pour le croustet* en bandouliÃ¨re. Et ma foi ! Monsieur - Istres

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la chronique de Gaspard Vous savez quoi Avec Fanny nous avons profité des dernières jours des fêtes pour se faire une virade* dans le centre ancien. Et là qui on rencontre , Jeannot pardi ! illustration zmcom / yvan villeneuve Je vous dis pas comment il était accoutré ! Monsieur était bien lisquet* avec son costume, sa cravate et sa chemise blanche. En plus il s’était rasé de frais et s’était empégué* une tonne de brillantine* sur les cheveux. Là où on n’a pas compris c’est qu’il portait le cavalet* sur l’épaule, la banaste*, le rasteloun* et le filet à olives sous le bras, et la biasse* pour le croustet* en bandoulière. Et ma foi ! Monsieur allait ramasser les dernières olives qu’il avait laissé mûrir pour faire les olives noires. Et quand on a demandé à Jeannot pourquoi il avait mis le costume… Il nous a répondu qu’avec la vidéoprotection qui allait être installée, il serait filmé et Monsieur voulait paraître*… Dès fois qu’il passe à la télé ! *Virade : PrOMenade, randOnnée *lisquet : dOnt la Mise est sOiGnée *s’eMPéGuer : se POisser, se cOller *Brillantine : POMMade OdOrante PerMettant de lustrer les cheVeux et la BarBe *caValet : cheValet, échelle à trOis Pieds *Banaste : Panier, OuVraGe de Vannier *rastelOun : Petit râteau utilisé POur la cueillette des OliVes *Biasse : Musette *crOustet : casse crOûte *Paraître : dOnner une iMaGe de sOi directeur de la publication Patricia tranchand adjointe au Maire / déléguée à la coMMunication et au protocole directrice de la rédaction Valérie saint-Félix rédacteur en chef éric GaVelle rédaction laurent alVernhe, christian Julia, Patrick lePicOuche photographes MaGali Bressy, laetitia Viau, Patrick lePicOuche graphistes inGrid hOltzinGer, rOBin ansillOn tirage 21 000 exeMplaires photogravure et iMpression spirale iMpriMerie, istres dépôt légal 14 avril 2010 n° issn 1245-1479 iMpriMé sur papier bénéficiant de la certification internationale de gestion durable des forêts. prochaine parution janvier 2011 hôtel de ville, 13800 istres ✆ 04 42 55 50 03 istres-mag@istres.fr www.istres.fr Numéros utiles Urgences Pompiers 18 (ou 112 depuis un mobile) n SAMU 15 n Clinique de l’Étang de l’Olivier 0 825 74 35 55 tapez 0 n Maison Médicale de Garde 04 42 55 11 11 n Police Nationale 04 42 11 17 17 n Police Municipale 04 42 55 50 45 n SEERC (eau) 0 810 757 757 n Urgence GDF 0 800 473 333 n Urgence EDF 0 810 333 713 Services Mairie / Centre Administratif 04 42 55 50 00 n Mairie Annexe du Prépaou 04 42 55 51 54 Mairie Annexe d’Entressen 04 90 50 51 00 n Direction des Évènements 04 42 02 48 30 n CCAS 04 42 55 51 00 n Ouest Provence 04 42 11 16 16 n Théâtre de l’Olivier 04 42 55 24 77 n Café Musique L’Usine 04 42 56 02 21 n Centre d’Art Contemporain 04 42 55 17 10 n Chapelle Saint Sulpice 04 42 55 50 83 n Déchetterie 04 42 55 36 28 & 0490506536 n Centre Social Pierre Miallet 0490506949 n Centre Social des Quartiers Sud 04 42 55 50 24 n Centre Social La Farandole 04 90 56 29 39 n Office de Tourisme d’Istres 04 42 81 76 00 n Gare SNCF 08 92 35 35 35 n Gare Routière 04 42 55 13 94 istres magazine ❙ page 04
ené giroussens, c’est l’historien de la ville, le passionné de tout. Que ce soit de la généalogie, de l’histoire locale, du sport, le rugby de préférence mais aussi l’athlétisme, du vin, du bon mot... on pourrait en ajouter encore beaucoup à cette liste. c’est la passion Qui a porté rené tout au long de sa vie et Qui le fait encore aujourd’hui avancer. la vie de rené giroussens nécessiterait à elle seule, un magazine entier pour la raconter. de servian d’où sa famille est originaire, son chemin (de fer) l’a mené du pas-des-lanciers, à cuers, à martigues, à port de bouc pour atteindre le terminus à istres où il finira sa carrière en Qualité de chef de gare. Le rituel est quasi immuable. Tous les matins, René vient lire son journal dans les locaux de la Provence. Puis c’est le café, toujours au même bar avec la secrétaire et ensuite le retour à la maison pour déjeuner avec Huguette son épouse depuis 56 ans. A presque 82 printemps, toujours une bonne démarche et l’oeil affûté, il reste un retraité on ne peut plus actif. Sa chronique historique dans la Provence, ses réunions au Crédit Mutuel où il est administrateur, ses recherche aux archives départementales... rythment sa vie et celle de son épouse. Sans oublier le salon des vin d’Istres dans lequel il tient un stand avec son fils, Christian. Une activité qui lui rappelle sa jeunesse de viticulteur juste après-guerre. René, c’est 40 ans d’amour avec sa ville d’adoption, Istres où il s’est installé en 1970 dans la maison qu’il n’a jamais quittée. René, c’est 56 ans d’amour avec Huguette avec qui il s’est marié en 1953 après l’avoir rencontrée “au chemin de fer“. 1953, date marquante pour notre istréen d’adoption “je suis entré à la SNCF le 19 octobre comme simple auxiliaire d’équipe, autrement dit accrocheur de wagon, au plus bas de l’échelle. Et surtout j’ai rencontré celle qui sera la femme de ma vie. Huguette, soeur d’un cheminot qui travaillait avec moi“. Quelques mois après leur rencontre, ils se mariaient. Elle avait alors 18 ans et un mois et nécessitait l’autorisation parentale car encore mineure. Toujours prêt à apprendre, René, d’examen en examen, aidé en mathématiques “pour lesquels j’étais nul et détestant cette matière“ par sa jeune épouse, il gravit les échelons. Après un passage à la gare de Lavéra puis à celle de Port de Bouc, c’est à Istres qu’il entre en fonction en 1981, dans la ville où il réside depuis déjà une vingtaine d’années. C’est là qu’il finira sa carrière, non sans avoir oeuvré pour qu’une locomotive soit baptisée du nom d’Istres. Il n’a pas attendu d’être à la retraite pour s’impliquer dans le monde associatif. Curieux de tout, homme de passion il explique : “j’ai toujours éprouvé un besoin de savoir et de connaissance. C’est ce qui m’a guidé tout au long de ma vie“. Pas étonnant qu’on le retrouve au sein de nombreuses associations. René, c’est “Les Amis du Vieil Istres“ dont il fut le président “sans être candidat“ précise t-il pendant de nombreuses années. Entré en 1972 à l’association comme délégué à la propagande grâce à son statut de journaliste au Provençal, c’est lui qui, par la suite, instaura les rencontres historiques et créa le premier numéro du bulletin annuel de l’association. René c’est une plume qu’il a mis au service du quotidien local depuis 1958. Correspondant sportif un peu par hasard au début à Martigues, il est devenu le localier et l’agence à lui tout seul. Pendant des années, jusqu’à ce que l’agence du Provençal soit créée, il a rendu compte de la vie locale et sportive. L’ordinateur n’est pas encore entré dans le foyer des Giroussens et c’est toujours de sa belle écriture posée et régulière qu’il écrit ses articles avant de les mener à l’agence. C’est également trois livres qu’il a écrit : Le premier j’ai mis 7 ans à le faire “ces paysans, mes ancêtres les Giroussens“ lui a valu quelques lignes dans un livret de la série “Que sais-je “ consacré à la généalogie. Les deux autres ont été écrits sur des familles istréennes, les Cappeau et les Dedons. Ce dernier ayant été écrit à 4 mains avec son fils Christian à qui il a donné le virus de l’histoire. L’histoire avec un grand H, mais aussi la petite histoire tiennent une place importante dans la vie de René. Dans sa pièce qui lui sert de bureau à la maison, il collectionne des cahiers entiers de dépouillement d’archives notariales. Il possède des milliers de relevés d’actes de naissance, de décès, de mariage mais aussi de testaments... Pas besoin d’ordinateur pour gérer ce fonds généalogique, il connaît exactement la teneur de ces cahiers presque page par page. Sa mémoire est intacte, il se rappelle des noms des gens qu’il a côtoyés, des dates avec une précision impressionnante. Il pourrait presque se rappeler la météo de chaque jour de sa vie. Poète à ses heures perdues, il a écrit quelques poèmes sur les personnes rencontrées tout au long de sa vie. Pour se moquer ou pour rendre hommage, pour célébrer un événement ou tout simplement pour le plaisir d’écrire, ses vers sont toujours un bonheur à lire. On ne peut pas parler de rugby à Istres sans évoquer le nom de Giroussens. Non pas parce qu’il fut un joueur chez les “violet et noir“ mais par son implication durant de nombreuses années comme dirigeant et secrétaire général du club. Il a bien entendu joué au rugby comme demi d’ouverture mais c’était au SOS (Stade Olympique de Servian) avant de porter les couleurs du club martégal en jeu à XIII. Une fracture lui fait abandonner sa carrière sportive sans pour autant quitter ce monde de l’ovale. Journaliste sportif et dirigeant de club de XV de Martigues, il rejoint le club istréen à sa montée en 3ème division et le suivra jusqu’au plus haut niveau. Son amour du sport René Giroussens le partagera entre le rugby et l’athlétisme. Lui, l’ancien champion de l’Hérault au 1500 m a fondé Martigues Sport Athlétisme en 1964 avant d’en assurer la Présidence “toujours sans être candidat“. Chronométreur fédéral de la FFA, il oeuvre au sein de l’union sportive des cheminots Méditerrannéens et sera le chef de délégation de l’équipe de France cheminote, aux Pays-Bas championne d’Europe de cross-country. C’est également sous l’égide de la fédération des cheminots que René et Huguette organiseront le championnat d’Europe de judo à Istres.. n istres magazine ❙ page 08 istres magazine ❙ page 09 istres magazine ❙ page 30 istres magazine ❙ page 31 né à abeilhan (hérault) en 1929 Marié à huguette en 1954 3 enfants 5 petits enfants parcours 1970 ❙ S’installe à Istres 1984 ❙ En retraite 1943-1953 ❙ Viticulteur 1953 à 1984 ❙ Employé à la SNCF (chef de gare à Istres de 1981 à 1984) depuis 1958 ❙ Correspondant à La Provence (Le Provençal auparavant) ❙ Correspondant à Midi Olympique de 1980 à 1989 ❙ Président Office de Tourisme de 1981 à 2006 ❙ Président des Amis du Vieil Istres 1974 ❙ Secrétaire Général fondateur d’Istres Sports Athlétisme de 1985 à 1992 ❙ Secrétaire Général d’Istres Sports Rugby 1964 ❙ Membre fondateur de Martigues Sports Athlétisme, Secrétaire Général en 1965, Président en 1966 musiques ❙ C’est une nouvelle saison du tremplin déCouverte du Café-musiques qui débute vendredi 21 janvier. au total Ce seront 8 soirées qui seront ConsaCrées à Cette 11ème édition (6 pour les séleCtions, une demi-finale et une finale) lors desquelles les 18 groupes séleCtionnés s’affronteront lors de plateaux programmés en fonCtion du style musiCal Spécificité de la structure istréenne, cette épreuve musicale est faite pour donner chance à des groupes ou artistes en devenir. L’une des vocations du café-musiques étant de faire découvrir des futurs talents, le tremplin offre aux participants l’occasion de monter sur une scène. C’est ainsi que Gazouz, Macadam Bazar ou encore Soma sont passés par le tremplin istréen tout comme Opossum qui l’a remporté et dont est issue ensuite la chanteuse Anaïs. L’idée du tremplin est de mettre en conditions réelles de concert ces groupes et de les confronter à un public. “Les concurrents sont traités à l’égal des artistes reconnus et font partie intégrante de la programmation“ confie un des responsables du cafémusiques. L’Usine met à disposition gratuitement, la salle mais aussi toute la technique, son et éclairage. Aux musiciens de se débrouiller de faire venir du monde, de s’occuper eux-mêmes de leur communication. Il y a une forte attente des groupes qui participent au tremplin. Il faut dire qu’à la clé, le vainqueur se verra offrir pour 3000 € d’enregistrement d’une démo, une captation vidéo de leur prestation et une première partie d’une tête d’affiche de passage au café-musiques dans le courant de l’année. Si, au début, l’Usine recevait jusqu’à 300 démos, les organisateurs n’en reçoivent désormais plus qu’une centaine. “Au commencement nous en recevions un très grand nombre, mais depuis quelque temps, on ressent une certaine professionnalisation dans les propositions. Certains nous envoient des disques de très grande qualité. Nous avons affaire désormais à de vrais passionnés ou des musiciens dans l’âme. L’une des caractéristiques du tremplin est qu’il s‘adresse à des groupes de toute la France, aucun critère géographique, musical ou d’âge n’est imposé. La seule condition étant que les musiciens proposent des compositions originales, pas de reprises“. Le choix de groupes se fait en fonction de la qualité musicale mais également de l’originalité des textes. Ce sont des musiciens, d’anciens vainqueurs, des journalistes, des programmateurs de concert… qui officient comme jury en prenant en compte ces critères auxquels s’ajoutent celui de la prestation scénique. Au fur et à mesure des années, le style musical a légèrement évolué. Le hip-hop et le Rn’B étaient à la mode il y a deux ou trois ans en arrière, la tendance d’aujourd’hui serait plus poprock, voire metal. Idem pour les prétendants, au départ, on retrouvait de nombreux groupes de lycée alors que maintenant ce sont quasiment des semi-pros voire des musiciens intermittents du spectacle. Tous ne remportent pas l’épreuve, ce qui ne les empêchent pas d’entamer une carrière. C’est le cas de Soma qui a été signé par une grande compagnie ou le pianiste Charles Baptiste, demifinaliste la saison passée, qui vient de sortir son premier album chez Barclay. L’entrée à ces soirées est gratuite, alors il n’y a aucune excuse pour ne pas aller à la rencontre des futures stars de la musique. n Café-Musique l’usine ✆ 04 42 56 02 21 les proChains treMplins de l’usine : 21 et 28 janvier, 19 et 25 février les ConCerts ont lieu à 21h. entrée libre istres magazine ❙ page 32 istres magazine ❙ page 33 istres magazine ❙ page 18 istres magazine ❙ page 19 ThéâTre ❙ simple Comme une tragédie greCque, ample Comme un roman, “le bout de la route”, première pièCe de jean giono éCrite sous l’oCCupation, est sans doute aussi sa plus belle. un drame remarquablement mis en sCène par françois ranCillaC à déCouvrir le 29 janvier à l’olivier. David Dimitri, c’est “l’homme cirque”Un soir étoilé, on toque à la porte d’une ferme. Entre, sans qu’on l’y invite, un grand gaillard au sourire fêlé et à la parole ample, qui demande un peu de repos pour la nuit, et de l’ouvrage pour le lendemain… Aussi doucement commence un incroyable hymne à l’amour qui vient bouleverser les corps et les vies de toute une famille… Simple comme un conte, ample comme un roman, Le Bout de la route déploie une langue splendide, à la fois concrète et lyrique, goûtant à pleine bouche l’humus et l’air vif des montagnes du haut pays provençal, avec des mots qu’on dirait trouvés le long du sentier comme des trésors d’humanité. Dans un superbe dispositif scénique qui s’inspire de l’ « outrenoir » de Pierre Soulages et joue à merveille de la lumière, la mise en scène sensible de François Rancillac fait résonner la langue de Giono dans cette création unanimement saluée par le public et les critiques : “Tout concourt à faire de ce spectacle un moment rare et presque une confidence. Giono serait heureux.“ (L’EXPRESS). Avant le spectacle Rencontre autour de l’écriture de Giono à 18h au Théâtre de l’Olivier : “Giono, un romancier face au théâtre et au cinéma”. Intervention de Jacques Meny, Chargé de l’action culturelle de l’association “Les Amis de Jean Giono“, en partenariat avec la Médiathèque Intercommunale. Ce rendez-vous sera suivi d’une soupe offerte et partagée en toute convivialité n renseigneMents et réservations auprès du serviCe des relations au publiC du théâtre de l’olivier ✆ 04 42 55 86 04. le bout de la route / saMedi 29 janvier - 20h30 / théâtre de l’olivier / tout publiC à partir de 15 ans durée 2h / tarifs 17€/13€/8€/3€ / réservations✆ 04 42 56 48 48 4 février Asa (Pop) 18 février Feloche (Pop française) 12 mars Têtes raides (Chanson française) 24 mars Macéo Parker (Jazz funk) 13 février 15h Sarkha (cirque) 15 février 18h30 Café-Musique l’usine ✆ 04 42 56 02 21 théâtre de l’olivier ✆ 04 42 56 58 48 ✆ 06 23 15 39 31 – 04 42 55 58 54 ou mediation.svilette@istres.fr Agenda quotidien sur www.istres.fr Le Théâtre de l’Olivier, le Café-musiques l’usine et le cinéma le Coluche font partie du dispositif intercommunal scènes et Cinés La tranquillité publique, c’est l’affaire de tous 18 À 23 ❙ Dossier La tranquiLLité pubLique c’est l’affaire de tous dossier ❙ en quelques décennies, la ville a changé de statut. de gros bourg rural à dominante agricole, elle s’est résolument tournée vers un avenir industriel à vocation aéronautique. aujourd’hui, avec près de 43 000 habitants, istres est devenue sous-préfecture. son urbanisation harmonieuse en fait l’une des villes les plus prisée de la région. on y apprécie le bien vivre, ainsi que toutes les structures culturelles, sportives et sociales mises à la disposition de la population et favorables à son épanouissement, à son bien être. les efforts consentis pour établir et maintenir cette qualité de vie ne nous mettent pourtant pas à l’abri de l’évolution de la société et des faits qui en découlent. les chiffres sont là pour prouver que la délinquance et l’insécurité ne sont pas monnaie courante à istres qui fait même la délinquance, mais aussi du sentiment d’insécurité, un choix ont été privilégiées pour faire face à la montée des incivilités, de figure en la matière de dernier de la classe. Cependant les problèmes existent même s’ils restent mineurs. Le Maire est chargé cinq embauches prévues pour la Police Municipale. Ces orien- technique avec la vidéoprotection, et un “choix humain“ avec des pouvoirs de police administrative, comme la responsabilité tations sont complémentaires. Dans un “central de sécurité urbaine“, des images transmises par les différentes caméras défi- d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publique. placée sous son autorité directe, la police Municipale leront en permanence. Nous pourrons suivre en temps réel tout assure ces fonctions dont est responsable l’élu local. en dotant incident, de quelque nature qu’il soit et agir aussitôt“. la ville de moyens de sécurité accrus, la municipalité entend a ce stade, pour les personnes “inquiètes“ de la mise en place préserver notre qualité de vie : Le redéploiement de la police de ces caméras, il est bon de rappeler qu’une législation très municipale, le renforcement de ses effectifs et la mise en place stricte accompagne la mise en place de toute vidéoprotection. d’un dispositif de vidéprotection viennent enrichir le maillage “Autre orientation, redéployer la Police Municipale au plus près existant de prévention et de sécurité composé de nombreux services, tant locaux que nationaux et intervenant tous en étroite bien sûr les relations et réunions régulières avec la Police Natio- des habitants, retrouver une police de proximité, sans oublier collaboration dans le cadre du Contrat Local de Sécurité et de nale. La collectivité essaie par ces investissements, mais aussi prévention de la Délinquance. par toutes les actions déjà en place comme le CLSPD (Contrat Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance), la Maison gilbert ferrari, adjoint délégué à la sécurité, du Citoyen, les médiateurs, le soutien aux associations, etc, de l’economie, l’emploi et la solidarité freiner ces dérives de la société, mais elle ne peut agir seule“. “Depuis des mois, sous l’impulsion du Maire, deux orientations La prévention se fait d’abord avec les éducateurs et la famille. n vidéoprotégés ! comment ça marche ❙ François Bernardini a inscrit le déploiement de la vidéoprotection dans le projet du Grand istres. non point qu’istres soit une ville Fichée au Grand Banditisme, nous sommes à ce niveau Bien en deçà de la moyenne nationale, mais simplement comme réponse à l’incivilité, au vandalisme et autres petits traFics, propres à entacher notre Bien-vivre local. implanter un système de vidéoprotection ne constitue en aucun cas une atteinte à la vie privée, mais simplement la mise à disposition de la population d’un outil propre à restaurer le sentiment de sécurité, et qui vient compléter le travail eFFectué par la police municipale et les services d’allô quiétude. a l’image d’aix-en-provence qui a inspiré les futures installations, la ville sera dotée bientôt d’un équipement performant. Les premiers travaux d’aménagement du Centre de Sécurité urbain (CSu) devraient débuter d’ici quelques jours. installé provisoirement dans les locaux de l’ancienne imprimerie aubert à côté du Centre administratif, le CSu rejoindra à terme la nouvelle Cité administrative. placé sous la responsabilité de Christian Monniot, le directeur de la police Municipale, le CSu est le centre névralgique de la vidéoprotection. Les locaux hébergent une table de travail munie de commandes de type “joystick“ (périphérique informatique de pilotage), qui permettent de manœuvrer les 40 caméras à distance. Les images collectées sont renvoyées sur un grand écran couleur qui permet une surveillance permanente par deux personnes, formées à la vidéoprotection et assermentées. Législation oblige, les locaux comportent un bureau permettant aux istréens détenant une autorisation spéciale du maire (obtenue sur demande de leur part) et pour des cas bien particuliers, de visionner des images les concernant. Ce bureau est isolé totalement de la salle de surveillance, où seules les personnes agréées peuvent pénétrer. Les images sont relayées par des caméras opaques sphériques de type “dôme“ manoeuvrables à distance et offrant une vision à 360°. 24h/24 et 7 jours/7 elles sont protégées par une coque sphérique “anti-vandale“. elle peuvent être zoomées à la demande sur certains détails (plaque d’immatriculation par exemple). Les images sont recueillies 24 heures sur 24 par le dispositif et sont stockées durant 10 jours. elles ont bien évidemment une valeur juridique et peuvent être exploitées dans le cadre Dossier d’une enquête policière. afin de préserver l’intimité des istréens, le dispositif a été assorti d’un logiciel automatique qui permet de flouter les espaces privatifs, interdisant ainsi toute vue de l’intérieur des habitations. Les travaux dureront six mois environ. Les caméras seront opérationnelles au fur et à mesure de leur mise en place, qui débutera depuis le centre ancien pour s’étendre à la périphérie. Concernant le centre historique de la ville, des bornes automatiques assorties chacune d’une caméra seront installées aux entrées principales (voir tableau). La présence de la vidéoprotection est assujettie à une autorisation préfectorale particulière et assortie de panneaux signalétiques aux entrées de ville. n 40 caméras pour votre protection Les quarante caméras seront mises en place en 2011 et seront fonctionnelles au fur et à mesure de leur installation. 1> Rassuen (Rond-point du jeu de boules) 2 > Parking Sainte-Catherine 3 > Avenue Hélène Boucher (Crédit Mutuel et de la pharmacie) 4 > Façade de l’Hôtel de Ville 5 > Rue Paul Painlevé 6 > Avenue Frédéric Mistral (face à l’église Sainte-Famille) 7 > Portail d’Arles 8 > Boulevard Léon Jouhaux (au niveau de la Société Générale) 9 > Boulevard de la République (au carrefour de l’avenue Aristide Briand) 10 > Avenue Aristide Briand (face à la Poste) 11 > Avenue Guynemer (au niveau de l’école Gouin) 12 > Rond-point du Stade Nautique 13 > Place Salengro (Pasteur) 14 > Gare routière (à côté du Palio) 15 > Gymnase Donnadieu 16 > Parking Champollion (à côté du Crédit Agricole) 17 > Allée des Echoppes (au niveau de la Poste) 18 > Parking Espace Pluriel Jeunes et Halle polyvalente 19 > Lycée Rimbaud 20 > Rond-point des Anciens Combattants 21 > Devant le LEP Latécoère 22 > Avenue Félix Gouin (passerelle Prépaou – Prédina) 23 > Quartier du Prépaou (au niveau des commerces) 24 > Pharmacie du Prépaou (au niveau des garages) 25 > Face à la Mairie annexe d’Entressen (au niveau de la pharmacie) 26 > Entressen, Place Lou Blagaïre 27 > Rond point du 19 mars 1962 (début de la route de Saint-Chamas) 28 > Rond-point Nelson Mandela (vers le garage Renault) 29 > Place Charles de Gaulle (devant l’école Jacqueline Auriol) 30 > Rond-point du Prépaou (Piboules) 31 > Rond-point Céline Avril (quartier des Cognets) 32 > Rond-point de la Transhumance (entrée nord-ouest de la ville) 33 > Rond-point des Bellons (entrée nord-est de la ville) 34 > Rond-point Louis Bonté (zone du Tubé et de la BA 125) 35 > Rue Alfred Courbon (entrée Centre Ancien) 36 > Boulevard Frédéric Mistral (entrée Centre Ancien) 37 > Boulevard Frédéric Mistral (façade HBM, entrée Centre Ancien) 38 > Sur Office de Tourisme (entrée Centre Ancien) 39 > Parking Marie Mauron (Kiosque à musique) 40 > Centre-ville Entressen (au niveau des commerces) 6 À 11 ❙ Instantanés 5 décembre 2010 Défilé Fête des Bergers et des Traditions 12 À 17 ❙ Actualités • Commémorations : 1 er et 11 novembre • Anniversaire : 85 ans des Médaillés Militaires • Salon des vins : Record battu ! • Hommage : Guy Romelli • PACA : Des rencontres régionales pour les associations • Rencontre : Le nouveau préfet de région à Istres • Pompiers : Sainte Barbe • Téléthon : Plus de 10 000 euros de dons • Accueil : Bienvenue aux nouveaux arrivants • Solidarité : tous ensemble pour le Téléthon • Sages : Le développement durable ... • Charte : Un Grand Istres fraternel 24 & 25 ❙ Vite lu • Coup de pouce aux bénévoles • Santé : Un tremplin vers le mieux vivre • La chronique de la CLCV • 4L Trophy : Une Istréenne dans le désert 26 À 29 ❙ Quartiers & associations • CS. La Farandole • Conseils de Quartier • Radio Istres.fr • Généalogie 30 & 31 ❙ Portrait Passionnément humain René Giroussens Portrait René Giroussens : passionnément humain “La femme permet l’épanouissement de son mari. Sans sa compréhension on ne peut rien faire, ni entreprendre“. C’est le meilleur hommage qu’il a pu écrire pour honorer son épouse Huguette qui l’a toujours suivi et soutenu dans toutes ses activités. René GiRoussens 32 & 33 ❙ Culture L’Usine, un tremplin pour tous les musiciens Une quête d’humanité et d’amour signée Giono Culture 34 À 37 ❙ Sport • Sport : Noël... la trêve... l’heure des premiers bilans • Moto : Maxime Gucciardi • Boxe Française • Cirque • Brèves sport 38 ❙ Expression(s) Sommaire Istres istres magazine ❙ PaGe 05 Régis Nardoux Café-Musiques l’Usine Les concerts ont lieu à 21h 12 février Dub Incorporation Théâtre de l’Olivier 15 janvier 20h30 Tout est normal mon coeur scintille (théâtre-danse) 19 janvier 10h et 16h Où va l’eau (jeune public) 22 janvier 20h30 Berna, Lopez, Campallo (danse) 29 janvier 20h30 Le bout de la route (théâtre) 4 février 20h30 Le médecin malgré lui (théâtre) Lalala Mr Gershwin (danse – création) 17 au 20 février Epicycle (voltige – sous chapiteau) 12 mars 20h30 Hervé Koubi (danse – création) www.scenesetcines.fr. Expositions Chapelle St Sulpice du 5 au 26 janvier J-L Dufour Monographies d’hiver du 1er au 13 février Art Culture et Handicap avec Calliope du 16 février au 9 mars Croisée d’artistes sur l’idée du féminin Ateliers workshop 21 et 22 janvier La matière interrogée (stage d’arts plastiques) 18 février Le bois réincarné (atelier d’assemblage) Sorties Culturelles 15 janvier Nîmes le Carré d’Art 12 février Montpellier, musée Fabre et Frac du Languedoc nuMéro 251 janvier / février 2011
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