimaires. Et<br />

ces chiffres sont en progression.<br />

Cette évolution positive (tant du<br />

chiffre d’affaires que du volume de<br />

l’emploi) est loin cependant de rendre<br />

le secteur euphorique – l’analyse<br />

montre notamment certaines évolutions<br />

de ratios financiers. Certaines<br />

inquiétu<strong>des</strong> et difficultés pèsent en<br />

effet aujourd’hui fortement sur le secteur.<br />

D’une manière générale, le<br />

contexte économique reste très difficile<br />

et les entreprises sont soucieuses<br />

de réduire leurs frais dans la gestion<br />

<strong>des</strong> déchets. Au niveau <strong>des</strong> nouveaux<br />

investissements, l’incertitude de la<br />

future politique <strong>des</strong> déchets en Région<br />

wallonne, le ralentissement du financement<br />

de l’assainissement <strong>des</strong> sols<br />

et l’attitude de certaines intercommunales<br />

sont autant d’éléments susceptibles<br />

de menacer la santé globale de<br />

notre secteur.<br />

Les acteurs publics wallons en général<br />

doivent prendre conscience de cette<br />

réalité et favoriser un véritable dialogue,<br />

un réel partenariat entre les<br />

acteurs publics et les acteurs privés<br />

du déchet valorisant les spécificités et<br />

les qualités respectives de chacun et<br />

permettant ainsi au secteur privé d’investir<br />

durablement. Il y a un travail<br />

important de sensibilisation à mener,<br />

d’où toute l’importance de la FEGE.<br />

Quels sont les défis et contraintes que<br />

votre secteur doit affronter ?<br />

Les contraintes sont notamment la<br />

concurrence européenne accrue pour<br />

les filières de traitement et une fiscalité<br />

de plus en plus galopante sur nos<br />

activités. Malgré cela, le secteur continue<br />

à vouloir investir afin d’établir <strong>des</strong><br />

filières alternatives à la mise en<br />

décharge. Les défis sont en particulier<br />

de faire reconnaître l’importance du<br />

secteur privé <strong>des</strong> déchets car pour<br />

l’instant le débat est trop focalisé sur<br />

les acteurs publics.<br />

Les associations de communes ont<br />

sans conteste apporté une valeur ajoutée<br />

dans la gestion <strong>des</strong> déchets ménagers<br />

mais nous souhaitons participer<br />

aux débats pour la gestion optimale<br />

<strong>des</strong> déchets industriels qui est l’enjeu<br />

actuel, même s’il est déguisé par<br />

certains. Il n’est pas logique que la<br />

Région wallonne fasse aujourd’hui le<br />

plan d’investissements <strong>des</strong> intercommunales,<br />

examine leurs besoins financiers<br />

et envoie ensuite la facture à la<br />

communauté via une nouvelle politique<br />

de taxation. Nous tendons la<br />

main pour que secteur public et le secteur<br />

privé puissent élaborer une stratégie<br />

commune d’investissements.<br />

Quels sont les points positifs de<br />

l'année 2004 ?<br />

L’année 2004 a été une année de tran-


DECHETS 39<br />

sition sans évolution significative qui<br />

puisse être qualifiée de positive pour<br />

le secteur <strong>des</strong> déchets. D’où le souhait<br />

du secteur privé regroupé dans<br />

notre fédération FEGE d’une clarification<br />

de la politique <strong>des</strong> déchets et<br />

d’un véritable dialogue public-privé.<br />

En tant que représentant du secteur<br />

de la gestion <strong>des</strong> déchets, quel<br />

conseil donneriez-vous à un jeune<br />

aux étu<strong>des</strong> (en termes de formation)<br />

?<br />

D’abord, il faut faire ce qu’on a envie<br />

de faire ! La passion pour son métier<br />

est le critère qui permet le plus à un<br />

employeur de juger de la pertinence<br />

de l’engagement de quelqu’un. Il n’y<br />

a pas en tant que tel une formation<br />

dans la gestion <strong>des</strong> déchets et le secteur<br />

a besoin tant de techniciens que<br />

de juristes ou d’économistes. ||<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Carmeuse, 1ere<br />

.........................<br />

entreprise de carrière<br />

.........................<br />

certifiée ISO 14001<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Active dans l’extraction de la pierre calcaire<br />

et la production de chaux à <strong>des</strong>tina-<br />

.........................<br />

.........................<br />

tion de l’industrie, Carmeuse est une référence<br />

mondiale. Elle dispose en Belgique<br />

.........................<br />

.........................<br />

de 5 sièges d’exploitation (Seilles, Moha,<br />

.........................<br />

Engis, Aisemont et Frasnes-lez-Couvin).<br />

.........................<br />

Première entreprise de carrière certifiée<br />

.........................<br />

ISO 14001 en 2001, Carmeuse a optimisé la<br />

.........................<br />

gestion de ses déchets, d’une part, en<br />

.........................<br />

organisant un tri sélectif rigoureux en vue<br />

.........................<br />

de permettre la valorisation du plus grand<br />

.........................<br />

volume possible et, d’autre part, en sensibilisant<br />

et en formant son personnel à l’im-<br />

.........................<br />

.........................<br />

portance de la problématique <strong>des</strong> déchets.<br />

.........................<br />

Carmeuse n’a toutefois jamais été un gros<br />

.........................<br />

producteur de déchets : Sa matière première<br />

provient <strong>des</strong> gisements qu’elle<br />

.........................<br />

.........................<br />

exploite. Les pierres sont concassées,<br />

.........................<br />

broyées ou calcinées et le produit final est<br />

.........................<br />

le plus souvent livré au client en vrac, par<br />

.........................<br />

camion, bateau ou chemin de fer. Il n’y a<br />

.........................<br />

donc pas de consommation de matières<br />

.........................<br />

premières emballées et peu de produits<br />

.........................<br />

finis emballés.<br />

.........................<br />

Les déchets proviennent essentiellement<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> opérations de maintenance (huiles<br />

.........................<br />

usagées, ferrailles, pneus, …) et sont soit<br />

.........................<br />

revendus, soit repris par un collecteur<br />

.........................<br />

agréé, toujours avec l’objectif de réduire au<br />

.........................<br />

maximum «le déchet ultime». Pour y arriver,<br />

.........................<br />

la recherche d’applications et de débouchés<br />

divers pour la valorisation de ces<br />

.........................<br />

.........................<br />

produits se poursuit en partenariat avec<br />

.........................<br />

les acteurs concernés.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Initiative de synergie<br />

.........................<br />

et développement<br />

.........................<br />

durable à<br />

.........................<br />

Kaiserbaracke (Amel)<br />

.........................<br />

.........................<br />

Trois entreprises wallonnes (Renogen S.A.,<br />

.........................<br />

Belwood Amel S.A. et Delhez Bois S.A.)<br />

.........................<br />

ont entrepris d’intégrer leurs activités dans<br />

.........................<br />

une approche de développement durable<br />

.........................<br />

générant de la valeur ajoutée pour les 3<br />

.........................<br />

entreprises.<br />

.........................<br />

Belwood Amel, une <strong>des</strong> plus gran<strong>des</strong> scieries<br />

de <strong>Wallon</strong>ie, va pouvoir valoriser 100 %<br />

.........................<br />

.........................<br />

de ses intrants (habituellement environ 50<br />

.........................<br />

% sont valorisés), et cela en vendant la<br />

.........................<br />

sciure à Delhez Bois qui va les pelletiser et<br />

.........................<br />

en vendant ses résidus de bois à Renogen.<br />

.........................<br />

Delhez Bois (rabotterie) va également<br />

.........................<br />

revendre à Renogen ses résidus de bois<br />

.........................<br />

non utilisés dans son process.<br />

.........................<br />

Renogen va construire une unité de cogénération<br />

biomasse qui va utiliser les rési-<br />

.........................<br />

.........................<br />

dus de bois de Belwood Amel et Delhez<br />

.........................<br />

Bois. En échange Renogen va livrer à<br />

.........................<br />

Belwood Amel et Delhez Bois de l’énergie<br />

.........................<br />

thermique et de l’énergie électrique via <strong>des</strong><br />

.........................<br />

connections directes depuis la centrale de<br />

.........................<br />

cogénération. (Besoins annuels : environ<br />

.........................<br />

80 000 MWh thermique soit l’équivalent de<br />

.........................<br />

plus de 10 millions de litres de mazout et<br />

.........................<br />

plus de 10 000 MWh électrique).<br />

.........................<br />

Belwood Amel et Delhez Bois vont pouvoir<br />

.........................<br />

drastiquement réduire leurs coûts énergétiques,<br />

ce qui leur permettra de garantir la<br />

.........................<br />

.........................<br />

pérennité et le développement de leurs<br />

.........................<br />

activités dans le long terme.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

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Plus d’infos ?<br />

www.www.fege-febem.be


40 SECTEURS WALLONS ||<br />

Philippe Lacroix, Président de Federgon <strong>Wallon</strong>ie<br />

Faire face à la demande de nouveaux services<br />

Directeur Général de Manpower Belgium et Président de Federgon <strong>Wallon</strong>ie –<br />

la fédération <strong>des</strong> partenaires de l’emploi –, Philippe Lacroix fait le point sur les<br />

évolutions du secteur du travail intérimaire en 2004.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Jean-Michel LALIEU<br />

Chiffres clés de l’intérim en <strong>Wallon</strong>ie<br />

Nombres d’heures prestées<br />

Chiffre d’affaires<br />

Nombre d’agences 257<br />

Emploi 1.167<br />

Personnes mises au travail<br />

Taux de transformation en un emploi fixe 60%<br />

De manière générale, la santé du<br />

secteur de l’intérim va de pair avec la<br />

conjoncture économique ambiante.<br />

Après trois années maussa<strong>des</strong>, l’année<br />

2004 a renoué avec une croissance<br />

importante. Mais elle pourrait<br />

déjà retomber en 2005. Directeur<br />

général de Manpower et Président de<br />

Federgon Bruxelles-<strong>Wallon</strong>ie, la fédération<br />

représentative du travail intérimaire,<br />

Philippe Lacroix fait le point.<br />

Après trois années décevantes, le<br />

secteur du travail intérimaire a donc<br />

renoué avec une période plus faste ?<br />

Philippe Lacroix : Effectivement, on<br />

peut vraiment dire que 2004 a été une<br />

excellente année. La croissance en<br />

<strong>Wallon</strong>ie a été de 10% en heures de<br />

travail prestées par rapport à l’année<br />

précédente. Nous sortons donc ainsi<br />

d’un cycle de trois années de décroissance.<br />

C’est assez logique dans la<br />

mesure où nous sommes très sensibles<br />

aux cycles conjoncturels. 2004<br />

a connu les premières prémices d’une<br />

relance. Nous anticipons toujours un<br />

peu ces cycles.<br />

Vous percevez la même tendance pour<br />

2005 ?<br />

C’est moins clair. Pour l’instant, on<br />

remarque que le taux de croissance<br />

s’est stabilisé. Il aurait même tendance<br />

à faiblir. On restera en progression<br />

cette année, mais elle sera sans<br />

doute plus faible. Ceci dit, la tendance<br />

reste assez floue. On ne peut regarder<br />

que mois par mois.<br />

37,4 millions<br />

783,95 millions d’euros<br />

82.699 (19.069 équivalents temps plein)<br />

Au niveau <strong>des</strong> personnes que vous<br />

mettez au travail, qui a le plus profité<br />

de l’augmentation du nombre<br />

d’heures prestées ?<br />

En <strong>Wallon</strong>ie, la progression a été plus<br />

forte au niveau <strong>des</strong> employés.<br />

Lorsqu’on constate un retour à la<br />

croissance qui pousse notre secteur,<br />

la <strong>Wallon</strong>ie réagit toujours plus tard et<br />

moins fort que la Flandre. C’est sans<br />

doute dû encore à la structure de son<br />

tissu économique. De manière générale,<br />

les entreprises les plus modernes<br />

sont aussi celles qui ont le plus<br />

recours au travail intérimaire.<br />

A côté <strong>des</strong> 4 ou 5 noms connus de<br />

tous, le marché du travail intérimaire<br />

compte de plus en plus de<br />

sociétés souvent assez petites.<br />

Vous n’avez pas peur qu’il<br />

commence à y en avoir trop ?<br />

Au plus il y a d’acteurs, au plus l’offre<br />

est diversifiée. En outre, il y a très peu<br />

d’entreprises d’intérim qui tombent en<br />

faillite. C’est un signe de bonne santé.<br />

Mais il faut aussi bien percevoir que le<br />

secteur doit en permanence répondre<br />

aux besoins évolutifs <strong>des</strong> clients. On<br />

constate actuellement une demande<br />

de nouveaux services.<br />

Quels sont ces nouveaux services,<br />

par exemple ?<br />

Je pense au marché <strong>des</strong> titres-services.<br />

Il a été ouvert il y a à peine dixhuit<br />

mois et représente déjà 3% de<br />

notre activité. Pour le travail estudian-<br />

Philippe Lacroix est directeur général de<br />

Manpower Belgium depuis 2002. Licencié en<br />

sciences économiques et financières de l’Ichec<br />

et détenteur d’un master en management (EPM),<br />

il a travaillé pour différentes gran<strong>des</strong> sociétés<br />

(SKF Belgium, Peat Marwick & Mitchell et<br />

Winterthur) avant d’entrer dans le secteur de<br />

l’interim chez Vedior Interim (1989) dont il a<br />

occupé la fonction de directeur général. Il est<br />

président de Federgon <strong>Wallon</strong>ie et<br />

administrateur de l’UWE.<br />

tin, nous jouons aussi un rôle de plus<br />

en plus important. La demande va<br />

donc s’élargir. En plus, certains secteurs<br />

qui étaient assez bien minés par<br />

le travail au noir, commencent à s’ouvrir<br />

à l’intérim. Le gouvernement wallon<br />

a la volonté de réinstaller les gens<br />

dans un circuit traditionnel de travail.<br />

C’est une bonne chose. Ça fera croître<br />

le marché et le personnel employé<br />

sera mieux protégé.<br />

Les sociétés d’intérim ont aussi tendance<br />

à s’ouvrir à d’autres services<br />

que le travail intérimaire proprement<br />

dit…<br />

Effectivement, il y a une évolution <strong>des</strong><br />

activités vers d’autres services liés<br />

aux ressources humaines. Nous pratiquons<br />

de plus en plus la sélection, le<br />

recrutement et l’outplacement. Dans<br />

le futur, il faudra probablement plus<br />

parler d’entreprises de placement que<br />

d’intérim. C’est une évolution particulièrement<br />

marquante en <strong>Wallon</strong>ie.<br />

Traditionnellement, les entreprises du<br />

sud du pays recouraient moins facilement<br />

à <strong>des</strong> cabinets externes lors de<br />

procédures de recrutement. Mais<br />

maintenant que le marché s’élargit,<br />

elles y ont plus facilement recours. ||


INTERIM 41<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Idéal Interim mise<br />

.........................<br />

sur l’est de la Belgique<br />

.........................<br />

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.........................<br />

.........................<br />

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.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Créée en 1993 à Welkenraedt, Idéal<br />

.........................<br />

Interim reste une PME indépendante qui<br />

.........................<br />

travaille uniquement dans l’est de la<br />

.........................<br />

Belgique. Actuellement, elle dispose de 2<br />

.........................<br />

agences, à Eupen et Verviers et emploie 8<br />

.........................<br />

personnes. Orientée vers le marché local et<br />

.........................<br />

les indépendants, elle a un taux de placement<br />

de 75% de fonctions d’ouvriers et 25%<br />

.........................<br />

.........................<br />

d’employés. Elle axe en priorité son travail<br />

.........................<br />

vers les marchés francophone et germanophone<br />

et est avant tout spécialisée dans<br />

.........................<br />

.........................<br />

les profils techniques et de la logistique.<br />

.........................<br />

Attachée au «sens de l’humain», son administratrice<br />

déléguée, Marie-José Janssen,<br />

.........................<br />

.........................<br />

affirme vouloir mettre en avant les valeurs<br />

.........................<br />

humaines, se concentrer sur les compétences<br />

et le savoir-être et prendre à cœur<br />

.........................<br />

.........................<br />

son rôle d’insertion <strong>des</strong> plus fragiles.<br />

.........................<br />

Depuis l’an 2000, Idéal Interim est certifiée<br />

.........................<br />

ISO 9001.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Randstad,<br />

.........................<br />

le leader a 40 ans<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Leader du marché belge du travail intérimaire,<br />

Randstad est né de la fusion en<br />

.........................<br />

.........................<br />

1999 de Interlabor Intérim et de Ranstad<br />

.........................<br />

Belgium, une filiale du groupe néerlandais<br />

.........................<br />

Randstad Holding. En Belgique, l’entreprise<br />

.........................<br />

gère un portefeuille de 14.000 clients et met<br />

.........................<br />

au travail 23.000 personnes par semaine.<br />

.........................<br />

Elle dispose de 200 agences et emploie<br />

.........................<br />

1.200 personnes. Une situation qui, selon<br />

.........................<br />

elle, lui permet de revendiquer la place de<br />

.........................<br />

cinquième employeur privé du pays.<br />

.........................<br />

En juin dernier, Randstad Belgium a fêté<br />

.........................<br />

ses 40 ans de présence dans notre pays.<br />

.........................<br />

Mais la société de 2005 n’a plus grand<br />

.........................<br />

chose à voir avec celle qui a dû imposer,<br />

.........................<br />

parfois contre la volonté politique en place,<br />

.........................<br />

le travail intérimaire à la fin <strong>des</strong> années 60.<br />

.........................<br />

Le leader belge développe en effet une<br />

.........................<br />

palette assez large de services au niveau<br />

.........................<br />

du secteur de l’emploi (du recrutement au<br />

.........................<br />

secrétariat social) et a créé <strong>des</strong> cellules<br />

.........................<br />

spécialisées, notamment dans le secteur<br />

.........................<br />

médical, le transport, les call centers, la<br />

.........................<br />

finance et même le milieu artistique. En<br />

.........................<br />

décembre 2004, elle a repris la société<br />

.........................<br />

Assist Intérim pour asseoir sa position sur<br />

.........................<br />

le segment du médical en <strong>Wallon</strong>ie et à<br />

.........................<br />

Bruxelles.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

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.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Trace ! vise<br />

.........................<br />

la réinsertion<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

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.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Basé à Charleroi, Trace ! est un réseau<br />

.........................<br />

d’intérim pas tout à fait comme les autres.<br />

.........................<br />

Détenue à 80% par la Région wallonne –<br />

.........................<br />

le solde est aux mains d’Ethias –, cette<br />

.........................<br />

société active depuis 25 ans dans le travail<br />

.........................<br />

intérimaire était, jusqu’en 2002, intégrée au<br />

.........................<br />

Forem sous le nom de T Intérim. En 2003,<br />

.........................<br />

elle obtient un statut de société anonyme<br />

.........................<br />

de droit privé, mais garde une dimension<br />

.........................<br />

sociale : au-delà d’une vocation commerciale<br />

clairement affirmée comme son but<br />

.........................<br />

.........................<br />

premier, Trace! donne aussi à ses activités<br />

.........................<br />

une dimension sociale par la promotion<br />

.........................<br />

d’actions d’insertion en faveur de populations<br />

précarisées.<br />

.........................<br />

.........................<br />

Dans les faits, Trace! opère comme toute<br />

.........................<br />

société moderne active dans le secteur de<br />

.........................<br />

l’emploi en proposant de l’intérim, de la<br />

.........................<br />

sélection, du recrutement et de l’outplacement<br />

dans son réseau de 13 agences<br />

.........................<br />

.........................<br />

réparties sur le territoire wallon. Mais audelà<br />

de cette logique économique qui reste<br />

.........................<br />

.........................<br />

son premier objectif (elle a réalisé un<br />

.........................<br />

chiffre d’affaires de 75 millions d’euros en<br />

.........................<br />

2004), elle tente, par divers programmes de<br />

.........................<br />

placement et de formation professionnelle,<br />

.........................<br />

de favoriser l’accès à l’emploi de publics<br />

.........................<br />

plus démunis.<br />

.........................<br />

Plus d’infos ?<br />

www.federgon.be


42 SECTEURS WALLONS ||<br />

Francis Michel, Président de Cobelpa <strong>Wallon</strong>ie<br />

Les marges ont structurellement tendance à se réduire<br />

Francis Michel, président de Cobelpa <strong>Wallon</strong>ie – l’Association <strong>des</strong> fabricants<br />

de pâtes, papier et cartons de Belgique – estime que le secteur est en danger.<br />

L’année 2003 a été morose, 2004 ne fut pas plus encourageante. Quant à 2005…<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Frédéric MOSER<br />

Chiffres clés du papier en <strong>Wallon</strong>ie<br />

Production pâte et papier<br />

Emploi<br />

Nombre d'entreprises 7<br />

Les chiffres pour 2004 laissent apparaître<br />

une année morose, en tous<br />

les cas guère meilleure que l’année<br />

précédente. Vous confirmez cette<br />

impression ?<br />

Francis Michel : À l’évidence, le secteur<br />

devra continuer à faire le gros dos<br />

en 2005. En cause, l’érosion <strong>des</strong> prix<br />

qui se poursuit, le raffermissement de<br />

l’euro qui joue sur les flux d’exportation<br />

et d’importation et la concurrence<br />

qui est toujours aussi pressante. Si<br />

l’on rajoute à cela la surcapacité de la<br />

production en Belgique et une croissance<br />

du PIB proche de zéro pour le<br />

premier trimestre, la situation n’invite<br />

effectivement pas à l’optimisme.<br />

En outre, dans le secteur du papier,<br />

les investissements sont non seulement<br />

indispensables pour se maintenir<br />

mais toujours très lourds à supporter.<br />

Songez que le prix de certaines<br />

machines s’élève à 500 millions<br />

d’euros… Concilier la courbe lente de<br />

la consommation et celle, beaucoup<br />

plus rapide, <strong>des</strong> investissements<br />

s’avère un exercice périlleux.<br />

Les coûts énergétiques en hausse ont<br />

également bousculé le secteur.<br />

Nous ne pouvons effectivement répercuter<br />

sur les prix <strong>des</strong> hausses du coût<br />

de l’énergie de l’ordre de 25 à 30%.<br />

Or, la libéralisation de l’énergie ne<br />

fonctionne pas en raison du monopole<br />

<strong>des</strong> fournisseurs, <strong>des</strong> blocages aux<br />

frontières, etc. Il convient aussi de<br />

prendre en compte toutes les nouvelles<br />

taxes qui ont été imposées ces<br />

dernières années, telles que le fonds<br />

social, la participation au financement<br />

<strong>des</strong> éoliennes en mer du Nord, le<br />

fonds Kyoto, les certificats verts, etc.<br />

1.020.338 tonnes<br />

2070 personnes<br />

Le report et la diminution de l’exemption<br />

de la taxe énergétique fédérale<br />

pour les secteurs signataires d’accords<br />

de branche avait déjà effrayé les entreprises<br />

du secteur et la mise en œuvre<br />

de la taxe ELIA, établie pour financer<br />

les communes, alourdira encore la facture<br />

énergétique. Tout cela concourt à<br />

une hausse artificielle <strong>des</strong> prix. Il en<br />

résulte que les marges ont structurellement<br />

tendance à se réduire. Mais la<br />

situation est identique dans tous les<br />

autres pays, qui sont également<br />

confrontés à <strong>des</strong> hausses <strong>des</strong> prix<br />

inquiétantes… En résumé, nous<br />

sommes pris en tenaille entre <strong>des</strong><br />

coûts qui augmentent et <strong>des</strong> prix qui<br />

diminuent !<br />

La politique de valorisation énergétique<br />

du bois ne risque-t-elle pas, à<br />

terme, de poser <strong>des</strong> problèmes en<br />

termes d’approvisionnement ?<br />

L’industrie papetière demeure très clairement<br />

l’un <strong>des</strong> principaux utilisateurs<br />

de bois en Belgique. Or, le projet d’incinération<br />

de la Région wallonne, qui<br />

devrait engloutir quelque 360.000<br />

tonnes de bois, pourrait effectivement<br />

constituer un précédent qui ne<br />

manque pas d’inquiéter le secteur. Si<br />

l’on poursuit dans la voie de la valorisation<br />

énergétique du bois, l’industrie<br />

papetière, qui s’approvisionne dans un<br />

rayon de 200 à 300 kilomètres, risque,<br />

à moyen terme, d’éprouver de réelles<br />

difficultés pour assurer l’approvisionnement<br />

en bois. Nous déplorons l’incohérence<br />

<strong>des</strong> politiques développées<br />

par les différents niveaux de pouvoir<br />

en <strong>Wallon</strong>ie, qui crée <strong>des</strong> distorsions<br />

de concurrence, puisque les entreprises<br />

de valorisation énergétique du<br />

Agé de 49 ans, originaire de France, Francis<br />

Michel est ingénieur chimiste de formation.<br />

Après avoir officié durant 18 ans en France dans<br />

l’industrie de la pâte à papier, comme ingénieur<br />

de terrain, puis au sein <strong>des</strong> directions, il rejoint<br />

le groupe Burgo en janvier 1999. Il y assure la<br />

direction de la partie «pâte à papier», avant de<br />

prendre la direction générale de Burgo<br />

Ardennes en 2003. Il est par ailleurs président<br />

de Cobelpa-<strong>Wallon</strong>ie.<br />

bois bénéficieront de subsi<strong>des</strong>. Un<br />

projet de ce type est sans doute supportable<br />

pour le secteur, deux non !<br />

On est en droit de s’interroger sur la<br />

volonté <strong>des</strong> décideurs politiques de<br />

maintenir une industrie compétitive.<br />

N’y aurait-il que <strong>des</strong> points négatifs ?<br />

Non bien sûr. Contrairement à ce que<br />

l’on pense, la Belgique reste compétitive<br />

et si les coûts salariaux en<br />

Belgique sont toujours un handicap,<br />

notamment par rapport aux pays de<br />

l’Est, on peut penser qu’il s’amenuisera<br />

dans les prochaines années.<br />

Par ailleurs, en terme de volume, la<br />

demande reste correcte et la production<br />

de papiers et cartons s’est accrue<br />

de 12%, frôlant la barre <strong>des</strong> 2 millions<br />

de tonnes. ||<br />

Plus d’infos ?<br />

www.cobelpa.be


PAPIER 43<br />

.......................................<br />

.......................................<br />

.......................................<br />

Burgo Ardennes :<br />

.......................................<br />

un acteur stratégique<br />

.......................................<br />

dans l’Europe du papier<br />

.......................................<br />

.......................................<br />

Créée à Virton en 1994 sur les décombres de la Cellulose <strong>des</strong><br />

.......................................<br />

Ardennes, tombée en faillite en août 1993, Burgo Ardennes est<br />

.......................................<br />

aujourd’hui l’une <strong>des</strong> plus importantes et dynamiques unité de production<br />

du groupe italien Burgo de Turin, qui fête son centenaire cette<br />

.......................................<br />

.......................................<br />

année. Suite à la fusion <strong>des</strong> actifs de Burgo et du groupe Marchi en<br />

.......................................<br />

avril 2004, la famille Marchi a pris les comman<strong>des</strong> du groupe Burgo-<br />

.......................................<br />

Marchi, dont elle est devenue l’actionnaire principal (48%). Employant<br />

.......................................<br />

750 personnes, l’entreprise s’est spécialisée dans deux activités industrielles<br />

: la fabrication de pâte à papier à partir de bois de feuillus<br />

.......................................<br />

.......................................<br />

(360.000 de tonnes) et la production de papier couché (350.000 tonnes<br />

.......................................<br />

en 2004). Très impliquée dans la vie économique de la province du<br />

.......................................<br />

Luxembourg, Burgo Ardennes, qui affiche un chiffre d’affaires de 350<br />

.......................................<br />

millions d’euros et exporte 93% de sa production, en est aussi le<br />

.......................................<br />

second employeur. Après le déblocage, en 2001, d’une première<br />

.......................................<br />

tranche de 145 millions d’euros <strong>des</strong>tinée à moderniser l’usine de production<br />

de pâte à papier, l’entreprise de Virton est aujourd’hui en<br />

.......................................<br />

.......................................<br />

attente d’une nouvelle tranche de 550 millions pour l’achat d’une<br />

.......................................<br />

seconde ligne de production de papier couché haut de gamme. "Mais<br />

.......................................<br />

aucune décision ne se prend pour l’instant dans ce secteur en Europe,<br />

.......................................<br />

explique Francis Michel, tout simplement pour <strong>des</strong> raisons commerciales<br />

et de rentabilité du marché. Le décalage entre l’offre et la<br />

.......................................<br />

.......................................<br />

demande est trop importante…"<br />

Stemtex : un marché<br />

de niche sur les<br />

cendres de Bontex<br />

Il n’aura fallu que 7 petits mois à 3 cadres<br />

de Bontex Belgium pour rebondir et<br />

(re)fonder une PME très spécialisée. On se<br />

souvient en effet de la faillite retentissante<br />

.......................................<br />

de la société de Stembert qui, après une<br />

.......................................<br />

trentaine d’années, avait du mettre la clé sous la porte. Soutenue par<br />

.......................................<br />

deux financiers liégeois, Didier Vangenechten et André Dols, la petite<br />

.......................................<br />

équipe décide, en septembre dernier, de ne pas en rester là et de relancer<br />

une nouvelle activité sur le même site. Aujourd’hui, l’entreprise<br />

.......................................<br />

.......................................<br />

occupe une quarantaine de personnes et développe un marché de<br />

.......................................<br />

niche : la production de cartonnage imprégné de latex pour assises de<br />

.......................................<br />

chaussures. Cette structure spéciale se place entre les semelles intérieure<br />

et extérieure de la chaussure. Didier Vangenechten, ancien<br />

.......................................<br />

.......................................<br />

copropriétaire et directeur financier de BEA détient 95% <strong>des</strong> parts,<br />

.......................................<br />

André Dols devenant administrateur délégué de la nouvelle entité.<br />

.......................................<br />

Disposant de l’ancienne – mais très performante – machine de Bontex,<br />

.......................................<br />

longue de 175 mètres, la nouvelle équipe sait que le marché existe,<br />

.......................................<br />

qu’elle y a sa place et qu’elle peut réussir sur son segment.<br />

.......................................<br />

.......................................<br />

.......................................<br />

.......................................


44 SECTEURS WALLONS ||<br />

Antonio Gozzi, Duferco Belgium<br />

L’envie d’aller plus loin, mieux et différemment<br />

Tiré par une conjoncture internationale extrêmement favorable avec<br />

notamment la montée en puissance de la Chine, le secteur de l’acier a retrouvé<br />

ces dernières années une très belle vitalité, digne <strong>des</strong> plus hauts sommets de<br />

cycle. Analyse en compagnie d’Antonio Gozzi, Président et Administrateur<br />

Délégué de Duferco Belgium.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Hugo LEBLUD<br />

Chiffres clés de la sidérurgie en <strong>Wallon</strong>ie<br />

Production d’acier brut 11,6 millions de tonnes pour la Belgique (+5%)<br />

dont 6 millions de tonnes en Région <strong>Wallon</strong>ne<br />

Nombre d’employeurs 4<br />

Nombre d’entreprises/sites d’activités 21<br />

Emploi (unités) 10.450<br />

Chiffre d’affaires<br />

Taux d’exportation 85 %<br />

Chiffres 2004<br />

Pour la première fois, la production<br />

mondiale d’acier a dépassé l’an<br />

dernier le milliard de tonnes, avec <strong>des</strong><br />

prix de vente soutenus mais aussi,<br />

seule ombre au tableau, <strong>des</strong> prix de<br />

matières premières culminant également<br />

à <strong>des</strong> sommets inégalés. Si l’année<br />

2005 sera encore un excellent<br />

crû, les pics ont sans doute été<br />

atteints avec <strong>des</strong> opérations lour<strong>des</strong><br />

de déstockage qui expliquent <strong>des</strong> prix<br />

et <strong>des</strong> volumes de production globalement<br />

plus ténus pour la fin de l’année<br />

et l’exercice 2006.<br />

Si la production belge d’acier brut s’affiche<br />

en hausse d’un peu plus de 5%<br />

à 11,7 millions de tonnes, celle-ci fléchira<br />

inexorablement en 2005 avec la<br />

fermeture, effective depuis peu, du<br />

haut fourneau n°6 de Seraing appartenant<br />

au groupe Arcelor. Rappelons par<br />

ailleurs que Duferco restaurera complètement<br />

son haut fourneau n°4 de<br />

Charleroi (Carsid) via un investissement<br />

de 80 millions EUR. Par ailleurs,<br />

Arcelor mettra en service cette année<br />

à Châtelineau/Charleroi sa nouvelle<br />

acierie inox (Carinox) qui mobilise une<br />

enveloppe de 230 millions EUR pour<br />

près de 400 nouveaux emplois créés.<br />

Dans les deux grands bassins wallons,<br />

la production/finition d’acier, de<br />

l’amont à l’aval, consolidera encore à<br />

la fin de cette année près de 11.000<br />

emplois directs. <strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> a<br />

rencontré Antonio Gozzi, Président et<br />

administrateur délégué de Duferco<br />

Belgium.<br />

4 milliards EUR<br />

Quelles sont les forces et faiblesses de<br />

la sidérurgie wallonne dans le contexte<br />

de la nouvelle Europe <strong>des</strong> 25 ?<br />

Antonio Gozzi : Pour l’Europe tout<br />

entière, les activités industrielles liées au<br />

monde de l’acier ne seront pas faciles.<br />

Les sidérurgies européennes doivent<br />

faire face à un ensemble de nouvelles<br />

données très contraignantes. Prenez<br />

l’augmentation <strong>des</strong> coûts de l’énergie,<br />

l’augmentation <strong>des</strong> coûts environnementaux,<br />

l’accroissement rapide de productivité,<br />

de qualité et de capacité <strong>des</strong> nouveaux<br />

acteurs de l’acier que sont les<br />

Russes, les Chinois, les Asiatiques, les<br />

Ukrainiens ou encore les Brésiliens et<br />

enfin, la perspective de surcapacité de<br />

l’industrie chinoise dont les exportations<br />

qui risquent de pousser à la baisse les<br />

prix mondiaux de produits finis.<br />

Chacun sait qu’il y a <strong>des</strong> difficultés en<br />

<strong>Wallon</strong>ie, à commencer par un déficit<br />

d’image qui se ressent dans la façon dont<br />

les gens voient leur travail et leur avenir.<br />

Dans le domaine de l’acier, ce n’est pas<br />

une question de qualification, le savoirfaire<br />

existe et est reconnu de longue date<br />

et c’est un <strong>des</strong> points forts sur lesquels<br />

nous allons nous appuyer dans nos<br />

démarches de qualité. L’envie d’aller plus<br />

loin, mieux et différemment, voilà la force<br />

qu’il convient de développer.<br />

Pourriez-vous décrire le «système»<br />

Duferco Belgium avec notamment la<br />

stratégie poussée de verticalisation<br />

<strong>des</strong> outils ?<br />

Antonio Gozzi, né à Chiavari (Genoa) en 1954, a<br />

une formation d’ingénieur civil. Il enseigne<br />

depuis de nombreuses années l’économie et<br />

l’organisation de la logistique à l’Université de<br />

Gênes dont il est issu. Membre du comité de<br />

direction de Duferco Group (Lugano), Antonio<br />

Gozzi est en charge de toutes les opérations<br />

industrielles de Duferco pour l’Europe. A ce<br />

titre, il exerce les plus hautes responsabilités<br />

sur Duferco Belgium, une entité qui, avec ses<br />

deux unités françaises de parachèvement,<br />

concentre les activités industrielles les plus<br />

significatives du groupe. Antonio Gozzi est Vice-<br />

Président de la fédération <strong>des</strong> sidérurgistes<br />

italiens.<br />

Duferco en Belgique, ce sont 3.400<br />

emplois directs répartis sur les sites<br />

de production de Carsid (Marcinelle),<br />

Duferco La Louvière, par ailleurs aussi<br />

centre corporate de nos activités,<br />

Duferco Clabecq, Duferco Trebos<br />

(Tildonk) et les centres de services de<br />

Manage Steel Center et Jemappes<br />

Steel Center.<br />

Plus couramment, on parle <strong>des</strong> activités<br />

«Belgique-France» de Duferco<br />

dans la mesure où les sites belges<br />

couplés aux sites français de revêtement<br />

de l’acier forment un pôle industriel<br />

complètement intégré. De l’élaboration<br />

de l’acier jusqu’aux produits<br />

finis nu ou revêtus, conditionnés en<br />

bobines ou encore à parachever. En<br />

2004, ce système industriel a généré<br />

un chiffre d’affaires de 1,2 milliard<br />

EUR, dont près de 80% à l’export.<br />

Quels sont les grands défis que<br />

devra rencontrer Duferco Belgium<br />

avec ses sites franco-belges d’ici<br />

2010 ?<br />

Je reviens de Chine. Deux chiffres<br />

seulement pour comprendre. La<br />

Chine, c’est 300 millions de personnes


SIDERURGIE 45<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Carinox-Châtelineau,<br />

.........................<br />

nouveau pôle mondial<br />

.........................<br />

pour les aciers<br />

.........................<br />

inoxydables<br />

.........................<br />

.........................<br />

Début de l’année 2003, le groupe Arcelor<br />

.........................<br />

confirmait son intention d’implanter, sur le<br />

.........................<br />

site de Carlam en amont de cette unité de<br />

.........................<br />

laminage à chaud, une aciérie électrique<br />

.........................<br />

pour la production, en vitesse de croisière,<br />

.........................<br />

d’un million de tonnes d’acier inox. Un<br />

.........................<br />

investissement majeur de 230 millions EUR<br />

.........................<br />

devant générer la création de quelque<br />

.........................<br />

400 emplois nouveaux dont 200 postes de<br />

.........................<br />

travail assurés par la co-traitance. La<br />

.........................<br />

conduite du chantier devrait permettre de<br />

.........................<br />

tenir les timings initiaux avec une première<br />

.........................<br />

coulée toujours annoncée pour septembre<br />

.........................<br />

prochain.<br />

.........................<br />

Les outils mis en œuvre sur le site de<br />

.........................<br />

Carinox autoriseront <strong>des</strong> coulées (5.500 par<br />

.........................<br />

an) de 180 tonnes pour sortir <strong>des</strong> brames<br />

.........................<br />

(demi-produits) d’un poids maximum de 30<br />

.........................<br />

tonnes.<br />

.........................<br />

Pour Bernard Hebeisen, administrateur<br />

.........................<br />

délégué d’Ugine & ALZ Carinox, la capacité<br />

.........................<br />

de l’outil mais surtout sa grande flexibilité<br />

.........................<br />

doivent permettre de contrôler au maximum<br />

les coûts de production. Carinox, un<br />

.........................<br />

.........................<br />

maître-atout pour le bassin de Charleroi qui<br />

.........................<br />

se profile comme le futur pôle mondial<br />

.........................<br />

«inox» d’Arcelor, avec un produit et <strong>des</strong><br />

.........................<br />

marchés qui restent promis à un bel avenir.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

qui sont dans une phase de développement<br />

et 900 autres millions qui<br />

attendent de l’être. Le défi aujourd’hui,<br />

c’est d’arriver à composer avec<br />

ce nouveau modèle mondial.<br />

Avec ses sites wallons et français,<br />

Duferco doit réussir ; c’est son nouveau<br />

défi, sa percée sur le marché<br />

automobile. Je peux vous dire qu’industriellement,<br />

le dispositif est prêt.<br />

Le marché de l’automobile, stratégique<br />

pour notre groupe, nous appor-<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Arcelor, partenaire<br />

.........................<br />

dans le nouveau<br />

.........................<br />

programme<br />

.........................<br />

«maison d’acier»<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Depuis le mois de mars dernier, le projet de<br />

.........................<br />

construction de maison à ossature «tout en<br />

.........................<br />

acier» est relancé à Charleroi avec la<br />

.........................<br />

création de la société Rig Construct Steel.<br />

.........................<br />

A l’origine de cette initiative soutenue à<br />

.........................<br />

bout de bras par Arcelor , André Delory et<br />

.........................<br />

Claude Baria, deux anciens syndicalistes<br />

.........................<br />

de la CSC alliés pour la circonstance à<br />

.........................<br />

Jean-Marie Ahn, patron de Hainaut<br />

.........................<br />

Maintenance (groupe CMI).<br />

.........................<br />

Rig Construct Steel valorise, pour ses<br />

.........................<br />

constructions, le brevet «Rig System» dont<br />

.........................<br />

l’architecte Jacques Riguelle est le détenteur.<br />

Si ce concept de «maison d’acier»<br />

.........................<br />

.........................<br />

remonte aux années septante et a été<br />

.........................<br />

principalement développé en France sous<br />

.........................<br />

l’égide d’Usinor via le procédé «Styltecht»,<br />

.........................<br />

le brevet mis en œuvre par Rig Construct<br />

.........................<br />

Steel permet de réduire le chantier de<br />

.........................<br />

construction à 4 mois. En effet, près de 85%<br />

.........................<br />

du bâtiment est préalablement monté en<br />

.........................<br />

atelier. Un projet industriel de reconversion<br />

.........................<br />

développé en partenariat étroit avec les<br />

.........................<br />

centres de recherche d’Arcelor, fournisseur<br />

également de Rig pour la mise en<br />

.........................<br />

.........................<br />

œuvre <strong>des</strong> aciers inox.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

tera une stabilité financière tant en<br />

terme de volume que de prix. En<br />

2008, nous mettrons un million de<br />

tonnes à la disposition <strong>des</strong> grands<br />

carrossiers et équipementiers. Des<br />

synergies positives existent entre les<br />

sites de Duferco. Chaque travailleur<br />

doit aujourd’hui se retrousser les<br />

manches pour réussir et je me considère<br />

comme le premier travailleur de<br />

Duferco. ||<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Industeel Belgium et les<br />

.........................<br />

aciers cryogéniques :<br />

.........................<br />

60% du marché mondial<br />

.........................<br />

.........................<br />

Dans les années 80, les équipes de développement<br />

de la Fabrique de Fer de<br />

.........................<br />

.........................<br />

Charleroi (Fafer) appuyées par les laboratoires<br />

de la Faculté Polytechnique de<br />

.........................<br />

.........................<br />

Mons, mettaient au point une formule<br />

.........................<br />

d’acier cryogénique pour le stockage et le<br />

.........................<br />

transport, à moins 170°, de gaz naturel<br />

.........................<br />

liquéfié.<br />

.........................<br />

Un marché de niches dans les aciers spéciaux<br />

qui a fait, dans plusieurs autres sec-<br />

.........................<br />

.........................<br />

teurs industriels également, la réputation<br />

.........................<br />

mondiale <strong>des</strong> tôles de la Fafer. Intégré dans<br />

.........................<br />

le groupe Arcelor, Industeel Belgium a<br />

.........................<br />

renoué aujourd’hui avec cette stratégie<br />

.........................<br />

de niche pour s’affirmer comme leader<br />

.........................<br />

mondial dans la fabrication de tôles<br />

.........................<br />

cryogéniques.<br />

.........................<br />

Chaque année, près de 40 à 50.000 tonnes<br />

.........................<br />

de ces aciers spéciaux sortent de l’usine<br />

.........................<br />

carolo pour satisfaire, dans ce domaine<br />

.........................<br />

très spécifique, près de 60% <strong>des</strong> besoins<br />

.........................<br />

mondiaux.<br />

.........................<br />

Les terminaux gaziers de Zeebrugge, du<br />

.........................<br />

Moyen-Orient, d’Asie et d’Amérique sont<br />

.........................<br />

quasi tous équipés par <strong>des</strong> tôles «made in<br />

.........................<br />

Charleroi». Industeel Belgium est l’unique<br />

.........................<br />

fabricant en Europe pour ces tôles cryogéniques<br />

de grande dimension. Ses trois<br />

.........................<br />

.........................<br />

autres concurrents «worldwide» sont au<br />

.........................<br />

Japon, en Corée et aux USA.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Plus d’infos ?<br />

www.steelbel.be


46 SECTEURS WALLONS ||<br />

Pierre Mottet, Président d’Agoria <strong>Wallon</strong>ie<br />

Notre premier challenge, c’est l’innovation !<br />

Pierre Mottet, Président d’Agoria <strong>Wallon</strong>ie (fédération multisectorielle de<br />

l’industrie technologique) et Administrateur Délégué d’Ion Beam Applications<br />

(IBA), nous livre ses impressions sur la situation économique de ce secteur en<br />

2004.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Vinciane PINTE<br />

Chiffres clés de l’industrie technologique en <strong>Wallon</strong>ie<br />

PRODUCTION<br />

Nombre d’employeurs (onss) 832<br />

Nombre d’entreprises (>10 personnes) 783<br />

Emploi (Unités) 48.736<br />

Livraisons (millions d’euros) 7.756<br />

Taux d’exportation (% de livraisons) 73%<br />

Taux d’investissements (% <strong>des</strong> ventes et prestations) 3,2%<br />

SERVICES TIC<br />

Nombres d’employeurs (onss) 144<br />

Emploi (Unités) 2.446<br />

Livraisons (millions d’euros) 6.207<br />

Pierre Mottet, 43 ans, est Ingénieur commercial<br />

de formation (UCL, 1984). Après une première<br />

expérience comme cadre technico-commercial<br />

chez IBM (1984-1987), il intègre IBA dont il est<br />

l’actuel Administrateur Délégué. Elu «Manager<br />

de l’année» en 1997, Pierre Mottet est par<br />

ailleurs Président d’Agoria <strong>Wallon</strong>ie, membre du<br />

Comité de Direction de la FEB et Administrateur<br />

de l’UWE.<br />

Que vous inspirent les chiffres 2004<br />

du secteur de l’industrie technologique<br />

?<br />

Pierre Mottet : Avec ses 73 % d’exportation<br />

en 2004, Agoria est l’un <strong>des</strong><br />

moteurs principaux de l’exportation au<br />

niveau régional et national : plus de<br />

7 milliards d’euros à l’exportation en<br />

2004 !<br />

C’est également un employeur important<br />

(48.736 emplois en 2004), garant<br />

de création de valeur ajoutée, de création<br />

de richesse pour la région.<br />

Par ses particularités, le secteur est<br />

particulièrement influencé et malheureusement<br />

éprouvé par les données macroéconomiques<br />

au niveau mondial : évolution<br />

du dollar, <strong>des</strong> matières premières,<br />

environnement concurrentiel dont<br />

celui de la main-d’œuvre <strong>des</strong> pays<br />

proches, etc.<br />

Etant l’un <strong>des</strong> principaux secteurs<br />

industriels de la région, le secteur<br />

technologique est soumis, probablement<br />

plus que d’autres, à la concurrence<br />

mondiale. Dans une Europe en<br />

croissance faible qui se rend compte<br />

qu’il faut réduire la croissance salariale,<br />

la Belgique ne peut pas continuer<br />

à garder la tête dans le sable et faire<br />

comme si tout allait bien. Dans le<br />

cadre de la moyenne exportation, on a<br />

en effet un secteur qui est sensible à<br />

<strong>des</strong> variations de coûts salariaux. Et<br />

au-delà <strong>des</strong> variations salariales, il<br />

s’agit de se demander si la Belgique<br />

n’est pas en train de vivre au-<strong>des</strong>sus<br />

de ses moyens sans que les bases<br />

salariales n’aient l’air de s’en rendre<br />

compte !?<br />

Quels sont les challenges à relever<br />

pour le secteur de l’industrie technologique<br />

?<br />

Notre premier challenge, c’est l’innovation,<br />

c’est de développer <strong>des</strong> produits<br />

qui font suffisamment la différence<br />

pour pouvoir justifier un<br />

avantage concurrentiel important et<br />

qui permettent aux entreprises d’être<br />

compétitives par rapport aux sociétés<br />

tant américaines que chinoises qui<br />

sont les deux spectres les plus fréquemment<br />

évoqués.<br />

Amener de plus en plus d’entreprises<br />

à travailler toutes les facettes de l’innovation<br />

est un travail à mener en<br />

interne et une conviction à défendre<br />

en public. Non seulement en<br />

Recherche et Développement mais<br />

aussi dans tout ce qui peut faire une<br />

rupture de pensée et créer un avan-<br />

tage concurrentiel dans l’entreprise,<br />

que ce soit au niveau technologique,<br />

logistique ou dans le mode d’approche<br />

du marché.<br />

Par rapport aux objectifs de Lisbonne,<br />

on est actuellement à 2/3 privé 1/3<br />

public, ce qui est conforme à l’objectif.<br />

Ceci dit, on n’a pas encore atteint les<br />

3% exigés, donc il y a encore du travail<br />

à faire tant par le privé que par le<br />

public.<br />

Ce challenge pour la région pourrait<br />

encore bénéficier de liens plus étroits<br />

entre entreprises et universités, afin<br />

que la recherche soit davantage orientée<br />

vers les applications ; autrement<br />

dit, il est primordial que les entreprises<br />

qui ont <strong>des</strong> projets aient plus<br />

facilement accès aux recherches<br />

universitaires et soient à la base <strong>des</strong><br />

travaux universitaires financés dans le<br />

cadre de la recherche appliquée.<br />

Le deuxième challenge, c’est la formation<br />

et l’éducation, une meilleure<br />

main-d’œuvre, mieux formée, plus<br />

ouverte sur le monde, plus mobile.<br />

Enfin, la Belgique étant un <strong>des</strong> rares (si<br />

pas le seul) pays où l’indexation est<br />

automatique, où le chômage peut être<br />

perpétuel, ce n’est pas un contexte qui<br />

incite les gens à se prendre en main !


TECHNOLOGIE 47<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Caterpillar affiche<br />

.........................<br />

une santé de fer<br />

.........................<br />

en <strong>Wallon</strong>ie !<br />

.........................<br />

.........................<br />

La filiale belge de la multinationale<br />

.........................<br />

confirme sa position de 2e employeur<br />

.........................<br />

industriel de <strong>Wallon</strong>ie. En 2004, forte d’une<br />

.........................<br />

production record, l’entreprise engageait<br />

.........................<br />

431 personnes, portant le nombre de salariés<br />

à 4.454 (dont 80% de contrats à durée<br />

.........................<br />

.........................<br />

indéterminée). Cela représente 20% de plus<br />

.........................<br />

qu’il y a 10 ans, et ce, malgré l’automatisation<br />

et une plus grande sous-traitance. Par<br />

.........................<br />

.........................<br />

ailleurs, Caterpillar se veut une entreprise<br />

.........................<br />

soucieuse de son environnement, au<br />

.........................<br />

niveau <strong>des</strong> procédures de fabrication et<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> machines.<br />

.........................<br />

2005 s'annonce bien et sera surtout marqué<br />

par le développement de nouvelles<br />

.........................<br />

.........................<br />

machines. La société compte augmenter<br />

.........................<br />

son chiffre d’affaires de 12 à 15%.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

C’est toute la problématique <strong>des</strong><br />

«pièges à l’emploi». Le 3e challenge<br />

consiste au contraire à dynamiser la<br />

population active à entreprendre.<br />

On connaît les difficultés du secteur<br />

technologique à trouver de la maind’œuvre<br />

hautement qualifiée. Quel<br />

conseil donneriez-vous à un jeune<br />

qui doit choisir une orientation<br />

d’étude ?<br />

Il faut selon moi faire le choix de la<br />

«passion courageuse», un choix pour<br />

ce qu’on aime mais sans craindre ou<br />

éviter les efforts nécessaires et faire<br />

la différence par sa personnalité, sa<br />

volonté de se retrousser les manches.<br />

Il est impératif de développer un goût<br />

pour les langues et une ouverture sur<br />

le monde en saisissant les opportunités<br />

de mobilité. Ce sont 3 critères<br />

importants. Et les expériences de<br />

mobilité nous montrent que quand le<br />

Belge a envie de voyager, il s’adapte<br />

généralement très bien ! ||<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

EVS, consécration<br />

.........................<br />

d’une jeune entreprise<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

L’année du 10e anniversaire d’EVS a été<br />

.........................<br />

marquée par une progression flamboyante<br />

.........................<br />

de ses activités, tant aux Etats-Unis qu’en<br />

.........................<br />

Asie. Spécialisé dans les solutions numériques<br />

pour la télévision et le cinéma, EVS<br />

.........................<br />

.........................<br />

a en effet livré plus de 500 nouveaux systèmes<br />

numériques aux plus prestigieuses<br />

.........................<br />

.........................<br />

stations de télévision de par le monde. Ceci<br />

.........................<br />

s’est traduit par <strong>des</strong> ventes approchant le<br />

.........................<br />

seuil de 50 millions d’euros et le résultat net<br />

.........................<br />

courant atteint un niveau record de 16 millions<br />

d’euros. Cotée en bourse, l’entreprise<br />

.........................<br />

.........................<br />

liégeoise a pu se réjouir de l’augmentation<br />

.........................<br />

non seulement du cours mais surtout de la<br />

.........................<br />

liquidité du titre et de l’arrivée dans son<br />

.........................<br />

capital de nouveaux actionnaires sensibilisés<br />

à un positionnement particulier sur un<br />

.........................<br />

.........................<br />

marché de niche en forte croissance.<br />

.........................<br />

Prochain créneau, le marché du cinéma<br />

.........................<br />

numérique, qu’EVS a décidé d’attaquer de<br />

.........................<br />

front en créant une filiale spécifique qui se<br />

.........................<br />

propose d’équiper 500 cinémas en 2 ans …<br />

.........................<br />

Pour couronner le tout, Laurent Minguet et<br />

.........................<br />

Philippe Lhoest, les dirigeants d’EVS, ont<br />

.........................<br />

été élus «Managers de l'année 2004».<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

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.........................<br />

.........................<br />

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www.agoria.be<br />

© belpress.com - Banque d’images en ligne<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Aseptic Technology :<br />

.........................<br />

pour une meilleure<br />

.........................<br />

garantie de stérilité<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Fondée en 2002, la S.A. Aseptic<br />

.........................<br />

Technology est une filiale de<br />

.........................<br />

GlaxoSmithKline Biologicals. Située à<br />

.........................<br />

Gembloux, l’entreprise met au point et<br />

.........................<br />

fabrique <strong>des</strong> équipements novateurs de<br />

.........................<br />

production aseptique pour l’industrie pharmaceutique,<br />

conçus pour assurer la stéri-<br />

.........................<br />

.........................<br />

lité <strong>des</strong> opérations de remplissage <strong>des</strong><br />

.........................<br />

liqui<strong>des</strong>, en faisant appel à <strong>des</strong> techniques<br />

.........................<br />

stériles plus sûres et plus faciles à mettre<br />

.........................<br />

en oeuvre.<br />

.........................<br />

Forte de sa longue expérience de l’installation<br />

et de la validation d’équipements, et<br />

.........................<br />

.........................<br />

de la production en conditions aseptiques<br />

.........................<br />

pour l’industrie pharmaceutique, Aseptic<br />

.........................<br />

Technology a choisi de revenir aux<br />

.........................<br />

concepts scientifiques de base applicable<br />

.........................<br />

à l’asepsie, en vue de créer un matériel qui<br />

.........................<br />

réponde aux contraintes imposées par la<br />

.........................<br />

réglementation et garantisse un degré de<br />

.........................<br />

stérilité optimal, tout en simplifiant les processus<br />

de validation et d’exploitation.<br />

.........................<br />

.........................<br />

Pour ce faire, Aseptic Technology a conclu<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> accords avec <strong>des</strong> partenaires spécialisés<br />

dans les différentes technologies mises<br />

.........................<br />

.........................<br />

en oeuvre dans le cadre de ces innovations<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................


48 SECTEURS WALLONS ||<br />

Michèle Sioen, Présidente de Febeltex <strong>Wallon</strong>ie-Bruxelles<br />

Nous sommes bien cotés à l’étranger<br />

A la tête du groupe familial Sioen Industries depuis mai dernier, Michèle Sioen<br />

est aussi Présidente de Febeltex <strong>Wallon</strong>ie-Bruxelles. Une position clé pour<br />

analyser la santé d’un secteur qui paraît en crise permanente. Elle nuance un<br />

peu cette image négative.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Jean-Michel LALIEU<br />

Chiffres clés du textile en <strong>Wallon</strong>ie<br />

Nombre d’entreprises 100<br />

Nombre de travailleurs 4.000<br />

Chiffre d’affaires<br />

Que retenez-vous de l’année 2004 ?<br />

Une année douloureuse de plus<br />

pour le textile wallon ?<br />

Michèle Sioen : Oui, c’est vrai qu’en<br />

2004 les entreprises textiles ont<br />

retenu leur souffle, la situation n’était<br />

pas brillante. Pour certaines il a fallu<br />

en ce début d’année 2005 se résoudre<br />

à prendre les mesures qui s’imposaient<br />

économiquement : rationaliser,<br />

voire liquider. En <strong>Wallon</strong>ie, il n’y a plus<br />

guère d’entreprises textiles traditionnelles<br />

importantes. Les filatures classiques<br />

et les tricoteurs pour l’habillement<br />

ont été les principales victimes<br />

de la crise <strong>des</strong> années nonante.<br />

Aujourd’hui, les facteurs économiques<br />

défavorables touchent l’ensemble de<br />

l’industrie : pas seulement les entreprises<br />

textiles. Mais il ne faut pas non<br />

plus toujours tout voir négativement.<br />

Il y a aussi <strong>des</strong> entreprises qui fonctionnent<br />

très bien. Il ne faut surtout<br />

pas généraliser.<br />

750 millions d’euros<br />

Part du chiffre d’affaires exporté 80% (ds l’interview elle dit 90%)<br />

Investissements<br />

Valeur ajoutée<br />

23 millions d’euros<br />

195 millions d’euros<br />

sonnellement convaincue que la seule<br />

manière de s’en sortir dans le textile<br />

en Belgique c’est d’investir beaucoup<br />

en recherche et développement et de<br />

mettre au point <strong>des</strong> produits qui ne<br />

sont pas encore disponibles sur le<br />

marché.<br />

A côté de cela, il y a <strong>des</strong> secteurs<br />

comme celui du tapis, par exemple,<br />

qui souffrent beaucoup plus.<br />

Simplement parce que la consommation<br />

est à la traîne.<br />

A quels problèmes sont plus<br />

particulièrement confrontées les<br />

entreprises de ce secteur ?<br />

On parle évidemment beaucoup de la<br />

concurrence importante qui provient<br />

<strong>des</strong> pays d’Asie. Le problème est particulièrement<br />

crucial avec la Chine qui<br />

ne respecte pas les règles du commerce<br />

mondial. En Belgique, nous<br />

devons non seulement tenir compte<br />

de coûts salariaux élevés, mais aussi<br />

de frais environnementaux et d’une<br />

fiscalité lourde. Face à <strong>des</strong> entreprises<br />

chinoises qui ne doivent pas rembourser<br />

leurs emprunts, qui ne doivent pas<br />

tenir compte d’amortissements, qui<br />

achètent leur coton chinois à <strong>des</strong> prix<br />

anormalement bas … le combat est<br />

totalement inégal.<br />

La Chine n’explique pourtant pas tout :<br />

notre pays doit mener une politique<br />

plus favorable à l’industrie. Les entreprises<br />

françaises bénéficient de coûts<br />

salariaux plus faibles de 15% et les<br />

britanniques de 30%. Je pense vrai-<br />

Michèle Sioen, 40 ans, est licenciée en<br />

sciences économiques (Anvers). Après une<br />

première expérience professionnelle comme<br />

directrice <strong>des</strong> ventes chez Atoll, en 1999, elle<br />

entre dans la société familiale Sioen Industries.<br />

Après avoir travaillé dans l’ensemble <strong>des</strong><br />

départements, elle a été nommée en mai dernier<br />

CEO du groupe. Elle est à la tête de 4.500<br />

personnes. Depuis 2001, elle est Présidente de<br />

Febeltex Bruxelles-<strong>Wallon</strong>ie.<br />

Quelles sont les entreprises qui<br />

tirent encore leur épingle du jeu ?<br />

Certaines se sont focalisées sur <strong>des</strong><br />

niches du marché et s’en sortent<br />

encore assez bien. Je pense à toutes<br />

celles qui se sont orientées vers la<br />

fabrication de textiles techniques<br />

comme le recouvrement <strong>des</strong> sièges<br />

pour l’automobile, le matériel pour<br />

l’armée, les textiles intelligents… Elles<br />

investissent dans <strong>des</strong> produits à haute<br />

valeur ajoutée et essaient de découvrir<br />

de nouvelles applications. Je suis perment<br />

que le Gouvernement doit agir,<br />

sinon plus aucune entreprise ne pourra<br />

survivre. Or, je ne peux pas imaginer<br />

que la Belgique puisse se passer d’entreprises<br />

actives dans la production<br />

pour devenir simplement une société<br />

de services.<br />

Le problème chinois concerne tout<br />

le secteur ?<br />

Non, ce sont surtout les sociétés qui<br />

sont dans le vêtement qui sont visées.<br />

Celles qui fabriquent <strong>des</strong> tapis, par<br />

exemple, subissent moins de concurrence<br />

de ce côté. Mais, sur le long<br />

terme, tout le monde en subira quand<br />

même les conséquences.<br />

Est-ce que, pour compenser ces<br />

importations massives, le textile wallon<br />

parvient lui aussi à s’exporter ?<br />

C’est une nécessité. Le marché belge<br />

est bien trop étroit. En fait, l’industrie<br />

textile belge exporte ses produits à<br />

hauteur de 90%. Et de ce côté, ça<br />

continue à bien fonctionner même si<br />

un euro trop fort nous pénalise. Les<br />

entreprises belges restent bien cotées<br />

à l’étranger.


TEXTILE 49<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Quatrième Dimension,<br />

.........................<br />

30.000 T-Shirts pour<br />

.........................<br />

la Ville de Paris<br />

.........................<br />

.........................<br />

C’est en 1998 que François Bersez et Alain<br />

.........................<br />

Jacques, deux jeunes Namurois, mettent<br />

.........................<br />

sur pied la société Quatrième Dimension.<br />

.........................<br />

Leur but : proposer de l’impression et de la<br />

.........................<br />

broderie sur textile essentiellement à partir<br />

.........................<br />

d’un site Internet où le client pourra voir<br />

.........................<br />

tous les catalogues et faire sa proposition<br />

.........................<br />

via la Toile. Six ans plus tard, le pari semble<br />

.........................<br />

réussi. Les deux compères ont déjà dû<br />

.........................<br />

investir dans l’agrandissement de locaux à<br />

.........................<br />

Naninnes (Namur) et les clients se bousculent<br />

au portillon. Ils détiennent aujourd’hui<br />

.........................<br />

.........................<br />

la plus grande capacité de broderie et de<br />

.........................<br />

sérigraphie de Bruxelles et <strong>Wallon</strong>ie. Pour<br />

.........................<br />

son cinquième exercice, la jeune société a<br />

.........................<br />

réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 millions<br />

.........................<br />

d’euros. Elle emploie 12 personnes.<br />

.........................<br />

Reconnue en Belgique par un nombre<br />

.........................<br />

important de clients importants dans le<br />

.........................<br />

monde <strong>des</strong> entreprises, Quatrième<br />

.........................<br />

Dimension a conclu au début de cette<br />

.........................<br />

année son plus gros contrat… avec la Ville<br />

.........................<br />

de Paris. Elle a en effet fourni 30.000 T-Shirts<br />

.........................<br />

aux fonctionnaires de la Ville lumière pour<br />

.........................<br />

la promotion de sa candidature aux Jeux<br />

.........................<br />

olympiques de 2012. En 2001, déjà, elle a<br />

.........................<br />

reçu le prix de «l’entreprise namuroise de<br />

.........................<br />

l’année».<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

© Vers l’Avenir<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Socomaille,<br />

.........................<br />

le coton de Comines<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Créée en 1971 à Comines, le berceau wallon<br />

de l’industrie textile, Socomaille s’est<br />

.........................<br />

.........................<br />

peu à peu orientée vers deux grands types<br />

.........................<br />

de production : d’une part la production de<br />

.........................<br />

jersey <strong>des</strong>tinée à <strong>des</strong> supports d’enduction,<br />

.........................<br />

avec comme débouché principal l’industrie<br />

.........................<br />

automobile et, de l’autre, la confection de<br />

.........................<br />

draps housse, en jersey pur coton, pour le<br />

.........................<br />

marché de la grande distribution.<br />

.........................<br />

Comptant une cinquantaine de personnes,<br />

.........................<br />

Socomaille travaillait à ses débuts uniquement<br />

à partir du coton. Peu à peu <strong>des</strong><br />

.........................<br />

.........................<br />

matières comme le polyester, le polyamide<br />

.........................<br />

et le polyester/coton se sont ajoutées et,<br />

.........................<br />

à l’atelier de tricotage, s’est ajouté un atelier<br />

de teinture et d’achèvement pour le<br />

.........................<br />

.........................<br />

séchage et le passage à la rame.<br />

.........................<br />

Actuellement, la production est de 120 à<br />

.........................<br />

140 tonnes de tissu. 70% de celle-ci est<br />

.........................<br />

<strong>des</strong>tinée à l’industrie d’enduction et du<br />

.........................<br />

contrecollage sur PVC ou polyuréthane,<br />

.........................<br />

ce qui représente près de 600.000 mètres<br />

.........................<br />

linéaires par mois. Le chiffre d’affaires se<br />

.........................<br />

répartit à 60% pour les supports d’enduction<br />

et 40% pour le linge de maison.<br />

.........................<br />

.........................<br />

90% de la production part à l’exportation.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Varodem,<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> bas<br />

.........................<br />

aux Pays-Bas<br />

.........................<br />

.........................<br />

Installée à Saint-Léger, en Gaume luxembourgeoise<br />

depuis 1965, Varodem produit<br />

.........................<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> bas médicaux depuis quarante ans.<br />

.........................<br />

Une production répartie entre les bas sans<br />

.........................<br />

couture sur machine circulaire et ceux<br />

.........................<br />

avec couture sur machine linéaire. Vu sa<br />

.........................<br />

petite taille, l’entreprise a fait le choix de se<br />

.........................<br />

spécialiser surtout dans le deuxième mode<br />

.........................<br />

de fabrication qui lui assure une expertise<br />

.........................<br />

d’artisan et ne la fait pas rentrer en concurrence<br />

avec les grands de la confection.<br />

.........................<br />

.........................<br />

Intégrée dans le groupe familial allemand<br />

.........................<br />

Juzo, cette PME luxembourgeoise emploie<br />

.........................<br />

65 personnes et a réalisé en 2004 un chiffre<br />

.........................<br />

d’affaires de 4 millions d’euros. Pour y parvenir,<br />

elle a vendu près de 110.000 bas dont<br />

.........................<br />

.........................<br />

68% avec couture.<br />

.........................<br />

Située à proximité <strong>des</strong> frontières française<br />

.........................<br />

et luxembourgeoise, c’est pourtant aux<br />

.........................<br />

Pays-Bas qu’elle écoule 90% de sa production.<br />

Parce que le marché paraissait moins<br />

.........................<br />

.........................<br />

concurrentiel et que les mutuelles hollandaises<br />

remboursent ce produit alors que la<br />

.........................<br />

.........................<br />

Belgique ne l’autorise pas. Dans les bas<br />

.........................<br />

avec couture, elle y détient une part de<br />

.........................<br />

marché de plus de 30% et dame ainsi le<br />

.........................<br />

pion à 13 autres concurrents.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Comment voyez-vous le secteur<br />

évoluer en 2005 ?<br />

Ca restera une année difficile. Le problème<br />

ne sera pas différent <strong>des</strong> autres<br />

années. Il va falloir tenter de rester<br />

compétitif avec les handicaps qui sont<br />

les autres. Le problème est plus structurel<br />

que conjoncturel. ||<br />

Plus d’infos ?<br />

www.febeltex.be


50 SECTEURS WALLONS ||<br />

Eric De Kesel, Mölnlycke Health Care<br />

Les concurrents proviennent de plus en plus loin<br />

Pour Eric De Kesel, Directeur Général de Mölnlycke Health Care, la situation du<br />

secteur de la transformation du papier et du carton est très contrastée et varie<br />

d’un sous-secteur à l’autre. Globalement, tous sont logés à la même enseigne :<br />

l’environnement <strong>des</strong> entreprises se complexifie..<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Le secteur de la transformation du<br />

papier et du carton souffre non seulement<br />

<strong>des</strong> délocalisations, de la hausse<br />

du coût de l'énergie et <strong>des</strong> taxes mais<br />

également de l'apparition de nouveaux<br />

concurrents sur le marché.<br />

Est-il inexact d’affirmer que l’année<br />

2004 est en demi teinte ?<br />

Eric De Kesel : En réalité, il est très<br />

difficile d’avoir une vision globale du<br />

secteur de la transformation du papier<br />

car la situation est très contrastée et<br />

varie d’un sous-secteur à l’autre, voire<br />

d’une entreprise à l’autre, certaines<br />

sociétés étant seules à représenter<br />

leur sous-secteur… Ce qui est notre<br />

cas, Mölnlycke étant la seule entreprise<br />

à être active dans le domaine<br />

médical. Par ailleurs, il convient de<br />

signaler que huit entreprises sur dix<br />

environ sont situées en Flandre mais<br />

que la <strong>Wallon</strong>ie accueille quelques<br />

grands formats, tels que Martac,<br />

Mölnlycke, etc. Des premiers chiffres<br />

en notre possession, il ressort que<br />

nous n’avons probablement pas fait<br />

beaucoup mieux en 2004 qu’en 2003.<br />

En revanche, il est clair que nous souffrons<br />

beaucoup plus <strong>des</strong> coûts énergétiques<br />

et <strong>des</strong> délocalisations, surtout<br />

dans le sous-secteur du carton ondulé.<br />

En ce qui nous concerne, nous souffrons<br />

aussi <strong>des</strong> restrictions budgétaires<br />

dans le domaine <strong>des</strong> soins de<br />

santé parce que les hôpitaux, qui<br />

représentent une part importante de<br />

notre clientèle, réduisent leurs frais de<br />

fonctionnement. Selon les chiffres<br />

fournis par la Fetra, <strong>des</strong> investissements<br />

lourds ont été consentis<br />

l’année dernière, dont les trois quarts<br />

Par Frédéric MOSER<br />

Chiffres clés de l’industrie transformatrice<br />

de papier et de cartons<br />

Pourcentage d’entreprises wallonnes 20%<br />

Emploi en Belgique 10.224<br />

Investissements en 2004 (Belgique) + 27,4 (par rapport à 2003)<br />

précisément par les fabricants de carton<br />

ondulé, qui connaissent une<br />

concurrence nouvelle et effrénée.<br />

Jusqu’il y a un an ou deux, la concurrence<br />

ne se faisait sentir que dans un<br />

rayon de 300 ou 400 kilomètres :<br />

aujourd’hui, les concurrents viennent<br />

de plus en plus loin, de Turquie, de<br />

Russie, <strong>des</strong> Etats-Unis, de Chine, etc.<br />

Quel que soit le secteur d’activités,<br />

la concurrence a toujours existé.<br />

Quelles sont les menaces nouvelles ?<br />

A nouveau, les raisons diffèrent d’un<br />

sous-secteur à l’autre, mais il est certain<br />

que les entreprises qui travaillent à<br />

un niveau global ont beaucoup souffert<br />

de la dépréciation du dollar, d’une nouvelle<br />

forme de concurrence, <strong>des</strong> délocalisations<br />

de leurs clients. Les entreprises<br />

américaines ont pu, sans faire<br />

d’efforts, améliorer leur position sur le<br />

marché du simple fait de la faiblesse du<br />

dollar. Ce qui est nouveau avec la<br />

Chine, c’est qu’auparavant les entreprises<br />

chinoises étaient sous-traitants<br />

de nos clients : depuis un an environ,<br />

elles investissent le marché directement<br />

sous leurs propres marques et<br />

commencent à attaquer de petits<br />

marchés. Enfin, il faut savoir que notre<br />

secteur est constitué d’environ 90% de<br />

PME, ce qui génère évidemment <strong>des</strong><br />

problèmes de transmission. On<br />

remarque toutefois qu’après avoir enregistré<br />

une baisse en 2003, le rythme de<br />

progression du chiffre d’affaires de l’ensemble<br />

du secteur est légèrement<br />

reparti à la hausse en 2004, de l’ordre<br />

de 4% par rapport à l’année précédente<br />

et les investissements ont également<br />

augmenté de plus de 27%.<br />

Eric De Kesel, 39 ans, est ingénieur civil de<br />

formation avec une spécialisation en gestion.<br />

Après avoir occupé plusieurs postes dans <strong>des</strong><br />

entreprises actives dans les secteurs du<br />

plastique et du génie civil, il est rentré chez<br />

Mölnlicke Health Care, où il occupe le poste de<br />

Directeur Général. Il est par ailleurs très actif<br />

au sein de <strong>Wallon</strong>ie Entreprendre et de l’<strong>Union</strong><br />

<strong>Wallon</strong>ne <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>.<br />

L’industrie papetière semble pâtir<br />

"d’une avalanche de taxes". Votre<br />

secteur est-il confronté au même<br />

problème ?<br />

Nous en pâtissons mais à un degré<br />

moindre… et indirectement, puisque<br />

nous achetons nos matières premières<br />

à l’industrie papetière. Or, nous ne<br />

pouvons répercuter systématiquement<br />

ces hausses sur les prix que nous pratiquons.<br />

En ce qui nous concerne,<br />

nous avons même réduit nos prix de<br />

3% l’année dernière. Il est clair que,<br />

globalement, la hausse du prix <strong>des</strong><br />

matières premières entraîne inévitablement<br />

une diminution <strong>des</strong> marges.<br />

Auriez-vous <strong>des</strong> doléances à<br />

formuler ou un conseil à donner ?<br />

Nous ne faisons peut-être pas suffisamment<br />

preuve de créativité en<br />

matière de création d’emplois. Sur<br />

le plan de la formation, l’adéquation<br />

entre l’offre et la demande n’est sans<br />

doute pas suffisante. Quant aux<br />

démarches administratives, il ne serait<br />

peut-être pas inutile de procéder à leur<br />

simplification… ||<br />

© belpress.com - Banque d’images en ligne


LA TRANSFORMATION DU PAPIER ET DU CARTON 51<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Semoulin Packaging,<br />

.........................<br />

une PME qui fait mieux<br />

.........................<br />

que se défendre<br />

.........................<br />

.........................<br />

Fondée après la Seconde Guerre mondiale,<br />

.........................<br />

Semoulin Packaging est et reste une<br />

.........................<br />

entreprise résolument familiale. C'est ainsi<br />

.........................<br />

la troisième génération qui est aujourd'hui<br />

.........................<br />

aux comman<strong>des</strong> de l'entreprise. Semoulin<br />

.........................<br />

Packaging a investi le secteur de l'emballage<br />

flexible, qui est proposé en bobines<br />

.........................<br />

.........................<br />

imprimées ou sous forme de sacs en<br />

.........................<br />

papier. "Nos clients nous achètent soit les<br />

.........................<br />

bobines et les transforment eux-mêmes en<br />

.........................<br />

emballages, explique François Semoulin,<br />

.........................<br />

soit directement les sacs tels quels. Il faut<br />

.........................<br />

compter que 65% de notre production part<br />

.........................<br />

à l'exportation, principalement en Europe".<br />

.........................<br />

L'entreprise de Thulin emploie 70 personnes<br />

et affiche un chiffre d'affaires avoi-<br />

.........................<br />

.........................<br />

sinant les 10 millions d'euros. Sa force : la<br />

.........................<br />

flexibilité et la réactivité. "Nous officions<br />

.........................<br />

dans un secteur extrêmement technique et<br />

.........................<br />

compliqué, poursuit François Semoulin, qui<br />

.........................<br />

impose <strong>des</strong> changements de machines<br />

.........................<br />

pratiquement tous les deux jours ! En dépit<br />

.........................<br />

d'une concurrence de plus en plus marquée,<br />

notamment en provenance <strong>des</strong> pays<br />

.........................<br />

.........................<br />

de l'Est et du Maghreb, et de la force de<br />

.........................<br />

frappe <strong>des</strong> grands groupes, nous maintenons<br />

une avance technologique grâce à<br />

.........................<br />

.........................<br />

notre capacité d'innovation". Semoulin<br />

.........................<br />

Packaging conçoit et construit en effet ses<br />

.........................<br />

machines en interne, ce qui lui permet par<br />

.........................<br />

exemple d'être leader européen sur certains<br />

segments, comme le sac-fenêtre par<br />

.........................<br />

.........................<br />

exemple, ou de développer <strong>des</strong> produits<br />

.........................<br />

uniques, tels que la bobine-fenêtre à base<br />

.........................<br />

de papier. "Grâce à ce produit, les industriels<br />

ont enfin une solution innovante et<br />

.........................<br />

.........................<br />

respectueuse de l'environnement pour<br />

.........................<br />

l'emballage de produits variés, tels que<br />

.........................<br />

les pâtes, les graines, les fruits et légumes,<br />

.........................<br />

les sels, sucres, farines, etc."<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Mactac : pionnière<br />

.........................<br />

dans le domaine<br />

.........................<br />

de l’auto-adhésif<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

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.........................<br />

.........................<br />

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.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Fondée aux Etats-Unis en 1959, Mactac,<br />

.........................<br />

dont la réputation n’est plus à faire dans le<br />

.........................<br />

secteur très particulier de l'auto-adhésif,<br />

.........................<br />

compte aujourd'hui <strong>des</strong> usines de production<br />

et de distribution partout dans le<br />

.........................<br />

.........................<br />

monde, et notamment aux Etats-Unis, en<br />

.........................<br />

Belgique, au Canada, au Mexique et à<br />

.........................<br />

Singapour. Bemis, la maison mère de<br />

.........................<br />

MACtac, affiche un chiffre d'affaires<br />

.........................<br />

annuel de 2,8 milliards de dollars et est<br />

.........................<br />

unanimement considérée comme le principal<br />

fabricant de matériaux d'emballages<br />

.........................<br />

.........................<br />

souples au monde. Mais c’est à Soignies<br />

.........................<br />

que sont basés, depuis 1967, l’usine européenne<br />

et le siège social de MACtac<br />

.........................<br />

.........................<br />

Europe. MACtac Europe S.A. distribue ses<br />

.........................<br />

produits par le biais de filiales en propriété<br />

.........................<br />

exclusive (France, Royaume-Uni,<br />

.........................<br />

Allemagne, Italie, Suède, Benelux, Suisse,<br />

.........................<br />

Espagne et Singapour) et à travers un<br />

.........................<br />

réseau international de distributeurs spécialisés<br />

dans les autres régions.<br />

.........................<br />

.........................<br />

Entièrement automatisée, l’usine de<br />

.........................<br />

Soignies est perçue comme le joyau de<br />

.........................<br />

l'industrie de l'auto-adhésif. Grâce à ses<br />

.........................<br />

récents investissements en matériel de<br />

.........................<br />

production et de finition sur son site européen,<br />

Mactac est considérée comme l'un<br />

.........................<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> leaders du marché. La société s’est<br />

.........................<br />

spécialisée dans la fabrication de produits<br />

.........................<br />

pour étiquettes, de produits graphiques et<br />

.........................<br />

décoratifs et de produits techniques.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Plus d’infos ?<br />

www.fetra.be et www.paperchainforum.org


52 SECTEURS WALLONS ||<br />

Olivier du Boucheron, Président de la Fédération du Verre<br />

Le verre est un produit fabuleux !<br />

Les 3 dernières années ont été difficiles pour le secteur du verre. Si 2001 et 2002<br />

constituaient <strong>des</strong> sommets historiques, force est de constater que le secteur est en zone<br />

de risque aggravé depuis 1999 pour ce qui est de la rentabilité, de la solvabilité et de<br />

l’indépendance financière. Olivier du Boucheron, Président de la Fédération du Verre asbl<br />

et Délégué Général de Saint-Gobain au Benelux, livre ses réactions.<br />

<strong>Dynamisme</strong> <strong>Wallon</strong> Hors série 2005<br />

Par Vinciane PINTE<br />

Chiffres clés du verre en <strong>Wallon</strong>ie*<br />

Quantité de verre fondu<br />

CA<br />

Emploi 6.100<br />

Valeur ajoutée<br />

Exportation<br />

Très présent en <strong>Wallon</strong>ie et même si<br />

les temps sont plus difficiles, le<br />

verre est loin d’être à la traîne en<br />

<strong>Wallon</strong>ie…<br />

Olivier du Boucheron : Les derniers<br />

investissements réalisés (Roux,<br />

Seneffe, Auvelais…) et les dernières<br />

nouveautés récemment lancées (nouveaux<br />

vitrages à basse émissivité,<br />

nouvelles gammes de verres laqués,<br />

verre feuilleté solaire pour l’automobile…)<br />

en témoignent, effectivement.<br />

Plus de 90% de la fusion belge du<br />

verre se situe en <strong>Wallon</strong>ie et plus de<br />

60% <strong>des</strong> salariés du secteur sont<br />

wallons. Le float et la fibre de verre<br />

figurent toujours dans le top <strong>des</strong><br />

10 produits les plus exportés de<br />

<strong>Wallon</strong>ie.<br />

Le secteur ne demande dès lors<br />

qu’une seule chose : que tout soit mis<br />

en œuvre pour l’aider à continuer de<br />

se battre pour assurer un niveau suffisant<br />

d’activité et d’emploi et contribuer<br />

ainsi à la création de richesse<br />

indispensable au développement de la<br />

<strong>Wallon</strong>ie.<br />

Quels sont les «success stories» du<br />

verre en <strong>Wallon</strong>ie ?<br />

A Moustier, se trouve la plus grosse<br />

implantation de verre plat de base au<br />

monde ; à Battice, la plus grande usine<br />

européenne de fibres de verre pour<br />

composites. Les plus grands centres<br />

de recherche du secteur sont wallons :<br />

Glaverbel, Saint-Gobain, Owens<br />

Corning ; le Centre de formation du<br />

1,3 million de tonnes<br />

1,5 milliard d'euros<br />

450 millions<br />

*Estimations effectuées au départ de % évalués par la FIV à partir <strong>des</strong> chiffres nationaux officiels.<br />

Plus d’1 milliard (top 10 <strong>des</strong> exportations wallonnes).<br />

secteur (CEFOVERRE) est wallon ;<br />

les activités de l’InV dans les<br />

domaines de l’environnement, <strong>des</strong><br />

analyses chimiques et <strong>des</strong> tests pour<br />

la certification restent toujours en<br />

<strong>Wallon</strong>ie. Elles ont été reprises par<br />

l’INISMa (Mons). Un nouveau bâtiment<br />

a été construit pour les accueillir<br />

(inauguration en mars 2005).<br />

Vos points forts ?<br />

• L’importance <strong>des</strong> investissements :<br />

près de 5% en moyenne du chiffres<br />

d’affaires (10 dernières années, plus<br />

de 9.000 euros par personne occupée<br />

et par an). L’importance accrue<br />

<strong>des</strong> frais de formation du personnel :<br />

bien en <strong>des</strong>sous <strong>des</strong> 1% de la<br />

masse salariale il y a 10 ans, la<br />

moyenne au cours <strong>des</strong> 3 dernières<br />

années avoisine les 1,25% ;<br />

• Une recherche constante vers de<br />

nouveaux produits, de nouvelles<br />

applications pour le verre et vers<br />

<strong>des</strong> produits toujours de meilleure<br />

qualité. La Fédération vient d’ailleurs<br />

de décerner, pour la 5e fois, ses<br />

Students Glass Award en récompensant<br />

4 travaux originaux d’étudiants<br />

en architecture;<br />

• Un souci constant pour un développement<br />

toujours plus durable :<br />

diminution <strong>des</strong> consommations<br />

d’énergie pour la fabrication de<br />

produits verriers, conception et<br />

promotion de produits toujours plus<br />

performants pour isolation <strong>des</strong> bâtiments,<br />

recyclage.<br />

Olivier du Boucheron, 51 ans, est ancien élève<br />

de l'Ecole Polytechnique, Master of Science de<br />

Stanford. Entré dans le Groupe Saint-Gobain en<br />

1984, il est devenu Directeur Général Sully<br />

Produits Spéciaux en 1987. Il a ensuite été<br />

Directeur Général de Sekurit Saint-Gobain<br />

France (1992) puis, en 1997, Directeur de la<br />

division céramiques électrofondues (Céramiques<br />

et Plastiques). Il a été nommé Délégué Général<br />

du Groupe Saint-Gobain au Benelux ainsi que<br />

Directeur Général de Saint-Gobain Glass au<br />

Benelux le 1er septembre 2000.<br />

Si on pouvait remplacer tous les<br />

vitrages du parc de logements belges<br />

par <strong>des</strong> vitrages super isolants, on<br />

pourrait réduire de 10 % les émissions<br />

de CO 2 du secteur domestique et de<br />

près de 2% les émissions totales de<br />

CO 2 de la Belgique. On pourrait également<br />

économiser 43 millions de<br />

GJ/an, soit la moitié de la consommation<br />

totale d’une ville comme<br />

Bruxelles.<br />

Quels sont les défis que doit relever<br />

le secteur du verre ?<br />

Les défis à relever ne sont pas minces<br />

mais le produit est fabuleux. On est<br />

loin d’avoir découvert toutes ses propriétés<br />

et tous les usages que l’on<br />

peut en faire. Allié aux nouvelles technologies,<br />

le Verre est devenu «intelligent»,<br />

choisissant tantôt de faire<br />

entrer la lumière, tantôt d’empêcher<br />

(parois à cristaux liqui<strong>des</strong>), la chaleur<br />

(vitrages avec contrôle solaire) ou les<br />

rayons du soleil (lunettes) de pénétrer<br />

au travers du produit. Le Verre est<br />

bien connu de Monsieur Tout le<br />

Monde sous forme de vitrages, parebrise<br />

de voiture, lunettes, bouteille,<br />

bocal ou flacon de parfum mais peu<br />

savent que l’on en fait aussi de la<br />

mousse, <strong>des</strong> éponges, de la laine, <strong>des</strong><br />

microbilles, du fil, <strong>des</strong> sculptures… ||


VERRE 53<br />

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.........................<br />

.........................<br />

La révolution<br />

.........................<br />

de Durobor<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

L’entreprise Durobor (Soignies) négocie<br />

.........................<br />

actuellement un grand virage : sa mutation<br />

.........................<br />

vers <strong>des</strong> produits à plus haute valeur ajoutée<br />

passe également par de nouvelles ini-<br />

.........................<br />

.........................<br />

tiatives en matière de produits originaux et<br />

.........................<br />

de qualité.<br />

.........................<br />

A l’occasion de cette renaissance, on se<br />

.........................<br />

rappellera que la gobeleterie est née en<br />

.........................<br />

1928 sous le nom de Compagnie<br />

.........................<br />

Internationale de Gobeleterie Inébréchable<br />

.........................<br />

et devint ensuite première verrerie mécanique<br />

sur le continent européen. Toute<br />

.........................<br />

.........................<br />

l’histoire de Durobor sera jalonnée d’innovations<br />

spectaculaires comme le premier<br />

.........................<br />

.........................<br />

verre à pied mécanique créé en 1958 à travers<br />

le verre Napoli.<br />

.........................<br />

.........................<br />

Cultivant la créativité, l’entreprise n’a cessé<br />

.........................<br />

d’anticiper les tendances du marché de<br />

.........................<br />

sorte que la plupart de ses modèles sont<br />

.........................<br />

devenus <strong>des</strong> best-sellers. Plus de 80 millions<br />

de timbales et verres à pied quittent<br />

.........................<br />

.........................<br />

l’usine de Soignies chaque année à <strong>des</strong>tination<br />

de 65 pays. Outre les articles exclu-<br />

.........................<br />

.........................<br />

sifs clients, c’est plus de 300 références en<br />

.........................<br />

stock avec une capacité de production de<br />

.........................<br />

300.000 verres par jour. Aujourd’hui, avec<br />

.........................<br />

ses timbales, verres à pied et verres pour<br />

.........................<br />

amuse-bouche, Durobor entend bien se<br />

.........................<br />

positionner comme créateur de concept.<br />

.........................<br />

.........................<br />

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.........................<br />

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.........................<br />

.........................<br />

Plus d’infos ?<br />

www.vgi-fiv.be<br />

.........................<br />

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.........................<br />

Glaverbel Moustier et<br />

.........................<br />

Seneffe investissent<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Glaverbel Moustier a fêté fin 2004, ses<br />

.........................<br />

120 ans en inaugurant une de ses 4 lignes<br />

.........................<br />

float (1) entièrement remise à neuf.<br />

.........................<br />

Glaverbel Moustier a fait œuvre de pionnier<br />

.........................<br />

dès 1965 en mettant en service le premier<br />

.........................<br />

float en Europe continentale. Trois lignes<br />

.........................<br />

supplémentaires sont venues s'ajouter de<br />

.........................<br />

1974 à 2002. La ligne 2, rénovée après 5<br />

.........................<br />

mois de travaux, peut désormais faire face,<br />

.........................<br />

pour 15 nouvelles années, à l’importante<br />

.........................<br />

demande <strong>des</strong> marchés, notamment en<br />

.........................<br />

verres à couches. Employant environ 750<br />

.........................<br />

personnes, Glaverbel Moustier produit<br />

.........................<br />

actuellement plus de 2.500 tonnes de verre<br />

.........................<br />

par jour en 10 couleurs différentes, ce qui<br />

.........................<br />

en fait le plus grand site de production de<br />

.........................<br />

verre au monde.<br />

.........................<br />

Dans le zoning industriel de Seneffe,<br />

.........................<br />

Glaverbel investira dans une nouvelle unité<br />

.........................<br />

de production de verre antifeu. L’ancien<br />

.........................<br />

outil de production devrait céder la place à<br />

.........................<br />

la nouvelle unité d’ici fin 2006. Cet investissement<br />

(d’un montant de 22 millions<br />

.........................<br />

.........................<br />

d’euros) permettra la production de volumes<br />

.........................<br />

en gran<strong>des</strong> dimensions, plus conformes à la<br />

.........................<br />

demande architecturale actuelle. Pour l’ensemble<br />

de ses activités (verres antifeu et<br />

.........................<br />

.........................<br />

verres pour applications ferroviaires et<br />

.........................<br />

navales), Glaverbel emploiera environ<br />

.........................<br />

170 personnes dans sa nouvelle unité.<br />

.........................<br />

L'outil entièrement automatisé rehaussera<br />

.........................<br />

la compétitivité de l'usine aujourd'hui<br />

.........................<br />

menacée par l'arrivée de nouveaux<br />

.........................<br />

entrants sur le marché et la forte pression<br />

.........................<br />

sur les prix en résultant. Arthur Ulens, CEO<br />

.........................<br />

de Glaverbel, se félicite par ailleurs de<br />

.........................<br />

"l'amélioration du climat social intervenu<br />

.........................<br />

sur le site qui conditionnait le choix de<br />

.........................<br />

Seneffe pour accueillir l'investissement".<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

(1) Le "float" désigne à la fois le verre de base dont dérive la quasi-totalité<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> produits en verres plats (vitrages pour le bâtiment et les transports,<br />

.........................<br />

miroirs et verres pour ameublement,...) et la technologie pour le produire.<br />

.........................<br />

Aujourd'hui universel, le procédé float consiste à faire "flotter" le verre en<br />

.........................<br />

fusion sur un bain d'étain liquide, ce qui lui assure une planéité parfaite<br />

.........................<br />

de ses deux faces.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

Knauf Insulation,<br />

.........................<br />

3e producteur mondial<br />

.........................<br />

de laine de verre<br />

.........................<br />

.........................<br />

La performance énergétique <strong>des</strong> produits<br />

.........................<br />

fabriqués par Knauf Insulation laisse<br />

.........................<br />

entrevoir au groupe mondial un avenir positif.<br />

La mise en œuvre de ces produits certi-<br />

.........................<br />

.........................<br />

fiés garantit la réduction <strong>des</strong> émissions de<br />

.........................<br />

CO2 : un aspect qui nous concerne tous.<br />

.........................<br />

Knauf Insulation, filiale du groupe Knauf,<br />

.........................<br />

produit et commercialise <strong>des</strong> matériaux<br />

.........................<br />

d’isolation et est présent en Europe, Russie<br />

.........................<br />

et aux Etats-Unis. Knauf Insulation est<br />

.........................<br />

connu pour la laine de verre Thermolan®,<br />

.........................<br />

la laine de roche Rocksilk®, le polystyrène<br />

.........................<br />

extrudé Polyfoam®, ainsi que le polystyrène<br />

expansé Knauf Therm®.<br />

.........................<br />

.........................<br />

La plus grande usine européenne de laine<br />

.........................<br />

de verre de Knauf Insulation existe depuis<br />

.........................<br />

1978 à Visé, en Belgique et emploie 300<br />

.........................<br />

personnes. 2004 s’est révélé être une<br />

.........................<br />

excellente année, tant au niveau du volume<br />

.........................<br />

de production qu’au niveau <strong>des</strong> ventes. Les<br />

.........................<br />

marchés clés sont la France et l’Allemagne,<br />

.........................<br />

ainsi que le Benelux à moyen terme.<br />

.........................<br />

Développer les meilleures solutions techniques<br />

dans le respect strict <strong>des</strong> normes et<br />

.........................<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> enjeux environnementaux est au cœur<br />

.........................<br />

<strong>des</strong> préoccupations de Knauf Insulation<br />

.........................<br />

qui, avec ses 17 usines, se positionne<br />

.........................<br />

aujourd’hui comme le 3ème producteur<br />

.........................<br />

mondial de laine de verre.<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

.........................<br />

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