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presto 2010

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RANDY TWIGG<br />

Par Schnaps<br />

Dans la catégorie le rock est mondial bien avant le capitalisme (mais il est<br />

moins cruel), je vous propose<br />

Randy TWIGG.<br />

Ra n d y T W I G G est canadienne, du côté<br />

anglais de ce beau et grand pays, de<br />

Toronto précisément. Il y a quelques<br />

années, alors qu’elle tourne avec son<br />

groupe Fuck Puppets, et qu’elle visite l’Europe,<br />

elle tombe amoureuse de la ville de Berlin,<br />

ce qui se comprend. Si je vous avais dit qu’elle<br />

était tombée amoureuse de la ville de Barlin, là<br />

vous auriez tiqué. Donc elle est à Berlin, elle joue<br />

de la basse et de la guitare, ainsi que divers<br />

appareils qui font de la musique, et embauche un<br />

batteur dont l’histoire n’a pas retenu le nom. Elle<br />

sort en 2009 son album Undone sur le label<br />

Tigerbeat6 Records, et divers maxi de remix,<br />

tout en participant à des projets avec divers<br />

artistes de la scène punk électro destroy mais<br />

audible, de la ville allemande bien connu pour son<br />

mur des lamentations. Elle tourne avec des<br />

artistes aux univers musicaux assez variés de Kid<br />

Congo Power à Sexy Sushi, Texas Terri Bomb ou<br />

Stéréo Total. Musicalement ça ressemble un peu à tout ça, et à Robots In Disguise aussi.<br />

C’est une musique faite pour danser, et draguer aussi, donc deux raisons de venir voir le groupe. Randy<br />

apparaît sur la compile Ich Bin Ein Berliner, mise au point par Emmanuelle Five et de fil en aiguille elle<br />

recrute le français Alex Necros de Dead Sexy Inc qui a sorti cette compil sur son label Araknid record. Et<br />

ce beau duo sera donc très bientôt à Lille. Si ça c’est pas international, je rase mes favoris.<br />

MERCREDI 08 DECEMBRE A Lille [59] LA CHIMERE (+ SURPRISE !)<br />

HOLY FUCK<br />

Par Geoffrey SEBILLE<br />

HOLY FUCK. Comprenez, littéralement, la sainte-baise. A quoi bon tergiverser<br />

et chercher meilleure<br />

étiquette, tant la<br />

musique de ce groupe<br />

évoque, il est vrai, de<br />

vertigineuses et jouissives<br />

montagnes russes.<br />

Mon souvenir le plus<br />

marquant à l’écoute d’HOLY<br />

FUCK remonte, vous allez<br />

rire, à une escapade dominicale<br />

en VTT. Tandis que je<br />

renâclais à l’idée d’affronter une<br />

descente particulièrement abrupte,<br />

mon lecteur MP3 s’est calé sur<br />

Lovely Allen. Emboîtant le pas répétitif<br />

des synthés, j’ai reculé mon<br />

engin. Le coup de clairon sonnait, à l’évidence, comme un appel des troupes sur la ligne de départ. Puis<br />

j’ai pédalé, doucement mais sûrement avec, en ligne de mire, le précipice qui me toisait. Dans mon rétroviseur,<br />

la montée basse/batterie grappillait chaque centimètre grappillable. On a fini ex-æquo. Le VTT s’est<br />

envolé au premier refrain, si tant est que l’on puisse parler de refrain. Je flottais, invincible. Je traçais,<br />

foudroyant. Don’t stop me now. Puis les degrés de la pente sont repassés au-dessus de zéro et le calme<br />

est revenu dans le casque du MP3. Le temps de regagner la terre ferme et de trouver d’autres ravins à<br />

défier. Trois exactement. Soit le nombre de feux d’artifice qu’il restait à savourer dans Lovely Allen. Dont<br />

l’ultime, grisant de violons frénétiques. Que vous dire d’autre ? Qu’il est surement interdit d’entrer au De<br />

Kreun avec son vélo. Qu’à cela ne tienne. HOLY FUCK est à Courtrai et rien n’arrive par hasard. Alors on<br />

passe la frontière pour se prendre une claque, un bicky, un suppo et Holy. Fuck, évidemment.<br />

JEUDI 02 DECEMBRE A Courtrai [B] DE KREUN<br />

146 DECEMBRE <strong>2010</strong> • 11

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